Passer au playerPasser au contenu principal
  • il y a 2 mois
Au programme ce soir, nous commençons avec l’examen impossible du budget. Après avoir soutenu la macronie et collaboré au maintien du gouvernement Lecornu, les socialistes et les Républicains sont en passe de se faire avoir… et avant eux… le Français, comme prévu.

Une semaine après le cambriolage du Louvre, deux individus ont été interpellés samedi alors qu’ils tentaient de quitter le territoire. Les joyaux, eux, sont toujours introuvables.

Et puis nous reviendrons sur un exemple du deux poids deux mesures en matière de politique étrangère… Alors que les dirigeants européens sont obsédés par la prétendue menace russe, un pays est occupé depuis 50 ans sans que personne ne s’en émeuve : Chypre !

Catégorie

📺
TV
Transcription
00:00Générique
00:00...
00:01Madame, Monsieur, bonsoir.
00:16Très heureuse de vous retrouver ce soir pour cette nouvelle édition.
00:19N'oubliez pas de cliquer sur le pouce en l'air pour améliorer notre référencement sur la plateforme.
00:24Pensez évidemment à vous abonner si ce n'est pas déjà fait.
00:27Et puis bien sûr, écrivez-nous dans les commentaires.
00:30Au programme ce soir, nous commençons avec l'examen impossible du budget.
00:35Après avoir soutenu la Macronie et collaboré au maintien du gouvernement Lecornu,
00:39les socialistes et les républicains sont en passe de se faire avoir.
00:43Et avant eux, les Français, comme prévu.
00:47Une semaine après le cambriolage du Louvre,
00:49deux individus ont été interpellés samedi alors qu'ils tentaient de quitter le territoire.
00:54Les joyaux, eux, sont toujours introuvables.
00:57Et puis nous reviendrons sur un exemple du deux poids, deux mesures en matière de politique étrangère.
01:02Alors que les dirigeants européens sont obsédés par la prétendue menace russe,
01:06un pays est occupé depuis 50 ans sans que personne ne s'en émeuve.
01:10Chypre.
01:11Les traîtres seront-ils bientôt trahis ?
01:18Quelques jours après l'échec de la censure du gouvernement Lecornu 2,
01:21l'examen du budget révèle comme prévu l'impossibilité de trouver un compromis dans l'hémicycle.
01:26Le point tout de suite.
01:27Beaucoup de bruit, pour rien.
01:29Après un examen en commission, le budget 2026 est désormais au cœur des débats de l'Assemblée nationale.
01:35Si certains articles ont été repoussés pour être débattus en présence du ministre de l'Économie,
01:40Roland Lescure, à l'image de la désormais célèbre taxe Zuckmann,
01:43les textes observés depuis samedi ont déjà dessiné les grandes lignes.
01:47Tout porte à croire qu'aucun consensus ne pourra être trouvé sur le texte avant le 31 décembre,
01:53date butoir pour l'entériner.
01:55Dans un palais Bourbon divisé en trois blocs aux bordures fluctuantes,
01:59tout indique que l'Assemblée restera irréconciliable.
02:03Cela dit, tandis qu'une partie des députés siégeaient en commission des affaires sociales
02:06pour examiner le projet de loi de finances de la sécurité sociale,
02:10d'autres étaient dans l'hémicycle pour observer le volet recettes du budget.
02:13Et qui dit recettes pour l'État, dit impôts pour les Français.
02:17Un point qui ne recueille pas le consensus.
02:19Malgré l'absence de députés reconquêtes à l'Assemblée nationale,
02:22Éric Zemmour a le mérite d'être très clair sur ce point.
02:25C'est que nous sommes le pays le plus taxé du monde,
02:28donc il faut baisser les taxes, toutes les taxes.
02:31Moi, je ne pense pas qu'il y a des gens qui ne sont pas assez taxés
02:34et d'autres qui sont trop taxés.
02:35Je pense que tout le monde est trop taxé.
02:37Le patron de ce qu'il reste des Républicains, Laurent Wauquiez,
02:40tente quant à lui de tenir la même ligne.
02:42Dans cette bataille budgétaire, la droite républicaine vient de remporter deux victoires.
02:47Ce budget, il va être ce qu'on va en faire.
02:50Et vous connaissez notre ligne.
02:51On veut s'opposer aux augmentations d'impôts.
02:53Et nous voulons qu'on puisse, à travers ce budget, revaloriser le travail.
