- il y a 6 semaines
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AmusantTranscription
00:00Les Chevaliers du Fiel avec Pierre Galibert, 17h-18h, c'est leur grand retour sur Sud Radio.
00:17Eric Carrière, France CG Libre, Les Chevaliers du Fiel !
00:21Bonjour !
00:24Quelle ambiance !
00:29Avec Pierre Galibert !
00:32Très heureux de vous retrouver les Chevaliers, vraiment.
00:37Nous sommes ensemble sur Sud Radio pendant une heure et j'espère que vous avez, M. Génibre, vous avez, M. Carrière, une pleine forme aujourd'hui.
00:46Nickel, on est parfait.
00:48Tu sais, du jour au lendemain, nous on se retape complètement.
00:52Est-ce que vous faites en début d'après-midi, avant de venir en studio pour Sud Radio, une petite sieste par exemple ?
00:57Non, pas trop.
00:58On ne fait pas sieste.
00:59Une séance de gym, plutôt.
01:01Oui, une séance de gym. Ah d'accord, très bien.
01:03Un peu de cardio aussi.
01:05J'aime bien me défouler dehors.
01:07Tu fais quoi comme en cardio ?
01:08Je ne suis pas trop au gym ?
01:09Footing, vélo.
01:11Vélo.
01:12D'accord, ok.
01:13Très bien.
01:13Tant qu'il fait beau.
01:16Eric, toi, tu es un dormeur quand même. Tu t'endors n'importe où, quasiment n'importe quand.
01:20Oui, c'est vrai.
01:21Il ne dort pas longtemps, mais il dort tôt.
01:22Il suffit que tu ne me parles pas, je m'endors.
01:25Très bien.
01:26Et donc, c'est compliqué parce que des fois, tu sais, on répète dans la voiture parce
01:30qu'on fait de longs trajets en tournée.
01:33Quand on répète, des fois, au bout d'un moment, je n'ai plus la réplique.
01:37Il s'est endormi entre-temps.
01:38Oui, j'ai cette chance.
01:39Enfin, c'est cette chance et ce malheur.
01:40Oui, si, si.
01:41Mais c'est une chance de s'endormir.
01:42Non, c'est une chance.
01:43Attends, tu rigoles.
01:44Il y a des gens qui rêveraient de ça, de pouvoir s'endormir aussi facilement.
01:48J'arrive à dormir 10 minutes, un quart d'heure, une heure, n'importe quoi, n'importe où.
01:51C'est comme ça.
01:52Ça ferait le malheur des industries pharmaceutiques.
01:54Des fois, ça te met dans la merde avec des copines, quand même.
01:57Oui, effectivement.
01:58Dès qu'on ne te parle pas, pas que tu dormais.
01:59J'imagine, j'imagine.
02:01Et dans les hôtels, vous fréquentez aussi beaucoup que les hôtels.
02:03Vous arrivez à bien dormir ?
02:05Oui.
02:05Tu veux dire quoi ?
02:06Ah, attends, alors, attends.
02:07Ah oui, moi, moi, je n'ai pas de problème.
02:08Pas de problème.
02:09Parce que parfois, il y a des personnes qui, dans les hôtels, n'ont pas leur habit qui n'arrivent pas à dormir.
02:12Il nous est arrivé une histoire.
02:14Dans un hôtel ?
02:14Oui, hallucinante avec Francis.
02:16Ah oui.
02:17On jouait en Provence et on dormait dans un très bel hôtel.
02:20Mais on y arrive à 3h du matin.
02:23Parce que on avait joué à Marseille avant.
02:27Et on nous avait offert un magnum d'un très bon vin.
02:32Bref, on arrive à 3h du matin.
02:34Le gardien, bonjour, c'est vous.
02:36Vous vous attendez.
02:36Tu sens que tu le réveilles, tu vois.
02:38Là, mon sac s'ouvre.
02:41Le magnum de vin tombe par terre.
02:43Sur un tapis.
02:43Et donc, ça pète la bouteille sur le tapis.
02:46Il est 4h du matin.
02:47Le mec, il a envie de te tuer, tu vois.
02:48Il dit, non, ce n'est pas grave.
02:50Tout le monde va voir.
02:51Il sait qu'il va y passer la matinée de la nuit.
02:53Bref, et on va prendre nos chambres.
02:56Et avec Francis, on est différent.
02:57Dans le sens où, moi, je me réveille très tôt, quoi qu'il arrive.
03:00Et lui, pas forcément.
03:02Que moi, je prends un petit-déj, quoi qu'il arrive.
03:04Et lui, pas forcément.
03:05On ne va voir jamais.
03:06Bon, bref.
03:06Je n'aime pas le matin.
03:08Moi, même quand on se soit couché à 4h, à 7h du matin,
03:11j'appelle la réception.
03:13Je dis, bonjour.
03:15Et là, Jean-Tonvoix, il me fait, ouais, bonjour.
03:18Et je me dis, c'est l'autre.
03:19Le gardien de nuit qui n'a pas dormi, tu vois.
03:22Je dis, bonjour.
03:22Il dit, oui, bonjour.
03:23J'appelle pour le petit-déj.
03:26Il dit, non, non, ce n'est pas la peine.
03:30Ben, je dis, comment ça, ce n'est pas la peine.
03:32Si, c'est la peine.
03:33Moi, j'appelle pour le petit-déj.
03:34Café.
03:36Bon, si vous voulez.
03:37Ben, oui, je veux café.
03:40Et puis, je dis, puis, viennoiserie ?
03:44Non.
03:45Ben, je dis, si.
03:46Viennoiserie, si.
03:48Et le mec, il dit, non, non, mais bon, si vous voulez vraiment.
03:51Bon, ben, oui, je veux vraiment viennoiserie.
03:54Bon, d'accord.
03:55Jus d'orange, ça, ce n'est pas la peine.
03:57Je dis, ben, si.
03:58Attendez.
03:58Je dis, attendez.
03:59Moi, en plus, toi, c'est un bel hôtel.
04:01Tu dis, si je veux un jus d'orange, un jus d'orange, tu vois.
04:03Non, non, je dis, si, jus d'orange.
04:05Bref, la conversation.
04:06Et en fait, je m'étais gouré de numéro.
04:08J'avais appelé Francis.
04:09Et moi, je ne comprenais pas qui me parlait.
04:11Et toi, tu croyais que c'était quelqu'un ?
04:12Et moi, je croyais que c'était l'hôtel qui m'imposait un petit déjeuner.
04:17Il m'imposait un petit déjeuner.
04:19J'ai dit, mais moi, je ne déjeuner jamais.
04:21Non, je dis, non, non, t'as pas dit ça.
04:22T'as dit, non.
04:23Oui.
04:23Non, non, mais.
04:24Café, non, non.
04:25Mais si.
04:26Et là, moi, j'ai fait, j'ai dit, bon, alors d'accord.
04:29Et c'est un truc de fou qui a duré 10 minutes.
04:30Ah oui.
04:31Et au bout d'un moment, parce que Francis, au réveil, il n'a pas du tout la même voix.
04:34Donc toi, il dit, ah, ah.
04:36Et je me disais, c'est l'autre qui n'a pas dormi, tu vois.
04:37Oui, oui.
04:38Et lui, il disait, mais qu'est-ce qui m'excite, l'autre ?
04:40Jus d'orange, j'en veux pas.
04:42Moi, j'ai ma cafetière dans la chambre.
04:43Je fais mon café pour un bar.
04:45Et ça a duré 10 minutes.
04:46Ah ouais, c'est drôle.
04:47Et après, au bout d'un moment, je dis, mais c'est toi, Eric ?
04:49Je dis, ben ouais.
04:52Mais on a vraiment ri, ce truc est hallucinant.
04:55Ah, c'est trop drôle.
04:5510 minutes du quiproquo au total.
