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  • il y a 19 heures
Emission TV : Les Grandes Gueules sur RMC Story La Méritocratie (Extrait d'émission, France, 2025)

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Transcription
00:00On se lève tous les matins pour aller bosser et la plupart de ce qu'on donne ne nous revient pas à nous.
00:03Donc à un moment donné, moi, ma fille, elle est dans le privé parce que les écoles publiques, j'en ai eu à la casquette, à l'hôpital.
00:09Ma grand-mère allait rester quand même 8 heures sur un brancard à 93 piges en attendant qu'il y ait un médecin qui vienne.
00:14Ensuite, il y a un mec qui a démonté la tête de ma mère.
00:17Je suis allée au commissariat, j'ai porté plainte.
00:19Vous avez vu un flic ?
00:20Donc à un moment donné, dans ce pays, la mairie de Trocassie ne fonctionne pas.
00:24Plus vous travaillez, plus vous allez donner aux autres et moins vous allez recevoir.
00:28Plus vous restez à la maison, plus vous restez à la maison, plus vous en faites le strict minimum et plus on va vous en donner.
00:33Et nous, au final, on râque, on n'a le droit à rien.
00:36Le coup de gueule de Laura, plus on travaille, moins on en a, plus on travaille, plus on râque.
00:42Est-ce qu'elle a raison ?
00:4332-16 pour en parler avec les GGs.
00:45Parce que tu fais partie de ces personnes qui sont à leur compte, c'est ça ?
00:49Oui.
00:49Il faut payer l'URSSAF, il faut payer beaucoup de charges.
00:53On a tous le même conseil, en fait, ça ne nous dérange pas de payer.
00:56Oui.
00:56Enfin, personnellement, je n'ai jamais connu un patron.
00:58S'il en reste un peu ?
00:59Alors déjà, s'il en reste un peu, et puis c'est de savoir où il va.
01:02Donc ça, c'était le premier sujet.
01:03Et le deuxième sujet, le début de mon propos, c'est la méritocratie n'est plus valorisée.
01:08Enfin, là, il y a des études qui montrent qu'un couple qui gagne le SMIC gagne 100 balles de plus, c'est tout,
01:15100 balles de plus qu'un couple qui ne travaille pas du tout, entre le RSA, la CAF, etc.
01:19Donc c'est à un moment donné, remettre l'église un peu au milieu du village, faire bosser les gens, on aurait peut-être moins de violences,
01:24il y aurait peut-être moins de chauffeurs de bus qui se fera dresser à 17h si les gens étaient au TAF, par exemple.
01:29Non, mais c'est vrai, quoi.
01:31Et voilà, donc c'est ça.
01:32Valoriser davantage le travail.
01:33Exactement.
01:35Et moi, je fais partie d'un mouvement qui s'appelle 300 pour la France, où justement, on est un groupe, c'est un think tank,
01:40on est un groupe d'entrepreneurs, où chacun balance ses idées, et qu'à un moment donné, nous, on veut bien payer, mais où va l'argent ?
01:47Redonner de la productivité aux entreprises, ça réglera peut-être une partie de la réforme des retraites,
01:52parce que quel est le problème, au final ? C'est qu'il n'y a plus de productivité.
01:55On étouffe.
01:56Seulement, on n'existe pas.
01:57Non, mais c'est impossible en France, on n'a pas le droit.
01:59Et puis de toute façon, quand on réussit, on est jugé, parce qu'on est un salaud.
02:02Donc voilà, ça c'est le problème aussi.
02:04Moi, je dis juste qu'à un moment donné, si on rend de la productivité aux entreprises petites, moyennes, il y a tout qui découle derrière.
02:11Elle a raison, Laura ? Jérôme ? Didier ?
02:14Je veux y aller ou je vais ?
02:15Vas-y, vas-y.
02:15Elle a raison, évidemment qu'elle a raison.
02:17On est dans un pays qui est un pays socialisé, donc qui normalement doit fonctionner avec les impôts, avec les administrations,
02:24des services publics, qui se doivent de fonctionner, qui se doivent d'être présents sur tout le territoire.
02:28Ils ne sont pas présents sur tout le territoire et ils ne fonctionnent plus.
02:31Et on paie toujours plus.
