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Les députés du Modem qui ne veulent pas être une variable d'ajustement de la prochaine majorité, demandent une "clarification" de la feuille du route du prochain gouvernement, explique le président du groupe Modem à l'Assemblée nationale, invité de Questions politiques. Plus d'info : https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/questions-politiques/questions-politiques-du-dimanche-05-octobre-2025-1978745
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00:00Générique
00:00Bonjour à toutes et à tous, bienvenue dans Questions Politiques.
00:15Quasiment un mois depuis la nomination de Sébastien Lecornu,
00:18les Français n'ont vraiment entendu le son de sa voix que vendredi dernier sur le perron de Matignon.
00:23Et ils attendent toujours de savoir à quoi ressemblera le gouvernement,
00:26ce qui pourrait n'être qu'une question d'heure, dernière ligne droite pour le Premier ministre,
00:31dans une tension maximale, avec le Parti Socialiste qui n'a pas été adouci par l'abandon du 49-3
00:36et le Rassemblement National qui confirme qu'il pourrait censurer.
00:41Même les alliés étalent au grand jour l'étiraillement du bloc central et donnent de la voix.
00:45Sébastien Lecornu, qui se présente lui-même comme le Premier ministre le plus faible de la Ve République,
00:50a donc envoyé cette nuit une feuille de route au socle commun, un appel à l'unité.
00:56Est-ce suffisant pour calmer le jeu ?
00:58Les partenaires d'aujourd'hui croient-ils vraiment à l'avenir d'une équipe Lecornu ?
01:02Il y a un scénario où ce gouvernement ne survivrait pas plus d'une semaine.
01:06On en parle avec un homme au cœur des discussions,
01:08c'est le patron des députés Modem à l'Assemblée Nationale, Marc Fénaud.
01:13Et dans Questions politiques, c'est en direct sur France Inter,
01:16France Info, la télé, le Canal 16.
01:18Et en partenariat avec le journal Le Monde, nous sommes ensemble jusqu'à 13h.
01:23France Inter.
01:23Questions politiques.
01:27Alexandra Bensey.
01:30Bonjour et bienvenue Marc Fénaud.
01:32Bonjour.
01:32Merci d'avoir accepté notre invitation.
01:34A mes côtés, pour vous interviewer, je les salue, Brigitte Boucher de France Télévisions.
01:38Bonjour Brigitte.
01:39Bonjour Alexandra.
01:40Grâce à vos questions, nous allons en apprendre plus tout à l'heure sur Marc Fénaud.
01:44Oui, le démocrate chrétien fidèle de François Bayrou a plus d'une corde à son arc.
01:49On verra si quand il vise, il touche.
01:51Et Abel Mestre du Monde est également en plateau avec nous.
01:54Bonjour Abel.
01:55Bonjour Alexandra.
01:56Avec vous tout à l'heure, on mettra en lumière, comme à chaque fois,
01:59une des grandes questions qui sera dans le débat de la présidentielle,
02:02je n'ose pas dire 2027, mais c'est l'idée.
02:05Alors aujourd'hui, quelle question ?
02:07On se demandera quelle place occupera le centre et le centrisme pour la prochaine élection présidentielle.
02:12Marc Fénaud, on entre dans le vif du sujet parce que l'actualité va vite.
02:15Vous avez fait monter la pression hier soir avec une lettre cinglante signée de vous,
02:21du modem envoyé à Sébastien Lecornu.
02:23Vous demandez des gages avec des mots comme transparence, sincérité, clarification.
02:28Pourquoi ce coup de sang ?
02:29Ce n'est pas un coup de sang.
02:30Je pense qu'on a besoin d'abord un peu éclairé de ce qui s'est passé
02:33avec le gouvernement Barnier et puis avec le gouvernement Bayrou,
02:37d'être au clair sur ce sur quoi on s'engage.
02:40Qu'est-ce qui s'était passé en septembre 2024 ?
02:42Je l'avais dit d'ailleurs autour d'une table,
02:44on avait dit que c'était la réunion de la dernière chance pour former le gouvernement.
02:46J'avais dit qu'il faudrait quand même qu'on arrive à se mettre d'accord
02:48sur ce qu'on va porter ensemble,
02:51qu'on dise ce sur quoi on n'est pas d'accord,
02:52qu'on essaie de voir ce qu'on peut trancher dans cette temporalité-là
02:56et qu'est-ce qui sera tranché, on en parlera peut-être tout à l'heure,
02:58dans la présidentielle de 2027.
03:00Un an après, force est de constater qu'on reste avec ces interrogations-là.
03:03Et donc la volonté au travers de ce courrier,
03:05c'est de dire au Premier ministre,
03:08essayer d'éclairer, même si c'est difficile,
03:09parce qu'il a à la fois la nécessité de consolider un socle
03:12et deuxièmement de laisser la porte ouverte à des discussions,
03:14en particulier avec la gauche, on va dire, de gouvernement.
03:18Mais on a besoin de savoir sur sur quoi on s'engage,
03:20parce qu'on a vu dans l'année qui s'est passée,
03:21à quel point parfois, à l'intérieur du socle,
03:23qu'il y avait des tiraillements et parfois on pensait qu'on était d'accord
03:25sur tel ou tel sujet et nous ne l'étions pas.
03:27On n'était pas forcément d'accord à l'automne dernier,
03:30pour ne citer qu'un exemple, sur la question de la fiscalité.
03:32Nous disions ce que nous continuions à dire,
03:34qu'il y avait besoin de répartir plus justement l'effort fiscal
03:36et d'autres disaient aucun effort fiscal supplémentaire.
03:40Et au final, d'ailleurs, il y a eu cet effort fiscal.
03:42Là, vous avez un ton très placide, très clair.
03:44Mais c'est mon tempérament.
03:45C'est votre tempérament.
03:46Néanmoins, dans la lettre, c'est un autre tempérament qui s'exprime.
03:48Vous dites qu'on ne veut pas, nous, au Modem, être une variable d'ajustement.
03:50C'est ce que vous dites, à Sébastien Le Corneur.
03:52Nous, dans le socle, la variable d'ajustement d'accords ou de discussions,
03:57mais c'est le socle, ce n'est pas que le Modem.
03:59Je parle au nom de ma famille politique,
04:01de discussions qui peuvent avoir lieu, d'une part, avec les Républicains.
04:05Et c'est normal qu'il y ait des discussions avec les Républicains.
04:06Ils sont embarqués avec nous depuis un an.
04:08Mais aussi avec le Parti Socialiste,
04:09puisque le Premier ministre, à juste titre, a ouvert un certain nombre de discussions et de débats
04:13avec le Parti Socialiste.
04:14Donc on ne peut pas s'engager dans le budget
04:17sans savoir précisément, ou un peu plus précisément, ce qui a été fait.
04:20Alors le Premier ministre a donné un certain nombre de pistes et d'orientations.
04:24Mais on a besoin, dans le détail, quand même, d'en savoir un peu plus,
04:27probablement, la déclaration de politique générale.
04:29Parce qu'on va s'engager dans un budget, je le dis,
04:32le Premier ministre a eu raison de le dire, 149.3.
04:35C'est à la fois un pari, mais c'est aussi un risque.
04:37C'est intéressant. On va y venir au 49.3.
04:39Mais quand même, cette feuille de route.
04:40Donc vous mettez un coup de pression.
04:42Les LR aussi mettent un coup de pression.
04:43Ils disent, nous, notre participation n'est pas acquise.
04:45Ils vont en discuter en début d'après-midi.
04:48Première question, c'est, est-ce que le socle commun, il peut exploser ?
04:51Moi, je ne crois pas, parce que vous ne nous trouverez pas, nous, en tout cas, tenant du chaos.
04:55Deuxième élément, ce n'est pas un chantage que je fais.
04:58Ce n'est pas un chantage à la participation au gouvernement.
05:00Il est naturel que cette formation politique participe au gouvernement.
05:03Mais il est naturel aussi que nous disions,
05:05quelle est la feuille de route collective que nous nous donnons,
05:08pour un peu avoir de discipline entre nous,
05:09parce que c'est mieux d'avoir de la discipline entre nous,
05:11y compris pour pouvoir ouvrir à d'autres.
05:12Parce que si, entre nous, on n'est pas tout à fait au clair sur ce qu'on veut faire sur la fiscalité,
05:16sur ce qu'on veut faire sur le pouvoir d'achat,
05:18sur ce qu'on veut faire sur, parce que c'est ça qui est central,
05:20et c'est ce qu'avait très bien dit François Bayrou,
05:22la réduction des dépenses, parce qu'on ne peut pas procéder uniquement par imposition.
05:26On va ouvrir chacun des dossiers.
05:27On va ouvrir ces chapitres, mais c'est pour ça qu'on a besoin de le faire.
05:30Il me semble que c'est un élément important.
05:31Mais nous sommes dans la volonté, depuis huit ans,
05:33donc on est très à l'aise pour le dire,
05:35de ne pas participer du chaos.
05:36Donc, ce n'est pas un chantage.
05:37On a besoin, simplement, parce qu'on va avoir un débat...
05:39Il y aura des ministres au Modem, soyons très clairs, dans quelques heures...
05:41En tout cas, c'est la configuration dans laquelle nous sommes,
05:42et je trouve ça normal, légitime,
05:45et je sais que Sébastien Lecornu est très attentif
05:47à trouver les équilibres au gouvernement.
05:50La question, c'est de dire, on s'engage.
05:51Là, vous avez deux ministres, aujourd'hui, vous avez deux ministres.
05:52La question, c'est, on s'engage,
05:54mais on s'engage avec une feuille de route qui soit un peu plus balisée.
05:58Est-ce qu'elle est balisée, la feuille de route,
05:59quand vous a envoyé cette nuit ?
06:00Alors, le Premier ministre a donné un certain nombre d'éléments de balise
06:02sur les questions fiscales, en disant qu'il souhaitait plutôt
06:05la stabilité fiscale et, à l'intérieur, de faire des bougées,
06:08qu'il souhaitait avoir des mesures sur le pouvoir d'achat,
06:10qu'il souhaitait regarder ce qu'on pouvait faire
06:12en termes de réduction de dépenses.
06:13On est plutôt dans le registre d'un certain nombre de généralités
06:16qu'on peut partager, mais après, il va falloir rentrer dans le détail.
06:18Vous les aviez déjà. En réalité, cette feuille de route,
06:20soyons un peu plus claires.
06:22Moi, je n'avais pas besoin d'être rassuré de ces éléments globaux.
06:25Ce dont on a besoin de parler
06:26dans les jours et dans les semaines qui viennent,
06:28c'est qu'est-ce qu'on va défendre les uns et les autres
06:31dans ce qu'on pourrait qualifier de chaudron
06:34à l'Assemblée nationale.
06:36Il vaut mieux, pour qu'on puisse parler aux autres, je le répète,
06:38que nous soyons clairs sur ce que nous défendons
06:40collectivement pour ceux qui participeront au gouvernement.
06:43Oui. Et justement, à propos de ceux
06:44qui participeront au gouvernement, et pour savoir dans quel sens
06:46va pencher cette équipe Le Cornu
06:48dont vous nous dites ce midi que vous ferez partie,
06:51hier après-midi, on a le ministre
06:53démissionnaire de l'aménagement du territoire,
06:55c'est François Rebsamen,
06:56qui annonce avoir informé le Premier ministre
06:58de sa décision de ne pas faire partie
07:00du gouvernement. Il justifie ce choix
07:03par, je cite, ses convictions d'hommes
07:04de gauche attachés à la justice
07:06fiscale et sociale. Bon, ça veut dire que la feuille
07:08de route de Sébastien Le Cornu, elle penche à droite
07:10déjà ?
07:11Il a envoyé ce courrier avant que
07:14Sébastien Le Cornu n'envoie sa feuille de route.
07:17Peut-être qu'il a trouvé qu'il avait
07:18fait la part du chemin qu'il devait faire.
