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Regardez Le journal RTL avec Amandine Bégot du 02 octobre 2025.

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Transcription
00:00Merci beaucoup Alex, on vous retrouve bien sûr dès midi demain sur RTL pour le qui tout double.
00:05Bonjour à tous et bienvenue dans RTL midi, nous sommes ensemble jusqu'à 14h.
00:101h30 d'info, de décryptage et de témoignage car cette émission, vous le savez, c'est d'abord la vôtre, c'est vous qui la faites.
00:17Comme chaque jour, vous avez la parole, vous réagissez, je vous attends dès à présent au 3210 mais aussi par SMS 64 900.
00:24Vous commencez votre message avec le mot midi et puis bien sûr l'application RTL, vous cliquez sur l'onglet réagir.
00:31A la une aujourd'hui, cette nouvelle journée de mobilisation, des manifestations, 250 cortèges un peu partout en France à l'appel de l'ensemble des syndicats.
00:39On ira à Libourne, près de Bordeaux, pas ou peu de perturbations dans les transports sauf sur certaines lignes régionales comme a pu le constater Patrick.
00:47Tout petit coup de gueule, j'ai voulu prendre le train pour Paris, la ligne du RERR et il n'y avait aucun train pour Paris.
00:53Alors que les panneaux indiquaient un train sur deux, il y avait un train de matin de bonheur et l'autre est à 13h et le soir, on s'est parti.
00:59C'est dommage, on a une information un petit peu incomplète.
01:02Quand l'ultra fashion débarque dans les grands magasins, l'ultra fast fashion, les galeries Lafayette et le B.A.G. vont bientôt vendre du chien, tollé du secteur de l'habillement.
01:11Et vous, qu'en pensez-vous ? Êtes-vous prêt à acheter ce type de produit ?
01:15Vous nous appelez au 3210 le patron de la SGM qui détient ces magasins et l'invité d'RTL midi.
01:20Dans ce journal également, garde à vue prolongée pour les deux personnes interpellées à bord de ce navire fantôme au large de Saint-Nazaire.
01:27Une attaque au couteau devant une synagogue à Manchester.
01:30Et puis les Français fans de jeux de société.
01:32Un Français sur quatre y joue au moins une fois par semaine.
01:36La météo avec vous, Peggy Broch. Bonjour Peggy.
01:38Bonjour Amandine, bonjour à tous.
01:39C'est la dernière belle journée de la semaine.
01:41Oui, parce que demain, le soleil, on va le chercher.
01:43En revanche, il sera bien là aujourd'hui.
01:45Mais ce sera tout de même plus nuageux sur le Nord-Ouest cet après-midi.
01:48Puis toujours ce petit risque d'averse entre la Provence et la Corse.
01:51Merci beaucoup Peggy, bon anniversaire.
01:53Merci à mon météo complète à la fin de ce journal.
01:59RTL midi, les auditeurs ont la parole.
02:01Mais d'abord, on va commencer avec cette attaque à la fois spectaculaire et complètement improbable.
02:07Une attaque contre un distributeur de billets à l'aide d'un tracteur qui lui-même avait été volé.
02:12Ça s'est passé dans la nuit de mardi à mercredi dans le petit village de Mascro, 410 habitants en Lozère.
02:19Rémy Vallès, vous êtes sur place pour RTL, racontez-nous.
02:22Oui, Amandine est la patronne du bar-restaurant chez Ricou où était installé le distributeur.
02:26La gérante a été avertie en pleine nuit par le boulanger.
02:28A son arrivée, le tracteur était encore sur place.
02:31Ils étaient équipés, ils arrivent, ils fracturent donc ma baie vitrée, ils rentrent dans le hall,
02:37ils sanglent la machine et ils l'attellent à un tracteur.
02:40Ils tirent, ils rentrent dans un camion, ils s'en vont.
02:42Ah oui, je pense que ce n'est pas leur premier coup, oui, effectivement.
02:45Et ce n'est pas un distributeur où il y a énormément d'argent dedans.
02:47A la place du distributeur ne restent que ces deux gros trous dans le mur en placo.
02:51Un expert d'une assurance est sur place en ce moment pour constater les dégâts.
02:55Jean-Paul Pourquier, le maire de Mascro, lui, n'en revient toujours pas.
02:58C'est sûr que ça n'est pas à avoir ses forfaits ici.
03:01C'est le seul distributeur de la commune.
03:04Les distributeurs les plus proches, côté Lozère, c'est Lacanon, c'est 20 kilomètres.
03:08Et côté Aveyron, c'est 10-11 kilomètres.
03:11Bien sûr, ce n'est pas très long, mais il faut-il avoir un véhicule d'abord pour se déplacer.
