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00:00Le colloque va se passer en famille,
00:27la famille de Place d'Armes et la famille des Patriotes.
00:32Donc je vous ai rappelé, je profite de cette journée pour revenir sur le pourquoi de Place d'Armes.
00:40Et je vous rappelle aussi qu'aujourd'hui, on va avoir une réflexion relative au bouleversement géopolitique en cours.
00:48On va parler de l'urgence de développer la souveraineté individuelle et collective.
00:54Alors Place d'Armes est une association légale créée suite à une alerte solennelle avec la lettre au gouvernant,
01:04lancée auprès du président de la République.
01:07Vous vous rappelez de cette lettre il y a 4 ans.
01:10Alors je vous rappelle que Place d'Armes ne fait pas de politique, bien qu'on en fait aujourd'hui.
01:17On est apartisans, le mot exact c'est apartisans, mais on fait de la politique.
01:22Alors, on tient à vous rappeler la philosophie qui guide notre action,
01:27établir un lien et une communauté d'entraide accessible au monde civil et au monde militaire.
01:34Nous aspirons à la sécurité, à la souveraineté, à l'identité nationale,
01:42tout en respectant rigoureusement les règles du droit français et de l'état de droit.
01:47Je tiens tout d'abord à saluer et remercier chaleureusement notre président, Gérard Hardy,
01:55qui est présent, qui vient de loin.
01:59On l'a dit.
02:01Merci à tous les responsables, je tiens à remercier vraiment de tout cœur
02:04tous les responsables départementaux qui sont ici présents, d'autres qui viennent de loin aussi.
02:08Et les équipes techniques, pour leur dévouement à la réalisation et à l'engagement
02:17dans la mission qu'on a eue pour réaliser ce colloque.
02:23J'adresse aussi toute ma gratitude à nos adhérents fidèles, qui sont là aussi aujourd'hui,
02:30toujours présents et volontaires, lors de nos actions sur le terrain, bien sûr,
02:35sans que rien, sans eux, rien ne serait possible.
02:42J'adresse aussi tout particulièrement à l'association Solange Réunion, qui est ici,
02:47pour son soutien et son aide, qui a été précieuse pour réaliser ce colloque,
02:53qui témoigne de la force de la collaboration au service de notre cause.
02:57Je tiens à vous remercier et à vous, à tous les participants qui ne sont pas de place d'armes,
03:03mais qui ont le cœur avec nous, qui ont le cœur patriote.
03:08Et je leur adresse mes sincères, mes plus vifs remerciements.
03:15Alors votre présence témoigne d'un intérêt partagé et d'une volonté d'agir sur le thème de notre rencontre.
03:22Au cours de cette réunion, nous allons essayer de comprendre
03:25les raisons qui nous poussent à nous intéresser à l'étude de la politique étrangère.
03:32Comment sortir d'une relation de dépendance à un système centralisé et de plus en plus contrôlant ?
03:39Comprendre la souveraineté numérique.
03:42Comprendre ce nouvel ordre mondial multipolaire.
03:45Alors la question qu'on se pose, est-ce que la construction européenne
03:50est-elle synonyme de perte de liberté,
03:53de déconstruction,
03:56de la planification de la destruction de la souveraineté nationale ?
04:01Comment un projet qui est né d'un idéal puissant
04:05est-il devenu, pour une partie de ses citoyens, une source d'inquiétude ?
04:10Encore, faut-il...
04:15Faut-il savoir quand même que nous avons, malgré cela,
04:19nous avons quand même, il ne faut pas être trop pessimiste,
04:21il y a des perspectives qui existent.
04:24Encore faut-il qu'elles soient envisagées sérieusement,
04:27débattues entre spécialistes,
04:29mais bien évidemment aussi avec le peuple.
04:34C'est ce que nous vous proposons aujourd'hui.
04:35Blasdard vous propose ça aujourd'hui, ce samedi,
04:37avec un panel de conférenciers
04:40dont l'objectif qui leur a été assigné
04:43est de nous présenter ses perspectives
04:45et surtout les solutions
04:46et garder à la France et à chaque citoyen sa liberté.