04:57Moi, j'ai des souvenirs d'hôtel avec vous.
04:59Et notamment quand, au lendemain d'un spectacle, on s'était couché très tard,
05:03j'avais Jean-Paul André qui venait gratter à ma chambre.
05:05Oui.
05:05Ça, c'est exceptionnel.
05:06Parce que tu sais, je suis réveillé toujours à 5h, 6h, 7h.
05:09Et moi, je dors.
05:10C'est Pierre.
05:12C'est Jean-Paul.
05:15Il venait me réveiller.
05:16Et moi, j'essayais de ronfler.
05:18Je suis content.
05:19Enfin, j'ai quand même le privilège d'être réveillé par Jean-Paul André.
05:22Ce qui est quand même assez rare.
05:23C'est le rêve.
05:24Le rêve de beaucoup de femmes.
05:25Alors, Éric et Francis, pour venir assister aux prochains enregistrements de cette émission.
05:32Parlons-en, c'est important.
05:33On a besoin de public, bien évidemment.
05:37Et bien, sachez que la semaine prochaine, c'est-à-dire mardi prochain, mardi 28 octobre,
05:42nous serons en enregistrement au Théâtre Le Paris à Avignon.
05:46Oui, voilà.
05:46À Avignon.
05:48Comment faire pour réserver ?
05:4917h et 21h.
05:50Pour réserver, c'est vraiment pas compliqué.
05:52Vous allez sur le site deschevaliersdufiel.com.
05:55Vous cliquez sur Jeux Réserve et vous avez vos invitations gratuites, bien évidemment.
05:59Ça ne vous coûte rien.
06:00Vous recevez les billets.
06:01Voilà, c'est très, très bien fait.
06:03Je ne sais pas qui a fait ça, mais c'est très, très bien fait.
06:04C'est très bien fait, oui.
06:05Donc, mardi prochain et mercredi prochain, nous enregistrons au Théâtre Le Paris à Avignon.
06:10Les deux jours à 17h et à 21h.
06:12Vous pouvez venir aux quatre sessions.
06:14Il n'y a aucun problème.
06:15Le nombre de places est limité.
06:16Donc, dépêchez-vous.
06:17Vous allez sur le site deschevaliersdufiel.com.
06:20Je voudrais accueillir Maître Lelon.
06:22Maître, bonjour.
06:23Bonjour.
06:24J'ai eu beaucoup de retours sur vos histoires drôles que vous nous avez racontées hier.
06:27Vous avez vu, c'était drôle.
06:28Oui, c'était très drôle.
06:29Je ne sais pas si vous reviendrez en faire quelques-unes.
06:32Que dit une fraise à un cheval ?
06:36Non, que dit une fraise sur un cheval ?
06:37Que fait une fraise sur un cheval ?
06:40Que fait une fraise sur un cheval ?
06:41Ne le dites pas à ma place quand même, vous êtes gentils.
06:46Ta gada, ta gada, ta gada, ta gada.
06:48Très bien, Maître Lelon.
06:49Vous en avez d'autres comme ça pour la fin d'émission, pour tout à l'heure ?
06:52Oui.
06:52Bon, allez, écoutez, on espère vous retrouver.
06:55Pourquoi je vous ai demandé de venir Maître Lelon ?
06:56Je ne sais pas.
06:57Si, parce qu'il faut que vous nous parliez en deux mots du concours d'histoires drôles
07:01qu'ont lancé les chevaliers et que vous allez juger, que vous allez arbitrer.
07:03Donc, vous téléphonez au numéro qui est le suivant, 06...
07:10Vous voulez que je le dise ?
07:11Turlutututu, chapeau pointu.
07:13Alors c'est quoi ?
07:1306 32 94 29 90.
07:18Je répète, 06 32 94 29 90.
07:23Vous appelez sur ce numéro, les chevaliers du fiel vous répondent.
07:27Vous laissez sur le répondeur un message avec une histoire drôle.
07:31Oui.
07:32Et vous vous retrouvez candidat du grand concours des histoires drôles des chevaliers du fiel
07:36avec un énorme cadeau qui est un beau cadeau.
07:40Et mesdames, messieurs, vous pouvez l'applaudir parce que Maître Lelon va nous dire...
07:43Maître Lelon, Maître Lelon va nous dire le cadeau.
07:48Enfin, ça y est, Maître Lelon va nous dévoiler ce cadeau.
07:52Ça fait plusieurs jours que vous disiez.
07:55On ne sait toujours pas quel est ce cadeau, mais aujourd'hui, vous m'avez dit tout à l'heure en coulisses,
07:58ça y est, je peux dévoiler aux auditeurs de Sud Radio le cadeau.
08:01On ne peut pas tout dévoiler.
08:03Mais pourquoi ?
08:04Comme on dit en Algérie.
08:07Lève-le, on va avoir l'arc comme sur le cul.
08:10Je ne peux pas tout dévoiler, comme dirait mon réparateur de vélo.
08:20Mais je ne peux pas... Il s'agit d'un éjour.
08:23Un éjour, est-ce qu'on connaît la destination de ce éjour ?
08:26C'est en Ontagne.
08:28En Ontagne ?
08:29En Ontagne ?
08:30Je crois que c'était au bord de la mer, à la sothérapie.
08:32Ah non, c'est en Ontagne.
08:33D'accord.
08:34Ça aurait pu être en mer avec du ski, mais nautique.
08:37J'attends que M. Pédo...
08:40Oui.
08:40Me parle dans le tuyau.
08:42Mais que fait Pédo ?
08:43Vous attendez quoi, M. Lange ?
08:46Que M. Pédo me parle dans le tuyau.
08:49Ah bon, alors il faut donc que M. Pédo,
08:52qui est, je le rappelle, le directeur d'antenne de cette noble chaîne qui vous accueille,
08:57peut-être pas pour longtemps finalement.
08:59Je pense que ça ne va pas durer longtemps.
09:02Si ça continue comme ça, vous allez vous faire rouspéter, comme disait ma grand-mère.
09:06Ah oui.
09:06Et donc, on n'en sait pas davantage.
09:10On ne peut pas le dire.
09:11Bon, vous ne pouvez rien dire.
09:13Je ne pourrais pas vous tirer les verres du nez davantage.
09:16On sait où on veut aller, mais on ne sait pas qui va payer.
09:19Si vous commencez à vous tirer les verres du nez de M. Lelon, vous allez pour un moment.
09:25Oh, pardonnez-moi Mme Lelon, je ne vous avais pas vu rentrer.
09:27Ah non, excusez-moi, je ne vous ai pas même posé.
09:30Non, mais Mme Lelon, ça me fait toujours plaisir.
09:32C'est Marie, c'est ça.
09:34Alors l'autre jour, on a fait la connaissance, j'aimerais que vous nous en parliez un petit peu,
09:36de votre beau frère, le frère de M. Lelon.
09:38Raoul, qui est Raoul, qui est tiré.
09:40Oh, Raoul, ne m'en parlez pas.
09:41Pourquoi ?
09:42Ah ben, c'est un prêtre, je le respecte.
09:45Il est frère de la conception de Marie-Jésus-Joseph.
09:49Marie-Jésus-Joseph.
09:52Madame Lelon, vous le recevez sous.
09:54Il adore les enfants.
09:55Ah bon, il les bénit.
09:56Ah ben, il les éduque.
09:58Il a été surveillant à Bétarame.
10:00Hein ?
10:01Il vous a raconté son expérience.
10:06Ah oui, on ne peut pas tout raconter.
10:09Non, non, non.
10:10Bon.
10:10Bien, très bien.
10:11Alors, vous l'a lancé cette émission ou vous l'a lancé ?
10:14Oui, voilà, d'accord.
10:15Donc il est temps, mesdames, messieurs.
10:16Et je vous demande de l'applaudir, d'écouter Francis pour son histoire.
