00:01Sud Radio, la France dans tous ses états, les perles du jour.
00:06Si vous vivez dans le Grand Est, soyez vigilant, il se pourrait que l'eau de votre robinet ne soit plus potable, Perico.
00:12Vous savez à quel point nous sommes vigilants sur Sud Radio de nos territoires, non seulement les territoires sociaux, les territoires culturels et l'humain, les territoires géographiques.
00:19Et bien figurez-vous que dans le Grand Ouest, le niveau de contamination de l'eau potable a atteint un seuil qui fait que 60 000 foyers aujourd'hui ne peuvent plus accéder à l'eau potable.
00:30De quoi s'agit-il ? Ce sont ces fameux polluants éternels, comptant un nom un peu technique, les FAS, les PFAS, c'est l'acronyme anglais.
00:37En français c'est FPFA, substance perfuroalkylée ou polyfluoroalkylée.
00:42C'est quoi ? C'est la résultante de ces masses de produits toxiques, chimiques qui ont été semés dans la terre par les agriculteurs industriels qui ont stagné,
00:51qui finalement viennent à un moment donné à contaminer les nappes phréatiques.
00:56Et on est aujourd'hui dans une situation où vous avez des robinetes, on ne peut plus servir de l'eau du robinet parce qu'elle est dangereuse.
01:01Alors on avait déjà des eaux minérales de marques connues qui avaient des problèmes de contamination parce que l'hygiène n'était pas garantie, avec un urbanisme galopant.
01:08Et là c'est carrément l'agriculture polluante qui a contaminé des nappes phréatiques.
01:12Alors on espère qu'on va s'arrêter aux 60 000 foyers dans le Grand Est.
01:16Il y a d'autres zones de France qui sont menacées.
01:18Espérons que les pouvoirs publics, les collectivités territoriales et surtout les consommateurs feront en sorte,
01:23et nos agriculteurs feront en sorte que cette situation ne devienne pas une tragédie.
01:28Parce que quand on a le symbole de l'eau qui est le symbole de la vie, quand l'eau est contaminée, qu'on ne peut plus l'avoir en robinet,
01:33ça veut dire quand même que le pays est très malade.
01:35Et puis vous allez nous parler, Péricault, de foncières solidaires.
01:42Si vous êtes agriculteur, ouvrez bien vos oreilles.
01:44Alors toujours dans cette préservation des territoires, on sait aujourd'hui le vrai drame de l'agriculture, c'est quoi ?
01:49Ce sont ces jeunes agriculteurs qui veulent s'installer, soit prendre la succession de leur famille, soit s'installer comme jeunes agriculteurs.
01:56Et le prix du foncier, le prix de la terre est tellement cher en France, surtout dans des régions à vocation touristique, que c'est totalement inexcitable.
02:03Eh bien au Pays Basque, il y a une association qui s'appelle Lusa India, une association d'une foncière citoyenne.
02:10Ça sert, ce sont 3500 adhérents qui mettent de l'argent de leur poche dans un collectif.
02:15Et ce collectif permet, sur un dossier sérieux bien entendu, à des jeunes agriculteurs, des jeunes agriculteurs, des paysannes, des paysannes,
02:21de s'installer, d'acheter de la terre, de pouvoir lancer leur exploitation. Et si ça marche bien, évidemment, le système est perduré.
02:28Et surtout, ça sauve des territoires entiers. Au Pays Basque, en gros, on a l'équivalent de deux stades de football par jour
02:36qui passent de la zone agraire à de l'activité urbaine ou de l'activité industrielle.
02:41Donc on est en train de démonter. C'est vrai aussi sur la France. On a de la réserve.
02:45Mais si demain nous n'avons plus de quoi fournir à nos jeunes agriculteurs des territoires, des terres, des sols
02:50sur lesquels ils vont pouvoir exercer leur métier, eh bien c'est l'alimentation de la France qui en subira les conséquences.
02:56Donc réjouissons-nous qu'il y ait cette collectif, cette prise de conscience citoyenne
03:00qui permet à des jeunes femmes et à des jeunes hommes qui se lancent dans cette merveilleuse et formidable aventure de l'agriculture
03:05d'avoir les moyens d'acheter de la terre.
03:10Et puis vous avez peut-être vu passer ces images qui ont indigné la toile ce matin.
03:14Un concert qui se déroulait à la Philharmonie de Paris hier soir a été interrompu.
03:18Péricot, vous avez les informations ?
03:20C'est proprement hallucinant, ma chère Maud.
03:22Alors on se souvient, lorsque la Russie a envahi l'Ukraine, il y a eu une campagne anti-russe
03:26et on ne pouvait plus écouter de musique russe, Tchaïkovski, Moussorski, on ne pouvait plus écouter de pièces de théâtre russe.
03:33Il y avait une espèce de, comme une inquisition, un anathème que l'on fêtait sur la culture russe
03:37qui allait pour rien dans l'agression de Poutine contre l'Ukraine.
03:40Et aujourd'hui, c'est la Philharmonie d'Israël qui se donnait en représentation à Paris
03:45et des individus se sont introduits dans la salle de concert pendant qu'il y avait un morceau de musique
03:49et ont commencé à menacer, à insulter avec des fumigènes, enfin des comportements de fachos.
03:55Ce sont des comportements de voyous, ce sont des comportements de crétins.
03:58Ils s'en prennent à l'humanité, ils ne s'en prennent absolument pas à Israël et ni les autres à la Russie.
04:02Ils s'en prennent à ce qu'il y a de meilleur dans l'humanité.
04:04Et comme eux-mêmes sont incultes et abrutis, ils utilisent des méthodes de voyous.
04:08Je dis bien des méthodes de fascisme.
04:10Ça commence à devenir assez répandu.
04:12Le fascisme, c'est ça.
04:13Il n'est pas forcément à droite, il est quelquefois à gauche.
04:16Et là, pour ce coup-là, on a honte en France d'avoir des gens qui s'introduisent dans une salle de spectacle,
04:22dans une salle de concert et qui interrompent un orchestre au moment où il est en train d'interpréter un morceau de musique d'un grand musicien.
04:27La musique étant censée être le lien entre les nations, je pense que tout le monde sera d'accord là-dessus.
04:31Et naturellement, je me permets cette information quand même,
04:34et naturellement le seul parti qui ne s'est pas indigné de cet événement, devinez ?
04:39Eh bien, c'est un parti qui aime la barbarie.
04:41La France insoumise.
04:42Voilà.
04:43Pour ne citer que...
04:44Sans commentaire, nos auditeurs apprécieront.
04:46Voilà, alors vous restez bien avec nous dans un petit instant.
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