04:51C'est le nouveau président,
04:52à la place de notre ancien président
04:55qui est parti, enfin quelque part,
04:56qui est le président de l'honneur,
04:57M. Fabre Bernadac.
04:59Donc je vous demande d'applaudir
05:01notre président, M. Fabre Bernadac.
05:04Merci, c'est gentil de m'applaudir
05:11avant que j'ai pris la parole.
05:15Bien, je vais tâcher de ne pas être trop trop long
05:17parce que vous l'aurez constaté sur l'ordre du jour,
05:21mon intervention n'était pas prévue.
05:23Mais au regard du travail considérable
05:27qui est réalisé par notre équipe en Ile-de-France,
05:29j'ai souhaité être présent
05:31pour leur faire savoir
05:33à quel point on était sensibles
05:34à leur engagement et à leur travail.
05:37Donc évidemment, je les remercie
05:39pour l'organisation.
05:41Alors je ne dirais pas sans faille
05:42parce que ce n'est jamais sans faille.
05:44Et on a toujours des problèmes
05:44quand on organise ce genre de rendez-vous.
05:47On a des problèmes avec les vidéos,
05:49les micros, les toilettes qui sont fermées.
05:52Ce genre de détails très techniques,
05:55très matériels auxquels on n'échappe pas.
05:58J'aime bien citer cette phrase du général Bigeur
06:03qui disait à la guerre,
06:04ça ne se passe jamais comme prévu.
06:06Ça ne se passe jamais comme sur le plan.
06:08L'important, c'est de savoir improviser
06:10et de garder le moral.
06:12Et en général, effectivement, ça ne se voit pas.
06:14Le public ne voit pas tous ses petits soucis.
06:17Donc félicitations et merci à l'équipe Ile-de-France
06:20d'avoir organisé ce rendez-vous.
06:23Je vais commencer par me présenter
06:25pour ceux qui ne me connaîtraient pas encore.
06:27Je suis donc Gérard Hardy,
06:28le nouveau président de Place d'Armes
06:31depuis maintenant un mois.
06:33Je suis un ancien militaire,
06:35ce qui n'est pas très original
06:36au sein de Place d'Armes.
06:38J'ai servi dans des unités troupes de marine
06:41et unités parachutistes
06:43et j'ai participé aux opérations,
06:45j'allais dire de ma génération,
06:47l'élective aux Slavies, l'Afrique, etc.
06:48J'ai terminé ma carrière
06:51par une dernière OPEX au Kosovo
06:55qui m'a un peu marqué
06:57et qui m'a donné l'envie de m'engager
06:59après l'armée, je dirais.
07:04À ce moment-là,
07:06le Kosovo était, j'allais dire, pacifié
07:09puisqu'il n'y avait quasiment plus de Serbes.
07:12Il ne restait que des toutes petites minorités au Kosovo
07:15et on a eu l'occasion, le week-end,
07:18d'aller visiter un monastère.
07:19C'est une anecdote qui m'a un peu marqué.
07:22On visite le monastère.
07:23La visite était guidée par la Mère Supérieure
07:25qui parlait couramment le français.
07:26Et à la fin de la visite,
07:29on était bien sûr très disciplinés,
07:30on n'a pas bronché.
07:32Et à la fin de la visite,
07:33elle nous a dit,
07:33voilà, si vous avez des questions.
07:35Et là, l'un d'entre nous lui pose la question.
07:39Alors là, vous êtes gardés,
07:40puisque en fait, ce sont des enclaves,
07:41c'est monastère,
07:43ou c'est courant,
07:44vous êtes gardés par l'armée italienne.
07:47Est-ce que, comment ça se passe, etc.
07:49Et là, elle était très très franche.
07:51Elle nous a dit, vous savez,
07:52nous, on préfère être gardés par les Italiens
07:53parce qu'ils sont très chrétiens.
07:57Entre guillemets, vous ne pensez pas trop.
08:00Premier choc.
08:01Et puis, elle nous dit, vous savez,
08:03moi j'ai 80 ans,
08:05on sait que ça va mal se terminer pour nous,
08:07et je vais vous parler librement.
