- il y a 3 jours
🔻 On vous prend 333 milliards d’euros par an. Pour quel résultat ? Le système des retraites français, né dans les années 1940 dans un contexte politique troublé, est-il devenu une machine étatique incontrôlable ?
Pour l’économiste Jean-Pierre Chevallier, ce système fonctionne comme une immense pompe opaque, nourrie par vos salaires, et redistribuée sans contrôle, sans transparence, et sans logique économique.
Dans cette émission, on démonte pièce par pièce l’illusion du modèle français :
AU PROGRAMME :
Les origines idéologiques du système et pourquoi il n’a rien d’universel
Le rôle des intermédiaires, des partis et de la gabegie administrative
La gestion de milliards d'euros sans autorité de contrôle
La comparaison explosive avec les retraites américaines : même résultat, presque 3 fois moins de prélèvements
Le système proposé par J-P Chevallier : compte retraite individuel, gestion privée, capitalisation
L’or de la Banque de France : une solution pour la transition ?
BlackRock, caisses de retraite, fonds souverain… Ce qu’on ne vous dit jamais
Le rôle que devrait (vraiment) jouer l’État
🔎 Objectif : comprendre pourquoi le système actuel est condamné, et ce qu’on pourrait mettre en place demain, pour qu’il profite aux Français, pas aux structures qui le capturent.
🧠 Une émission coup de poing, sans langue de bois, à voir jusqu’au bout pour comprendre ce que peu d’économistes osent dire à voix haute.
Pour plus d'informations sur les retraites, retrouvez les articles de Jean-Pierre Chevallier :
https://chevallier.biz/retraites-etats-unis-france-partie-1/
https://chevallier.biz/retraites-problematique-et-solutions-partie-2/
A la suite de "Politique & Eco", retrouvez la chronique financière de Philippe Béchade intitulée :"Les électeurs votent, les marchés décident".
Philippe Béchade est rédacteur en chef de La Chronique Agora et La Lettre des Affranchis aux @Publications Agora.
Pour télécharger gratuitement le dernier rapport de Philippe Béchade :
https://signups.lachroniqueagora.com/X9904645
A savoir : Pierre Jovanovic et Olivier Pichon signeront des dédicaces à l’Espace Culturel Leclerc de Saumur le samedi 25 octobre de 14h00 à 18h00.
https://x.com/EdJardinLivres/status/1975573294628905129
Pour l’économiste Jean-Pierre Chevallier, ce système fonctionne comme une immense pompe opaque, nourrie par vos salaires, et redistribuée sans contrôle, sans transparence, et sans logique économique.
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NewsTranscription
00:00:00Générique
00:00:02Bonjour à tous, bienvenue sur le plateau de politique et économie.
00:00:23Bonjour mon cher Pierre.
00:00:24Bonjour Olivier, bonjour à tous.
00:00:26Je les aurai de vous retrouver mon cher. Nous allons consacrer aujourd'hui notre émission à retraite.
00:00:33Ce n'est pas un problème qui vous concerne tout de suite. Il me concerne un peu plus.
00:00:37Et nous avons pour ce faire un invité de marque. C'est Jean-Pierre Chevalier, économiste,
00:00:44qui va nous traiter la question des retraites, question délicate, en deux parties.
00:00:50Nous allons faire une comparaison entre les États-Unis et la France.
00:00:55Et puis, nous verrons les problèmes et peut-être les solutions aussi, mon cher Jean-Pierre,
00:01:02que l'on peut rechercher pour rendre nos retraites plus faciles.
00:01:09Globalement, je dois rappeler à nos téléspectateurs que le 4 octobre 2025, nous avons fêté les 80 ans de la Sécurité sociale,
00:01:21dont évidemment les retraites sont une partie, depuis 1945.
00:01:26Et nous aurons l'occasion de voir ce qu'il en est du système né en 1945.
00:01:30– Mais Pierre sera le premier à vous poser la question, Jean-Pierre Chevalier.
00:01:38Alors, Pierre.
00:01:40– Alors, Jean-Pierre, vous avez des mots très durs contre notre système de retraite par répartition.
00:01:46Vous dites qu'il s'apparente carrément à du vol organisé.
00:01:49Mais avant d'en arriver là, j'aimerais vous entendre sur les origines de notre système de retraite par répartition,
00:01:56qui est né à la fin de la Seconde Guerre mondiale.
00:02:00J'aimerais que vous nous expliquiez dans quel contexte
00:02:02et qui sont les créateurs de ce système français des retraites par répartition.
00:02:07– Eh bien, bien le bonjour, déjà, à vous et à toutes les personnes qui nous regardent.
00:02:12Donc, effectivement, ça fait 80 ans, je crois,
00:02:16qu'il y a ce système de retraite qui a été imposé en France, organisé.
00:02:22C'est en fait un système qui a été inspiré par les communistes.
00:02:29Et les communistes, à cette époque-là, avaient une importance électorale très importante, très grande.
00:02:37Et en particulier, c'était des communistes liés à l'URSS.
00:02:42Donc, vraiment, des communistes…
00:02:43– Maurice Flourez.
00:02:45– Ah oui, je savais.
00:02:46– Revenus d'un stage de 5 ans à Moscou, tranquillement.
00:02:50– Oui, oui, donc c'est un système purement communiste, dans une inspiration communiste.
00:02:55Et puis, De Gaulle a laissé passer ça parce qu'il était bien obligé
00:02:59de composer avec les communistes à cette époque-là.
00:03:03Et en fait, donc, c'est un système qui est organisé, légalisé.
00:03:07En fait, c'est un vol, un vol organisé par et pour les personnes, donc,
00:03:14qui travaillent et qui doivent payer des retraites aux personnes qui ne travaillent pas.
00:03:22Donc, c'est en fait un système de Ponzi qui ne subsiste que grâce au versement des jeunes,
00:03:31enfin des jeunes adultes qui sont en âge de travailler,
00:03:35pour verser des revenus à des personnes qui, elles, ne travaillent plus
00:03:40et qui sont donc en retraite des revenus des pensions de retraite.
00:03:45Donc, c'est en fait pire qu'un système de Ponzi,
00:03:47puisque dans un système de Ponzi à la Madoff,
00:03:51donc ceux qui ont investi dans les systèmes de Ponzi, de Madoff,
00:03:55n'étaient pas obligés d'apporter leur argent.
00:03:57Mais là, dans le cadre de ce système de retraite français, c'est obligatoire.
00:04:04Ce sont des prélèvements, des cotisations qui sont prélevées sur les salariés.
00:04:10Alors, ce système de répartition, Jean-Pierre Chevalier,
00:04:14vous dites qu'il s'appuie sur deux piliers, une pyramide des âges et sur la croissance.
00:04:19Alors, pourquoi vous dites que cela échappe à toute logique ?
00:04:23– D'abord, donc, ça échappe à toute logique économique normale,
00:04:28puisqu'on prend de l'argent aux uns pour le donner à d'autres.
00:04:32Donc, c'est déjà quelque chose qui est anormal.
00:04:34En plus de ça, c'est un système qui pouvait fonctionner,
00:04:40qui était envisageable en 1945,
00:04:44parce qu'il y avait beaucoup de jeunes adultes et peu de personnes très âgées.
00:04:49– Alors, parce que le baby-boom avait commencé, contrairement à ce qu'on pense,
00:04:53non pas en 1945, mais en 1942.
00:04:55La natalité augmentait depuis 1942.
00:04:57– Oui, mais c'est surtout après…
00:04:58– Et après 1945, en effet, ça augmente.
00:05:00Donc, la pyramide des âges est favorable jusque dans les années 90, n'est-ce pas ?
00:05:06C'est bien ça ?
00:05:06– Oui, au moins, enfin, bon, bref.
00:05:09Et surtout, donc, c'est un système qui dépend des pyramides des âges,
00:05:13mais aussi de la croissance.
00:05:15Si la croissance baisse, en fait, surtout s'il y a une crise économique,
00:05:19il va y avoir de plus en plus de difficultés pour financer ce système-là.
00:05:26Et on le voit en particulier en ce moment.
00:05:29Donc, la pyramide des âges est très défavorable.
00:05:32Et en plus de cela, depuis 2008, la croissance en France est à taux.
00:05:38Il n'y a presque plus de croissance.
00:05:42Donc, c'était l'objet de notre émission précédente, l'année dernière.
00:05:46Donc, s'il n'y a plus de croissance et une pyramide des âges défavorables,
00:05:51le système fonctionne très mal et a des difficultés.
00:05:55Et c'est la raison pour laquelle, en France, s'accentuent ces problèmes-là en ce moment.
00:06:01– Alors, il faut dire à nos auditeurs, pourquoi et comment ils ne fonctionnent pas bien.
00:06:05parce qu'en effet, la retraite est obligée d'aller chercher sur les marchés
00:06:10des financements supplémentaires, dont l'UEGA a ses déficits.
00:06:15Cependant, mon cher Jean-Pierre, je vous trouve un peu sévère avec les origines du système.
