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  • il y a 7 semaines

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00:00Europe 1 Mater Weekend, 6h-9h, Alexis Delafléchère.
00:06Et à 8h13 sur Europe 1, Alexis, vous recevez votre deuxième invité de cette matinale week-end,
00:11Franck Alizio, député Rassemblement National des Bouches-du-Rhône et candidat à la mairie de Marseille.
00:15Bonjour Franck Alizio.
00:16Bonjour.
00:17On va parler bien sûr du budget 2026, la fiscalité au cœur des débats tout le week-end.
00:22L'ERN a proposé son contre-budget, on va en parler dans un instant.
00:26Mais d'abord, cette polémique qui agite Marseille, une ville, on le disait, que vous visez pour les municipales.
00:32Mercredi dernier, le film Sacré-Cœur, un film spirituel qui, je le rappelle aux auditeurs d'Europe 1,
00:36parle de conversion, de foi et de valeur chrétienne.
00:40Il devait être ce film projeté à Marseille, au château de la Busine.
00:44Mais la mairie l'a déprogrammée, invoquant la laïcité.
00:48Projection annulée une heure avant le début et ça a provoqué un vrai tollé.
00:52Comment expliquez-vous, Franck Alizio, cette décision du maire de Marseille, M. Pavan ?
00:58Je ne me l'explique pas.
00:59Je ne me l'explique pas.
01:01Mon premier réflexe, quand j'ai appris ça, je me suis dit, jusqu'où iront-ils au nom de cette pseudo-laïcité ?
01:10Leur laïcité est évidemment un joli mitravaillable.
01:13Ils y vont jusqu'à déboulonner la bonne mère, au nom de la laïcité ?
01:17Il faut rappeler deux points historiques.
01:19D'abord, c'est à la Busine.
01:21La Busine, c'est le château de ma mère, le fameux château de ma mère de Marcel Pagnol.
01:26C'est aussi la cité du cinéma, à Marseille.
01:29C'est un lieu qui appartient à tous les Marseillais, où nous allons depuis tout petit.
01:35C'est payé par l'argent public, par l'argent des Marseillais.
01:39Ce film a eu un visa d'exploitation par le Centre National du Cinéma, par le CNC.
01:47Il n'y a pas de raison de le censurer, j'allais dire, parce que c'est une forme de censure,
01:55dans une ville qui est l'un des berceaux de la chrétienté en Occident, en Europe.
02:011700 ans de chrétienté à Marseille.
02:05Le fameux Sacré-Cœur dont on parle, Marseille a été la première ville de France consacrée au Sacré-Cœur du Christ.
02:13C'était à la suite de la peste de 1720.
02:17Il y a chaque année, je vais revenir sur le maire de Marseille à Trazanne,
02:20il y a chaque année un vœu, d'ailleurs qui rappelle ce vœu,
02:24puisque c'est le Sacré-Cœur qui a sauvé Marseille de la peste en 1720.
02:27Chaque année, on va à cette messe des échevins,
02:31ce vœu qui rappelle cette page de notre histoire.
02:34Et le maire est présent chaque année.
02:36Et c'est une messe, et elle rappelle le Sacré-Cœur.
02:39Et le maire était bien content d'être là lorsqu'on a accueilli le pape à Marseille.
02:43Alors certes, le pape avait fait un beau discours sur les migrants,
02:45ça s'avait beaucoup plu au maire de Marseille.
02:47Puis le maire de Marseille, il ne voit pas d'inconvénient
02:49à aller faire les ruptures du jeûne, du ramadan, dans les mosquées à Marseille.
02:53Et à l'occasion de ses visites dans les mosquées,
02:57leur annoncer qu'il va promettre l'extension de la mosquée,
03:01l'ouverture de nouvelles mosquées.
03:03C'est du clientélisme.
03:04Tout le maire de Marseille fait du clientélisme.
03:07C'est pas...
03:10Donc là, il pense déjà à sa réélection, il pense déjà à mars prochain.
03:14Il est en campagne dans les églises, il est en campagne dans les mosquées.
03:19Le problème, c'est qu'à travers ça,
03:20ils montent les Marseillais les uns contre les autres.
03:22Nous sommes une ville qui, depuis des décennies,
03:27fait coexister chrétien, catholique, protestant, juif, musulman.
03:32Et on vit ensemble.
03:33Et là, lui, M. Payan et l'extrême-gauche,
03:37essaient de monter les Marseillais les uns contre les autres.
03:40Ça fait partie de notre identité, de notre culture, de notre tradition, le christianisme.
03:45Ça doit être respecté, l'identité d'une ville,
03:47a fortiori par le maire de cette ville.
03:49Donc, évidemment, je lui demande le rétablissement de cette programmation.
03:53Et à partir de mars prochain, lorsque nous serons à la mairie de Marseille
03:57avec la confiance des Marseillais,
03:59eh bien, nous respecterons l'histoire, la culture, la tradition de cette ville et des Marseillais.
04:04C'est très clair.
04:05Vous êtes candidat à la mairie de Marseille,
04:06donc vous êtes aussi député dans les Bouches-du-Rhône.