08:08Elle nous dit,
08:10on a fait la guerre, c'est vrai,
08:12aux Albanais,
08:14puisqu'en réalité, ce sont des Albanais
08:15qui ont envahi, entre guillemets, le Kosovo.
08:19Et elle dit, on a fait la guerre,
08:20et vous nous avez empêché de gagner,
08:22entre guillemets,
08:23puisqu'on était sous mandat autant,
08:25à ce moment-là.
08:27Et elle dit, et on a perdu.
08:29Clairement, on a perdu le Kosovo,
08:30qui était le berceau de la civilisation serbe.
08:33On a perdu.
08:33Et elle nous dit,
08:35et vous, en Occident,
08:37en Europe occidentale,
08:39vous allez perdre la guerre
08:40de la façon la plus indigne qui soit.
08:43Alors là, on s'est regardé,
08:44on a dit, mais ma mère,
08:45qu'est-ce que vous voulez dire par là ?
08:47Et elle nous a dit,
08:48vous, vous allez perdre la guerre
08:49sans même vous être battu.
08:51Et ça, c'est quelque chose
08:53qui nous a tous marqués profondément,
08:57et qui est un peu à l'origine
08:58de mon engagement
08:59dans le combat politique ou métapolitique.
09:01Voilà, je voulais le partager avec vous.
09:03C'est quelque chose qui a été assez marquant.
09:04Au lendemain de cette guerre militaire,
09:10je me suis engagé en politique
09:11au sens traditionnel du terme,
09:13dans ma région, dans le Sud-Ouest.
09:15J'ai participé à un nombre d'élections
09:17municipales, cantonales, régionales,
09:20que j'ai systématiquement perdues.
09:23Et avec quelques compagnons de route,
09:25à cette époque-là,
09:26on est arrivé à la conclusion
09:27que ce combat politique,
09:29électoral,
09:30donc, s'il était sans doute utile,
09:33nécessaire,
09:34restait clairement insuffisant
09:36au regard des dangers
09:39qui menacent le pays aujourd'hui.
09:41Arriver à attendre,
09:43je veux dire,
09:43attendre une hypothétique sortie
09:45des yeux en une fois tous les cinq ans,
09:47c'est clairement insuffisant.
09:48Et on a voulu constituer,
09:51en dehors du jeu électoral,
09:52une organisation,
09:54je veux dire,
09:55de combat,
09:55de combat culturel et politique,
09:57pour être sur le terrain au quotidien
09:59et travailler au quotidien.
10:01En 2015,
10:02j'ai fondé une organisation
10:04qui s'appelait
10:05Les Volontaires pour la France,
10:06que certains d'entre vous ont croisé,
10:07sans doute.
10:09J'ai sollicité à l'époque
10:10deux personnalités
10:11pour en prendre la coprésidence,
10:13à savoir Yvan Blot,
10:15qui était un ancien co-fonctionnaire
10:19au ministère de l'Intérieur
10:20en charge des affaires
10:21de contre-terrorisme,
10:22très proche du Kremlin à l'époque,
10:24et quelqu'un qui travaillait beaucoup
10:27sur la démocratie directe.
10:29Et la seconde personnalité,
10:30c'était le général Martinez,
10:32que vous connaissez forcément,
10:33si vous lisez les tribunes
10:35de Place d'Armes.
10:36Donc lui,
10:37un général de l'armée de l'air,
10:39spécialiste du renseignement.
10:41Les deux personnalités
10:42ont accepté cette coprésidence,
10:43ce qui a suscité un peu d'intérêt,
10:45une dynamique,
10:47jusqu'en 2021,
10:49date à laquelle j'ai croisé
10:50Jean-Pierre Fabre Bernadac,
10:51qui sortait à cette époque un livre
10:54sur son ressenti
10:56après sa carrière d'officier
10:58de gendarmerie.
11:00Et là, quand je l'ai rencontré,
11:01il m'a dit,
11:02voilà, j'aimerais faire
11:02un petit coup de pub,
11:03un petit buzz médiatique
11:05autour de la sortie de ce livre,
11:07et je voudrais faire signer
11:09quelques anciens militaires
11:10pour faire un petit coup de com'.
