- il y a 7 heures
Regardez RTL Midi avec Amandine Bégot du 01 octobre 2025.
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00:00RTL Midi, les auditeurs ont la parole, Amandine Bégaud.
00:30C'est bien sûr l'application RTL, vous cliquez sur l'onglet réagir.
00:33A la une aujourd'hui, la main tendue de Sébastien Lecornu dans une lettre envoyée au syndicat.
00:37Le Premier ministre propose d'améliorer la retraite des femmes.
00:41Alors est-ce de nature à dissuader les syndicats de manifester demain ?
00:44Je pose la question à Sophie Binet, la secrétaire générale de la CGT et l'invité d'RTL Midi.
00:49Vous pouvez vous aussi dès à présent lui poser vos questions, l'interpeller, appelez-nous au 3210.
00:55Valérie vient de nous laisser un message.
00:56Avec plus de 40 milliards d'augmentation au second trimestre de la dette,
01:02comment les syndicats peuvent encore parler de revenir à la retraite à 60 ans ?
01:08C'est un non-sens.
01:09On veut que tout le monde se mette au boulot.
01:11Les politiques, les syndicats, on veut des actes et pas des manifs.
01:17Dans ce journal également, la flambée des violences contre les gendarmes.
01:20Plus 55% en moins dix ans.
01:23La fête de la bière suspendue à Munich après un incendie et une explosion.
01:27Nous irons sur place et puis on vous parlera aussi de ce mystérieux navire russe qui stationne au large de Saint-Nazaire.
01:33Journée spéciale aussi, on le rappelle, spéciale IA aujourd'hui sur RTL.
01:37Qu'est-ce que l'intelligence artificielle change dans votre quotidien ?
01:40Dites-nous si vous l'utilisez, si vous en avez peur.
01:43Je vous présenterai dans un instant une boîte magique qui fait votre CV et qui vous conseille.
01:48La météo avec vous Peggy Broch.
01:50Bonjour Peggy.
01:50Bonjour Amandine, bonjour à tous.
01:51Même programme qu'hier.
01:52Exactement, bien ensoleillée sur la majeure partie du pays.
01:55Juste plus nuageuse cet après-midi entre la Normandie et le Nord-Pas-de-Calais.
01:58Et puis toujours ce petit risque d'averse entre la Provence et la Corse.
02:01Merci beaucoup Peggy.
02:02Météo complète juste après le journal.
02:07RTL Midi, les auditeurs ont la parole.
02:09Mais d'abord, je tenais à vous présenter aujourd'hui une toute jeune retraitée à 97 ans.
02:15Oui, vous avez bien entendu, 97 ans.
02:17Et Léonore, c'est son prénom, s'est enfin décidé à lâcher son métier de boulangère.
02:22Bonjour Frédéric Perruche.
02:24Bonjour.
02:25Et c'est vous qui l'avez rencontré à Radon-Passin, une commune de 1900 habitants dans l'Isère.
02:30Et Léonore a choisi d'arrêter en même temps que son fils Didier, 67 ans.
02:35Exactement, le premier jour du reste de leur vie, c'est aujourd'hui pour Léonore, 97 ans.
02:40Petite dame étonnante de dynamisme et Didier, son fils, retraite au combien mérité pour tous les deux, célébré par tout un village.
02:48C'était dimanche passé, une surprise.
02:52Ils sont venus nous chercher.
02:53On travaillait là.
02:55On est allés sur la place.
02:57C'est pas bien loin, c'est en face.
02:58Et bravo, des bravo, des bravo.
03:01Grandement surpris, puis des émotions qu'on essayait d'arrêter.
03:05On a tenu le coup jusque-là.
03:07Maintenant, il faut fermer la porte.
03:09Une immense page se tourne pour Nonor, c'est son surnom, et Didier,
03:13qui tenait ce commerce historique, bar, boulangerie, depuis toujours.
03:17C'est un sentiment de devoir fait, de devoir accompli, un peu.
03:21Alors, ce matin, on est bien, hein ?
03:24Moi, je pensais que le lendemain, j'allais vraiment me trouver mal, mais non.
03:27Je suis apaisé.
03:28Ah non, le faire du pain, c'est merveilleux.
03:29Ça me gêne pas trop.
03:31J'ai beaucoup de choses à faire.
03:33Profiter de ma famille, déjà.
03:34Une retraite tranquille.
03:3697 ans, vous l'avez mérité, la retraite, quand même.
03:39Oui, mais je suis pas malade, alors.
03:42J'avance quand même.
03:44J'avance toujours.