03:16Et donc, c'est quand même handicapant.
03:17Les cambrioleurs sont toujours en fuite.
03:19Une enquête en flagrance a été ouverte.
03:21Rémi Vallès à Mascro en Lozère pour RTL.
03:24À Paris, c'est un magasin Chanel qui a été attaqué à la voiture Bélier très tôt ce matin.
03:29Les malfaiteurs, au moins deux personnes, ont pris la fuite avec de nombreux sacs.
03:33On ne connaît pas encore le montant du préjudice.
03:36La voiture qui a servi à l'attaque a été retrouvée abandonnée.
03:40RTL midi.
03:41Les auditeurs ont la parole.
03:44On en vient à cette nouvelle journée de mobilisation.
03:46Pas ou peu de perturbations dans les transports, mais des manifestations un peu partout en France.
03:51250 cortèges attendus, y compris dans des communes de taille moyenne.
03:56Illustration à Libourne, en Gironde, avec vous Philippe Demaria.
03:58Bonjour Philippe.
03:59Bonjour Armandine.
04:00Pourquoi ces manifestants ont-ils fait le choix de défiler à Libourne et pas à Bordeaux, qui est à une trentaine de kilomètres ?
04:06Alors d'abord, Bordeaux, c'est loin, difficile de se garer sur place.
04:10Il peut y avoir des débordements, donc autant manifester ici à Libourne.
04:13Et puis, il y a des revendications spécifiques à ce territoire, m'explique Franck, enseignant en collège.
04:18On est sur un territoire qui est quand même en situation difficile.
04:21Il y a beaucoup de pauvreté.
04:22C'est un territoire viticole, mais beaucoup de salariés agricoles.
04:25Donc oui, ça concerne tout le monde.
04:27Il n'y a pas de raison qu'il n'y ait pas de manif ici aussi à Libourne.
04:30Il y a donc des sujets locaux, mais aussi nationaux.
04:32Daniel, ancien cheminot, râle contre sa petite retraite.
04:35Elle n'est pas épaisse.
04:36J'ai une retraite de 1 100 euros plus une complémentaire de 350 euros.
04:411 450 euros, oui.
04:42Quand on se dit qu'on a travaillé pendant 42 ans et demi et qu'on a une retraite comme ça, on a envie de pleurer.
04:48Et quant à contribuer à l'effort national sur la dette par un prélèvement sur sa pension.
04:52Je n'ai pas envie de reverser quelque chose en plus parce que j'estime que je verse suffisamment.
04:57Comme tout le monde, je paye la TVA, je paye un tas de trucs.
05:00J'apporte ma contribution.
05:01Il ne faut pas non plus exagérer.
05:02La petite manifestation de ce 2 octobre à Libourne s'était lancé.
05:05Moins de 500 personnes à mobiliser.
05:08Philippe Demaria en direct de Libourne en Gironde.
05:11On n'a pas encore les chiffres.
05:12On en aura sans doute dans les heures qui viennent.
05:15Sachez qu'à Paris, le cortège partira à 14 heures de la place d'Italie.
05:1976 000 policiers et gendarmes sont mobilisés, dont 5 000 dans la capitale.
05:24C'est dans ce contexte que Matignon met sur la table 4 pistes de baisse d'impôt.
05:30Bonjour Arthur Bélier.
05:31Bonjour.
05:31Quelles sont ces 4 pistes ?
05:32D'abord, petit 1, Sébastien Lecornu réfléchit à un geste vers les couples qui sont payés au SMIC
05:38avec une baisse de leur impôt sur le revenu.
05:41Sur la table aussi, petit 2, une défiscalisation ou un allègement de charges sur les heures supplémentaires.
05:47Vous travaillez plus, vous gagnerez plus parce que l'État piochera moins sur le salaire de vos heures sup.
05:52Petit 3, son entourage annonce étudier un retour de la prime Macron d'origine.
05:57Vous savez, on l'appelle aujourd'hui la prime de partage de la valeur.
06:00Prime que les entreprises, si elles font du bénéfice, peuvent verser exceptionnellement à tous leurs salariés.
06:05Eh bien, Sébastien Lecornu veut les encourager à le faire encore plus en exonérant de charges.
06:10Enfin, petit 4, Sébastien Lecornu voudrait aussi favoriser les transmissions intergénérationnelles
06:15avec des mesures ciblées sur les jeunes pour encourager les grands-parents
06:18à transmettre de leur vivant à leurs petits-enfants.
06:21Tout ça, rien n'est encore définitivement arbitré, prévient bien Matignon,
06:25qui en plus ne précise pas comment financer toutes ces mesures.
