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  • il y a 2 mois

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00:00C'est une nouvelle semaine qui commence avec Caroline Iturbide, avec Christophe Bordet, Gérard Magic Carreroux, la révélation de ce début de saison, Jules Torres, Olivier Guenec et Alain Bauer qui nous a rejoints et qui parlera tout à l'heure du Louvre et du cambriolage du Louvre.
00:17Mais pour le moment, nous allons évoquer cette révélation de nos confrères du journal du dimanche. Les députés de la France Insoumise, Daniel Obono et Hugo Bernalicis, ont cherché à exercer leur droit parlementaire pour rencontrer Nicolas Sarkozy et ses officiers de sécurité.
00:33L'ancien président est incarcéré, vous le savez, depuis près d'une semaine à la prison de la Santé. Les deux élus de la France Insoumise étaient accompagnés de journalistes du Monde et du mensuel de gauche politiste.
00:44Selon le JDD, l'administration carcérale a refusé les demandes de Daniel Obono et Hugo Bernalicis. On rappelle donc que Nicolas Sarkozy a eu des menaces de mort de détenus dès son arrivée en prison.
00:55Mais les députés LFI ont sans doute autre chose en tête et Jules Torres est avec nous. Jules Torres du journal du dimanche pour en parler jusqu'à 17h.
01:0716h-18h, Pascal Praud sur Europe 1.
01:09Au moins jusqu'à 17h, mais peut-être jusqu'à 16h30 simplement.
01:15Jules Torres, vous êtes donc journaliste au JDD.
01:17Absolument.
01:18Nous avons appris cette information, c'est une manière sans doute de se faire de la publicité pour la France Insoumise.
01:24Je pense curieusement que ça sert également l'image de Nicolas Sarkozy parce qu'on y voit une sorte d'acharnement.
01:30Dites-nous précisément ce qui s'est passé et ce qui s'est dit.
01:32Alors c'est très simple, on a des élus de la France Insoumise qui sont en quête de buzz, donc M. Hugo Bernalicis et Mme Daniel Obono qui sans doute sont un petit peu plus connus que M. Bernalicis.
01:42Ils ont voulu utiliser ce qui s'appelle un droit parlementaire, c'est-à-dire d'aller en prison pour regarder le fonctionnement.
01:50Il faut quand même bien dissocier ce qu'est une visite parlementaire.
01:53Moi j'en ai déjà fait avec des députés.
01:54Vous visitez tout l'établissement et ce n'est pas seulement un seul détenu.
01:58Là on voit bien que c'est une sorte de voyeurisme judiciaire, un voyeurisme carcéral qu'ils veulent aller voir seulement si Nicolas Sarkozy non pas bénéficie d'un traitement de défaveur mais s'il bénéficie d'un traitement de faveur.
02:09C'est notamment ce qu'ont dit les deux députés de la France Insoumise, ils veulent aller voir les conditions par exemple des deux policiers qui surveillent en permanence Nicolas Sarkozy.
02:17Évidemment on voit bien que derrière tout cela il y a une volonté d'humilier encore une fois Nicolas Sarkozy.
02:22Il y a du zèle de la part de ces députés qui contrairement d'ailleurs à leur gourou Jean-Luc Mélenchon ont applaudi des deux mains la décision judiciaire d'incarcérer Nicolas Sarkozy.
02:31Jean-Luc Mélenchon lui il n'a toujours rien dit plusieurs semaines après la condamnation de Nicolas Sarkozy.
02:37L'administration pénitentiaire a refusé leur demande, ce n'était pas le cas de Nicolas Sarkozy.
02:42Ils leur ont proposé d'aller se balader, enfin visiter la prison de la santé.
02:47Mais ils n'ont pas pu voir Nicolas Sarkozy qui a été protégé par l'administration pénitentiaire.
02:51Et ils sont allés précisément voir les autres détenus ou les autres cellules ?