07:20Je connais bien François Rebsamen, j'ai beaucoup d'amitié
07:22pour lui, donc je ne me trouverai pas à dire un mot
07:24de travers sur ce sujet-là. Est-ce qu'il a peut-être,
07:26il s'est peut-être interrogé sur le point d'équilibre
07:28que pouvait être, non pas seulement le gouvernement,
07:31parce que ce n'est pas une affaire de gouvernement, c'est une affaire de politique
07:33qu'on mène, en fait. Or, on est
07:34sous la contrainte d'une majorité qui n'existe
07:37pas. Et donc, comment on ouvre le champ
07:38pour pouvoir discuter en particulier avec les socialistes ?
07:40C'est ça la question, et c'est peut-être cette question-là
07:42qui ne trouvait pas réponse chez François Rebsamen.
07:45Mais nous, nous continuons à penser qu'il doit y avoir
07:46un chemin, parce que s'il n'y a pas de chemin, il y a un chaos.
07:48Alors, justement, le chaos. Les socialistes,
07:50ce matin, Olivier Faure dans Le Parisien,
07:53affirme que si la donne ne change pas,
07:55nous nous dirigeons tout droit vers la censure.
07:57Même tonalité dans le journal du dimanche
07:58du côté du Rassemblement National.
08:00Cette possibilité que Sébastien Lecornu
08:02tombe après un seul mois à Matignon,
08:04est-ce qu'elle ne devient pas de plus en plus forte, Marc Fénaud ?
08:07Mais que d'une façon assez
08:08symétrique, le Rassemblement National
08:10et la France Insoumise
08:12passent leur temps à... Et le PS ?
08:14Attendez, je vais vous répondre sur le PS. J'ai bien noté
08:16que vous me parliez du PS, mais que la France Insoumise
08:18et le Rassemblement National se passent leur temps à chercher le chaos.
08:20Parce qu'en fait, ils se nourrissent du chaos.
08:22Et que les uns cherchent la révolution, et les autres
08:24cherchent une élection qui les rendrait vainqueurs une fois
08:26une bonne fois pour toutes, si je peux dire.
08:28Ce n'est pas le cas. Ce n'est pas le choix qu'ont fait les électeurs en 2024.
08:31En revanche, le PS, il a une responsabilité particulière.
08:34C'est un parti qui a gouverné ce pays pendant plusieurs années.
08:36Qui a eu à trois reprises
08:38les clés de l'Elysée.
08:40Et qui donc a une responsabilité qui n'est pas celle
08:42de nourrir le chaos et de chercher à toute fin
08:43le moyen de se distancier
08:45d'LFI sans prendre ses responsabilités
08:47pour essayer de continuer
08:49à capitaliser un pseudo-avantage électoral.
08:52Le PS, il doit comme nous...
08:53Alors, il est dans l'opposition, je le respecte.
08:56Il n'a jamais soutenu Emmanuel Macron.
08:57Je le respecte. Mais en même temps, dans la situation
09:00dans laquelle est le pays, on parle là
09:01devant vos auditeurs, vos téléspectateurs du gouvernement.
09:04En fait, ce qui intéresse les gens, c'est de savoir ce qu'on va faire
09:05pour eux. Comment on va sortir le pays de l'enquête ?
09:07Ce matin, ce midi, vous dites quoi au Parti Socialiste ?
09:10À Olivier Faure ?
09:11Que ça serait mieux, je l'ai dit depuis longtemps
09:14d'ailleurs, de sortir des postures et d'essayer de regarder
09:15avec l'ensemble de ceux qui veulent
09:17éviter le chaos, comment on peut trouver un chemin de passage.
09:20Une voie de passage.
09:21Et vous trouvez qu'aujourd'hui, on est quand même
09:24au troisième Premier ministre
09:26depuis la dissolution.
09:27On n'a toujours pas de gouvernement.
09:29Il y a cette tension, ces forces politiques
09:31qui sont en train, les unes et les autres,
09:33de faire valoir des demandes.
09:34Est-ce que vous trouvez que les hommes politiques,
09:35pendant ce temps, l'économie patine,
09:37sont au niveau du moment ?
09:39C'est difficile parce que je suis dans l'écosystème.
09:40Donc vous allez dire que je défends ma corporation
09:42ou que je ne la défends pas ou que je m'en détache.
09:44Enfin, reconnaissons qu'un certain nombre de prises de position
09:46où on fait ou du chantage ou du chantage au chaos
09:49ou du chantage à la dissolution
09:50ne sont pas des dispositions ou des attitudes
09:54qui sont très responsables.
09:55Pendant ce temps-là, il y a des entreprises
09:57qui se posent des interrogations d'investissement.
09:59Il y a des gens qui nous regardent
10:00à l'extérieur de nos frontières.
10:01Ils ne sont pas tous nos amis
10:03et qui se réjouissent, au fond, du chaos
10:05qui est celui du pays
10:06parce que la voie de la France est moins facile à porter
10:08quand à l'intérieur, c'est plus difficile.
10:09Et donc, je trouve qu'on est dans un moment historique,
10:13pas seulement français.
10:14On est dans un moment historique mondial.
10:15On voit bien qu'on est dans une grande bascule du monde
10:17sur les grands équilibres que nous avions connus
10:19depuis la guerre de 1945.
10:20Et donc, je trouve que ça nécessiterait...
10:23J'essaie de faire ma part.
10:24Le personnel politique...
10:25Comme le colibri, comme disait l'autre.
10:26J'essaie de faire ma part.
10:27Je pense qu'il faut qu'on essaye les uns et les autres
10:29de s'abstraire de la petite contingence électorale,
10:31de la petite tambouille,
10:32du jour au lendemain ou du très court terme
10:34pour essayer de se dire
10:35est-ce qu'on aura été, dans ce moment crucial,
10:37à la hauteur de ce que peuvent attendre nos concitoyens
10:40et est-ce qu'ils ne nous jugeront pas très sévèrement
10:42dans 20 ans ?
10:42Pas dans l'élection prochaine.
10:43Dans 20 ans, est-ce qu'ils ne diront pas ?
10:44Mais voyez, ces gens-là, à l'époque,
10:46ils auraient pu se mettre d'accord
10:47et ils ne se sont pas mis d'accord.
10:48Notre responsabilité, c'est de se mettre d'accord.
10:50On a des désaccords.
10:51La présidentielle de 2027 tranchera les désaccords.
10:54Mais dans l'intervalle, on a un pays à faire tourner.
10:56Derrière, il y a des salariés.
10:57Derrière, il y a des entreprises.
10:59Derrière, il y a des retraités.
11:00Des jeunes qui attendent aussi
11:01qu'on leur donne un certain nombre de directions.
11:03Donc c'est ça, me semble-t-il, notre responsabilité.
11:05Je dois à la vérité de reconnaître
11:07que je ne constate pas ça tous les jours
11:08et encore moins et singulièrement à l'Assemblée nationale.
11:10Mais l'espoir fait vivre.
11:13Il va falloir se décider rapidement.
11:14Marc Fénaud, on ouvre la discussion
11:16avec les questions de Brigitte Boucher et Abel Mestre.
11:18Question d'Abel.
11:19Oui, dans sa lettre au socle commun de cette nuit,
11:23Sébastien Lecornu donne beaucoup de gage
11:25aux Républicains, à la droite,
11:27notamment sur la sécurité et l'immigration.
11:31Est-ce que vous, vous y retrouvez dans cette lettre
11:32ou est-ce que le modem, la gauche modérée même,
11:35si on élargit le centrisme au centre-gauche,
11:38c'est un peu les perdants des arbitrages ?
11:41Est-ce que vous ne vous sentez pas un peu les oubliés
11:43de ces premières mesures annoncées ?
11:44On n'est pas dans le détail des mesures.
11:47Croire que la question fiscale serait l'apanage de la gauche,
11:49ça serait quand même une drôle d'idée.
11:51La question que l'impôt soit juste, pardon de le dire,
11:54c'est un sujet pour chacune et chacun d'entre nous
11:55et même à droite, il y a des gens qui disent
11:57qu'il y a des efforts à faire
11:58et il y a une juste répartition à faire de l'effort,
12:00y compris fiscal.
12:01La question de la sécurité,
12:02vous interrogez les Français de droite, de gauche et d'ailleurs,
12:06ce n'est pas un sujet
12:07qui est l'apanage de la droite,
12:09pardon de le dire ainsi.
12:10Le narcotrafic, la violence,
12:12la violence extrêmement émergente
12:15et extrêmement forte que nous rencontrons
12:18et pas seulement dans les banlieues
12:19ou dans quelques banlieues,
12:20c'est un sujet dont nous devons nous préoccuper
12:22et que nous devons essayer de résoudre.
12:23Donc, le mot ne me gêne pas
12:26et qu'on traite ces questions-là,
12:27qu'on ait une immigration choisie, maîtrisée.
12:29C'est le lot de toute nation
12:32que de contrôler ces frontières.
12:33Parce que si vous n'êtes pas capable
12:34de contrôler vos frontières,
12:36vous n'êtes pas capable en plus
12:37d'intégrer ceux que vous acceptez sur votre sol.
12:40Donc, la question, c'est plutôt
12:41dans le détail des mesures.
12:43Après, j'entends...
12:43Par exemple, est-ce qu'il y a un accord aujourd'hui
12:48à l'Assemblée nationale
12:49compte tenu de la configuration
12:51sur une grande loi immigration ?
12:52Il y en a même certains
12:53qui prônent de modifier la Constitution.
12:55Il n'y a pas de majorité pour le faire.
12:56Ne faisons pas semblant.
12:57Il n'y a pas d'accord à l'Assemblée nationale.
12:59Donc, il n'y aura pas de loi immigration ?
13:00Mais je n'ai pas dit ça.
13:01D'abord, je ne suis pas chef du gouvernement.
13:02C'est le chef du gouvernement.
13:03Je dis juste,
13:04si on veut essayer de trouver des compromis,
13:05n'essayons pas d'aller.
13:06On l'a trop fait pendant cette année
13:07au travers soit de projets de loi
13:08et souvent beaucoup plus
13:09au travers de propositions de loi,
13:11de porter chacun notre étendard
13:12pour dire, vous voyez,
13:13je suis de droite,
13:13donc je suis du centre,
13:15je porte ça,
13:16je suis de gauche,
13:16je porte ça.
13:17Et on sait très bien
13:17qu'à la fin,
13:18il n'y a pas de majorité trouvable.
13:19Du coup, qu'est-ce qu'il différencie
13:22de François Bayrou,
13:22Sébastien Lecornu ?
13:24Si on vous suit,
13:26il reprend les grandes lignes
13:27de ce qu'a été le gouvernement Bayrou.
13:30Il ne tranche pas vraiment,
13:31c'est un peu flou.
13:32Qu'est-ce qu'il différencie
13:33de son prédécesseur ?
13:34On peut peut-être laisser
13:35à Sébastien Lecornu
13:36le temps de composer son gouvernement,
13:40de nous dire dans la déclaration
13:41de politique générale
13:41ce qu'il veut
13:42et de regarder s'il arrive lui
13:43à trouver un chemin.
13:44Mais pour l'instant,
13:45reconnaissons que le chemin est difficile.
13:46La situation de Sébastien Lecornu,
13:47elle est exactement la même
13:48que celle qu'a rencontré François Bayrou
13:50ou Michel Barnier.
13:51Simplement, nous avons besoin
13:52pour entrer dans ce travail collectif
13:56d'être un peu plus d'accord
13:56sur un certain nombre de points
13:57pour qu'au moins,
13:58quand on va voir les socialistes
13:59ou d'autres,
14:00qu'on puisse se dire
14:01voilà nos lignes
14:02et voilà ce sur quoi on veut avancer.
14:04Peut-être qu'à ce moment-là,
14:04on peut faire des bougies.
14:05Donc, difficile à date
14:06de demander à Sébastien Lecornu
14:08de...
14:08Je trouve qu'on est dans une
14:09immédiateté permanence.
14:11On voudrait que ce qui n'avait pas marché
14:13le 8 septembre marche le 9.