00:06:21Quand vous dites qu'il est communiste, je vous rappelle quand même,
00:06:24je sais que vous ne serez pas d'accord,
00:06:26mais il y avait eu l'encyclique Rerum Novarum du pape Léon XIII en 1891,
00:06:33dans lequel il était question de la dignité des travailleurs,
00:06:38et des hommes comme Albert Doma, René de la Tour du Pain,
00:06:43avaient inspiré un système qui était un peu celui de 1945.
00:06:48Et puis, dans les années 30, on a oublié que le président du Conseil, André Tardieu,
00:06:55avait souhaité que se développe un système de sécurité sociale.
00:07:01Et lorsque, un peu avant, une décennie avant,
00:07:05Poincaré avait dévalué le franc,
00:07:07eh bien, la France en avait obtenu un certain nombre de bénéfices en termes budgétaires,
00:07:15et il avait été suggéré que ces bénéfices servissent aussi à un système de sécurité sociale.
00:07:21Alors, j'entends bien que les communistes ont joué un rôle décisif dans le système.
00:07:28Mais, bon, maintenant, il va falloir faire des comparaisons avec les États-Unis.
00:07:33Je crois que c'est intéressant.
00:07:34– Alors, on va procéder à cette comparaison dans un instant, Olivier.
00:07:38Mais d'abord, ce système de retraite à la française,
00:07:42vous l'expliquez très bien, Jean-Pierre Chevalier,
00:07:44il prélève environ 31% de la masse salariale des Français.
00:07:49C'est-à-dire que, pour fonctionner, il faut prélever ces 31% sur ce que gagnent les Français.
00:07:56Et cela représente 333 milliards d'euros par an.
00:08:01Et ça, c'est les prélèvements.
00:08:03Et on redonne aux retraités 331 milliards d'euros de pensions.
00:08:11Donc, pourquoi, entre ces deux sommes, vous dites que cela s'opère dans la plus grande opacité ?
00:08:19– Ça s'opère dans la plus grande opacité parce que nous ne connaissons rien du tout
00:08:24des comptes des organismes sociaux qui prélèvent ces 330 milliards d'euros par an.
00:08:33Donc, il n'y a pas généralement d'audit, c'est-à-dire d'examen des comptes précis.
00:08:42– Et la Cour des comptes, à quoi elle sert ?
00:08:44– Je ne sais pas ce qu'ils feront.
00:08:47Je n'ai pas vu la trace, donc en cherchant, je n'ai pas vu la trace de la Cour des comptes.
00:08:51Il y a certains comptes de certains organismes qui sont audités,
00:08:57mais bon, il n'y a pas d'anomalie qui est constatée.
00:09:00– J'avais vu que la Cour des comptes vient de refuser de certifier les comptes de la CAF.
00:09:04– Oui, mais enfin, ça c'est…
00:09:06– Quelle est la question familiale ?
00:09:06– Peu importe, c'est…
00:09:07– Elle a fait son métier dans ce domaine-là, mais elle ne le fait pas dans le domaine de la sécurité sociale.
00:09:11– Oui, mais de toute façon, elle n'a pas trouvé de choses anormales,
00:09:16de détournement, de dysfonctionnement majeur, alors qu'il y en a considérables.
00:09:24Des dysfonctionnements sont très importants.
00:09:27Par contre, ce qui est plus important, c'est que ce système de répartition,
00:09:32donc de retraite dit de par répartition, est absolument inerte.
00:09:38et il est possible par une ingénierie financière,
00:09:42c'est-à-dire par un certain nombre de concepts, de dynamiser ces sommes.
00:09:47C'est ça qui est important.
00:09:49Donc, peu importe que ce soit les communistes ou pas, qui aient fait ça en 1945,
00:09:54c'est un système qui ne permet pas d'optimiser des retraites.
00:09:59Donc, le système que je propose,
00:10:03c'est celui qui est inspiré de ce qui se passe aux États-Unis et en Suisse en particulier,
00:10:09c'est un système qui permet de jouer, en quelque sorte,
00:10:13sur le principe des assurances, d'une part,
00:10:20et d'autre part, sur le principe des intérêts composés.
00:10:25– On va venir à ce que vous proposez dans un instant, Jean-Pierre Chevalier,
00:10:29mais j'aimerais aussi qu'on revienne sur la gabegie des retraites,
00:10:35la façon dont c'est géré.
00:10:36Vous dites, d'abord, qu'il n'y a aucun contrôle fiable,
00:10:39c'est-à-dire qu'il n'y a aucun organisme qui centralise les prélèvements ni les pensions.
00:10:45Comment est-ce possible ?
00:10:47– C'est possible, depuis 80 ans, donc, les Français font confiance,
00:10:53ils se font prendre 31% de leur salaire,
00:10:57et il n'y a personne, aucun salarié n'a pu vérifier les comptes des caisses de retraite.
00:11:02– Il existe des caisses de retraite,
00:11:04mais aucun organisme d'État n'est capable de centraliser toutes les données chiffrées.
00:11:09– Non, donc, ça fait plus d'un mois que je suis en train de chercher dans ce domaine,
00:11:15et il n'y a pas d'informations centralisées,
00:11:18alors que dans d'autres pays, comme en particulier les États-Unis,
00:11:22on a tout de suite des informations globales.
00:11:25Donc, à partir d'informations globales,
00:11:27on peut élaborer des raisonnements économiques et financiers.
00:11:31– Vous dites, par ailleurs, Jean-Pierre,
00:11:33qu'il s'agit d'un coût de fonctionnement très élevé,
00:11:36notre système de retraite par répartition.
00:11:39– Et là, à cet égard, vous parlez carrément de Gabgi.
00:11:42– Oui, c'est…
00:11:44– Est-ce que vous avez pu savoir combien il y avait de fonctionnaires
00:11:46qui prenaient et qui redistribuaient ?
00:11:48– C'est quasiment impossible, parce que,
00:11:51donc, c'est une usine à gaz.
00:11:52Il y a un certain nombre d'organismes qui interviennent à différents endroits,
00:12:00et globalement, il n'y a pas une seule entité
00:12:05qui gère l'ensemble de ces retraites.
00:12:08Donc, il y a un certain nombre d'organismes
00:12:10qui, chacun, grenouillent dans leurs coins.
00:12:13Et on a une gestion financière qui est absolument catastrophique,
00:12:17parce que l'URSSAF, en particulier, publie donc son bilan.
00:12:23Et il apparaît qu'il y a…
00:12:25que l'URSSAF bien que gérant plusieurs centaines de milliards d'euros
00:12:30est obligé d'emprunter sur les marchés
00:12:34et supporte des charges financières qui sont presque de 1 milliard d'euros par an.
00:12:40– Emprunter pour quoi faire ?
00:12:42– Emprunter pour pouvoir…
00:12:44– Faire fonctionner la machine à redistribuer.
00:12:45– Faire fonctionner la machine à redistribuer.
00:12:48– D'accord.
00:12:48– Donc, ils reçoivent des centaines de milliards d'euros,
00:12:51mais ils ne sont même pas capables de générer,
00:12:53à partir de ces centaines de milliards d'euros,
00:12:56des profits, des intérêts…
00:13:01– Des intérêts ?
00:13:01– Oui, des intérêts qui devraient financer les pensions de retraite.
00:13:08Ils sont tellement mal organisés qu'il y a donc des frais de fonctionnement
00:13:12et des dysfonctionnements, et très certainement aussi…
00:13:16– Au-delà de ça, Jean-Pierre, vous parlez de détournements
00:13:20et de transferts indus à d'autres organismes.
00:13:24– Oui.
00:13:24– Est-ce qu'on sait entre quels organismes tous ces détournements ont lieu ?
00:13:28– Alors, il y a des transferts,
00:13:30donc il ne faut pas tout mélanger.
00:13:31Il y a des transferts de caisse à caisse ou d'organismes,
00:13:34c'est très compliqué finalement quand on rentre dans le système.
00:13:39Donc, il y a des transferts qui se font,
00:13:41des transferts qui peuvent être indus.
00:13:43Il peut y avoir des fuites, c'est-à-dire des vols pour les partis,
00:13:48pour les personnes qui gèrent, donc les hommes politiques
00:13:52qui gèrent ces problèmes-là.
00:13:55Et certains hommes politiques se sont fait coincer.
00:13:58Il n'y en a pas beaucoup, mais…
00:13:59– Vous voulez dire que les hommes politiques sont corrompus ?
00:14:01– Mais non, mais non, pas du tout.
00:14:02Vous prenez par exemple Raymond Barre,
00:14:07qui est ce parangon de vertu dont on parle toujours.
00:14:11Il a réussi à planquer 11 millions de francs suisses
00:14:17dans une banque suisse, et il y a une cinquantaine d'années.
00:14:21Il s'est fait prendre, non pas lui, mais ses enfants,
00:14:26donc presque 50 ans plus tard.
00:14:29– Il ne s'est pas fait prendre, donc c'est pour ça qu'on disait de lui à l'époque
00:14:31qu'il était le meilleur économiste du monde.
00:14:33– Oui, il était le meilleur économiste du monde,
00:14:35mais il a quand même mis 11 millions de francs suisses de côté,
00:14:39et il y a une cinquantaine d'années.
