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[#Reportage] Élections 2025 : Michel Menga dénonce le bourrage d’urnes à Cocobeach et appelle à rectifier le tir
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[#Reportage] Élections 2025 : Michel Menga dénonce le bourrage d’urnes à Cocobeach et appelle à rectifier le tir
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00:00
Ce que nous voyons, la levée de bouclier à laquelle nous assistons sur l'ensemble du pays,
00:07
est largement justifiée, parce que ce que nous avons entendu, c'est exactement ce qui s'est passé à Kokomich.
00:12
La seule différence, c'est que nous ne l'avons pas manifesté de la même manière.
00:16
Mais si nous ne l'avons pas fait, ce n'est pas parce que nous n'avions pas d'éléments pour le faire.
00:21
C'est parce que nous avons, pour la plupart d'entre nous, les obligations de réserve.
00:24
Si la politique est objective, ces élections doivent objectivement être annulées.
00:32
Mais nous savons qu'en politique, il n'y a pas d'objectif cartésien.
00:38
Ce n'est pas cartésien, il n'y a pas de logique cartésienne, il y a une logique politique.
00:45
C'est ça la politique.
00:46
Donc nous sommes en train de lire ce qui se passe, nous savons que la logique politique va prévaloir.
00:52
Mais si nous étions des cartésiens, sur la base de ce qui s'est passé sur l'ensemble du pays, ces élections méritaient d'être annulées.
01:02
Nous avons constaté un certain nombre d'irrégularités chez nous, qui sont exactement celles qui sont dénoncées.
01:09
C'est-à-dire, en ce qui concerne les procurations, pour ne prendre que cet exemple-là,
01:14
c'était la croix et la bannière pour que nous ayons des procurations, alors que les procurations circulaient dans les mains de nos adversaires.
01:23
Nous l'avons constaté.
01:25
L'accès au bureau de vote de nos représentants des candidats n'a été autorisé qu'à 9h, alors que le scrutin avait commencé à 7h.
01:36
N'est-ce pas ?
01:37
Est-ce que ça, c'est la loi ?
01:39
Le samedi soir, n'est-ce pas, à la fin du scrutin, vers 19h après le compilage et le dépouillement des urnes,
01:50
on nous avait déclaré battu.
01:53
Et puis, vers 22h, 23h, on nous annonce que ce n'est plus ça.
01:59
Et que, finalement, nous allons au second tour.
02:03
Nous nous sommes déplacés vers la commission pour avoir des explications, pour savoir si c'était vraiment justifié.
02:11
Ils nous ont répondu que oui.
02:13
Mais nous avons cherché à comprendre pourquoi.
02:16
Et nous avons donc pris, puisque vous savez qu'au terme de l'élection, dans les différents bureaux de vote,
02:24
les procès-verbaux sont établis sur place et sont remis aux différents candidats.
02:29
Nous avons eu des procès-verbaux, n'est-ce pas, pour ce qui nous concerne.
02:36
Lorsque nous avons regardé les procès-verbaux que j'ai là,
02:40
et tous les procès-verbaux ici,
02:43
les copies, bien entendu,
02:44
nous nous sommes rendus compte qu'il y a une rubrique dans les procès-verbaux
02:47
qui est, n'est-ce pas, en rencontre de ce qui s'est passé,
02:50
du déroulement du scrutin.
02:52
C'est-à-dire, ceux qui ont voté et qui ont émergé,
02:55
il y a la liste d'émergements,
02:57
et puis, le nombre de bulletins qu'on a trouvés dans les urnes.
03:01
Il se trouve que,
03:01
et c'est là le problème,
03:03
que le nombre de bulletins qu'il y avait dans les urnes
03:05
était supérieur au nombre
03:07
des lecteurs qui avaient émergé.
03:10
Et c'est ça leur problème.
03:11
Et comme ils ont vu ça, que c'était trop flagrant,
03:13
ils ont donc pris la responsabilité,
03:15
à leur niveau, de rectifier le tir.
03:17
Et c'est pour cela que nous sommes au second tour.
03:20
En d'autres termes,
03:21
il y a eu un bourrage des urnes,
03:23
n'est-ce pas,
03:24
c'est pour cela qu'ils ont demandé
03:25
aux représentants des partis de ne pas venir avant
03:28
9h,
03:30
pour leur permettre de bourrer les urnes,
03:32
et pour qu'ils puissent faire leur
03:34
salade,
03:35
excusez-moi du terme,
03:37
comme ils l'ont fait.
03:37
Nous estimons donc sur ces bases-là,
03:39
rien que celles-là,
03:40
que Mme la Présidente,
03:42
avec son équipe,
03:43
a échoué.
03:44
Donc nous demandons
03:45
que pour repartir sereinement,
03:47
et j'insiste dessus,
03:48
au second tour,
03:50
il faut que tout ce monde-là
03:51
parte,
03:52
et qu'on mette en place une équipe
03:53
qui va venir garantir
03:54
la transparence de l'élection.
03:57
Le Président de la République
03:58
a organisé dans ce pays
04:00
le référendum.
04:01
Ça s'est passé sans problème.
04:05
Les élections présidentielles,
04:06
ça s'est passé sans problème.
04:08
Mais on constate que
04:10
pour les élections locales et législatives,
04:12
il y a ce problème que nous constatons.
04:15
À quoi cela est-il dur ?
