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  • il y a 6 semaines
En pleine crise politique, les Français prennent la parole sur BFMTV. Ils sont commerçants, retraités, chefs d'entreprises, agriculteurs, médecins, fonctionnaires... Ils ont des opinions différentes et attendent de savoir quel sera l'avenir politique de la France.

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Transcription
00:00Vous n'allez pas me croire.
00:01Juste, Daniel me dit, Maxime, donne la parole à la voix de la sagesse.
00:05Ah, rien que ça.
00:07Gabriel.
00:07C'est bien trop lourd pour moi.
00:09Vous n'allez pas me croire.
00:10J'ai voté Mélenchon en 2022.
00:12J'ai voté Mélenchon en 2022.
00:14Je le regrette.
00:15Presque.
00:16C'est-à-dire qu'il y a quand même un paquet de choses qui se sont passées depuis
00:18avec lesquelles je ne suis pas à l'aise.
00:20Et il y a une phrase, on se tutoie encore à gauche.
00:23Il y a une chose que tu viens de dire qui me plaît vraiment très moyennement,
00:26c'est quand tu dis LRPS, c'est fini.
00:28Maintenant, c'est RNLFI.
00:30Dit comme si c'était une bonne nouvelle.
00:32Mon Dieu, l'état du débat en France.
00:33C'est les urnes, c'est la démocratie.
00:35Il ne faut pas être contre la démocratie.
00:36C'est les Français qui mettent à ce point-là et les filles à ce point-là.
00:39D'accord.
00:40Là, tu me parles d'une photographie, je te parle du film.
00:41Ça va changer.
00:42Ça va changer.
00:43Parce que si tu demandes, pas simplement dans cette pièce,
00:45mais très largement à la France,
00:46est-ce que l'on a envie vraiment d'une discussion,
00:50je vais être cash,
00:51entre deux fanclubs de Poutine,
00:53je crois qu'en France, on n'en a pas envie.
00:55Je crois vraiment qu'on n'en a pas envie.
00:57Ceux qui ont pris du fric de la Russie,
00:58ou alors ceux qui ont fait le service après-vente,
01:00finalement, de se dire
01:01« Les Ukrainiens, ce n'est pas si terrible la façon dont ils font les choses »,
01:03alors même qu'ils sont envahis dans une guerre qui fait des morts,
01:06mais qui dépasse même les chiffres que l'on voit ailleurs dans le monde.
01:08Vraiment, là-dessus, il y a une rupture à gauche qui est fondamentale,
01:10sans même parler des autres enjeux qui, évidemment, font l'actualité.
01:13Donc non, vraiment, c'est terrible ça.
01:15Ne faisons pas comme si on voudrait absolument
01:17que la politique se résume à deux parties.
01:19Mais vraiment, je vous assure,
01:19évidemment qu'on ne peut encore chérir un petit peu,
01:22parce que tu dis démocratie, démocratie, démocratie,
01:24mais la démocratie, c'est le pluralisme.
01:26Tu te précipites dans l'idée
01:27« Faisons le jour final où il y aura enfin les fascistes ou nous »,
01:30parce que c'est le seul débat que tu te sens gagner.
01:32C'est une rupture.
01:33Les Français veulent une rupture.
01:34Non, c'est pas...
01:35Rupture, ça ne veut rien dire.
01:36Tu te rends bien compte que le mot « rupture » ne veut rien dire.
01:38Mais non, mais ça, j'entends évidemment
01:40qu'on voudrait que le quotidien s'améliore.
01:41Mais c'est aussi parce qu'on est confronté
01:43à des équilibres comptables
01:44qui sont infiniment désagréables.
01:46Et là, je ne sais pas, tout à l'heure,
01:47sur la réaction de vous, Mme Rousseau,
01:50ou d'autres,
01:50aux réactions de vos belles contributions, Josiane,
01:52je ne sais pas si on a vraiment entendu
01:54tout ce qui a été dit.
01:55Tout à l'heure, M. Gage vous disait
01:56« Attention à ne pas attiser les oppositions
01:58qui ne devraient pas en être ».
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