- il y a 2 jours
 
Sébastien Chenu, député Rassemblement national du Nord et vice-président de l'Assemblée nationale, est l'invité de Questions politiques ce dimanche 02 novembre. Plus d'info : https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/questions-politiques/questions-politiques-du-dimanche-02-novembre-2025-2034149
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00:00Générique
00:00Bonjour à tous et bienvenue dans Questions politiques.
00:14Une bataille après l'autre, c'est le titre du dernier excellent film de Paul Thomas Anderson avec notamment Leonardo DiCaprio
00:20mais ça pourrait aussi très bien être celui de la séquence politique du moment en France
00:23avec à l'Assemblée cette semaine la grande bataille du budget d'abord et ses premières escarmouches
00:28avec l'adoption d'une multitude de nouvelles taxes, elles ne s'appellent pas taxes Zuckmann finalement
00:32mais taxes sur la fortune improductive, taxes sur les holdings ou taxes sur les multinationales.
00:36Leur point commun, elles ont toutes été votées par le Rassemblement National
00:39qui tente pourtant en même temps de séduire les patrons de quoi brouiller un peu plus la ligne économique du RN.
00:45Le RN qui jeudi a peut-être aussi remporté une bataille décisive pour la première fois de son histoire.
00:49Le parti le péniste a fait voter l'un de ses textes à l'Assemblée pour réviser l'accord de 68 entre la France et l'Algérie
00:55peut-être la fin du cordon sanitaire avec l'extrême droite.
00:58Mais comment transformer l'essai au moment où tous les sondages ce matin encore font du RN le grand favori de la prochaine présidentielle
01:05qui pour mener la bataille finale pour l'Elysée, Jordan Bardella s'y prépare de moins en moins discrètement
01:10en attendant de savoir en début d'année prochaine si la cour d'appel confirme ou non la condamnation de Marine Le Pen.
01:15Encore une bataille après l'autre, judiciaire celle-là.
01:18Notre invité est justement l'un des principaux lieutenants de la patronne du RN
01:21et vice-président de l'Assemblée nationale. Sébastien Chenu est en direct sur France Inter
01:25mais aussi sur France Info, canal 16 de la télé et en partenariat avec le journal Le Monde.
01:30Nous sommes ensemble jusqu'à 13h pour répondre à toutes les questions politiques du moment
01:34et elles sont nombreuses.
01:35France Inter, questions politiques, Julien Nenni.
01:42Bonjour Sébastien Chenu.
01:43Bonjour Monsieur.
01:44Merci d'avoir accepté notre invitation à mes côtés pour vous interviewer aujourd'hui.
01:47D'abord Brigitte Boucher de France Télévisions. Bonjour Brigitte.
01:50Vous nous dresserez tout à l'heure le portrait de Sébastien Chenu.
01:53Et oui, on s'intéressera à votre parcours, à votre franc-parler.
01:56Est-ce qu'à faire des bons mots, parfois, on les regrette ?
01:59Et Françoise Fresseuse à vos côtés du journal Le Monde. Bonjour Françoise.
02:02Bonjour à toutes et tous.
02:03Avec vous, comme chaque dimanche, on va se projeter vers 2027
02:05avec une question qui animera les débats et aujourd'hui ?
02:08La lutte contre le réchauffement climatique, une question absolument cruciale
02:11mais une question qui devient de plus en plus clivante.
02:14On l'a vu lors des dernières élections européennes de 2024.
02:17Merci Françoise. Rendez-vous donc vers midi 50 pour votre chronique.
02:21Mais avant ça, plongeons tout de suite dans l'actualité du moment Sébastien Chenu.
02:24Et l'actu ce dimanche, c'est d'abord la relation entre la France et l'Algérie.
02:28On l'a dit jeudi à l'Assemblée, une résolution du RN pour réviser l'accord migratoire de 1968
02:32entre les deux pays a été adoptée à la surprise générale.
02:35La vôtre aussi, j'imagine ?
02:36Oui, oui, oui, parce que c'était a priori très serré.
02:39Alors, on va le voir dans un instant.
02:41Et ce matin, dans Le Parisien, à ce sujet, le ministre de l'Intérieur, Laurent Nunez,
02:44vous répond, je cite, « Ceux qui font croire aux Français que le bras de fer
02:47et la méthode brutale sont la seule solution se trompent.
02:50La preuve, puisque le canal est totalement coupé aujourd'hui avec l'Algérie. »
02:54Fin de citation.
02:54Vous êtes sûr que ça marche vraiment, le bras de fer avec l'Algérie, Sébastien Chenu ?
02:58Pour tenter un bras de fer, il faut un bras.
03:00Et ces accords sont un bras qui nous permet, en tous les cas, d'enclencher,
03:07si ce n'est un dialogue, en tous les cas, de montrer à l'Algérie
03:09que nous ne comptons pas nous laisser faire, nous, la France.
03:12Je dis « nous laisser faire » parce que, d'abord, c'est avec le régime algérien.
03:16Moi, je ne confonds jamais…
03:17Les Algériens eux-mêmes.
03:18Voilà, je ne confonds jamais les Algériens.
03:20Et ce régime anti-français, très hostile,
03:25qui parle très mal de la France chaque jour,
03:28qui retient deux de nos compatriotes,
03:30Boalem Sansal et Christophe Gleize,
03:32et qui ne reprend pas ses OQTF,
03:35qui refusent de reprendre ses délinquants,
03:38quand bien même ils n'ont plus rien à faire sur notre territoire.
03:41Justement, sur les OQTF,
03:42ses obligations de quitter le territoire français,
03:44Bruno Retailleau, le prédécesseur de Laurent Nunes, Place Beauvau,
03:47a essayé pendant un an de jouer ce rapport de force
03:49que vous préconisez avec l'Algérie,
03:51avec ou sans résultat.
03:52En tout cas, Laurent Nunes le précise ce matin,
03:54il donne les chiffres.
03:55À fin octobre, seulement 500 citoyens algériens,
03:58donc sous OQTF, ont été renvoyés vers l'Algérie fin octobre.
04:01C'était plus de 1400 à la même époque l'an dernier.
04:04Il le dit, Laurent Nunes, ça ne marche pas dans aucun domaine.
04:06Le problème, c'est que Bruno Retailleau,
04:08et nous l'avons dénoncé,
04:09et nous avons été critiqués pour le dénoncer,
04:11a parlé, mais n'a pas agi.
04:12Il n'a pas agi parce qu'il n'a pas rompu.
04:14C'est le président de la République, en réalité,
04:16qui peut rompre ses accords,
04:17mais qu'à aucun moment,
04:19d'ailleurs les troupes des Républicains
04:21n'ont acté la nécessité, à l'époque,
04:25de rompre avec l'Algérie sur ses accords.
04:27Qu'est-ce que vous dites au chef de l'État ce matin, alors ?
04:29Qu'il faut qu'il applique la volonté populaire.
04:32La volonté populaire, elle est double.
04:34Il y a une majorité de Français,
04:35dans toutes les analyses, études, sondages,
04:38qui souhaitent qu'on puisse abroger
04:41ces accords de 1968,
04:42dont je dirais un mot si vous le voulez bien,
04:43parce que peut-être que pour nos auditeurs,
04:45c'est assez abscond.
04:46Et il y a désormais la représentation nationale,
04:49la représentation des Français,
04:52qui a adopté un texte du Rassemblement national,
04:56présenté par le Rassemblement national,
04:58demandant l'abrogation de ces accords.
05:00Donc on dit au Président de la République,
05:02c'est à vous d'appliquer le souhait des Français.
05:04En un mot pour nos auditeurs et téléspectateurs,
05:06en effet, l'accord migratoire de 1968
05:08entre Paris et Alger,
05:09c'est après la guerre d'Algérie,
05:11six ans après sa fin,
05:12accordé des conditions très favorables aux Algériens
05:14pour migrer en France,
05:16en tout cas plus favorables que pour les autres pays.
05:18C'est ça que vous voulez remettre en compte ?
05:19Oui, pas uniquement pour migrer.
05:21Tout le parcours migratoire est facilité
05:22pour un Algérien qui souhaiterait s'installer en France,
05:25mais la capacité à vivre dans notre pays,
05:27à percevoir des aides sociales,
05:29la capacité à ne pas être expulsé
05:31lorsqu'il y a un délinquant qui est algérien
05:34est facilité par ces accords.
05:37Donc c'est là où nous disons,
05:38il y a un levier pour entamer le bras de fer avec l'Algérie.
05:41Ce levier, il n'a pas été activé.
05:43Je veux bien que M. Nunez nous dise que ça ne marche pas.
05:46Nous ne l'avons pas essayé.
05:47Bruno Retailleau a essayé pendant un an au ministère de l'Intérieur.
05:49Encore une fois, aujourd'hui,
05:50Boileau Sansal, vous l'avez cité,
05:52ça fait presque un an qu'il est emprisonné
05:53de façon totalement arbitraire par l'Algérie.
05:56Je parle aussi de Christophe Glez,
05:57notre confrère journaliste français,
05:58depuis plus de quatre mois.
05:59Ils sont toujours en prison,
06:00malgré le bras de fer imposé par Bruno Retailleau.
06:01Il n'y a pas de bras de fer qui a été entamé.
06:03Cet accord, il n'a jamais été remis en cause
06:05jusqu'à cette semaine.
06:07C'est la première fois dans l'histoire de nos pays
06:09qu'il y a une majorité à l'Assemblée nationale
06:12pour remettre en cause cet accord.
06:13Ce n'est pas la peine de nous dire
06:13qu'on a tenté de le remettre en cause.
06:15Il n'a jamais été remis en cause.
06:17À aucun moment, il n'y a eu une majorité
06:18à l'Assemblée nationale
06:19avant le texte du Rassemblement national
06:21pour le remettre en cause.
06:22Donc, ça n'a pas été essayé.
06:24Donc, on va essayer, bien entendu,
06:26pour reprendre les OQTF.
06:28Concrètement, vous demandez quoi,
06:29il faut suspendre tous les visas
06:30dès maintenant avec l'Algérie ?
06:32C'est ça, la mesure ?
06:32Non, suspendre l'accord de 68.
06:34Oui, mais concrètement.
06:35Ça, c'est la première chose.
06:36Maintenant, nous, le Rassemblement national,
06:38effectivement, nous demandons
06:39que nous puissions aller plus loin.
06:40On pourrait suspendre les visas,
06:42pas uniquement, d'ailleurs,
06:43pour la nomenclature algérienne.
06:45On pourrait suspendre l'aide au développement
06:47pour les personnes qui veulent venir,
06:48pour les citoyens qui voudraient...
06:50Vous savez, à un moment,
06:51quand on entreprend un bras de fer,
06:52ça veut dire quelque chose, un bras de fer.
06:54C'est un rapport de force
06:55avec un régime qui, jusqu'à présent,
06:58n'a rien entendu de nos demandes.
07:00On peut lui demander très gentiment
07:01s'il vous plaît, monsieur,
07:03voulez-vous bien reprendre vos OQTF ?
07:05S'il vous plaît, voulez-vous bien parler
07:06correctement de la France, etc.
07:08Ça ne marche pas.
07:09Vous voyez bien les conséquences
07:10de ce bras de fer.
07:11Ce n'est pas seulement les visas,
07:11c'est aussi la coopération
07:12en termes de sécurité,
07:13de lutte contre le terrorisme aussi.
07:15Laurent Nunez en parle encore ce matin.
07:17C'est très important
07:17de ne pas totalement rompre avec l'Algérie
07:18pour ces raisons-là aussi.
07:19Oui, j'ai entendu Bruno Retailleau,
07:21lorsqu'il était ministre de l'Intérieur,
07:22nous dire que nous n'avions
07:23quasiment déjà à l'époque
07:24plus aucune coopération
07:26en matière de sécurité avec l'Algérie.
07:29C'est donc, en fait, un paravent
07:30derrière lequel se cache Laurent Nunez
07:32en disant
07:33« Ah oui, mais on a des accords
07:34en matière de sécurité ».
07:35La réalité, c'est qu'ils sont aujourd'hui
07:37extrêmement peu importants,
07:39extrêmement peu efficients.