02:33Donc quand elle dit, on ne sait pas où passe l'argent, je crois que c'est la question principale que se posent les Français depuis des années.
02:40L'inégalité devant l'impôt aussi.
02:42Ça fait des années qu'on se pose cette question.
02:44Le fait qu'on tire à boulet rouge ou à boulet financier, on devrait dire, sur les classes moyennes depuis des années aussi.
02:50C'est-à-dire que la tranche du haut paie de moins en moins avec l'optimisation fiscale, etc.
02:55Et la tranche du milieu paie de plus en plus.
02:58Et la tranche du bas n'a pas les moyens de payer.
02:59Et effectivement, avec les aides qu'il y a, puisqu'on est pays socialisé, elle finit par gagner autant sans rien faire que ceux qui travaillent.
03:05Donc on est dans un pays dont le modèle est en train de s'effondrer parce qu'on n'a pas su le protéger,
03:12parce que les politiques ont fait connerie sur connerie.
03:13Le désaménagement du territoire étant une de ces conneries qui aujourd'hui est irratrapable.
03:18C'est-à-dire que celui qui habite dans la Creuse, il paie quasi les mêmes impôts que celui qui est en ville,
03:23mais il ne bénéficie de rien.
03:25Et ça, c'est plus possible.
03:26Et tu as le problème aussi, c'est que là, ils prennent le système.
03:29Le système fonctionnait, donc ça doit fonctionner.
03:32Non les gars, ça ne marche plus en fait.
03:34Ça va faire 20 piges que vous prenez l'oseille au même endroit, mais à un moment donné, il n'y en a plus.
03:38Là, il faut changer, il faut réfléchir un tout petit peu.
03:40Donc apparemment, récupérer, tirer, tirer, tirer, ça ne marche plus.
03:44Parce qu'on est de moins en moins à qui vous pouvez tirer.
03:46Donc forcément, il manque de l'oseille.
03:49Mais on en revient toujours au même.
03:50Rendre de la productivité, rendre de la croissance économique, rendre de l'argent.
03:54Je suis assez d'accord avec toi parce que là, ça fait un mois que le Cornu a été nommé.
03:58Ça fait un mois qu'on est dans les tractations, les réunions.
04:01Il y en a encore une tout à l'heure.
04:02Politique, pour savoir qui peut gouverner avec qui.
04:05Les pactes de censure, de non-censure, etc.
04:08Dissolution, pas dissolution.
04:09Et on ne parle plus du tout des questions essentielles.
04:12De rien.
04:12De rien.
04:13De rien.
04:13De rien relancer la croissance.
04:14On n'en parle pas.
04:15De rien.
04:16Comment créer des richesses en France.
04:17Parce qu'effectivement, si on crée des richesses, ça fait rentrer de l'impôt.
04:20Et ça permet de régler quand même pas mal de problèmes.
04:22C'est mathématique.
04:23Comment effectivement mettre les gens au travail qui ne le sont pas.
04:26Le chômage des jeunes est trop fort chez nous par rapport à nos voisins.
04:29Il y a aussi le chômage des seniors qui reste encore trop puissant.
04:31Des choses essentielles.
04:33Et on ne parle plus de ça.
04:34Non.
04:34On ne parle plus de ça.
04:35On réfléchit à faire des économies.
04:36C'est surtout que ne plus parler de ça, ça évite de faire les arbitrages.
04:39Parce que je te rappelle que les arbitrages, ils ne sont pas faits.
04:42Aujourd'hui, la réforme des retraites qu'il va peut-être falloir abroger pour pouvoir
04:48avoir un gouvernement dans ce pays, on sait que dans trois ans, elle ne sera pas suffisante
04:53pour maintenir le système des retraites aujourd'hui.
04:56On le sait déjà.
04:57Alors qu'il faut arrêter ce cirque par répartition.
05:02Et qu'il faut aller sur de la capitalisation.
05:05Après, on est trois entrepreneurs autour de la table.
05:08Ce que tu dis, Laura, je l'ai souvent dit.
05:10Je l'ai dit même un peu fort à Mélenchon, il n'y a pas très longtemps, qui ne voulait
05:14pas l'entendre.
