La France jouera son "rôle dans la gouvernance de Gaza" (Macron)

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00:00...revenus qui ont été récupérés par les humanitaires,

00:03mais on aura donc la libération des 20 otages vivants,

00:06jusqu'à la restitution des 28 corps d'otages décédés

00:10qui sont tant attendus.

00:11C'est aussi la consécration du cessez-le-feu

00:14qui permet en effet le retour de la paix,

00:16l'arrêt des combats dans Gaza

00:18et qui va permettre le retour des opérations humanitaires.

00:21Et je veux partager cette joie, cette émotion,

00:24aujourd'hui avec à la fois le peuple israélien

00:28et le peuple palestinien,

00:29et remercier les négociateurs qui ont permis cela,

00:34l'Egypte, qui nous accueille aujourd'hui pour ce sommet,

00:38les Etats-Unis d'Amérique, le Qatar et la Turquie,

00:42qui ont permis de finaliser ces échanges

00:44entre le gouvernement israélien et le Hamas.

00:49Aujourd'hui, nous allons également réunir,

00:54en tant que communauté internationale,

00:55en tout cas plusieurs représentants de cette communauté internationale,

00:58pour préparer les prochaines étapes.

01:01La priorité, c'est évidemment la reprise des opérations humanitaires à Gaza

01:04dès les prochaines heures.

01:07Nous étions il y a quelques mois ici même avec le président Sissi,

01:10à quelques centaines de kilomètres d'ici.

01:13Certains d'entre vous étaient à nos côtés, à Alariche.

01:15Et donc, évidemment, nous allons nous veiller à ce que les opérations humanitaires puissent reprendre

01:20pendant les meilleures années, pour tenir en soutien des populations.

01:23La France va, comme elle le fait depuis le début,

01:27être un des acteurs avec nos ONG,

01:30avec le centre de crise du Quai d'Orsay,

01:34être aux côtés des populations civiles.

01:36Et dans les prochaines semaines,

01:40nous co-organiserons avec l'Egypte une conférence humanitaire pour Gaza,

01:45qui permet justement la reprise durable de ces opérations humanitaires et la reconstruction.

01:51Ensuite, la deuxième chose, c'est la sécurité, dans la durée.

01:54Et vous savez que c'était un des points clés, là aussi,

01:57du plan de paix franco-saoudien que nous avons endossé il y a quelques semaines

02:02et qui a fait l'objet de la déclaration de New York,

02:04puis de la conférence que nous avons organisée avec l'Arabie saoudite,

02:08qui a été soutenue par 142 états de communautés internationales.

02:14C'est de nous assurer qu'il y a un cadre qui permet la restauration de la sécurité.

02:18Et donc, on va oeuvrer avec les Etats-Unis d'Amérique,

02:20avec les pays de la région, pays européens et arabes,

02:24à ce qu'il y ait ce cadre qui permet une force internationale de stabilisation

02:28et qui permet de donner un cadre en soutien, donc, justement,

02:33du cadre administratif qui sera donné pour Gaza.

02:37D'abord, d'accélérer les opérations de formation des forces de sécurité

02:41et de déployer aussi des forces internationales

02:44et de donner un cadre à la démobilisation et démilitarisation du Hamas.

02:50Et enfin, c'est évidemment tous les travaux sur la gouvernance

02:53qui vont être travaillées.

02:55On l'a fait il y a quelques jours au Quai d'Orsay,

02:58en réunissant les ministres de ce qu'on appelle le Quintet arabe

03:01et les principaux ministres européens et alliés.

03:04C'est de nous assurer qu'on a un cadre de gouvernance

03:06qui permet aux Palestiniens d'avoir leur part dans la gouvernance de Gaza,

03:10mais qui aussi assure la perspective politique pour le jour d'après,

03:16qui est un point clé, qui est au cœur de l'initiative du plan de paix franco-saouliens.

03:21C'est de faire le lien entre Gaza et la Cisjordanie,

03:24qu'il ne faut pas oublier en cette journée,

03:26et de nous assurer qu'il y a un chemin pour permettre, justement,

03:30les deux Etats, qui est la seule perspective politique

03:33qui permet véritablement une paix durable.

03:35Donc voilà ce que nous allons travailler.

03:38J'aurai en particulier l'occasion de l'échanger avec bilatéral,

03:42le président Sissi, l'émir du Qatar,

03:45mais également avec le président Abbas,

03:47qui est là aujourd'hui invité

03:49et que je retrouverai dans quelques instants après vous avoir vu.