07:40Il ne faut pas se cacher derrière ça
07:41pour empêcher le rapport de force.
07:42Moi, je crois
07:43qu'Emmanuel Macron
07:44ne veut pas du rapport de force
07:45parce que,
07:47pour des raisons cyniques,
07:48il pense qu'effectivement,
07:50ici en France,
07:50la diaspora franco-algérienne
07:52pourrait lui en vouloir,
07:54pourrait bouger, etc.
07:55Ce qui, à mon avis,
07:56n'a pas de raison d'être
07:57parce que ce n'est pas
07:58parce qu'on est franco-algérien
07:59qu'on est forcément favorable
08:00au régime d'Alger.
08:01C'est pour des raisons électoralistes
08:02qui refusent le rapport de force ?
08:03Bien sûr,
08:04mais bien entendu.
08:05Et quand vous avez entendu
08:06d'ailleurs l'extrême-gauche
08:07lors des débats
08:09dans l'hémicycle,
08:10on voyait bien
08:10que les députés
08:11France Insoumise
08:13le font pour bichonner
08:14une clientèle électorale.
08:15Alors, Sébastien Chenu,
08:16l'autre actualité brûlante
08:17de cette fin de semaine,
08:18c'est le budget.
08:18Mais c'est vrai que c'était
08:18une belle victoire
08:19du Rassemblement National.
08:20Je le souligne
08:20parce que c'est assez historique.
08:20On va y revenir tout à l'heure
08:21avec François et Brigitte.
08:23L'autre actualité brûlante
08:24de cette fin de semaine,
08:24je le disais,
08:25c'est le budget bien sûr.
08:26Dans tous les journaux ce matin,
08:27le Premier ministre Sébastien Lecornu
08:28se confie sur sa stratégie,
08:29je cite,
08:30des petits pas
08:30pour tenter d'aboutir
08:31à la fin à un budget de transition
08:33grâce au PS,
08:34espère-t-il,
08:34qui l'appelle à ne pas jouer
08:35la politique du pire.
08:36Est-ce que vous,
08:37ce matin,
08:37vous pouvez nous dire
08:38que vous voyez un chemin
08:39pour que ce budget soit adopté
08:40d'ici la fin de l'année ?
08:41Non, pas du tout.
08:41Pourquoi ?
08:42Ce budget,
08:42il est de briques et de brocs.
08:43Ce budget,
08:44il n'a aucune cohérence.
08:45Ce budget ne s'attaque pas
08:47aux dépenses toxiques de l'État.
08:48Ce budget créé par la machine Bercy
08:53échappotée par Sébastien Lecornu
08:55vise à faire les poches des Français
08:57et ce budget ne porte en lui,
08:59finalement,
08:59aucune réforme en profondeur.
09:01Il crée beaucoup d'impôts aussi,
09:02on va en parler.
09:02Oui, il crée beaucoup d'impôts.
09:04Il ne s'attaque pas aux dépenses toxiques.
09:06C'est ça aussi la réalité.
09:07Parce qu'en fait,
09:08des coups de rabot
09:08à travers des impôts,
09:10c'est inacceptable pour les Français
09:12qui font déjà beaucoup d'efforts,
09:14qui en ont déjà beaucoup fait.
09:16Mais surtout, derrière,
09:17il n'y a pas d'attaque
09:18sur la dépense toxique.
09:19Ce budget ne s'attaque pas
09:20à la dépense de l'immigration.
09:21Ce budget ne s'attaque pas
09:22à la contribution à l'Union européenne.
09:24Ce budget ne s'attaque pas
09:25aux agences d'État.
09:27Ce budget ne s'attaque pas
09:28à l'aide au développement.
09:29Donc, si vous voulez,
09:30on peut continuer tout ça
09:31à l'infini
09:32et puis dire aux Français
09:33de se serrer jour après jour
09:34la ceinture,
09:35le cran supplémentaire.
09:36Eh bien, nous,
09:36nous n'acceptons pas ça.
09:38On en a parlé des impôts
09:39il y a quelques instants.
09:40Ce matin,
09:40dans les colonnes du Parisien,
09:41le ministre de l'économie,
09:42Roland Lescure,
09:43parle de sorcellerie fiscale.
09:44Il vous vise en particulier
09:46plus de 30 milliards d'impôts
09:47votés rien que cette semaine
09:48par les députés de votre groupe.
09:50Pourtant,
09:50dans le journal du dimanche,
09:51votre patron de parti,
09:52Jordan Bardella,
09:53parle, je cite,
09:53de choc fiscal positif
09:55pour les entreprises.
09:56On n'y comprend plus grand-chose
09:57à votre position sur les impôts.
09:58On ne comprend pas grand-chose
09:59à ce que raconte ce gouvernement.
10:00D'ailleurs,
10:00M. Lescure,
10:01il ne devrait pas faire de leçon.
10:02Quand on laisse la France,
10:03quand on livre la France
10:05dans l'État
10:06dans lequel ils l'ont mise,
10:07avec plus de 1 000 milliards
10:09de dettes supplémentaires,
10:11avec des dépenses
10:13qui ont explosé
10:14dans tous les sens
10:14sans rien résoudre,
10:16avec des services publics
10:17exsangues,
10:17quand les macronistes,
10:19en 8 ans,
10:19ont mis la France
10:20dans cet État-là,
10:21la première des choses,
10:22ce n'est pas de donner
10:22de leçons aux autres.
10:24Et donc,
10:24je dirais à M. Lescure
10:25que sur ce point-là,
10:26il devrait se faire
10:26tout petit, petit.
10:28Sur le reste,
10:29d'abord nous,
10:30avant de revendiquer
10:31peut-être un certain nombre
10:31de victoires.
10:32On y reviendra en détail
10:33tout à l'heure
10:34sur ce qui s'est passé
10:34à l'Assemblée
10:35sur le budget cette semaine
10:36et sur la litanie
10:36de nouveaux impôts
10:37créés, y compris
10:38par les députés
10:38du Rassemblement National.
10:39Mais d'abord,
10:40poursuivons donc
10:40la discussion
10:41avec Françoise Fresseuse
10:42et Brigitte Boucher.
10:44Rebonjour à vous, mesdames.
10:45Et revenons d'abord
10:46sur ce qui s'est passé
10:47jeudi à l'Assemblée
10:48pendant ce qu'on appelle
10:49la niche parlementaire du RN,
10:50c'est-à-dire le jour
10:51où votre groupe décide
10:52quels textes sont examinés.
10:53Pour la première fois
10:54dans votre histoire,
10:55l'un d'eux a été adopté,
10:56on l'a dit,
10:56sur l'accord franco-algérien.
10:57Alors, même si cette résolution
10:58n'est qu'une déclaration
10:59d'intention
10:59et n'a donc rien de contraignant,
11:01le symbole politique est puissant,
11:02c'est passé à une voix près
11:03mais c'est passé
11:04notamment grâce au vote
11:05des députés Horizon
11:06d'Edouard Philippe
11:07et des Républicains
11:08de Laurent Wauquiez.
11:10Mais quand le RN
11:11porte des projets
11:11ou des convictions
11:12que nous partageons,
11:14il n'y a aucune raison
11:15d'être dans des postures
11:16politiciennes
11:17et de ne pas voter
11:18ce que nous voulons
11:19pour notre pays.
11:21Pour le plus grand plaisir,
11:22on va l'entendre
11:22de votre allié aussi,
11:23Éric Ciotti.
11:24Je salue bien sûr
11:25le vote de l'Alliance
11:28RN UDR
11:29mais aussi de tous
11:30les députés
11:31qui se soient joints
11:33à nous.
11:33Ils ont voté en cohérence
11:35avec ceux
11:35qu'ils ont toujours dit.
11:36On voit bien
11:37que les lignes bougent.
11:38Les lignes bougent,
11:39dit Éric Ciotti.
11:40Sébastien Chenu,
11:41vous qui présidiez
11:41la séance jeudi,
11:42est-ce que vous vous êtes dit
11:43au moment du vote
11:44ça y est,
11:44le cordon sanitaire
11:45avec l'extrême droite
11:46c'est terminé ?
11:47Nous, nous ne sommes pas
11:48à l'extrême droite
11:48donc je ne me sens pas
11:49concerné par votre expression.
11:50Le Conseil d'État
11:51a confirmé qu'on pouvait
11:52qualifier le RN
11:52d'extrême droite.
11:53Oui mais c'est une façon
11:54militante de le faire.
11:56Nous, nous représentons
11:57des millions de Français
11:57au-delà de la droite
11:59et au-delà de la gauche
11:59d'ailleurs Marine Le Pen
12:00l'a rappelé
12:00et la politique que nous menons
12:02elle a été ostracisée
12:03pendant longtemps.
12:03En tous les cas,
12:04les députés ont été
12:05ostracisés pendant longtemps.
12:07J'ai tendance à penser
12:07que tout ça
12:08est un peu derrière nous.
12:09Pourquoi ?
12:10Parce que la proposition
12:11que nous avons faite
12:12en tous les cas ici
12:13en la matière
12:13sur l'abrogation
12:14des accords de 68
12:15elle est partagée
12:17par d'autres.
12:17Elle est d'abord partagée
12:18je l'ai dit tout à l'heure
12:18par l'opinion publique
12:23je crois que les députés Horizon
12:24il y a même eu des députés
12:25Modem et Lyot
12:26Lyot c'est un petit groupe
12:26d'indépendants
12:27qui ont au-delà des députés LR
12:30voté pour cette proposition.
12:31Donc elle dit
12:32de la crédibilité
12:33elle dit que nous ne sommes pas seuls
12:34elle dit qu'on peut travailler
12:36avec nous
12:36elle dit qu'il y a des chemins
12:37pour les politiques
12:38que nous proposons
12:39que nous ne sommes pas
12:39ostracisés.
12:41Mais délibérément
12:42toute la niche parlementaire
12:44qui a été prise
12:45par le Rassemblement National
12:46c'était ça que vous vouliez démontrer
12:48c'est-à-dire aller sur des terrains
12:49où vous aviez déjà
12:50remporté la bataille
12:51pour montrer que l'Union
12:53des droites était possible.
12:54C'est ça votre objectif ?
12:55Vous voyez pas uniquement
12:56l'Union des droites
12:56parce que quand on parle
12:57du Modem ou de Lyot etc
12:58ou Horizon qui quand même
13:00est dans le bloc central
13:01de soutien à Emmanuel Macron
13:01c'est pas ce que j'appelle
13:02l'Union des droites
13:03ça va quand même un peu au-delà.
13:05Nous on a cherché à être utile
13:06c'est-à-dire qu'on s'est dit
13:07comment on peut faire bouger les lignes ?
13:09Bah bouger les lignes
13:10sur l'accord de 68
13:11parce qu'on pense que c'est utile
13:12pour notre pays
13:13et bien on a proposé ce texte
13:14on l'a fait sur d'autres
13:15qui ont connu moins de succès.
13:15Est-ce que ça préfigure
13:16une Union des droites justement
13:17ce rapprochement entre LR, RN et Horizon ?
13:21Non mais vous savez
13:21c'est quoi l'Union des droites ?
13:23C'est toujours pareil
13:23cette question
13:24excusez-moi mais elle repose
13:25c'est qui la droite aujourd'hui ?
13:27C'est Xavier Bertrand
13:28qui nous dit tous les quatre matins
13:30qu'il veut être candidat
13:30aux présidentielles
13:31et qu'il ne faut pas parler
13:32au Rassemblement National
13:33c'est Bruno Le Maire
13:34qui a ruiné le pays
13:35c'est Edouard Philippe
13:36c'est Gérald Darman
13:37c'est qui la droite ?
13:39C'est Bruno Retailleau
13:39qui a disparu dans la nature
13:40après avoir rien fait
13:42au ministère de la nature
13:43c'est qui la droite ?
13:44Mais vous n'avez pas de discussion
13:45avec des députés de droite ?
13:46Si mais je vais y venir
13:47et surtout pour quoi faire ?