02:57On a d'abord obtenu, et c'était très important pour nous,
03:00d'écarter toute augmentation d'impôts sur le revenu.
03:02C'est un budget où il y a beaucoup trop d'augmentation d'impôts.
03:05Et donc notre travail, méthodiquement, on le fait amendement après amendement,
03:08c'est de faire sauter toutes les taxes et toutes les augmentations d'impôts.
03:11Une tactique perçue très différemment par l'opposition,
03:14notamment par Jean-Philippe Tanguy, député RN de la Somme.
03:18Donc en fait, on est en train de mentir aux gens,
03:19parce qu'ils se sont structurellement organisés pour que ça ne passe pas.
03:23Et c'est pas le Rassemblement National, c'est les partis de la majorité
03:25et le gouvernement entre eux.
03:27Il y avait une jauge de limitation des amendements.
03:29Le Rassemblement National a respecté sa jauge avec l'IDR.
03:33Le Parti Socialiste, je suis honnête, a respecté sa jauge.
03:36Et les membres du Bloc Central, Renaissance et LR en particulier,
03:40ont fait exploser le compteur.
03:41Ils sont à 1500 amendements.
03:42Donc ils font de l'obstruction parlementaire.
03:43Bien sûr qu'ils font de l'obstruction parlementaire avec le cœur sur la main.
03:46De l'obstruction parlementaire pour que le texte ne puisse pas être intégralement examiné
03:51et parte à la Chambre haute.
03:53C'est ce qu'expliquait le député Eliott, Charles de Courson.
03:56Donc le schéma de l'année dernière peut se reproduire.
03:59C'est-à-dire rejet de la première partie.
04:01Or si on rejette la première partie, qui est la partie recette,
04:04il n'y aura pas de deuxième partie.
04:05Donc direction le Sénat, dans la version initiale du gouvernement.
04:10Au Sénat, il y aura un accord, en commission disparitaire aussi.
04:14Le problème, c'est le retour à l'Assemblée pour le vote final.
04:17Un vote final qui devra faire l'économie du 49-3
04:20puisque Sébastien Lecornu a obtenu le soutien des socialistes
04:23en faisant cette concession.
04:24En plus de la suspension, désormais très incertaine, de la réforme des retraites.
04:29D'autant plus incertaine que le président de la République a depuis réécrit l'histoire.
04:34Le Premier ministre a fait un choix pour apaiser le débat actuel
04:38qui a consisté à proposer le décalage d'une échéance.
04:45Je le dis ici parce que ça n'est ni l'abrogation ni la suspension.
04:48C'est le décalage d'une échéance.
04:50Un revirement qui a littéralement ridiculisé à la fois le Premier ministre
04:54et le Parti socialiste, lequel avait déjà été accusé d'avoir maintenu Sébastien Lecornu
04:58pour ne pas risquer une dissolution dans laquelle il finirait par perdre des sièges de députés.
05:04Mais le plan du PS a déjà du plomb dans l'aile.
05:08Ce qu'il faut qu'on comprenne bien, c'est que si nous n'arrivons pas à dégager
05:11les marges de manœuvre dans cette première partie du projet de loi de finances,
05:15nous ne pourrons pas ensuite effacer les horreurs.
05:19Donc dans ces cas-là, si nous n'avons pas obtenu gain de cause
05:23dans cette première partie du projet de loi de finances,
05:25nous ne pourrons évidemment pas approuver la suite
05:28et donc nous serons amenés effectivement à voter contre et censurer.
05:32Tout ça pour ça.
05:33Les socialistes auront donc uniquement contribué
05:36au maintien d'un gouvernement absolument incapable
05:39de faire passer un budget au Parlement.
05:41Un tour de magie signé Emmanuel Macron.
05:44Nouvelle épisode dans le feuilleton du cambriolage au Louvre.
05:52Une semaine après les faits, deux individus ont été arrêtés.
05:54Les suspects allaient partir à l'étranger.
05:57Mais le mystère reste entier car les joyaux, eux, restent introuvables.
06:01Explication de Renaud de Bourleuf.
06:02Des Arsène Lupin, version XXIe siècle.
06:05Samedi, deux suspects du cambriolage du Louvre,
06:08comme il dimanche 19 octobre, ont été arrêtés.
06:10Aux alentours de 22h, un individu de 35 ans, de nationalité franco-algérienne,
06:15a été interpellé à l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle
06:17alors qu'il s'apprêtait à prendre un vol pour l'Algérie.