05:16Je pense qu'il y a aussi un phénomène très très fort chez les gens, on va dire, de notre
05:21monde.
05:21Parce qu'on est du monde de l'emprenariat.
05:24Il y a des gens qui se démerdent, qui se lèvent le matin pour aller gagner leur vie.
05:27Il y a, alors, bien sûr que plus rien ne marche, tu as parlé de décentralisation.
05:32Mais il y a aussi le fait que les gens, ils n'en peuvent plus de voir leurs voisins sur
05:38le canapé et qu'ils en comptent autant que chez eux.
05:41Et ces gens-là, c'est une espèce de minorité silencieuse.
05:47En fait, cette catégorie-là qu'on représente aujourd'hui autour de ce plateau, c'est des
05:51gens qui ont toujours raqué sans gueuler.
05:54Alors moi, les paysans, on gueule un peu de temps en temps quand même.
05:57Oui, quand même.
05:58Mais quand même, la France moyenne, elle est plus facile à passer à la trapanelle de
06:07l'impôt que les fonctionnaires qui, dès qu'on lève le petit doigt, sont tous dans
06:12la rue, que les gens qui distribuent des dividendes dans leurs entreprises, par exemple, et qui
06:21ont la capacité à délocaliser leur production, que tous ces gens-là, ils ont un pouvoir de
06:26nuisance sur l'État.
06:27Et c'est ça qui fait qu'aujourd'hui, cette classe moyenne, c'est celle qui est passée
06:31à la trapanelle de l'imposition parce qu'elle ne pouvait rien dire.
06:35Et je pense qu'à un moment donné, cette révolution-là, elle se fera.
06:40Pardon Laura, je voudrais que, parce que tu as fait réagir Jean-Philippe qui nous appelle
06:45des Hautes-Alpes.
06:45Bonjour Jean-Philippe.
06:47Bonjour.
06:48Bienvenue à Artisan Taxi.
06:49Vous vous reconnaissez dans le coup de gueule de Laura et qui est validé par Jérôme et Didier.
06:54Alors dites-moi Jean-Philippe.
06:55Totalement, totalement, on se reconnaît, et je pense que tous les taxis de France se reconnaissent
06:59dans le coup de gueule de Laura, votre nouvelle grande gueule, c'est qu'on travaille plus,
07:04plus, plus, plus, plus, et en fait, on a l'impression qu'on gagne toujours la même
07:08chose, voire même des fois moins.
07:11Moi, je gagnais mieux ma vie quand j'étais salarié, en fait, je suis artisan depuis un
07:15an et demi avec ma femme, et en fait, on s'aperçoit qu'on stagne, quoi.
07:18Et là, avec la nouvelle convention qui rentre en place au 1er novembre, on va perdre encore
07:2225% sur le chiffre d'affaires, à peu près en moyenne au niveau national.
07:27Donc, ça veut dire qu'on va devoir travailler encore plus pour essayer de maintenir le
07:33presque niveau de vie qu'on a aujourd'hui, quoi.
07:35Aujourd'hui, vous vous en sortez comment, Jean-Philippe, pour qu'on ait un ordre d'idée
07:39de ce que vous avez par mois ?
07:41Je n'ai pas de problème, je gagne 1 800 euros net par mois et je fais à minima 60 heures
07:45par semaine.
07:46On voyait un message à Hidalgo, apparemment, c'est pas quoi ça ?
07:4860 heures par semaine, il y a 1 800 net.
07:50Hidalgo avec des difficultés à 4 900 euros, si elle veut, on peut inverser quelques
07:54jours, il n'y a pas de problème.
07:56Prends ma place et je prends la sienne.
07:59Mais je ne sais pas vous, Philippe, mais moi, parce que j'ai de plus en plus de mal
08:02à vivre, je fais à peu près les mêmes horaires que vous, on va dire, c'est de croiser
08:06en tracteur toute la journée des mecs de 30 ans qui promènent le chien, quoi.
08:10Ça, j'en peux plus, quoi.
08:12J'en peux plus de devoir me ranger dans les petites routes en tracteur parce qu'il y a un
08:15mec de 30 ans qui promène le chien un coup le matin à 10 heures et moi, moi, je suis
08:21encore sur mon tracteur en train de bosser.