13:49Si c'est pour faire
13:49comme on le voit
13:50effectivement
13:51l'abrogation des accords de 68
13:53alors il y a un chemin
13:53si c'est pour faire
13:55une politique fiscale
13:56qui soit anti-pauvre
13:58mort aux pauvres
13:59il n'y aura pas de chemin
14:00avec nous
14:00si c'est pour faire
14:01des choses équilibrées
14:02soutenir les PME
14:03les TPE
14:04alors il y a un chemin
14:05Mais avec qui concrètement
14:06Sébastien Chenu ?
14:07Laurent Wauquiez ?
14:08Bruno Retailleau ?
14:08En soit Xavier Bellamy ?
14:10Et bien avec ceux
14:10qui le voudront
14:12d'abord eux-mêmes
14:13parce que je vous rappelle
14:14que ce sont eux
14:15qui ont fait élire
14:16des députés
14:16France Insoumise
14:17qui ont fait élire
14:18des députés macronistes
14:20qui ont pour la plupart
14:21d'entre eux
14:22voté Emmanuel Macron
14:22aux élections présidentielles
14:24donc la question
14:24elle se pose d'abord à eux
14:25nous
14:26notre offre politique
14:27Mais vous leur tendez la main
14:28aujourd'hui ou pas ?
14:29Elle s'adresse à tout le monde
14:31pas uniquement à la droite
14:32ce serait ridicule
14:33il y a des patriotes
14:34dans tous les camps
14:34Mais est-ce que vous considérez
14:35que les républicains
14:35peuvent être un point d'appui
14:37pour composer une majorité
14:41absolue
14:42en cas de dissolution ?
14:43Certains oui probablement
14:44Oui il y a des gens
14:45Donc vous avez envie
14:46de gouverner avec eux ?
14:47Gouverner avec eux
14:48non mais en tous les cas
14:49ponctuellement
14:50trouver des points d'appui
14:51vous avez dit
14:53le bon mot
14:54la bonne phrase
14:55la bonne formule
14:55des points d'appui
14:56pour faire progresser le pays
14:57sur une base
14:58qui soit claire
14:59c'est-à-dire pas des accords
15:00d'arrière cuisine
15:01pas de la tambouille
15:02derrière pour ensuite
15:03ne s'entendre sur rien
15:04c'est-à-dire
15:04sur quelques grandes orientations
15:06on peut trouver des appuis
15:08et bien faisons
15:09ce qu'on peut faire ensemble
15:10puisqu'on n'est pas d'accord
15:11sur d'autres choses
15:12c'est pas un drame
15:12c'est la vie politique
15:13mais notre offre politique
15:15s'adresse à tous
15:17pas uniquement
15:17Mais ça c'est ce que vous vous dites
15:19mais
15:19La preuve vous avez vu
15:20Horizon et le Modem
15:21ont voté notre proposition
15:22Jusqu'à présent
15:22Marine Le Pen disait plutôt
15:23moi c'est la vision
15:24bloc populaire contre élite
15:26et là c'est plutôt
15:27bah oui on peut s'arranger
15:28avec la droite
15:29On peut s'arranger
15:29je trouve ça horrible ce mot
15:31Est-ce qu'on n'a pas
15:32quand même deux lignes
15:33en confrontation
15:34et qu'au fond
15:35vous allez vers
15:37ce qui vous arrange le plus
15:38à un instant T
15:39Oui oui
15:39être pragmatique
15:40ça me semble être
15:42une bonne idée
15:44vu l'état du pays
15:45Madame Fresseuse
15:46notre offre politique
15:48s'adresse à tous
15:49vous avez bien vu
15:50que celle-ci
15:51elle a remporté
15:52un succès
15:53d'autres ont remporté
15:54dans les propositions
15:55qu'il y avait dans notre niche
15:56ce qu'on appelle une niche
15:56ont eu moins de succès
15:58bon c'est qu'ils n'étaient pas d'accord
16:00mais ça veut dire qu'en fait
16:01on ne cherche pas
16:01à s'enfermer
16:02avec un courant politique
16:05qui serait celui
16:06des républicains
16:07encore une fois
16:07quel républicain
16:08Pardon Jean-Marie Bardella
16:09ne dit pas la même chose
16:10que Marine Le Pen
16:11cette semaine dans le Parisien
16:12il tend la main
16:13je cite à la franche
16:13plus patriote des LR
16:15il ne parle pas de l'union
16:15des patriotes
16:16comme Marine Le Pen
16:17il y a effectivement
16:18Françoise le dit
16:18Il parle toujours des patriotes
16:19Et même il a évoqué
16:20un accord de gouvernement
16:21éventuellement
16:22en cas d'accession au pouvoir
16:24pour le Rassemblement National
16:25Un accord de gouvernement
16:26ça se fait sur une base
16:27sur une offre politique
16:28et c'est toujours à ça
16:29qu'il faut revenir
16:29parce que la politique
16:30c'est Françoise Giroux
16:31qui dit ça
16:32c'est choisir
16:32entre différents inconvénients
16:33donc vous ne pouvez pas
16:34être d'accord sur tout
16:35donc vous avez
16:36une proposition politique
16:37c'est celle du bloc
16:39le plus large
16:40le plus fort
16:41le Rassemblement National
16:42et viennent sur cette offre politique
16:44ceux qui ont envie d'y venir
16:45Donc ce sera des satellites
16:46pour vous les républicains ?
16:47Je vois que des républicains
16:48peuvent venir
16:49à certains moments
16:50et je m'en félicite
16:51je vois que des modems
16:52peuvent venir
16:52je vois que des liottes
16:54peuvent venir
16:54je vois que des horizons
16:55peuvent venir
16:56et je vois qu'il y a une gauche
16:57chevènementiste
16:58si elle existe encore
16:59en tous les cas
17:00une gauche patriote
17:00qui peut venir
17:01on ne va pas s'interdire
17:02on ne va pas se rabougrir
17:04Je ne l'ai pas vu
17:05la gauche patriotique
17:06Non c'est vrai
17:06qu'à l'Assemblée
17:07il n'y a plus
17:08vraiment de gauche patriote
17:08Non mais la gauche
17:09unanimement fait
17:10ce que je veux dire
17:11c'est qu'on ne va pas
17:13se restreindre
17:14se rabougrir
17:15s'enfermer
17:16dans un vocable
17:18dont des Français
17:21pourraient se sentir
17:21exclus
17:22donc les premiers
17:23qui peuvent travailler
17:23avec nous
17:24probablement les plus proches
17:25ça reste les républicains
17:26mais on peut aller très très loin
17:28au-delà
17:28Mais on voit qu'il y a quand même
17:29une évolution dans le discours
17:30parce que Marine Le Pen
17:31elle a toujours dit
17:32l'union des électeurs
17:33de la droite
17:34du Rassemblement National
17:36et autres
17:36alors que vous
17:38vous êtes là
17:38plus proche
17:40d'une union des droites
17:41plus proche
17:42d'un rapprochement
17:44avec aussi
17:45des états-majors
17:45de la droite
17:46Madame écoutez ce que je vous dis
17:47je ne vous ai pas parlé
17:48d'accord programmatique
17:50de parti
17:50je ne vous ai pas dit
17:52on va faire un accord
17:53de parti
17:53on va faire un accord
17:54d'investiture
17:55on va faire un accord
17:56de désistement
17:56on va regarder
17:57proposition par proposition
17:59politique
18:00ce sur quoi nous pouvons avancer
18:01et faire majorité
18:02et bien moi je dis
18:04que notre offre
18:04encore une fois
18:05la main est tendue
18:06à tout le monde
18:07sans exclusives
18:08on ne va pas se rétrécir
18:09alors qu'on est en train
18:11d'exploser les compteurs
18:12Vous avez été capable
18:13cette semaine
18:14de faire passer
18:14cette résolution
18:15sur l'accord franco-algérien
18:16de faire passer
18:16un certain nombre
18:17de nouveaux impôts
18:18de nouvelles taxes
18:19de nouvelles taxes
18:19pardon
18:20est-ce que vous appelez
18:21toujours à la dissolution
18:21parce que finalement
18:22cette assemblée
18:23vous convient assez bien
18:24Bon d'abord
18:25nous appelons toujours
18:26à la dissolution
18:26et nous voulons la dissolution
18:27parce que nous considérons
18:29que ce budget
18:30ne va évidemment
18:31ressembler à rien
18:32c'était hier
18:33le 1er novembre
18:35Halloween
18:35c'est même plus
18:36un budget Frankenstein
18:36enfin c'est un budget
18:37qui fait peur
18:37il n'y a aucune cohérence
18:39Mais ce qui est étonnant
18:40c'est que vous obtenez
18:42des victoires
18:42Alors je vais y venir
18:43Et qu'au fond
18:44vous participez
18:45à ces
18:45On va y venir
18:46Non mais nous
18:47on fait notre boulot
18:48on fait notre boulot
18:49c'est-à-dire
18:50que nous avons été élus
18:50nos députés
18:51Rassemblement National
18:52et nos alliés
18:53La dissolution
18:54ont été élus
18:55sur un programme
18:55La dissolution
18:56nous la souhaitons
18:56parce que ça donnera
18:58une cohérence
18:58Bah oui
18:58parce que ça donne
18:59une cohérence
18:59parce que je veux dire
19:00ce qu'on a réussi à faire
19:01on a fait passer
19:02des amendements
19:03il y a eu des accords
19:04de 68 de l'Algérie
19:05on a fait passer
19:06un amendement
19:06anti-délocalisation
19:07c'est important
19:09c'est un marqueur fort
19:09pour nous
19:10c'est dans notre programme
19:10Emmanuel Taché
19:11député de Camargue
19:12a fait passer
19:13l'amendement
19:13anti-délocalisation
19:14on a fait passer
19:15un amendement
19:16d'une taxe
19:17sur les rachats d'actions
19:18là aussi
19:18un marqueur fort
19:19de notre programme
19:20qui vient par Kévin Mauvieux
19:22et on a empêché
19:23beaucoup de dingueries
19:26de la gauche
19:27Pour rester sur la dissolution
19:28si effectivement
19:30elle a lieu
19:31est-ce que
19:32en cas de majorité absolue
19:34vous allez effectivement
19:35à Matignon
19:35si vous ne l'avez pas
19:36vous refusez Matignon ?
19:38Mais en fait
19:38ça dépend de la composition
19:39de l'Assemblée Nationale
19:40nous on pense
19:40qu'on peut avoir
19:41une majorité absolue
19:42avec nos alliés
19:43d'Éric Ciotti
19:44à nous seuls
19:45c'est ce que nous pensons
19:46et ce qui va
19:47nous motiver
19:48à nous battre
19:48s'il manque quelques voix
19:50et bien
19:51c'est pas pareil
19:52s'il en manque 20
19:52ou s'il en manque 150
19:54donc on regardera
19:55la composition
19:56de l'Assemblée Nationale
19:57que nous ignorons
19:58que vous ignorez
19:58et on essaiera
19:59d'aller convaincre
20:00des députés
20:01Horizon
20:01Modem
20:02Liott
20:02Républicain
20:03ou autres
20:03qui pourraient partager
20:04un socle
20:05de gouvernement
20:07Allez on avance
20:07dans cette émission
20:08Sébastien Chenu
20:09avec la question
20:10qui a animé les débats budgétaires
20:11à l'Assemblée cette semaine
20:12comment taxer
20:13les plus riches
20:14taxe Zuckman
20:15finalement non
20:15mais oui pour la taxe
20:16sur les holdings
20:17taxe sur la fortune improductive
20:18taxe sur les GAFAM
20:20la créativité fiscale
20:21on peut l'appeler comme ça
20:21a été vive dans l'hémicycle
20:23avec en point d'orgue
20:24cette taxe sur les multinationales
20:25votée à la surprise générale
20:26mardi soir
20:27sur proposition de LFI
20:28avec les voix du RN
20:30et le moins qu'on puisse dire
20:30c'est que ça n'a pas beaucoup plu
20:32écouter au ministre de l'économie
20:33Roland Lescure
20:34je m'étonne quand même
20:35que des groupes parlementaires
20:37qui ont
20:37en tout cas
20:39selon eux vocation
20:40à gouverner la France
20:40puissent tirer une balle
20:42dans le pied
20:42des entreprises françaises
20:44en ne respectant pas
20:45125
20:46non mais bravo
20:48vous pouvez
20:48vous pouvez être fier de vous
20:49madame Le Pen
20:50la France
20:52qui fait un bras d'honneur
20:53à 125 pays
20:54bravo
20:55la France
20:56qui tire une balle
20:57dans le pied
20:57des entreprises françaises
20:59qui rayonnent à l'étranger
21:00bravo
21:01la France
21:02qui attire des entreprises
21:04en France
21:05bravo
21:06on vivra pauvre
21:07on vivra seul
21:08mais au moins
21:09on aura voté
21:10un bel amendement
21:10bravo
21:11cette taxe
21:13Sébastien Chenu
21:14elle a été inspirée
21:15notamment par
21:16le désormais fameux
21:17Gabriel Zuckman
21:17et en même temps
21:18vous vous êtes opposé
21:19à la taxe Zuckman
21:19sur les patrimoines
21:20où est la cohérence ?
