- il y a 7 heures
Emission TV : L'Equipe de Greg sur L'Equipe TV (France,Octobre 2025) France - Adzerbaijan 1995
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00:00Bonsoir Adrien, ce soir, je compte sur vous, je veux du vintage qui fasse rêver.
00:09On va sortir la machine à remonter le temps, ne vous inquiétez pas Greg, on va remonter en 1995, j'étais un petit jeune, j'avais 3 ans.
00:15Il y avait 19 ans.
00:16Non, ça ne sert à rien de le dire, France-Azerbaïdjan 95.
00:19Pourquoi c'est devenu un match culte ?
00:22Alors, culte pour le score déjà évidemment.
00:24Le panneau d'affichage du stade Abédéchamps à Auxerre a failli bugger parce que ça a rentré presque pas.
00:30Et oui, les Bleus ont gagné ce match 10-0, regardez, fera 10-45, on comprend.
00:34Ça a longtemps été le match record.
00:371913, la France bat le Luxembourg 8-0.
00:401953, la France bat aussi le Luxembourg 8-0.
00:431957, la France bat l'Islande 8-0.
00:45Mais jusqu'à 1995, c'était le record et puis ils ont explosé ce record qui durera très longtemps.
00:50Alors ça c'est pour le score, mais culte aussi parce que, comment le dire,
00:53certaines légendes étaient jeunes et complètes.
00:56Oui, effectivement, Zinedine Zidane, 23 ans, on l'appelait Yazid complet parce qu'il avait des cheveux.
01:01Regardez, ça fait bizarre d'avoir des cheveux sur Zinedine Zidane.
01:03Plus choquant, encore, Franck Leboeuf avait des cheveux avec un petit bouc stylé.
01:08D'ailleurs, il mettra un doublé absolument magnifique.
01:10Oui, mais il a vendu les boîtes.
01:11Très choquant parce qu'il n'était pas encore vendeur de voitures, Franck Leboeuf.
01:14Alors, culte parce que c'était une époque, en vrai aujourd'hui,
01:18et vous étiez tellement jeune qu'il nous semble lointain à tous.
01:20Mais qui était légendaire, 1995, c'est la sortie de ce tube célébrissime de Céline Dion.
01:26Pourquoi tu m'aimes encore ? Immense carton à la radio.
01:28Au cinéma, c'est les trois frères, bien sûr, les inconnus.
01:30Jacques Chirac, tout jeune président, qui va se manger des grèves monstrueuses.
01:33Plus important encore, Vicaz Douras, au jeune talent émergent.
01:36Du côté du hack, des images old school.
01:38Comme l'était, le très beau, et j'appuie ce mot-là, très beau maillot de l'équipe de France.
01:43Regardez, avec les losanges.
01:45Maillot que les bleus étaient censés porter encore au Mondial, 94.
01:47C'est la dernière collection grande compète, non portée dans une grande compète.
01:50Et qui, franchement, a une belle gueule.
01:52On a demandé l'avis à l'expert mode de la chaîne d'influenceurs fashion, Pierre Boubi.
01:56Je me suis dit, il est beau, mais en fait, ça m'a rappelé directement des souvenirs.
02:00Alors, ça m'a rappelé l'Espagne, ça m'a rappelé l'Allemagne aussi, avec les losanges qui étaient plutôt dessous, au lieu d'être sur la manche droite.
02:06Mais moi, ça m'a rappelé l'Argentine et la Coupe du Monde 94, avec ce but de fou furieux de l'Argentine.
02:11Avec Diego Maradona, avec sa dernière Coupe du Monde.
02:14Je n'ai rien contre le maillot des bleus.
02:16Mais moi, ça me rappelle cette action de fou.
02:18J'avais 12 ans et ça m'a marqué à vie, cette image.
02:23Voilà, il y avait les cordons, après, en 87.
02:25Oui, c'est ça, effectivement, il y avait le petit col qui n'était pas très, très beau, d'ailleurs.
02:27Bon, alors, niveau sportif, c'était comment, monsieur ?
02:30Ce n'était pas la folie du tout.
02:31On rappelle donc qu'on a raté le Mondial en 1994, grosse tuile.
02:34Et puis, on est un peu en galère dans les éliminateurs pour le regarder.
02:37La Roumanie est largement devant 17 points.
02:39La France a 11 points, à égalité avec la Pologne.
02:41Juste derrière, Israël à l'affût, 9 points.