06:20Le même soir, un autre suspect, âgé de 40 ans et de nationalité française,
06:24a été arrêté à Aubervilliers, en Seine-Saint-Denis.
06:26Il s'apprêtait, quant à lui, à fuir vers le Mali.
06:30Samedi soir, ils ont été placés en garde à vue
06:32pour vol en bande organisée
06:33et associations de malfaiteurs criminels,
06:36une garde à vue qui peut durer 96 heures,
06:38c'est-à-dire jusqu'à mercredi soir.
06:40Les individus ont été identifiés par des prélèvements ADN
06:42détectés sur les lieux du cambriolage,
06:44notamment sur le camion de la selle
06:45qui leur a permis de monter au premier étage du musée
06:48et d'accéder à la galerie Apollon.
06:50Ils avaient aussi abandonné des gants,
06:52deux disqueuses, un chalumeau,
06:54ainsi qu'un gilet jaune sur les lieux,
06:55permettant à la police technique et scientifique
06:57de retrouver leurs traces.
06:59Les suspects étaient connus des services de police
07:01pour des vols sophistiqués.
07:02L'un d'eux, pour braquage de bijouteries.
07:05Selon les premiers éléments connus,
07:07ce sont des exécutants expérimentés
07:08capables de préparer des opérations complexes
07:10sur commande.
07:12Plusieurs questions demeurent en suspens.
07:14Quel est leur rôle exact dans le vol des joyaux de la couronne ?
07:16Faisaient-ils partie des quatre cambrioleurs ?
07:19Ou étaient-ils des complices ?
07:20S'agit-il d'un réseau de criminalités organisées,
07:22d'un trafic international d'art
07:24ou d'une opération montée par un collectionneur privé ?
07:27La question d'une aide interne est sur la table,
07:29un sujet évoqué par les experts
07:31dans les jours qui ont suivi le casse.
07:32Moi qui travaille depuis 40 ans
07:33sur les questions de sécurité et de criminalité organisées,
07:35il n'y a pratiquement aucune attaque de fourgon blindé,
07:37aucune attaque de bijouterie,
07:39sans une complicité intérieure.
07:41Parce qu'en réalité,
07:42on ne peut pas le faire autrement
07:43et qu'il faut savoir où sont les alarmes, etc.
07:45Dimanche, le journal britannique The Telegraph
07:47a affirmé détenir des preuves
07:48selon lesquelles un gardien du célèbre musée parisien
07:51est soupçonné d'avoir transmis
07:53des informations sensibles aux cambrioleurs
07:54sur le dispositif de sécurité
07:56et les horaires de ronde.
07:58Ainsi, les voleurs avaient pu être mis au courant
08:01de la faiblesse des systèmes de sécurité.
08:03La faille la plus importante
08:04est celle de la galerie Apollon,
08:06où la seule caméra de sécurité présente
08:08n'est pas dirigée vers le balcon
08:10par lequel les cambrioleurs sont entrés.
08:11Reste à savoir si le complice en question
08:14aurait pu informer le gang
08:15concernant la fragilité des vitrines,
08:17car le vol semble avoir été possible
08:18à cause de la fragilité des nouvelles vitrines
08:21installées en 2019,
08:22où le verre blindé a été remplacé
08:23par des vitrines dites « ultra-modernes »,
08:26plus fragiles et bien moins sécurisées.
08:28Devant la commission des affaires culturelles du Sénat,
08:31la présidente du Louvre, Laurence Descartes,
08:33est revenue mercredi sur cette question.
08:34Ce qui est très frappant
08:36lorsque l'on est sur place,
08:38c'est qu'en fait les verres n'ont pas été brisés.
08:40Ils ont été fendus
08:43et en fait les voleurs ont passé leurs mains,
08:47mais le verre a résisté.
08:48Et on voit bien que ce sont des vitines
08:49de très haute qualité,
08:52mais qu'il a encore répondu
08:54à un type d'action.
08:57C'était l'idée d'une attaque par arme
08:59qui était en tête en 2019
09:01et non pas les matériaux lourds
09:04qui ont été utilisés
09:06pour le drame
09:10de dimanche dernier.
09:11Des vitres de très haute qualité
09:13qui ont toutefois rendu possible
09:14le vol des jouets de la couronne.
09:16Des bijoux qui précisément
09:17restent toujours introuvables
09:18et sans planer l'hypothèse
09:19selon laquelle ils auraient déjà été fondus
09:21après que les pierres ont été desserties.