21:21bon il y a plusieurs choses
21:22d'abord il y a
21:22toute la série de folies
21:23à laquelle nous nous sommes
21:24opposés
21:25venant de la gauche
21:26la taxe Zuckman
21:28vous l'avez indiqué
21:29sur laquelle vous étiez
21:30abstenu
21:31il y a quelques mois
21:31oui pour permettre
21:32on l'a déjà dit
21:32pour permettre le débat
21:33pour permettre le débat
21:35sur les multinationales
21:36Sébastien Chenu
21:36je veux quand même
21:37juste expliquer
21:38ce qu'on a rejeté
21:39ce à quoi ont échappé
21:40les français
21:40la taxe Zuckman
21:41la taxe sur
21:43toutes les taxes
21:44sur les épargnes
21:45je vous rappelle
21:45que la France insoumise
21:46voulait même empêcher
21:47l'épargne populaire
21:48la taxe sur les pourboires
21:50la gauche voulait taxer
21:51les pourboires
21:51que les serveurs entendent
21:53et j'y viens aussi
21:54c'est important
21:55vous ne voulez pas apparaître
21:56comme des taxeurs professionnels
21:57je vous donne la vérité
21:59je dirais quand même
22:00ce que j'ai envie de dire
22:01on a échappé aussi
22:02à une taxe sur les restaurants
22:03monsieur Philippe Brun
22:04l'économiste du PES
22:06voulait passer la TVA
22:06à 20%
22:07pour tous les restaurateurs
22:09sauf la haute gastronomie
22:10vous offre en combien de milliards
22:11le nombre d'impôts
22:11que vous avez fait payer ?
22:12à un moment
22:13il faut dire les choses
22:15la deuxième chose
22:15la philosophie
22:16sur les contributions
22:18des plus riches
22:18en fait
22:19il ne faut pas faire comme la gauche
22:20qui lorsqu'elle entend
22:21le mot immigration
22:22devient dingue
22:23et ne peut pas ouvrir
22:24le dossier
22:25et se dire
22:25il ne faut surtout pas en parler
22:26etc
22:26nous on considère
22:27que la fiscalité
22:28ce n'est pas un gros mot
22:29il y a une majorité
22:31immense de français
22:32qui considère
22:33que la justice fiscale
22:34elle est nécessaire
22:35et cette majorité
22:36vous la retrouvez
22:37dans tous les partis politiques
22:38tous les partis politiques
22:39considèrent que la justice fiscale
22:41est nécessaire
22:41nous aussi
22:42la taxe qui a beaucoup choqué
22:43notamment les patrons
22:45c'est celle sur les multinationales
22:46expliquez-nous
22:47pourquoi vous avez voté ça
22:48avec l'EFI ?
22:49alors il est normal
22:50que les multinationales
22:51qui utilisent nos infrastructures
22:52les multinationales
22:53notamment étrangères
22:54et bien soient mis aussi
22:55à contribution
22:56si vous voulez
22:57vous avez dans cette taxe GAFA
22:59cette taxe multinationale
23:00la nécessité
23:02d'ajuster
23:03de mettre
23:04de la justice fiscale
23:06là où il n'y en avait pas
23:07dans votre projet
23:08vous dites
23:08il faut absolument
23:09favoriser la production
23:11la production
23:11elle est en partie
23:12aussi liée à l'attractivité
23:13non mais la taxe GAFA
23:14c'est pas ça
23:15pas seulement les GAFA
23:16les multinationales
23:17comment vous faites
23:19pour éviter
23:20qu'au fond
23:20les investisseurs étrangers
23:22ne viennent plus
23:22parce qu'ils se disent
23:23on n'est pas les bienvenus
23:24alors il faut
23:25qu'on se mette d'accord
23:26sur quelque chose
23:26j'entends matin, midi et soir
23:27que la France
23:28est le pays
23:29qui reçoit le plus
23:29d'investissements étrangers
23:30le problème
23:30c'est que ça ne crée pas d'emplois
23:31parce qu'il n'y a pas cette taxe
23:32le problème
23:32c'est que ça ne crée pas d'emplois
23:33le problème c'est que ça ne crée pas d'emplois
23:35donc en fait
23:35c'est un peu le chat
23:36qui se prend la queue
23:37c'est-à-dire qu'on a des inconvénients
23:38sans en avoir des avantages
23:39donc nous
23:40c'est pas ça
23:41c'est pas ça
23:42d'ailleurs
23:42sur cette taxe
23:43elle permettra
23:46en tous les cas
23:46elle ne sera pas forcément
23:47liée aux entreprises françaises
23:48elle ne prendra pas en cause
23:49alors au regard des conventions européennes
23:51ce serait complètement inapplicable
23:52c'est ce que dit
23:53le Premier ministre
23:54et le ministre des Finances
23:55c'est inapplicable cette taxe
23:56alors si c'est inapplicable
23:58en quoi ça les dérange
23:59si c'est soi-disant inapplicable
24:01en quoi ça les dérange
24:02donc moi ce que je vous dis
24:03c'est que la justice fiscale
24:05elle doit
24:05concerner
24:07tous ceux qui
24:08aujourd'hui
24:08sont bien contents
24:09de venir profiter
24:11de l'outil français
24:12du cadre de vie français
24:14et que ceci
24:15a un coût
24:15donc aujourd'hui
24:16nous faisons
24:17nous je crois
24:18quelque chose d'assez
24:18équilibré
24:19dans les contributions
24:20que nous demandons
24:21notamment
24:21on va revenir j'imagine
24:23à l'amendement
24:23Matéi
24:24avec cette taxe
24:26sur la fortune
24:27dans tous les cas
24:27après ce budget
24:28on ne pourra pas dire
24:29que vous êtes
24:30un parti pro-entreprise
24:31mais pourquoi
24:32écoutez les chefs d'entreprise
24:35non mais nous
24:35nous défendons
24:36les PME
24:37les TPE
24:37prioritairement
24:38pourquoi
24:38parce qu'elles créent
24:39de l'emploi
24:39est-ce que cette taxe
24:40elle concerne
24:41les PME
24:41les TPE
24:41pas du tout
24:42leur sous-traitant
24:43oui
24:43donc nous
24:45nous considérons
24:45l'activité des PME
24:47TPE
24:47parfois elle dépend
24:48aussi de l'activité
24:49des multinationales
24:50donc
24:50est-ce que c'est pas
24:51est-ce que vous
24:52ne sectorisez pas un peu
24:53je crois que c'est
24:55assez équilibré
24:56telle qu'elle est
24:56c'est assez équilibré
24:58nous si nous
24:59la votons
25:00la sous-nons
25:00c'est parce que nous considérons
25:02que beaucoup échappent
25:03en tous les cas
25:03à leurs obligations
25:05sociales
25:06et que effectivement
25:07la France ne peut pas
25:08simplement être
25:09une plateforme d'atterrissage
25:10dans lesquelles
25:11on ne s'acquitte pas
25:12effectivement
25:13d'un impôt
25:14quand on en profite
25:14mais finalement
25:15les républicains ont raison
25:16ils disent que
25:16sur l'économie
25:17vous êtes de gauche
25:18là en votant cet amendement
25:20avec LFI
25:20d'inspiration LFI
25:21vous êtes de gauche
25:23sur ce plan-là
25:24d'abord
25:24voter avec les uns
25:25ou avec les autres
25:26tout le monde le fait
25:26à l'Assemblée nationale
25:27on vient de parler
25:27de l'amendement
25:28enfin de la résolution Algérie
25:30où effectivement
25:30les LR ont voté avec nous
25:32pour le coup
25:32les républicains
25:33n'ont pas voté
25:34non mais attendez
25:35j'y viens
25:35mais à un moment
25:36dans cette Assemblée nationale
25:37où il n'y a pas de majorité
25:38tous les groupes politiques
25:39à un moment
25:40votent les uns
25:41avec les autres
25:41donc on peut jouer à ça
25:43machin à voter
25:44avec le PS
25:44l'autre avec LFI
25:45l'autre avec les LR
25:46ça arrive à tout le monde
25:47et nous
25:47nous assumons très bien
25:48de voter des propositions
25:49parce que les libéraux
25:50ils n'ont pas voté
25:50ces taxes
25:51non mais les républicains
25:52ne vont pas venir
25:53là encore
25:54je suis désolé
25:54de les ramener
25:55à ce qu'ils sont
25:55ça fait 8 ans
25:56qu'ils votent
25:57l'intégralité
25:58des dispositions
25:59économiques et financières
26:00des gouvernements
26:00Macron
26:01donc avec le résultat
26:02qu'on connaît
26:03donc ils peuvent
26:03c'est toujours pareil
26:04tous ces gens
26:05qui viennent donner
26:05la leçon
26:05avec un bilan
26:06qui est terrible
26:07devraient se faire
26:08bien modeste
26:09donc moi je considère
26:10que les républicains
26:11n'ont pas de leçon
26:11à donner
26:12alors c'est sûr
26:13qu'ils veulent être
26:13les champions
26:14de l'ultralibéralisme
26:15je leur laisse ce titre
26:16nous on ne veut pas
26:17être les champions
26:17de l'ultralibéralisme
26:19on veut être les champions
26:20de la justice fiscale
26:21on veut être les champions
26:22d'un pays
26:23qui permet
26:23à travers aussi
26:24une fiscalité rénovée
26:25de mener d'autres politiques
26:27j'y viens parce que
26:28cet impôt matériel
26:30dont on va parler
26:31allons-y maintenant
26:31l'impôt sur la fortune
26:33improductive
26:33c'est le nouveau terme
26:35à la mode
26:35depuis quelques jours
26:36depuis vendredi soir
26:37d'inspiration du modem
26:38en effet
26:39mais vous l'avez voté
26:39entre autres
26:40avec d'autres groupes
26:41à l'assemblée
26:42en un mot
26:43pour nos auditeurs
26:44et téléspectateurs
26:45ce nouvel impôt
26:45intègre de nouveaux actifs
26:47par rapport à l'actuel impôt
26:48sur la fortune immobilière
26:49c'est une sorte
26:49de nouvel ISF
26:50vous mettez les yachts
26:51les oeuvres d'art
26:52l'or
26:53les pièces de monnaie
26:53mais aussi
26:54les actifs financiers
26:55dont les placements
26:56vous nous expliquez
26:57quelle est la cohérence là-dedans
26:58il ne faut pas investir
26:59dans les entreprises françaises
27:00non non
27:00pas du tout
27:01il y a les placements
27:02qui sont intégrés dans cet impôt
27:03ce n'est pas
27:03un nouvel ISF
27:05si ça avait été un nouvel ISF
27:06la France Insoumise
27:07l'aurait voté
27:08or la France Insoumise
27:09ne l'a pas voté
27:10donc là aussi
27:10vous voyez on va nous dire
27:11de temps en temps
27:12vous votez avec les filles
27:13ben là ils ne l'ont pas voté
27:14la France Insoumise
27:15donc ce n'est pas un nouvel ISF
27:16c'est un outil
27:17c'est un outil
27:19qui vient d'abord
27:20remplacer l'impôt
27:21sur la fortune immobilière
27:23c'est à dire
27:23et c'est pour ça
27:24qu'on l'a voté
27:24vous tuez d'un côté
27:25un impôt
27:26vous éteignez un impôt
27:27et vous créez un impôt
27:29que vous pensez être
27:29plus juste
27:30cet impôt il ressemble
27:32l'impôt Matéi
27:33je ne sais pas comment on peut l'appeler
27:33mais vous êtes fier de votre bébé
27:35parce que écoutez
27:35les conditions de soins d'adoption
27:37c'était le vendredi soir
27:38avec des amendements
27:39des sous-amendements
27:40le modem
27:41le PS
27:42vous au fond
27:43on a l'impression
27:43au bout du compte
27:44que ça n'a aucune logique
27:46cet impôt
27:46je prends un exemple
27:48on exonère
27:51la résidence principale
27:52on enlève
27:52la résidence principale
27:54qui est quand même
27:54de l'actif
27:55pas très productif
27:56et on va
27:56taxer les placements
27:58les placements
27:58qui sont quand même
27:59qui participent
28:01à l'activité
28:01où est la logique ?