08:23Lui, il est à l'apéro sur la terrasse, quoi.
08:25Voilà.
08:25Mais attends, mais c'est qui ce type de 30 ans qui promène son chien ?
08:28Il est en télétravail.
08:29J'en vois plein, mais j'en sais rien.
08:30Du coup, télétravail, t'es pas télécanin ?
08:32Tu vois, sa tête, je ne peux plus l'avoir au milieu de la route, quoi.
08:35Moi, ça fait partie de l'acceptation de l'imposition que je ne peux plus, quoi.
08:40On a, Jean-Philippe, on a Nathalie qui est gestionnaire de paye.
08:44Bonjour, Nathalie.
08:45Bonjour.
08:46Parce que vous, dans la gestion des payes, vous voyez la différence entre le brut et le net.
08:49Moi, je la vois et j'en ai ras-le-bol, mais je suis limite à vouloir pleurer, quoi.
08:54C'est inadmissible.
08:55Je ne supporte plus d'entendre Mme Tandelier, toute cette gauche-là, qui nous dit, je suis salariée, moi,
09:02qui nous dit en permanence, on va augmenter le SMIC, on va augmenter le SMIC.
09:06Mais allez, qu'il y ait un journaliste qui aille voir dans ses partis politiques comment les gens sont payés.
09:12J'aimerais bien savoir si quand ils augmentent le SMIC, ils augmentent l'ensemble de la masse salariale.
09:18Vous êtes en train de se mécardiser la France.
09:20Exactement.
09:21Dans quel pays on voit qu'on donne une prime pour l'emploi ?
09:25Dans quel pays on utilise nos impôts pour payer des bas salaires dans les entreprises ?
09:30Mais je n'ai jamais vu ça.
09:31Déjà, arrêtez ces primes pour l'emploi.
09:33Moi, je suis emmerdée tous les jours, là, je suis vulgaire, mais je suis emmerdée tous les jours par des salariés
09:37qui vivent sous perfusion des aides, qui sont en permanence en train de me menacer des prud'hommes.
09:44Je suis salariée, moi.
09:46Je serai employeure, mais je ne voudrais même pas employer quelqu'un.
09:49Les gens n'ont que des droits et pas des devoirs.
09:51Ils ne veulent plus bosser.
09:53Les SMICAR, alors il y a des gens qui veulent bosser, les Français qui travaillent ont envie de bosser.
09:57Le problème, c'est qu'il y a tellement d'aide que maintenant, ces gens n'ont que des droits.
10:02J'en ai ras-le-bol.
10:03Les gens ne peuvent pas lire un bulletin de paie.
10:05Au lieu de faire des cours, je rejoins Charles Consigny qui disait, arrêtons une deuxième langue.
10:09Oui, on arrête d'apprendre l'espagnol.
10:11Déjà qu'ils parlent français et anglais, ça serait super bien qu'on leur apprenne des matières de base,
10:16mais qu'on leur apprenne à lire un bulletin de paie.
10:18Moi, quand j'embauche des gens, quand on embauche des gens, là, actuellement, il y a 20 personnes qu'on va embaucher.
10:24Je leur explique comment fonctionne un bulletin de paie.
10:26Je prends deux heures avec eux, je leur explique.
10:28C'est compliqué parce que le bulletin de paie, il faut...
10:30Qu'est-ce qui est complexe, le bulletin de paie ?
10:33Si on prend le contexte du moment, il reste un peu moins de 10 heures au président de la République,
10:38normalement, pour annoncer le nouveau chef du gouvernement,
10:41puisque ça avait été promis mercredi soir par Sébastien Lecornu, premier ministre démissionnaire.
10:46Il a dit, d'ici 48 heures, normalement, il y a un chemin.
10:49Le président de la République devait nouvel le gouvernement.
10:51Sauf qu'on est là entre deux.
10:54C'est-à-dire que l'hypothèse d'un Sébastien Lecornu II, visiblement, ça fracture le bloc central,
10:59et le président de la République prend la main.
11:01Il fait des consultations tout à l'heure, à 14h30, à l'Elysée.
11:05Oui, c'est vrai, il y a très peu de consultations, très peu de réunions.
11:08C'est un jour sans fin.