14:15C'est un tout petit peu plus compliqué que ça
14:16et Sébastien Lecornu le savait
14:18quand il est rentré dans cette fonction.
14:20Justement, il se différencie,
14:21en tout cas,
14:21il dit se différencier sur la méthode.
14:24À la fin de sa lettre,
14:25il dit ni mobilisme,
14:27ni passage en force.
14:28Est-ce que l'immobilisme,
14:29c'est un message à François Bayrou
14:30et passage en force à Elisabeth Borne ?
14:31Non, mais je ne l'ai pas pris comme ça.
14:32Le pays, depuis 2022
14:33et singulièrement encore plus
14:34depuis la dissolution de 2024,
14:36il a du mal à faire passer
14:37la moindre réforme
14:37et le moindre texte.
14:38Enfin, je veux dire,
14:39ce n'est pas l'apanage
14:40et l'immobilisme.
14:41C'est trop facile en plus de dire
14:42que c'est la faute des premiers ministres.
14:44C'est nous à l'Assemblée nationale
14:45qui avons la capacité
14:46à rendre mobiles les choses
14:47et à trouver des terrains d'entente.
14:48Parce que c'est nous
14:49qui nourrissons l'impuissance
14:50et l'immobilisme.
14:51C'est trop facile de dire
14:51que c'est la faute de Bayrou,
14:53de Barnier
14:54et désormais de Lecornu.
14:56C'est la faute de ceux
14:57qui ne sont pas capables
14:57de s'entendre.
14:58Et j'ai entendu par ailleurs
14:59le premier ministre dire
15:00moi, je veux commencer par le quoi
15:02avant de commencer par le qui.
15:03C'est pour ça que j'interroge
15:04sur le quoi
15:04et qu'on a quelques éléments
15:06dans le texte
15:07qui nous a adressés.
15:09Parce qu'on a besoin
15:10pour qu'on avance
15:11d'aller sur le quoi.
15:12Le qui est assez second pour moi.
15:14Alors justement,
15:15le quoi vous dit
15:15on a besoin d'entendre
15:17le discours de politique générale.
15:19Qu'est-ce que vous attendez
15:20comme précision ?
15:21Et qu'est-ce que vous ferez
15:22s'il n'y a pas
15:23ce que vous attendez
15:24dans ce discours ?
15:25Alors, premier élément,
15:27il me semble qu'on a besoin
15:27le sujet principal
15:29sur lequel nous butons
15:29depuis un an
15:30c'est la question budgétaire.
15:31Les deux gouvernements
15:32qui ont chuté
15:34ils ont chuté
15:35sur la question budgétaire.
15:36On a besoin d'abord
15:37d'identifier la trajectoire
15:39qui est celle choisie
15:39par le Premier ministre
15:40en termes de réduction
15:41du déficit
15:42et donc de la dette.
15:43Est-ce qu'on essaie
15:44de trouver la trajectoire
15:45qui est celle
15:46sur laquelle nous nous sommes engagés ?
15:47C'est un détail.
15:48Les 44 milliards ?
15:49Nous nous sommes engagés
15:49devant nos partenaires européens
15:51et devant nos prêteurs.
15:52Parce que si des gens
15:53ne nous prêtaient pas d'argent
15:54on ferait bien ce qu'on veut
15:55mais on ne peut pas faire ce qu'on veut
15:56parce qu'il y a des gens
15:56qui nous prêtent de l'argent
15:57non pas simplement pour investir
15:58mais aussi pour payer nos fonctionnaires.
16:00Donc vous voyez dans quelle main on est.
16:01Et en plus c'est des mains étrangères.
16:02Donc c'est des gens
16:02qui ne sont quand même
16:03pas des bienfaiteurs
16:04touche de l'humanité.
16:05Non mais ça il s'est déjà engagé.
16:06C'est une quarantaine de milliards
16:07ça ressemble à un peu au travail rouge.
16:09Vous attendez un chiffrage ?
16:10On a besoin
16:11et c'est la mouture budgétaire
16:13qui a été envoyée
16:13si j'ai bien compris
16:14ces jours-ci
16:15ou hier ou avant-hier
16:15de regarder
16:16ces 40 milliards
16:17est-ce que c'est bien 40 milliards
16:19parce qu'il nous semble
16:20que c'est un état
16:20je rajoute qu'il y avait une surmarche
16:22quand même qui est importante
16:23qui est la surmarche défense
16:24puisqu'il y a 4 milliards de plus
16:26pour aller plus loin encore
16:27que la loi de programmation militaire.
16:29Et donc
16:29deuxième élément
16:30comment ça se répartit ?
16:31Trajectoire et deuxième élément
16:32comment ça se répartit ?
16:33Comment ça se répartit
16:33en termes d'imposition ?
16:35Alors il y a
16:36les bougies à l'intérieur
16:37et quels sont les efforts
16:39qu'on demande
16:39à ceux qui sont les plus fortunés ?
16:40Je rappelle que
16:41ça n'a pas été vu
16:42par nos concitoyens
16:43mais dès 2025
16:44le budget 2025
16:45voté par Bayrou
16:46il y a eu une contribution différentielle
16:48sur les hauts revenus
16:49qui a été mise en place.
16:51Donc deuxième élément
16:52troisième élément
16:52on a besoin de savoir
16:53sur les dépenses
16:54ce qu'on fait.
16:55Le Premier ministre
16:56a simplement indiqué
16:57ce qu'il comptait faire
16:58sur les dépenses de l'État
16:59il a dit 6 à 8 milliards
17:00quelque chose comme ça
17:02si on veut aller
17:03à 35 ou 40
17:04quel est le pas qu'on fait
17:06sur
17:07qu'est-ce qu'on fait
17:07sur l'année blanche ?
17:08Alors j'ai lu et compris
17:09Vous êtes favorable
17:10à l'année blanche ?
17:12Je suis favorable
17:13à l'année blanche
17:14de postulat
17:15Pour toutes les retraites
17:16les petites comme les grandes ?
17:18Je disais
17:19je l'ai dit
17:19pas aujourd'hui
17:20je l'ai dit il y a 3 semaines
17:21ou un mois avec mon groupe
17:22mes députés ont dit
17:24on peut peut-être regarder
17:25sur les petites retraites
17:26s'il n'y a pas
17:27un effort moins grand
17:28à leur demander
17:28sauf qu'à ce moment-là
17:29il faut se demander
17:30comment on arrive quand même
17:31aux 35 ou 40 milliards
17:32ou aux 40 milliards
17:33où est-ce qu'on trouve
17:34des ressources supplémentaires
17:35ou des économies supplémentaires
17:36et je suis satisfait
17:38de lire
17:38dans ce que je partage
17:40que l'essentiel de l'effort
17:41est à faire
17:42sur la réduction des dépenses
17:44et donc c'est là-dessus
17:45qu'on doit regarder
17:46on a la part
17:4745% en gros
17:49de la dépense
17:50c'est la dépense sociale
17:52qu'est-ce qu'on fait
17:53donc les retraites
17:54qu'est-ce qu'on fait
17:54pour freiner les dépenses
17:55de l'assurance maladie
17:56il y a quand même
17:57ne faisons pas croire aux français
17:59c'est pour ça qu'on a besoin
17:59de le faire
18:00d'une certaine façon
18:01en transparence
18:01que tout ça va être facile
18:02parce que tout ça
18:03va être compliqué
18:03mais il y a besoin de justice
18:05et donc c'est tous ces éléments-là
18:06sur lesquels il me semble
18:07au-delà de grandes politiques
18:08qu'il annonce
18:09la décentralisation
18:10les questions
18:11de transition écologique
18:12on a besoin d'avoir
18:13quelques précisions
18:14j'imagine que dans la déclaration
18:15de politique générale
18:16comme le budget sera présenté
18:17devant les commissions
18:19dès le 13
18:20on aura des éléments
18:21plus précis et plus tangibles
18:22mais nous serons vigilants à ça
18:23Mais est-ce que c'est vraiment vous
18:24qu'il faut convaincre
18:25sur la baisse des dépenses
18:26on a déjà des pistes
18:27il y a des choses assez concrètes
18:28qui ont été transmises
18:29au Conseil des finances publiques
18:31par exemple
18:31il y a des baisses
18:32sur la sécurité sociale
18:33des baisses de franchise
18:34ça, il me semble
18:36que vous y êtes favorable
18:37il y a des baisses de franchise
18:39sur les visites médicales
18:40sur les boîtes de médicaments
18:41sur le transport sanitaire
18:42il y a semble-t-il
18:43un avantage fiscal
18:45pour les malades
18:45de longue durée
18:47qui pourrait disparaître
18:48et de l'autre côté
18:49il y a certaines dépenses
18:50comme continuer
18:52avec la baisse
18:53des impôts de production
18:54pour les entreprises
18:54alors si vous parlez
18:55de justice fiscale
18:56est-ce que par exemple
18:57ce package-là
18:58est-ce qu'il vous convient
18:59est-ce que vous croyez
18:59que c'est avec ce genre
19:00de justice fiscale
19:01qu'on peut convaincre
19:02les socialistes
19:02je trouvais que retrouver
19:03une trajectoire de baisse
19:04des impôts de production
19:05parce que c'est quand même
19:06un élément différentiel
19:07parce qu'on n'est pas tout seul
19:08sur une île
19:08et on a des concurrents
19:09pas mondiaux
19:10européens d'abord
19:11mais qu'à ce moment-là
19:12c'est en gros
19:13un milliard, un milliard et demi
19:15c'est la baisse
19:15des impôts de production
19:16la CVAE
19:17un milliard, un milliard cent
19:18de baisse d'impôts de production
19:19la question c'est
19:20où est-ce qu'on trouve
19:21des ressources supplémentaires
19:22et moi pour moi
19:22c'est une affaire de glissement
19:23cette affaire-là
19:24c'est comment on fait en sorte
19:25que des gens ne viennent pas
19:26cacher de l'argent dormant
19:27Jean-Paul Maté
19:28dit souvent ça dans notre groupe
19:29la rente
19:30au travers des sociétés
19:31Murphy
19:32c'est des dispositifs
19:33très compliqués
19:34où il y a des gens
19:34qui pour éviter de payer l'impôt
19:36et pour échapper à l'impôt
19:37font en sorte
19:37de cacher cet argent-là
19:39entre guillemets
19:39tout ça c'est très légal
19:40mais c'est très de l'optimisation
19:41Et la gauche vous dit
19:41que l'argent on le trouve
19:42chez les ultra-riches
19:43et que c'est pour ça
19:44qu'ils sont favorables
19:45à la taxe Zuckman
19:45donc c'est un peu contradictoire
19:47de votre point de vue
19:48c'est qu'à la fois
19:48il faut aller chercher l'argent
19:49mais on ne va pas le chercher
19:50où il est
19:51Non mais parce que la taxe Zuckman
19:52pardon de le dire
19:53c'est un écran de fumée
19:55d'abord
19:55la plupart des gens vous expliquent
19:57que ce n'est pas 20 milliards
19:57c'est sans doute que 5
19:58et deux
19:59vous vous retrouvez
20:00dans la situation de taxer
20:01ceux qui investissent
20:02dans le capital d'une entreprise
20:03j'ai une entreprise
20:03dans mon département
20:04qui est en dépôt de biling
20:06qui a besoin
20:07qu'on mette de l'argent
20:08au capital
20:09donc vous allez taxer
20:10quelqu'un qui vient
20:11essayer de sauver une entreprise
20:12avec une taxe Zuckman
20:12vous croyez qu'économiquement
20:13il y a un truc qui se tient là
20:14il n'y a rien qui se tient
20:15Mais là il y a un objet politique
20:16Si on pouvait sortir
20:17des postures et des non
20:18et des mots et des non
20:19et se dire
20:20qu'il y a de l'optimisation
20:21il y a de la rente
20:22est-ce que le pacte du trait
20:23il n'y a pas des effets de bord
20:24est-ce que sur
20:25et que là ça collecte
20:26aussi de l'argent
20:27et essayons de ne pas
20:28nous arquebouter
20:29sur un dispositif
20:29dont la plupart des économistes
20:31quand même
20:31c'est à dire qu'il ne fonctionne pas
20:32Je vais vous dire
20:33comment il fonctionnerait
20:34Il fonctionnerait
20:35s'il y avait une taxe Zuckman mondiale
20:36Mais la taxe sur le patrimoine financier
20:38qui a été proposée
20:39par Sébastien Lecornu
20:40elle rapporterait
20:41un milliard et demi
20:41Est-ce que ce n'est pas ridicule
20:43par rapport à ce que proposent
20:44les socialistes ?