03:44Le rire d'Eléonore, un petit bonheur, une leçon de vie, tout simplement.
03:50Et Frédérique Perruche, elle a l'air très en forme.
03:53Et Léonore, 97 ans, on entend cette voix très, très, très dynamique.
03:57Ah oui, ça.
03:58Toujours dynamique.
03:59Elle arrête, j'allais dire, vraiment pas de gaieté de cœur.
04:01Mais à 97 ans, il faut passer à autre chose.
04:03Merci beaucoup, Frédérique.
04:04Vous étiez à Radon, Passin, au nord de l'Isère.
04:07Et on embrasse fort.
04:08Et Léonore, qu'elle profite de cette retraite bien méritée.
04:11On en vient à cette nouvelle journée de manifestation.
04:13Prévu demain, a priori, pas ou peu de difficultés dans les transports.
04:17Les TGV circuleront normalement.
04:19Pas de problème également à la RATP en Ile-de-France.
04:22Attention toutefois, le trafic des TER risque d'être perturbé.
04:25Pensez donc à vous renseigner.
04:27Dans les écoles, les syndicats annoncent 10% de grévistes.
04:30Ils étaient 17% le 18 septembre dernier.
04:32Au cœur des revendications, plus de justice fiscale, plus de pouvoir d'achat aussi.
04:38Ce matin, sur RTL, Michel Picon, le président de l'UDEP et l'Union des entreprises de proximité,
04:42a plaidé pour la suppression de la CSG.
04:44La CSG sur la fiche de salaire, c'est 10 points.
04:48Et tout de suite, on peut donner 10% de pouvoir d'achat à nos salariés.
04:53Michel Picon, ce qu'on va enlever ici, il va manquer là.
04:55Le là, ça peut être la taxation des dividendes.
04:59La flat tax, sous Sarkozy, on était à 45, on est passé à 30 dans une...
05:03La taxe, c'est le plafond au-delà duquel on n'est plus imposé.
05:06C'est un événement forcétaire unique.
05:08Voilà, bon, on peut le pousser à 36, à 37, à 38.
05:11On est dans une situation difficile.
05:13Le taux de TVA à 20, on peut le passer à 25.
05:16Il ne faut pas toucher au taux de TVA réduit.
05:18Le sujet du pouvoir d'achat de nos concitoyens
05:21est directement lié à la capacité de relance du pays.
05:25Michel Picon, qui n'ira pas au meeting organisé par le MEDEF le 13 octobre prochain.
05:29Le MEDEF, dit-il, contribue à l'instabilité politique
05:33et préfère le monde de la finance au monde du travail.
05:36Fin de citation.
05:37Sébastien Lecornu, lui, et on l'a appris il y a quelques minutes seulement,
05:41a envoyé une lettre au syndicat.
05:42Bonjour Mathilde Piquet.
05:43Bonjour.
05:44Le Premier ministre propose des améliorations sur les retraites des femmes.
05:47Oui, en reprenant la copie finale du conclave.
05:49Souvenez-vous, ces mois de négociations au printemps dernier
05:52entre syndicats et patronats sur la réforme des retraites.
05:55Les participants avaient fini par s'entendre
05:57sur un nouveau mode de calcul pour la retraite des femmes.
06:00L'idée que la pension des mères de famille ne soit plus calculée
06:04sur les 25 meilleures années,
06:06mais sur les 24 meilleures années pour les femmes avec un enfant
06:09et sur les 23 meilleures années avec deux enfants et plus.
06:13L'intérêt, c'est de gommer les baisses de rémunération
06:16liées au congé maternité et aux trajectoires de carrière moins linéaires.
06:19L'une des participantes au conclave se réjouit ce midi
06:22de voir que les discussions auront servi à quelque chose.
06:25La mesure sera intégrée dans le budget de la Sécurité sociale pour 2026.
06:29Merci beaucoup Mathilde Piquet.
06:31C'est suffisant pour dissuader les syndicats de descendre dans la rue demain.
06:34Je pose la question dans moins de 10 minutes à Sophie Binet,
06:37la secrétaire générale de la CGT qui est l'invité d'RTL midi.
06:40Vous pouvez, vous aussi, lui poser vos questions, l'interpeller.
06:43Vous composez pour cela le 3210.
06:46Vous écoutez RTL midi, les auditeurs ont la parole.
06:50On vous parlait lundi des agressions contre les médecins,
06:54de plus en plus nombreuses.
06:55Eh bien, les gendarmes, eux aussi, sont touchés.