28:03j'y viens
28:03j'y viens
28:03parce qu'en fait
28:04il faut dire des choses
28:05précisément
28:05nous on l'a voté
28:06parce que ça ressemble
28:07à notre proposition
28:08celle qu'on porte
28:09dans notre contre-budget
28:10d'impôt sur la fortune
28:12financière
28:13ça y ressemble
28:14ce n'est pas tout à fait
28:15exactement la même chose
28:15mais c'est améliorable
28:17alors je suis d'accord
28:17avec vous
28:18c'est améliorable
28:18d'ailleurs il y aura une navette
28:19donc on va l'améliorer
28:20par exemple
28:21en fait vous pensez
28:21que ça va être supprimé
28:22je vous donne un exemple
28:23sur les oeuvres d'art
28:24que vous avez cité
28:24nous on est favorable
28:25à ce que les oeuvres d'art
28:26achetées au-delà de 10 ans
28:27puissent sortir de l'assiette
28:30les oeuvres d'art
28:31achetées plus récemment
28:32elles servent souvent
28:33à faire
28:34j'allais dire
28:35fructifier
28:35un marché
28:36d'apparence
28:37en tous les cas
28:38donc ça
28:39par exemple
28:39nous on est tout à fait favorable
28:40à ce que les oeuvres d'art
28:41mais cet impôt là
28:41il va aussi taxer
28:42les fonds en euros
28:44c'est-à-dire
28:45les obligations
28:45c'est-à-dire
28:46c'est des titres
28:47de dette français
28:47c'est ce qui finance
28:48notre économie
28:49j'y viens
28:49j'y viens
28:49d'abord à combien
28:50à partir de combien
28:52on entre dans cet impôt
28:531,3 million
28:541,3 million
28:56ça va toucher
28:58combien de personnes
28:59en France
28:59merci
29:01ne sait pas le dire
29:02encore
29:02moins d'un pour cent
29:04nous on avait fait l'étude
29:06mais j'y viens
29:07entre 3 et 5 milliards
29:09ça dépend
29:09alors
29:10il y a une
29:11nous parce que
29:12je me base pardon
29:12sur notre impôt
29:13sur la fortune financière
29:14qui ressemblait
29:15on l'avait évalué
29:16à 3 milliards
29:16peut-être que celui-ci
29:17rapportera un peu moins
29:18d'ailleurs
29:18que son rendement
29:19sera un peu moindre
29:20parce que de toute façon
29:21on y entre à 1,3 million
29:23hors résidence principale
29:25vous vous rendez compte
29:26de ce que c'est
29:26hors résidence principale
29:27vous rentrez à 1,3 million
29:29hors résidence principale
29:30vous rentrez à 1,3 million
29:31sans les outils professionnels
29:33bien entendu
29:34parce que ça c'était
29:34la taxe Zuckman
29:35donc ça c'est important
29:36de le dire
29:37et le rendement
29:38on l'a dit
29:39mais son taux
29:40il est aujourd'hui d'un pour cent
29:41nous on avait un taux
29:41qui pouvait bouger
29:42alors attendez
29:43c'est ce qui n'était pas d'un pour cent
29:44avançons Françoise
29:45le taux est à un pour cent
29:46alors qu'avant
29:47le barème était progressif
29:49donc en fait
29:49vous taxez
29:50les petits millionnaires
29:51plutôt que taxer
29:53les grandes fortunes
29:53c'est la raison pour laquelle
29:54nous ce qu'on défendait
29:56c'était un taux progressif
29:57avec une entrée en douceur
29:58à partir d'un million trois
29:59bon ce n'est pas le cas
30:00donc c'est améliorable
30:01ce n'est pas notre dispositif
30:03mais il va dans le bon sens
30:04on a bien compris
30:04il vise à taxer
30:05aussi les fonds
30:06qui sont non alloués
30:07à l'investissement
30:08productif
30:09on met dedans
30:10effectivement
30:10vous l'avez dit
30:11les yachts
30:12les avions
30:12les objets précieux
30:14etc
30:14mais on entre
30:15à un million trois
30:16hors résidence principale
30:18qui a un million trois
30:19hors résidence principale
30:20moi je veux bien
30:21que vous battiez
30:21madame Fresseau
30:22madame Boucher
30:22pour défendre
30:23non je ne dis pas ça
30:23on a l'impression
30:24que vous défendez pas
30:25ce que vous avez voté
30:26mais une politique fiscale
30:27qui touche des gens
30:28c'est moi qui l'avez voté
30:29oui
30:29mais qui touche
30:30des gens qui
30:31ben oui
30:31moi je l'assume
30:32mais je veux dire
30:32je n'ai pas de problème
30:33à dire que lorsqu'on a
30:34plus d'un million trois
30:35hors résidence principale
30:36on peut faire un effort
30:37oui
30:37passons à la suite
30:38il y a une autre information
30:40importante ce matin
30:41vous avez forcément lu
30:41ce sondage
30:42à la une de la tribune
30:43dimanche
30:43pour la prochaine élection
30:44présidentielle
30:44en 2027
30:45ou avant
30:45on verra
30:46Jordan Bardella
30:47est très largement en tête
30:4935% des intentions de vote
30:50devant Marine Le Pen
30:51si c'est elle
30:52qui se présente à nouveau
30:53pour votre parti
30:5334%
30:54comment vous interprétez
30:56ce sondage
30:56est-ce que vous assumez
30:57le statut de favori
30:58qui est toujours
30:58un peu inconfortable
30:59c'est vrai qu'il est inconfortable
31:01ce statut de favori
31:02et c'est la première fois
31:03que nous devons
31:04faire avec ce statut
31:05moi j'ai l'habitude
31:07de dire que pendant
31:08très longtemps
31:08ce qui nous manquait
31:10c'était d'être
31:11des candidats
31:12porteurs d'espoir
31:13on véhiculait
31:14la contestation
31:16d'un système politique
31:17on portait le souverainisme
31:19on porte toujours tout ça
31:20la contestation
31:21le souverainisme
31:22etc
31:22mais désormais
31:23on incarne un espoir
31:24et on ne gagne pas
31:25une bataille politique
31:25lorsqu'on n'incarne pas
31:26un espoir
31:27l'espoir que ça aille mieux
31:28demain
31:28l'espoir
31:29qu'il y ait plus de sécurité
31:31moins d'immigration
31:32plus de justice
31:34nous portons cet espoir
31:36alors quand vous dites
31:37nous ça veut dire qui
31:38c'est Jordan Bardella
31:38ou Marine Le Pen
31:39et Marine Le Pen
31:40pourquoi ?
31:41parce que ce ne sont pas
31:43des candidats interchangeables
31:44mais ils se battent
31:45pour la même chose
31:46ils se battent
31:46pour une France souveraine
31:47ils se battent
31:48pour une France
31:48dans laquelle
31:49la sécurité
31:50soit restaurée
31:52comme la première
31:52des libertés
31:53parce qu'il y a un doute
31:54quand on en parle
31:54même avec les futurs
31:55potentiels candidats
31:56du bloc central
31:57et à gauche
31:57ils se disent tous
31:58Marine Le Pen
31:59c'est fini
31:59ils se préparent tous
32:00à affronter Jordan Bardella
32:01à la prochaine présidentielle
32:03à cause des ennuis judiciaires
32:04de Marine Le Pen
32:04le procès en appelle
32:06en début d'année prochaine
32:07le Conseil d'Etat
32:07a d'ailleurs débouté
32:09Marine Le Pen
32:09de son recours
32:10il y a quelques jours
32:10est-ce que franchement
32:11Marine Le Pen
32:12a encore des chances
32:12d'être sur la ligne de départ ?
32:14Oui je crois
32:14oui je crois
32:15mais comme vous n'êtes pas
32:17je l'espère
32:17en tous les cas
32:18mieux informé que moi
32:18en ce qui concerne
32:19ce que vont produire
32:21la décision du Conseil d'Etat
32:22est assez claire
32:23les juristes
32:24moi je crois
32:24qu'il y a encore des voix
32:26et Marine Le Pen
32:26va plaider en appel
32:28elle est considérée
32:29comme innocente
32:31sur notamment
32:32sa bonne foi
32:32son innocence
32:33et je pense que les lignes
32:34peuvent encore bouger
32:35d'abord
32:36si je pensais l'inverse
32:37je vous le dirais
32:38donc nous avons dit
32:39des choses très simples
32:40Marine Le Pen
32:40est notre candidate
32:41pour 2027
32:42si elle venait
32:43à être empêchée
32:44pour des raisons
32:44qui ne sont pas
32:45que nous ne maîtrisons pas
32:46c'est pas nous
32:47qui les maîtrisons
32:48et bien Jordan Bardella
32:49porterait nos idées
32:50porterait notre programme
32:52porterait nos couleurs
32:52Jordan Bardella
32:53qui a fait deux livres
32:54qui fait des déplacements
32:54sur le terrain
32:55qui porte présence médiatique
32:57notamment Ambition intime
32:58sur M6
33:00cette ambition là
33:01il ne la cache plus
33:02vraiment aujourd'hui
33:03pourquoi il la cache ?
33:04mais nous on est
33:05on est transparent
33:06vis-à-vis des Français
33:07on leur dit
33:08Marine Le Pen
33:08est notre candidate
33:09Jordan Bardella
33:10se prépare pour Matignon
33:11si Marine Le Pen
33:12est empêchée
33:12demain elle ne peut pas
33:13la justice l'en empêche
33:15ce sera évidemment
33:15un scandale monumental
33:16mais notre candidat
33:18sera à ce moment-là
33:18Jordan Bardella
33:19qui prendra
33:20la relève
33:21mais je vais vous dire
33:22Jordan Bardella
33:23est-ce qu'il n'est pas
33:24en train de tuer la mère ?
33:25pardon
33:25il cite une seule fois
33:26Marine Le Pen
33:26en 400 pages
33:27dans son dernier livre
33:28je viens
33:28quel autre mouvement politique
33:29éclaire sur son candidat ?
33:31c'est qui le candidat
33:32du Bloc Central ?
33:33c'est qui le candidat
33:33des LR ?
33:34c'est qui le candidat
33:34socialiste ?
33:35non mais
33:35tous ces gens
33:36qui viennent nous dire
33:37oulala
33:37mais nous on en a deux
33:38possiblement candidats
33:39Marine Le Pen
33:40la candidate logique
33:42historique
33:42légitime
33:43si la justice
33:44empêche
33:45la possibilité à Marine Le Pen
33:47de rencontrer les français
33:48Jordan Bardella
33:49prendra la relève
33:50c'est assez simple
33:51à comprendre
33:51Marine Le Pen
33:52qui dit que Jordan Bardella
33:53ne connait rien
33:53au dossier ultramarin ?
33:55non mais c'était
33:56sur un point précis
33:57il ne faut pas en faire
33:58une polémique
33:59à ce moment-là
34:00et je crois que tout ça
34:00est derrière nous
34:02est-ce que
34:02pour revenir au sondage
34:03de ce matin
34:03dans la tribune dimanche
34:04est-ce que vous assumez
34:05de dire que votre candidat
34:06votre adversaire préféré
34:08j'allais dire
34:08ou idéal
34:09au second tour
34:09c'est Jean-Luc Mélenchon ?