20:45C'est pour ça que c'est important
20:46de regarder dans l'ensemble
20:47des dispositifs
20:48les sociétés Murphy
20:49c'est peut-être
20:49plusieurs milliards d'euros
20:50Dans le pacte du trait
20:51il y a peut-être
20:51un certain nombre d'éléments
20:52sur lesquels on peut trouver
20:53La contribution différentielle
20:54sur les hauts revenus
20:55je n'ai pas entendu
20:55que le Premier ministre
20:57souhaitait y renoncer
20:58Donc la question
21:00ce n'est pas
21:00la taxe Zuckman
21:01ou le néant
21:01c'est est-ce qu'on collecte
21:03est-ce qu'on fait
21:04des effets de bascule
21:04entre de l'argent
21:06qui sert à la production
21:07CVAE
21:07et qui améliore
21:09la compétitivité
21:10versus de l'argent
21:11qui dort
21:12et qui vient enrichir
21:12quelques-uns
21:13et ça ce n'est pas normal
21:14et ça ce n'est pas juste
21:14Et là il y a des questions
21:15économiques Marfénault
21:16mais il y a aussi
21:17des objets politiques
21:18Alors si par exemple
21:19vous avez voulu
21:20il y a quelques minutes
21:21faire un message
21:22aux socialistes
21:23Alors les socialistes
21:24si par exemple
21:24vous n'êtes pas
21:25pour la taxe Zuckman
21:26est-ce que vous leur faites
21:27un message sur les retraites
21:28parce que par exemple
21:29eux disent
21:29il faut un débat
21:30il faut revenir
21:31sur cette réforme des retraites
21:32on voudrait un débat
21:33alors est-ce que ça
21:35par exemple
21:35vous y seriez favorable
21:36Mais quand vous avez
21:3745% de dépenses
21:38Et un vote
21:38Oui quand vous savez que
21:40on va reprendre un autre chiffre
21:42je ne vais pas abreuver de chiffre
21:43mais sur les mille
21:44et quelques milliards
21:44de dettes supplémentaires
21:45qui sont accumulées
21:46600 milliards
21:47c'est les retraites
21:47Vous ne répondez pas
21:49à ma question
21:49Attendez
21:50ça veut dire qu'on est obligé
21:51de faire un effort
21:52sur les retraites
21:53Je suis désolé
21:54de dire que ceux
21:55qui disent aujourd'hui
21:55parce que c'est là
21:56qu'il faut être sincère aussi
21:57ceux qui font croire
21:58qu'il n'y aura pas
22:00une nécessité d'effort
22:01sur les retraites
22:02que dans tous les pays
22:03avec démographie
22:04comme la nôtre
22:04on pourrait parler
22:05par ailleurs
22:05des questions démographiques
22:07comment on relance
22:07une démographie
22:08On peut parler
22:09là je vous appelais
22:10c'était sur l'objet politique
22:11Et donc je trouve
22:12que ça a rebouté
22:13là aussi
22:14alors nous on avait proposé
22:15une clause de revoyure
22:16au groupe Modem
22:17est-ce qu'on peut regarder
22:17si la clause de revoyure
22:18on ne peut pas l'accélérer
22:19pour essayer de regarder
22:20les choses
22:20Mais croire que
22:21ce n'est pas en travaillant
22:22plus longtemps
22:23Je rappelle que
22:24la réforme Touraine
22:25celle qui était en application
22:26avant la réforme
22:27d'Elisabeth Borne
22:28il y avait des gens
22:30qui partaient à la retraite
22:31à 62 ans
22:31en fait ils ne partaient pas
22:32à la retraite
22:32parce qu'ils partaient
22:33la moyenne aujourd'hui
22:34c'est 63 à 8
22:35parce que la décote
22:35était trop forte
22:36Vous ne croyez pas
22:37que c'était une hypocrisie ?
22:38Le sujet ce sont les compromis
22:40et est-ce que
22:41Sébastien Lecornu
22:42peut échapper à la tâche ?
22:43Je n'ai pas de difficulté
22:44à ce qu'on réouvre
22:44d'ailleurs c'est ce qu'avait
22:49La seule question
22:50que je pose derrière
22:51c'est comment on équilibre
22:52Donc ce n'est pas un problème
22:54d'ouvrir ce débat
22:54il n'est pas fermé
22:55et on sait bien
22:56que de toute façon
22:57c'est un processus
22:58itérant en permanence
22:59mais on a besoin quand même
23:01de ne pas faire semblant
23:02que ça vient creuser
23:03le trou et la dette
23:04Équation économique
23:06et équation politique
23:07En tout cas Sébastien Lecornu
23:09a tenté un coup de poker
23:11vendredi
23:11avec son annonce surprise
23:13J'ai décidé
23:15de renoncer
23:16à l'article 49
23:16à l'ENA 3
23:17de la constitution
23:18puisque cet article
23:20au fond permet au gouvernement
23:21d'interrompre les débats
23:23d'engager la responsabilité
23:25d'écrire la copie
23:26et on le sait très bien
23:27je défends la 5ème république
23:29et sa constitution
23:30c'est un outil utile
23:31mais c'est un outil
23:32qui a plutôt été imaginé
23:33par Michel Debray
23:34pour contraindre
23:35sa propre majorité
23:36Or dans un parlement
23:38qui fonctionne
23:38dans un parlement en plus
23:39qui a été renouvelé
23:40il y a plus d'un an
23:41qui ressemble au français
23:42avec ses divisions
23:43on ne peut pas passer en force
23:45et on ne peut pas
23:46contraindre son opposition
23:47Une question d'Abel Mestre
23:49Est-ce que
23:50renoncer au 49-3
23:52ce n'est pas le risque
23:53d'avoir une censure
23:54très rapide justement ?
23:56Alors
23:56il faudrait qu'on essaie
23:57de se mettre d'accord
23:58pas vous
23:58mais dans l'atmosphère
24:00médiatique et politique
24:01on a souvent reproché
24:02au gouvernement successif
24:03d'abuser du 49-3
24:04Bon
24:05c'est un outil constitutionnel
24:07il n'est pas illégal
24:07il n'est pas illégitime
24:08enfin bref
24:09Sébastien Lecornu
24:11l'a rappelé
24:11dans l'extrait
24:13que vous avez passé
24:13Deuxième élément
24:15je pense que
24:15c'est vrai que
24:16dans le moment
24:17que nous traversons
24:18on a besoin d'essayer
24:19d'éviter de passer en force
24:20Est-ce qu'on peut
24:22arriver à passer
24:23autrement qu'en force ?
24:25Oui
24:25si jamais on arrive
24:26à trouver un compromis
24:26Alors ça donne une responsabilité
24:28éminente au Parlement
24:29parce que je vais vous dire
24:29le risque principal
24:30du non-recours au 49-3
24:33que je trouve une bonne idée
24:34c'est qu'à la fin
24:35on se retrouve
24:36à des soirées
24:36comme on en a connu
24:37l'an dernier
24:38où on met
24:3920, 30, 40
24:40c'est la foire à la saucisse
24:41pardon l'expression
24:42de l'inventivité fiscale
24:44et dans le même temps
24:44on fait 100 milliards de dépenses
24:46parce que chacun sert
24:46l'écosystème
24:48et donc c'est un appel
24:49à la responsabilité
24:50parce que si on n'arrive pas
24:51à se mettre d'accord
24:51sur un budget
24:52à la fin
24:52le budget tel qu'il était sorti
24:54149-3
24:55avant qu'on exige le 49-3
24:56c'était un budget
24:57qui était votable par personne
24:59il n'était ni votable
25:01par les populistes
25:02et les démagogues
25:02mais ni votable
25:03par le bloc central
25:04que nous constituons
25:05donc si nous n'arrivons pas
25:06à nous mettre d'accord
25:07le chemin le plus risqué
25:08c'est celui que nous n'arrivons pas
25:09à nous mettre d'accord
25:10que ce texte
25:11ne puisse être voté par personne
25:12et qu'à la fin
25:13on fasse les douzièmes
25:14et les ordonnances
25:15et donc on se serait
25:16surdépossédé
25:17le PS et les Verts
25:18disent déjà
25:19que ce n'est pas suffisant
25:20et que
25:20mais je n'ai pas dit
25:21que c'était suffisant
25:21et qu'ils iront tous
25:23voter la censure
25:23mais je n'ai pas dit
25:24que c'était suffisant
25:24mais vous imaginez bien
25:25que si on arrive
25:26avec 50 milliards
25:27d'impôts supplémentaires
25:28et 100 milliards
25:28de dépenses supplémentaires
25:29d'abord
25:30je vais faire des additions
25:31et des soustractions
25:31on creuse le trou
25:38c'est absolument l'idée
25:39chez les uns et les autres
25:40que ce n'est pas suffisant
25:41mais simplement
25:42la balle est dans le camp
25:43encore plus du Parlement
25:44et c'est au Parlement
25:45de faire en sorte
25:46que le budget soit votable
25:47par ceux qui sont
25:48les plus modérés
25:48et ces instructions
25:49comment on fait ?
25:50on verra
25:51mais moi j'essayerai
25:52en tout cas à toute force
25:52on verra
25:53il y a plein d'outils constitutionnels
25:54il y a l'article 40
25:55il y a les ordonnances
25:56il y a le vol bloqué
25:57vous pourrez l'utiliser ça ?