06:58En 10 ans, les violences physiques et verbales contre les agents
07:00ont bondi, Maxime Lévy, de 55%.
07:03Oui, les agressions verbales et physiques contre les gendarmes
07:06ont atteint leur plus haut niveau l'an dernier.
07:089 475 agressions recensées par l'Inspection générale
07:13de la Gendarmerie nationale, l'IGGN,
07:15dont plus de la moitié commise avec une arme,
07:18notamment des armes à feu de plus en plus utilisées
07:21contre les gendarmes.
07:22Alors, ces chiffres peuvent notamment s'expliquer
07:24par les violences durables l'an dernier
07:26en Nouvelle-Calédonie,
07:28où de nombreux manifestants indépendantistes
07:30utilisaient des armes, des carabines notamment,
07:33contre les gendarmes pour tenir les points de blocage sur l'île.
07:36De l'autre côté, l'IGGN a reçu en 2024
07:39plus de 4000 signalements de personnes
07:42qui dénoncent des violences ou un manque de déontologie
07:45de certains gendarmes,
07:46en hausse de 28% tout de même,
07:48mais l'inspection le précise,
07:5090% de ces signalements
07:52n'ont pas révélé de fautes après enquête.
07:55Il est 12h38 sur RTL.
07:57On voulait à présent revenir sur ce décès à Perpignan,
08:00un homme d'une trentaine d'années
08:02mort de la rage.
08:03C'était la semaine dernière,
08:05une enquête a été ouverte.
08:06On apprend d'ailleurs à l'instant
08:07que cet homme avait fait un voyage au Maghreb.
08:11Bonjour Professeur Bourri.
08:12Bonjour Madame.
08:13Vous êtes professeur à l'Institut Pasteur.
08:15C'est vous qui dirigez le centre national de référence de la rage à l'Institut Pasteur.
08:20Un décès lié à la rage en France.
08:22On n'avait pas vu ça depuis combien de temps ?
08:24Ça paraît complètement fou.
08:25Oui, malheureusement,
08:26on oublie ces maladies tropicales qui s'appellent négligées,
08:30qui parfois se rappellent à nous au travers de ces cas.
08:34On a à peu près une année sur deux un cas d'importation de ce type.
08:40À chaque fois, ce sont des contaminations à l'étranger ?
08:42Oui, dans la très grande partie des cas, c'est effectivement ce qui se passe.
08:46La rage est mal maîtrisée dans le monde.
08:48Il faut rappeler à tous vos auditeurs,
08:50lorsqu'on est mordu, griffé ou léché sur plaie à l'étranger,
08:54il faut rapidement consulter son médecin
08:56ou un médecin sur place et un centre antirabique.
08:59La rage est parfaitement maîtrisée lorsqu'elle est traitée à temps.
09:02En revanche, lorsque les symptômes sont déclarés,
09:04comme dans le cas du patient qui nous occupe aujourd'hui,
09:08il est trop tard pour intervenir.
09:09Donc, dès qu'on est mordu, griffé à l'étranger, on s'inquiète ?
09:14On s'inquiète et sur place, on sollicite les autorités de santé adéquates
09:20ou dès son retour, si on est déjà sur le retour,
09:25on prend contact avec son médecin traitant
09:27ou directement avec le centre antirabique de son département.
09:29Est-ce qu'il y a des zones dans le monde qui sont plus concernées ?
09:33D'un point de vue santé publique, ce qui nous pose le plus de problèmes,
09:36ce sont les cas importés, en particulier d'Afrique, d'Asie et d'Amérique latine
09:43au travers de contacts avec des chiens ou des chats au statut incertain.
09:48On rappelle, professeur, que la rage se transmet, vous le disiez,
09:51par les chiens, par les chats.
09:53Elle n'est pas transmissible d'homme à homme, il faut le rappeler.
09:55Non, elle n'est pas transmissible d'homme à homme.
09:59Néanmoins, le risque théorique existe, puisque le virus se retrouve dans la salive.
10:04Et donc, dans le cas du patient qui nous occupe,
10:08l'ensemble du personnel soignant a été interrogé.
10:12On rappelait bien aux gens, soit de parler à son médecin
10:15lors d'une consultation avant le voyage,
10:17ne pas approcher les animaux sauvages.
10:20Et on a parlé des chiens et des chats,
10:21mais parfois en Asie, les gens sont en contact avec des singes.
10:24Et tout de suite, laver l'eau au savon abondamment
10:28et donc s'enquérir auprès de son médecin traitant
10:31ou d'un centre anti-rabique de la marche à suivre.