10:19Ah !
10:20C'est un chauve, mais vraiment chauve, chauve.
10:28Il n'a plus un cheveu sur le gaillot.
10:29Il est joué d'un truc pour me faire pousser les cheveux.
10:32Tenez, prenez ça, il n'y a rien de mieux.
10:34Oui, mais attendez, vous en êtes sûrs ?
10:36Parce qu'il examine le flacon.
10:38Vous allez, il regarde.
10:38Attendez, là, le pharmacien, il dit, attendez, vous voyez, monsieur, vous voyez qu'elle
10:43était à la caisse, là, avec une moustache.
10:45Oui, oui.
10:46Eh bien, c'est ma femme.
10:47Ça lui est arrivé qu'en débouchant, un flacon ne se produit avec les dents.
10:52Bon.
10:56Merci beaucoup.
10:58Je crois savoir que dans une minute sur Sud Radio, nous allons parler culture avec un
11:04cas comme coutume de le dire.
11:06Je veux bien sûr parler de Violaine, que nous accueillons dans un instant.
11:10Les Chevaliers du Fiel avec Pierre Galibert, 17h-18h, c'est leur grand retour sur Sud Radio.
11:17Éric Carrière, Français Génibre, Les Chevaliers du Fiel sur Sud Radio jusqu'à 18h.
11:23Et Mademoiselle Violaine, bonjour Violaine.
11:27Bonjour.
11:28Alors, nous avons travaillé avec les illustrateurs de Sud Radio.
11:32Je sais.
11:32Et vous avez trouvé même un générique.
11:35Exactement.
11:35Générique et chaque fois vont vous introduire.
11:37Que Clément a composé toute la nuit.
11:40C'est magnifique, c'est léger, c'est beau.
11:42Il joue très bien de la flûte.
11:44Qui joue du pipo, là ?
11:45C'est Clément.
11:46C'est Clément.
11:46C'est Clément.
11:47Et vous savez, il est de l'Aveyron et en gardant les brebis, il fait du pipo.
11:54En gardant les brebis.
11:54Il fait du pipo.
11:55Violaine, je rappelle que vous êtes en quelque sorte la caution culture de l'émission
11:59des chevaliers du fiel.
12:00J'ai même presque envie de vous dire que vous êtes la caution culture de toute la chaîne
12:04de tout Sud Radio.
12:05Ah ben j'espère.
12:06Tellement vos invités sont triés sur le volet.
12:08Nous partageons les passions des uns, les passions des autres.
12:12Exactement.
12:13Et vous nous régalez chaque fois avec tous les invités que vous recevez.
12:16Exactement, parce que je sillonne la France et aujourd'hui j'ai du lourd avec notre
12:21entretien avec Jacqueline qui est danseuse à Périgueux.
12:25Et ça, des danseuses à Périgueux, il n'y en a pas beaucoup.
12:29Il n'y en a pas beaucoup.
12:30Non.
12:31Mais par contre, alors, allez.
12:33Bonjour.
12:34Ah bonjour.
12:35Bonjour, je m'appelle Jacqueline.
12:38Oui, Jacqueline.
12:39Je suis danseuse professionnelle à Périgueux.
12:42C'est parfait.
12:43Alors, donc, comme je disais.
12:45J'ai mon spectacle, quoi.
12:47Oui, bien sûr.
12:47Je vais me parler de mon spectacle.
12:49Oui.
12:50Il s'appelle Jacqueline.
12:53Ah, Jacqueline.
12:55Oui.
12:55Jacqueline.
12:56Il a lieu.
12:57Il a lieu.
12:58Oui.
12:58Il a lieu.
12:59Oui, il a lieu, je crois, votre spectacle, Jacqueline, sur le parking du Géant Casino.
13:04Voilà.
13:05Jacqueline à cause des caddies, je crois.
13:07Exactement.
13:08Exactement.
13:09C'est une création mondiale que je fais.
13:14Ça s'appelle Jacqueline.
13:16Oui.
13:16Alors, ça consiste à quoi ?
13:18Qu'est-ce que vous avez fait ?
13:19Alors, j'avais, en création mondiale, normalement, j'ai créé une danse.
13:24C'est à la fois une danse, une histoire, une conte.
13:28Oui.
13:29Et ça s'appelle la mort du canard.
13:31Alors, pourquoi la mort du canard ?
13:33Parce que la mort du cygne, elle s'était prise.
13:35Ah oui, c'est vrai.
13:36C'est vrai.
13:37C'est vrai.
13:37Oui, c'est vrai.
13:38La mort du...
13:39Oui.
13:39Alors, après, c'était toujours pareil, quoi.
13:42La mort du poulet, le syndicat des charcutiers et tripiers étaient intervenus.
13:46D'accord.
13:46Parce qu'entre la mort du canard, j'avais un partenaire.
13:49Ah oui, la société Vicontesse du Berry, qui, pendant que vous danciez, organisait
13:56une dégustation de foie gras et de magret.
13:59Alors, il paraît que cette création a été historique.
14:01Moi, c'était beau, c'était magnifique.
14:03Là, rien que, rien que, rien que d'en parler.
14:06Rien que d'en parler, oui.
14:07J'ai les larmes qui me mentent.
14:09Je vous en prie.
14:11Alors ?
14:12Alors, quoi ?
14:13Mais, la suite, je vous en prie, j'ai dit.
14:16Alors, j'ai les larmes qui me mentent.
14:20Oui, c'est sûr.
14:22Mais, vous...
14:23Alors, vous auriez vu ça, les effets spéciaux qu'il y avait, c'était...
14:26Je sais, je sais.
14:27Et il paraît qu'il y avait des danseuses qui jetaient des rillettes.
14:30Exactement.
14:31Des rillettes canards.
14:32Sur les gens.
14:33J'arrivais...
14:34Sur les gens, à 4 heures.
14:36Moi, j'arrivais à habiller un canard.
14:38Oui.
14:39Je faisais la danse au milieu.
14:40Il y avait toutes ces denses qui jetaient des rillettes canards sur les gens.
14:45C'est magnifique.
14:46Alors, je dis qu'en plus, ça dure 4 heures.
14:494 heures de balai, quand même.
14:51Ah oui, on peut le dire.
14:51Ça devait être propre, la scène.
14:53Plus 2 pour nettoyer le parking.
14:54Ah, bien sûr.
14:56Et puis, c'est le choc.
14:58Oui, puis j'étais...
14:59Alors, je n'ai pas compris.
15:00C'est le choc psychologique, quoi.
15:03J'étais expulsé de Périgueux par arrêté municipal.
15:07Et on sait pourquoi ?
15:08J'ai des jalousies, essentiellement.
15:11Regardez, c'est pareil.
15:12Van Gogh, vous voyez le peintre ?
15:14Oui, oui, oui.
15:14Il a bien été obligé de quitter la Hollande.
15:16Eh bien, moi, j'ai quitté Périgueux.
15:18Et Hollande va peut-être être obligé de quitter la France.
15:21Je déconne.
15:21Alors, vous cherchez une autre ville, un pôle d'accueil.
15:25Voilà, alors il me fallait, je cherchais une autre ville, je cherchais un grand lieu artistique, un centre d'idées et d'échanges.
15:31Un genre de New York, Los Angeles, et vous choisissez...
15:35Marmande.
15:36Ah oui.
15:37Et c'est vous qui avez décidé ?
15:39Un feeling, une envie.
15:41Putain, je vois le panneau Marmande.
15:43Oui.
15:43Je passais par là en bagnant, là.
15:44Je vois le panneau Marmande.
15:45Pays de la tomate.
15:46Je me dis, putain, c'est là.
15:47C'est là que je vais m'exprimer.
15:50Oui.
15:51Un feeling, quoi.
15:52Une envie.
15:52Un ressenti.