00:14:41– Ce système des retraites, Jean-Pierre, vous dites qu'il profite
00:14:43à tout un tas d'intermédiaires.
00:14:45Qui se sert sur la bête ?
00:14:47– Alors ça, on ne peut pas donner…
00:14:51– C'est improuvable.
00:14:51– Oui, ce n'est pas improuvable.
00:14:52Il faudrait…
00:14:53– Vous parliez des partis politiques.
00:14:55– Oui, mais tous, puisque la gauche, la droite est arrivée,
00:15:00donc tout le monde…
00:15:02– Mais où est la fuite dans le circuit ?
00:15:04– Mais je ne peux pas la montrer, ce n'est pas possible.
00:15:07– Parce que concrètement, il faut quand même dire à nos téléspectateurs
00:15:09que le salaire moyen en France, 2885 euros,
00:15:14salaire moyen, nous sommes d'accord, moyen mensuel,
00:15:17mais que le salaire brut moyen en France est de 3316.
00:15:22Ça veut dire qu'il y a 1000 euros qui disparaissent là,
00:15:26dans les caisses en question, alors même qu'aux États-Unis,
00:15:30si on compare, le prélèvement est beaucoup plus à de l'or.
00:15:36– Oui, alors ce qui est très intéressant de constater,
00:15:40quand j'ai étudié un petit peu ce problème des retraites,
00:15:45c'est qu'aux États-Unis, il existe un système de retraite
00:15:48qui est quasiment le même que le système français.
00:15:52C'est-à-dire qu'il y a…
00:15:53– Public.
00:15:53– Et c'est un système public de retraite,
00:15:57c'est-à-dire que l'État a imposé toutes les entreprises américaines
00:16:02à payer donc 6%, retenir 6% du salaire en cotisation,
00:16:12donc pour financer la retraite,
00:16:14et les entreprises doivent supporter également 6% de charges,
00:16:21ce qu'on appelle en France des charges salariales.
00:16:25Donc 6% de l'entreprise plus 6% du salarié,
00:16:30ça fait 12% de prélèvement pour financer une retraite
00:16:33qui est à peu près la même que la retraite au niveau…
00:16:38– Rappelons qu'en France, c'est 31% de prélèvement
00:16:42contre aux États-Unis, 12% pour la même pension de retraite à la fin.
00:16:48– Oui, finalement, c'est une retraite qui correspond à 19 000,
00:16:53enfin un petit peu moins de 20 000 euros ou dollars.
00:16:56– D'accord.
00:16:57– C'est le même ordre de grandeur…
00:16:59– C'est le même ordre de grandeur.
00:17:00– Pour un prélèvement qui passe de 12% aux États-Unis à 31 en France.
00:17:04– Voilà.
00:17:05– Donc vous voyez, je ne peux pas dire,
00:17:09donner de réponse précise aux questions précédentes
00:17:12que vous m'avez données, où se passent les dysfonctionnements.
00:17:15C'est tellement compliqué, c'est une usine à gaz.
00:17:18Par contre, ce que je peux dire, c'est qu'au final,
00:17:22donc aux États-Unis, les prélèvements sont de 12% sur les salaires bruts,
00:17:27alors qu'en France, ils sont de 31%
00:17:30pour une retraite de l'ordre de 20 000 euros ou dollars.
00:17:35Donc, ce sont des ordres de grandeur qu'il faut bien avoir en tête.
00:17:42Donc, parce qu'il n'est pas possible,
00:17:44quand on reste purement dans le système français,
00:17:47on ne peut pas montrer les dysfonctionnements.
00:17:50Il faut sortir de ce système pour le comparer au système américain,
00:17:54qui est quasiment le même, finalement.
00:17:56et on s'aperçoit, à ce moment-là, qu'il y a de très graves fuites, entre guillemets,
00:18:02dans ce système français.
00:18:03– Quand même, vous avez évoqué les ursafs.
00:18:05Pour que je sache, les ursafs ne sont pas un organisme public.
00:18:09C'est un organisme mixte.
00:18:10– Oui, mais c'est…
00:18:11– Parce qu'il y a une contribution du patronage.
00:18:13– Oui, mais c'est la même chose.
00:18:14Ils sont tous mouillés là-dedans.
00:18:15– Ils sont…
00:18:16– Oui, ce sont des fonctionnaires, ils sont assimilés fonctionnaires.
00:18:18– Oui, non, mais de toute façon, c'est toute une masse de personnes
00:18:25qui gravitent dans ce système.
00:18:28Et donc, qu'ils soient fonctionnaires ou gestionnaires de caisses,
00:18:32c'est quasiment la même chose.
00:18:34– Donc, un coût d'intermédiation très élevé.
00:18:36– Oui, alors qu'aux États-Unis,
00:18:38il y a une polémique en ce moment, d'ailleurs, avec Donald Trump.
00:18:43Il dit, mais ils ont supprimé, le gouvernement actuel a supprimé
00:18:48un très grand nombre de postes dans le système fiscal américain.
00:18:54Il dit, mais on n'a pas besoin d'avoir d'inspecteur des impôts,
00:18:58puisque à chaque fois qu'une entreprise verse un salaire,
00:19:04tout est automatisé par la suite.
00:19:06Toutes les informations sont transmises dans des systèmes informatiques.
00:19:10Le trésor américain est crédité, les comptes des salariés sont crédités, etc.
00:19:17Tout est fait automatiquement.
00:19:18Donc, l'argent qui est collecté par le trésor américain
00:19:23est tout de suite redistribué en pension.
00:19:28Donc, avec des coûts de fonctionnement très faibles.
00:19:30– On a, Jean-Pierre Chevalier, aux États-Unis,
00:19:33un grand fonds de gestion dont on a souvent parlé sur notre plateau.
00:19:36Il s'agit de BlackRock.
00:19:37– Vous avez fait des découvertes concernant ce fonds de gestion
00:19:42et le système de retraite américain.
00:19:44– Oui, alors, donc, beaucoup de gens sont particulièrement critiques
00:19:52vis-à-vis du système américain et en particulier contre BlackRock.
00:19:56Mais qu'est-ce qui se passe ?
00:19:57– Non, non, je me justifie tout de suite
00:20:00parce que vous m'avez montré du doigt, mon cher.
00:20:01Je suis hostile à BlackRock en tant que BlackRock ne respecte pas
00:20:07l'adage de Saint-Simon, l'administration des choses, le gouvernement des hommes.
00:20:13BlackRock veut gouverner les hommes.
00:20:16Or, il faudrait que BlackRock restât à sa fonction essentielle,
00:20:20définie par Saint-Simon en 1815.
00:20:23L'administration des choses, c'est bien suivant.
00:20:24M. Larry Fink est devenu quand même le vice-président de Davos,
00:20:31du forum de Davos.
00:20:32Et il n'a déjà rien pensé politicienne.
00:20:35Bon, restons-en là parce que notre question,
00:20:38elle est financière, elle est économique,
00:20:40elle porte sur la retraite.
00:20:43Et revenons donc à la retraite.
00:20:45Alors BlackRock, que fait BlackRock ?
00:20:46Alors BlackRock, donc, gère des actifs financiers
00:20:52pour 12 500 milliards de dollars.
00:20:57Donc c'est absolument considérable.
00:20:59C'est 12 500 milliards de dollars.
00:21:03C'est un petit peu plus du tiers du PIB des États-Unis.
00:21:08– Donc, ils ont publié,
00:21:16donc ça sera très certainement, vous allez mettre…
00:21:20– On va afficher les résultats, oui, bien sûr.
00:21:22– Tous ces éléments-là.
00:21:24On développe donc la rentabilité, par exemple,
00:21:29des placements de BlackRock dans des actions américaines,
00:21:33dans des actions et obligations américaines,
00:21:37dans des valeurs mobilières, donc,
00:21:39et de 15% par an depuis une dizaine d'années.
00:21:44Donc, je parlais tout à l'heure,
00:21:45donc, de l'effet des positifs multiplicateurs,
00:21:50en quelque sorte, des retraites
00:21:54à partir du système des fonds de pension.
00:21:57Ces fonds de pension sont capables
00:22:00de générer une rentabilité moyenne
00:22:03sur une dizaine d'années de 15% par an
00:22:06sur des investissements en valeurs mobilières.
00:22:12Donc, chaque année, les intérêts s'accumulent
00:22:18en intérêts composés.
00:22:20Donc, il y a un effet boule de neige, en quelque sorte,
00:22:24qui permet de multiplier les investissements,
00:22:28la valeur des investissements des Américains
00:22:31dans leurs fonds de retraite.
00:22:33Et, en plus de cela, intervient le rôle positif
00:22:37de l'effet d'assurance,
00:22:39c'est-à-dire que les personnes qui sont,
00:22:42qui décèdent,
00:22:44qui n'atteignent pas la soixantaine d'années,
00:22:48ont cotisé dans le système.
00:22:50– Et c'est lorsqu'ils…
00:22:52– Oui, les survivants qui en bénéficient.
00:22:56– Les survivants en bénéficient.