11:13Il m'a dit,
11:14est-ce que dans ton carrière d'adresse,
11:15tu as quelques anciens militaires
11:17qui seraient susceptibles
11:17de signer ça ?
11:20Je lui ai dit, oui, a priori,
11:21on a déjà ça,
11:22on avait quelques généraux
11:23dans nos contacts,
11:24on avait, voilà.
11:25Et il m'a dit,
11:25ce serait bien
11:26si on arrivait à avoir
11:27une vingtaine,
11:28une trentaine d'anciens militaires.
11:31Et quinze jours après,
11:32on avait 130 000 signatures
11:34de la fameuse tribune
11:36que vous connaissez,
11:38la tribune des militaires
11:40que les journalistes
11:41ont rebaptisé,
11:42intitulée tribune des généraux.
11:43c'était sans doute
11:44plus vendeur pour les journalistes.
11:48Et puis,
11:49le soufflet médiatique retombe
11:50au bout d'un moment,
11:51avec l'actualité chassée
11:52par une autre actualité,
11:53au bout d'une semaine,
11:54on n'en parle plus.
11:56Et là, les gens nous ont dit,
11:56bon, qu'est-ce qu'on fait
11:57de ce succès
11:58qui n'était absolument pas prévu,
12:00pas du tout calculé.
12:02Et on a décidé
12:03de créer Place d'Armes,
12:04il y a donc maintenant quatre ans.
12:06Pendant ces quatre années,
12:07Place d'Armes a commencé
12:09évidemment à travailler,
12:10à mettre en place
12:11un maillage territorial,
12:12dont on voit un peu
12:12les fruits aujourd'hui.
12:16Place d'Armes s'est donnée
12:17pour mission,
12:19je dirais une double mission,
12:21une mission qu'on va qualifier
12:22d'influence.
12:24Alors, l'influence,
12:25qu'est-ce que c'est ?
12:26C'est l'influence politique,
12:27mais encore une fois,
12:28pas au sens électoral.
12:29Place d'Armes n'est évidemment
12:30pas un parti politique,
12:32n'a pas vocation électorale,
12:34mais une influence quand même
12:35dans les débats,
12:38au travers, bien sûr,
12:39des prises de parole
12:40de nos généraux,
12:42au travers de ce genre
12:43de rendez-vous comme aujourd'hui,
12:45où l'idée,
12:45c'est un petit peu,
12:47j'allais dire,
12:47de s'instruire,
12:48comme le rappelle
12:50la devise de Saint-Cyr,
12:51s'instruire pour vaincre.
12:53Donc voilà,
12:53ça c'est la mission,
12:54je dirais,
12:54d'influence.
12:56Ouvrir les yeux
12:57de nos compatriotes
12:57tant qu'on en a encore
12:58le droit.
12:59Et puis parallèlement à ça,
13:01une mission,
13:02que je qualifierais
13:02de résistance
13:03ou de résilience,
13:04qui là consiste
13:05à faire vraiment
13:07un travail de terrain,
13:08ce qui est fait,
13:09d'ailleurs entre autres
13:10par cette équipe
13:10à Ville de France,
13:12le travail de terrain
13:13qui consiste finalement
13:15à se préparer
13:17à des lendemains
13:18qui pourraient être conflictuels,
13:19être en capacité
13:20de réagir intelligemment
13:22et collectivement
13:23à des lendemains
13:24qui seraient difficiles.
13:25Donc ça c'est une partie
13:27aussi importante
13:28et très concrète
13:29des activités
13:30de place d'armes.
13:32On s'est rendu compte
13:33et moi je le constate
13:34à travers tous les déplacements
13:36que je fais en France
13:37que les gens sont,
13:39aujourd'hui,
13:40les Français sont vraiment
13:41en demande
13:42de ce genre
13:44d'organisation.
13:46Encore une fois,
13:47très concrète.
13:48on s'aperçoit
13:49qu'aujourd'hui
13:50on est tous
13:50très connectés,
13:51on a tous des téléphones,
13:52des tablets,
13:53des ordinateurs
13:54mais qu'on ne connaît plus
13:55le nom de son voisin.