02:43Slovaquie, 8 points.
02:44Il y a 3 points entre le 5e et le 2e.
02:46Et du coup, le journal d'équipe, qu'est-ce qu'ils font ?
02:47Et mettre la pression à garder un drame en 3 actes.
02:50C'est une opération survie qui débute ce soir à Auxerre,
02:52où la France accueille l'Azerbaïdjan pour un match, ouvrez les guillemets, facile.
02:56Mais l'avenir des Bleus se jouera aussi un peu à Zabzvré,
02:59où la Pologne reçoit la Roumanie, puis contre les Roumains, le 11 octobre.
03:01Et si tout se passe bien face à Israël, le 15 novembre, on est très prudent,
03:04on a même un peu peur, on est traumatisés, évidemment, par 93.
03:07On avance dans le journal, c'est un ordre que l'on donne.
03:10Soyez irréprochable, l'Azerbaïdjan, 149e du dernier classement FIFA,
03:13juste devant le Panama et derrière le Botswana,
03:16n'a rien d'autre à offrir que son courage et une technique sommaire.
03:18On le sait, ils apprécieront.
03:20Azerbaïdjan, qui ont le rappel, était une sélection issue de l'éclatement du bloc de l'URSS.
03:23Alors, la compo de l'équipe de France, c'est quoi à l'époque ?
03:26Là encore, on va vous offrir du vintage, du beau vintage,
03:28avec Bernard Lama, d'abord dans les cages, Fabien Barthez est sur le banc.
03:31Quelle équipe !
03:32Angloma, De Saïe, Leboeuf, Lisa Razou, Deschamps Guérin en milieu de terrain,
03:35Zinedine Zidane devant, Pedros, Dugarry et Djorcaef,
03:38avec l'entrée de Christophe Cognard, d'ailleurs.
03:42Pour ceux qui n'étaient pas là, c'était une erreur de Romain Aron,
03:45par exemple, Christophe Cocard.
03:46Elle va marquer l'histoire, cette compo.
03:47Alors, pas l'histoire du téléphone, parce qu'ils ne nous ont pas répondu.
03:49J'ai essayé quasiment tous les joueurs, ils ne nous ont pas répondu.
03:51Il faudra attendre 28 ans pour voir ce 10-0 battu par la bande à Kylian Mbappé.
03:55Bien fait.
03:56Et au-delà des 10 buts marqués, il y a aussi des histoires, j'imagine, sur ce match.
04:14Et des histoires, cultes.
04:15On commence par la défense.
04:16A l'époque, Jacquet, il met en place un système de capitaine volant.
04:19Déjà, on n'est pas capitaine.
04:21C'est en Cantona qui était capitaine juste après 93.
04:23Il met un système de capitaine de volant.
04:24Et qui va le porter ?
04:25Marcel de Sailly, il fête ses 27 ans.
04:27C'est la première fois de sa vie qu'il a le brassard de l'équipe de France.
04:30Et il va le fêter en marquant le premier but de sa vie en équipe de France.
04:33Quelque part, c'est un peu le début d'une belle histoire.
04:3555 matchs en tant que capitaine.
04:37Ce sera le deuxième plus gros total de l'histoire de l'équipe de France.
04:40Seulement battu par Hugo Loris.
04:4269% de victoire.
04:43Ce sera le meilleur total pour un capitaine français.
04:45Donc là encore, c'est le début de quelque chose contre l'Azerbaïdjan.
04:47La question que tout le monde se pose, vous avez parlé de sécheux.
04:49Mais Zidane, c'est quoi à l'époque ?
04:51Zidane, à l'époque, c'est seulement 5 sélections.
04:53C'est un petit jeune de 23 ans.
04:55C'est culte parce que c'est la première fois qu'il est aligné avec Jorka F.
04:58Trois ans plus tard, on connaît l'histoire.
04:59Corner de Jorka F, tête de Zizou.
05:00On est champion du monde.
05:01Et à l'époque, c'est loin d'être un champion du monde.
05:04Regardez ce que dit l'équipe de sa sélection.
05:06On ne va pas donner de dons.
05:07Ce n'était pas l'équipe de France de dans deux ou cinq ans qu'il s'agit d'inventer.
05:10Mais l'équipe capable de gagner aujourd'hui.
05:12Puisque le coup est jouable, il faut trouver les hommes pour le jouer.