06:27Arthur Bélier du service politique de RTL.
06:30Merci à vous.
06:30Il est 12h36, on part à présent pour Grenoble.
06:33Grenoble, c'est l'une des villes où les galeries La Fayette ont décidé d'accueillir l'enseigne Chine.
06:38Une première dans le monde pour cette marque phare de la fast fashion
06:42qui jusqu'ici n'était vendue que sur Internet.
06:45Ça fait bondir les professionnels de l'habillement.
06:47On va y revenir dans un instant, mais voyons d'abord ce qu'en disent les clients avec vous, Serge Puyot.
06:53Alors, devant les galeries La Fayette, les avis sont partagés.
06:56Ces jeunes filles sont ravies de l'arrivée de Chine.
06:59Je pense que je vais y aller.
07:00Il y a beaucoup de choix et ce n'est pas cher en plus.
07:02Oui, c'est un plus, ça peut être intéressant au niveau prix.
07:05Et surtout, à Grenoble, on n'a pas trop l'habitude de ce genre de choses.
07:08En revanche, beaucoup de clients du magasin sont totalement opposés à l'arrivée du géant chinois.
07:13Je trouve ça terrible et un petit peu déprimant parce que c'est un mode de consommation qu'on ne devrait pas promouvoir.
07:19La consommation excessive de vêtements, la pollution.
07:21Il y a des gens qui travaillent dans des conditions totalement intolérables et presque inhumaines pour fabriquer ces vêtements.
07:26C'est aberrant d'autoriser ce type de commerce en France.
07:29Cette commerçante du centre-ville qui tient une boutique de prêt-à-porter estime que l'arrivée de Chine va porter un rude coût au commerce local.
07:38C'est beaucoup moins cher, mais par rapport de qualité, c'est horrible.
07:41C'est jetable, vraiment. Si ça continue comme ça, vraiment, je ne vois pas du tout l'avenir pour prêt-à-porter en France.
07:48Je vais chercher ailleurs, d'autres travails.
07:49On fermerait.
07:50Si ça continue comme ça, oui.
07:52On l'aura compris, l'installation du géant chinois ne va pas faire que des heureux à Grenoble.
07:57À Grenoble, le reportage de Serge Puyot. Bonjour Frédéric Merlin.
08:00Bonjour.
08:01Merci beaucoup d'être avec nous en studio.
08:03Vous êtes le président du groupe SGM qui détient aujourd'hui sept magasins Galerie Lafayette, dont celui de Grenoble, où s'est rendu notre correspondant, et le BHV à Paris.
08:13Vous avez entendu cette commerçante qui dit « moi, je vais devoir sans doute changer de métier ».
08:18En accueillant Chine dans vos magasins, vous n'avez pas l'impression de tuer aujourd'hui le commerce d'habillement ?
08:23Non, au contraire, j'ai l'impression que je vais le servir.
08:27Vous savez, Chine a déjà ouvert des pop-up, notamment à Dijon.
08:31Le bilan, c'était que les commerçants de Dijon étaient extrêmement satisfaits de l'ouverture de ce pop-up.
08:35Moi, ça fait 15 ans que je développe ce groupe.
08:36Nous sommes propriétaires de magasins Galerie Lafayette, du BHV.
08:38On est aussi propriétaires de centres commerciaux.
08:41Et notre enjeu à nous, c'est de générer du flux en hyper-centre-ville de ces villes moyennes.
08:45Et aujourd'hui, générer du flux, c'est créer le buzz et c'est offrir à nos clients ce qu'ils veulent.
08:51Chine, c'est 25 millions de clients français qui commandent régulièrement.
08:55Rendez-vous compte, c'est un Français sur trois qui est le client de Chine.
09:00Comment moi, commerçant, je pouvais passer à côté d'une telle opportunité ?
09:04Alors justement, on a entendu cette commerçante à Grenoble.
09:08Les autres disent à peu près la même chose.
09:12Je voulais vous faire écouter par exemple Pierre Talamon.
09:15C'est le président de la Fédération Nationale de l'Habillement.
09:17D'abord, une réaction de stupéfaction et de tristesse.
09:21De voir qu'un magasin comme le BHV, qui est une institution depuis 1860,
09:27parce qu'il est en difficulté financière, décide pour se sortir de cette ornière,
09:32décide de s'adosser à ce qu'il y a de pire dans la mode, c'est-à-dire l'ultra fast fashion.
09:36Avec des prix tirés tellement vers le bas, ils tirent toute la filière vers le bas.
09:41Et les commerces de mode indépendant, ça va être très difficile pour ces commerces de se battre.
09:46Je pense que c'est une grande faute professionnelle de sa part.