10:33Merci beaucoup, professeur.
10:35Merci, au revoir.
10:36Il est 12h40 sur RTL.
10:37Vous restez avec nous dans un tout petit instant.
10:39La fête de la bière, suspendue à Munich.
10:41A tout de suite.
10:42Amandine Bégaud, RTL Midi, les auditeurs ont la parole.
10:49Amandine Bégaud, RTL Midi, les auditeurs ont la parole.
10:5212h44 sur RTL.
10:55Vous vous souvenez sans doute de cette série de drames dans les crèches.
10:58Eh bien, désormais, tous les salariés de la petite enfance
11:01sont obligés de fournir une attestation d'honorabilité.
11:04Bonjour, Hortense Crépin.
11:06Bonjour.
11:06Vous avez rencontré les agents qui sont chargés, justement,
11:09de contrôler ces attestations.
11:10Concrètement, comment ça se passe ?
11:12Eh bien, tout est géré dans les bureaux d'une équipe de 8 personnes.
11:15Je sélectionne le champ, protection de l'enfance,
11:17ou accueil du jeune enfant.
11:18Sur l'écran d'ordinateur, des demandes d'attestations envoyées
11:21par les salariés de la protection de l'enfance
11:24ou travaillant dans des crèches.
11:26Il y a une suspicion que le système nous l'indique
11:28et on se connecte sur la plateforme de la justice
11:30et qu'il nous indique si la personne a un figé positif.
11:33Jusqu'à aujourd'hui, 29 départements pilotes
11:36avaient mis en place ce dispositif.
11:38Avec ce bilan, sur les plus de 340 000 requêtes adressées,
11:42près de 1 800 ont été refusées.
11:44Elisa Etchégaraï est chef de la mission antécédent judiciaire
11:48à la Direction Générale de la Cohésion Sociale.
11:50Pas plus tard que ce matin, nous avons repéré une personne
11:53qui a une condamnation pénale inscrite au figès.
11:56Effectivement, il s'agit de détention d'images d'un mineur
11:58représentant un caractère pornographique
12:00et de la diffusion d'images également.
12:01Donc cette personne va être bloquée
12:03puisque cette inscription entraîne une incapacité d'exercice.
12:05Un système efficace donc,
12:07même si les nounous employés par des particuliers, par exemple,
12:10ne sont pas encore soumises à ce dispositif.
12:14Une évolution voulue par la haut-commissaire à l'enfance, Sarah El Haïry.
12:18Les explications d'Hortense Crépin.
12:20C'est une institution connue dans le monde entier.
12:22La fête de la bière à Muni.
12:24Qui est bien, figurez-vous, qu'elle est fermée,
12:26au moins jusqu'à ce soir, après un incendie et une explosion.
12:28Bonjour Hélène Kohl.
12:29Bonjour.
12:30Vous êtes notre correspondante en Allemagne.
12:32Les autorités évoquent une situation d'urgence extrême.
12:35Une alerte a d'ailleurs été envoyée
12:37sur tous les téléphones portables de la ville.
12:39La situation est très floue ce midi,
12:41mais la police fait le lien entre une série d'explosions
12:43et d'incendies volontaires
12:45dans un quartier résidentiel du nord de la ville,
12:47très tôt ce matin,
12:49et cette situation d'urgence extrême
12:51autour du terrain de la fête de la bière.
12:53Le maire de Munich, Dieter Reiters,
12:55a pris la parole pour expliquer la fermeture.
12:58Je suis désolé, on ne peut pas faire autrement.
13:00La fête a été menacée par un criminel.
13:01La sécurité passe avant tout.
13:03Ce criminel dont parle le maire,
13:05on en est sûr,
13:05c'est l'auteur des attaques du matin.
13:07Il s'est donné la mort après avoir incendié
13:09le pavillon de ses parents.
13:11Les enquêteurs prennent très au sérieux
13:12une lettre qu'il a laissée
13:14et dans laquelle il cible directement
13:16la fête populaire bavaroise.
13:18Dans son sac, il y avait des engins explosifs
13:21et il avait aussi largement piégé
13:22le domicile de ses parents.
13:24Les forces spéciales de la police,
13:26avec des chiens et des démineurs,
13:27ratissent donc en ce moment même
13:28la fête de la bière
13:29qui s'étend sur l'équivalent
13:30de 40 terrains de football.
13:32Une autre piste mène vers
13:34les réseaux antifascistes bavarois
13:36qui ont revendiqué ce matin
13:37des incendies de véhicules dans la région.
13:39Hélène Kohl, en Allemagne, pour RTL.