13:56on a chez nous
13:57un gros déficit
13:59je dirais
13:59en termes de cohésion,
14:02d'esprit,
14:02d'appartenance,
14:03de communauté.
14:05Et ça c'est quelque chose
14:06que nous,
14:06on en parlait encore ce midi
14:07avec Jean-Claude Attable,
14:09c'est quelque chose
14:09qui est très très important
14:11de créer cette communauté
14:13et cette cohésion.
14:14Encore une fois,
14:15si demain c'était conflictuel,
14:17évidemment,
14:18si on doit réagir collectivement,
14:19il vaut mieux
14:20qu'on ait confiance
14:20en son voisin,
14:22en son camarade
14:22et c'est seulement comme ça
14:24qu'on peut faire quelque chose.
14:26Alors,
14:27j'en viens à la situation
14:28aujourd'hui.
14:29Je ne vais pas vous noircir
14:30davantage le tableau
14:31puisque vous le connaissez
14:32aussi bien que moi.
14:33La situation du pays
14:34est absolument catastrophique.
14:36Nous avons en parlé
14:38ce matin de la dette,
14:403 400 milliards de dettes
14:42pour un pays
14:44qui voulait mettre à genoux
14:44la Russie,
14:45c'est un peu raté.
14:47Je crois qu'on doit être
14:48à 100,
14:49presque 120% du PIB
14:50maintenant en dette.
14:52La Russie n'est pas 25.
14:54Donc je ne sais pas
14:54qui a mis à genoux l'autre
14:55mais il n'y a pas de quoi
14:56fanfaronner pour le coup.
14:59L'aspect sécuritaire,
15:00vous connaissez les chiffres
15:01aussi bien que moi,
15:02pas de quoi se faire
15:03jouir non plus.
15:04La place de la France
15:06à travers le monde,
15:07c'est une catastrophe absolue.
15:09On a réussi
15:09à se faire dégager
15:10de partout,
15:12à être ridicule.
15:13partout où le président passe,
15:15on est absolument ridicule.
15:16Ça a commencé peut-être
15:17effectivement avec,
15:18bon,
15:18en même temps,
15:19un président qui croyait
15:20que la vie
15:20n'était unie,
15:21on ne risque pas
15:21de en tirer grand-chose,
15:23mais ça a commencé
15:26peut-être par Poutine,
15:27vous vous rappelez,
15:27avec son immense table
15:28qui marquait le mépris
15:30qu'il avait
15:30pour Emmanuel Macron,
15:32les déplacements
15:33du président de la République
15:34à Haïti
15:35avec des jeunes
15:36vendeurs de drogue,
15:38enfin tout,
15:38la fête de la musique
15:39avec les transsexuels
15:40à Lombarésie,
15:41voilà,
15:41c'est une catastrophe
15:42absolue de l'image
15:43de la France.
15:45Jusqu'à encore dernièrement,
15:46je parlais de l'Afrique
15:48dont on s'est fait virer
15:49de partout,
15:50bon,
15:51il ne faut pas s'en étonner
15:52quand l'Afrique
15:53qui,
15:54je ne dirais pas
15:55qui attend encore
15:55la France,
15:56mais en tout cas
15:57qui avait encore
15:57un certain respect
15:58pour la France
16:00quand au Cameroun,
16:02je crois que c'était
16:02au Cameroun
16:03où on a réussi
16:04envoyé un ambassadeur
16:05LGBT,
16:06forcément,
16:07ça ne les fait pas rêver
16:08les Africains,
16:09voilà,
16:09on n'a plus aucune
16:11crédibilité malheureusement
16:12et donc ça participe
16:13à la dégradation générale
16:15de tout ça
16:15et pour en terminer
16:17avec le paysage,
16:18je dirais,
16:19évidemment,
16:20l'immigration
16:20que vous connaissez,
16:21que nous subissons,
16:23qui est,
16:24moi,
16:24je n'ai pas peur
16:24d'en pléiter,
16:25mais qui est une véritable
16:26invasion migratoire.
