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  • il y a 4 semaines

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Transcription
00:00Laurent Nunez, ce que vous avez entendu, qui était ce matin au micro de Sonia Mabrouk, vous l'avez trouvé timide ?
00:05Oui, je l'ai trouvé meilleur préfet de police de Paris qu'il était il y a encore quelques jours,
00:12quand il était derrière le ministre. Ce matin, je l'ai trouvé hésitant.
00:17Alors, écoutez-le, parce qu'il a semblé embarrassé pour annoncer l'estimation de 700 000 clandestins en France.
00:24Il l'était, il l'était.
00:25Voilà, on va en parler, écoutez-le.
00:27Si on travaille sur l'aide médicale d'État, et qu'on extrapole, le nombre, l'estimation d'étrangers en situation irrégulière dans notre pays,
00:35elle est de 700 000. Voilà. C'est une estimation, c'est une estimation.
00:39Et je note qu'elle est loin des 200 000, monsieur le ministre.
00:42Il y a une fourchette, c'est plus, voilà. La fourchette de 600 à 900 000 me paraît assez cohérente, mais le chiffre de 700 000 l'est tout autant.
00:51Et l'Assemblée est donc gênée pour qualifier ce chiffre, Jean-Claude Dessier ?
00:54C'est énorme. Vous vous rendez compte ? Surtout que c'est un chiffre, c'est une estimation.
01:00Il y en a peut-être 800 000. Il peut y en avoir 650 000, me direz-vous.
01:04Néanmoins, c'est un chiffre énorme et qui montre, qui démontre, que l'immigration en réalité est totalement hors de contrôle.
01:11Quand vous y ajoutez, en fait, l'absence totale de contacts sérieux, de négociations sérieuses avec l'Algérie.
01:19Alors, je ne sais plus, j'ai oublié le chiffre, mais la communauté algérienne est la plus nombreuse en France.
01:24Donc, on est dans une situation très, très, très compliquée.
01:28Le président de la République ne dit plus rien sur pas grand-chose, sauf sur le régime des retraites.
01:33On en parlera, j'imagine, tout à l'heure.
01:34Bref, c'est le pays. Le pays, évidemment, va mal. C'est une banalité que de le dire.
01:40Mais la situation des immigrés en France est devenue absolument ingérable.
01:45Bon courage, M. Nunez.
01:47Georges Fenec.
01:48Oui, j'ai écouté ce matin l'interview de Sodya Mabrouk.
01:53Effectivement, ça n'est pas le discours qu'on entendait chez M. Retailleau ou même M. Darmanac,
02:01qui sont des hommes politiques, avec un parcours politique, avec des ambitions politiques, voire présidentielles.
02:07Et donc, Laurent Lunez, qui est un très grand préfet de police, très estimable, très compétent,
02:15qui a été secrétaire d'État, d'ailleurs, auprès de Castaner.
02:17Justement, il a été mis en renfort par ses compétences.
02:20Mais on voit bien qu'il n'a pas ce discours, disons, plus offensif qu'avait notamment Darmanac ou surtout M. Retailleau.
02:26Plus politique, il est plus technique.
02:27Voilà, il le dit d'ailleurs, moi je travaille, il l'a dit ce matin, je travaille pour l'intérêt général.
02:32Il n'a pas d'esprit, si vous voulez, véritablement offensif.
02:35Quand vous lui posez la question, comme ça a été fait ce matin, le lien entre la délinquance et l'immigration,
02:41il ne veut pas employer ce mot lien, voyez-vous, alors qu'il était employé par M. Darmanac et M. Retailleau.
02:46Donc voilà, on a affaire à un très haut fonctionnaire, qui assume sa fonction de ministre,
02:52mais d'une autre, de sa manière à lui.
02:53Sophie Audugé.
02:55Oui, mais pareil, en fait, j'étais également très frappée de la différence entre les propos du préfet de police
03:00et les propos du ministre, c'est vrai que c'était assez marquant.
03:04Également le fait que ce soit la personne la plus informée de France, quand même,
03:08qui ne fait pas mine de ne pas connaître les chiffres.
03:11D'ailleurs, il dit, je connais très bien le chiffre, mais je ne vais pas le dire.
03:15On donne des estimations, ce qui interroge quand même,
03:18parce que c'est quand même des chiffres qui sont produits dans l'intérêt des Français,
03:20les Français ont le droit de les connaître, il me semble.
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