34:11pas certainement
34:13parce que moi je pense
34:14que ce qui est important
34:15c'est le choix de société
34:16qu'on véhicule
34:18et qu'on propose
34:18Edouard Philippe
34:20s'il venait à être candidat
34:21je crois que ce serait
34:22un très mauvais candidat
34:23mais il porterait
34:24un choix de société
34:25qui est celui
34:25de la continuité
34:27des politiques économiques
34:28libérales
34:29de soumission à l'Union Européenne
34:30dont on a vu les dégâts
34:31et ce serait très intéressant
34:32de le confronter
34:33au choix de société
34:35du Rassemblement National
34:35mais c'est face
34:36à Jean-Luc Mélenchon
34:36que vous avez plus de chances
34:37de gagner à la fin
34:38plutôt qu'un candidat
34:40du Bloc Central
34:41je peux vous dire
34:42que face à Edouard Philippe
34:42ou Gabriel Attal
34:43on aurait de grandes chances
34:45de pouvoir l'emporter
34:45d'abord je vais vous dire
34:46je pense que nous aurions
34:48de grandes chances
34:48de l'emporter
34:49pourquoi selon vous
34:50Jean-Luc Mélenchon
34:51serait plus difficile à battre ?
34:53parce que Jean-Luc Mélenchon
34:53il est aussi un candidat
34:55qui porte les espoirs
34:56je suis désolé de le dire
34:57d'un certain nombre
34:58de nos compatriotes
34:58et je le regrette
34:59oui Jean-Luc Mélenchon
35:00porte les espoirs
35:01souvent il faut voir
35:02où ses députés sont élus
35:04de banlieue
35:06souvent d'une certaine jeunesse
35:08quand nous
35:08nous portons l'espoir
35:09d'une autre jeunesse
35:09oui il porte aussi des espoirs
35:11Jean-Luc Mélenchon
35:12c'est une réalité
35:12quels espoirs porte Edouard Philippe
35:14quels espoirs incarne
35:16Raphaël Glucksmann
35:16il n'y a pas un français
35:18qui espère l'arrivée
35:19de ces gens-là
35:19vous ne pensez pas
35:20que le front républicain
35:21reste quand même un obstacle
35:22pour vous à l'accession au pouvoir ?
35:24je pense qu'il y a un front
35:25dit républicain
35:26qui est pavlovien
35:28chez un certain nombre
35:29d'électeurs de gauche
35:30comme un réflexe
35:32c'est-à-dire qu'en fait
35:32on s'empêche de réfléchir
35:33et de regarder un programme
35:35et sereinement de se dire
35:37qu'est-ce qui est le moins mauvais
35:38ou le mieux pour mon pays
35:40et de façon plavlovienne
35:41s'opposer au Rassemblement National
35:42mais je pense que ce front dit républicain
35:45il est largement usé
35:46largement érodé
35:48et il n'a produit en réalité
35:49que des catastrophes
35:50Sébastien Chenu
35:51vous êtes l'invité
35:52de Questions politiques
35:53et tout de suite
35:53on va tenter de mieux vous connaître
35:55avec Brigitte
35:56France Inter
35:57Questions politiques
35:59Julien Nenni
36:01Et celle qui dévoile nos invités
36:04comme tous les dimanches
36:05c'est donc vous
36:06Brigitte Boucher
36:07notre spécialiste
36:08des biographies et des archives
36:08Le PS
36:11capable aujourd'hui
36:12de demander
36:13jusqu'à la suspension
36:14de la loi Touraine
36:15sa propre loi
36:17pour éviter l'élection
36:19pauvre Madame Touraine
36:20qui doit se retourner
36:21dans sa tombe
36:22pardon
36:23elle est encore vivante
36:25On vient de vous entendre
36:28Sébastien Chenu
36:28à l'Assemblée
36:29le 14 octobre
36:30en réponse au discours
36:31de politique générale
36:32de Sébastien Lecornu
36:33ce franc parlé
36:33c'est votre marque de fabrique
36:35jamais avare de bons mots
36:36votre style affable
36:37vous permet de parler
36:38à tout le monde
36:38bien connu des huissiers
36:39à l'Assemblée
36:40vous faites passer des petits mots
36:41parfois tendancieux
36:42à vos adversaires politiques
36:43vous aimez plaire
36:44on vous décrit
36:45souvent comme un mondain
36:46avec de l'entrejean
36:47au carnet d'adresse
36:48bien rempli
36:49il a l'aisance
36:49d'un Jean-Claude Briali
36:51en pleine cérémonie
36:51des Césars
36:52dit de vous
36:53un député insoumis
36:54drôle et pressé
36:55arriviste
36:56diront certains
36:57après avoir fait vos classes
36:58à l'UMP
36:58et fondé Gaylib
36:59une association
37:00qui milite pour les personnes
37:01lesbiennes, gays
37:02ou bisexuelles
37:04vous vous tournez
37:04vers l'extrême droite
37:05en 2014
37:06alors que Jean-Marie Le Pen
37:08est toujours président
37:09d'honneur du Front National
37:10et condamné
37:11pour négationnisme
37:12alors pourquoi ?
37:13Pourquoi ?
37:14Par ambition
37:14ou par conviction ?
37:16Oh j'ai déjà entendu ça
37:17il y a bien longtemps
37:17vous savez moi
37:17la première fois que j'ai voté
37:18j'ai voté contre Maastricht
37:19et toute ma vie
37:21j'ai voté contre
37:22dans les scrutins
37:23contre cette construction européenne
37:25qui vise à écraser la France
37:26vise à écraser les peuples
37:27il y avait une voix
37:28il y avait des voix
37:29à l'époque à droite
37:30Philippe Séguin
37:30Charles Pasqua
37:31Philippe de Villiers
37:32Alors pourquoi
37:32Jean-Marie Le Pen ?
37:34Quand je me suis
37:34il y a bien longtemps maintenant
37:36rangé aux côtés de Marine Le Pen
37:38car c'est Marine Le Pen
37:39qui m'a intéressé
37:41et non pas Jean-Marie Le Pen
37:42pour qui je n'avais jamais voté
37:43mais je n'ai pas autre chose
37:45à dire que cela
37:46je n'avais jamais voté pour lui
37:47et c'est Marine Le Pen
37:48qui a emporté mon adhésion
37:49je l'ai fait
37:50parce que je pensais d'abord
37:51qu'elle était courageuse
37:52qu'elle était authentiquement républicaine
37:54qu'elle portait la voix du souverainisme
37:55de tout ce qu'avait abandonné
37:56la droite
37:57qui n'était plus qu'un petit parti
37:58à l'anglo-saxonne
37:59c'est-à-dire des mouvements
38:00ultra-libéraux
38:02en matière économique
38:03et ultra-conservateurs
38:04en matière sociétale
38:05ce que nous ne sommes pas
38:06au Rassemblement National
38:07j'ai entendu ces procès
38:09sur l'arrivisme etc
38:10vous savez moi
38:10quand je m'engage en 2014
38:11au Front National
38:13je milite dans l'Oise
38:15comment imaginer
38:15qu'en 2017
38:16les électeurs du Nord
38:17de Denain
38:18me feront confiance
38:19en mélisant
38:20premier député
38:21Rassemblement National
38:22du Nord
38:23en 2017
38:25donc
38:26c'est un long chemin
38:27j'aurais dû le faire plus tôt
38:29je vais vous dire
38:29c'était pas un problème de DRH
38:30à l'UMP
38:31on a dit que vous n'étiez pas
38:32sur la liste de Nathalie
38:33Kosciusko-Morizet
38:34à Paris
38:34et que vous avez trouvé
38:36un point de chute
38:36et que vous avez trouvé
38:37au Rassemblement National
38:37écoutez ce point de chute
38:39je l'ai payé cher
38:40en termes d'insultes
38:41à l'époque
38:41parce que j'étais bien seul
38:42à m'engager aux côtés
38:43de Marine Le Pen
38:44mais j'aurais dû le faire plus tôt
38:45parce qu'en fait
38:46Marine Le Pen a raison
38:47depuis très longtemps
38:47parce qu'en fait
38:48l'analyse qu'elle porte
38:50et les solutions qu'elle porte
38:51sont les bonnes pour le pays
38:53et elle a repris
38:54elle est allée au-delà
38:56tout ce que la droite
38:57avait lâchement abandonné
38:58je l'ai dit
39:00le souverainisme
39:01mais aussi
39:01une certaine culture
39:03du gaullisme social
39:04qui moi m'intéresse
39:06donc voilà
39:07moi je pense
39:08qu'on n'est pas
39:08des ultra conservateurs
39:10on n'est pas des ultra libéraux
39:11on n'est pas des ultra
39:11en réalité
39:13au Rassemblement National
39:14et on met
39:15ce que les républicains
39:16ont abandonné depuis longtemps
39:17on met la France
39:17au-dessus de tout
39:18et ça ça m'a beaucoup plu
39:19on l'a entendu
39:20vous avez un petit côté
39:21langue de vipère
39:21qu'on vous connaît
39:22non
39:23vous riez tous
39:24les uns et les autres
39:24est-ce que vous ne regrettez pas
39:26ces propos de Marisol Touraine
39:27c'est quand même le bal des faux cul
39:28est-ce que vous ne regrettez pas
39:29ces propos sur Marisol Touraine
39:30vous êtes vraiment tous pareils
39:31mais parce que vous êtes là
39:33à me dire sur les antennes
39:33oh quand même
39:34quelle langue de vipère
39:35puis vous êtes un peu un mondain
39:36mais je vous croise tous partout
39:37les uns et les autres
39:39les politiques
39:39les journalistes
39:39je veux vous croiser
39:40enfin si on se croise
39:41on se croise tous ailleurs
39:44donc ça c'est pour l'aspect mondanité
39:46je ne suis pas plus mondain
39:46que n'importe qui
39:47je suis élu
39:49d'une des circonscriptions
39:50les plus populaires de France
39:51donc je peux vous dire
39:52qu'en matière de mondanité
39:53je sais atterrir
39:53à qui vous écrivez
39:54à l'Assemblée ?
39:56Pour le reste
39:57moi j'aime la culture
40:00Charlie Hebdo
40:01vous savez
40:02nous sommes Charlie
40:03je suis Charlie
40:03tous ceux qui ont abandonné
40:05ça qui le disait
40:06comme un slogan
40:07mais qui ne le font pas vivre
40:07je pense que dans cette culture
40:09il y a quelque chose
40:10qui m'a beaucoup marqué
40:10que m'avait dit un jour
40:11Jean-Jacques Perroni
40:12qui écrit les textes
40:13de Laurent Gérard
40:13on a les références qu'on peut
40:14il m'avait dit
40:15les seules choses qui soient drôles
40:16ce sont les choses méchantes
40:17et de mauvais goût
40:18c'est vrai
40:18je pense que les seules choses
40:19qui en tous les cas
40:20soient drôles
40:20me font rire
40:21et visiblement
40:22en font rire certains
40:22c'est les choses méchantes
40:23et de mauvais goût
40:24d'où l'illustration
40:25concernant Marisol Touraine
40:26c'est ça qu'il y a
40:26dans les petits mots
40:26que vous écrivez
40:27à vos collègues
40:29c'est pire ?
40:29un exemple
40:30à qui vous écrivez d'ailleurs ?
40:33j'écris bien pire
40:33et je reçois bien pire
40:35et vous recevez bien pire ?
40:36la part de qui ?
40:36c'est pour ça que je dis
40:37que ce bal des faux cul
40:38de ces gens
40:39qui font semblant
40:39de s'offusquer
40:40et qui en privé
40:41en réalité
40:42ont exactement
40:43si ce n'est
40:45le même sens de l'humour
40:47mais moi je ne fais pas
40:48la différence
40:48entre une parole
40:50privée
40:51non assumée
40:52et une parole publique
40:53non assumée
40:54je pense qu'il faut assumer
40:55qui on est
40:57et vous l'avez dit
40:57moi j'assume qui je suis
40:58assumer ses engagements
41:00assumer ses inclinaisons
41:02assumer un sens de l'humour
41:04que certains peuvent trouver
41:05de mauvais goût
41:05mais peu importe
41:07ça c'est secondaire
41:07alors le soir de la victoire
41:08de Nicolas Sarkozy
41:09en 2007
41:10vous êtes entre Faudel
41:11et Enrico Macias
41:12un petit côté paillette
41:13que vous en avez aimé
41:15il n'y a que moi
41:15qui ai survécu visiblement
41:17médiatiquement
41:18à cette soirée
41:20est-ce que vous aimeriez
41:21devenir ministre de la culture ?