25:58l'article 40 pardon
25:59je regrette au dire
26:01que je regrette tous les matins
26:03que l'article 40
26:05on ne l'applique pas
26:06à l'assemblée
26:06parce que je vais vous dire
26:07ce qui se passe sinon
26:07on n'applique pas l'article 40
26:09et puis quand ça s'est déféré
26:10au conseil constitutionnel
26:11on se dit
26:11c'est la république des juges
26:12le conseil constitutionnel
26:13a refusé cet amendement
26:15parce que c'était un article 40
26:16non mais est-ce que vous utiliserez
26:17le vote bloqué par exemple
26:18ou éventuellement
26:18les ordonnances
26:19pour faire adopter le budget
26:20je ne suis pas chef du gouvernement
26:21ne me demandez pas ça
26:22mais je ne crois pas
26:22que la philosophie
26:23du premier ministre
26:24soit une philosophie
26:26de faire de la filbuste
26:27de l'ouvoyer
26:28l'article 40
26:29c'est l'article qui interdit
26:31d'engager de nouvelles dépenses
26:34sauf si le gouvernement
26:36l'autorise
26:36vous avez raison de le rappeler
26:37est-ce que du coup
26:38il y a un accord
26:38un accord caché
26:39entre le socle commun
26:40et le rassemblement national
26:42on a vu cette semaine
26:43à l'assemblée nationale
26:44que pour les postes clés
26:45il y avait eu entente
26:46entre le RN
26:48et le socle commun
26:49pour obtenir des postes
26:50on va essayer de distinguer les choses
26:51Marine Tondelier sur BFM
26:52porte cette accusation à l'instant
26:54c'est un petit jeu
26:54auquel personne ne devrait se livrer
26:56premier élément
26:56on a fait le front républicain
26:58je l'assume
26:58parce que nous ne souhaitions pas
26:59et les français ont répondu
27:01à cet appel
27:01que le rassemblement national
27:03ait une majorité absolue
27:04à l'assemblée nationale
27:05c'était ça l'objectif
27:05deuxième élément
27:06il n'y a pas de sous-députés
27:08là vous ne l'avez pas fait
27:08le front républicain
27:09l'assemblée nationale
27:10l'année dernière vous l'avez fait
27:11mais là vous ne l'avez pas fait
27:12non pas du tout
27:12parce que si vous aviez suivi
27:13ce que j'avais dit l'année dernière
27:14je pensais qu'il était légitime
27:15et juste que le rassemblement national
27:17soit représenté
27:18dans les instances
27:19de l'assemblée nationale
27:21qu'est-ce que c'est que ce schéma
27:22où on dit
27:22vous êtes députés
27:23mais vous êtes des sous-députés
27:24vous n'existez pas en fait
27:25c'est-à-dire il y a 140 députés
27:27je dis au passage
27:27que d'ailleurs le mouvement démocrate
27:29lui-même n'était pas représenté
27:30qu'est-ce que c'est que ce choix
27:31c'est-à-dire qu'on fait un choix
27:32par-dessus le choix des électeurs
27:34on peut essayer de convaincre
27:35sauf qu'en un an
27:36vous avez changé de pied
27:37moi je n'ai pas changé
27:38pardon
27:38le socle commun a changé de pied
27:40excusez-moi
27:40continuement
27:41depuis 2022
27:42nous considérons
27:43que ce sont nos adversaires
27:44mais qu'ils ont été élus
27:46par les français
27:47c'est ça la démocratie
27:48si on veut aller où
27:49je pense qu'il y a un accord
27:49plus global
27:50est-ce qu'il y a un accord
27:51plus global
27:52est-ce qu'il va y avoir
27:53des accords dans l'hémicycle
27:54sur le budget
27:55sur certaines mesures
27:56si madame Tondelier
27:57veut se trouver des excuses
27:58pour censurer
27:58libre à elle
27:59mais il faut regarder
28:01les choses telles qu'elles sont
28:02la question c'est le fond
28:03le sujet
28:04c'est le programme
28:05c'est le budget
28:06il ne peut pas y avoir d'accord
28:07avec le rassemblement national
28:08le rassemblement national
28:08il propose une seule chose
28:09de s'accorder les bonnes grâces
28:10du rassemblement national
28:11c'est une bonne base de départ
28:13quand même
28:14pardon excusez-moi de vous dire
28:15je répète
28:16en 2022
28:17et en 2024
28:18le mouvement démocrate
28:19parce que nous
28:19nous sommes attachés au pluralisme
28:20le pluralisme
28:21c'est pas pour les autres
28:22et jamais à soi qui s'applique
28:24nous avons considéré
28:25qu'il devait y avoir
28:26des gens de la France insoumise
28:27au bureau
28:27et des gens du rassemblement national
28:29et puis tous les autres
28:30je suis élu régional
28:32dans ma région
28:33vous croyez qu'à la commission permanente
28:35qui elle
28:35prend des décisions sur le fond
28:36on n'a pas fait une liste commune
28:38avec le parti socialiste
28:40et le rassemblement national
28:41pour composer
28:42cette commission permanente
28:43et c'est un président socialiste
28:44qui l'a fait
28:44donc il faut un peu sortir
28:46de l'hypocrisie
28:46dernier élément
28:47nous sommes à l'Assemblée nationale
28:49il paraît qu'on fait la loi
28:50bon
28:51le mieux
28:51quand on fait la loi
28:52c'est de respecter
28:53son propre règlement
28:54il est marqué
28:55dans le règlement
28:56de l'Assemblée nationale
28:57que les groupes
28:57doivent être représentés
28:58au bureau
28:59ça doit tendre
29:00vers une représentation
29:01proportionnelle
29:01il n'y a pas eu d'accord
29:02il n'y a pas eu d'accord
29:02c'est ça que vous dites
29:03Marc Fénaud
29:03vous dites
29:04il n'y a pas eu d'accord
29:05et Marine Tordelier
29:05et Marine Tordelier
29:07n'a pas un point
29:09quand elle dit
29:09il va y avoir accord
29:10et c'est comme ça
29:11franchement
29:12vraiment pas
29:13il y a un pacte
29:13vraiment pas
29:14il ne faut pas aller chercher
29:15des mots qui ne sont pas vrais
29:16depuis le début
29:1722, 24, 25
29:19et je suis heureux
29:20que nous soyons tous
29:21tombés d'accord
29:21sur l'idée
29:22qu'il fallait que tout le monde
29:23soit représenté
29:23au bureau de l'Assemblée nationale
29:25c'est sain en démocratie
29:27que même les adversaires
29:28parce que
29:28le jour où vous faites ça
29:29le jour où le Rassemblement national
29:31est majoritaire
29:32vous lui donnez
29:32toutes les clés
29:33pour qu'il dise
29:33il n'y aura aucun opposant
29:36au sein du bureau
29:37c'est aussi
29:37il faut penser à ça
29:38à ses actes
29:38quand on respecte la démocratie
29:40donc il faut aussi
29:41respecter l'esprit
29:42et la lettre de la démocratie
29:43et l'esprit et la lettre
29:44c'est celui-là
29:44et l'esprit et la lettre
29:45de la démocratie
29:46c'est quand on n'est pas d'accord
29:48sur le fond
29:48on bataille
29:49et c'est ce qu'on va faire
29:50sur le budget
29:50parce que
29:51la réduction
29:52en fond le retrait
29:53de l'Union européenne
29:54du Rassemblement national
29:55c'est non merci
29:56la recherche de boucs émissaires
29:58les immigrés
29:59ou d'autres
29:59c'est non merci
30:00la suppression
30:02de la contribution
30:02à l'Union européenne
30:03ça a été voté
30:04l'année dernière
30:05dans l'émission
30:06vous connaissez beaucoup
30:06de systèmes
30:06dans lesquels vous dites
30:07ça veut dire que vous sortez
30:08à ce moment-là
30:09il faut faire comme Trump
30:09Trump il dit
30:10je ne participe plus
30:10ou la réduction
30:11oui non mais
30:12on a des engagements européens
30:14s'il y a une réduction
30:14il y aura une réduction
30:15sur d'autres budgets
30:16sur quel budget
30:18on va réduire
30:18et je rappelle
30:19qu'Amélie Manchalin
30:20et François Bayrou
30:20avaient négocié
30:21avec l'Union européenne
30:22une réduction
30:22au mois de juillet-août
30:23d'1,5 ou 2 milliards d'euros
30:26donc il ne faut pas chercher
30:27des expédiants
30:30ça ça s'appelle
30:30des expédiants
30:31si on veut être sérieux
30:32il n'y a pas
30:32un président de la République
30:34un Premier ministre
30:35qui peut assumer
30:35de sortir dans l'Union européenne
30:36il y en a quelques-uns
30:37dans le débat public
30:38qui disent
30:39le Frexit c'est formidable
30:40demandez aux Anglais
30:40comme ça a été formidable
30:41Marc Fénaud quand même
30:42quand on vous écoute
30:43donc là la gauche dit
30:44on va droit vers la censure
30:46vous dites pas d'accord
30:47pas de pacte
30:47avec le Rassemblement national
30:48est-ce qu'on n'est pas
30:51pas de pacte avec le Rassemblement national
30:52et pas de pacte avec LFI
30:54il y a quand même un espace
30:55entre les deux
30:55là apparemment
30:57il reste 400 voix
30:57Olivier Faure dit
30:59ça tient à eux
31:00et apparemment
31:01ils sont prêts à aller à la censure
31:02ils essayent de sortir
31:03des postures les uns et les autres
31:04et Olivier Faure
31:05et son groupe
31:06enfin c'est M. Vallaud
31:08qui le préside
31:08on a trouvé des terrains d'entente
31:10sur des questions fiscales
31:11l'an dernier
31:11donc nous vous nous trouverez toujours
31:13pour essayer de tendre la main
31:14et essayer de trouver
31:14sincèrement des accords
31:15c'est surtout le conclave des retraites
31:17qui avait permis
31:17d'avoir l'assentiment des socialistes
31:19et il va falloir trouver autre chose
31:21cette année
31:21mais on va essayer de trouver
31:23des choses sur le budget
31:24sur ce qui serait
31:25une forme de justice sociale
31:26et fiscale
31:27il me semble que
31:27je trouve que la revendication
31:29sur le pouvoir d'achat
31:30est une revendication légitime
31:31on a un sujet dans ce pays
31:32d'une feuille de salaire brut
31:34versus net
31:35qui est beaucoup trop différente
31:37mais vous êtes d'accord
31:37pour dire que c'est pas assez
31:38parce qu'aujourd'hui
31:39on voit bien que
31:39Olivier Faure menace de censure
31:41donc ça veut dire que là
31:42dans les annonces qui ont été faites
31:43le compte n'y est pas
31:44ça revient à la discussion
31:46juste avant
31:46il n'y a pas de 49.3
31:47on est d'accord
31:48donc on va essayer
31:48comme des gens adultes
31:50et un peu à la hauteur de l'enjeu
31:51comme vous le disiez tout à l'heure
31:52donc vous pensez que
31:53si on baisse la CSG par exemple
31:54ou plutôt
31:56si on baisse les cotisations sociales
31:58sur les feuilles de paix
31:59pour augmenter par exemple la CSG
32:01ça ça peut suffire
32:02vous pensez que c'est un élément
32:03de négociation suffisant avec le PS ?