09:24À moins que les pierres
09:25aient déjà eu le temps
09:26d'envoyer les trésors de la France
09:27à l'étranger.
09:32Bruxelles trie toujours
09:33ses indignations.
09:35Depuis 50 ans,
09:36la moitié du territoire de Chypre
09:38est occupée par la Turquie.
09:39Cet État membre de l'UE
09:40est donc scindé en deux
09:42dans le silence assourdissant
09:43des institutions bruxelloises.
09:45Olivier Frère-Jacques.
09:46Imaginez un pays européen
09:48occupé par une puissance étrangère.
09:50Que ferait alors l'UE
09:52pour cet État ?
09:53On pense immédiatement ici
09:54à des déclarations guerrières
09:55et au soutien militaire
09:57qui accourt depuis plus de trois ans
09:58vis-à-vis de l'Ukraine
09:59et à non-membre de l'Union européenne.
10:01Et pourtant,
10:02il ne s'agit pas de regarder aussi loin.
10:04Il existe bien un État membre de l'UE
10:06qui se trouve occupé
10:08par un État étranger.
10:09Depuis 50 ans,
10:10Chypre est en partie occupée
10:12par la Turquie,
10:13une occupation qui s'inscrit
10:15dans un contexte historique
10:16conflictuel avec l'Empire ottoman
10:18puis la Turquie
10:19dans le bassin méditerranéen,
10:20comme nous l'explique
10:21le géopolitologue Antoine Delacoste.
10:23Entre Chypre et la Turquie,
10:24c'est une vieille affaire.
10:25L'Empire ottoman avait déjà
10:27occupé du XVIe siècle
10:29jusqu'au XXe quasiment.
10:31Enfin, XIXe pour être plus précis.
10:33Et ensuite,
10:35ce sont les Anglais
10:36qui ont mis la main dessus
10:37et Chypre finalement
10:38n'est indépendante
10:39que depuis 1960.
10:41Et compte tenu
10:42de sa position stratégique,
10:45la Turquie n'a jamais cessé
10:48de lorgner sur Chypre.
10:49Et ils ont profité
10:50d'un prétexte politique
10:52au moment de la Grèce des colonels
10:54et de la tentative
10:56des nationalistes grecs
10:58de jumeler Chypre avec la Grèce
11:00pour l'envahir,
11:02pour protéger la communauté turque
11:03qui aurait été soi-disant menacée.
11:05Du fait que la Chypre
11:07avait été occupée
11:08pendant 250 ans
11:11par la Turquie,
11:12et bien évidemment
11:13il y avait une communauté turque
11:15relativement importante.
11:16Et donc,
11:17ils ont pensé
11:17que cette communauté
11:18serait menacée
11:19ou tout au moins
11:20ils ont fait semblant
11:20de le penser
11:21et ils ont envahi
11:22à ce moment-là
11:23Chypre.
11:23Comme c'était un vieux rêve,
11:25il était évident
11:26dès ce premier jour
11:28de 1974,
11:30date de l'invasion,
11:31que jamais,
11:32jamais,
11:33ils ne la rendraient.
11:34La Turquie déterminée
11:35et puissance assumée
11:37face à un vieux continent stoïque.
11:39La donne est aujourd'hui
11:40d'autant plus compliquée
11:41pour Bruxelles
11:41qu'Ankara est intégrée
11:43dans le jeu international
11:44et dispose de sérieux arguments.
11:46Aujourd'hui,
11:46ils occupent un tiers de l'île
11:48dans la différence générale.
11:50La Turquie est membre de l'OTAN,
11:52donc c'est difficile
11:54de toucher à la Turquie
11:55qui en plus occupe
11:56une position stratégique importante.
11:58L'Amérique veut ménager la Turquie,
12:01l'Europe ne veut pas
12:02trop de mal à la Turquie,
12:03qui est toujours d'ailleurs
12:04candidate officielle
12:06à l'adhésion à l'Union européenne.
12:08Et donc tout cela fait
12:08que personne ne demande
12:10vraiment à la Turquie
12:11de s'en aller,
12:12à part Chypre,
12:13qui est vraiment le seul pays.
12:15Normalement, d'ailleurs,
12:16Chypre n'aurait pas dû
12:17adhérer à l'Union européenne
12:18parce qu'un pays occupé
12:20ne peut pas y adhérer,
12:22comme un pays en guerre,
12:23par exemple.