16:27Vous savez,
16:28on parle souvent
16:28des grandes invasions
16:29à l'époque,
16:30on apprenait ça
16:30à l'école,
16:31maintenant,
16:31je ne sais pas
16:31si ça s'enseigne encore,
16:33on parlait
16:34les Visigots,
16:35les Francs,
16:36les Alamans,
16:37ça a concerné
16:38400 000 personnes
16:39à l'époque.
16:40Aujourd'hui,
16:42rien qu'à l'échelle
16:42du mandat d'Emmanuel Macron,
16:44donc en 10 ans,
16:45il n'a pas fini,
16:46mais en 10 ans,
16:48on est quasiment
16:48à 10 millions
16:49à raison de 500 000
16:51entrées par an.
16:52Donc,
16:52c'est une catastrophe
16:53à tous les étages,
16:55je dirais.
16:56Et j'en terminerai
16:57par
16:57à quoi,
17:00maintenant,
17:01une fois qu'on est,
17:02évidemment,
17:02qu'on partage ce constat,
17:04quel est l'avenir
17:05pour Place d'Armes,
17:06quel combat
17:07on va mener.
17:09C'est un petit peu
17:10ce que je disais
17:10avec François Cadot
17:12tout à l'heure
17:13qui nous parlait,
17:13vous savez,
17:14du numérique.
17:15On a tous l'impression,
17:17effectivement,
17:17pardonnez-moi l'expression,
17:18mais de se verniquer
17:19d'une certaine manière,
17:21que ce soit en matière
17:21de souveraineté,
17:22de politique,
17:23de numérique,
17:24on sent bien
17:24qu'on est piégé
17:25de tous les côtés.
17:26Mais comment s'en sortir
17:27de tout ça ?
17:28C'est ça la question
17:28que chacun d'entre nous
17:29se pose,
17:30et personne des magiciens,
17:31on n'a pas de recette miracle.
17:34Aujourd'hui,
17:34encore une fois,
17:35nous,
17:35au sein de Place d'Armes,
17:36on va continuer,
17:37évidemment,
17:38à faire ce travail
17:38d'influence,
17:39de réinformation,
17:40encore une fois,
17:41comme aujourd'hui,
17:42et puis surtout,
17:43à continuer
17:44à mailler le territoire,
17:46à organiser
17:47dans tout le pays
17:48et même à l'étranger,
17:49pour les Français
17:50de l'étranger,
17:51à organiser
17:52nos structures.
17:53On a deux gros projets
17:55qui vont voir le jour
17:56avant la fin de l'année.
17:58un projet de...
18:00Alors,
18:01j'ai oublié d'en parler,
18:02mais on a,
18:04au cours de ces quatre,
18:05les trois dernières années,
18:07on a quand même initié
18:08certains projets,
18:10et bien sûr,
18:11la tribune des généraux
18:12qui était
18:12l'événement fondateur.
18:16On a également lancé
18:18une grande pétition
18:19qui s'appelait
18:19« Rendez-nous nos frontières ».
18:21On a recueilli aussi
18:22des dizaines de milliers
18:23de contacts,
18:25de gens qui se sont proposés
18:26pour travailler avec nous,
18:27et puis, plus dernièrement,
18:29une tribune
18:30pour signifier
18:33notre désaccord,
18:34évidemment,
18:35sur l'implication française
18:37économique et militaire
18:39en Ukraine.
18:41Nous avons sollicité
18:42à cette occasion
18:43absolument tous
18:44les parlementaires français
18:45pour les inviter
18:47à soutenir la démarche,
18:50donc députés
18:52et sénateurs.
18:53Tous ont été informés,
18:54personnellement,
18:56les présidents de groupe
18:57ont reçu
18:57par voie d'huissier
18:58la demande de participation,
19:02quasiment,
19:03je dis quasiment
19:04parce qu'il y en a un seul
19:05qui a répondu,
19:05mais quasiment
19:06aucune réponse.
19:08Donc,
19:08les parlementaires,
19:09on a bien compris
19:10qu'on ne pouvait pas
19:11compter dessus
19:11pour faire bouger
19:12les choses aujourd'hui,
19:13malheureusement.
