Le Premier ministre démissionnaire a assuré qu'il y avait une volonté, de la part de toutes les forces politiques consultées à ce stade, d'avoir pour la France un budget avant le 31 décembre. La gauche est attendue à Matignon ce matin.
00:00J'ai de bonnes raisons de vous dire que, parmi les bonnes nouvelles, l'ensemble des consultations que j'ai pu avoir avec la présidente de l'Assemblée Nationale,
00:07Madame Brune-Pivet, avec le président du Sénat, Gérard Larcher, avec l'ensemble des formations politiques de l'UDI, de l'IOT, des Républicains, de Place Publique, du Modem, d'Horizon de Renaissance et d'autres,
00:18qu'il y a une volonté d'avoir pour la France un budget avant le 31 décembre de cette année.
00:25Et cette volonté crée un mouvement et une convergence, évidemment, qui éloignent les perspectives de dissolution.
00:32Enfin, ça ne suffit pas. Il faut évidemment que ce budget comporte un certain nombre de paramètres qui permettent à la France d'avancer.
00:38Cette volonté d'avoir un budget avant le 31 décembre de cette année oblige chacun à avoir capacité à avancer,
00:47et aussi d'ailleurs pour permettre aux Françaises et aux Français d'avoir des élections municipales qui se tiennent dans les meilleures conditions.
00:53Sur cette base, je recevrai l'ensemble des forces de la gauche républicaine ce matin et ce midi,
01:01pour voir quelles sont les concessions qu'elles demandent aux autres formations politiques pour garantir cette stabilité,
01:06et quelles sont les concessions qu'elles sont prêtes à faire aussi, le cas échéant, pour le permettre,
01:10car j'ai cru comprendre qu'elles aussi souhaitaient que la France puisse se donner d'un budget avant la fin de cette année.
01:15Et donc on le voit bien, de ce moment de difficulté, de crise, crée aussi un moment de responsabilité
01:21sur lequel j'espère pouvoir trouver un certain nombre de solutions pour les présenter ce soir aux chefs de l'État.
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