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Coup de théâtre politique ! François Bayrou chute après le vote de confiance.



Notre rubrique politique décortique les raisons de la crise gouvernementale et les réactions des députés mosellans. Découvrez les enjeux et les options qui s'offrent à Emmanuel Macron après cette défaite historique.

Quelles sont les prochaines étapes pour la France ? Analyse et perspectives.

#PolitiqueFrançaise #FrançoisBayrou #Moselle #CriseGouvernementale

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Transcription
00:00La confiance se perd plus vite qu'elle ne se gagne, un proverbe que François Bayrou a constaté de lui-même.
00:05On en parle dans notre rubrique politique.
00:11Marie Vain, journaliste de la rédaction de Moselle TV, bonsoir.
00:15Bonsoir Jean.
00:16Le Premier ministre François Bayrou a donc fait face aux députés hier à l'Assemblée nationale
00:20et n'a pas obtenu leur confiance Marie.
00:22L'ancien Premier ministre à présent car ce lundi 8 septembre a sonné la chute du gouvernement
00:26et de François Bayrou suite à sa déclaration de politique générale et au vote de confiance des députés.
00:33L'Assemblée nationale n'a pas approuvé la déclaration de politique générale
00:36conformément à l'article 50 de la Constitution.
00:40Le Premier ministre doit remettre au Président de la République la démission du gouvernement.
00:47Nommé le 13 décembre 2024, François Bayrou aura tenu 8 mois et 24 jours à Matignon,
00:53soit le temps d'une grossesse avec accouchement difficile.
00:55194 voix pour, 364 contre.
00:59Le résultat était attendu et pourtant il y a cru jusqu'au bout.
01:04Cette épreuve de vérité, comme chef du gouvernement,
01:10avec l'assentiment du Président de la République, je l'ai voulu.
01:14J'ai voulu ce rendez-vous et certains d'entre vous, les plus nombreux, les plus sensés probablement,
01:21ont pensé que c'était déraisonnable, que c'était un trop grand risque.
01:28Or, je pense exactement le contraire.
01:31Le plus grand risque était de ne pas en prendre, disait-il.
01:35Un gros risque, effectivement, c'est la première fois de la Ve République qu'un gouvernement tombe lors d'un vote de confiance.
01:41Puisque pour rappel, l'article 49 alinéa 1, soit le vote de confiance, n'est pas obligatoire.
01:46Le dernier à l'avoir utilisé, c'était Jean Castex en 2020,
01:49une époque où le camp présidentiel détenait encore une majorité absolue à l'Assemblée.
01:54Or, ce n'est pas le cas aujourd'hui.
01:56C'est donc un très gros risque qu'a pris François Bayrou,
01:58car généralement, on utilise le vote de confiance lorsqu'on est sûr que les députés ne vont pas s'y opposer.
02:03Le locataire de Matignon a tenté un coup de poker en vain.
02:07Justement, Marie, concernant nos députés, comment se sont-ils positionnés ?
02:11Comptent-ils voter ?
02:12Sur les neuf députés de Moselle, la majeure partie a voté contre.
02:15Plus de socle commun, seuls les députés Horizon et du parti présidentiel Ensemble pour la République
02:20ont accordé leur confiance au gouvernement.
02:22Justement, on les écoute.
02:24Moi, je n'étais pas en accord avec tout ce qui avait été annoncé,
02:28notamment avec les deux jours fariés, avec d'autres mesures qui avaient été annoncées par François Bayrou.
02:35Mais hier, le vote, c'était de dire, nous avons conscience de cela
02:38et nous allons agir pour réduire cette dette avec un effort évidemment considérable
02:44et qu'il doit être juste.
02:46Et c'était là-dessus que les discussions budgétaires devaient avoir lieu à partir du mois d'octobre.
02:52J'aurais aimé qu'on puisse trouver des solutions un peu différentes
02:55pour se laisser une ouverture sur l'avenir.
02:57Et le vote que j'ai eu n'est pas simplement un vote de confiance,
03:00c'est vraiment un vote de conscience et en conscience de ce qui est en train de se passer.
03:05Espérons qu'avec la chute de ce gouvernement,
03:08qui était inévitable une fois que ça avait été annoncé par le Premier ministre,