13:42Les dirigeants européens, eux,
13:43sont réunis à Copenhague
13:44pour tenter de trouver les moyens
13:45de contre-attaquer les attaques de drones,
13:48de contrer en tout cas ces attaques de drones
13:50qui se sont multipliées ces dernières semaines.
13:52Dans le même temps,
13:53on apprend qu'un pétrolier russe
13:55stagne au large de Saint-Nazaire.
13:57Bonjour Mourad Jabari.
13:58Bonjour.
13:58C'est lui, c'est ce pétrolier
14:00qui pourrait avoir lancé ces drones,
14:02notamment contre le Danemark.
14:03Oui, son nom est le Poucha,
14:05et bah, pavillon béninois.
14:06Mais au cours des dernières années,
14:07ce navire a eu plusieurs noms,
14:09plusieurs nationalités.
14:10Il appartient en réalité
14:11à la flotte fantôme,
14:12clandestine russe.
14:13Moscou fait circuler des bateaux
14:15pour exporter son pétrole
14:16à travers le monde
14:17sous pavillon étranger
14:18afin de déjouer
14:19les sanctions internationales.
14:21Et cet imposant pétrolier
14:22de 244 mètres,
14:23parti de Russie il y a 10 jours,
14:25et depuis samedi,
14:25à l'arrêt immobile
14:27au large de Saint-Nazaire.
14:29La Marine nationale confirme
14:30qu'un patrouilleur
14:31a été envoyé sur place
14:32pour le surveiller.
14:33Une enquête a été ouverte
14:34par le parquet de Brest
14:35pour défaut de documentation.
14:36Mais ce tanqueur apparaît déjà
14:38dans une enquête
14:38menée par les autorités danoises
14:40selon plusieurs quotidiens.
14:42Il est resté quelques jours
14:42au large du Danemark.
14:44Il est soupçonné
14:44d'avoir servi de plateforme
14:46de lancement de drones.
14:48Un navire de guerre de l'OTAN,
14:49notamment,
14:50a été dépêché
14:51pour l'observer plusieurs heures.
14:52On ne sait pas pourquoi
14:54ce bateau stagne
14:55au large des côtes françaises.
14:57Est-ce qu'il y a eu
14:57une arvary à bord ?
14:58Le navire est-il
14:59en attente d'ordre ?
15:00Ou bien,
15:01scénario plus inquiétant,
15:02s'agit-il d'un acte
15:03d'intimidation russe ?
15:05A ce stade,
15:05la Marine nationale
15:06se refuse à tout commentaire.
15:08Merci beaucoup,
15:08Maurette Jabari.
15:10Journée spéciale sur RTL.
15:12L'intelligence artificielle
15:13et vous.
15:15Eh oui,
15:15journée spéciale IA,
15:16toute cette journée sur RTL.
15:18Qu'est-ce que
15:18l'intelligence artificielle
15:20change dans votre quotidien ?
15:22Dites-nous d'ailleurs
15:22si vous l'utilisez,
15:23si vous en avez peur.
15:24Vous pouvez nous appeler
15:26dès à présent
15:26au 30 de 10.
15:27On va échanger
15:28et en débattre
15:29dès 13h30.
15:31Mais on voulait
15:32aujourd'hui
15:32vous montrer
15:33une illustration
15:33très concrète
15:35de l'intelligence artificielle.
15:37Une cabine
15:37qui vous permet
15:38de créer
15:39tout simplement
15:39votre CV
15:41et de postuler
15:42à des offres d'emploi.
15:43Tout ça
15:43en 10 minutes
15:45grâce à l'intelligence artificielle.
15:47Cibli Jobs,
15:48c'est le nom de cette machine.
15:50Et vous l'avez testé,
15:50Mathieu Lopinot.
15:51Johan, 18 ans,
15:52cherche un emploi
15:53de paysagiste.
15:54Il s'assied
15:54dans cette cabine
15:55qui ressemble
15:56à un photomaton.
15:57Face à lui,
15:58un écran
15:58et une petite voix
15:59lui pose des questions.
16:00Quelles activités
16:01ou centres d'intérêt
16:02aimerais-tu mentionner ?
16:03J'adore le sport.
16:04Passons maintenant
16:04à ton parcours professionnel.
16:06Ma dernière expérience,
16:07c'est un apprentissage
16:07en tant que paysagiste.
16:08Quelle qualité
16:09ou savoir-faire
16:10aimerais-tu utiliser
16:11dans ton prochain poste ?
16:12Travailler en équipe.