02:55Oui, ils sont allés voir d'autres détenus avec d'autres cellules évidemment.
02:58Mais on leur a empêché d'aller dans ce fameux quartier d'isolement, juste au-dessus du mitard vous savez, avec une vingtaine de cellules.
03:05Où est Nicolas Sarkozy depuis donc mardi dernier ?
03:09C'est intéressant ce que vous avez précisé, ils étaient avec deux journalistes, Embedded si je puis dire, avec le journal de référence Le Monde.
03:15Et le journal, pas de gauche mais d'extrême gauche politiste qui est, on le sait, extrêmement lié à la France Insoumise.
03:22Donc tout ça n'est pas anodin.
03:23C'est dans Le Monde que je lisais ces derniers jours que Ravir Meleï ne serait pas réélu, en tout cas de grande difficulté dans les élections législatives.
03:33Mais comme ils avaient expliqué aussi que Trump ne serait pas élu et qu'ils écrivent...
03:36Non mais les correspondants en Argentine et aux Etats-Unis pour Le Monde...
03:41Les correspondants sont toujours plus à gauche.
03:42Voilà, mais non mais c'était très intéressant parce qu'il y a plein de papiers dans Le Monde expliquant que c'est une vraie catastrophe ce qui se passe en Argentine.
03:49Et que le peuple va se retourner. Moi je lis Le Monde, donc je peux vous parler, j'ai lu ces papiers-là.
03:55Où les correspondants disent, voilà, le public, les électeurs sont vent debout.
04:00Il se trouve qu'il a été élu avec plus de 40% hier.
04:02Mais nous refermons la parenthèse.
04:04Caroline Iturbide.
04:06Ce qui est intéressant je trouve dans ce qu'a fait LFI ce matin, c'est finalement les limites de l'hypocrisie.
04:10Ça veut dire que quand on n'assume pas les choses, que ce soit dans la sphère politique, dans la sphère privée, ça nous retombe toujours dessus.
04:18C'est-à-dire que pourquoi ne pas assumer, pourquoi ne pas dire, nous on a envie d'aller voir Nicolas Sarkozy, on a envie d'aller voir ce qui se passe.
04:25Pourquoi utiliser ce droit soi-disant de visite pour ensuite en fait décrédibiliser encore un peu plus la parole politique ?
04:33Et en fait voilà, c'est les limites de l'hypocrisie.
04:35Ils devaient quand même être dans l'hémicycle.
04:38Ils auraient dû examiner par exemple le budget, c'était leur place ce matin, et pas d'aller à la prison.
04:43C'est loin d'un soir, parce que d'après ce que l'on croit comprendre, il y avait des parloirs qui étaient prévus entre Nicolas Sarkozy et sa famille.
04:51Il y avait des parloirs qui étaient prévus avec ses avocats.
04:54Et tout ça a été annulé quand même à cause de cette visite.
04:58Il a vu Christophe Ingres ce matin.
05:00Le parloir a été annulé.
05:01Mais ça je ne savais pas qu'à parloir, parce que Carla Brunis Sarkozy...
05:04A cause de cette visite, ce qui est quand même proprement hallucinant, c'est du harcèlement pur et simple, et ça va continuer.
05:11C'est ça le pire dans l'histoire.
05:12Ce que l'on peut craindre en fait c'est ça.
05:14C'est que ça continue, parce que les députés, ils peuvent aller dans les prisons, visiter les prisonniers quand ils veulent.
05:22Je retiens quand même que l'administration pénitentiaire a protégé Nicolas Sarkozy, ce qui est une bonne chose.
05:27Et je retiens également que Nicolas Sarkozy a échappé effectivement à l'humiliation de rencontrer Mme Obono et M. Bernadis.
05:35Ils veulent voir quoi exactement ?
05:36Ils veulent le voir, l'humilier !
05:37Il mange du caviar matin, midi et soir en prison ?
05:40Non, ils veulent l'humilier !