32:05il n'appartient pas de dire
32:05quel est le point d'équilibre
32:06sur une seule mesure
32:07on cherche
32:07on cherche
32:07mais non mais
32:08vous avez raison
32:09mais il faut qu'on essaye
32:10de trouver différents types
32:11il y a la question fiscale
32:13il y a la question de la feuille de paix
32:14il y a la question de
32:15où est-ce que sont faites les économies
32:17voilà c'est là-dessus
32:18qu'on peut essayer de trouver
32:19un terrain d'entente
32:19parce que sinon
32:20dissolution
32:21sinon il n'y a d'abord
32:22pas de budget
32:23parce que
32:24pas de budget
32:25c'est du retard
32:26pour les investissements
32:27des collectivités
32:28c'est du pilotage
32:29qui n'existe plus
32:29pour les politiques publiques
32:31c'est une incertitude immense
32:33pour les investisseurs
32:34et on a besoin d'investisseurs
32:35dans ce pays
32:35et tout ça c'est une catastrophe
32:36il y a eu une loi spéciale
32:38l'année dernière
32:38et le pays n'était pas à l'arrêt
32:40oui enfin il y a eu un budget
32:41à partir du mois de février
32:41parce que François Bayrou
32:43a trouvé un accord
32:43avec en partie les socialistes
32:44donc il a fini par avoir
32:46un budget
32:47mais soit par ordonnance
32:47soit par loi spéciale
32:48oui mais sauf que par exemple
32:49sur la question de défense
32:50vous ne pouvez pas
32:52engager des efforts supplémentaires
32:53c'est-à-dire que vous ne pouvez
32:54que continuer le budget
32:55tel qu'il a été fait en 2025
32:56la responsabilité politique
32:58c'est de porter des politiques
32:59et pas de continuer
33:00d'une année sur l'autre
33:01comme si de rien n'était
33:01il y a des choses
33:02qui se passent dans le monde
33:03quand même
33:03Marc Fénaud
33:04on avance
33:05à l'Assemblée nationale
33:06vous siégez aussi
33:07dans la commission
33:07des affaires étrangères
33:08alors on voudrait connaître
33:09votre regard
33:10sur ce fait majeur
33:12qui l'est pour parler
33:13aujourd'hui au Caire
33:14entre des négociateurs
33:15israéliens et du Hamas
33:16autour du plan de paix
33:17de Donald Trump
33:18nous sommes deux ans
33:19après l'attaque
33:19du Hamas contre Israël
33:21c'était le 7 octobre 2023
33:22question de Brigitte Boucher
33:25oui Marc Fénaud
33:28est-ce que cet accord
33:30finalement de paix
33:31entre israéliens
33:35et palestiniens
33:36est-ce qu'on peut dire
33:38que c'est grâce
33:38à Emmanuel Macron
33:40en tout cas
33:41le président de la république
33:42a joué un rôle majeur
33:43en embarquant
33:44pardon l'expression
33:45un certain nombre de pays
33:46pour fixer un certain nombre
33:48de lignes rouges
33:48ce qui était
33:49je rappelle que le plan
33:49de paix initial
33:50ou entre guillemets
33:51de paix initial de Donald Trump
33:52c'était l'évacuation
33:53de toutes les populations
33:54palestiniennes
33:54pour faire un
33:55entre guillemets
33:56Eldorado à Gaza
33:57bon
33:58on est désormais
33:59sur quelque chose
34:00qui ressemble
34:00à une trajectoire
34:01et c'est pas complètement
34:03innocent
34:03après la décision
34:05du président de la république
34:06que je trouve juste
34:06d'avoir reconnu
34:07l'état palestinien
34:08et surtout de ne pas
34:09l'avoir fait seul
34:10ce qui était important
34:12c'était de le faire
34:12au moment
34:13où nous étions plusieurs
34:14dans le concert
34:16des nations occidentales
34:17à dire
34:17et à faire ce geste
34:18et donc je pense
34:18que ça a pesé
34:19dans la balance
34:20y compris sans doute
34:21côté israélien
34:21parce que je crois pas
34:22que l'intérêt de l'état
34:23d'Israël
34:23soit d'être isolé
34:24à ce point là
34:25pour le moyen et long terme
34:26aujourd'hui au Hamas
34:28quand il dit
34:29qu'il va libérer
34:30les otages
34:30par nature
34:31on a du mal
34:32à faire confiance au Hamas
34:33reconnaissons
34:35qu'il a jamais été
34:36au rendez-vous
34:36de la responsabilité
34:37il a plutôt été
34:38au rendez-vous
34:38du terrorisme
34:39et des crimes
34:39simplement
34:40il a un peuple
34:42derrière lui
34:42et puis il y a
34:42d'autres autorités
34:43et je pense que
34:45le plan présenté
34:47par Donald Trump
34:47est un plan
34:48qui peut permettre
34:49d'entrevoir un chemin
34:50pour les populations
34:50des deux rives
34:52si vous me permettez
34:52cette expression
34:53autre actualité
34:55à l'international
34:55la tension qui monte
34:56entre les européens
34:57et la Russie
34:58un pétrolier
34:59soupçonné
34:59de faire partie
35:00de la flotte fantôme russe
35:01a été arraisonné
35:02cette semaine
35:03au large des côtes françaises
35:04il y a aussi
35:04ces incursions de drones
35:05on a vu ces milliers
35:06de voyageurs
35:07coincés à l'aéroport
35:08de Munich
35:08parce que
35:09comme en Pologne
35:10comme en Norvège
35:11comme au Danemark
35:11il y avait eu des drones
35:12dont on pense
35:14qu'ils sont russes
35:15est-ce qu'il faut
35:16marquer l'arrêt
35:17et répondre à ces provocations
35:19dont on pense
35:20qu'elles viennent
35:20de la Russie
35:21ou ne rien faire
35:22Marc Fénaud
35:22je pense qu'à un moment
35:23on est obligé
35:24de marquer l'arrêt
35:24parce que vous êtes
35:25quand même avec
35:25s'il s'avère
35:27que c'est les russes
35:27mais globalement
35:28on voit bien
35:29que dans un certain
35:29nombre d'opérations
35:30y compris des opérations
35:31d'estabilisation
35:32on a vu ce qui s'était passé
35:33devant des mosquées
35:34avec des têtes de porc
35:35il y a quand même
35:35l'intention russe
35:36c'est de mettre la pagaille
35:37à l'intérieur
35:38de nos frontières européennes
35:39par des voies
35:40que c'est ce qu'on appelle
35:41les guerres hybrides
35:41c'est à dire que ça se fait
35:42jamais avec des chars
35:50C'est quoi ?
35:51C'est le mur de drone ?
35:52Qu'est-ce que c'est ?
35:52Oui enfin le mur de drone
35:53voyez bien que le bateau
35:54s'il a passé de l'autre côté
35:56et qu'il vient par la mer Baltique
35:59ou qu'il vient par ailleurs
36:00c'est un peu plus compliqué que ça
36:01Ça veut dire que la voix de l'Europe
36:02ne porte pas suffisamment
36:03face à Vladimir Poutine ?
36:04Enfin le président de la république
36:05pour le coup
36:06porte singulièrement une voix
36:06il faut que les européens
36:08s'entendent et se parlent entre eux
36:09et qu'ils décident enfin
36:10alors c'est valable
36:11sur la question russe
36:12comme sur les autres questions
36:12de prendre en main leur destin
36:14parce que notre destin
36:15c'est une question
36:15je pense de vie ou de mort
36:20mais la façon dont nous n'avons pas
36:22alors le nous est sympathique
36:25c'est un peu un nous de majesté
36:26parce que nous n'étions pas
36:27dans ces conversations-là
36:28mais que la présidente
36:29Van der Leyen aille
36:31dans un golfe privé
36:32en extra-européen
36:34aller à Canossa
36:35on est passé sous les fourches
36:37codines de Trump
36:37ça n'est pas l'image
36:38que je veux de l'Europe
36:39parce que nous nous avons fait l'Europe
36:40pour qu'elle soit puissante
36:41puissante face aux agressions
36:42puissante commercialement
36:43L'Europe de la défense
36:44c'est encore d'actualité
36:44ou comment on peut la relancer ?
36:46Il faut que là aussi
36:47les uns et les autres
36:48sortent de l'ambiguïté
36:49la sincérité
36:50c'est-à-dire que l'Europe de la défense
36:51c'est nécessairement
36:51des projets industriels communs
36:55en termes de défense
36:55dans lesquels on ne cherche pas
36:57à tirer son avantage
36:57que collectivement
36:58on a besoin de la construire
36:59et de ne pas être dans les mains
37:00uniquement de l'allié
37:02là aussi on peut le mettre
37:02entre guillemets américain
37:03c'est la meilleure façon
37:04de construire une Europe de la défense
37:05que c'est notre autonomie stratégique
37:06je note avec satisfaction
37:08que ce qu'avait dit
37:08le président de la République
37:09lui aussi à l'époque
37:10y compris dans son discours
37:12de la Serbonne
37:12c'est l'affirmation
37:14de cette Europe de la défense
37:14avec des moyens supplémentaires
37:15de beaucoup de pays
37:19en fait Poutine teste en permanence
37:22notre résistance
37:23et à un moment
37:23on ne peut pas laisser faire
37:24ce qui est en train de se faire
37:25sur le territoire
37:26Marc Fénaud
37:36le patron des députés Modem
37:37à l'Assemblée Nationale
37:38et l'invité de Questions Politiques
37:40on va tenter de mieux vous connaître
37:42aujourd'hui Marc Fénaud
37:43et celle qui dévoile nos invités
37:44c'est Brigitte Boucher
37:46qui a fouillé votre bio
37:47C'est un jeune homme politique
38:02pour qui j'ai de l'estime
38:04et même de l'affection
38:05je voulais qu'une nouvelle génération
38:08puisse arriver aux responsabilités
38:10dans notre mouvement
38:12dont c'est une dévocation
38:14On vient d'entendre François Bayrou
38:16celui qui vous a mis le pied
38:17à l'étrier
38:18Marc Fénaud
38:19vous avez milité
38:19chez les jeunes démocrates
38:20adhéré à l'UDF
38:21puis au Modem
38:22précurseur d'En Marche
38:23avant-gardiste
38:24du 1 en même temps
38:25et de droite et de gauche
38:26c'est entre deux
38:27qui vous caractérise
38:28jusque dans votre couleur
38:29de cheveux
38:30et roux et blond
38:31je sais qu'il y a débat
38:32mais moi j'ai toujours pensé
38:33que vous étiez blond vénitien
38:34et c'est une teinte impossible
38:35à obtenir
38:36quand on cherche à faire une couleur
38:36chez le coiffeur
38:37je vous le dis
38:37mais ça rassurera tout le monde
38:39votre famille habite dans le Loir-et-Cher
38:42et vous ne faites pas de manière
38:43vous avez été ministre de l'agriculture
38:44alors vous ça ne vous gêne pas
38:45de marcher dans la boue
38:46et dîner avec nous
38:47est-ce que vous êtes fan
38:48de Michel Delpech ?
38:50oui alors sauf
38:50la chanson de Michel Delpech
38:52qui traite du Loir-et-Cher
38:54mais le reste
38:55on est fan
38:55d'abord parce qu'il était résident
38:56du Loir-et-Cher
38:57c'était un grand artiste
38:59mais dans le Loir-et-Cher
39:00on avait un peu du mal
39:01avec cette chanson
39:02pour être très honnête
39:02vous avez baigné
39:03depuis votre enfance
39:04dans le monde agricole
39:05par votre père
39:06qui travaillait à la Sopexa
39:07et puis qui a conseillé aussi
39:08Michel Rocard
39:09au ministère de l'agriculture
39:10est-ce que ça confirme
39:12les accusations de pro-FNSEA
39:14qui vous ont été faites
39:15notamment quand vous étiez
39:16au ministère de l'agriculture ?
39:18l'attention
39:19et comment dirais-je
39:20la connaissance d'un milieu
39:21ne fait pas
39:22d'ailleurs vous pourrez en parler
39:23à la FNSEA
39:24je ne suis pas sûr
39:25que ça fasse une incointance
39:26de cette nature-là
39:27qu'on parle avec tout le monde
39:29et tous les syndicats
39:30et deux
39:30qu'on ait une attention
39:31à l'écosystème
39:32dont on a la charge
39:33ça me paraît
39:34la moindre des choses
39:35ça n'est pas le hasard
39:36que je me sois retrouvé
39:38au ministère de l'agriculture
39:39c'est pas simplement
39:40une affaire de carrière
39:41c'est une affaire
39:41de conviction
39:42j'ai commencé ma carrière
39:44dans une chambre d'agriculture
39:45j'étais loin de penser
39:46qu'un jour je serais
39:47ministre de l'agriculture
39:47donc je l'ai fait
39:48parce que c'est une profession
39:49qui mérite
39:50qu'on s'y intéresse
39:51qu'on s'y attache
39:52qui est parfois
39:53un peu rugueuse
39:53et un peu difficile
39:54mais qu'il y a des défis immenses
39:55dans lesquels
39:56il faut les accompagner
39:57donc moi je suis très attaché
39:58et je continue à l'être
39:59c'est pas un moment
40:00dans ma vie
40:01de ministre de l'agriculture
40:02mon intérêt à l'agriculture
40:03j'ai beaucoup d'amis
40:04qui sont dans le milieu agricole
40:05parce que je trouve
40:05que c'est une profession
40:06qui est trop méconnue
40:07souvent à tort
40:09vilipendé
40:11et à juste titre
40:12on devrait la reconnaître
40:14dans ses fonctions premières
40:15qui sont celles de nous nourrir
40:16c'est pour ça
40:16que vous avez défendu
40:17le guélifiozette ?
40:18oui parce que
40:19j'ai défendu l'idée
40:20que nous ne pouvons pas
40:21dans une politique agricole commune
40:23avoir des politiques différentes
40:24c'est pas la peine
40:25d'avoir des frontières ouvertes
40:27avec nos voisins italiens
40:28et allemands
40:28quand eux
40:29leurs agences de sécurité sanitaire
40:31y compris la nôtre d'ailleurs
40:32ne disaient pas autre chose
40:33qu'on pouvait en réduisant
40:34donc vous le referiez ?