11:09C'est-à-dire que les réunions, les consultations, les ultimes tractations,
11:13ça fait des semaines et des semaines qu'on vit ça, qu'on observe ça, sans aucun résultat.
11:18Remarquez qu'à chaque fois, ça n'aboutit à rien, et donc on continue.
11:22Et là, Emmanuel Macron a décidé, à 2h du matin, d'envoyer un mail au chef de parti,
11:27à l'exception de Jordan Bardella, le président du RN,
11:31et de Jean-Luc Mélenchon, le leader des Insoumis.
11:34Donc, il prive quand même de réunions les représentants de millions d'électeurs.
11:40C'est assez surprenant.
11:42En revanche, il convoque par exemple Édouard Philippe,
11:44qui lui, voudrait qu'Emmanuel Macron s'en aille.
11:47On ne voit pas bien qu'il y a de l'intérêt.
11:48Alors, François Bayrou, lui, n'y va pas, il reste à peau.
11:51Est-ce que c'est bien utile, cette réunion ?
11:52On n'en sait rien.
11:53Est-ce qu'on aura un Premier ministre avant la réunion pour qu'ensuite il fasse une explication ?
11:58Ou au contraire, ça sera après ?
12:00Vous savez qu'Emmanuel Macron, les ultimatums ne sont jamais respectés,
12:03les délais non plus.
12:04On a du mal, comme l'a dit très justement Gabriel Attal,
12:07à comprendre ce qu'il veut et ce qu'il fait.
12:10Est-ce que le cornu 2, c'est-à-dire le maintien de Sébastien Lecornu,
12:14finalement, ce n'est pas un moindre mal ?
12:17Qu'est-ce que vous avez dit ?
12:17Un moindre mal ?
12:19Toi, tu nous dis un moindre mal ?
12:20Chaussé aux moines, ça fait 31 jours qu'il est là, Chaussé aux moines.
12:26Il faut expliquer pourquoi tu dis Chaussé aux moines.
12:29Le moine-soldat, il s'est qualifié de moine-soldat.
12:33Chaussé aux moines, ça fait 31 jours qu'il est là.
12:37Les 26 premiers jours, sous la table, rien, il ne s'est rien passé.
12:40Même pas une phrase dans la dépêche du midi ou dans le progrès,
12:45ou le dauphiné libéré, rien, rien, il ne s'est rien passé.
12:49Alors, il nous expliquait qu'il cherchait des accords, mais où il cherchait des accords ?
12:53Le soir où il nomme le gouvernement, passe !
12:55Deux heures après, le gouvernement y tombe.
12:57Mais ils se foutent de notre gueule, quoi !
12:59Et on recommencerait avec lui !
13:01Mais non, il n'y a plus qu'une seule solution, c'est la dissolution.
13:04Moi, je ne vois pas comment.
13:05Comment il va essayer de nous ramener un mec de son bloc central qui n'existe plus, quoi ?
13:11Qu'est-ce qui ferait que le corps nu arriverait à passer à travers l'orage de la dissolution ?
13:18Et de la censure.
13:19Cette fois-ci, de la dissolution, pardon, de la censure.
13:22Cette fois-ci, alors que son gouvernement a tenu 12 heures, quoi.
13:27Mais qu'est-ce qu'il y a dans leur tête pour croire que ce coup-là, ça va marcher ?
13:31Mais tu penses que s'il y a dissolution, on ne repart pas dans la même situation ?
13:35Je te garantis que s'il y a des solutions, les Français, ils vont éclaircir les choses.
13:39Ça, je te le garantis.
13:41Les Français, ils vont donner une majorité, je te le garantis.
13:44Majorité, ce sera pas pour le bloc central.
13:46Non, non, pas là.
13:47Il faut rappeler que la majorité, c'est 289 députés.
13:50Ah ben, moi, je suis à peu près sur quel point de l'idée.
13:52C'est justement ça, le point d'achoppement du coup.
13:54C'est qu'ils ont tous la trouille d'être battus par le RN.
14:03Parce que les intentions de vote ne sont pas non plus exceptionnelles pour la gauche.
14:06Je ne sais pas si vous avez regardé le dernier sondage ce matin.
14:09La gauche, c'est 24%.
14:12Ils sont comme les pingouins, ils sont arrivés blizzards.