15:53Surtout une rencontre.
15:54Avec le maire, je crois, de Marmande, qui était très open, je crois.
15:59Putain, c'était open.
16:00Putain, c'était chaud un petit peu.
16:02Bon, vous voulez dire au niveau...
16:03Putain, le bestiau.
16:05Au niveau...
16:06Oui, au niveau, oui, aussi, oui.
16:08Et au niveau...
16:10Pareil.
16:11Bon, je rappelle que ce n'est pas le maire actuel.
16:14Non, c'est un autre.
16:15C'est un autre.
16:16Mais bon, je peux vous dire qu'on faisait du travail à la barre.
16:21La barre de danse.
16:22Évidemment.
16:22Et là, c'est votre création.
16:25Ouah, putain, pour l'opéra de Marmande, puisqu'ils ont créé un opéra pour moi.
16:29Il y a un opéra à Marmande ?
16:30Non, justement, c'était sa création.
16:32Au-dessus de Subéru.
16:34Donc, un lieu de culture.
16:36Putain.
16:37Au moins, au moins de lettres.
16:38Parce que Subéru, U, c'est une lettre.
16:40Oui, et dans culture, il y a U aussi.
16:43Ok, exactement.
16:43Un spectacle qui tourne sur un thème.
16:46La tomate, spécialité de Marmande.
16:49Alors, racontez-nous ce ballet.
16:51Alors, au départ, il y a 20 danseuses habillées en tomate.
16:55Tout en papier crépo.
16:56Je le rappelle.
16:57Et on a quand même foutu 600 balles de décors et de costumes.
17:01Et vous, là-dedans, vous êtes la star.
17:03Oui, habillée en poivron.
17:06Pour qu'on vous reconnaisse, évidemment.
17:08Toute la danse raconte les légumes du marché.
17:13Et ce finit par une fresque illustrée par une chanson intitulée « La main au cajot ».
17:19Eh oui.
17:20On vous a reproché cette scène finale où vous vauterez dans un lit de riz.
17:25Oui, mais ça fait logique.
17:27Un poivron finit farci.
17:28Exactement.
17:30Que répondre à ceci ?
17:31Bref, c'est un triomphe.
17:32Le chiffre d'affaires du Super U est monté de 6% le jour du spectacle.
17:36La folie, c'était.
17:37Oui.
17:38Pour autant, la presse se déchaîne.
17:40Sud-Ouest, le grand journal, déclare
17:42« Lorsque Jacqueline entre en scène habillée en poivron,
17:46une déglutition irréversible et générale parcourt l'Assemblée. »
17:54Oui, en fait, c'est des jalousies, tout ça.
17:55Oui, merci Jacqueline.
17:56Et pour finir, une idée de reconversion, peut-être ?
18:00Je compte monter un magasin d'articles de pêche à Macong.
18:04Et c'est pourquoi à Macong ?
18:05Parce que là-bas, il n'y en a pas.
18:07D'accord.
18:07Très bien.
18:08Et sur ces mots, que nous nous quitterons.
18:10Je salue l'émission qui suit et leur dis, excusez-nous,
18:13on n'a pas pu faire autrement que d'inviter cette femme.
18:16Merci.
18:17Au revoir.
18:17Merci beaucoup.
18:18Merci.
18:20Merci, Violaine, pour ces bons moments d'échange et de culture.
18:24Et de culture.
18:25Il en est question dans un instant,
18:26puisque nous allons jouer avec les chevaliers du fiel au quiz.
18:30Ne bougez pas.
18:32Les chevaliers du fiel avec Pierre Galibert.
18:3517h-18h, c'est leur grand retour sur Sud Radio.
18:38Éric Carrière, France Tégénibre, les chevaliers du fiel.
18:43Et le public.
18:47Accompagné et présenté par le grand Pierre Galibert.
18:52Merci beaucoup.
18:53Merci de reconnaître mon travail.
18:55Alors quand même, on pourrait me présenter.
18:59Mais j'allais le faire.
19:00J'allais le faire.
19:01Et je vous demanderai, mesdames, messieurs, une ovation pour Maître Lelon.
19:09Maître Lelon, on est toujours très, très heureux de vous accueillir,
19:11parce que parfois on pourrait croire qu'il y a des candidats qui sont avantagés.
19:15Un des deux chevaliers qui est avantagé.
19:17C'est une règle qui arrive et qui ne sort d'on ne sait où.
19:20Or, tout est préparé, tout est carré grâce à Maître Lelon.
19:22Je suis huissier de justice.
19:25Oui, on sait votre...
19:27Avec notre sens du métier.
19:30Votre déontologie.
19:31Certains disent que vous êtes huissier de justesse.
19:33De justice.
19:34De justice.
19:35Est-ce que vous pourriez, pardon de vous mettre ce défi,
19:39mais est-ce que vous pourriez produire des documents,
19:40des documents certifiés de vos diplômes ?
19:42C'est une règle des huissiers de justice.
19:44D'accord.
19:45C'était où votre école ?
19:46Avec un stage qui a été couronné de succès.
19:49Ah oui ?
19:49Très bien.
19:50Vous avez fait un stage dans une entreprise ?
19:51Oui, on a expulsé dix familles de pauvres.
19:55Ah, quand même.
19:55Très bien.
19:56J'ai eu mention très bien.
19:58Ça, c'était un stage.
19:59On a saisi des enfants, on a joué des enfants.
20:02Ah oui, oui.
20:03J'ai eu toutes les options.
20:04Très bien.
20:05Vous étiez content, vous avez une certaine jouissance.
20:07Ah ben oui, quand on voit ces enfants qui pleurent
20:10parce qu'on leur prend le train électrique.
20:12Et qu'on revend le train électrique.
20:15Et vous, vous n'avez pas d'enfant, vous n'avez pas de pitié.
20:17Ah non, non, non.
20:18On n'a pas pu.
20:20Avec, ah, je vois du tout, Maryse qui arrive.
20:22Maryse, vous n'avez pas pu avoir, être mère, Maryse ?
20:25Et non, parce que quand j'ai vu tous les enfants qui saisissaient,
20:27j'avais peur qu'ils saisissent les miens.
20:29D'accord.
20:30Donc vous êtes abstenu.
20:32Exactement.
20:32Très bien, merci beaucoup, Maryse.
20:33J'ai bouché, comme le nez, j'ai bouché l'autre.
20:36Deux mots de votre beau-frère, Maryse ?
20:38Raoul.
20:39Raoul va bien.
20:40Le week-end s'est bien passé.
20:43Il a fait deux messes, deux vêpres.
20:46Oui.
20:47Non, non, tout va bien, tout va bien.
20:49Vous pourriez lui dire de passer un jour dans l'émission.
20:50J'aimerais quand même le rencontrer.
20:52Raoul ?
20:52Oui.
20:52On l'habitera.
20:53On lui demandera.
20:55Bon, très bien.
20:56Alors, je voudrais quand même, mesdames, messieurs,
20:58que vous applaudissiez nos candidats.
21:00Il y a Monique et il y a Rostand.
21:02Bravo.
21:02Bravo.
21:04Rostand va jouer avec Francis et Monique.
21:08Vous allez jouer avec Eric, mais avant ça, on va faire un petit peu connaissance.
21:11Monique, que faites-vous dans la vie ?
21:13Je travaille dans les assurances.
21:14Dans les assurances.
21:15Très bien.
21:15Vous assurez, quoi.
21:16Dans les assurances.
21:19Dans les assurances, pour une compagnie d'assurance.
21:20J'ai besoin de voitures.
21:22De tout, j'imagine, non ?
21:23Je travaille au siège.
21:25Au siège.
21:26Au siège.
21:27Vous assurez les sièges.
21:28Très bien.
21:29Au siège des assurances.
21:30Vous êtes très timide.
21:31On ne va pas trop vous embêter.