09:50Une faute professionnelle, dit Pierre Talamon.
09:53La Fédération Française du prêt-à-porter féminin vous accuse de cracher à la tête de leurs collaborateurs,
09:58de leurs clients et de toute la mode française.
10:00Je voudrais juste, Frédéric Merlin, vous rappeler les chiffres de l'habillement.
10:034 000 emplois détruits en un an, près de 40 000 en 10 ans.
10:08Et donc, il fallait rester dans l'immobilisme ?
10:10Pardon, mais cette question est légitime.
10:13Moi, je viens vous annoncer que je vais créer 200 emplois en France.
10:14200 emplois, il y en a 40 000 détruits en 10 ans.
10:17Et vous pensez que c'est Chine qui, depuis 10 ans,
10:19alors même qu'il n'a pénétré le marché français qu'en 2018,
10:21est responsable des 40 000 emplois en France ?
10:23Mais tous les commerçants, aujourd'hui, vous disent qu'on a moins de clients
10:26parce que les gens commencent sur Internet.
10:28D'abord, je ne connais pas ce monsieur.
10:31Je ne sais pas qui est ce monsieur pour dire que le BHV est en difficulté financière
10:33et qui signe, en fait, l'opération avec Chine uniquement pour sortir de sa débatte financière.
10:37Il n'y a aucune difficulté financière au BHV ?
10:38Non, le BHV, c'est une entreprise que nous avons achetée il y a deux ans.
10:41C'est une entreprise qui perdait au moins 15 millions d'euros de par an
10:43depuis au moins 25 ans.
10:44Et l'année dernière, nous avons communiqué nos chiffres,
10:46nous avons gagné 10 millions d'euros.
10:47Il y a un certain nombre de fournisseurs qui parlent d'impayés.
10:49Et nous avons distribué 1 million d'euros de participation à nos collaborateurs.
10:53Il n'y a pas d'impayés au niveau des fournisseurs ?
10:54Nous avons souffert énormément de process informatiques
10:58qui étaient ceux des galeries Lafayette.
10:59Nous nous sommes rendus autonomes.
11:01Nous serons complètement autonomes dans un mois.
11:03Nous ne faisons pas tout bien, mais nous nous battons pour que le commerce vive.
11:06Il n'y a pas d'impayés de la part des fournisseurs ?
11:07Il y a des délais de paiement qui sont plus longs.
11:11Et l'ensemble de ces délais de paiement sont en train d'être régularisés.
11:14Et ce serait trop facile, en fait, de dire
11:16nous avons signé cette opération parce qu'on s'est fait acheter par Chine.
11:18Non, pas du tout.
11:19Nous, c'est une conviction pour le commerce qu'on porte aujourd'hui.
11:21C'est une vraie conviction parce que 25 millions de clients,
11:2525 millions de clients, c'est les mépriser que de dire
11:27c'est cracher à la tête de l'industrie de la mode
11:29que de faire venir Chine.
11:30C'est extrêmement méprisant.
11:32Et ce que je crois aussi, c'est la transversalité de l'offre.
11:34Le client qui vient chez Chine, la cliente, parce qu'elle est essentiellement féminine,
11:37la cliente qui vient chez Chine, c'est la même qui est capable d'acheter
11:40un sac à main de marque ou un rouge à lèvres de marque.
11:43Donc en fait, c'est un produit d'appel, Chine, pour vous.
11:45Exactement.
11:45Et nous avons besoin de générer du flux et du trafic dans nos magasins.
11:48Mais pardon, toutes les fédérations se font vent debout
11:52de la collaboration que nous sommes en train de mettre en place.
11:55La réalité, c'est que dans nos centres commerciaux,
11:57dans nos magasins Galerie Lafayette, au BHV,
12:00c'est plus de 3000 marques qui sont représentées.
12:02Et depuis hier, c'est des centaines de marques qui nous félicitent.
12:06Il faut que je vous pose des questions aussi.
12:06C'est des centaines de marques qui nous félicitent.
12:07Le groupe Galerie Lafayette, à qui vous avez racheté certains de ces magasins,
12:12refuse l'installation de Chine dans ses cinq magasins concernés.
12:16Ces magasins, explique le groupe, ont l'attitude d'action pour choisir les marques qu'ils veulent.
12:21Mais ces marques doivent correspondre au positionnement premium des Galeries Lafayette.
12:24Et on en est loin, disent-ils, avec Chine.
12:26Non, pardon, mais vous imaginez bien qu'avant de faire une annonce aussi importante,
12:30à la fois pour Chine et pour le groupe que je dirige,
12:33nous avons pris toutes les dispositions pour nous assurer
12:35que nous pouvions ouvrir ces magasins dans nos magasins.