03:53La situation prête un peu de dernière minute à Marco Gabbas

03:57de venir par Donald Trump.

03:59Et deuxièmement, est-ce que dans le cadre

04:00de cette force internationale de stabilisation,

04:02la France serait prête à envoyer des troupes ?

04:05D'abord, je pense que c'est un très bon signal

04:08qui est envoyé en invitant le président Abbas.

04:11C'est la reconnaissance du rôle de l'autorité palestinienne

04:14comme instance légitime.

04:16C'est, pour moi, le signe clair, d'abord,

04:19d'une volonté d'impliquer l'autorité palestinienne

04:21dans la gouvernance de Gaza le jour d'après.

04:24Et c'est la reconnaissance du fait que la paix durable n'est possible

04:27que si on donne aux palestiniennes, aux palestiniens, leur place.

04:32Ensuite, nous savons tous que cela suppose une réforme

04:35dans la profondeur de l'autorité palestinienne.

04:37Cela fait partie, d'ailleurs, des exigences du plan franco-saoudien,

04:41mais aussi des engagements pris par le président Abbas

04:44dès le mois de juin dernier,

04:45et qui ont commencé avec un vice-président,

04:47la réforme des programmes scolaires,

04:50et toutes les réformes qui ont déjà été engagées.

04:54Je le vois comme un signe très positif.

04:56Mais maintenant, cela va être notre constance dans la durée,

04:58notre exigence, notre capacité à engager

05:01toutes les parties prenantes.

05:04Voilà.

05:05Le chiffre de dire, cette phase du travail commence,

05:08elle est très importante.

05:09Ensuite, nous allons oeuvrer diplomatiquement à New York

05:12pour bâtir le cadre international de cette force.

05:16La France est prête à commencer les travaux de planification,

05:19et nous sommes prêts à le faire.

05:20Et je pense que notre rôle est beaucoup plus légitime

05:22dans la planification, la consolidation diplomatique,

05:25la formation sur le déploiement des forces.

05:29Je crois que le consensus se joue

05:30pour qu'il y ait surtout des forces régionales,

05:32et peut-être des contributions de certains pays,

05:34comme l'Indonésie ou d'autres,

05:36qui ont rappelé leur volonté d'abord

05:38d'avoir un cadre international.

05:39Les États-Unis, est-ce qu'il y a une résolution de l'ONU

05:41sur la force internationale,

05:43ou s'y oppose d'après vous ?

05:44Est-ce que les États-Unis sont prêts

05:46à une résolution de l'ONU sur cette force internationale ?

05:50En tout cas, nos équipes à New York travaillent ensemble,

05:52nos ministres échangés,

05:54et nos équipes de représentants permanents

05:56échangent à New York sur ce sujet.

05:58Donc nous travaillons sur ce sujet

06:01en lien avec les États-Unis d'Amérique.

06:08Il y a aujourd'hui une gouvernance ad hoc

06:10qui est en train d'être construite à Gaza.

06:13C'est d'ailleurs le coeur d'un travail

06:14qui a été mené par beaucoup de pays de la région

06:16auxquels nous avons été associés depuis 2 ans.

06:20L'autorité palestinienne doit y avoir une place importante.

06:24Un processus, d'ailleurs, d'autorisation,

06:27de transparence avec Israël a été assuré,

06:30et le Hamas ne peut y avoir aucune place.

06:33C'est aux côtés de cette autorité ad hoc,

06:37dans lequel, encore une fois,

06:38il y a l'autorité palestinienne,

06:39assurant la perspective des 2 États,

06:42c'est aux côtés de celle-ci,

06:44qu'il y a les forces de police

06:45et les forces de sécurité intérieures

06:46que d'ores et déjà nous formons,

06:48qui sont l'autorité légitime

06:49et en soutien d'une force internationale

06:52qui doit être déployée.

06:54Ce sont ces forces de sécurité

06:56qui sont le cadre sécuritaire

06:57au sein duquel sera organisée

07:00la démobilisation et la démilitarisation du Hamas

07:02avec la surveillance étroite

07:04de tous les pays de la région

07:05et de la communauté internationale.

07:06Vous parlez de stabilité dans la région,

07:08c'est le cas aussi,

07:09c'est l'enjeu aussi de la France.

07:11Vous avez donné une question nationale.