19:13en revanche,
19:15nous bénéficions
19:15à la place d'armes
19:16et peut-être
19:17parce que nous sommes
19:18des sens d'origine
19:20d'anciens militaires
19:21et que ça,
19:23peut-être,
19:23ça confère encore
19:24un certain crédit,
19:25une certaine légitimité.
19:27Donc,
19:27je disais,
19:27en revanche,
19:28on est plutôt bien accueillis
19:29par les élus locaux,
19:32par les maires.
19:33Voilà.
19:33Donc,
19:33ça,
19:33c'est un travail
19:34qu'on va mettre en œuvre
19:36de créer vraiment
19:37un réseau,
19:39un tissu d'élus locaux
19:40favorable
19:40à ce qu'on fait.
19:41C'est intéressant
19:43pour donner encore
19:44plus de poids,
19:45évidemment,
19:46à nos initiatives,
19:47pardon,
19:48et puis aussi,
19:49d'un point de vue
19:50très matériel,
19:51pour être,
19:52j'allais dire,
19:52bien reçu
19:53quand on organise
19:54quelque chose
19:55dans les communes.
19:56Voilà.
19:57Donc,
19:57en raison des élus locaux.
19:59Et puis,
19:59un autre projet
20:00qui me tient particulièrement
20:01à cœur,
20:01et pareil,
20:02qui sera lancé
20:03fin novembre,
20:04c'est la mise en place
20:05d'une structure jeune
20:07dans le Gironde,
20:09place d'armes.
20:10Une structure jeune
20:11qui va proposer aux jeunes
20:12de sortir leur nez
20:14des écrans
20:14et de venir sur le terrain
20:16avec nous,
20:17de transmettre
20:17le patriotisme
20:18pour nous,
20:19enfin,
20:20pour les plus jeunes,
20:21donc transmettre
20:22le patriotisme
20:23et puis
20:24profiter de cette ressource humaine
20:26pour développer
20:26la structure.
20:28Voilà.
20:28Voilà ce que je voulais
20:29vous dire
20:29en termes
20:30d'organisation,
20:32de savoir
20:33où on en était,
20:34qu'est-ce qu'il y a
20:34dans les cartons.
20:35Voilà,
20:35il y a pas mal
20:36de projets
20:36et je pense
20:38que malheureusement,
20:40quelque part,
20:41eh bien,
20:42tout ça correspond
20:43à l'actualité
20:46qui nous donne raison
20:46à tous les jours.
20:47Voilà.
20:48Donc,
20:49merci Jean-Claude
20:50de m'avoir laissé
20:50un petit quart d'heure.
20:55Alors,
20:55on vient de traverser
20:57une journée
20:57d'une intensité rare,
20:59surtout la fin.
21:02Moi,
21:02je tiens à remercier
21:03tous les intervenants.
21:06Je rappelle
21:06que la mission
21:07de la place d'armes
21:08n'est pas de conforter
21:09mais d'éclairer.
21:11Ce colloque
21:12a mis en lumière
21:12un point central.
21:14La souveraineté
21:15n'est plus un luxe,
21:16c'est la seule condition
21:17de notre survie collective.
21:20Jean Baudin disait
21:21la souveraineté,
21:22la puissance absolue
21:23est perpétuelle
21:24d'une république.
21:25Le message est clair.
21:27Aujourd'hui,
21:28vous avez entendu
21:29plus d'une fois
21:29qu'on parlait de la Russie,
21:31la guerre n'est plus
21:32une hypothèse.
21:33Elle est une réalité stratégique,
21:35informatique et économique.
21:38La guerre
21:39est la continuation
21:40de la politique
21:41par d'autres moyens.
21:43Donc,
21:44je ne voudrais pas
21:45prendre plus de votre temps.
21:46Je voudrais simplement
21:47vous dire que
21:51la réponse
21:58aujourd'hui
21:59tant que nous,
22:00c'est l'éveil
22:00de la conscience individuelle
22:02qui est le premier
22:03râle de résistance,
22:04notre conscience individuelle.