00:22:59Donc, il y a un effet, un double effet bénéfique
00:23:02qui intervient parce qu'au niveau de la population générale,
00:23:06comme on dit,
00:23:07il n'est pas…
00:23:08toutes les estimations sont concordantes là-dessus,
00:23:13il n'est pas possible d'assurer,
00:23:15pour la population générale,
00:23:17des pensions de retraite suffisamment importantes,
00:23:21que ce soit aux États-Unis…
00:23:23– Si, tout le monde survit, quoi.
00:23:24– Oui, de toute façon.
00:23:27Mais avec, donc, ce système d'assurance
00:23:29et des intérêts composés,
00:23:31il est possible pour la population générale
00:23:35de bénéficier de pensions de retraite
00:23:38qui permettent de vivre normalement.
00:23:41Et c'est ce que font les Américains.
00:23:43– Jean-Pierre, on va revenir un instant
00:23:45à notre système des retraites par répartition.
00:23:48Vous n'appelez pas à une réforme de ce système,
00:23:52mais à la mise en place d'un nouveau système de fonctionnement.
00:23:57Qu'est-ce que vous préconisez ?
00:23:59– Alors, donc, ce système actuel ne peut pas,
00:24:03ne doit pas perdurer.
00:24:05Alors, que faut-il faire ?
00:24:06Il faut repartir sur quelque chose de nouveau,
00:24:09un système complètement différent.
00:24:11Alors, il n'est pas possible de concevoir un système
00:24:15de retraite quand on reste dans une problématique
00:24:19purement française.
00:24:20– Répartition.
00:24:21– De répartition, etc.
00:24:22Donc, il faut prendre exemple sur les meilleurs élèves
00:24:26de la classe mondiale en la matière.
00:24:29En l'occurrence, c'est, pour moi,
00:24:31les États-Unis et la Suisse.
00:24:35– Pourquoi ? Parce que, aux États-Unis,
00:24:38je ne suis pas partisan du système américain,
00:24:41parce qu'il y a un gros inconvénient dans le système américain,
00:24:44c'est que, on le voit sur BlackRock,
00:24:46les investissements se font essentiellement en valeurs mobilières.
00:24:51– Valeurs mobilières, voilà.
00:24:52– Et les valeurs mobilières, donc actions, obligations,
00:24:55varient d'une façon considérable.
00:24:57En cas de crise, comme ça s'est passé en 2008
00:25:00et comme ça risque de se passer prochainement,
00:25:03les actions plongent.
00:25:04Et à ce moment-là, si toutes les personnes qui sont chargées,
00:25:08comme on dit, en actions, vont perdre énormément d'argent.
00:25:11Donc, dans ce document sur BlackRock,
00:25:15on voit que c'est en 2020,
00:25:18ils ont perdu 25% en une année, carrément.
00:25:23Donc, ce n'est pas admissible.
00:25:27Par contre, les Suisses font quelque chose
00:25:29qui est beaucoup plus intelligent,
00:25:30c'est-à-dire qu'il n'y a pas de système purement national.
00:25:35Ce sont les employeurs qui choisissent une caisse de retraite
00:25:39et cette caisse de retraite va proposer un fonds de pension
00:25:45qui va donc investir dans des valeurs mobilières,
00:25:51mais aussi dans d'autres éléments en particulier,
00:25:57dans le foncier, par exemple, foncier bâti, foncier non bâti,
00:26:01dans des mines, dans des terres agricoles, etc.
00:26:05Donc, il y a une diversification
00:26:07et des investissements possibles.
00:26:12Et dans ce cas-là, il n'y a pas de grand plongeon.
00:26:15Mais au contraire, donc, quelque chose qui…
00:26:17Ce que vous proposez, Jean-Pierre,
00:26:18ça s'appelle un système de retraite individualisé
00:26:21par gestion d'un capital.
00:26:23Alors, expliquez-nous.
00:26:24Donc, ce que je propose, en fait,
00:26:26c'est que chaque personne en France
00:26:28ait la possibilité de gérer son propre,
00:26:31système de retraite.
00:26:34Et c'est tout à fait possible.
00:26:36– Donc, gérer soi-même sa retraite pour soi-même.
00:26:39– Oui, voilà.
00:26:40– Et non pas pour des retraités
00:26:42qui n'ont rien à voir avec nous-mêmes.
00:26:45– Voilà.
00:26:45Donc, chacun pour soi, en quelque sorte.
00:26:47– Oui, mais la solidarité nationale, non ?
00:26:50– Non, la solidarité nationale,
00:26:53si ça consiste à prendre l'argent des uns
00:26:56qui travaillent pour le donner
00:26:57à d'autres personnes qui ne travaillent pas,
00:26:59non, là, je ne suis pas d'accord.
00:27:00– Oui, mais ils ont travaillé.
00:27:02– Ah oui, mais peu importe.
00:27:03– Ça a eu payé, comme disait l'autre.
00:27:05– Oui, mais ça ne peut pas fonctionner.
00:27:08– De fait, je me souviens d'une expérience.
00:27:11J'étais face à un aéropage de professeurs,
00:27:13une centaine de professeurs,
00:27:15à qui je dis, vos cotisations de retraite,
00:27:16elles ne vont pas dans un pot,
00:27:18elles ne vont pas dans une caisse.
00:27:19– C'est vos cotisations de retraite,
00:27:21ce sont des droits que vous accumulez
00:27:23sur les futurs professeurs,
00:27:25parce que vos retraites seront payées
00:27:27sur le budget de l'éducation nationale.
00:27:29Et on arrive à des absurdités,
00:27:30comme celle du budget des armées,
00:27:33où les retraites,
00:27:35le budget des retraites
00:27:36des officiers et des soldats,
00:27:40dépassent le budget
00:27:42des rémunérations des actifs.
00:27:44Alors, en effet, on sent là l'effet démographique.
00:27:50Mais alors, je vous pose une question.
00:27:52Enfin, nous ne faisons que ça
00:27:52depuis le début, d'ailleurs.
00:27:54Mais est-ce que, sur la capitalisation,
00:27:58il n'y a pas un risque aussi lié
00:27:59à l'hiver démographique ?
00:28:01Il y aura moins d'épargne,
00:28:03s'il y a moins de monde.
00:28:04Est-ce que, là aussi,
00:28:06ça ne peut pas jouer
00:28:07en défaveur des fonds de pension ?
00:28:09– Non.
00:28:11Donc, quand on raisonne
00:28:13à partir du système français,
00:28:15on ne peut pas avoir,
00:28:17donc, un système...
00:28:18On ne peut pas développer
00:28:20ce système-là,
00:28:21parce qu'on arrive toujours
00:28:24à des impasses
00:28:25et à une impossibilité
00:28:27de pouvoir donner des solutions.
00:28:30Il faut partir
00:28:30sur d'autres bases, totalement.
00:28:33Et, en particulier,
00:28:35donc, ce que je propose,
00:28:37c'est de laisser les personnes libres
00:28:40de faire ce qu'elles veulent.
00:28:41soit gérer leurs propres investissements,
00:28:47mais aussi de passer
00:28:48par l'intermédiaire,
00:28:49comme en Suisse,
00:28:51avec des fonds de pension
00:28:53qui vont investir,
00:28:54donc, pour un certain nombre
00:28:56de personnes,
00:28:57avec, donc,
00:28:58en bénéficiant
00:28:59de cet effet d'assurance.
00:29:01Je ne peux pas rentrer
00:29:02dans tous les détails
00:29:03de ce système,
00:29:04mais je donne,
00:29:06surtout, ce qui est important,
00:29:07c'est de donner la problématique.
00:29:09Donc, vous proposez
00:29:10le changement
00:29:11du système de retraite
00:29:13par répartition,
00:29:14mais mettre fin
00:29:15à notre système
00:29:17pour le remplacer
00:29:18par un autre,
00:29:19il risque d'y avoir
00:29:19un problème
00:29:20de transition
00:29:21entre les deux fonctionnements.
00:29:23Oui et non,
00:29:24parce que,
00:29:25donc,
00:29:26il faut,
00:29:27là aussi,
00:29:27raisonner
00:29:28à partir,
00:29:29donc,
00:29:30de la masse financière
00:29:33qui est disponible.
00:29:37La Banque de France,
00:29:39non,
00:29:39c'est l'INSEE,
00:29:40qui a publié,
00:29:42donc,
00:29:42le...
00:29:43Non,
00:29:43c'est la Banque de France,
00:29:44qui a publié le chiffre,
00:29:46qui a chiffré,
00:29:47donc,
00:29:48l'épargne
00:29:49des Français,
00:29:50elle est de
00:29:516400 milliards d'euros.
00:29:546400 milliards d'euros,
00:29:55c'est l'épargne,
00:29:57la masse de l'épargne
00:29:59des Français.
00:30:00Donc,
00:30:01il y a,
00:30:01beaucoup de gens disent,
00:30:02mais il y a des problèmes
00:30:03avec le financement
00:30:06de la dette de la France.
00:30:08Mais non,
00:30:09la dette de la France
00:30:10est de 3400 milliards d'euros.
00:30:12Donc,
00:30:136400 milliards
00:30:14moins 3400,
00:30:15il reste 3000 milliards.
