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  • il y a 2 jours
À Nice, les habitants sont toujours sous le choc de la fusillade qui a fait deux morts vendredi soir. Depuis, des renforts de polices ont été déployés, mais la colère et la peur s'installent un peu plus.

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Transcription
00:00Après un week-end meurtrier, sur fond de narcotrafic au cœur du quartier des Moulins à Nice,
00:06la vie reprend difficilement son cours.
00:09Ça fait peur, donc on sait qu'il y a les écoles à proximité,
00:13d'aller chercher son enfant, on n'est pas tranquille.
00:15Dans cette cité vit Sabrina.
00:18Elle accepte de parler à visage découvert, la voix remplie de colère.
00:23Il y a de la peur, il y a de l'insécurité, mais surtout un sentiment d'abandon.
00:26Aujourd'hui, vraiment, on a l'impression que sous prétexte qu'on est un quartier, on n'est pas considéré.
00:31On a les gens qui veulent vraiment partir maintenant.
00:34Vous allez aller acheter votre pain, vous allez sortir vos enfants à l'école.
00:37Et en fait, on se rend compte qu'avec ce qui s'est passé ce week-end, personne n'est à l'abri.
00:41À Deux-Rues-de-Las, Noureddin a grandi ici, dans ce quartier où sa maman vit toujours.
00:46Lui aussi se sent trahi par le silence et l'inaction.
00:50C'est invivable, c'est devenu invivable.
00:52Les gens ne peuvent plus sortir comme ils veulent et tout.
00:54Tout le monde dit qu'on appelle ça un attendant, même s'il manque l'idéologie, pour nous c'est un attendant.
01:00En réponse à cette énième tragédie liée au trafic de drogue, l'État a déployé des effectifs, dont la CRS 81.
01:07Un total de près de 100 agents sont mobilisés dans tout le quartier.
01:11Merci.
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