04:17
C'est parce que
04:17
le parti a été créé.
04:20
N'est-ce pas ?
04:21
Et que ce parti a été créé,
04:23
il y a les gens
04:23
qui sont parfois,
04:25
la plupart,
04:25
beaucoup d'opportunistes,
04:26
se sont mêlés,
04:27
et le désordre s'est installé.
04:30
Et je crois, moi,
04:31
nous,
04:32
notre équipe et moi,
04:34
nous estimons que le Président
04:35
n'a pas besoin de ce bruit-là.
04:36
Mais j'attends
04:37
que ce deuxième tour
04:38
soit organisé dans la transparence.
04:40
C'est ce que le Président a dit
04:41
dans son discours.
04:42
Qu'on évite
04:43
de nous engager
04:45
dans des opérations
04:47
qui vont entacher
04:48
la sérénité,
04:50
l'objectivité de l'élection.
04:51
Et on va proclamer
04:52
des résultats qui seront faux.
04:54
Comme ça a été
04:55
au premier tour.
04:56
Il faut éviter cela
04:57
parce que ça ternit.
04:58
Personne ne grandit là-dedans.
04:59
Donc, ce qu'ils le font,
05:01
qu'ils arrêtent,
05:02
à commencer par
05:03
ceux qui ont en charge
05:04
l'organisation des élections.
05:06
C'est ce que nous souhaitons
05:07
pour que le meilleur
05:08
puisse gagner.
05:10
Figurez-vous,
05:12
dans les scrutateurs,
05:14
il y a les femmes des candidats,
05:17
les épouses des candidats.
05:18
Est-ce que c'est normal ?
05:19
Nous avons vu,
05:20
vous savez,
05:20
Cocobus,
05:20
c'est un village.
05:21
On se connaît tous.
05:23
Quand vous arrivez
05:24
dans un bureau de vote
05:24
et que vous trouvez quelqu'un,
05:25
vous le reconnaissez immédiatement.
05:27
Vous l'identifiez,
05:28
immédiatement,
05:29
il est estampillé
05:30
d'une certaine manière.
05:31
Nous avons constaté
05:32
que tout ce qui était
05:32
dans les bureaux
05:33
était contre nous.
05:34
Parce qu'on se connaît.
05:36
Mais, alors,
05:36
c'est pour quelle raison,
05:38
pour quel objectif ?
05:39
Donc, il faut éviter
05:40
tout cela.
05:41
Et nous avons demandé
05:42
que le ministre
05:43
de l'intérieur
05:45
qui est chargé des élections
05:46
puisse être vigilant
05:47
de façon à ce que
05:49
son image ne soit pas termie.
05:51
Parce que c'est lui
05:51
qui en fait les frères.
05:53
Il faut qu'il prenne
05:55
toutes les dispositions
05:56
nécessaires
05:57
pour que la transparence
05:59
soit de mise.
06:00
Il ne faut pas
06:00
faire la politique
06:01
de l'autruche.
06:02
Il ne faut pas
06:03
ne pas vouloir reconnaître
06:04
ce qu'il y a.
06:05
La réalité,
06:06
c'est que
06:06
les élections
06:07
se sont mal passées.
06:09
Ceux qui avaient la charge
06:10
d'organiser les élections
06:11
sur le terrain
06:12
ne l'ont pas fait
06:13
convenablement.
06:14
Il faut que le ministre
06:15
en tienne compte
06:16
pour que le deuxième tour
06:18
se passe
06:18
dans des conditions
06:19
de transparence
06:20
et pour que
06:21
ça se passe bien.
06:23
Et nous l'encourageons
06:24
à veiller
06:25
à ce que
06:25
la transparence soit
06:27
et qu'il punisse
06:28
les gens
06:29
qui lui amènent
06:31
le désordre.
06:32
Nous ne voulons pas
06:33
de ça, en tout cas.
06:34
Nous ne sommes pas
06:34
partisans du désordre.
06:35
Et notre attitude
06:36
s'explique par ça.
06:38
Nous voulons
06:38
que les élections
06:39
soient transparentes.
06:40
Et je souhaite
06:41
que les électeurs
06:42
de Kokomi
06:42
soient disciplinés,
06:44
que les candidats
06:45
soient disciplinés
06:46
et que ceux
06:47
qui auront la charge
06:48
d'organiser
06:50
les élections
06:50
dans les différents
06:51
bureaux de vote
06:52
fassent le travail,
06:53
qu'ils lisent la loi,
06:54
rien que la loi,
06:55
que les procès-verbaux
06:57
soient remis
06:58
aux différents
06:59
représentants
07:00
des candidats
07:00
au terme
07:01
du décompte
07:02
des élections,
07:03
que les procès-verbaux
07:04
soient affichés
07:05
à la préfecture
07:07
comme on le demande
07:08
la loi,
07:09
aussitôt après
07:09
la compilation
07:10
des résultats.
07:11
Nous avons attendu
07:12
une journée
07:12
à Kokomi
07:13
pour l'avoir.
07:15
Ce n'est pas normal.
07:16
Il faut que
07:17
fort choix
07:18
à la loi
07:18
et que les citoyens
07:20
sachent que nous sommes
07:21
tous égaux
07:21
et que ce pays
07:22
est à nous tous
07:23
et que nous voulons
07:24
le bonheur
07:25
de tout le monde.
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