21:33On va essayer de faire connaissance avec Rostand.
21:35Que faites-vous dans la vie, Rostand ?
21:36Je suis guérisseur.
21:36Guérisseur, c'est vrai.
21:39Déjà, Rostand, ce n'est pas un prénom.
21:42C'est un prénom d'emprunt, Rostand ?
21:43Non, non, c'est mon prénom.
21:44Ce n'est pas un prénom courant.
21:46C'est joli.
21:47C'est Rostand.
21:48Merci.
21:49C'est plus fréquent qu'enquêtement.
21:50Ah oui, bien sûr.
21:52Alors, Rostand, guérisseur.
21:54Magnétiseur.
21:55Magnétiseur.
21:55Bravo.
21:56Alors, vous guérissez quoi, Rostand ?
21:57J'ai quelqu'un à quoi...
21:59Pardon ?
22:00Éric arrière est très franché sur les guérisseurs.
22:06J'adore.
22:07Ah oui.
22:07Mais vraiment, Rostand, quels sont vos talents, Rostand ?
22:10Écoutez, en ce qui concerne ce que je fais, c'est beaucoup plus les lumbagos, les sciatiques, les douleurs ventrales, dorsales.
22:20Les gens qui sont bloqués, j'arrive à les débloquer par téléphone aussi.
22:24Donc, je fais pas mal de...
22:25Vous débloquez les cartes SIM.
22:27Oh, je suis sérieux.
22:29Est-ce que vous arrangez les douleurs anales ?
22:32Là, je m'en occupe personnellement.
22:34Est-ce que j'avais rendez-vous avec mon banquier ?
22:36Non, sérieusement, Rostand.
22:40Comment on peut expliquer ce don et comment vous agissez sur le corps de l'autre ?
22:45En fait, moi, je travaille avec l'eau.
22:47Je mets de l'eau dans ma main et ça va travailler sur l'eau du corps de la personne.
22:52C'est comme si j'en voyais une espèce de karcher qui va déboucher ce qui est bloqué.
22:57Non, non, ça veut bien m'inscrire.
23:01Mais vous me faites peur parce que j'ai karchérisé le garage récemment.
23:06Non, non, mais c'est génial.
23:08Moi, je suis pas sûr.
23:09Mais c'est vrai que l'eau, on a combien ? 80% d'eau ?
23:13En 70, exactement 73%, je crois.
23:16Exactement. Si on ne connaît pas le Ricard.
23:18Sans le Kérin.
23:19Effectivement, l'eau est un vecteur important dans le corps, dans le métabolisme.
23:25Tout à fait.
23:25Il faut savoir que le cœur a plus d'eau ou les poumons contiennent un peu moins d'eau.
23:31En fonction de notre corps à nous, il n'est pas fait à base d'eau 80% sur la totalité.
23:38Non, c'est un petit peu partagé sur chacun de nos alcônes.
23:42Et vous avez un taux de, entre guillemets, un taux de réussite important ?
23:45Très important.
23:46Très important.
23:47Oui.
23:47Et qu'est-ce que vous dites aux personnes qui vous disent, ah non, non, non, ça va les guérisseurs, je sais, je connais rien, je sais pas savoir, c'est pas bien, ça marche pas.
23:54Écoutez, jusqu'à présent, je travaille avec les gens dans le sens où je demande rien, les gens donnent ce qu'ils veulent.
23:58Ah, donc ça c'est bien.
23:59C'est pas, j'ai pas une somme particulière, sachant qu'il y a des gens qui sont au RSA ou RMI, donc ils n'ont pas les moyens.
24:08Il y a des gens qui travaillent, qui ont un peu plus de moyens, donc en fait, ça complète les uns des autres.
24:12Je n'ai pas un prix particulier pour...
24:14Ah, donc c'est les gens qui décident ce qu'ils veulent vous donner.
24:17Exactement, voilà.
24:17D'accord.
24:18Donc ça, c'est un gage de...
24:19Mon grand-père, il faisait ça.
24:21Alors justement, c'est la question que j'allais poser.
24:22Vous avez hérité ça d'un papa, d'un grand-père, d'une grand-mère ?
24:25Non, de ma mère, qui, il faut dire qu'on habitait au Minim et autrefois...
24:29Au Minim, c'est un quartier de Toulouse, pour ceux qui ne connaissent pas.
24:31Et au Minim, c'était un petit peu, comment dire, c'était familial autrefois.
24:36C'est-à-dire, les gens se connaissaient.
24:37Ma mère était guérisseuse aussi, mais malheureusement, c'est que ça ne se faisait pas que mon père allait travailler,
24:44que ma mère recevait des hommes, des femmes à la maison.
24:46Je parle de ça il y a 50 ans, 60 ans.
24:47Oui, bien sûr.
24:48Donc, c'était des choses qui ne se faisaient pas.
24:50Donc, ma mère n'a jamais...
24:52Elle le faisait vis-à-vis de mes tantes, mes oncles, etc.
24:55Mais à aucun moment, elle ne le faisait à titre extérieur.
24:59Alors que, voilà.
24:59Et ton grand-père, Éric, était guérisseur ?
25:01Oui, il était magnétiseur.
25:03Et surtout, il trouvait l'eau, bien sûr, mais l'or aussi.
25:08Et moi, j'ai des souvenirs d'enfants dans le Tarn, où on partait en vélo,
25:13et où, une fois, notamment, il y avait eu un mariage dans un monastère,
25:18un mariage, ça, des gens un peu modestes, mais qui avaient mis tous leurs moyens pour faire ça.
25:22Et la mariée avait reçu un très beau bijou en or.
25:25Et évidemment, dans l'euphorie du mariage...
25:28Elle l'avait perdu.
25:29Dans le foin, dans les trucs, ça, il s'était passé des trucs.
25:32Bref, ils avaient perdu ça.
25:33C'était dramatique pour eux.
25:35Et les bonnes sœurs avaient appelé mon grand-père.
25:38On était allés en vélo.
25:40On aurait dit du pagnole.
25:41On est arrivés là-bas.
25:42Et lui, il avait un pendule.
25:44Et dans cette immense ferme, avec les champs et tout ça,
25:47on lui a demandé de chercher cette montre en or qu'il a trouvée.
25:50Ah oui, c'est bien.
25:51Non, non, non.
25:52Et puis même, des gens qui se soignent, on en connaît.
25:54Tu sais, nous, à Sud Radio, il y a longtemps,
25:56j'avais lancé une émission sur les magnétiseurs.
25:59Et il y a un mec qui s'appelle Cédric, que depuis j'ai connu,
26:03qui était un des magnétiseurs.
26:04Et moi, j'avais un tennis elbow.
26:07Tu sais, quand tu joues trop, tu as un mal de fou, une tendinite.
26:10Il me l'avait, en 30 secondes, il me l'avait enlevé.
26:14Et il n'y a pas longtemps, j'avais gardé son téléphone.
26:18J'ai eu, je ne sais plus quoi, oui, un, comment ça s'appelle ?
26:21Un Zola.
26:21Un Zola.
26:22Et on était en tournée.
26:25Et on repartait en tournée.
26:26C'était hyper douloureux.
26:28Et il m'avait dit, tu peux m'appeler quand tu veux et tout.
26:31Je l'ai appelé à minuit.
26:32Et il était à Agen.
26:34Donc, il fait 200 bornes.
26:35Il vient, il arrive à une heure du mat.
26:37Il arrive avec sa pierre dans une main, un truc, machin, le machin et tout.
26:41Et le lendemain, au surlendemain, je n'avais plus rien.
26:44Non, non, mais c'est absolument, voilà, bravo.
26:47Ça s'applaudit, moi, je trouve ça génial.
26:50Merci, merci.
26:51Alors, on va passer au jeu.
26:54Donc, c'est parti.