05:15Ce ne sont pas les Bordelais, Zidane et Dugarry.
05:17La France cherche des buteurs, ce qu'ils ne sont absolument pas.
05:19Combien de buts ont-ils inscrits en championnat depuis le début de saison ?
05:220 plus 0, la tête à l'inter-toto.
05:240 pointé.
05:26Cela mérite-t-il l'équipe de France ?
05:27On a le droit et même le devoir de penser que non.
05:30Il y a des archives qui ne font jamais bon d'exhumer.
05:32Et on ne donnera pas les noms.
05:34Les stars, c'est qui ?
05:35Quand on a suspendu, JPP est en galère du côté du Bayern Munich.
05:38La star, c'est David Gilles.
05:39Il a évolué à Newcastle, il vient de signer.
05:41Il a été élu meilleur joueur du mois d'août.
05:45Sauf qu'il est remplaçant sur ce match.
05:47Et Aimé Jacquet, deux jours après la rencontre, il dira ça dans les colonnes de l'équipe.
05:51C'est assez fou.
05:52Pour un joueur qui possède comme lui une grosse personnalité et qu'on a mis en haut de l'affiche,
05:55je comprends que ce soit dur de ne pas jouer.
05:57La discussion que j'ai eue à Clairefontaine avec lui n'a pas été facile.
05:59Mais moi, je ne suis pas là pour faire plaisir à un tel ou un tel.
06:02Je pense équipe, équilibre.
06:03Et j'aligne la formation que j'estime la meilleure pour gagner.
06:06Un point, c'est tout.
06:07J'ose croire que David a bien compris.
06:09Pourquoi ce match est devenu culte ?
06:10Parce que ce match-là et cette apparition, c'est la dernière de David Ginola avec le maillot de l'équipe de France.
06:15Il aura seulement 17 sélections, David Ginola.
06:17Et la suite, c'est quoi ?
06:18On a perçu un petit peu la méthode Jacquet.
06:21Justement, essayer de mettre en place un équilibre, un groupe plus que des talents individuels.
06:26La France va enchaîner, alors qu'il faisait beaucoup de matchs nuls, 9 victoires consécutives.
06:29On est qualifié pour l'Euro.
06:30Ouf, on respire.
06:31On va jusqu'en demi-finale.
06:33Première fois depuis 10 ans qu'on sort des poules de l'Euro.
06:36Et puis évidemment, deux ans plus tard, le bonheur pour l'éternité.
06:39On est champion du monde.
06:40Et si on avait raté ce match ?
06:41Et si on avait loupé la Côte d'Lif ?
06:42Et si on avait viré et méjaqué ?
06:44Peut-être que tout ça ne serait pas arrivé.
06:45Ce match culte a tout changé.
06:47Merci beaucoup, mon cher Adrien.
06:50Bravo à Victor et à Baptiste qui ont bossé avec vous.
06:54Victor Coudreau, bien sûr.
06:56Et Baptiste.
06:56Bonjour.
06:57Ce qui a été très bon encore dans ses illustrations.
07:01Alors évidemment, pour ceux qui ont mon âge, qui ont vécu ce moment,
07:04Vicash Dorasso aussi, peut-être que parmi vous, certains ont débrouillé.
07:08Mais il y a aussi le match contre la Roumanie où on dit qu'il est fondateur dans le jeu.
07:11En termes de jeu et d'adversité, c'est la victoire nette contre la Roumanie qui fait basculer.
07:17Mais celui-là, je viens vous voir, Vicash Dorasso, ça fait partie de ses tournants.
07:20Parce que la France aurait gagné, bien sûr.
07:22Mais est-ce que quand on est joueur, on sent qu'il y a des matchs, des moments dans l'histoire
07:26qui font que ça peut basculer ou pas ?
07:29Ça vous est arrivé, ça ?
07:31Des matchs qui font basculer, c'est souvent.
07:34Ou des matchs qu'on rate et qui auraient pu nous faire basculer.
07:38Mais là, moi, j'étais en espoir et on faisait tous les déplacements avec eux.
07:42On avait exactement le même groupe.
07:44Donc Léa jouait le lendemain.
07:46C'est vous qui aurait dû l'appeler.
07:47Bah oui.
07:48Non, mais il est là en plateau, il va nous le raconter maintenant.
07:50Et c'était marrant parce que c'était une drôle d'équipe qui ne se parlait pas trop.