16:13Travailler en équipe
16:13est une belle qualité.
16:1510 minutes après,
16:15le CV est imprimé.
16:16Des offres d'emploi
16:17correspondantes
16:18sont même proposées.
16:19Eva, 26 ans,
16:20demandeuse d'emploi
16:21dans l'animation,
16:21repart aussi
16:22avec son nouveau CV.
16:23En vrai, c'est rapide
16:24parce que déjà,
16:25faire un CV,
16:26ça prend du temps.
16:27Est-ce que ça change
16:27quelque chose
16:28par rapport à ton CV à toi ?
16:29Moi, j'avais mis
16:30beaucoup plus d'informations
16:31mais ça pouvait être
16:31forcément un peu chargé.
16:32Je pense que ça peut
16:33parler à un employeur.
16:34L'IA permet de valoriser
16:35les compétences
16:36et la motivation.
16:38Samia Gentil
16:38est la fondatrice
16:39des cabines
16:40Cibli Job.
16:41Là, il suffit de parler
16:42et un CV est généré.
16:43Comment ça fonctionne ?
16:44Grâce à 5IA,
16:47nos entretiens,
16:49on l'a entraîné.
16:49Deux cabines
16:50viennent d'être installées
16:51ici au centre commercial
16:52Atlantiste.
16:53La start-up nantais
16:54Cibli Job
16:54espère en développer
16:55500 partout en France
16:57d'ici deux ans.
16:58À Nantes,
16:59le reportage pour RTL
17:00de Mathieu Lopinot.
17:01Deux infos sport
17:02et d'abord une retraite
17:03pour bientôt
17:04pour Gaël Monfils.
17:05Il l'a annoncé
17:05ce matin.
17:07Il joue sa dernière saison
17:09à 39 ans
17:10et il prendra sa retraite
17:11l'année prochaine
17:12à la toute fin de saison
17:14et puis du foot
17:15après les pousses soufflantes
17:17victoires hier
17:18de l'OM
17:19qui a battu
17:20l'Ajax Amsterdam
17:214 à 0.
17:23Le Paris Saint-Germain
17:23affronte Barcelone.
17:25C'est la ligue
17:26des champions toujours.
17:27Monaco de son côté
17:27reçoit Manchester City.
17:28Deux matchs
17:29qui seront bien sûr
17:29à suivre
17:30sans interruption
17:31sur l'application RTL
17:32et sur RTL.fr.
17:34La météo.
17:35Et Peggy,
17:36c'est encore une belle journée.
17:37Oui, bien ensoleillée
17:38sur la majeure partie du pays.
17:39Les grisailles là
17:40qui sont sur l'Est
17:41sont en train de se dissiper.
17:42Ils vont laisser place
17:42à un ciel variable
17:44sur le centre-Est.
17:45Il y a toujours ce petit risque
17:46d'averse entre la Provence
17:47et la Corse.
17:48Mistral et Tramontane
17:50soufflent et se renforcent
17:51entre 60 et 80 km en rafale.
17:54Et puis le ciel ne sera plus
17:55nuageux cet après-midi
17:56entre la Normandie
17:57et le Nord-Pas-de-Calais
17:58mais partout ailleurs
17:59de belles éclaircies.
18:00Les températures
18:01elles remontent
18:01par rapport à ce matin.
18:02Elles sont quasiment de saison
18:0416 à 21 au nord
18:0521 à 24 au sud
18:06jusqu'à 26 près
18:07de la Méditerranée.
18:08Merci beaucoup Peggy.
18:09Amandine Bégaud
18:11RTL Midi
18:12Les auditeurs ont la parole.
18:13Et bonjour Sophie Binet.
18:15Bonjour.
18:15Bienvenue sur RTL
18:16secrétaire générale
18:17je le rappelle de la CGT.
18:18On évoquait à l'instant
18:20dans le journal
18:20ce courrier
18:21que Sébastien Lecornu
18:23vous a envoyé
18:23à vous et aux autres syndicats
18:25une lettre
18:26dans laquelle
18:26il propose
18:28d'inscrire
18:28l'amélioration
18:29de la retraite
18:30des femmes
18:30dans le budget
18:31de la sécurité sociale.
18:33Que lui répondez-vous ?
18:34Bravo.
18:35Si l'objectif
18:35c'était de nous motiver
18:36encore plus
18:37à manifester
18:38et faire grève demain
18:38c'est réussi.
18:40Il faut être très nombreux
18:41et nombreuses
18:41à manifester
18:42et faire grève demain
18:43partout en France.