40:35oui il me semble
40:36que c'est une logique
40:37alors après
40:37vous savez
40:39j'ai beaucoup été
40:40c'était pas la glyphosate d'ailleurs
40:42c'était l'acétamipride
40:42je pense dont vous me parlez
40:43mais
40:44je fais très attention
40:46j'avais dit
40:47aux responsables agricoles
40:48attention à ce que
40:48nous ne produisions pas
40:49des textes
40:51ça revient presque
40:51au début de notre conversation
40:52qui viennent fracturer ce pays
40:53aucun intérêt
40:55à ce qu'avec une population
40:56de 300 et quelques mille agriculteurs
40:58l'ensemble de la population
41:00viennent se dresser contre eux
41:02donc on a besoin de faire comprendre
41:03ce qui se passe
41:03et aux agriculteurs
41:05et à nos concitoyens
41:06et de dire pourquoi on prend cette décision
41:07et puis le mieux
41:08c'est de l'éclairer par la science
41:09c'est comme ça qu'il faut cheminer
41:10vous appartenez au mouvement démocrate chrétien
41:13comment on atterrit là
41:14si on n'est pas croyant
41:15ou pas pratiquant ?
41:17après mes convictions personnelles
41:18n'intéressent personne
41:19et je les ai pour moi
41:20mais j'ai une tradition dans ma famille
41:21de croyants et pratiquants
41:23pour un certain nombre d'entre eux
41:24pas moi
41:25mais on atterrit là
41:27parce que je pense
41:27que c'est une famille politique
41:28où la question de l'humanisme
41:30et de la place de l'homme
41:31dans la société
41:31est une question assez centrale
41:32et du respect de l'autre
41:34et donc je trouve que ces valeurs là
41:35on n'a pas besoin d'être croyants
41:36pratiquants
41:37ou même d'être
41:37de cette religion là
41:39pour considérer que cette religion
41:40elle incarne un certain nombre de valeurs
41:42qui sont plus que jamais d'actualité
41:43Vous êtes la figure actuelle du Modem
41:45est-ce que le bérouisme sans Bayrou
41:48est possible ?
41:49est-ce que vous allez vous affranchir
41:50de la tutelle de François Bayrou
41:51un jour ou l'autre ?
41:52François Bayrou le dirait mieux que moi
41:54il vous dirait que je suis
41:56peu avec tutelle
41:57Jacqueline Gouraud
41:58qui est aussi l'une de mes mentors
42:00vous dirait que j'ai une indépendance
42:01qui se confirme assez régulièrement
42:03quand il y a besoin de le faire
42:04Mais quand est-ce que vous allez tuer le père ?
42:04Deuxième élément
42:05vous dites Bayrouïsme
42:06personne n'a jamais dit Bayrouïsme
42:07on a toujours dit le centre
42:08les valeurs du centre
42:09le mouvement démocrate
42:10on est une famille politique
42:11Oui mais ça prouve que la famille politique
42:14que nous incarnons
42:14et qui a été incarnée
42:15jusqu'alors par François Bayrou
42:17elle n'est pas seulement incarnée
42:19par une personne
42:19Bayrou il a été là
42:20à un moment
42:21où cette famille de pensée
42:22aurait pu disparaître
42:23et il continue à incarner
42:25cette famille de pensée
42:26et donc c'est pas une affaire
42:27seulement de personnes
42:28c'est une affaire
42:28de longue tradition
42:30dans la vie politique française
42:32d'avoir une famille modérée
42:33et nous sommes chacun
42:34là aussi comme le colibri
42:35à faire notre oeuvre
42:36et notre travail
42:37Marc Fénaud
42:38pour compléter ce portrait
42:39nous vous avons demandé
42:40de venir avec une carte blanche
42:41et vous avez choisi
42:42de parler de la jeunesse
42:43et de la jeunesse occidentale
42:45tentée par l'autoritarisme
42:47Oui je trouve que nous sommes
42:49dans un moment
42:50alors il n'y a pas que la jeunesse
42:51mais la jeunesse c'est l'avenir
42:52et on voit bien
42:52qu'il y a beaucoup de jeunes
42:55qui sont tentés
42:56par les figures
42:57plutôt autoritaires
42:58et plutôt par la volonté
43:01d'avoir des débats
43:02un peu tranchés
43:02noirs ou blancs
43:04où on essaie
43:04non pas de convaincre
43:05mais de contraindre l'autre
43:06et on voit bien
43:07il y a beaucoup de jeunes
43:08qui soutiennent Donald Trump
43:09il y a beaucoup de gens
43:09pour qui la figure
43:10depuis Poutine
43:10est une figure un peu
43:12emblématique
43:13c'est la loi de la force
43:15s'impose
43:15et je pense qu'on a besoin
43:16de travailler avec les jeunes
43:17pour dire qu'il n'y a pas
43:18de solution
43:19me semble-t-il
43:20et historiquement
43:22c'est avéré
43:22qui passe par
43:24l'écrasement de l'autre
43:25alors c'est d'ailleurs
43:26assez paradoxal
43:26parce que les jeunes
43:27sont sans doute
43:28beaucoup plus ouverts
43:28que nous n'étions
43:29sur beaucoup de sujets
43:30et en même temps
43:31on voit bien
43:31qu'il y a des replis
43:32identitaires
43:33entre guillemets
43:34de la jeunesse
43:35les uns avec l'extrême droite
43:37parfois les autres
43:37Est-ce que c'est parce que
43:38les leaders politiques
43:39sont faibles ?
43:40Ce n'est pas impossible
43:40que le fait que
43:41les figures politiques
43:42incarnantes soient
43:44plutôt aux extrêmes
43:45explique que nous n'arrivions pas
43:47et c'est pour ça
43:47qu'il y a besoin
43:48d'avoir des figures
43:48incarnantes à droite
43:50à gauche
43:51et au centre
43:52pour essayer de porter
43:53une voix forte
43:53sans être une voix
43:54de la radicalité
43:55qui mène au mur
43:56absolument
43:57Qu'est-ce que vous pourriez dire
43:58de différent aux jeunes ?
44:00Dans le sondage
44:00YouGov publié
44:01YouGov publié en juillet
44:03c'est une enquête
44:04en France
44:05seul un jeune sur deux
44:06préfère sans réserve
44:07la démocratie
44:08aux autres systèmes politiques
44:09seulement un sur deux
44:10C'est toute la difficulté
44:12l'histoire passante
44:13les témoins
44:15des moments
44:17où nous n'avons pas
44:17vraiment eu la démocratie
44:18ou ce qui a abouti
44:19à l'absence de démocratie
44:20ou une démocratie
44:21défaillante
44:21c'est-à-dire la guerre
44:22les témoins disparaissent
44:24les uns après les autres
44:24donc on n'a besoin
44:25pas seulement d'être
44:26dans la mémoire
44:26c'est
44:26si vous voulez
44:28pouvoir exprimer
44:29vos idées
44:30si vous voulez
44:30qu'il y ait plus de justice
44:32entre les hommes
44:33et les femmes
44:33si vous voulez
44:34que tout ça
44:34ne mène pas au chaos
44:35parce que du chaos
44:36il ne sort rien
44:36jamais
44:37en tout cas
44:38il sort beaucoup de malheur
44:38il faut qu'on essaie
44:40d'expliquer
44:40que la démocratie
44:41comme le disait
44:42je crois Churchill
44:42c'est la meilleure
44:43organisation
44:44à défaut de toutes les autres
44:45mais si elle ne délivre pas
44:46oui mais c'est pour ça
44:48que notre responsabilité
44:49ça nous amène
44:50à notre début de conversation
44:50c'est notre impuissance
44:51notre immobilisme
44:52notre incapacité
44:53à avoir des mots
44:54qui ne soient pas
44:55le mot de la technocratie
44:56est-ce que ce n'est pas
44:57la pratique des institutions
44:58aussi qui a été faite
44:59ces derniers temps
45:00alors ce n'est pas
45:01que la pratique des institutions
45:02on a aussi besoin
45:03d'inventer un modèle
45:04institutionnel
45:04d'ailleurs c'est assez singulier
45:06que le Premier ministre dise
45:06plus de 49-3
45:07parce que institutionnellement
45:09ça existe
45:09ça prouve que
45:09la question du passage en force
45:11et de la méthode
45:12est un sujet central
45:13donc il y a quelque chose
45:14de l'ordre de la méthode
45:15à repenser
45:16et sans doute
45:16d'un point de vue institutionnel
45:17pour moi c'est un débat de 2027
45:19de regarder institutionnellement
45:20comment on peut améliorer les choses
45:21on a une constitution
45:22qui est formidable
45:23moi je trouve
45:24et qu'il faut toucher
45:24avec précaution
45:25et si on doit la toucher
45:25il ne faut pas la peine
45:26de rajouter des articles
45:27comme on le fait à chaque fois
45:28pour se faire plaisir
45:29il faut essayer de penser
45:30ce que peuvent attendre
45:31les peuples
45:32en termes de démocratie
45:33c'est-à-dire des mécanismes
45:34de régulation
45:35mais beaucoup pensent
45:36que c'est un mécanisme
45:37d'entrave
45:37et donc il faut expliquer
45:39sans relâche
45:39pourquoi il y a de la régulation
45:40pourquoi il y a des juges
45:42pourquoi il y a
45:42un conseil constitutionnel
45:44pourquoi il y a des scientifiques
45:45Débat 2027 justement
45:52avec une question
45:53qui sera au coeur
45:55des discussions
45:56de la présidentielle
45:57ce matin Abel
45:57c'est la question du centrisme
45:59Oui
45:59savoir s'il existera encore
46:00en 2027
46:01à la prochaine présidentielle
46:02quand on regarde
46:04les prétendants
46:05à l'Elysée
46:06il y a Edouard Philippe
46:08il y a Gabriel Attal
46:10sûrement peut-être
46:12Gérald Darmanin
46:13peut-être François Bayrou
46:14peut-être vous-même d'ailleurs
46:15on ne sait pas
46:16est-ce que le centrisme
46:18est-ce que ce bloc central
46:18cette famille
46:19ne risque pas la dilution
46:20à se diviser
46:22de cette manière
46:23Alors il y a deux sujets
46:24il y a un
46:25la division de ce bloc là
46:27c'est la mort de ce bloc là
46:28mais nous sommes un peu loin
46:29de l'aval
46:29et peut-être que tous les noms
46:31que vous citez
46:31ne seront pas ceux
46:32qui figureront à l'arrivée
46:34et peut-être que la raison
46:35l'emportera
46:36et que les choses
46:36s'imposeront les uns aux autres
46:37quand vous regardez
46:38vous m'auriez interrogé
46:39en octobre 2015
46:41vous auriez cité des noms
46:43dont aucun n'a pu concourir
46:44Il faut une primaire selon vous ?
46:46Comment ?
46:47Il faut une primaire ?
46:48Non je suis contre la primaire
46:49parce que la primaire
46:50en fait c'est un mécanisme
46:51où vous venez entretenir
46:52votre radicalité interne
46:53à droite, à gauche, au centre
46:54et après vous êtes incapable
46:55de vous ouvrir
46:56moi je pense que la primaire
46:58ça peut pas être un processus
47:00c'est aux français
47:02de choisir leur candidat
47:02la primaire en France
47:04c'est le premier tour
47:04ce qu'il faut éviter
47:06c'est qu'il y ait
47:07une multiplication de candidatures
47:08pour se compter
47:09mais aux Etats-Unis
47:10il y a une primaire
47:11mais il n'y a qu'un tour
47:11et il n'y a que deux partis politiques
47:13en France il y a une diversité d'opinions
47:15donc il y a besoin de ça
47:16et deux
47:16alors ça c'est la première question
47:17c'est les personnes
47:17puis la deuxième
47:18c'est est-ce qu'il y a besoin
47:19d'une force
47:20qui porte à la fois fort
47:22mais aussi dans la nuance
47:23un certain nombre
47:24de responsabilités
47:25et de propositions
47:26oui parce que je pense que
47:27si vous laissez simplement
47:28s'exprimer
47:29ceux qui nourrissent la querelle
47:32qui essaient d'activer
47:33chez les français
47:34la querelle
47:35la recherche du bouc émissaire
47:37facile
47:38l'immigré
47:39le fonctionnaire
47:40le chef d'entreprise
47:42évidemment
47:43il montra quelque chose
47:45dans le paysage
47:45vous visez qui
47:46en disant ça ?
47:47comment ?
47:48qui vous visez ?
