En pleine crise politique et alors qu’un nouveau gouvernement vient d’être nommé, les Français prennent la parole sur BFMTV. Ils sont commerçants, retraités, chefs d'entreprises, buralistes, infirmiers, fonctionnaires... Ils ont des opinions différentes et attendent de savoir quel sera l'avenir politique de la France.
00:00Mais bien entendu, on peut faire des efforts, mais le problème c'est le train de vie global de l'État, et vous avez totalement raison, parce que ce qu'on oublie de dire c'est que, bien entendu, on a un système qui est, quand on regarde avec d'autres pays, vous l'avez dit, est plus généreux, on part un peu plus tôt, mais on cotise beaucoup plus, on cotise à 28% sur notre fiche de paye pour notre retraite quand on cotise à 18% dans les autres pays.
00:22Donc chiche, on part à 65% si vous le souhaitez, c'est pas ce que je défends, mais il va falloir diminuer sur votre retraite, sur votre fiche de paye, pour avoir l'argent, pour pouvoir capitaliser éventuellement, c'est pas ce que l'on défend, mais on peut y penser dans le cadre d'un fonds souverain, mais aujourd'hui il faut comparer globalement, après le vrai souci, et c'est le souci aussi de ce soir, c'est qu'on parle d'une prétentue suspension de la réforme.
00:47Pourquoi prétendu ?
00:48Rien n'est acté, ce soir c'est pas fait, on ouvrira le débat en fin d'année, c'est quelque chose qui a été fait pour acheter, pour gagner du temps, peut-être que ça viendra, et tant mieux, mais derrière on oublie que le budget...
00:58Attendez, vous dites tant mieux ? Il m'avait semblé ces derniers jours que vous réclamiez la dissolution, voire le départ d'Emmanuel Macron.
01:05Il faut mieux s'il y a une suspension, et après il faudra une réforme, parce que c'est sûr que ça peut pas être du 60 ans pour tous, aujourd'hui on l'a toujours dit, on le dit, aujourd'hui au vu de la situation, nous nous proposons 62 ans avec 42 annuités, parce qu'on peut pas se permettre, on peut pas se permettre de faire ce qu'on pouvait faire par le passé, mais ce qu'il faut surtout voir, aujourd'hui c'est qu'il faut remettre aussi la France au travail, il y a 5 millions et demi de chômeurs, mais il n'y a que 500 000 offres d'emploi, il n'y a que 500 000 offres d'emploi, non pourvues.
01:34Pourquoi ? C'est-à-dire qu'il faut ouvrir le spectre, c'est-à-dire c'est augmenter la productivité, relancer la croissance, augmenter la natalité, il faut faire grossir aujourd'hui à la fois le gâteau pour les cotisations, et il faut surtout réduire le train de vie de l'État, parce que là le budget qu'on nous propose c'est quoi ?
01:48C'est l'impôt sur le revenu qui va augmenter, c'est les retraites qui vont être désindexées, c'est des dépenses supplémentaires alors qu'il faudrait réduire le train de vie de l'État, donc bien entendu super pour les retraites, mais on va droit dans le mur avec le budget.
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