00:30:17Oui,
00:30:17mais tel que vous le dites,
00:30:18Jean-Pierre,
00:30:19les gens vont entendre
00:30:20spoliation de l'épargne.
00:30:22Non,
00:30:23ce n'est pas une spoliation
00:30:24de l'épargne.
00:30:25C'est un investissement.
00:30:26Ce que je propose,
00:30:28c'est que les Français
00:30:28investissent leur épargne,
00:30:32non pas dans n'importe quoi,
00:30:33c'est-à-dire
00:30:33dans ce qui se passe
00:30:36actuellement
00:30:36dans le système bancaire français,
00:30:38qui est complètement bancal,
00:30:40mais investissent logiquement,
00:30:43en particulier,
00:30:44dans le financement
00:30:45de la dette
00:30:49de l'État
00:30:50et dans le financement
00:30:51de leur propre retraite.
00:30:53– Oui, mais Jean-Pierre,
00:30:54vous voyez bien
00:30:54que la dette française
00:30:55est gérée
00:30:56n'importe comment
00:30:57depuis des années.
00:30:58Vous pensez que les Français
00:30:59vont investir des sous
00:31:00dans un truc
00:31:00qui est dilapidé
00:31:02pour envoyer des missiles
00:31:03en Ukraine ?
00:31:04– Non, mais…
00:31:05– Il faut que nos téléspectateurs
00:31:08comprennent bien
00:31:09que vous proposez
00:31:10ce système
00:31:10avec un chef d'État
00:31:12qui ne serait pas celui
00:31:13qui est à l'Élysée
00:31:14en ce moment.
00:31:15– C'est sûr, c'est sûr.
00:31:16– Non, mais parce que sinon,
00:31:17ça ne marchera à fond.
00:31:18– Oui, bien sûr.
00:31:20Il faut…
00:31:21Donc, ce que je lance,
00:31:23ce sont des idées
00:31:24pour montrer aux gens
00:31:26qu'il est tout à fait…
00:31:27aux Français,
00:31:28qu'il est tout à fait possible
00:31:29de concevoir un autre système
00:31:32qui fonctionne parfaitement bien
00:31:33puisque, globalement,
00:31:36les masses financières existent.
00:31:38– Elles sont là, oui.
00:31:38– Elles sont là.
00:31:39Donc, il y a 3 000 milliards…
00:31:41Donc, c'est les chiffres officiels
00:31:44de l'INSEE,
00:31:45de la Banque de France.
00:31:463 000 milliards d'euros
00:31:48d'épargne des Français
00:31:52qui peuvent être utilisés
00:31:54au lieu…
00:31:55qui sont actuellement placés
00:31:57dans le système bancaire
00:31:58d'une façon complètement absurde
00:32:02et surtout très désavantageuse
00:32:05pour les épargnants,
00:32:06pour les Français,
00:32:07alors qu'ils pourraient utiliser
00:32:09cet argent
00:32:10pour financer leur retraite.
00:32:12– Oui, mais là, Jean-Pierre,
00:32:12vous nous parlez d'un autre sujet
00:32:15qui est celui de la dette.
00:32:16Revenons à celui des retraites
00:32:18et là, vous proposez,
00:32:20pour passer d'un système bancal
00:32:23à celui que vous proposez,
00:32:25d'utiliser l'or de la France.
00:32:27– Ah oui.
00:32:28– L'or de la France,
00:32:30ça représente 226 milliards d'euros.
00:32:33Expliquez-nous à quoi serviraient
00:32:35donc ces 226 milliards d'euros
00:32:37dans ce que vous proposez
00:32:39par rapport aux retraites.
00:32:40– Alors déjà,
00:32:40pour ce qui concerne l'or de la France,
00:32:42il y a un problème,
00:32:43c'est que l'or de la France
00:32:44est inscrit dans les bilans
00:32:46ou à l'actif du bilan
00:32:48de la Banque de France.
00:32:51Et la Banque de France
00:32:54n'a aucune autonomie
00:32:55vis-à-vis de l'eurosystème.
00:32:58Donc l'or de la France
00:32:59est fondu, en quelque sorte,
00:33:02dans l'or de la BCE.
00:33:05à un franc fort.
00:33:06– Or, transfert non physique.
00:33:08– Non physique.
00:33:10Donc c'est un transfert comptable.
00:33:11– Contrairement à la vente
00:33:12de M. Sarkozy.
00:33:14– Oui, mais c'est une vente physique, là.
00:33:16– Oui, mais c'est un détail, ça.
00:33:17– Donc on a actuellement
00:33:22pour presque 1 000 milliards d'euros
00:33:25au niveau de l'eurosystème
00:33:28en or,
00:33:30qui sont comptabilisés
00:33:32dans les actifs de la BCE.
00:33:34– Donc 226 Français.
00:33:36– Donc 226 milliards Français.
00:33:39– Donc ce que je propose,
00:33:42ce qu'il faudrait faire,
00:33:44c'est déjà récupérer cet or de la France,
00:33:47puisque la Banque centrale européenne
00:33:51est indépendante.
00:33:54C'est-à-dire que du jour au lendemain,
00:33:56la présidente de la Banque centrale européenne
00:33:58peut très bien dire
00:33:59je vais vendre 10% ou 50% de l'or
00:34:05qui se trouve dans les actifs de la BCE.
00:34:09– Pour que faire ?
00:34:09– Pour financer.
00:34:10– Pour financer, par exemple,
00:34:11ce que vous avez dit,
00:34:13la guerre en Ukraine.
00:34:14– Et à ce moment-là…
00:34:16– Les 800 milliards du projet
00:34:17Réarme Europe de Mme von der Leyen
00:34:19pourraient être financés par l'or
00:34:22qui se trouve dans l'eurosystème.
00:34:24– Et vous n'avez rien à dire.
00:34:27Les gouvernements européens
00:34:29n'ont pas le droit de s'y opposer juridiquement.
00:34:33– Ça pose un énorme problème institutionnel
00:34:35qui n'est pas l'objet de notre émission.
00:34:37– Oui, mais ils risquent de se poser.
00:34:39C'est pour ça que j'ai dit
00:34:40qu'avant qu'il se pose,
00:34:43il faudrait résoudre ce problème
00:34:45et que les Français récupèrent leur or.
00:34:49– Et vous précisez d'ailleurs
00:34:50qu'à ce moment-là,
00:34:51il ne faudrait pas qu'il soit inscrit
00:34:52au bilan de la Banque de France,
00:34:54mais au bilan de l'État.
00:34:56– Oui, parce qu'il est la propriété de l'État,
00:34:58c'est-à-dire les Français.
00:34:59– Oui, il y a juste un petit problème,
00:35:02c'est que l'État ne publie pas de bilan.
00:35:03Mais de toute façon,
00:35:06l'or de la France devrait appartenir
00:35:09au trésor public.
00:35:12Et à ce moment-là,
00:35:13il peut rester en dépôt dans les souterrains
00:35:18de la Banque de France.
00:35:19– Moyennant un droit de garde,
00:35:22comme toute personne qui confie des avoirs à une banque.
00:35:28– Oui.
00:35:29– Donc ça, c'est…
00:35:30Et cet or de la France,
00:35:32les 230 milliards, je crois, maintenant…
00:35:34– 229, oui.
00:35:35– Cet or de la France peut être mis,
00:35:39par exemple, dans un fonds
00:35:43qui est en garantie des fonds de retraite
00:35:46du Français moyen de la population générale.
00:35:51– C'est-à-dire ?
00:35:52– C'est-à-dire, ça peut être…
00:35:54– Au cas où il n'y aurait des problèmes
00:35:58de financement des retraites,
00:36:01cet organisme pourrait emprunter de l'argent
00:36:05sur les marchés avec la garantie
00:36:08de ces 230 milliards d'euros de l'or.
00:36:13Sans nécessairement être obligé, évidemment,
00:36:16de le vendre.
00:36:17– Alors, nous finançons la dette.
00:36:19Bon, sur les marchés, vous l'avez dit.
00:36:21Bon, vous voulez que l'or puisse servir de garantie.
00:36:24Mais pourquoi est-ce que les Français
00:36:25n'achèteraient pas des obligations d'État
00:36:27pour financer la dette ?
00:36:28Ça éviterait que la dette fût possédée
00:36:31par 60% d'étrangers non-résidents.
00:36:34– Mais c'est ce que je vous ai dit.
00:36:36Donc, les Français peuvent faire
00:36:38ce qu'ils veulent de leur épargne.
00:36:42Ils peuvent l'investir dans des bons du trésor français.
00:36:46Et donc, c'est effectivement ce qui se passait
00:36:48jadis avant la Seconde Guerre mondiale.
00:36:51– Et encore faudrait-il que la dette soit gérée
00:36:53convenablement par des gens honnêtes.
00:36:54– Oui, la dette publique pourrait être plus ou moins
00:37:01bien gérée, quand même, actuellement.
00:37:03Bon, je n'ai pas trop de critiques à faire à ce sujet-là.
00:37:08Donc, mais à ce moment-là, c'est uniquement
00:37:12des problèmes techniques qui peuvent être résolus.
00:37:15– Vous dites que la dette française est correctement gérée.