04:08Vous participez actuellement au débat sur le budget 2026 à l'Assemblée nationale.
04:12L'ERN vient de proposer son contre-budget.
04:14Et si j'ai bien compris, Franck Alizio,
04:16quand le gouvernement préfère augmenter les impôts
04:18et couper un peu plus les dépenses,
04:21l'ERN, à l'inverse, préfère réduire massivement les dépenses
04:25et baisser, voire stabiliser les impôts.
04:28C'est donc ça la stratégie du Rassemblement national.
04:30Notre contre-budget est historique
04:33et quelque part révolutionnaire de par son sérieux.
04:3745 milliards de baisse d'impôts dans ce budget.
04:41Si nous étions aux affaires,
04:43si nous sommes aux affaires dans quelques semaines,
04:47peut-être au fil d'une dissolution, dans quelques mois,
04:50eh bien la France et les Français connaîtraient
04:52la plus grosse baisse d'impôts depuis des décennies.
04:55J'arrive plus à chiffrer l'année où on a eu 45 milliards de baisse d'impôts.
04:58Et ces baisses d'impôts, elles ne sont pas gagées sur de la dette.
05:01On ne rase pas gratis,
05:02puisqu'en face de ces 45 milliards de baisse d'impôts,
05:05notamment baisse de TVA,
05:07baisse des impôts de production sur nos entreprises, nos PME,
05:09ceux qui produisent de la richesse et de l'emploi,
05:12eh bien ces 45 milliards de baisse d'impôts
05:15sont gagées, sont fondées sur 57 milliards de baisse de dépense.
05:2057 milliards de baisse de dépense,
05:22c'est-à-dire qu'on baisserait le déficit de 36 milliards.
05:25Voilà.
05:26C'est ça au final,
05:29c'est baisse de la contribution nette à l'Union Européenne,
05:33arrêt des aides sociales aux étrangers
05:37et qui n'ont pas contribué par un emploi stable en France depuis des années.
05:39Moins d'argent pour l'Union Européenne, c'est 8,7 milliards.
05:42Exactement.
05:428,7 milliards, je rappelle qu'on donne 27,
05:45près de 30 milliards, on va dire, chaque année.
05:48Voilà, près de 30 milliards.
05:49Il nous en revient même pas la moitié.
05:53Eh bien, sur ces...
05:54Comment vous allez...
05:54On donne plus de 10 milliards à l'Union Européenne.
05:58Pendant longtemps, on n'en donnait plus qu'un ou deux.
06:01Eh bien, il suffit de revenir à ces un ou deux milliards,
06:03donnés en net à l'Union Européenne.
06:05Comment vous allez faire à l'Assemblée Nationale
06:06avec le Parti Socialiste qui, pour l'instant, mène la danse,
06:09mène le tempo ?
06:11Si demain, le PS censure, le gouvernement tombe,
06:13ils l'ont bien compris, les socialistes.
06:14Et pour l'instant, c'est eux qui dictent le tempo.
06:17C'est ce que je disais sur la suspension de la réforme des retraites,
06:19sur des taxes à tout va, etc.
06:21Comment vous allez faire pour les contrer ?
06:23C'est tout simple.
06:24Nous, on joue avec le verdict des Français,
06:26il y a un an,
06:28biaisé par le fameux franc-mépublicain,
06:30où les macronistes gauche,
06:32extrême-gauche se sont retrouvés.
06:34Bref, nous jouons avec ces règles-là aujourd'hui.
06:38Nous, nous avons pris nos responsabilités.
06:39Nous censurons.
06:40Nous censurons à chaque fois.
06:41Donc finalement, quand le PS dit qu'il veut censurer,
06:44vous êtes d'accord ?
06:44Au PS de prendre ses responsabilités.
06:47Nous, nous censurons à chaque fois.
06:49Surtout que vous êtes donné dans les sondages l'argument en tête.
06:52Pour rendre la parole aux Français.
06:53Et le verdict des Français sera le bon verdict,
06:56parce que par définition,
06:58c'est le verdict des Français.
06:59Nous sommes aujourd'hui à l'Assemblée nationale dans un théâtre d'ombre,
07:02avec des comédiens qui sont LR, Renaissance, socialistes.
07:07C'est la dernière compagnie de théâtre macroniste en France,
07:10parce qu'on sait très bien qu'il y a un fort risque
07:13que tout ça finisse par une ordonnance,
07:15donc un passage en force du gouvernement,
07:17qui cette fois-ci ne passerait pas par le 49.3,
07:19mais par l'ordonnance.
07:20Mais nous, nous nous battrons pied à pied
07:22et nous faisons un contre-budget
07:23qui permet de montrer aux Français
07:26comment on pourrait gérer ce pays sérieusement
07:28en faisant confiance à la France qui travaille
07:31et en faisant des économies sur le train de vie de l'État.
07:34Merci Franck Alésio.
07:36Merci d'avoir été en direct sur Europe 1 dans ce studio.
07:38Je rappelle que vous êtes député RN des Bouches-du-Rhône,
07:41candidat à la mairie de Marseille.
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