05:41Ils mangent des chips, des yaourts et du thon !
05:43Il faut arrêter maintenant !
05:45Ils veulent voir comme lorsque Marie-Antoinette était au temple ou lorsque on a mis Louis XVII gardé par un gardien abominable.
05:52C'est un désir d'humiliation, ça existe !
05:56La joie mauvaise existe !
05:58Les passions tristes existent !
06:00Hélas, tout le monde n'est pas une belle âme comme vous, Christophe Bordet !
06:04Il y a des gens qui se réjouissent du malheur des autres et qui veulent le constater !
06:08Je crois que c'est Louis XI qui allait voir ces prisonniers comme ça, dans ces petites cages, Alain Bauer est là, il est historien.
06:13J'espère que le juge des libertés qui doit maintenant prendre une décision dans les jours, les semaines qui viennent, va pas trop tarder, parce que ce cercle-là avec LFI, on n'en a pas besoin tous les jours.
06:25Alors c'est ce que j'ai dit en début d'émission, je pense que paradoxalement, c'est contre-productif et ça sert l'image, je sais pas si c'est la bonne expression, mais vous comprenez ce que je veux dire à travers cette phrase.
06:37Donc, d'une certaine manière, on se rend compte qu'il y a quelque chose qui ne va pas.
06:42Et puis, ça on dit beaucoup sur l'âme humaine, mais bon, pense le pire d'un homme, tu es parfois en dessous de la vérité, disait je ne sais plus qui.
06:48Gérard Carreroux ?
06:49Oui, non mais c'est l'acharnement, on n'attend pas moins de ces gens que de s'acharner sur Sarkozy au moment où il est emprisonné.
07:01Au fond, leur rêve, l'acharnement, il a commencé avant.
07:06Il s'est concrétisé avec la mise en prison, qui n'aurait jamais dû avoir lieu.
07:12J'ai lu à peu près tous les articles qu'on peut lire de magistrats, d'anciens magistrats.
07:16En fait, rien ne justifiait cet emprisonnement, si ce n'est la volonté de juge d'humilier Sarkozy.
07:22Et là, on a des comparses de troisième zone, parce que je pense que ce n'est pas des hautes figures de la politique, les deux dont vous avez parlé.
07:31Madame Bonneau, elle a une certaine vitrine, je crois même qu'elle a été élue au premier tour, on semble-t-il.
07:37Mais ça ne veut rien dire, ça.
07:39Non, ça ne veut rien dire.
07:40Quand il y a des mouvements, vous savez, quand il y a des mouvements...
07:42Quand on veut supprimer l'aide à la personne à l'Assemblée, on n'est pas très intelligent, je pense.
07:46Mais enfin, il faut quand même qu'on ne rentre pas sur le débat de l'intelligence.
07:50Et M. Bernalissi, sans doute que les auditeurs d'Europe ne le connaissent pas,
07:54mais c'est celui qui, si Jean-Luc Mélenchon gagnait l'élection présidentielle, irait au ministère de l'Intérieur.
07:59Donc ça vous dit quand même, non seulement la vision qu'ils ont de l'État de droit,
08:02parce qu'il faut quand même rappeler que ce sont les mêmes qui, la semaine dernière,
08:05ont lancé une cabale contre Gérald Darmanin, quand il a dit qu'il allait lui-même appliquer la loi,
08:10en allant rendre visite à Nicolas Sarkozy, à la prison de la Santé.
08:13Et ce sont les mêmes aussi qui étaient allés, souvenez-vous, à une dizaine de reprises,
08:17aller visiter en prison Georges Ibrahim Abdallah,
08:19qui lui pour le coup est un vrai terroriste,
08:21et ils allaient le voir pour voir s'il n'avait pas un traitement de défaveur.
08:24Donc vous voyez bien quand même le deux poids deux mesures
08:26et l'indignation à Géomé Trévérable de tous ces élus.
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