26:55Si vous n'utilisez pas les propositions de réponse que je fais,
26:58si vous répondez avant, vous marquez deux points.
26:59En revanche, si vous avez les propositions, si vous utilisez les propositions
27:03et si vous avez la bonne réponse, vous ne marquerez qu'un seul point.
27:05Est-ce que c'est clair pour tout le monde ? On y va.
27:07Première question, dans quelle ville française se trouve la maison carrée
27:10qui date du premier siècle ?
27:11Nîmes ?
27:12Oh là là !
27:13Alors ça, c'est excellent, une bonne réponse.
27:16Les nouveaux candidats n'ont même pas eu le temps de parler.
27:18Je l'ai bien même autant.
27:19Oui, mais Nîmes, on l'a tous dit en même temps.
27:21Oui, oui, parfait, c'est bon.
27:22C'est connu, c'est connu, Pierre.
27:25C'est très connu, la maison carrée de Nîmes.
27:26Oui, bien sûr, bien sûr.
27:27Il y a un très beau théâtre en plein air à Coton, il y a joué, pas mal.
27:31Alors là, en attendant, vous allez faire moins les malins, les uns et les autres.
27:33Ah oui, non, je n'ai pas de doute.
27:34Quelle est la technique utilisée par Léonard de Vinci pour réaliser la joconde ?
27:39Technique de quoi ?
27:40La technique de peinture.
27:41De peinture, oui.
27:43Monique ?
27:44Il y a des propositions ?
27:45Non, il n'y a pas de propositions.
27:46Il y en aura après, mais pour l'instant, il n'y en a pas.
27:48Alors, il a, en plus de l'huile, il ne l'a pas peint avec sa bite, quand même.
27:59Ça, je ne l'ai pas entendu dire.
28:01Ou alors, c'est vraiment, c'est très secret, c'est très secret.
28:06Non, mais peut-être qu'il n'a pas mélangé des substances organiques, genre des œufs, des œufs.
28:13Non, non, une technique connue, une technique connue.
28:16La pierre, non ?
28:17Qu'est-ce qu'il a pu utiliser ?
28:19La pierre blanche, non ?
28:20La pierre blanche, non ?
28:21La pierre blanche, non ?
28:22Monique, il faut qu'on réponde un truc, parce que...
28:24Oui.
28:25Je ne sais pas.
28:26Bon, et pierre blanche, pour l'instant, pas de bonne réponse, donc je vous fais les quatre propositions.
28:30Donc, quelle est la technique utilisée par Léonard de Vinci pour réaliser la joconde ?
28:34Huile sur toile, acrylique, huile sur bois ou aquarelle ?
28:40Huile sur toile.
28:41Huile sur toile pour tous les deux ?
28:43Oui.
28:44Et c'était huile sur bois, zéro.
28:46Ah, c'est sur bois.
28:47Sur bois ?
28:48Oui, oui, oui.
28:48Mais quoi ? La joconde, c'est une peinture sur bois ?
28:51C'est une huile sur bois.
28:51Oui, oui, oui.
28:52C'est sur bois, oui.
28:53Et bien alors, pourquoi tu as dit sur bois ?
28:54Mais parce que, tu vois, c'est le mec qui dit « ouais, ouais, c'est sur bois ».
28:57Non mais, tu vois, j'ai failli le dire, mais en fait, je me suis dit « non, c'est un piège ».
29:02C'est très classique.
29:04Eh bien, non.
29:05Moi, j'y suis allé voir la joconde, j'ai vu que des japonais.
29:07Oui.
29:08Non mais, c'est…
29:08Elle est petite, la joconde, hein ?
29:09Oui, japonais aussi, mais c'est vrai.
29:11C'est l'œuvre, la grande œuvre la plus décevante.
29:14Enfin, il n'y en a plus d'autres, mais les gens disent qu'ils sont assez déçus de voir la joconde.
29:18C'est un peu réflé, quand même, de dire ça.
29:20Ah si, il y a plein de gens, ils sont déçus.
29:21Elle est trop petite.
29:23Oui, ils s'attendent à un truc beaucoup plus grand.
29:25C'est un peu comme le Man Can Peace, tu vois, à Bruxelles.
29:29Ou à Copenhague, je ne sais pas quoi.
29:31Ou à la sirène.
29:32Le Man Can Peace, c'est un faux, hein ?
29:35Le vrai, il est caché.
29:36Alors qu'on la joconde, c'est une vraie.
29:38Et avant, il l'habillait, maintenant, il ne l'habillait plus.
29:39Oui, ça dépendait des saisons, effectivement.
29:41Exactement.
29:41Alors, ça fait deux partout, deux pour Monique et deux pour Rostand.
29:45Voici la nouvelle question.
29:45Quelle est la formule du diamètre d'un cercle ?
29:48Ah, ah, ah, ah.
29:49Le diamètre, ça, pi R2.
29:51Pi R2.
29:52Pi R2.
29:54Attends, dans la formule de ?
29:56La formule du diamètre d'un cercle, j'ai enregistré ta réponse, Francis.
30:00De pi R.
30:01Alors, pi R au carré.
30:03Et toi, Eric, tu dis Monique.
30:04Moi, je dis Pierre, oui.
30:05Non, mais je crois qu'il a raison.
30:06De pi.
30:07Mais putain, Monique, tu fais quoi dans les instruments ?
30:09Alors, qu'est-ce que vous dites, Eric et Monique ?
30:13Qu'est-ce que tu dis, Monique ?
30:15Ben, deux pi R.
30:17Alors, vous dites deux pi R et Francis a dit pi R au carré.
30:23Pierre au carré, oui.
30:24Personne n'a la bonne réponse.
30:25Ah, merde.
30:26Allez, je vous fais deux propositions.
30:29Est-ce rayon cube ou deux fois rayon ?
30:31Deux fois rayon.
30:33Oui, c'est deux fois rayon.
30:35Tout le monde a raison.
30:37Oui, tout le monde a raison.
30:38Ça veut dire que nous avons trois pour Monique et trois pour Rostand.
30:41Deux fois rayon.
30:42Quel nom de la couture aurait été recruté par les services de renseignement allemands abverts
30:50sous le nom de Code Westminster durant la Seconde Guerre mondiale ?
30:54Je ne comprends rien à la question.
30:56Quel nom ? Quel grand nom ?
30:57Quel grand nom ?
30:58Ah, de la couture.
30:59Quel nom de la haute couture, un nom, un couturier ou une couturière.
31:03Aurait été recruté par les services de renseignement allemands
31:06sous le nom de Code Westminster durant la Seconde Guerre mondiale ?
31:09Comment il s'appelait ?
31:10Ah oui, oui, oui.
31:12Non, non.
31:16Boss, Boss, Boss.
31:17Il y a un Hugo Boss.
31:18Hugo Boss.
31:18Hugo Boss.
31:19Hugo Boss.
31:20Qui a quand même fait toutes les tenues des détenues des camps de concentration.
31:25Hugo Boss.
31:26Il y avait un piège, vous êtes tombé dedans, ça n'est pas Hugo Boss.
31:28Ah bon ?
31:29Je vous fais trois propositions.
31:30Coco Chanel, Pierre Cardin, Yves Saint-Laurent.
31:33Yves Saint-Laurent.
31:33Coco Chanel.
31:34Coco Chanel.
31:35Coco Chanel, mais Monique a la raison.
31:37Moi j'ai dit Coco Chanel aussi.
31:38Vous dites Coco Chanel.
31:39Pourquoi Monique a raison ?
31:40Parce que j'ai pensé depuis le début, je ne l'ai pas dit.
31:43Oui, au moment où elle l'a dit, je me suis dit, elle a raison.
31:45Au moment où je dis qu'elle a raison aussi.
31:47Oui, Gabrielle Chanel, Coco Chanel, aurait collaboré avec les nazis pendant la guerre
31:52en tant qu'espionne d'après les archives allemandes et celles du M6.