00:37:19– C'est-à-dire que, pour l'instant, depuis quelques années,
00:37:23le trésor gère plus ou moins correctement, quand même,
00:37:28la dette française.
00:37:29C'est-à-dire qu'il emprunte sur les marchés
00:37:31dans des conditions qui sont à peu près satisfaisantes.
00:37:35Il ne doit pas y avoir de détournement d'argent.
00:37:38Ça se verrait, ça se trouverait.
00:37:41Ce n'est pas là qu'il y a des problèmes.
00:37:46– Rappelez-nous quand même, Jean-Pierre, pourquoi la France
00:37:48est obligée aujourd'hui de se financer sur les marchés financiers.
00:37:53Un autre système existait avant 1973.
00:37:56Comment ça se passait ?
00:37:58Et comment on voit que ça se passe aujourd'hui ?
00:38:00– Donc, je ne connais mal ce qui se passait.
00:38:04– Vous en savez assez pour expliquer à nos spectateurs.
00:38:06– C'est une banque de vente financée.
00:38:09– Non, mais je ne crois pas…
00:38:12Le problème ne se posait pas de cette façon.
00:38:15Le trésor public pouvait lancer des emprunts.
00:38:19Les Français apportaient de l'argent.
00:38:22J'ai eu un grand-père qui apportait de l'argent,
00:38:25qui achetait des bons du trésor au trésor public
00:38:28et qui bénéficiait en retour des intérêts.
00:38:34Donc, c'est ce qui se passait avant 1973.
00:38:36– Mais pourquoi est-ce qu'on a voulu faire passer
00:38:38un système qui fonctionnait, où les Français finançaient leurs dettes,
00:38:42à un système merdique actuel,
00:38:45où c'est les étrangers qui financent notre dette ?
00:38:49– Oui, c'est…
00:38:50– Qu'est-ce qui est passé dans la tête de ceux qui nous gouvernent
00:38:52pour passer d'un système qui marchait à un système merdique ?
00:38:56– Non, ce n'est pas un système merdique.
00:38:58– On est à 3 400 milliards d'euros de dette, Jean-Pierre.
00:39:01Ça représente plus de 60 milliards d'intérêts
00:39:04à rembourser chaque année.
00:39:06Ce n'est pas merdique, ça ?
00:39:07– Si, c'est certainement d'accord.
00:39:09– On va vers les 100 milliards.
00:39:10– Mais à ce moment-là, donc, il y a eu une pression
00:39:15qui a été faite par le système bancaire français.
00:39:19Je veux dire, les freins, surtout, se situent au niveau politique,
00:39:23mais ils se situent aussi au niveau du système bancaire français.
00:39:28Et c'est absolument catastrophique, parce que, donc, eux,
00:39:33toutes les banques, tous les intermédiaires financiers,
00:39:38donc, gagnent de…
00:39:41– Oui.
00:39:42– Dégagent des revenus à partir de ces opérations financières internationales,
00:39:48alors qu'il aurait été possible de le faire au niveau purement français.
00:39:51– Le taux d'intérêt à 10 ans, par exemple, il vient de monter.
00:39:54Le taux d'intérêt à 10 ans, il est passé au-dessus de 4%, n'est-ce pas ?
00:39:57Or, ça peut intéresser les prêteurs français.
00:40:00Pourquoi est-ce qu'ils n'achèteraient pas des obligations françaises ?
00:40:03Avec les taux d'intérêt qui montent ?
00:40:04– Non, mais c'est pour ça, je suis entièrement partisan,
00:40:07donc, de faire cesser ce type de financement
00:40:11et de passer, donc, sur un financement purement français.
00:40:15Donc, c'est tout à fait possible.
00:40:17C'est une décision politique qui doit être prise,
00:40:19mais qui sera combattue, évidemment, par le système bancaire français.
00:40:24– Dans le nouveau système que vous proposez, Jean-Pierre Chevalier,
00:40:27quel devrait être le rôle à la fois de l'État et des caisses de retraite ?
00:40:32– Alors, le rôle de l'État, dans un système libéral, est bien simple.
00:40:37C'est lui qui doit fixer les règles.
00:40:41– Les règles ?
00:40:42– Oui, les règles, les lois, les règlements,
00:40:44de façon à ce que le système fonctionne correctement
00:40:48et fixer et déterminer aussi, donc, les lois, les règlements,
00:40:56mais une police pour débusquer…
00:40:59– Oui, du contrôle, de l'audit.
00:41:00– Oui, pour débusquer tous les détournements, les fraudes,
00:41:03les prélèvements indus, etc., et des magistrats pour condamner
00:41:08les personnes qui ont commis des opérations délictueuses.
00:41:15– La Cour des Comptes n'a pas de département.
00:41:17– Non, ce n'est pas sérieux, ce n'est pas crédible.
00:41:19– La Cour des Comptes n'est pas sérieux.
00:41:20– Donc, il y a un travail législatif, juridique, très important à faire.
00:41:28Le rôle de l'État est d'organiser, justement, ces marchés
00:41:32et organiser également une police et une magistrature
00:41:36pour sanctionner, pour que le système fonctionne.
00:41:40Parce que, on n'en a pas parlé, mais le système de retraite doit…
00:41:46C'est un système qui doit se concevoir sur 75 ans,
00:41:50c'est-à-dire pendant 40 ans…
00:41:51– 40 ans d'activité.
00:41:52– D'activité professionnelle.
00:41:55– Et 30 ans de retraite.
00:41:56– Et 35 ans de retraite.
00:41:58Donc, aux États-Unis, le bureau de l'actuariat résonne sur 75 ans.
00:42:05Donc, on a toutes les statistiques depuis 1950 jusqu'à 2025
00:42:09et les statistiques prévisionnelles de 2025 jusqu'à la fin du siècle.
00:42:15– Et on a passé en France ?
00:42:16– Ah ben, bien sûr que non.
00:42:17Aux États-Unis, vous avez ça en deux, trois clics de mulot.
00:42:20– Oui.
00:42:21– On a compris ce que vous attendiez du rôle de l'État dans votre nouveau système.
00:42:26Quel serait alors le rôle des caisses de retraite, dans ce que vous proposez ?
00:42:29– Alors, donc, dans ce cas-là, les caisses de retraite,
00:42:32donc avec tout ce système de surveillance, etc., doivent…
00:42:38– Rendre des comptes chaque année ?
00:42:40– Oui, rendre des comptes, doivent investir judicieusement les capitaux qui leur sont fournis.
00:42:45Donc, il doit y avoir plusieurs types de caisses de retraite,
00:42:49plusieurs types de fonds de pension, etc., défiscalisés,
00:42:54parce qu'il ne faut pas pénaliser les salariés qui veulent emprunter,
00:43:01qui veulent économiser et investir pour leur retraite.
00:43:06– Donc, on ne demande rien à l'État.
00:43:09Donc, dans ce que je propose, l'État ne fournit aucun,
00:43:15pas du tout d'argent à qui que ce soit,
00:43:18mais il organise un système qui permet à tout le monde,
00:43:22à la population générale, de bénéficier de pensions de retraite.
00:43:27Alors que dans le système actuel, ce n'est absolument pas possible.
00:43:31C'est dramatique, à la fois pour les retraites et pour la dette de l'État.
00:43:37– On passe d'un système collectiviste à un système individualisé.
00:43:40– Oui, un système purement capitaliste.
00:43:43Donc, c'est abominable, ce mot.
00:43:44– Oh, une erreur !
00:43:45– Ce mot est abominable, puisqu'il s'agit pour les salariés
00:43:49d'investir leur épargne de façon à constituer un capital très important,
00:43:56une fois qu'ils ne veulent plus travailler ou qu'ils ne peuvent plus travailler.
00:44:02– Et dans votre système, Jean-Pierre, le taux de prélèvement
00:44:06ne serait non plus à 31%, comme c'est le cas aujourd'hui,
00:44:09mais à 12%, comme c'est le cas aujourd'hui, aux États-Unis.
00:44:13– À la limite, à 0%.
00:44:14– Comment ? Non, mais le taux de prélèvement, il faut bien un prélèvement.
00:44:19– Donc, je ne peux pas donner ici, en une heure.
00:44:24– Chacun détermine son taux.
00:44:26– Non, mais vous ne rentrez pas dans cette problématique.
00:44:31Il n'est pas possible de déterminer en une heure, ici,
00:44:35tout un système bien précis.
00:44:38C'est très compliqué.
00:44:39Donc, il faut faire intervenir un certain nombre d'actuaires.
00:44:44– Alors, prenons le modèle suisse, par exemple.
00:44:46Vous nous avez déjà évoqué le modèle suisse.
00:44:48Vous parlez des trois piliers du système de retraite de la Suisse.
00:44:51Pouvez-vous nous décliner un petit peu ces trois piliers ?
00:44:54– Alors, en Suisse, donc, la Suisse voisine,
00:44:58ce n'est quand même pas le bout du monde.
00:44:59Ce n'est pas les États-Unis, c'est tout près d'ici.
00:45:01– Non, c'est vrai.
00:45:01– Donc, les Suisses parlent de trois piliers.