18:44Ça ne vous dissuète pas ?
18:44Mais non au contraire
18:45c'est un hors-sujet complet
18:47ce courrier
18:47il ne répond
18:48à aucune de nos exigences.
18:50Sur les retraites
18:50les choses sont claires
18:51il faut abroger
18:52la réforme des retraites.
18:53Sur l'assurance chômage
18:54il ne nous dit toujours pas
18:55qu'il abandonne
18:56la réforme de l'assurance chômage
18:58que son prédécesseur
18:59voulait nous imposer
19:00et sur le budget
19:01il ne nous donne
19:02aucune réponse
19:03à nos questions.
19:04Il ne nous dit pas
19:05qu'il abandonne
19:05l'année blanche
19:06il ne nous dit pas
19:07qu'il abandonne
19:07le fait de supprimer
19:083000 postes de fonctionnaires
19:09le fait de vouloir doubler
19:10les franchises médicales
19:11Et c'est quoi du coup ?
19:12Une fausse main tendue ?
19:13Il se moque de vous ?
19:14Ça s'appelle un hors-sujet
19:15j'avoue qu'en lisant le courrier
19:17je me suis même demandé
19:18si ce n'était pas
19:18le président du MEDEF
19:19qu'il avait écrit
19:20puisque en fait
19:21c'est un recyclage
19:22des sujets
19:23qui sont en cours
19:25de négociation
19:25avec le patronat
19:26et sur lequel
19:26le patronat
19:27voudrait qu'on négocie.
19:28On n'a pas besoin
19:29d'un premier ministre
19:30pour nous imposer
19:35bien sûr demain
19:36un peu plus faible
19:37que celle du 18 septembre
19:39moins de mobilisation
19:40en tout cas dans les transports
19:41ou encore à l'école
19:42Sincèrement
19:44est-ce que ça vaut le coup
19:45de manifester
19:46quand on sait
19:46que Sébastien Lecornu
19:47a dit non à la taxe Zuckmann
19:48non aussi au retour de l'ISF ?
19:51Oui c'est très important
19:52de manifester
19:53puisque ce que l'on sait
19:54c'est que
19:54le premier ministre
19:55est le plus faible
19:56de la 5ème République
19:57et que le patronat
19:58il l'a dit lui-même
19:59il nous l'a dit trois fois
20:00quand on l'a rencontré
20:01et que le patronat
20:02lui-même est fébrile
20:03ça montre que nous sommes
20:04en situation de force
20:05rien n'est écrit d'avance
20:06et le niveau de mobilisation
20:07de demain
20:08c'est nous qui allons le faire
20:09j'appelle toutes celles
20:10et ceux qui nous écoutent
20:11qui partagent
20:12les motifs de mobilisation
20:14mais qui peut-être
20:15n'ont pas pu manifester
20:16faire grève le 10
20:17ou le 18
20:18à descendre dans les rues demain
20:20il faut y être
20:21il faut faire nombre
20:22c'est comme ça
20:23qu'on pourra être entendu
20:24et qu'on pourra changer les choses
20:25il y a besoin d'être là
20:26Sophie Binet
20:26c'est quoi votre objectif aujourd'hui ?
20:28Faire tomber Sébastien Lecornu ?