47:50je vise le Rassemblement National
47:52et la France Insoumise
47:52je les ai déjà visés
47:53dans l'interview
47:54il me semble que c'est un
47:55ce sont des forces
47:57qui nourrissent
47:58dans chacun de leurs discours
47:59la recherche du bouc émissaire
48:01et je trouve que
48:01la recherche du bouc émissaire
48:02quel que soit le bouc émissaire
48:03c'est ici le juge
48:05on l'a encore vu
48:06ces derniers jours
48:06je trouve que tout ça
48:07c'est toxique
48:07et donc il y a besoin
48:08d'une force
48:09qui considère
48:10qu'il y a besoin
48:11de plus de nuances
48:12dans la démocratie
48:12justement
48:13ce discours de nuances
48:14cette force modérée
48:15que le modem
48:16porte depuis toujours
48:17est-ce que c'est encore
48:18d'actualité ?
48:19dans la mesure où
48:19on voit que le parti socialiste
48:21s'est désarrimé
48:22de la France Insoumise
48:23a pris son
48:25pas son indépendance
48:27mais en tout cas
48:27son autonomie
48:28réincarne la social-démocratie
48:30on voit aussi
48:31que Sébastien Lecornu
48:32a beaucoup d'attention
48:34pour LR
48:36comment le modem
48:37peut exister ?
48:37qu'est-ce qui va vous différencier
48:39d'une offre sociale-démocrate
48:40qui peut être incarnée
48:41par quelqu'un de gauche ?
48:43d'abord c'est une bonne nouvelle
48:44et je le disais
48:44dès 2017
48:45qu'une gauche de gouvernement
48:46et notamment par Raphaël Glucksmann
48:48est-ce que vous avez
48:48des grandes différences
48:49avec lui ?
48:49mais d'abord
48:50je trouve que c'est une bonne nouvelle
48:51qu'une gauche de gouvernement
48:52et de responsabilité émerge
48:53et je suis de la même façon
48:54content que le côté LR
48:56il y a un certain nombre
48:56de forces
48:57je pense à Bruno Retailleau
48:59qui avec des différences
49:00notables entre nous
49:01prennent leurs responsabilités
49:03parce qu'en fait
49:032017 a été un épisode
49:05où ces deux forces politiques
49:07se sont totalement
49:07déresponsabilisées
49:08sans doute à l'époque
49:09d'ailleurs nous n'avons pas
49:09assez tendu la main
49:10moi je l'avais dit
49:11dès 2017
49:11parce qu'on a besoin
49:12d'une gauche
49:13d'une droite
49:14d'un espace central
49:15et nous nous sommes là aussi
49:16pour essayer de cultiver
49:18ce dialogue
49:18donc il y a besoin
49:20des trois forces
49:20pour éviter que sinon
49:21on soit simplement
49:22dans le choix
49:22non pas cornelien
49:24mais dramatique
49:25entre LFI
49:26et le Rassemblement National
49:27donc on a une place
49:28et est-ce qu'on peut avoir
49:30des points de convergence
49:31avec Raphaël Glucksmann
49:32la vérité est oui
49:33et vous pourriez le soutenir
49:34par exemple ?
49:35le modem pourrait soutenir
49:35une candidature
49:36nous sommes pardon
49:36monsieur Mestre
49:37nous sommes le mois d'octobre
49:402025
49:42on finit par être perdu
49:43au mois d'octobre 2020
49:44les choses peuvent aller vite
49:45nous les français ont besoin
49:47d'abord qu'il y ait un budget
49:48qu'on essaye de faire des choses
49:49non ils n'ont pas besoin
49:50qu'on fasse une présidentielle
49:51parce que ça c'est six mois de perdu
49:52tout ça
49:53donc parce qu'il ne faut pas
49:55tronquer la présidentielle
49:55il faut qu'on ait un débat d'idées
49:57c'est-à-dire qu'il faut répondre
49:58et que chacun puisse sortir
49:59de ses ambiguïtés
49:59y compris Raphaël Glucksmann
50:00sur un certain nombre de points
50:01parce que quand on l'entend
50:02j'ai plutôt le sentiment
50:03notamment le fait de désarimer le PS
50:05sur quel point il est ambigu
50:06par exemple ?
50:07il veut à la fois désarimer
50:08le PS de LFI
50:10et dès qu'il y a eu
50:11un accord du NFP
50:12il a soutenu
50:12tous les candidats du NFP
50:13c'était contre l'extrême droite
50:14non non
50:15il ne soutient pas
50:15les candidats du NFP
50:16je vous parle du premier tour
50:17en législative partielle
50:18il ne soutient pas
50:19le candidat du NFP
50:20il va falloir qu'on tranche
50:21cette question
50:21mais c'est leur problème
50:22et ils ont le droit
50:23de le trancher comme ils veulent
50:23mais voilà une ambiguïté
50:25deuxième élément
50:25quand on dit
50:27on réduit la dette
50:27et le déficit
50:28j'entends qu'il est plutôt
50:29à dire qu'il faut être raisonnable
50:29est-ce qu'on peut trouver
50:30un terrain de convergence
50:32donc sur les sujets européens
50:33on est très alignés
50:34parce qu'au fond
50:35ils portent la voix
50:35que nous portons nous
50:36et c'est très bien
50:37qu'il y ait une forme
50:39de consensus
50:39avec un certain nombre
50:40de forces à droite aussi
50:41d'ailleurs sur la question européenne
50:42Vous êtes plus proche de lui
50:43que des républicains
50:44par exemple ?
50:45Ça dépend des républicains
50:45il y a un certain nombre
50:46de républicains
50:46dont je me sens proche
50:47mais moi je n'ai pas besoin
50:48d'être proche
50:48j'ai besoin qu'on soit clair
50:50les uns les autres
50:50et qu'on n'aille pas courir
50:51les uns les autres
50:52vers nos extrêmes
50:53déjà on aura fait
50:54un grand service
50:54avec Edouard Philippe
50:55quand il était Premier Ministre
50:56vous aviez beaucoup
50:57de points d'accroche
50:58ça peut être
50:59un des personnes
51:00que vous pourriez soutenir ?
51:00Mais il fait partie
51:01des personnalités
51:02avec lesquelles
51:02on a bien travaillé
51:03bien sûr ça peut être
51:03un des points d'accroche
51:04Edouard Philippe
51:06c'est le premier Premier Ministre
51:07issu de l'accord
51:09que nous avons trouvé
51:10et de la majorité
51:11qui s'est trouvé en 2017
51:12donc dire maintenant
51:13qu'on est éloigné
51:14ce serait un peu
51:15faire des fois
51:15la réalité des choses
51:16après on a besoin
51:17de parler des sujets
51:18et des programmes
51:18et il y a beaucoup
51:20de sujets effectivement
51:21sur lesquels
51:21Edouard Philippe
51:22et tous ceux
51:22que vous avez nommés
51:25en même temps d'Emmanuel Macron
51:26qui rappelait
51:27le centre indépendant
51:28de François Bayrou
51:29qu'après 10 ans
51:31d'exercice de pouvoir
51:32le bilan soit
51:34globalement négatif
51:36et démonétise
51:37ce concept
51:38de centre politique
51:39de centrisme politique
51:40Mais j'ajoute
51:41qu'il y a un sondage
51:42cette semaine
51:42IFOP
51:43qui dit
51:44tout le délitement
51:45du bloc central
51:46c'est Jordan Barbella
51:47et Marine Le Pen
51:48qui sont en tête
51:49des intentions de vote
51:50de très loin
51:50Mais il n'est pas nouveau
51:51dans la vie démocratique
51:52que quand vous écarcez le pouvoir
51:53vous y perdez les plumes
51:55plutôt que vous en gagnez
51:56en particulier
51:57quand vous avez traversé
51:57des périodes de crise
51:58Deuxième élément
52:00on a souvent galvaudé
52:01la question d'une en même temps
52:02mais on peut à la fois
52:03essayer de faire plus
52:04de justice fiscale
52:06on en parlait au début
52:06de notre conversation
52:07et faire plus de redistribution
52:10et défendre les entreprises
52:13c'est ce que mène
52:14la plupart des gouvernements
52:16d'Europe
52:16pour essayer de trouver un chemin
52:18parce qu'il n'y a pas un chemin
52:19où tout le monde a raison tout seul
52:20on ne peut pas dire à la fois
52:21comme le dit très bien
52:22Sébastien Lecornu
52:22il ne faut jamais passer en force
52:24vous ne gagnez jamais
52:25avec 90% des voix
52:26donc vous avez besoin
52:27pour embarquer les populations
52:28de trouver des points
52:29de convergence
52:29et de compromis
52:30sur l'Europe
52:31sur la dette et le déficit
52:32sur la justice
52:33sur les questions de sécurité
52:35et c'est le point de convergence
52:37des autres
52:37c'est pas la disparition
52:38des identités
52:39on a besoin
52:40que les identités soient reconnues
52:42Est-ce que pour vous renforcer
52:43vous devez vous fusionner
52:44avec l'UDI ?
52:45On discute beaucoup
52:46je discute beaucoup
52:47avec Hervé Marseille
52:48après il faut qu'il y ait
52:49une volonté réciproque
52:50mais je trouve que
52:50l'horizon pour le
52:52sans faire de mauvais jeu de mots
52:54l'horizon pour les centristes
52:55c'est plutôt d'être assemblé
52:56plutôt qu'émietté
52:57et que j'y travaillerai sans relâche
52:59parce que je pense
52:59que c'est pas l'intérêt partisan
53:01cette affaire là
53:01c'est un intérêt de lisibilité
53:03alors pour le coup
53:03avec Hervé Marseille
53:04nous avons à peu près
53:05des points d'accord
53:06surtout
53:06lui au Sénat
53:07et moi à l'Assemblée nationale
53:08donc il faut quand même saluer
53:09ce travail qu'on arrive à faire ensemble
53:10il y aurait une logique
53:12d'un point de vue partisan
53:13à ce que les choses convergent
53:14allez le vrai faux
53:15Marc Fénaud
53:15on arrive à la fin de cette émission
53:16une minute de lâcher prise
53:18je donne des affirmations
53:20vous dites vrai ou faux
53:21vous serez au gouvernement Lecornu
53:22vrai ou faux
53:23votre montre est toujours
53:24en avance de 15 minutes
53:25vrai ou faux
53:26ce serait une bonne idée
53:27de carrément supprimer
53:28le 49-3
53:29faux
53:30vous parlez régulièrement
53:31à une intelligence artificielle
53:32non
53:33Sébastien Lecornu
53:35est plus stratège
53:36que François Bayrou
53:36vrai ou faux
53:37j'attends de voir
53:39vous êtes chasseur
53:40vous chassez à l'arc
53:41vrai ou faux
53:42vrai
53:42le macronisme s'achèvera
53:44avec Emmanuel Macron
53:46cette phrase de Bruno Retailleau
53:47vrai ou faux
53:48c'est compliqué
53:50de répondre par vrai ou faux
53:52ça dépend de ce qu'on appelle
53:53le macronisme
53:53si le macronisme
53:54c'est les forces centrales
53:55et les nécessités
53:56de faire converger
53:57et d'avoir un peu de modération
53:58dans le débat public
53:59faux
53:59vous souhaitez que François Bayrou
54:01soit candidat
54:01à la prochaine présidentielle
54:03on attendra 2027
54:04pour réfléchir à tout ça
54:05il y a un monde
54:06dans lequel vous seriez prêt
54:07à lâcher la politique
54:08pour devenir agriculteur
54:09vrai
54:09ou autre chose
54:11Robert Badinter
54:12au Panthéon jeudi prochain
54:13il faut dégenrer la devise
54:15au fronton du Panthéon
54:16faux
54:17merci Marc Fénaud
54:19d'avoir accepté
54:19l'invitation de questions politiques
54:21merci à la grande équipe
54:22de cette émission
54:23à tous
54:24un excellent dimanche
54:25merci à tous
54:27merci à tous
54:27et puis à tous
54:28à tous
54:29merci à tous
Recommandations
2:46
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À suivre
2:45
6:10
13:20
2:26
35:35
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