00:45:05Le premier pilier, c'est la sécurité sociale,
00:45:07donc l'assurance maladie.
00:45:09On n'en parle pas aujourd'hui.
00:45:10Le deuxième pilier, c'est l'assurance qui est obligatoire,
00:45:15c'est-à-dire que les salariés suisses sont obligés de...
00:45:20Dans le système suisse, les employeurs sont obligés
00:45:25de choisir une caisse de retraite.
00:45:27– Je vous l'ai dit, oui.
00:45:28– Et qui, donc, va prélever une partie des salaires des salariés
00:45:34pour assurer leur pension de retraite.
00:45:37Donc, il y a une...
00:45:38C'est ce qu'ils appellent le deuxième pilier,
00:45:41c'est-à-dire des prélèvements qui sont obligatoires.
00:45:44– D'accord.
00:45:44– Les salariés ne peuvent rien dire,
00:45:46ne peuvent pas contester.
00:45:47C'est le chef d'entreprise qui choisit.
00:45:49– Et le taux ?
00:45:50– Donc, il peut y avoir...
00:45:51Le taux, ça dépend des entreprises.
00:45:53Il n'y a pas un taux unique comme aux États-Unis.
00:45:57C'est pour ça que c'est plus astucieux que le système américain.
00:46:02Mais ensuite, le troisième pilier, c'est un petit peu le compte américain 401k.
00:46:10Donc, les salariés suisses peuvent économiser et payer volontairement de l'argent,
00:46:28apporter de l'argent dans un fonds de pension, une caisse de retraite,
00:46:33en fonction de ce qu'ils volent, par rapport à leur salaire.
00:46:38Et c'est l'organisme qui va gérer ces fonds
00:46:44de façon à leur verser une pension à la fin lorsqu'ils seront rentrés.
00:46:49– Et c'est défiscalisé aussi ?
00:46:50– Et c'est défiscalisé, évidemment.
00:46:52– Jean-Pierre, peut-être pour terminer,
00:46:54outre le fait que notre taux de prélèvement en France
00:46:56soit totalement exorbitant à 31%,
00:46:59est-ce que le système de retraite français, aujourd'hui, est déficitaire ?
00:47:04C'est pas ce que nous racontait le Conseil d'orientation des retraites.
00:47:07– Le COR ?
00:47:09– Oui, il est… je ne peux pas vous répondre tout de suite,
00:47:14parce que quand on commence à s'intéresser au système de retraite français,
00:47:20plus on avance, plus on n'y comprend rien,
00:47:22parce que c'est très compliqué.
00:47:24Et il y a des caisses de retraite qui sont très largement bénéficiaires.
00:47:29– La GIRC et l'ARCO, par exemple.
00:47:31– Oui, en tout, d'après le COR, le Conseil d'orientation des retraites,
00:47:36il y a 130 milliards d'euros qui sont capitalisés,
00:47:43enfin qui existent, donc ce sont des actifs qui existent
00:47:48dans des caisses de retraite en France.
00:47:50Comment ont-ils fait pour engranger 130 milliards d'euros ?
00:47:58Je ne sais pas.
00:47:59– Vous avez une idée ?
00:48:01– Des économies sur l'intermédiation ?
00:48:04– Oui, et alors il y a des caisses de retraite,
00:48:06on dit qu'il y a, que le système de retraite français est déficitaire,
00:48:14oui, mais des caisses de retraite ont 130 milliards de réserve,
00:48:19130 milliards d'euros de réserve.
00:48:21Comment ont-ils fait pour ça ?
00:48:23Donc le système de retraite français, c'est une usine à gaz
00:48:28extraordinairement compliquée,
00:48:30il est quasiment impossible de détricoter tout cela,
00:48:34donc il faut, à mon avis, casser complètement,
00:48:38repartir sur quelque chose de totalement nouveau,
00:48:40à partir en particulier de ces caisses de retraite
00:48:43qui ont déjà…
00:48:46– Oui, Gérard-Célarco, par exemple.
00:48:47– Oui, mais il y a encore mieux,
00:48:49quelqu'un, donc une caisse de retraite
00:48:51qui est beaucoup plus discrète
00:48:52et qui réussit extraordinairement bien,
00:48:56vous la connaissez, non ?
00:48:58– Il y a la salle des profs, des professeurs.
00:49:02C'est une retraite par capitalisation,
00:49:04qu'ont les professeurs.
00:49:05– Celle des sénateurs ?
00:49:06– C'est n'importe quoi.
00:49:08– Non, non, ce n'est pas n'importe quoi.
00:49:10C'est de la capitalisation,
00:49:12puisque vous aimez la capitalisation.
00:49:14– C'est la Banque de France.
00:49:16– Les retraitées de la Banque de France ?
00:49:18– Oui, la Banque de France,
00:49:20donc à 13,7 milliards d'après les comptes
00:49:27de la Banque de France de 2024,
00:49:31à 13,7 milliards de réserves pour les retraites,
00:49:35ce qui leur permet, par rapport au nombre de salariés,
00:49:40donc c'est 1,5 million d'euros par salarié actuel.
00:49:46– De retraite ?
00:49:47– De retraite.
00:49:48– La Banque de France a 13,7 milliards d'euros de réserves
00:49:55par rapport donc aux 8 813 salariés.
00:50:01Ça fait 1,5 million, 1,5 million euros par salarié de provision de retraite.
00:50:09Comment ont-ils fait pour faire ça ?
00:50:11Je ne sais pas, mais eux se sont mis très bien débrouillés.
00:50:15Donc si eux se débrouillent très bien tout seuls, discrètement dans leur coin,
00:50:20d'autres, ce système-là peut être développé d'une façon générale.
00:50:26– Alors vous avez une autre caisse qui est liée,
00:50:28la caisse des dépôts et consignations, c'est l'Ircantec,
00:50:31qui elle-même n'est pas en déficit, qui est en excédent.
00:50:34– Oui, donc je vous donnerai le document.
00:50:39Donc c'est le corps qui donne un tableau avec le système,
00:50:48toutes les banques, toutes les caisses de retraite qui ont des réserves
00:50:52et l'ensemble des réserves, non, ça fait 289 milliards d'euros.
00:50:59– Sur l'ensemble des caisses de retraite bénéficiaires, oui.
00:51:02– Oui, donc il y a quelques caisses de retraite qui arrivent à générer des réserves,
00:51:09on appelle ça des réserves, qui sont très très très importantes.
00:51:11Donc c'est pour ça qu'il faudrait partir de ce système-là
00:51:17et le généraliser à l'ensemble, à la population générale.
00:51:20– Donc passer d'un système collectiviste à un système individualisé de retraite,
00:51:26on a bien compris ce que vous proposiez.
00:51:28Cher Jean-Pierre Chevalier, merci à vous d'avoir accepté notre invitation.
00:51:33– Je voudrais juste ajouter, donc remercier une de mes lectrices, Corine,
00:51:38qui me donne toujours des informations qui sont particulièrement pertinentes
00:51:42et qui permettent de résoudre…
00:51:43– Et vous travaillez à la Banque de France ?
00:51:44– Non, pas du tout, mais c'est une personne qui résonne très très très bien
00:51:49et qui trouve des choses absolument admirables.
00:51:53– Alors on va quand même terminer sur un petit chiffre,
00:51:56parce que toutes dépenses confondues, la Sécurité sociale a un déficit de 22 milliards
00:52:00et elle va chercher ces milliards sur les marchés.
00:52:04– Oui.
00:52:06– Ben voilà.
00:52:07– Donc il y a de la retraite là-dedans.
00:52:09– Donc je ne connais pas les détails, donc normalement,
00:52:16en faisant jouer l'effet d'assurance et l'effet des intérêts composés
00:52:23pour chaque personne, donc c'est la seule solution qui permet d'optimiser
00:52:30ou de maximiser, si vous voulez, les pensions de retraite
00:52:34pour la population générale.
00:52:36Étant donné que pour les personnes qui ont des revenus les plus élevés
00:52:40ou un capital très élevé, le problème ne se pose pas.
00:52:43– Merci à vous.
00:52:44– Merci Jean-Pierre.
00:52:45– Merci à vous Olivier Pichon.
00:52:48Et tout de suite après cette émission, vous pouvez retrouver
00:52:51la chronique économique et financière de Philippe Béchade.
00:52:54Merci à vous tous et à la semaine prochaine.
00:52:56Bonjour et bienvenue pour cette synthèse hebdomadaire
00:53:21de l'actualité économique et géopolitique en mode affranchi.
00:53:24et je salue tous les abonnés de TV Liberté pour cet épisode que je vais intituler
00:53:32« Ceux qui comptent, ce ne sont pas les électeurs, mais les investisseurs ».
00:53:40J'aurais pu trouver peut-être un autre titre.
00:53:43Vous allez voir, on va évoquer une autre thématique,
00:53:46mais je vais commencer quand même par illustrer donc cet axiome
00:53:51qu'aujourd'hui, il importe effectivement de séduire les investisseurs
00:53:55plutôt que les électeurs, puisque mercredi dernier,
00:54:01Philippe Brun, député socialiste de l'heure
00:54:06et qui est probablement un potentiel ministre de l'économie,
00:54:11si jamais un premier ministre socialiste était nommé,
00:54:15a donc fait état du grand oral qu'il avait passé devant une quinzaine de grands investisseurs.
