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  • il y a 1 heure
Regardez Le journal RTL du 11 octobre 2025.

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Transcription
00:00RTL Soir, Vincent Parizeau. Bonsoir Vincent.
00:07Bonsoir Isabelle et bonsoir à toutes et à tous.
00:09Oui, RTL Soir, c'est parti.
00:11On est ensemble pour une heure d'info
00:12avant de refaire le match à 19h avec Philippe Sanfourche.
00:16Merci de votre fidélité à RTL.
00:18À la une, le gouvernement le cornue d'eux.
00:21En préparation, mais sans les Républicains,
00:24LR n'en sera pas.
00:26Seule concession accordée.
00:27Un soutien, mais pas un soutien inconditionnel.
00:30Seulement texte par texte.
00:31Pas de quoi faciliter la tâche du Premier ministre
00:33qui a reconnu ce matin d'ailleurs que, pour son poste,
00:37on ne s'était pas précipité.
00:39Pas le sentiment qu'il y avait beaucoup de candidats.
00:41Pour être complètement transparent.
00:43Voilà, transparence de Sébastien Lecornu,
00:46le Premier ministre donc renommé.
00:48Ce matin, lors d'une sortie dans un commissariat,
00:50il doit maintenant composer son équipe
00:51pour accueillir lundi en conseil des ministres le projet de budget.
00:54Le chemin existe, avait-il dit,
00:56mais il apparaît bien escarpé toutes les infos d'RTL dans un instant
00:59et recevra la sénatrice et porte-parole des Républicains,
01:02Agnès Évrenne.
01:04Ensuite, à 18h30,
01:05du côté du PS,
01:07parti qui menace Sébastien Lecornu d'une censure
01:10qui serait mortelle pour son gouvernement,
01:12eh bien on sera avec Laurent Baumel,
01:13député socialiste d'un des droits d'André Loire,
01:16à 18h30.
01:17L'actualité de ce samedi,
01:18c'est aussi la préparation en Israël
01:21de l'échange entre les otages israéliens
01:25et des centaines de prisonniers palestiniens.
01:27Emmanuel Macron sera en Égypte lundi,
01:30tout comme Donald Trump.
01:32Les assos, en colère,
01:33des rassemblements ont été organisés aujourd'hui
01:35dans des dizaines de villes en France,
01:37à l'appel du mouvement associatif sous le slogan
01:40« ça ne tient plus ».
01:42Des centaines de milliers d'associations
01:43dénoncent les coupes budgétaires
01:45et désormais leur manque de trésorerie
01:48qui menace leur existence.
01:50L'affaire des commandos de l'A69,
01:52lancée pour agresser et intimider
01:53des opposants au chantier,
01:55six suspects sont mis en examen,
01:57dont un responsable de la sécurité de ce chantier,
01:59vous entendrez l'une des victimes.
02:01Pour le sport,
02:02tout d'abord une sacrée perf
02:03pour le tennis français,
02:04puisque Arthur Rinderknech,
02:06vainqueur de Medvedev,
02:08et Valentin Vacherot,
02:09tombeur de Djokovic,
02:10vont s'affronter en finale du tournoi de Shanghai.
02:12C'est un Masters 1000,
02:13c'est-à-dire le top des circuits pro,
02:15affiche improbable donc,
02:18et un français,
02:18ou un quasi-français,
02:19puisqu'il y a un monégasque dans les deux,
02:21va l'emporter.
02:22Côté foot,
02:23on reviendra sur la blessure d'Mbappé
02:24hier soir avec les Bleus
02:26face à l'Azerbaïdjan,
02:27il ne jouera pas en Islande.
02:28On ira à Rochefort
02:29pour la bien-nommée course des Demoiselles,
02:31dans le cadre d'Octobre Rose,
02:33avant de revenir sur le premier
02:34des trois concerts de Booba
02:35à la Défense Arena à Paris,
02:37du grand spectacle
02:38qui a tout de même laissé certains sur leur faim.
02:41Et puis dans le mag à 18h40,
02:42on sera avec Pierre Lescure,
02:44le nouveau patron des studios de Paris.
02:46Le site créé il y a plus de dix ans
02:47par Luc Besson
02:48dans la cité du cinéma à Saint-Denis
02:50a désormais un ambassadeur ambitieux
02:51qui connaît ce monde mieux que personne.