22:06Refuser
22:07de prêtre à penser,
22:08chercher la vérité,
22:09se former,
22:11s'organiser localement.
22:12Voilà comment
22:13nous passons
22:13de l'individu
22:14isolé
22:15au mouvement national.
22:17En somme,
22:18nous devons nous libérer
22:18de notre prison mentale
22:20pour que nous puissions
22:21après nous libérer
22:22de la prison matérielle.
22:24Et je dirais même plus,
22:25aujourd'hui,
22:25la prison matérielle
22:26qui nous a enfermés
22:28sans religion,
22:29sans croyance,
22:30nous a mis
22:31dans une voie étroite.
22:35C'est donc
22:36la condition essentielle
22:37pour avancer
22:38sur le chemin
22:38qui nous conduira
22:39vers le renouveau.
22:40Aujourd'hui,
22:41la solitude
22:42et le désengagement
22:43sont les principaux alliés
22:45du pouvoir.
22:46Solitude
22:47et désengagement.
22:49Alors,
22:49la résistance citoyenne
22:51n'est-elle-même mondiale,
22:52oui,
22:52dans l'esprit
22:52de l'union des peuples
22:53qui refuse
22:54l'uniformation globale.
22:56Mais elle commence ici,
22:57dans nos villes,
22:58dans nos familles,
22:59dans nos débats.
23:01Donc,
23:01la mission de place d'armes
23:02est de transformer
23:04cette prise de conscience
23:05en force agissante.
23:08Nous devons être
23:08l'incubateur
23:09de cette résistance,
23:11la voie qui refuse
23:12de s'éteindre,
23:13le lieu
23:13où la vérité stratégique
23:15est dite.
23:17Le colloque est terminé,
23:18mais l'action continue.
23:21La souveraineté
23:21et la défense
23:22de notre identité
23:23sont nos boucliers
23:25et notre épée.
23:27C'est l'exigence
23:27d'être libre,
23:28chez soi,
23:29maître de son destin,
23:31de ses institutions,
23:32de ses données
23:33et de sa défense.
23:35Alors,
23:35je voudrais vous rappeler
23:36quand même
23:36que place d'armes,
23:37nous faisons beaucoup
23:38de formations
23:38à l'extérieur.
23:41Souvent,
23:42on nous dit
23:42mais à quoi sert
23:42ces formations ?
23:43Et vous avez entendu
23:44aujourd'hui quand même
23:45qu'on vous a présenté
23:46que la formation
23:47c'est une chose importante.
23:50Aujourd'hui,
23:50les gens qui ont vécu
23:51les inondations,
23:53les incendies,
23:55qu'est-ce qu'ils ont fait
23:55quand ils sont partis ?
23:57Est-ce qu'ils avaient préparé
23:57leur sac de survie ?
23:59Est-ce que vous avez préparé
24:00un stock alimentaire ?
24:03Aujourd'hui,
24:04est-ce que vous avez préparé
24:05une zone de recueil,
24:07de repli,
24:08si jamais il arrive
24:08quelque chose
24:09dans votre village
24:09ou dans votre ville ?
24:11Donc, place d'armes aujourd'hui
24:12est là pour vous apporter
24:13des formations.
24:15Donc,
24:15ce que je vous demande
24:15c'est de nous rejoindre.
24:17Ce que je vais faire
24:18en quittant cette salle,
24:19c'est de vous envoyer
24:20à tous un message
24:21pour que vous puissiez
24:23continuer à nous suivre
24:25et éventuellement
24:25à participer à nos actions.
24:27Donc,
24:30comme dirait le général de Gaulle,
24:31parce qu'il faut le citer,
24:34soyons fermes,
24:35purs et fidèles,
24:36au bout de nos peines,
24:38il y a la plus grande gloire
24:40du monde,
24:41celle des hommes
24:41qui n'ont pas cédé.
24:42Donc,
24:43je vous remercie
24:43de votre participation
24:44et je vous dis peut-être
24:45au prochain collègue
24:46de Place d'Armes.
24:47Merci.
24:48Applaudissements
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