00:54:24En fait, comprenez ceux qui détiennent la dette française,
00:54:29ceux qui gèrent nos retraites ou en tout cas surveillent ce qui s'y passe.
00:54:35Je n'ai absolument rien, aucun griève contre M. Philippe Brun, que ce soit clair,
00:54:42ni contre aucun économiste d'autre partie
00:54:45qui serait allé faire exactement le même exercice
00:54:49devant exactement les mêmes représentants des grands fonds,
00:54:54des grands fonds d'investissement.
00:54:56J'imagine qu'il s'agissait par exemple du représentant français
00:55:00de BlackRock, de Vanguard, de Citadel et des plus grands assureurs,
00:55:07puisque ce sont eux qui majoritairement absorbent la dette émise par le gouvernement français.
00:55:13Mais c'est vrai également pour la dette italienne, espagnole, etc.
00:55:17Bon, sauf que la France, vous le savez, est dépendante quand même des créanciers étrangers
00:55:22à plus de 52%.
00:55:25Alors, depuis que M. Lecornu a annoncé sa démission lundi dernier,
00:55:35le spread au Atéboune s'est écarté.
00:55:38Ah là là là, on a eu très très peur.
00:55:40À un moment, on a eu jusqu'à 87 ou 88 points.
00:55:45Et puis on est revenu à 85.
00:55:48Et puis M. Lecornu a expliqué à Emmanuel Macron qu'il y avait peut-être eu une chance
00:55:54de trouver un compromis avec un Premier ministre
00:56:01qui appliquerait un programme qui aurait le double avantage
00:56:07de ne pas être censuré par ce que l'on appelle l'arc républicain,
00:56:14le bloc central, de ne pas être censuré par la gauche
00:56:18et l'extrême droite, évidemment, on s'en fiche.
00:56:22Un programme qui pourtant aurait pas mal d'allure
00:56:26de celui qui est prôné par les socialistes
00:56:30et justement ce fameux M. Philippe Brun.
00:56:34Ça passe évidemment par l'alourdissement des taxes
00:56:37puisque là, il y a un axiome qui ne change jamais pour l'EPS,
00:56:41c'est les riches peuvent payer.
00:56:43Alors pas les riches qui sont déjà partis à l'étranger,
00:56:47mais les petits riches ou les moyens riches
00:56:50qui restent en France
00:56:51et qui, à force d'être systématiquement taxés
00:56:55au nom de la redistribution
00:56:58et il faut faire payer les riches.
00:56:59Eh bien, les riches sont de moins en moins riches,
00:57:02les classes moyennes ont de moins en moins de moyens
00:57:07et tendent de plus en plus vers ce que l'on appelle
00:57:10les classes défavorisées.
00:57:12Ça tire absolument tout le monde vers le bas,
00:57:15mais ce logiciel, il apparaît carrément impossible d'en changer.
00:57:20Et donc, le tonneau des danaïdes de la dette française
00:57:25on ne va pas résoudre le problème en bouchant les trous,
00:57:30en remettant un fond,
00:57:32mais en remettant toujours plus de liquide dedans,
00:57:37liquide qui va continuer de s'échapper
00:57:38toujours par les mêmes orifices,
00:57:41c'est-à-dire le millefeuille administratif français,
00:57:45les agences, comités d'experts,
00:57:49les appels d'offres d'État avec des soumissionnaires
00:57:55qui doublent ou qui triplent le coût des fournitures
00:58:00sans que cela choque personne.
00:58:03Et vous le savez également,
00:58:05on dépense énormément d'argent également
00:58:08pour l'Ukraine et pour le soutien au pays
00:58:12en voie de développement.
00:58:14Voilà tout ce qu'il faudrait réformer
00:58:16et voilà ce qu'aucun des aspirants premiers ministres
00:58:22ne propose quel que soit son bord politique.
00:58:26Alors, quand je vous disais que le spread
00:58:29au Atéboune s'était élargi, écarté,
00:58:32ça n'est quand même pas allé bien loin.
00:58:35En réalité, on commencerait vraiment à s'inquiéter
00:58:38si on atteignait du 100 points de base.
00:58:41Et là, c'est une hypothèse tout à fait plausible
00:58:44si jamais on avait une dissolution
00:58:47qui plongerait la France en récession
00:58:52pour les deux prochains mois.
00:58:53C'est à peu près certain.
00:58:54Bref, ça sacrifierait le quatrième trimestre
00:58:57et cela évidemment ne plairait pas beaucoup aux investisseurs.
00:59:01Mais grosso modo,
00:59:04la France n'est pas la seule finalement
00:59:06à faire le choix de ne jamais résoudre
00:59:09les problèmes de dette par les bons moyens
00:59:13puisque figurez-vous que le Japon,
00:59:16avec sa nouvelle première ministre,
00:59:18Sanae Takahishi,
00:59:20fait également le choix de la dette,
00:59:24des dépenses keynésiennes
00:59:26pour relancer l'économie,
00:59:29soutenir éventuellement la consommation,
00:59:31parce que la consommation, évidemment,
00:59:33elle est fortement contrainte au Japon
00:59:36par une inflation de plus de 3%.
00:59:39Et dans la vraie vie,
00:59:40ça doit être bien plus que cela,
00:59:43comme partout d'ailleurs.
00:59:44Et donc, le Japon a fait le choix
00:59:47de sacrifier sa devise.
00:59:50Donald Trump a fait le choix
00:59:52de sacrifier le dollar.
00:59:54Alors lui, il le clame haut et fort.
00:59:55Il veut que la Fed baisse les taux
00:59:57de 200 points comme ça,
00:59:58one shot,
00:59:59ou en tout cas le plus rapidement possible,
01:00:02ce qui signifie que le dollar
01:00:04pourrait perdre 15-20% supplémentaires
01:00:06face à l'euro.
01:00:08Alors pas face au yen,
01:00:09puisque le yen va,
01:00:10on l'a compris,
01:00:11probablement accompagner le dollar.
01:00:13Bref, l'euro reste ou devient
01:00:16d'un seul coup une sorte de monnaie forte
01:00:17au moment où ça risque de freiner
01:00:21complètement notre croissance,
01:00:23qui est déjà quasiment à l'agonie,
01:00:25puisque l'Europe affichera difficilement
01:00:29plus de 0,7 ou 0,8% de croissance
01:00:32à la fin de l'année,
01:00:33vu que l'Allemagne vient de publier
01:00:35des commandes à l'industrie
01:00:38en baisse de 4,3%.
01:00:42Après, je crois,
01:00:47des commandes à l'industrie
01:00:49qui elles-mêmes étaient en baisse
01:00:51de 2,7 puis moins 0,8 cet été.
01:00:54Bref, on a une Allemagne en récession.
01:00:57Si vous rajoutez à ça
01:00:58un euro qui se met d'un seul coup
01:01:01à grimper de 4, 5% face au dollar
01:01:04ou face au yen,
01:01:06c'est sûr, on court tout droit
01:01:08à la récession.
01:01:10Alors ça, ça n'arrangera évidemment pas
01:01:12les affaires de la France,
01:01:14qui n'a pas les moyens
01:01:15de relancer son économie,
01:01:17sauf si, évidemment,
01:01:19on nous resserre le joker
01:01:21de « il faut se réarmer ».
01:01:24Attention, Poutine va faire défiler
01:01:27ses troupes sur les Champs-Elysées
01:01:28d'ici 2030.
01:01:30Il veut reconstituer la Grande Russie,
01:01:32etc.
01:01:33Enfin, plutôt l'Union soviétique.
01:01:36Bref, nous faire suffisamment peur
01:01:38pour que les Français acceptent
01:01:41de souscrire à un éventuel grand emprunt
01:01:45patriotique anti-Poutine.
01:01:46Et comme cet emprunt serait évidemment patriotique,
01:01:50il serait faiblement rémunéré,
01:01:52l'argent probablement bloqué.
01:01:55Mais bon, allez,
01:01:57le slogan, ce serait
01:01:59« mettez 1000 euros,
01:02:01mettez 10 000 euros
01:02:02et dites « tiens, prends ça, Poutine ».
01:02:05Et vu le matraquage médiatique,
01:02:08figurez-vous que ça a des chances
01:02:10de fonctionner.
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01:03:25de l'édifice.
01:03:26Alors, nous faisons appel
01:03:27à votre soutien par le biais d'un LEG
01:03:30afin que TVL poursuive sa mission
01:03:32pour les générations futures.
01:03:35J'ai rédigé mon testament
01:03:36en faveur du fonds de dotation
01:03:38Média Liberté,
01:03:39en précisant que mes biens
01:03:41sont destinés à TV Liberté.
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01:03:45Il existe grâce à un LEG,
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01:03:48De nouvelles émissions y sont tournées
01:03:50et cela permet à de jeunes journalistes
01:03:53de travailler et de poursuivre ce combat.
01:03:56Au service de TV Liberté,
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01:04:27qui veille à ce que votre engagement
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