03:10nous puissions trouver une issue de secours et cette issue de secours nous ouvre les portes
03:16de l'intérêt général et pas l'intérêt des partis.
03:19Si les macronistes et horizon ont fait bloc derrière le Premier ministre,
03:22le groupe Les Républicains, lui, s'est fracturé.
03:25Les députés ont voté en ordre dispersé avec 27 voix sur 49 en faveur du Premier ministre.
03:31Le député de la quatrième circonscription, Fabien Di Filippo,
03:34fait partie de ceux qui ont décidé de ne pas accorder leur confiance.
03:37De même pour le député non inscrit Belkir Beladad,
03:40qui évoque une chute assurée, une France fracturée et des institutions fragilisées.
03:45Quant au groupe d'opposition, ils avaient déjà annoncé leur vote,
03:48donc sans surprise le Rassemblement national a voté contre.
03:52Nous avons voté sur un bilan et nous avons voté sur l'absence de solutions proposées.
03:56Et aussi, nous ne faisons plus confiance à ces représentants du macronisme
04:00qui depuis huit ans n'ont pas apporté les solutions à ces crises que traverse notre pays.
04:05Donc effectivement, l'ensemble des députés du Rassemblement national ont voté d'un seul bloc
04:10pour refuser cette confiance à ce gouvernement.
04:13Et nous demandons maintenant une nouvelle dissolution de l'Assemblée nationale.
04:17Alors Marie, que peuvent faire Emmanuel Macron maintenant ?
04:19Quelles sont ces solutions ?
04:21Alors la chute du Premier ministre et de son gouvernement
04:22ouvre une nouvelle période d'instabilité politique pour notre pays,
04:26un an après la dissolution de l'Assemblée nationale.
04:29Alors il y a plusieurs options qui sont mises en avant dans les médias et par les partis politiques.
04:32L'extrême droite privilégie une nouvelle dissolution de l'Assemblée nationale.
04:36Les insoumis, eux, plaident pour la démission ou la destitution d'Emmanuel Macron.
04:41Et on d'ores et déjà annoncé déposer une motion de destitution dès ce mardi.
04:45Le président de la République, lui, a annoncé qu'il nommerait un nouveau Premier ministre
04:49dans les tout prochains jours.
04:50Et pour les députés, pas de pari sur un nom,
04:53mais une volonté d'entente et de coalition politique.
04:55On entend beaucoup de nom, mais moi je pense que plus que le casting,
04:59c'est la feuille de route qui est importante.
05:01Sur quoi on s'entend, sur quoi on est d'accord, pour travailler ensemble.
05:03Ce n'est pas une question de nom.
05:06Nous n'avons pas voté hier contre un nom.
05:09Nous avons voté contre une politique.
05:10Tout dépend de la politique qui sera mise en œuvre.
05:13Tout dépend des solutions qui seront proposées pour le budget
05:16que nous avons à construire à l'Assemblée nationale dans les trois prochains mois.
05:18S'il n'y a pas d'accord, s'il n'y a pas de coalition possible,
05:21s'il n'y a pas de programme commun, alors on ne pourra pas avancer
05:24et les gouvernements tomberont les uns après les autres.
05:26Donc je le répète à nouveau, je me fiche de savoir qui, je veux savoir pourquoi.
05:30Et une fois qu'on aura le pourquoi, le qui sera beaucoup plus simple à nommer.
05:33En tout cas, quel que soit le nom de là ou du nouveau Premier ministre,
05:38il ne pourra pas compter sur une majorité claire.
05:40Le scénario qu'on a également connu avec Barnier et Bayrou
05:43pourrait être amené à se répéter pour l'heure.
05:46C'est un budget qui reste en stand-by.
05:47Une économie locale qui s'inquiète ou encore des textes de loi qui ne sont pas débattus.
05:52François Bayrou, lui, a remis la démission de son gouvernement ce mardi
05:55au Président de la République, donc rebelote.
05:58On choisit à nouveau un Premier ministre, on rechoisit un nouveau gouvernement
06:02et nous, on recommencera à tenter d'apprendre les noms de nos futurs ministres.
06:06Merci Marie d'avoir écris toutes ces réactions et pour ce brin de sarcasme.
06:09Merci.
06:10Merci.
06:11Merci.
06:12Merci.
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