20:30L'objectif c'est de faire tomber
20:31ce budget
20:32que son prédécesseur
20:33voulait nous imposer
20:34le problème c'est qu'à ce stade
20:36M. Lecornu
20:37il passe son temps
20:38à vouloir recycler
20:39des choses
20:39qui étaient dans les tuyaux
20:40en juin
20:40la preuve ce courrier
20:42moi le message
20:43que j'ai à lui faire passer
20:44c'est que dans l'économie circulaire
20:45il y a la phase compost
20:46là il faut envoyer au compost
20:48toutes ces mesures
20:48qui étaient prévues
20:49c'est pour ça
20:49qu'il faut se mobiliser demain
20:50on ne veut pas
20:51de doublement des franchises médicales
20:53on ne veut pas
20:53de suppression de postes
20:54dans la fonction publique
20:55on ne veut pas
20:55de réforme de l'assurance chômage
20:56on ne veut pas
20:57d'année blanche
20:57et ce qu'on veut
20:58c'est l'abrogation
20:59de la réforme des retraites
21:00c'est l'augmentation des salaires
21:01ce sera 2027
21:02on en reparlera
21:03mais il est hors de question
21:05et il l'a dit
21:06et redit
21:06d'y revenir
21:07il va falloir qu'il s'explique
21:08avec le parlement
21:09parce qu'il y a une large majorité
21:10de parlementaires
21:11qui le 5 juin dernier
21:12ont voté l'abrogation
21:13de la réforme des retraites
21:14il n'y aura pas
21:15de stabilité
21:16sans réponse
21:16aux exigences sociales
21:17il y a eu 5 premiers ministres
21:19avant lui
21:19qui sont tombés
21:20à cause de la violence
21:21de leur politique
21:22mais vous n'avez pas
21:23l'impression
21:24à vouloir le faire tomber
21:26de rajouter encore un peu plus
21:27à cette instabilité politique
21:29elle est compliquée
21:31dangereuse
21:31pour les entreprises
21:32pour les salariés aussi
21:33cette instabilité
21:34mais nous
21:34ce n'est pas notre objectif
21:35nous ce qu'on veut
21:36c'est un changement de politique
21:37pas forcément
21:38un changement de casting
21:39et aujourd'hui
21:40Emmanuel Macron
21:40fait tout l'inverse
21:41il change de casting
21:42pour maintenir
21:43la même politique
21:44et il est prêt
21:44au chaos institutionnel
21:46pour éviter d'avoir
21:47à changer de politique
21:48sa politique de l'offre
21:49est un fiasco
21:50économique
21:50social
21:51et démocratique
21:52il faut en changer
21:53mais il y aura zéro concession
21:54vous n'êtes prêt
21:54à faire aucune concession
21:56on a des exigences
21:58qui sont claires
21:58je pense que c'est pas la lune
21:59c'est tout le package
22:00franchement
22:02ça fait 8 ans qu'on paye
22:03depuis 8 ans
22:04on a eu à subir
22:05une réforme du code du travail
22:06le résultat
22:07c'est l'explosion des morts
22:08et des accidents du travail
22:09parce qu'on a supprimé
22:10les CHSCT
22:11les comités hygiène
22:12santé sécurité
22:124 réformes
22:13de l'assurance chômage
22:14une réforme des retraites
22:15nos salaires
22:16n'ont toujours pas retrouvé
22:17le niveau de 2020
22:18et aujourd'hui
22:19on nous explique encore
22:20qu'il faudrait
22:20qu'on passe à la caisse
22:21on en a assez
22:22de cette nuit sans fin
22:23du macronisme
22:24et de se disquerayer
22:25maintenant
22:26il faut aller chercher
22:26l'argent là où il est
22:27dans les poches
22:28des plus riches
22:29et des plus grandes entreprises
22:30ce matin sur RTL
22:31Michel Picon
22:31qui est le patron de l'U2P
22:33proposait de supprimer la CSG
22:34pour redonner du pouvoir d'achat
22:36et pour compenser tout ça
22:37il disait
22:38pourquoi pas la flat tax
22:40pourquoi pas taxer les dividendes
22:42ou éventuellement
22:43une hausse de la TVA
22:44vous dites bravo
22:45Michel Picon ?
22:46hausse de la TVA
22:47non
22:47parce que c'est nous
22:48toutes et tous
22:49qui le payons
22:49et notamment
22:50les plus pauvres
22:51et les plus précaires
22:51par contre
22:52aller taxer
22:53les grandes entreprises
22:54et les plus riches
22:54oui
22:55depuis 10 ans
22:56les chiffres sont clairs
22:57les petites entreprises
22:58c'est une étude de l'INSEE
22:59qui est sortie l'année dernière
23:00enfin pardon hier
23:01les petites entreprises
23:03ont créé 1,9 million d'emplois
23:05quand les entreprises
23:06du 440
23:06ont supprimé
23:07170 000 emplois
23:09dans le même temps
23:10elles ont capté
23:10toutes les aides publiques
23:11et c'est elles
23:12qui ont récupéré
23:12les cadeaux fiscaux
23:13d'Emmanuel Macron
23:14il faut récupérer l'argent
23:16là où il est
23:17et aller chercher les choses
23:18dans les poches
23:19des multinationales
23:20qui ne jouent plus
23:20le jeu de l'emploi en France
23:21Sophie Binet
23:22vous restez avec nous
23:23les auditeurs d'RTL
23:24ont beaucoup
23:24beaucoup de questions
23:25à vous poser
23:26vous avez accepté
23:27de jouer le jeu
23:28échanger et répondre
23:30avec eux
23:30si vous voulez
23:31discuter
23:31échanger
23:32poser des questions
23:32à Sophie Binet
23:33vous composez le 3210
23:34à tout de suite
23:35sur RTL
23:35votre avis nous intéresse
23:37appelez le 3210
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