12:24Mais on a fait fi
12:25de cette règle
12:26et on a fait adhérer
12:27Chypre à l'Union européenne
12:29alors qu'elle est occupée,
12:30ce qui veut dire
12:31que finalement,
12:33on n'en a rien à faire
12:34et que Chypre sera toujours
12:36occupée par la Turquie
12:38dans sa partie nord-est.
12:40L'intégration de Chypre
12:41à l'UE,
12:42alors même que le pays
12:43était occupé,
12:44pourrait d'ailleurs
12:44donner des idées
12:45à ceux qui voudraient
12:46intégrer Kiev à l'UE.
12:48Une idée à double tranchant
12:49car elle montrerait que,
12:51comme pour Chypre,
12:51s'arrimer au navire bruxellois
12:53ne garantit en rien
12:54un soutien militaire de l'Union
12:55qui s'avère être,
12:57en matière de défense
12:58et de souveraineté,
12:59un tigre de papier
13:00pour reprendre
13:01une expression
13:01tarte à la crème.
13:03Alors que la Turquie
13:04s'inscrit dans une perspective
13:05de puissance et d'influence
13:06avec une vision
13:07civilisationnelle
13:08de son destin,
13:09l'Europe et ses États membres,
13:11impuissants et rattachés
13:12à des valeurs abstraites
13:13d'un humanisme fantasmé,
13:15apparaissent ici faibles
13:16et bien incapables
13:17d'assurer l'intégrité
13:18territoriale
13:19d'un de ses États membres
13:20à la superficie
13:21inférieure
13:22à celle
13:22de l'île de France.
13:24Pour Antoine Delacoste,
13:25l'affaire Chypriote
13:26est aujourd'hui
13:27considérée comme classée
13:28et la perspective
13:29d'une réunification
13:30est complètement évacuée.
13:32L'affaire a été
13:33considérée
13:34comme classée
13:35et donc si
13:36de temps en temps
13:37dans certaines réunions
13:38mais de façon
13:39vraiment
13:40très aléatoire,
13:42le sujet est évoqué
13:43mais pas vraiment
13:44d'une façon
13:45structurelle
13:47et pas vraiment
13:47surtout d'une façon
13:49où on demande
13:49à la Turquie
13:51quelles sont
13:51ses intentions
13:52pour préparer
13:55un éventuel plan
13:55de départ.
13:56Ce sujet-là
13:57n'est jamais évoqué
13:58en tant que tel
13:59sous l'angle
14:00d'un départ
14:00de la Turquie.
14:02Tout le monde
14:02a considéré maintenant
14:03que c'était
14:04un fait acquis
14:05et je pense
14:07que c'est pour toujours.
14:08Il y a eu
14:08des élections
14:09il y a quelques années
14:10où il y avait
14:11un parti
14:12chypriote
14:13dont le sujet
14:15était la réunification
14:17de Chypre.
14:18les Turcs
14:19ont tout de suite
14:19prévenu
14:20qu'il n'y aura
14:21jamais
14:21de réunification
14:22de Chypre.
14:23Si la communauté
14:24turque
14:25est à nouveau
14:25menacée
14:26nous interviendrons.
14:28Tout le monde
14:29en a pris son parti
14:30c'est terminé.
14:31En plus de ça
14:32au moment
14:32de l'invasion
14:32turque
14:34de 1974
14:35les populations
14:36chypriotes
14:37qui se trouvaient
14:38dans la partie
14:38occupée par la Turquie
14:40maintenant
14:40ont été déplacées
14:42se sont enfuies
14:43beaucoup ont été
14:44tués d'ailleurs
14:45par l'armée turque
14:46se sont enfuies
14:47et ne reviendront
14:48jamais chez eux.
14:50Et à contrario
14:50tous les Turcs
14:51qui se trouvaient
14:52dans la partie
14:52chypriote
14:53actuelle
14:54que sur place
14:55d'ailleurs
14:56les chypriotes
14:56appellent la partie
14:57grecque
14:58et bien ceux-là
14:59ont également
15:00quitté leur village
15:01et se sont installés
15:02dans la partie turque.
15:03Donc vraiment
15:04vous avez deux pays
15:05aujourd'hui.
15:09Et l'on poursuit
15:10à présent
15:11avec l'actualité
15:12en bref
15:12en France.