41:22non pas du tout
41:23ça ne vous intéresse pas ?
41:25non mais ce n'est pas ça
41:25moi je suis au service
41:26de Marine Le Pen
41:28et les idées qu'elle porte
41:29elle saura très bien
41:30me faire faire
41:30ce qu'elle pensera utile
41:32si elle pense
41:32que je peux lui être utile
41:34si nous accédons
41:35aux responsabilités
41:35pour le reste
41:36j'en profite
41:36pour dire un mot
41:37et vous
41:38moi j'assume
41:39aussi mes engagements
41:41quand j'ai quitté l'UMP
41:42je l'ai fait
41:43parce que j'avais
41:43un désaccord politique
41:44très fort
41:44mais je n'ai pas oublié
41:46les années avec Nicolas Sarkozy
41:47à qui j'adresse
41:48un message de soutien amical
41:50s'il nous écoute aujourd'hui
41:51vous irez le voir en prison ?
41:52je ne cherche pas
41:53à utiliser
41:54instrumentaliser
41:54quoi que ce soit
41:55Sébastien Chenu
41:56nous vous avons demandé
41:57avant de venir
41:58dans cette émission
41:58de venir avec un sujet
42:00sur lequel vous voulez
42:00braquer les projecteurs
42:01dont on entend un peu
42:03moins parler
42:04en particulier
42:04au Rassemblement National
42:05c'est ce qu'on appelle
42:06dans cette émission
42:07votre gros plan
42:07oui c'est sur les féminicides
42:10j'ai vu les derniers chiffres
42:12de femmes qui sont tuées
42:14par leurs conjoints
42:16et ils sont encore en haut
42:17ces chiffres
42:18plus 11%
42:19en ce qui concerne
42:20les derniers chiffres
42:21et avec un focus particulier
42:24moi je suis député du Nord
42:26et dans les Hauts-de-France
42:26on est là aussi
42:29malheureusement très en tête
42:31avec des chiffres
42:31qui sont désolants
42:32en la matière
42:34Vous diriez que vous êtes féministe ?
42:37Oui je crois
42:38en tous les cas
42:38moi je suis très attaché
42:40à l'égalité homme-femme
42:41dans tous les domaines
42:42qu'elle soit salariale
42:43ou qu'elle soit sociale
42:44et on a encore
42:45beaucoup de progrès
42:46à faire dans notre pays
42:47on avait voté
42:48je le rappelle
42:49le Rassemblement National
42:50avait fait voter
42:50comme quoi
42:51c'est pas que des textes
42:52sur l'immigration
42:52une aide financière
42:54pour les femmes
42:55victimes de violences conjugales
42:56il y a quelques années
42:57en 2022
42:58Alors vous parlez de vote
42:59ça tombe bien
43:00le Sénat cette semaine
43:01a voté définitivement
43:02la redéfinition
43:04de la notion de viol
43:05en incluant
43:06la notion de consentement
43:07C'est encore autre chose
43:08Oui mais c'est important
43:09et ça concerne évidemment
43:10les féminicides aussi
43:11quelques semaines auparavant
43:12à l'Assemblée
43:13le RN avait été le seul groupe
43:14à ne pas voter
43:15cette nouvelle définition du viol
43:16est-ce que c'est vraiment
43:17une position féministe ?
43:19Vous mélangez deux choses
43:20et en la matière
43:21il faut être un peu subtil
43:23non c'est pas lié
43:23les femmes victimes
43:24de violences conjugales
43:26ne sont pas forcément
43:27des femmes victimes de viol
43:28C'est pour ça que vous demandez
43:29c'est des féministes
43:30Les femmes violées
43:30ne sont pas forcément
43:31victimes de violences conjugales
43:33on est sur deux choses différentes
43:34mais je vais venir
43:34sur le consentement
43:35parce que c'est un sujet
43:36très sensible
43:37je dis simplement
43:37oui à votre question
43:39je me sens féministe
43:39oui le RN a porté
43:41une loi
43:42sur une aide financière
43:44aux femmes victimes
43:44de violences conjugales
43:45Emmanuel Taché
43:46l'avait défendu
43:48avait convaincu
43:48nos collègues de la voter
43:49et oui en la matière
43:51en France pour terminer
43:51et après je viens
43:52sur le consentement
43:53si vous me le permettez
43:53la France peut mieux faire
43:55il y a eu un Grenelle
43:56il y a eu des assises
43:59il y a eu des plans
44:01et je vois que ça patauge toujours
44:03il y a des pays
44:04il y a des pays
44:04qui vont plus loin
44:05j'ai regardé
44:06justement je regarde un peu
44:07ce que font par exemple
44:08j'ai vu que l'Espagne
44:09et plus étonnant
44:10la Corée du Sud
44:10sont des pays
44:11qui ont des combos
44:12plus pertinents que les nôtres
44:14entre la sanction
44:15la protection
44:17l'éloignement
44:18je pense que la multiplication
44:20des bracelets anti-éloignement
44:21elle est très faible
44:22c'est très éparses
44:24dans notre pays
44:25pour les auteurs
44:25on leur met un bracelet
44:26anti-approche
44:29ils n'ont plus le droit
44:29d'approcher leurs victimes
44:30sur ça
44:31on n'est pas au point
44:32dans le pays
44:32il faut mettre des moyens
44:33la protection des femmes
44:34qui sont victimes de violences
44:35c'est-à-dire pouvoir les isoler
44:36les mettre en protection
44:37absolument
44:37qu'ils ne les approchent pas
44:38on devrait sanctuariser
44:40l'atteinte à l'intégrité physique
44:42c'est-à-dire vous avez
44:42procédé à l'intégrité physique
44:45de quelqu'un
44:45vous avez touché
44:46à l'intégrité physique
44:48de quelqu'un
44:48avec des circonstances
44:50aggravantes
44:51si c'est votre conjoint
44:52ou votre conjointe
44:53vous devez ne pas avoir
44:54d'aménagement de peine
44:55vous avez dépensé
44:56des amendements
44:57en ce sens
44:57dans le budget ?
44:58oui enfin là
44:59sur l'intégrité physique
45:00c'est pas dans le budget
45:01non mais sur les aides
45:02aux femmes victimes de violences
45:03là on s'est occupé
45:04du budget
45:05le cornu
45:05c'est pas le nôtre de budget
45:06non mais les amendements
45:07c'est fait pour ça
45:08c'est pour la meilleure
45:09mais vous avez dépensé
45:09un contre-budget
45:09il y a une dizaine de jours
45:10oui mais c'est un contre-budget
45:11attention
45:11j'ai rien vu là-dessus
45:12non mais j'y viens
45:13mais attendez
45:13c'est parce que ce n'est pas
45:14et ce sera dans le cadre
45:15de l'élection présidentielle
45:16qu'on aura toute une série
45:17de propositions
45:18à faire vivre
45:19moi j'ai du moins 3 milliards 2
45:20sur les subventions
45:22aux associations
45:22vous dites
45:23ne reprend pas
45:23de l'intérêt général
45:24mais oui mais c'est autre chose
45:25est-ce que les associations
45:25féministes relèvent
45:26de l'intérêt général ?
45:27si elles relèvent
45:27de l'intérêt général
45:28elles auront des subventions
45:293 milliards 2 en moins
45:30c'est considérable
45:31pour les associations
45:32mais vous parlez d'associations
45:33que nous jugeons
45:33comme étant politisées
45:34par exemple les associations
45:35qui permettent
45:36l'installation de migrants
45:37c'est pas l'intérêt général
45:39on parle des violences
45:39faites aux femmes
45:40donc ça n'entre pas là-dedans
45:45d'être clair
45:46il y avait un doute
45:47il n'y avait un doute
45:48que dans votre tête
45:49je crois vraiment
45:50avoir un esprit
45:50un peu tordu
45:51Jean-Philippe Tanguy
45:51pendant la conférence
45:52de présentation
45:53a cité tout un nombre
45:55d'associations
45:55notamment des associations
45:56écologistes
45:57on en parlera dans un instant
45:58et aussi des associations
45:59féministes
45:59qui ne relèvent pas
46:00selon lui
46:02sans citer d'exemple
46:04qui ne relèvent pas
46:05selon lui
46:05de l'intérêt général
46:06il a parlé d'associations
46:08qui ne relèvent pas
46:08de l'intérêt général
46:09et on en connait beaucoup
46:10qui sont juste
46:11des instruments politisés
46:12mais qui n'ont rien à voir
46:13avec le sujet
46:13qui nous parle
46:14sur le consentement
46:15j'y viens
46:15la loi qui a été votée
46:17à mon avis
46:18elle est très grave
46:18parce qu'elle inverse
46:19la charge de la preuve
46:20vous allez être obligé
46:21d'apporter la preuve
46:22du non-consentement
46:25de la victime
46:26c'est à dire
46:26qu'en réalité
46:27c'est très compliqué
46:28et vous entrez
46:28dans ce qu'on appelle
46:29la loi du soupçon
46:31c'est très compliqué
46:32d'apporter la preuve
46:33du non-consentement
46:34aujourd'hui
46:35et tant mieux
46:36dans la définition du viol
46:37il y a toute une série
46:39d'éléments
46:40par contrainte
46:41par surprise
46:41etc.
46:42qui existent
46:42et qui permettent
46:43de sanctionner
46:43très fortement
46:44il faut faire très fortement
46:45les auteurs
46:46mais entrer dans la loi
46:47du soupçon
46:48cette instrumentalisation
46:49que la gauche fait
46:50me semble aller
46:51à l'encontre
46:52de l'intérêt
46:53de la société
46:53et des femmes
46:54merci pour cette carte blanche
46:56donc Sébastien Chenu
46:57on avance dans cette émission
46:58il reste une petite dizaine
46:59de minutes
46:59comme chaque semaine
47:00Françoise Fresso
47:01c'est votre tour
47:01interroge donc
47:02une question
47:03qui sera au coeur
47:03du débat public
47:04on l'a dit
47:04et de la présidentielle
47:05dans deux ans
47:06ce matin
47:06Françoise
47:07l'environnement
47:07la lutte contre
47:08la lutte contre
47:08le réchauffement climatique
47:09donc première question
47:10dans une semaine au Brésil
47:12va s'ouvrir la COP30
47:13en l'absence des Etats-Unis
47:15si l'ERN était au pouvoir
47:16aujourd'hui
47:16est-ce que la France
47:17boycotterait elle aussi
47:19cette COP ?
47:20Non il n'y a pas de raison
47:21de boycotter une COP
47:22nous par exemple
47:23on garde toujours
47:24comme objectif
47:24d'atteindre
47:25ceux définis
47:26par les accords de Paris
47:27ça reste un objectif
47:28attention à deux choses
47:30la France n'est pas
47:31un trou noir
47:32dans lequel il ne se passerait rien
47:34et qui serait un pays
47:35très dangereux
47:37pour la planète
47:38on est un pays
47:39qui est très peu responsable
47:40des émissions de CO2
47:420,7%
47:44on est un pays
47:45dans lequel
47:45ne figure aucune grande ville
47:47parmi les 500 villes
47:48les plus polluées au monde
47:49donc on ne fait rien
47:50pas du tout
47:52non mais pas du tout
47:53mais je veux dire
47:54il ne faut pas faire culpabiliser
47:55inutilement
47:56les Français
47:56il y a beaucoup de choses à faire
47:57mais ce qu'il faut éviter
47:58c'est l'écologie
47:59que nous nous appelons punitive
48:00ce qu'il faut donner
48:02c'est la priorité au local
48:04et la priorité au nucléaire
48:05avant évidemment
48:06de s'orienter vers
48:07des politiques écologiques
48:09d'intermittence
48:10qui coûtent très cher
48:11et n'apportent pas grand chose
48:12Jordan Bardella
48:13l'a encore rappelé
48:14dans une récente interview
48:15l'une des premières mesures
48:16que prendrait le RN
48:17c'est au fond
48:18de baisser le taux de TVA
48:19sur les énergies
48:20ça coûte très cher
48:2112 milliards d'euros
48:22et au fond
48:23c'est une incroyable prime
48:24aux énergies fossiles
48:25le gaz, le pétrole
48:27qui sont la plupart du temps
48:28importés
48:29donc où est la logique
48:30comment vous pouvez vous prétendre
48:31écologique
48:32et faire une mesure
48:33faire cette première mesure
48:35comme ça ?