12:39Donc ce communiqué, ils le font juste pour la forme ?
12:40Je pense qu'il a été fait un petit peu vite et ces magasins ouvriront.
12:44La discussion est constante avec le groupe Galerie Lafayette.
12:47Nous parlons en permanence et ces magasins ouvriront.
12:50Vous avez obtenu des garanties à la fois sur la qualité et la fabrication des produits ?
12:53Ah, ça a été tout le travail, justement.
12:54Ça a été tout le travail.
12:55Pour une entreprise comme la mienne et pour une entreprise comme Chine,
12:58jamais, jamais, nous ne pourrons nous permettre de vendre des produits
13:01dont nous ne pouvons pas assurer la provenance, la compagnie.
13:03Ça ne sera pas les mêmes que ceux qu'on achète sur Internet.
13:05C'est ça la différence.
13:06La différence, c'est que Chine, c'est à la fois une plateforme
13:09dans laquelle on vient héberger énormément de commerçants
13:11et où la traçabilité n'est pas évidente,
13:13mais c'est aussi des produits estampillés Chine.
13:15Et aujourd'hui, qu'on le veuille ou qu'on ne le veuille pas,
13:17les usines Chine, ce sont les mêmes qui fournissent les autres retailers français.
13:20Fabriqués aux normes françaises ?
13:21Fabriqués aux normes européennes
13:22et qui répondront aux exigences d'étiquetage, etc.
13:25Et ce qui est révolutionnaire, parlons du fond en termes de commerce,
13:27ce qui est révolutionnaire, c'est que nous allons allier
13:30le premier retailer du e-commerce à un retailer historique.
13:33Vous savez, on prône en permanence la fin du commerce physique.
13:36Il faut se réinventer.
13:37Et nous avons trouvé le moyen de créer un lien
13:39entre le e-commerce et le commerce physique.
13:41Comment ?
13:42Chine, c'est un formidable algorithme
13:43qui sait me pousser la meilleure marchandise
13:45qui se vendra à Dijon plutôt qu'à Grenoble et plutôt qu'à Reims.
13:48Donc ce ne sera pas la même marchandise dans le cas de la cangazin.
13:50Merci beaucoup Frédéric Merlin.
13:51Et on va prolonger le débat avec les auditeurs.
13:54Ainsi, justement, tiens, vous êtes dans ces villes,
13:56Dijon, Grenoble, Reims notamment,
13:59et que vous avez l'intention d'aller acheter dans ces magasins.
14:01Si au contraire, ça vous fait bondir,
14:02n'hésitez pas à nous appeler.
14:04On en débat dans un tout petit instant au 3210.
14:07Il est 12h44.
14:09On va parler notes de frais des élus.
14:10Et là aussi, ça en fait bondir certains.
14:13Votre avis nous intéresse.
14:14Appelez le 3210.
14:1750 centimes la minute.
14:18Amandine Bégaud, RTL Midi, les auditeurs ont la parole.
14:23Après Anne Hidalgo, c'est au tour du maire du 18e arrondissement de Paris
14:26d'être rattrapée par ses notes de frais,
14:28des factures de pressing, de coiffeurs,
14:31ou encore des menus en fond dans une pizzeria.
14:33L'intérêt, c'est se défend.
14:35Je n'ai rien à cacher.
14:35Voilà ce qu'il dit ce matin à nos confrères du Parisien.
14:38Bonjour Julien Fautra.
14:39Bonjour à tous.
14:39Je le disais, ce n'est pas le premier cas à faire polémique.
14:42Alors justement, quelles sont les règles ?
14:43La règle, c'est qu'un maire peut se faire rembourser des dépenses engagées au titre de ses fonctions.
14:48On appelle ça les frais de représentation.
14:50Un repas tout seul, un week-end, c'est non.
14:53Un déjeuner dans la commune pour un projet de la commune, c'est oui.
14:57Là, on fait plutôt appel au bon sens, à la responsabilité.
15:00Mais j'imagine qu'il faut bien un justificatif.
15:02Et là, c'est plus flou.
15:03Soit vous donnez le justificatif avec remboursement derrière, c'est simple.
15:07Soit vous avez un forfait.
15:09Chaque année, les conseils municipaux des plus grandes villes fixent le montant de cette enveloppe.
15:12Par exemple, Paris, c'est 11 000 euros par an par maire d'arrondissement.
15:16Mais ce forfait, pas besoin d'apporter de justificatif dans l'immédiat.
15:21Mais il faut quand même les garder, ces justificatifs.
15:23Car des citoyens ou la Cour des comptes peuvent les demander.