15:13Jean-Michel Fauvergue
15:17candidat
15:18à la magistrature
15:19suprême
15:19qui de plus adapté
15:21pour sortir
15:21un forcené
15:22de l'Elysée
15:22que l'ancien patron
15:23du RAID.
15:24C'est sans doute
15:24ce que s'est dit
15:25Jean-Michel Fauvergue
15:26avant d'annoncer
15:26à Sonia Mabrouk
15:27dimanche
15:27que son dernier livre
15:29devait être pris
15:29comme un programme
15:30présidentiel.
15:31Si être candidat
15:32à la présidentielle
15:33c'est effectivement
15:34déployer du courage
15:35si c'est faire le bilan
15:36des choses
15:36telles qu'on doit les faire
15:38si c'est apporter
15:38un certain nombre
15:39de solutions
15:39et si c'est ensuite
15:41travailler sur ces solutions-là
15:42oui, je suis candidat.
15:44Jean-Michel Fauvergue
15:44misera sans doute
15:45sur son expérience
15:46acquise au RAID
15:46notamment lors de l'assaut
15:48qu'il a dirigé
15:48à l'hypercachère de Vincennes
15:49contre le terroriste
15:50Amédi Koulibaly
15:51et lors des opérations
15:52au Bataclan
15:53où il se trouvait.
15:54Il n'en reste pas moins
15:54que ce policier d'élite
15:55à la retraite
15:56est aussi devenu
15:57un pro de la politique
15:57puisqu'il a été élu
15:58député de Seine-et-Marne
16:00de 2017 à 2022
16:01sous l'étiquette de
16:02La République en marche.
16:04Pas sûr donc
16:04qu'il ait l'habit
16:05pour bouleverser
16:05la sclérose politique actuelle.
16:07Déséquilibré
16:09ou terroriste
16:09Ce lundi
16:10s'ouvre à la cour
16:11d'assises spéciales
16:11de Paris
16:12le procès d'un certain
16:13Abdallah Osman Ahmed.
16:15Le 4 avril 2020
16:16ce Soudanais
16:16alors âgé de 33 ans
16:17était sorti dans la rue
16:19en plein confinement
16:19à Romand-sur-Isère
16:20pour poignarder
16:217 personnes au hasard.
16:23Deux des victimes
16:24ont succombé
16:25à leur blessure.
16:26Une comparé alors
16:26pour assassinat
16:27et tentative d'assassinat
16:29en relation
16:29avec une entreprise
16:30terroriste.
16:31Mais Abdallah Osman Ahmed
16:32affirme avoir entendu
16:33des voix avant les faits
16:35et avait déjà fait
16:35un passage dans un hôpital psychiatrique
16:37deux ans plus tôt.
16:38L'accusé alterne
16:39entre justification religieuse
16:40et trouble psychiatrique.
16:41Trois expertises
16:42s'opposent.
16:43L'une conclue
16:44à l'abolition du discernement
16:45deux autres
16:46à son altération.
16:48Au cœur du procès
16:48déterminé
16:49si Abdallah Osman Ahmed
16:51était un terroriste
16:52ou un fou
16:52ou les deux.
16:54Nouvelle profanation d'église
16:56Dimanche matin
16:57à Châtellerault
16:57dans la Vienne
16:58des excréments
16:59ont été trouvés
16:59à l'intérieur
17:00de l'église Saint-Jean-Baptiste.
17:01Des faits similaires
17:02se sont produits
17:03au cours des dernières semaines
17:04dans deux autres églises
17:05de la ville.
17:06A quelques kilomètres
17:07Poitiers a fait l'objet
17:07de plusieurs attaques
17:08au cours des derniers mois.
17:09Un incendie criminel
17:10à l'église Saint-Hilaire
17:11des vandalismes
17:12à l'église Saint-Jean-de-Montière-Neuf.
17:14Sur l'ensemble
17:14du territoire français
17:1550 églises ont été incendiées
17:16ou ont subi
17:17une tentative d'incendie
17:18sur la seule année 2024.
17:20Cette même année
17:21288 vols d'objets
17:23installés dans des églises
17:24ont été enregistrés.
17:26Moins de recettes
17:26avec les radars.
17:28Selon des données
17:28publiées vendredi
17:29par le ministère de l'économie
17:30les radars ont rapporté
17:31889 millions d'euros
17:32dans les caisses de l'État
17:33en 2024.
17:34C'est une baisse
17:35de 8% par rapport
17:36à l'année précédente.