07:13Je vais peut-être finir d'abord

07:13avec les questions internationales,

07:15mais je répondrai à une question.

07:17Vous avez dit l'arme à la France,

07:19l'entrée à la France ?

07:21Pensez-vous avoir influencé le président Trump ?

07:26Écoutez, je pense que ce que l'Arabie saoudite

07:30et la France ont bâti depuis plusieurs mois

07:33dans le cadre du mandat

07:35qui nous a été donné

07:36par l'Assemblée générale des Nations unies

07:37et qui a abouti au mois de juillet

07:39à la déclaration de New York,

07:41puis à la conférence sur les deux états

07:43que nous avons tenus en septembre,

07:45a créé une mobilisation internationale.

07:48Et le plan franco-saoudien

07:49est un plan qui a été endossé

07:52par 142 états une fois encore.

07:54Il a donc créé une dynamique

07:55qui a permis de voir

07:57qu'il y avait un soutien international fort

07:59et qui a remis la question humanitaire,

08:01sécuritaire, mais aussi politique

08:03au cœur de ce sujet

08:05et qui, je pense, a permis de voir

08:07qu'il y avait une majorité des états du monde

08:09qui considéraient que la sécurité

08:11et la stabilité de tous dans la région

08:13n'étaient pas possibles

08:14sans perspective politique.

08:16Ça a été la contribution

08:17que nous avons apportée

08:18dans le rôle qui est le nôtre

08:20en lien avec les états de la région.

08:22Et moi, ce qui m'importe,

08:22c'est surtout que nous n'ayons jamais perdu le fil

08:24avec tous les états de la région

08:25et qui ait, avec tous les états arabes

08:28et les états européens,

08:30cette capacité à avancer ensemble.

08:31Je crois qu'elle a été considérée, vue

08:34et qu'elle a nourri le plan américain

08:36et c'est une très bonne chose.

08:38Voilà.

08:39Et donc, ça s'est fait, je l'espère,

08:41en influence mutuelle.

08:43Ce qui m'importe, c'est le résultat.

08:44Le résultat d'aujourd'hui est bon.

08:46Le résultat d'aujourd'hui est très important

08:48et il est émouvant pour nous tous.

08:50Le cessez-le-feu et la libération des otages.

08:53Mais il faut avoir l'humilité

08:54de voir que tous ensemble,

08:56on a encore beaucoup de chemin

08:57et on va s'y attrer.

08:58Le cessez-le-d'or,

08:59quand il est là qui est trahi,

09:02c'est le pouvoir,

09:03et le combatant de l'Amaïdra,

09:04c'est des forces de l'humilité,

09:07c'est de former tous les palettis,

09:09il y a peut-être une garantie

09:10que vous leur donnez.

09:11Écoutez, ces inquiétudes sont toujours très légitimes

09:15après ce qu'a vécu Israël

09:16le 7 octobre 2023.

09:18Et donc c'est aussi pour ça

09:19qu'il y a un travail très étroit

09:21qui est fait avec Israël,

09:23à la fois sur les sujets de gouvernance,

09:24mais aussi sur les forces.

09:25Aujourd'hui, je rappelle qu'il y a d'ores et déjà

09:27des formations qui sont faites,

09:28des forces de sécurité.

09:30Les chèques-fois sont faites en transparence

09:32avec une association des forces israéliennes,

09:35que ce soit d'ailleurs en 6 heures d'année

09:37dans la Gaza.

09:38Et donc c'est ce processus qui va continuer

09:40pour donner la pleine visibilité

09:42aux Israéliens sur leur sécurité

09:44et éviter de tels mécanismes.

09:47Et ça, c'est aujourd'hui ce qui est fait

09:49par tous les formateurs

09:50dans les plans qui existent déjà

09:52et que nous allons monter en puissance.

09:54Et c'est ce que les Américains,

09:55les Européens,

09:56mais aussi tous les pays de la région

09:57apportent comme garantie.

09:58Et donc c'est ce travail étroit

09:59que nous allons poursuivre.

10:00Est-ce que la France a fait un rôle

10:02dans la négociation de la phase 2 ?

10:05Est-ce que vous avez prévu,

10:06est-ce que ce sera possible d'aller en Israël

10:09maintenant que cette étape est passée ?

10:11D'abord, il est prévu que la France

10:13ait en effet un rôle dans cette phase.

10:15Merci.

10:17Merci.

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