14:15C'est des records à la baisse.
14:16Alors ils serrent entre eux.
14:18C'est pour ça que, franchement, il ne peut pas renommer le Cornu.
14:21Personne ne comprendrait le Cru.
14:22Mais qui ?
14:23C'est impossible.
14:25Heureusement qu'il ne s'appelle pas très Cornu.
14:26C'est trois fois.
14:27Mais franchement, personne ne comprendrait.
14:31Comme il l'a dit, Premier ministre,
14:32qui a mis le plus de temps à nommer un gouvernement,
14:35et le gouvernement qui a terminé le moins longtemps.
14:38C'est à dire, à un moment, 24 jours pour le nommer,
14:40et il tient combien ?
14:4214 heures.
14:43Même pas 14 heures.
14:44Surtout que les conditions sont parfaitement remplies
14:46pour que le nouveau gouvernement dure encore moins longtemps.
14:49Vous ne croyez pas à l'école de la deuxième chance ?
14:51Non, mais là, on a...
14:52Non, pas là.
14:53On a le RN qui nous dit, pour la première fois,
14:58qui nous dit, quoi qu'il arrive, on censure.
15:01Quoi qu'il arrive.
15:02Voir, moi, j'ai écouté Bardella dire,
15:03on est prêts pour une cohabitation.
15:06Et on a la gauche en face qui dit destitution.
15:08Donc, de toute façon, ça ne peut pas tenir.
15:10Ça ne peut pas tenir.
15:11Donc, à moins qu'on trouve un homme providentiel
15:14ou un gouvernement technique, ce qui est possible,
15:16ce qui est utopique, mais technique,
15:17c'est-à-dire que genre...
15:18Moi, je crois que la période est plutôt politique que technique.
15:20Uniquement la société civile et qu'il ne soit pas marqué politiquement,
15:23à la limite, pour durer un peu, ça pourrait se comprendre.
15:26Parce que là, pour le coup, le RN aura du mal à censurer
15:28puisqu'ils ne sont pas marqués politiquement.
15:30Mais là, nous ressortir le cornu, je veux dire,
15:33je n'ai rien contre cet homme.
15:35Mais quand même, quoi, quand tu as fait la pantalonnade
15:38d'avoir un gouvernement qui ne dure même pas une journée...
15:39Et il s'est édouané.
15:42Alors après, juste...
15:42Et il s'est édouané.
15:43Juste, il y a une chose qui est un peu inquiétante,
15:46c'est que, souvenez-vous, il dit
15:47« J'ai fini ma mission. »
15:49Et la phrase suivante, « Je suis un moine soldat. »
15:51Ce qui veut dire « Je ne m'appartiens pas. »
15:53Oui, je ne suis pas de sacrifier.
15:55Ça veut dire aussi que...
15:56Ce qui a toujours été.
15:57Ça veut dire aussi que c'est un tas taillé.
16:00Je rappelle quand même.
16:02Non, mais je veux dire,
16:02à quel moment on peut lui redonner une légitimité
16:04quand il fait son discours,
16:05on a l'impression, pardon,
16:06mais c'est la marionnette de Macron,
16:08même dans la gestuelle,
16:09ils avaient exactement la même.
16:10Ce n'est pas faux.
16:12Il m'a fait penser...
16:12Mais moi aussi, avec sa main, là, comme ça,
16:14vas-y, on va devant, va devant,
16:16au devant de quoi, on ne sait pas,
16:17mais on y va apparemment.
16:18Et puis qu'au final,
16:19il nous explique tout ça,
16:21ce n'est pas ma faute.
16:22C'est parce qu'il y a eu des lignes vertes
16:23qui ne sont pas allées trop vers des lignes rouges.
16:26Encore une fois, ce n'est pas sa faute.
16:27Donc il a mis 24 jours à pondre un truc
16:29qui a tenu 13h56, je crois.
16:31Oui, c'est vrai.
16:31Et pour qu'au final, ça n'a pas marché,
16:33ce n'est pas ma faute.
16:34Et on veut nous le remettre.
16:35Non, non, non, non.
16:36Oui, mais à un moment donné,
16:38quand tu démissionnes,
16:39tu te casses, quoi.