07:53On les voyait donc après les matchs.
07:55On faisait aller-retour avec eux.
07:57Et c'était dans le même avion.
07:58Il n'y avait pas d'ambiance dans cette équipe.
08:01C'est-à-dire qu'il y a certains qui ne sont jamais revenus
08:03parce que d'autres qui sont des champions du monde ne voulaient pas qu'il revienne.
08:05Quanto, Gilot, Papin étaient dans cette équipe.
08:07Et c'est eux qui sont sortis au bout d'un moment.
08:10Je me souviens d'un match où Cantona, il était capitaine.
08:12Il jouait en moulé en Roumanie.
08:15Et d'ailleurs, l'Azerbaïdjan, on avait joué à Trabzon.
08:16Parce qu'il y avait la guerre.
08:18Nous, on avait joué à Trabzon.
08:19Eux, ils avaient joué, je ne sais plus, trop où.
08:21À Trabzon aussi.
08:22À Trabzon aussi.
08:23Donc au fin fond de la Turquie, dans une ville en construction.
08:27C'était lunaire.
08:29Et c'est vrai que c'était une équipe étrange.
08:31Je me souviens, on avait Patrick Moreau avec nous,
08:33qui était notre stopper,
08:34qui était charnière centrale avec Laurent Blanc à Saint-Etienne.
08:37Ils ne se parlaient même pas.
08:38Ça ne restait pas la parole.
08:40C'était super étrange.
08:41C'était une France qui n'avait pas gagné depuis 1984.
08:44Ce n'était pas une équipe, en fait.
08:46C'est des joueurs qui se sont, avec des changements,
08:49avec des choix de l'entraîneur,
08:50qui allaient devenir une équipe.
08:51Et d'ailleurs, l'équipe qui va à l'Euro 96,
08:53ce n'est pas du tout l'équipe qui va après la coulourne.
08:56Vous avez les Angloma, les Pédros qui ne sont plus là.
08:59Il y a les prémices.
09:00Il y a les prémices.
09:00Vous avez des joueurs majeurs.
09:01On découvre des associations.
09:03Il y a un peu de Louis-Saint-Riquet dans les choses.
09:04Là, vous me parlez de l'article de l'équipe sur Zidane qui est sévère.
09:07Mais il faut se rappeler ce qui se dit après l'Euro 96.
09:09Ah oui, mais Jean-Fran, pourquoi là-dessus ?
09:12Et je vais vous dire, on a beau adorer Zizou,
09:14c'était assez légitime.
09:15Je pense que si on avait fait une émission à l'issue de l'Euro 96,
09:17de ces matchs-là, on aurait dit ça.
09:18Mais on n'imaginait pas.
09:21Pourtant, je suis bordelais.
09:22Moi, je l'ai vu jouer en 96.
09:24Et ce qu'il faisait à Bordeaux, je ne le voyais pas en équipe de France.
09:26Alors évidemment, je n'étais pas objectif.
09:28Mais quand même, Loïc Tanzy,
09:30ça fait partie de ces rencontres comme ça,
09:32dont on se souvient un peu toute une vie de supporter,
09:34pas aussi dramatique qu'Israël ou la Bulgarie,
09:37qui nous prive d'Amérique.
09:39Mais voilà, des scores,
09:40ce tableau d'affichage
09:42de l'abbé Deschamps qui n'arrivent pas à inscrire le score.
09:45C'est vrai, c'est des matchs qui traversent le temps.
09:46Parce que moi, j'étais trop petit, par exemple, pour le voir en direct.
09:49Et je l'ai revu après, plus tard.
09:51Parce qu'on m'a dit que c'était un match important à revoir.
09:53Deschamps, notamment, on parle de ce match-là,
09:55comme une construction aussi,
09:57ou c'est toute la période aussi,
09:59du Deschamps coach.
10:00En disant, j'ai vu à ce moment-là, justement,
10:02ce que tu disais, Vicache,
10:03ce qui était un vrai groupe,
10:04et ce qui était un groupe qui ne se parlait pas.
10:06Et c'est aussi, à travers tous ces matchs-là,
10:08à travers ce qu'il voyait,
10:08ce que faisait Jacquet pour construire un groupe
10:11qui, lui, est devenu coach.
10:13Comme ça, il fait exactement ce que faisait Jacquet à son époque.
10:16Donc, c'est intéressant.