31:56Donc ce qui veut dire que nous avons quatre points pour Monique et quatre points pour Rostand,
32:00maître le long de la santé.
32:01Vous le connaissez ce jeu, c'est un jeu que je conseille à tout le monde.
32:05Vous êtes entre vous, vous buvez un verre avec des copains, vous prenez des gens connus,
32:08et vous dites, bon lui, est-ce qu'il aurait été collabo ou est-ce qu'il aurait été résistant ?
32:12Amusez à faire ça, c'est très très drôle.
32:15Très très drôle, vous dites, je ne sais pas, par exemple, vous dites Florent Pagny,
32:19collabo ou résistant, à votre avis ?
32:21Non, je ne réponds pas.
32:23Mais non, mais voilà, c'est un jeu très marrant à faire.
32:27On continue, égalité parfaite pour l'instant.
32:28Donc Coco Chanel, collabo, Gabriel, Chevalier du Fiel.
32:32Remarque, c'est normal. Coco Chanel, Coco collabo.
32:36Coco collabo.
32:36Quel homme politique français était, c'est facile, était surnommé le tigre ?
32:41Ah oui, Clémenceau.
32:42Clémenceau ?
32:43Éric, Éric Mollet.
32:43Oui, mais il l'a dit avant nous, on ne va pas dire pareil.
32:47Alors effectivement, c'était la bonne réponse.
32:49Clémenceau, qui a été président du Conseil des ministres français de 1917 à 1920,
32:53ainsi que le ministre de la guerre.
32:55À l'époque, il ne durait plus longtemps que maintenant.
32:57Moi, j'aurais dit Jean-Jacques Goldman.
32:59Tu m'as dit qui ?
33:00Jean-Jacques Goldman.
33:01Il hérite du surnom du tigre, car il est connu pour sa férocité en politique.
33:07Et nous avons un point pour Francis et Rostand, cela fait cinq,
33:10et quatre points pour Éric et Monique.
33:12Monique, il faut qu'on se bouge.
33:15Comment ça, de par exemple, Francis et Rostand ?
33:16Ah oui, parce qu'il l'a dit tout de suite, vous avez tout à fait raison.
33:18Bravo le candidat du public, le public.
33:21Heureusement que tu se réveilles pour nous.
33:23Parce que vous voyez, je suis incapable de me défendre.
33:27Quel est le nom de la tyrolière en forme de cochon dans les films Toy Story de Pixar en version française ?
33:32Oh !
33:33Oh là !
33:35Pink !
33:37Pig !
33:38Pig !
33:39Pigou !
33:40Pigou !
33:41Non, je n'hésiterai pas du tout à les quatre propositions.
33:46Saucisse, Chesterfield, Bayonne ou Bacon ?
33:50Bacon !
33:51Bacon, me dit Rostand.
33:53Non, c'est moi qui ai dit Bacon.
33:54Ah, pardon, excuse-moi.
33:55Mais à la version française, aujourd'hui, saucisse.
33:57Saucisse, mais bon.
33:58Alors, saucisse et bacon, eh bien, c'était Bayonne, figurez-vous.
34:01Bayonne, d'accord, aucun arrêt.
34:03Bayonne ?
34:03Oui.
34:04Ça veut dire quoi, Bayonne ?
34:05En fait, je vais t'expliquer.
34:06Saucisse, le jambon de Bayonne.
34:07Ah, le jambon de Bayonne.
34:09Dans la version originale en anglais, il se nomme Ham.
34:11Eh bien oui, jambon.
34:12Ça veut dire jambon.
34:13Et donc, c'est pour ça que ça a été traduit par Bayonne, tout simplement.
34:17Donc, personne ne marque deux points là-dessus.
34:18Excuse-moi, mais c'est complètement con.
34:20Non, je trouve ça pas mal.
34:21Je trouve ça assez original.
34:22Tu ne dis pas, je voudrais une tranche de Bayonne ?
34:27Tu dis, je voudrais une tranche de jambon dure ?
34:29Non, je ne dis pas du jambon corse.
34:31De l'ibérique.
34:32Ah, du corse, pardon.
34:34Six points pour Rostand, quatre points pour Monique.
34:37Il a un peu lèche-cul, le magnétiseur, je trouve.
34:40Pourquoi on dit ça ?
34:41Parce que là, et puis voilà.
34:44Quel écrivain français, auteur du roman Maudit Manège,
34:47a écrit la chanson Déjeuner en paix pour Stéphane Echel ?
34:50Ah, Géant.
34:51J'ai répondu le comment, vous savez ça ?
34:54Mais parce qu'on connaît par cœur.
34:55Philippe Tchern, il a écrit, oui, parfait.
34:58Il n'a pas écrit beaucoup de chansons.
34:59Il n'a écrit que pour Stéphane Echel.
35:01Mais elle est restée seule.
35:03Et savez-vous que c'est lui qui a aussi écrit ?
35:0537.2 le matin.
35:0637.2 le matin.
35:07Exactement.
35:07Donc, vous voyez, tu as quand même finalement un peu de culture.
35:09Donc, deux points de plus, 6 à 6.
35:11Maître Lelon, à vous de trancher,
35:12car il y a égalité parfaite entre Monique et Rostand.
35:15Qu'en venez-vous que je fuis ?
35:17Alors déjà, vous n'avez pas annoncé le cadeau
35:19qu'allait gagner l'un ou l'autre.
35:21Alors déjà, quel est le cadeau du jour ?
35:22Le mug.
35:23Le mug des Chevaliers du Fiel.
35:25Le mug des Chevaliers du Fiel.
35:25On voit les Chevaliers du Fiel.
35:26Ils sont à demi-nue.
35:27En position avantageuse.
35:29Quel est celui qui a le plus beau corps ?
35:31Comment faut-il dire ?
35:33Il y a les deux versions.
35:34Oui.
35:35Grand et lancé.
35:36Oui.
35:36Ou petit musclé.
35:38Oui.
35:38C'est au choix.
35:39C'est au choix.
35:40Bon, tout ça ne nous dit pas qui a gagné puisqu'il y a égalité.
35:44Je pense que les deux ont gagné puisqu'on est en égalité égalitaire.
35:48Égalité égalitaire.
35:49Monique, vous avez gagné un mug.
35:50Et restant, vous avez gagné un autre mug sous les applaudissements de la fureurie.
35:58Et les Chevaliers du Fiel reviennent sur Sud Radio.
36:01On est là, je vous le rappelle, jusqu'à 18h.
36:03Les Chevaliers du Fiel avec Pierre Galibert.
36:0717h-18h, c'est leur grand retour sur Sud Radio.
36:11Éric Carrière, Français Génibre et les Chevaliers du Fiel.
36:15Avant de se séparer et avant de laisser la place à Cécile de Ménibus et Philippe David pour les vrais voix,
36:23on a encore quelques petites minutes à passer en votre compagnie.
36:26Francis, prépare quelques histoires, s'il te plaît, parce que je vais te passer le micro dans quelques instants.
36:30Au maître, l'autre jour, j'ai raconté des histoires.
36:35Ah oui, il y a eu beaucoup de succès.
36:37C'est vrai, je vous le confirme.
36:38J'en aurais une petite à vous raconter.
36:40Ah, ça me fait très plaisir, très plaisir.
36:42Votre femme nous l'a dit aussi.
36:44Voilà.
36:45Qu'est-ce que je voudrais dire ?
36:46Oui, je voulais dire que la semaine prochaine,
36:48nous allons enregistrer une série d'émissions avec les Chevaliers du Fiel,
36:51une série d'émissions pour Sud Radio,
36:52qui sera diffusée entre 17h et 18h.
36:55Nous serons à Avignon les 28 et les 29 octobre.