15:26Merci beaucoup Julien Fautra pour ces explications.
15:29La fin de garde à vue pour Gérard Miller.
15:32Le psychanalyste a été déféré au parlet de justice
15:34et doit être présenté un juge dans l'après-midi.
15:37Le parquet a requis sa mise en examen pour 4 viols sur mineurs
15:41et un viol sur une personne majeure.
15:43Des faits qui se seraient produits entre 2000 et 2020.
15:46Au procès de Cédric Jubilard, c'est l'ancienne nounou des enfants qui a pris la parole ce matin.
15:50Bonjour Cine Dubert.
15:52Bonjour.
15:52Et c'est vous qui suivez cette audience pour RTL.
15:54Témoignage important, car pendant 3 ans,
15:57elle a partagé le quotidien de la famille Jubilard.
16:00Oui, Valérie a commencé par nous dire qu'elle n'avait rien à dire justement.
16:03Aux assises, c'est souvent le signe qu'il va se passer quelque chose.
16:07Valérie soupire, ça me chagrine cette affaire.
16:10Sa tête dépasse à peine de la barre,
16:12mais c'est ce petit bout de femme de 49 ans
16:14qui a été là pour les enfants Jubilard.
16:16Très tôt, très tard, à les réveiller avec un bisou, à les mettre en pyjama.
16:20Valérie finit par raconter la colère de monsieur quand la séparation se profile.
16:24A son fils de 6 ans, Cédric Jubilard parle de Delphine
16:27comme de sa connasse de mère.
16:29Une autre fois, tu lui cracheras la gueule à ta mère.
16:32Et puis, il y a ce souvenir qui lui tord le ventre.
16:35La télé est allumée dans le salon.
16:37Une émission sur l'affaire Jonathan Daval,
16:39condamnée pour le meurtre de sa femme.
16:41Monsieur se retourne et il me dit
16:42« Il n'est pas malin, lui. Moi, j'aurais fait mieux que ça.
16:45On ne l'aurait jamais retrouvé. »
16:46Dans le box, Cédric Jubilard n'y avoir tenu ses propos.
16:50Un avocat insiste.
16:51Donc, votre nounou ment.
16:53Pourquoi ferait-elle ça ?
16:54L'accusé regarde les jurés d'un air rassuré.
16:56Parce qu'ils veulent que ce soit moi, le coupable.
16:59Et Cindy Hubert, en direct de la cour d'assises du Tarn à Elby.
17:03Merci à vous, Cindy.
17:05Garde à vue prolongée pour les deux membres d'équipage
17:07de ce navire russe au large de Saint-Nazaire.
17:10Un pétrolier fantôme qui pourrait avoir servi
17:12à lancer des drones sur le Danemark.
17:14Mathieu Lopinot, vous êtes sur place pour RTL.
17:17Alors, on ne voit pas le bateau depuis la côte.
17:19Mais il est bien présent dans les conversations.
17:21Gérard a entendu parler du pétrolier russe.
17:24Mais cet ancien de la marine nationale
17:25connaît bien ses opérations en mer.
17:27Ça fait bien des fois que j'en ai vu.
17:29En mer rouge, j'étais radio marine.
17:31On écoutait justement ce qu'ils transmettaient.
17:33Ça ne vous inquiète pas ?
17:33Non, ça ne m'inquiète pas.
17:35Au large de Saint-Nazaire, le Pouchpa
17:37donne le sentiment que la guerre en Ukraine
17:39s'approche de nos côtes françaises.
17:40Pour Olivier, l'intervention des forces spéciales à bord
17:43illustre la détermination de la France à se défendre.
17:46C'est vrai que la guerre en Ukraine est lointaine.
17:47Mais là, un des acteurs potentiels
17:50soit juste à côté de nous,
17:51nous le rend encore plus proche.
17:53Je pense que pour l'Europe,
17:54c'est très bien d'être obligé
17:55d'être confronté à sa défense.
17:57Ça teste notre défense.
17:58Donc, on n'a pas tiré dessus,
17:59on n'a pas envoyé un missile.
18:00On a simplement envoyé des commandes.
18:01On dit, voilà, on arrête les conneries.
18:02On siffle la fin de la partie.
18:04Un survol de drones sur Saint-Nazaire,
18:05c'est quelque chose qui vous inquiète ?
18:06Non, parce qu'ici, c'est très surveillé.
18:08La raffinerie, c'est un quart de l'essence
18:10de toute la France
18:11et 100% du kérosène.
18:12En juillet dernier,
18:17dans l'eau au large de Saint-Nazaire
18:19pendant deux mois,
18:20soupçonné de transporter
18:21du pétrole brut russe.