10:17C'est des matchs, oui,
10:17qui, au-delà du score, au-delà de la victoire,
10:20arrivent à construire, plus qu'un match, une période,
10:22arrivent à construire quelque chose dans le temps
10:23et qui a fait gagner la France en 98.
10:25Mais je pense aussi que ça a construit aussi 2018.
10:27Pour savoir où on va, il faut savoir d'où on vient.
10:30Tout à fait.
10:30Sans faire de généralité un peu trop simple, Séverine.
10:33Mais c'est vrai que ça fait partie de notre histoire,
10:35finalement, cette rencontre-là.
10:36Alors que, très sincèrement,
10:37France-Azerbaïdjan,
10:39ça n'aurait pas dû être cette histoire-là.
10:41Alors, vous l'avez formidablement contée, racontée.
10:44Mais il y a le début de quelque chose dans ce match-là.
10:46Ça fait même pour moi, qui suis belle,
10:48qui avait trois ans.
10:49Trop jeune et pas française.
10:51Exactement.
10:51Pour vous dire à quel point ce match est marquant,
10:54c'est dans les premiers matchs que j'ai revus,
10:55ce match a fait partie, en tout cas, de cette compil.
10:58Et évidemment, c'est un match fondateur
11:01de tout ce qui s'est suivi, en tout cas,
11:03pour l'équipe de France jusqu'à aujourd'hui.
11:05Et ce que tu dis sur l'idée des chances,
11:06c'est incroyable.
11:07Et qu'il se base là-dessus.
11:10C'est fondamental à lui en tant que sélectionneur et coach.
11:12C'est assez hallucinant.
11:13Et c'est une richesse, en fait, d'avoir ce type de match.
11:17Et toutes les histoires dans le match
11:18et dans les associations, comme vous le disiez, Greg,
11:20c'est assez incroyable de voir ça clairement.
11:22C'est d'autres histoires aussi qui peuvent démarrer là.
11:24Parce qu'aujourd'hui, moi, je vois mon gamin,
11:26il voit des clubs français gagner avec des champions.
11:28Il voit l'équipe de France.
11:29S'ils ne vont pas en finale de Coupe du Monde,
11:30elle est ratée, la Coupe du Monde.
11:31J'ai expliqué quand même qu'il y avait des années de souffrance avant.
11:34Il fallait respecter papa et grand-papa.
11:37Olivier Bossard.
11:38On n'est pas en train de dire que c'est le plus grand match
11:39de l'histoire de l'équipe de France.
11:40Ce n'est pas ça qui est raconté par Adrien.
11:43Mais c'est le début des fondations.
11:45En fait, c'est assez intéressant.
11:46C'est quasiment comme une première pierre
11:47qui est posée d'un bâtiment.
11:49Oui, évidemment.
11:50Les supporters français avaient tellement souffert
11:52depuis tant d'années.
11:53Mettre 10 buts, même si c'est à l'Azerbaïdjan,
11:55ça fait forcément du bien aux têtes.
11:58Et Adrien l'a évoqué.
11:59Pour moi, même le plus culte,
12:01c'est celui qui vient un tout petit peu après.
12:02C'est quand l'équipe de France va gagner 3-1 en Roumanie.
12:04Voilà, c'est ça.
12:05Beaucoup disent que...
12:07Pour moi, c'est le match clé de notre futur derrière.
12:10C'est là où tout se fait derrière.
12:11Exactement.
12:11Parce qu'il y a quelque chose qu'on oublie aussi
12:13à propos de ce France-Azerbaïdjan.
12:15Et Méjacquet, à l'époque où il donnait encore des interviews,
12:17il avait expliqué que c'était peut-être
12:19l'une des plus grosses gueulantes
12:20qu'il avait poussées à la mi-temps d'un match.
12:23Parce que les bleus arrivent,
12:24il n'y a que 3-0 à la mi-temps.
12:26Et il explique que le collectif est complètement bafoué.
12:30Tout le monde commence à jouer pour lui.
12:32Les attaquants ne reviennent pas.
12:34Et c'est un match qui l'a marqué justement
12:35parce qu'il a poussé une soufflante comme rarement.
12:40Et derrière, la faiblesse de l'adversaire,
12:43le physique fait qu'ils ont gagné 10-0.
12:45Mais ça n'a pas été un match si facile que ça.
12:48Et c'est peut-être un match qui a marqué Didier Deschamps aussi
12:50à cause de ça.
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