36:59C'est la semaine prochaine, mardi et mercredi.
37:01Nous enregistrerons les deux jours à 17h et à 21h.
37:04C'est gratuit.
37:05Et si vous souhaitez venir assister à cette émission,
37:08parce qu'en principe, ça se passe toujours très bien avec le public.
37:11Super public.
37:12Super public.
37:14Eh bien, si vous souhaitez assister à ces émissions,
37:16vous êtes nos invités.
37:18Il suffit de faire toute une petite démarche pour récupérer une invitation gratuite.
37:21Vous allez sur le site des Chevaliers du Fiel,
37:24leschevaliersdufiel.com.
37:25Vous cliquez là où il faut et vous recevrez par mail votre invitation.
37:29On vous attend au théâtre Le Paris,
37:325 rue Henri-Fabre à Avignon.
37:36Voilà, ça c'est clair, net et précis.
37:38Avant de laisser la parole pour des histoires drôlons,
37:40à Maître Lelon et à France et Génivre,
37:42sachez qu'également, nous avons besoin de vos histoires drôles.
37:46Si vous en avez quelques-unes,
37:48eh bien surtout, prenez deux petites minutes
37:50pour appeler le 06 32 94 au 29 90.
37:53C'est un numéro non surtaxé.
37:56C'est un numéro de portable.
37:58Donc, il est inclus dans votre forfait, il n'y a aucun souci.
38:00Et là, vous pouvez laisser autant d'histoires que vous le voulez.
38:03On est preneur.
38:04On est preneur de toutes vos histoires drôles.
38:0506 32 94 29 90.
38:09Voilà, j'ai fait mon travail, monsieur Francis.
38:12Parfait.
38:12À vous de faire le vôtre.
38:13Voici l'histoire de Francis.
38:19C'est une petite fille de 6 ans
38:21qui vient d'aménager dans une nouvelle maison.
38:23Et à côté se trouve un terrain vague
38:25où il y a des ouvriers qui construisent une autre maison.
38:27Alors la petite fille, elle commence à aller voir de plus près
38:29ce qui se passe.
38:30Et après quelques jours, elle devient un peu la mascotte du chantier.
38:35Et le chef de chantier lui donne même des petites tâches à accomplir
38:38afin qu'elle participe.
38:39Alors, à la fin de la première semaine,
38:41le chef de chantier lui tend une enveloppe de paye pour la remercier.
38:45L'enveloppe contient une somme symbolique, 5 euros.
38:48Elle est toute contente.
38:49La petite fille, elle rentre chez elle.
38:51Elle raconte son histoire à sa mère.
38:53La mère est amusée.
38:54Elle dit à sa fille,
38:55« Ben, écoute, t'es grande maintenant,
38:57il est temps de venir t'ouvrir un compte à la banque
39:00pour y déposer ton salaire. »
39:01Alors, à la banque, la caissière,
39:03elle aussi est toute éblouie par cette histoire
39:05que la fillette raconte de sa voix fluette.
39:08Et elle dit
39:10« Oui, j'ai travaillé à la construction à côté de chez nous.
39:13On construit une maison. »
39:15D'ailleurs, tous les employés et clients de la banque
39:17écoutent en souriant.
39:19Et la caissière demande alors à la fillette
39:21si elle pense retourner travailler au chantier la semaine prochaine.
39:25Et la petite fille, elle répond
39:27« Il faut voir. »
39:29« Ah bon, pourquoi ? »
39:30« Parce qu'il faut voir si ces enculés de chez Big Mat
39:34se décident à nous livrer le putain de placoparte de merde. »
39:38« Maître Lelon. »
39:43« Ah oui. »
39:43« Alors, Maître Lelon,
39:44donc vous devenez en quelque sorte un spécialiste. »
39:47Il ne faut pas être jugé parti pour le grand concours des histoires.
39:49« Ah non, non, non, non. »
39:50« C'est mon frère Raoul. »
39:52« Monsieur le curé. »
39:53« L'abbé Raoul. »
39:54« L'abbé Raoul, oui. »
39:55« Qui m'a raconté cette histoire. »
39:57« Ah, donc c'est une histoire tout à fait... »
39:59« Ah oui, alors là, très propre. »
40:02« Très propre. »
40:02« Oui. »
40:03« On va faire plaisir à M. Patrick Roger, le grand directeur. »
40:07« Parce que M. Patrick Roger fréquente l'abbé Lelon. »
40:10« Non, mais disons qu'il aime bien les belles histoires. »
40:13« Ah, d'accord. »
40:14« Très bien, très bien, très bien. »
40:15« Donc, il faut nous rassurer. »
40:16« Donc, c'est l'histoire d'un couple de jeunes pâtissiers. »
40:20« Oui. »
40:21« Ils sont pâtissiers, ils sont pâtissiers, et ils achètent une pâtisserie. »
40:26« Oui. »
40:27« Parce qu'on leur a dit que cette pâtisserie était située à côté de l'école et d'un centre pédagogique, »
40:34« d'enfant à problème, et que ces enfants-là ont un petit peu d'argent de poche et achètent toujours des gâteaux. »
40:41« Oui. »
40:42« Alors, eux, évidemment, dans leur pâtisserie, ils se disent, bon ben voilà. »
40:46« Alors, ils achètent la pâtisserie. »
40:49« Toute la nuit, avant l'ouverture, ils font des gâteaux, ils font des religieuses au chocolat, des tartes à la fraise, ils font des meringues, ils font tout ce qu'il faut. »
40:58« Et je dis, on verra bien quand ils arriveront. »
41:01« Et le lendemain, ils ouvrent avec toute leur vitrine pleine, et alors là, il y a une camionnette qui arrive, avec écrit « transport d'enfants »,
41:11et la femme du pâtissier lui dit, « Ah, ce sont les enfants du centre pédagogique. »
41:16« Il paraît qu'ils ont de l'argent. »
41:17« Alors, ils sont là tous les deux, ils attendent et tout ça. »
41:20« Et puis, ils arrivent, les garçons et les filles, ils sont un petit peu comme ça, là. »
41:25« Et puis, ils disent, qu'est-ce qu'il y a ? »
41:26« Ben, on les éclaire au chocolat, on a des tartes à la fraise. »
41:31« On a des barraques. »
41:34« Et alors là, le petit garçon, il fait comme ça. »
41:37« Mais vous en avez des tartes aux concombres ? »
41:41« Ah ben, ils disent, ben non, on n'en a pas des tartes aux concombres. »
41:44« On a des gâteaux, on a des religieuses au chocolat, on a des éclairs au café, on n'en a pas des tartes aux concombres. »
41:51« Ah ben, c'est dommage, il dit le petit garçon, parce que s'il y avait eu des tartes aux concombres, ça ne serait pas pareil. »
41:58« Le soir, le monsieur et la dame se disent, bon, demain, ils reviendront à 17h, putain, je vais faire des tartes aux concombres, ils vont en avoir plein son sac. »
42:07« Il fait des tartes aux concombres toute la nuit, le lendemain, le bus, ce gars, ils sont là, ils sont prêts, il y a tout, il y a des tartes aux concombres, des religieuses aux concombres, il y a tout ce qu'il faut aux concombres. »
42:17« Et le gamin, il arrive, il dit, bonjour, mais bonjour, vous en avez des tartes aux concombres ? Oui, c'est pas bon, hein ? »
42:29Merci Maître Lelon, merci Francis, merci Éric Carien, merci tout le monde.
42:34Dans un instant, on va passer le micro à Cécile de Ménébus et Philippe David pour L'Evraie Voix.
42:38On se retrouve demain à 17h, Éric et Francis.
42:41À demain, bye-bye.
42:42Merci beaucoup.
42:43À demain.
42:44Merci beaucoup.
42:45Bonne soirée à l'écoute des programmes de Sud Radio.
42:48À demain.
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