18:23Il avait interdiction d'accoster
18:24dans un port de l'Union européenne.
18:26À Saint-Nazaire,
18:27le reportage pour RTL
18:29de Mathieu Lopinot.
18:30Bonjour, Paul Touré.
18:31Bonjour.
18:32Et merci beaucoup
18:32d'être en direct avec nous.
18:33Vous êtes le directeur de l'ISEMAR,
18:35l'Institut supérieur d'économie maritime
18:37à Saint-Nazaire.
18:38Ce n'est pas la première fois,
18:39et Mathieu Lopinot le disait,
18:40qu'un navire suspect stagne
18:42comme ça au large de Saint-Nazaire.
18:44Ça veut dire que c'est quelque chose
18:45de courant ?
18:45En tout cas, on est surpris
18:48de découvrir une zone
18:49de mouillage international
18:49devant l'estuaire de la Loire.
18:52C'est assez inhabituel.
18:53Ce n'est pas forcément lié
18:55au commerce international.
18:56Et le fait de trouver
18:57des navires de la flotte fantôme russe
18:58pour des cas un peu différents
19:00en avril et maintenant
19:01nous interroge évidemment
19:02sur l'existence de cette flotte
19:04et cette présence près de nos côtes.
19:05Et ils font quoi ces bateaux fantômes ?
19:07Il y en a beaucoup comme ça
19:08un peu partout ou pas ?
19:10Alors, on parle d'un millier
19:11de navires fantômes.
19:12Alors, ils sont fantômes
19:13parce qu'ils se cachent
19:14notamment des autorités occidentales,
19:16du contrôle occidental
19:18qui veut être fait.
19:19Et donc, c'est pour ça
19:19qu'on les appelle fantômes.
19:20Alors, en fait,
19:21on les voit de temps en temps
19:22par les signalements.
19:23On arrive à les suivre un petit peu.
19:25Mais c'est vrai
19:25que ça pose une vraie question
19:26du transport maritime
19:27et de ce que fait la Russie
19:28avec son pétrole.
19:29Paul Touré,
19:29je voudrais vous faire écouter
19:30Emmanuel Macron
19:31qui s'est félicité tout à l'heure
19:32de ses interpellations.
19:34Il appelle les Européens
19:35à accroître la pression
19:36sur ces navires fantômes.
19:37Écoutez.
19:37Aujourd'hui, 30 à 40%
19:41de l'effort de guerre
19:42est financé
19:42par les revenus
19:43de la flotte fantôme.
19:44Cela représente
19:45plus de 30 milliards d'euros.
19:47En immobilisant ces navires,
19:48même pendant quelques jours
19:49ou quelques semaines,
19:50on détruit
19:51leur modèle économique.
19:52On les oblige
19:53à s'organiser différemment.
19:55La flotte fantôme
19:56est donc une très bonne cible
19:58si on veut être plus efficace
19:59pour réduire
20:00les capacités de la Russie.
20:02Paul Touré,
20:03quand on entend
20:04le président français,
20:05on se dit qu'on est
20:06dans un conflit,
20:07une nouvelle forme de guerre.
20:09En tout cas,
20:10on est monté d'un cran.
20:11La flotte fantôme,
20:12elle existe depuis
20:12deux ans et demi.
20:13Elle a été plus ou moins
20:14chassée des eaux territoriales
20:15grecques ou danoises
20:16où se faisait le transbordement.
20:18Maintenant,
20:18on la voit passer
20:19devant nos côtes.
20:19Donc, effectivement,
20:20ça peut être une nouvelle réponse
20:21des Occidentaux,
20:22c'est-à-dire de mener
20:23la chasse à ces navires,
20:24notamment parce que
20:25leur immatriculation
20:26et leurs documents
20:27peuvent être frauduleux.
20:28Donc, c'est une montée,
20:29on va dire,
20:29en gamme sur cette guerre économique
20:31qu'on mène dans la Russie
20:32avec la répression
20:33sur les navires fantômes
20:34qui seraient dans
20:35les eaux européennes.
20:36Merci beaucoup,
20:37Paul Touré,
20:37pour toutes ces explications.
20:39Directeur,
20:39je le rappelle,
20:40de l'Isémar.
20:41On part à présent
20:41pour l'Angleterre
20:42après cette attaque
20:44au couteau à Manchester.
20:46Bonjour,
20:47Marie Billon.
20:47Bonjour.
20:48Cette attaque,
20:49elle a eu lieu
20:49à l'extérieur d'une synagogue
20:50en pleine fête de Kippour.
20:52Oui,
20:53selon les autorités,
20:53un homme dans un véhicule
20:55a foncé dans la foule
20:56aux abords d'une synagogue
20:57qui se trouve
20:57dans un quartier résidentiel
20:58du nord de la ville de Manchester,
21:00dans le centre de l'Angleterre.