17:37Ce ralentissement
17:38est dû à de nombreuses
17:38dégradations
17:39mais aussi à de l'obsolescence
17:41des 4068 radars
17:42installés sur le territoire national.
17:44En effet,
17:45deux radars sur dix
17:45étaient hors d'usage.
17:47Notons que sur les 13 millions
17:48de contraventions
17:49de l'année 2024
17:49soit environ 190 excès
17:51de vitesse recensés
17:52chaque jour
17:5260% sont des petits dépassements
17:55de moins de 5 km heure.
17:57Mais les autorités
17:57auraient trouvé
17:58de nouveaux moyens
17:59pour relancer le chiffre
17:59d'affaires des radars,
18:01l'intelligence artificielle
18:02pour détecter
18:02le téléphone au volant
18:04ou le non-port
18:05de la ceinture.
18:09Et à présent
18:10l'actualité internationale.
18:14Tapis rouge asiatique
18:15pour Donald Trump.
18:16À Kuala Lumpur,
18:17en Malaisie,
18:18le président américain
18:19a obtenu des engagements
18:20inédits
18:21d'une majorité
18:21des pays
18:22du bloc régional
18:23de l'ASEAN,
18:24l'organisation réunissant
18:25les nations d'Asie
18:26du Sud-Est.
18:27Au menu,
18:27droit de douane
18:28à 20% en moyenne
18:29sur les exportations régionales,
18:31promesse d'achat
18:32de produits américains
18:33et un engagement
18:34à ne pas priver
18:35les Etats-Unis
18:35des terres rares
18:36stratégiques.
18:37Cette tournée marque
18:38une dynamique
18:39de repositionnement
18:40de Washington
18:40en Asie-Pacifique.
18:42Pas sûr toutefois
18:43que ces concessions
18:43suffisent à contrebalancer
18:45la montée en puissance
18:46de la Chine
18:46avec qui Trump
18:47est à couteau tiré.
18:49Le président américain
18:50doit rencontrer
18:51son homologue
18:51Xi Jinping jeudi
18:52lors de son passage
18:54au Japon.
18:55Nouveau bras de fer
18:57entre Netanyahou
18:58et Trump.
18:58Une quinzaine de jours
18:59après le plan de paix
19:00à Gaza
19:01du président américain
19:02et diverses ruptures
19:03de cessez-le-feu,
19:05le Premier ministre israélien
19:06grince des dents
19:07quant aux annonces
19:07concernant les forces
19:08de sécurité
19:09de la zone.
19:10En effet,
19:11le président américain
19:12a annoncé
19:12que la force internationale
19:14de stabilisation
19:15serait essentiellement
19:16composée de troupes
19:17issues de pays
19:18arabes et musulmans.
19:19Une disposition
19:20à laquelle s'oppose
19:21Netanyahou
19:21réclamant désormais
19:22un droit de veto
19:23sur le choix
19:24des membres
19:25des forces de sécurité.
19:26Le Premier ministre
19:27s'oppose tout particulièrement
19:28à la présence
19:29d'une délégation turque.
19:31Victoire décisive
19:33pour Hamir Milley
19:34en Argentine.
19:35Son mouvement
19:35La Liberté Avance
19:36vient de s'imposer largement
19:38lors des élections
19:38législatives
19:39de mi-mandat
19:40raflant près de 41%
19:42des voix
19:42face à l'opposition
19:43péroniste.
19:45Une victoire
19:45qui offre au président
19:46une marge de manœuvre
19:48inespérée
19:49après une campagne
19:49marquée par les doutes,
19:51l'instabilité économique
19:52et les critiques internes.
19:53Le président
19:54se retrouve désormais
19:55en position de force.
19:57Ce succès électoral
19:58est toutefois loin
19:59d'être une fin en soi
20:00et il s'annonce
20:01comme un vrai test institutionnel.
20:03Rabiel Milley
20:04doit désormais
20:05traduire cette victoire
20:06en capacité
20:07à gouverner
20:08pour mettre en œuvre
20:09ses réformes économiques.
20:11Il n'en reste pas moins
20:12que le résultat
20:12du scrutin
20:13sonne comme un soulagement
20:14pour le président argentin
20:15à qui Donald Trump
20:17avait promis
20:17une aide de 40 milliards
20:19en cas de victoire.
20:21Les médias subventionnés
20:22relaient l'affaire
20:23qui oppose Brigitte Macron
20:24à Candace Owens.
