00:00L'objectif c'était, devant tous les élus du département de l'Hérault, de faire aussi un point, un mois et demi après la rentrée scolaire.
00:13Sur les enseignants, j'ai parlé d'une rentrée maîtrisée, d'une rentrée qui avait été très bien anticipée,
00:21et donc un enseignant dans chaque classe, dans le premier degré, à l'école.
00:24Il n'y a aucun souci là-dessus. On aura forcément, je le dis toujours, au moment des épidémies hivernales, un moment de tension sur le remplacement dans le premier degré.
00:35Sur le second degré, on a encore des ajustements à faire. On a toujours des spécialités de niche, qu'on a du mal, on a des villiers plus petits.
00:46Donc forcément, quand il y a des remplacements, c'est plus difficile. Je pense à certaines spécialités de niche dans les lycées professionnels, bien sûr.
00:52Mais je pense aussi aux mathématiques, physique, chimie et aux langues. Cette année, nous n'avons plus de pression ou de tension sur les lettres, ce qui est déjà une bonne chose.
01:03Donc quand un professeur de lettres est absent, on arrive à le remplacer.
01:07Et on a aussi des grèves depuis la rentrée. Il y a encore une grève ce matin au collège de Saint-Jean-de-Vedas.
01:12Beaucoup se plaignent d'un manque d'AESH. C'est quelque chose qui revient un peu dans tous les collèges ?
01:16Les AESH, vous savez, on a aujourd'hui besoin de travailler de manière très proche aussi avec le ministère de la Santé.
01:23C'est pourquoi nous mettons en place des passes, des pôles d'appui à la scolarité qui vont remplacer les piales.
01:32Il n'y en a pas encore dans l'Hérault. Ce sera l'année prochaine pour l'Hérault.
01:35J'en ai mis en place dans d'autres départements de l'Académie.
01:37On rapproche vraiment le médico-social de l'éducation nationale.
01:41Et on a besoin de travailler en lien direct avec eux.
01:45Donc l'école ne peut pas tout réaliser sur le plan de l'école inclusive.
01:50On fait beaucoup. On a 7000 AESH dans l'Académie.
01:53On en a recruté 95 à la rentrée scolaire.
01:57Mais les notifications de la MDPH croissent à une vitesse plus rapide que l'accroissement de nos propres moyens.
02:06Donc on a besoin de travailler aussi avec la santé.
02:10Les sujets qui préoccupent les élus sont à peu près les mêmes.
02:14Mais parfois on a quand même vraiment des questions très propres à un département.
02:18Alors pour l'Hérault, c'était effectivement les problèmes d'AESH.
02:23Bien sûr, ça a été souligné.
02:25J'ai toujours des questions sur les programmes d'éducation à la vie affective et relationnelle et sexuelle pour le second degré.
02:34Parce que ça se met en place à la rentrée.
02:36Donc forcément, il y a des questions là-dessus.
02:40Il y a toujours aussi des questions sur les remplacements.
02:43C'est évident.
02:44Et un petit mot, peut-être bilan sur l'interdiction du téléphone portable dans les collèges.
02:48Comment ça se passe ?
02:49Oui, alors effectivement, on l'a vu, notamment dans la protection, justement.
02:56Une école qui protège, qui rassure.
02:57Il y a eu 14 collèges expérimentateurs l'année dernière dans l'Académie de Montpellier.
03:04Quatre dans l'Hérault.
03:05Les retours ont été positifs.
03:08Vraiment, les équipes éducatives remontent un climat scolaire qui est amélioré grâce à cela.
03:15Les élèves eux-mêmes, lorsque toute la classe est empêchée d'avoir son téléphone portable sur elle pendant toute la journée,
03:25eh bien en fait, on a des collégiens qui se sentent soulagés, finalement.
03:29Donc ça, c'est une bonne chose.
03:30Maintenant, il faut que ce soit relayé ensuite aussi par les familles.
03:33cet usage résonné à l'écran, au portable, aux réseaux sociaux.
03:40C'est une éducation que l'on fait, nous, à l'école, avec un grand E.
03:44Mais c'est aussi une éducation qui doit être poursuivie à la maison, évidemment, en famille.