21:01L'individu a ensuite
21:02commis une attaque au couteau.
21:03Quatre personnes ont été blessées,
21:05dont un garde de sécurité.
21:06Les secours ont rapidement
21:07été appelés.
21:08Le suspect a été neutralisé
21:09par la police.
21:10En huit minutes,
21:11un officier armé
21:11a tiré sur l'individu
21:12qui, selon les médias britanniques,
21:14est décédé.
21:15Les autorités assurent
21:16qu'il n'y a plus de risque
21:17pour le public.
21:17Il y a actuellement sur place
21:19une forte présence policière,
21:20un large cordon de sécurité
21:21avec aussi plusieurs ambulances.
21:23Le Premier ministre,
21:23Keir Starmer,
21:24s'est dit horrifié
21:25par ce qui s'est passé
21:25et a annoncé la tenue
21:26d'une réunion sécurité
21:28d'urgence Cobra
21:29dès cet après-midi.
21:30Marie Billon,
21:31correspondante de RTL à Londres.
21:33Et puis, je vous le disais en titre,
21:35vous êtes de plus en plus nombreux
21:36à jouer aux jeux de société.
21:38Un Français sur quatre
21:39y joue au moins une fois par semaine
21:40à la maison, bien sûr,
21:42mais aussi de plus en plus
21:42dans des lieux dédiés
21:44comme ce bar
21:44du 20e arrondissement de Paris
21:46qui organise des soirées spéciales
21:48jeux de société
21:49deux fois par semaine.
21:49Donc là, objectif en commun,
21:52trois cartes oranges,
21:54ça fait deux points,
21:55et trois papillons violets
21:56et ça fait deux points.
21:58J'explique bien,
21:59je ne comprends rien.
22:02Vaut mieux jouer
22:03et on voit après ça
22:04quoi les règles.
22:05J'aime bien les jeux aussi
22:06en général.
22:07Au lieu de rester à la maison,
22:08je sors au coin du feu
22:09jouer et faire des jeux.
22:10Sans écran,
22:11c'est convivial,
22:12puis tout profil.
22:13Vieux, jeune,
22:14homme, femme,
22:15chien, chat, familial.
22:17Et j'aime bien
22:17quand ça rassemble en fait.
22:18Voilà des propos recueillis
22:20pour RTL par Johanna Chabas.
22:22Et vous,
22:22est-ce que vous jouez,
22:23est-ce que vous aimez
22:24les jeux de société ?
22:26Appelez-nous au 3210,
22:27dites-nous à quoi vous jouez,
22:28quand et avec qui.
22:29Vous pouvez aussi,
22:30je vous le rappelle,
22:30nous vous contacter
22:31via l'application RTL.
22:32Vous cliquez sur l'onglet
22:33Réagir, la météo.
22:36Et Peggy,
22:36on le disait,
22:37c'est encore une belle après-midi.
22:38Oui, on en profite
22:39parce que demain,
22:40changement de temps.
22:41Encore beaucoup de soleil
22:42sur l'ensemble du pays,
22:43mais c'est vrai
22:44qu'au fil des heures,
22:44on aura de plus en plus
22:45de nuages sur le Nord-Ouest,
22:46notamment entre la Bretagne
22:47et la Normandie.
22:48Et puis,
22:49il y a toujours
22:49ce petit risque d'averse
22:50entre la Provence
22:51et le sud de la Corse,
22:52mais partout ailleurs.
22:53Ça reste bien ensoleillé.
22:54Côté température,
22:5616 cet après-midi
22:57à Mulhouse,
22:5818 à Lyon
22:58comme à Clermont-Ferrand,
22:5919 à Paris,
23:0020 degrés à Brest,
23:0121 à Marseille et Nice,
23:0322 à Limoges,
23:0423 degrés à Toulouse
23:05comme à La Rochelle,
23:0624 à Biarritz et Bordeaux
23:08et 25 à Ajaccio.
23:09Merci Peggy.
23:10C'est la bête noire
23:12de bien des professionnels
23:14de l'habillement,
23:14la marque d'ultra
23:15fast fashion Sheen.
23:17Elle débarque
23:17dans certains magasins
23:18Galerie Lafayette
23:19et au BHV à Paris.
23:21Êtes-vous pour ?
23:21Êtes-vous contre ?
23:22Si vous êtes commerçant aussi,
23:24appelez-nous.
23:24On en débat dans un instant
23:25au 3210.
23:26A tout de suite.
23:28RTL Midi,
23:29les auditeurs ont la parole.
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