16:41Oui, je suis d'accord.
16:42Tu démissionnes, tu te casses,
16:43tu ne restes pas, quoi.
16:44Oui, mais parce qu'Emmanuel Macron
16:45lui a donné une mission.
16:46Mais si ce n'est pas lui, alors qui ?
16:48Les dissolutions.
16:49Mais moi, je crois qu'il n'y a qu'une seule voix,
16:51celle à dissolution.
16:53Il est au bout.
16:54Enfin...
16:54Il n'y a aucun ministre
16:55qui va passer en l'État.
16:56Aucun.
16:56Mais il ne durera pas.
16:57Non, non, mais...
16:58Moi, ça va censurer.
16:59Le bloc central,
17:01il n'y a plus rien dedans.
17:02La prochaine étape,
17:03c'est comme proche, là.
17:04C'est la réunion à l'Élysée
17:06à 14h30.
17:07À laquelle participe
17:09Édouard Philippe.
17:10Édouard Philippe,
17:11lui-même,
17:11qui a demandé le départ
17:12d'Emmanuel Macron,
17:13ne serait-ce qu'en début de semaine.
17:15Donc, là aussi, je me dis,
17:16mais à quoi va servir cette réunion ?
17:18Parce que ce sont les mêmes
17:19qui sont allés voir Sébastien Lecornu
17:20et qui, maintenant,
17:21vont voir le président de la République.
17:23Qu'est-ce qu'il peut leur proposer ?
17:24Qu'est-ce qu'il peut leur demander ?
17:25Quel est le marchandage
17:27que tu vas leur proposer ?
17:29Pourquoi Édouard Philippe vient ?
17:30Qu'est-ce que tu...
17:32Bah si.
17:32Mais non, mais il n'y a plus de marchandage.
17:34Il y a un marchandage
17:34parce que c'est une non-censure.
17:36Il faut que le budget,
17:36attends, soit déposé lundi.
17:38Alors, lundi, en Conseil des ministres.
17:39Alors, attendez.
17:40Il faut expliquer.
17:41Il faut expliquer sur l'Allemagne.
17:41Il y a un budget qui existe.
17:44C'est celui de François Bayrou
17:45que Lecornu a récupéré
17:46en toilettant un peu.
17:49Mais ce budget existe.
17:50Il a été envoyé aux instances
17:52qui vérifient si tout va bien.
17:53Et ensuite, ce budget va être présenté,
17:55doit être présenté lundi,
17:56en Conseil des ministres
17:56pour qu'il soit voté avant fin décembre.
17:58Alors, bien sûr,
17:59ce n'est pas le budget
18:00du nouveau Premier ministre
18:01s'il y a un nouveau Premier ministre.
18:02Donc, celui-là va devoir l'amender.
18:04À l'Assemblée, on va en discuter, etc.
18:06Donc, celui qui sera déposé lundi
18:07ne ressemblera sans doute pas
18:08à celui qui sera voté ou pas
18:11d'ici fin décembre.
18:12Mais ça, c'est dans l'idée
18:13qu'on arrive effectivement
18:14à trouver un nouveau Premier ministre,
18:16un gouvernement,
18:17avec des ministres.
18:18Parce que je pense que plus grand monde
18:19on va avoir envie d'y aller.
18:19On n'aura pas que ça mette 24 jours.
18:21Retailleau ne veut plus y aller.
18:22J'ai entendu que Pannier,
18:23même Pannier-Runacher,
18:24qui pourtant a été dans tous les ministres,
18:26tous les gouvernements
18:27ne veulent plus y aller.
18:28Donc, déjà, il faut trouver des gens
18:29qui sont compétents, etc.
18:31Oui, parce que je crois
18:32que plus personne n'a envie de se cramer.
18:34Et c'est même, j'ai envie de dire,
18:36je pense que tu perds...
18:37Et ça veut dire
18:38qu'il faut nommer tout le monde
18:38ce week-end ?
18:39Donc, il faut nommer
18:40tout le monde ce week-end.
18:41Il faut que tout le monde
18:42soit rassemble
18:43en Conseil des ministres lundi.
18:44Et ensuite, au Parlement,
18:45il faut que tout le monde
18:46arrive à se mettre d'accord
18:48sur un budget.
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