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  • 3 weeks ago
Transcript
00:00– Bonsoir à vous Cécile. – Bonsoir Anthony.
00:04– Ce mercredi, PITEC 7, le secrétaire américain à la guerre,
00:07d'après la toute dernière nomination, a appelé les alliés de l'OTAN
00:11à augmenter leurs dépenses pour l'achat d'armes américaines
00:13destinées à l'Ukraine. C'est la fameuse initiative PEARL.
00:17De quoi s'agit-il précisément ?
00:19– Alors déjà, PEARL, c'est un sigle, il signifie en anglais,
00:22regardez, Prioritize Ukraine Requirement List,
00:25ça veut dire en français la liste des besoins prioritaires de l'Ukraine.
00:28C'est un mécanisme lancé au mois d'août par Washington
00:31en collaboration avec l'OTAN.
00:33Objectif, regardez, livrer rapidement et en grande quantité des armes,
00:38des munitions et des technologies américaines, uniquement américaines,
00:41à Kiev, assurer une régularité dans les livraisons
00:44et faire en sorte que l'Ukraine soit moins dépendante
00:46des décisions internes de chaque État contributeur.
00:49Comment ? Grâce à des dons volontaires des pays membres de l'OTAN.
00:53En clair, Donald Trump, il ne veut plus aider gratuitement l'Ukraine.
00:58Il dit que c'est au pays de l'OTAN de le faire et de financer cette guerre
01:01par un système de dons, d'où la création de ce mécanisme.
01:05Et comme ce sont les Américains qui détiennent la grande majorité
01:08des équipements militaires dont Kiev a besoin,
01:11l'argent récolté va donc aller dans les poches de Washington.
01:14Il s'agit notamment de missiles patriotes nécessaires
01:17au système de défense aérienne.
01:19Quelle est, Cécile, la procédure de ce mécanisme ?
01:22Alors, en premier lieu, l'Ukraine établit une liste prioritaire d'armes et de munitions.
01:27En gros, le pays constitue des dossiers de demande
01:30de valeur d'environ 500 millions de dollars,
01:33décrivant ses besoins prioritaires en armes et en équipements.
01:36Chaque dossier est approuvé par un homme.
01:38Le voici, c'est le commandant suprême des forces alliées en Europe,
01:42Alexis Grinkowicz, car c'est l'OTAN qui coordonne le processus
01:45et qui détermine quel pays finance quoi.
01:48D'ailleurs, tous ceux qui sont au sein de l'Alliance peuvent y contribuer.
01:51Voici les 32 pays de l'Alliance.
01:54Je vous rappelle qu'au sein de l'Alliance, sans compter les États-Unis,
01:56il y a le Canada, également bon nombre de pays de l'Union européenne
02:00comme l'Espagne ou encore la Belgique.
02:01Il y a aussi des États comme l'Albanie, l'Islande ou encore la Turquie.
02:05Et combien Kiev a déjà pu récolter ?
02:08Alors, Kiev a déjà pu recevoir deux tranches d'aide
02:11pour environ 2 milliards de dollars,
02:14financés par les Pays-Bas et certains pays scandinaves.
02:17L'Allemagne et le Canada, on le voit, se sont engagés à financer
02:21Ă  hauteur de 500 millions de dollars chacun,
02:23ce qui ferait donc 1 milliard de plus.
02:25Sauf que pour l'instant, le montant récolté reste inférieur
02:29aux 3 milliards et demi de dollars que le président Zelensky
02:33espérait obtenir d'ici octobre.
02:35Ce mercredi, Marc Routteux, le secrétaire général de l'OTAN,
02:38a déclaré que plus de la moitié des 32 pays de l'OTAN
02:40allaient prochainement y contribuer.
02:42Des pays, on le voit, comme la Suède,
02:45encore ou encore l'Estonie ou encore la Finlande.
02:48Mais d'autres pays s'y refusent.
02:49On voit l'Espagne, l'Italie, la France ou encore le Royaume-Uni.
02:52Paris a surprivilégié la vente de matériel européen
02:56et se méfie d'un système qui renforce la dépendance européenne
02:59envers les États-Unis.
03:01Et c'est ce qui explique le coup de pression du secrétaire d'État américain
03:04à la guerre, autrefois à la défense,
03:06puisqu'il vient d'être nommé par Donald Trump, Petexet.
03:08Et oui, il a demandé donc aux pays de l'OTAN d'augmenter leurs contributions.
03:12Il est vrai qu'aujourd'hui, la majorité du soutien militaire à Kiev
03:15passe par le mécanisme Pearl.
03:17D'autant que selon cet institut, l'institut de Kiel,
03:20l'aide militaire à l'Ukraine a chuté.
03:22On le voit ici, elle a donc chuté de 43% en juillet et en août
03:27par rapport au premier semestre 2025.
03:30Ça s'explique en grande partie parce que Donald Trump a rompu
03:32la stratégie de soutien enclenchée par Joe Biden.
03:35La bonne nouvelle, c'est que l'aide financière et l'aide humanitaire,
03:40elle, est restée stable.
03:41Elle est fournie, on le voit ici, vous voyez, c'est resté quasiment stable.
03:44Elle est fournie en grande partie par l'Union européenne.
03:47Elle est restée stable à 7,5 milliards d'euros.
03:50Et ce, encore une fois, Anthony, malgré l'absence d'une nouvelle contribution américaine.
03:54Les clés de l'info avec Cécile Galluccio.
03:56Merci beaucoup, Cécile.
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