48:36Bon, nous avons
48:37en France
48:38la capacité à produire du nucléaire
48:39il faudrait construire
48:40d'ailleurs d'autres EPR
48:41Marine Le Pen
48:42l'a indiqué
48:43elle propose
48:43qu'on puisse construire
48:44d'ailleurs
48:44dans un premier temps
48:456 EPR supplémentaires
48:47bien sûr, mais ça va prendre
48:47un temps fou
48:48on n'est pas sous De Gaulle
48:49donc nous nous considérons
48:51qu'une autre priorité
48:52qui pourrait prendre moins de temps
48:53c'est de sortir du marché européen
48:55de l'électricité
48:55pourquoi ?
48:56pour payer notre énergie
48:57au prix auquel nous la produisons
48:59et non pas au prix finalement
49:00auquel elle est adossée
49:02à cause des Allemands
49:02ça nécessite une épreuve de force
49:03avec Bruxelles ?
49:04vous n'êtes pas sûr
49:04du tout de la remporter ?
49:05oui et non
49:06madame
49:07d'autres pays le font
49:08et l'ont fait de façon temporaire
49:10donc pourquoi est-ce que
49:11d'autres pays réussiraient à le faire
49:12et pourquoi est-ce qu'on le refuserait
49:14à la France ?
49:14donc nous nous disons
49:15il faut revenir
49:16à un prix de l'énergie
49:17qui soit convenable
49:18en France
49:19parce que nous avons développé
49:21et nous avons cette chance
49:22d'avoir par des choix politiques
49:23historiques
49:23qui ont été faits par De Gaulle
49:24développé le nucléaire
49:26donc nous nous pensons
49:27que c'est vers le nucléaire
49:28qu'il faut aller
49:28pas uniquement
49:29il y a un certain nombre
49:30et c'est pour ça
49:30qu'on veut créer aussi
49:31un fonds souverain
49:32de possibilités
49:34dans l'hydrogène
49:34dans la biomasse
49:36vous dites en revanche
49:36c'est toutes les énergies renouvelables
49:37c'est-à-dire les énergies propres
49:39l'éolien
49:40le solaire
49:40qui sont en train de devenir
49:42rentables au niveau mondial
49:43vous dites non surtout pas
49:44parce que là
49:45c'est pas un aveuglement total
49:46non mais si on nous dit
49:47que ces énergies
49:49elles sont matures
49:49qu'elles sont formidables
49:50etc.
49:51alors pourquoi est-ce que
49:52il faudrait continuer
49:53à les subventionner ?
49:54pourquoi est-ce qu'il faudrait
49:55continuer
49:55à leur faire profiter
49:57de taux
49:58de pratiques financières
50:01qui les avantages
50:02qui soit disant
50:03mais qu'est-ce qui vous gêne
50:03dans le développement
50:03de l'énergie ?
50:03c'est qu'elles soient
50:04d'abord
50:05c'est qu'elles soient
50:05intermittentes
50:06c'est-à-dire qu'en fait
50:07elles ne fonctionnent pas
50:08tout le temps
50:08qu'elles coûtent très cher
50:09très cher en subvention
50:10c'est pour ça que nous nous considérons
50:11qu'il faut revenir
50:12notamment dans notre politique fiscale
50:14surtout de ce subventionnement
50:15à ces énergies intermittentes
50:16intermittentes veut dire
50:17qu'elles abîment souvent
50:18notre patrimoine énergétique
50:20une centrale nucléaire
50:21qui est relancée
50:21qui est arrêtée
50:22etc.
50:23pour prendre la suite
50:24le relais
50:24de ces énergies intermittentes
50:25et bien elles s'abîment
50:26beaucoup plus
50:28on abîme les sols
50:29on abîme les paysages
50:30ça c'est aussi le patrimoine
50:31que nous avons en commun
50:33et elle coûte
50:34je vous le disais
50:34très cher
50:35donc oui nous on est
50:36pour un moratoire
50:36il faut arrêter avec ça
50:37et puis en plus
50:38je vais vous le dire
50:38dans le plan pluriannuel
50:40de l'énergie
50:40de mémoire
50:41on subventionne
50:42enfin le gouvernement
50:43est pré-subventionné
50:44pour 300 milliards
50:46cumulés
50:47évidemment dans le temps
50:48d'énergie intermittente
50:49à la Chine
50:50je veux dire
50:51les panneaux photovoltaïques
50:53le solaire
50:53tout ça
50:54qui le produit aujourd'hui ?
50:55c'est la Chine
50:56donc si vous voulez
50:56c'est parce qu'on ne s'est pas mis assez tôt
50:58que la Chine
50:58c'est exactement comme l'automobile
51:00non c'est parce qu'on a fait
51:01les mauvais choix madame
51:02et je vous dis qu'il y a
51:04d'autres choix à faire
51:04l'énergie dont je vous ai parlé
51:08notamment l'hydrogène
51:10notamment la biomasse
51:11notamment toutes ces énergies
51:13sur lesquelles il n'y a pas
51:14d'investissement dans notre pays
51:15allez regarder combien
51:16la Chine d'ailleurs investit
51:18dans l'hydrogène
51:19et vous verrez qu'on est déjà
51:20en train de prendre du retard
51:21donc on fait les mauvais choix
51:22et bien entendu le nucléaire
51:23je reviens sur votre contre-budget
51:24il y a une dizaine de jours
51:25avant de conclure l'émission
51:26vous présentez plusieurs milliards d'euros
51:28en moins pour la cause écologique
51:29par exemple
51:30je vois moins 10 milliards
51:32pour les programmes d'aide
51:32à la rénovation énergétique
51:33des bâtiments
51:34MaPrimeRénov' par exemple
51:35moins 72 millions de subventions
51:37aux associations
51:37relevant de la mission écologie
51:39et développement durable
51:39vous êtes vraiment écolo ?
51:41non mais vous mélangez
51:41des tas de choses en fait
51:42MaPrimeRénov'
51:43non c'est la lutte contre
51:43le réchauffement climatique
51:44mais non mais MaPrimeRénov'
51:45on essaye de faire des choses
51:46cohérentes qui aient du sens
51:47MaPrimeRénov' c'est un gouffre
51:48donc on la transforme encore
51:49en un prêt à taux zéro
51:50donc on continue à accompagner
51:51les gens qui veulent rénover
51:52énergétiquement leur logement
51:55mais nous on n'est pas
51:55pour la société préhistorique
51:57on peut revenir fantasmer
51:58sur la société préhistorique
52:00c'est un variant préhistorique
52:01le vent et le soleil
52:02on est quand même dans un combat
52:03contre les écologiques
52:04il y a parfois
52:05il y a presque de la arme
52:05contre l'écologie punitive
52:07je vous le confirme
52:08contre l'écologie punitive
52:09contre l'écologie qui empêche
52:11la croissance
52:12oui nous sommes dans ce combat là
52:14oui évidemment
52:14on va passer à la dernière séquence
52:17plus rapide de cette émission
52:18ça s'appelle le vrai ou faux
52:19Sébastien Chenu
52:19vous connaissez le principe
52:20je vous propose des affirmations
52:22certaines très sérieuses
52:23d'autres un peu plus triviales
52:24vous nous dites vrai ou faux
52:25c'est censé aller vite
52:26première proposition
52:27vous avez déjà proposé vos services
52:29à la socialiste Anne Hidalgo à Paris
52:30non non non
52:31mais je lui avais souhaité
52:32de gagner face à Kossusko-Morizet
52:33parce que je considérais
52:35que si on évacuait les programmes
52:37Anne Hidalgo à l'époque
52:38avait probablement
52:39un peu plus de sens moral
52:40que Nathalie Kossusko-Morizet
52:41c'est vrai ou c'est faux ?
52:41donc je n'ai pas proposé mes services
52:44au moment des municipales de 2014
52:46vous auriez proposé vos services
52:48pour la socialiste Anne Hidalgo
52:48et vous savez qui alimentait ça
52:50c'était l'ancien premier adjoint
52:51d'Anne Hidalgo
52:51qui l'a quitté
52:52avec perte et fracas
52:54en la traitant de tous les noms
52:55donc la crédibilité
52:56elle est moyenne
52:56allez autre proposition
52:57vous servez d'entremetteur
52:58entre le RN et LR
53:00pour de futurs débauchages
53:01pas besoin de moi
53:01comment ça ?
53:02on parle à tout le monde
53:04on parle à tout le monde
53:05c'est à vous de me le dire
53:06à quoi je sers ?
53:07troisième proposition
53:08en ratant sa sortie du gouvernement
53:09Bruno Retailleux
53:10a dilapidé ses chances
53:11pour la prochaine présidentielle
53:12vrai ou faux ?
53:13oui mais même en entrant
53:14enfin c'est pas juste sur sa sortie
53:16qu'il a dilapidé ses chances
53:17c'est en y entrant
53:18et même en y pensant
53:19parce qu'il n'a jamais eu
53:20aucune chance
53:21d'incarner quoi que ce soit
53:22à la présidentielle
53:23vous êtes soulagé
53:23qu'il baisse dans les sondages
53:24là depuis sa sortie ?
53:25écoutez à longueur de plateau
53:26j'ai dit que Bruno Retailleux
53:28n'avait rien à faire
53:29dans ce gouvernement
53:29et ne représentait pas pour nous
53:30la politique que nous souhaitions suivre
53:32allez une autre dernière proposition
53:33il y a des sujets
53:34sur lesquels le RN
53:35doit davantage travailler
53:36pour espérer gagner
53:36la prochaine présidentielle
53:37vrai ou faux ?
53:38oui bien sûr
53:38lesquels ?
53:39bien sûr
53:39je pense qu'on n'est pas encore
53:41assez audibles
53:42en matière de santé
53:44de logement
53:44de culture
53:45il y a plein de sujets
53:46sur lesquels il faut qu'on ait
53:47plein d'autres nouvelles propositions
53:48on ne va pas décalquer
53:50le programme de 2022
53:50donc on travaille
53:51j'ai trois secondes
53:52pour une dernière
53:53pour la prochaine présidentielle
53:54le plan A du RN
53:55c'est donc Marine Le Pen
53:56plan B comme Bardella
53:57plan C comme Chenu
53:58vous y avez déjà pensé ?
53:59au secours
54:00au secours à ce point là ?
54:01au secours laissez-moi
54:01jamais ?
54:02vous dites jamais ?
54:02n'importe quoi
54:03jamais ?
54:04non jamais
54:04allez merci beaucoup
54:06d'avoir participé
54:07à cette émission
54:07Sébastien Chenu
54:08merci d'avoir répondu
54:09à nos questions politiques
54:10merci aussi à vous
54:10Brigitte Boucher
54:11Françoise Fresseuse
54:12de m'avoir accompagné
54:13merci aussi à tous ceux
54:14qui m'ont aidé
54:14à préparer cette émission
54:16je ne peux pas tous les citer
54:16Fabienne Lemoel
54:17Alexandre Gillardi
54:18Philippe Corbet
54:19Léody Forêt
54:20et Amaury Bochet
54:20auditeurs
54:21téléspectateurs
54:22je vous dis à la semaine prochaine
54:24et un salut amical
54:25évidemment à Alexandra Bensaïd
54:26qui profitait aujourd'hui
54:27d'un repos bien mérité
54:29bonne semaine à tous
54:29et à Marisol Touraine
54:30et à Marisol Touraine
54:31ça vous appartient
54:32qui est toujours vivante
54:33donc c'est pour ça
54:33c'est confirmé
54:34bonne semaine à tous
54:35et vive la politique
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54:12
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À suivre
52:57
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