20:25Après des mois
20:26voire des années
20:27d'une omerta totale,
20:29BFM TV
20:30ainsi que Le Monde
20:30et bientôt d'autres médias
20:32s'emparent
20:33de l'affaire
20:33qui dérange
20:34le couple présidentiel.
20:36Dans un documentaire
20:37de plus d'une demi-heure,
20:38la chaîne de Patrick Drahi
20:39dirigée par Fabien Namias
20:40a diffusé
20:42un numéro
20:42de Ligne Rouge
20:43intégralement consacré
20:44à cette affaire
20:45souvent nommée
20:45Affaire Jean-Michel Troigneux
20:47selon laquelle
20:48Brigitte Macron
20:49serait né homme.
20:50En réalité,
20:51cette couverture médiatique
20:52correspond à l'ouverture
20:53d'un premier procès
20:54pour cyberharcèlement
20:55commençant ce lundi en France
20:57tandis que le président français
20:59et la première dame
21:00ont aussi déposé plainte
21:01aux Etats-Unis
21:02qu'entre Candace Owens
21:03qui entend apporter des preuves
21:05lors des débats.
21:06Et voilà, c'est déjà la fin
21:11de cette édition.
21:11Dès à présent retrouvés
21:12Politique et Éco,
21:13Pierre Bergerot reçoit
21:14le docteur en droit
21:15et chef d'entreprise
21:16Yves Lenné
21:16pour évoquer
21:17la faillite économique
21:19de l'État-providence.
21:21Elle a raison.
21:22Pourquoi ?
21:22C'est aussi le problème
21:24des immigrés.
21:27Des immigrés,
21:27ce n'est pas le mot
21:28parce que c'est des gens
21:28qui sont nés en France
21:29qui ne sont pas des immigrés,
21:30mais qui sont des gens
21:30de la diversité
21:31par rapport aux aides sociales.
21:32On leur offre le lait
21:34qui va venir automatiquement
21:35de la vache étatique
21:36par un tube
21:37dans la bouche.
21:39Et puis ils vont dire
21:40non, non, non, non,
21:40va des rétros,
21:41satanas,
21:42ce lait de la vache étatique,
21:44je n'en veux pas,
21:45je veux travailler.
21:50Il fait partie des idiots
21:52des Bonnie Woods
21:52s'il dit ça.
21:55Le revenu universel.
21:56Le revenu universel,
21:57la couverture médicale universelle.
21:59Tous ces mécanismes
22:01qui en réalité
22:02récompensent
22:04les gens qui ne font rien
22:05au détriment
22:06de ceux qui se défoncent.
22:08C'est ça la réalité
22:09de la redistribution.
22:11Également au programme
22:12demain mardi
22:13à partir de 7h,
22:15un nouveau Zoom
22:15avec Jean-Paul Gourevitch.
22:17Il présente son dernier ouvrage
22:18Les contes de fées
22:19de notre enfance.
22:21Vous mettez un point d'honneur
22:22à démontrer
22:22que contrairement à la doxa,
22:24il ne s'agit pas simplement
22:25d'une littérature
22:26d'évasion pour les enfants
22:27mais aussi de refuge
22:28pour les adultes.
22:30Oui, de refuge
22:31et parfois
22:32d'une transposition
22:34de la réalité politique
22:36à travers les contes de fées.
22:38Ça se voit très bien
22:39dans les contes de fées chinois
22:41qui n'ont pas échappé
22:43au maoïsme
22:45même s'ils voulaient
22:46s'en détacher un peu.
22:49Ça se voit aussi
22:50dans les contes de fées
22:51de l'Amérique du Sud
22:53où on voit
22:55assez facilement
22:57revenir
22:58des tendances
23:00à retour
23:02vers les peuples primitifs,
23:04vers le moment
23:04où on imaginait
23:06que le soleil
23:07était une sorte
23:08de divinité.
23:09Donc,
23:10vous avez
23:11à travers cela
23:12la lecture
23:12d'une société
23:14d'hier
23:15et parfois aussi
23:16d'une société d'aujourd'hui.
23:17– Et voilà,
23:18c'est déjà la fin
23:19de cette édition.
23:20Merci à tous
23:21pour votre fidélité.
23:22Rendez-vous demain
23:22même lieu même heure.
23:23En attendant,
23:24portez-vous bien.
23:25Bonsoir.
23:25– Sous-titrage Société Radio-Canada
Écris le tout premier commentaire
Ajoute ton commentaire

Recommandations