02:54L'ancien patron de Canal,
02:55du Festival de Cannes
02:56et des studios Universal à Los Angeles,
02:58il a un sacré carnet d'adresses,
03:00il devrait l'ouvrir.
03:01Avant 19h,
03:02on sera disons entre Morts sur le Nil
03:03et Mission Cléopathe,
03:04puisqu'on ira en Égypte,
03:05la destination que vous proposera Bernard Sabat.
03:08Côté météo,
03:09les bonnes nouvelles sont là.
03:11Le météo est ensoleillé,
03:12Valérie Quintin.
03:14Oui, comme aujourd'hui,
03:14il faudra parfois attendre la mi-journée
03:16pour que toute la grisaille se dissipe,
03:18mais dans l'ensemble,
03:19le soleil va s'imposer partout.
03:21Attention au matin,
03:22par ciel dégagé,
03:23les températures seront plutôt basses.
03:25Par exemple,
03:25un petit 3 degrés seulement,
03:27amende en lausère au réveil.
03:28Et on vous retrouvera dans 20 minutes
03:29pour une météo détaillée et complète.
03:36Sébastien Lecornu,
03:37renommé hier soir par Emmanuel Macron,
03:40était dès ce matin sur le terrain
03:41avec un déplacement,
03:43disons en forme de message subliminal
03:45sur la sécurité,
03:46puisque c'était une visite au commissariat
03:48de l'Aïléros dans le Val-de-Marne.
03:50Occasion en tout cas de s'exprimer
03:52et de s'expliquer sur ce retour
03:54par devoir,
03:55selon ses termes,
03:57dans le fauteuil de Premier ministre.
03:58Bonsoir Thomas Després.
03:59Bonsoir Vincent.
04:00Au terme de 5 jours
04:01de votre ville politique,
04:03il vous est apparu le Premier ministre
04:05déjà à la tâche ?
04:06Oui, c'était en tout cas l'image
04:07que voulait renvoyer Sébastien Lecornu ce matin.
04:09Le visage tout de même assez marqué
04:11par cette semaine d'intenses négociations.
04:13Un spectacle parfois ridicule
04:15à d'emblée qualifier le chef du gouvernement.
04:18L'occasion de justifier aussi ce retour,
04:20lui qui avait pourtant dit
04:21ne pas se battre pour le job.
04:23Moi j'ai été clair en début de semaine,
04:25ma mission était terminée.
04:26Bon, il se trouve que l'urgence
04:28à avoir des textes économiques
04:31et financiers,
04:32à devoir les présenter dans les temps,
04:33à la difficulté aussi je crois
04:34de la mission.
04:35Je n'ai pas le sentiment
04:36qu'il y avait beaucoup de candidats.
04:38Sébastien Lecornu,
04:39Premier ministre presque par défaut,
04:41c'est ce que disent aussi
04:42plusieurs soutiens d'Emmanuel Macron
04:43pour qui ce soir
04:44la pilule a encore du mal à passer.
04:47Mais s'il a accepté d'y retourner,
04:49c'est aussi à ses conditions,
04:51dit entre les lignes
04:52l'ancien ministre des Armées.
04:53avec un atout dans son jeu,
04:55lui n'a aucun agenda personnel.
04:57Je n'ai pas d'autre ambition
04:58que de se sortir de ce moment
05:00qui est objectivement très pénible
05:01pour tout le monde.
05:02Donc moi je me donne une mission
05:03qui est assez claire
05:04et après,
05:05soit les forces politiques
05:06m'aident
05:06et on s'accompagne pour le faire,
05:08soit elles ne le font pas.
05:09Moi je ne suis pas là
05:09pour faire la morale.
05:11Moi je ferai mon devoir
05:12et je ne serai pas un problème.
05:14Je vous le dis comme je le pense.
05:16Je ne serai pas un problème.
05:16Un Premier ministre facilitateur.
05:19Voilà comment veut se présenter
05:20Sébastien Lecornu,
05:21actuellement reclus à Matignon
05:22dans l'espoir de former
05:23au plus vite son futur gouvernement.
05:25Ah bah justement,
05:26parlons-en de ce gouvernement.
05:28Il va ressembler à quoi ?
05:30Alors, il l'a écrit
05:31dès hier soir sur les réseaux sociaux
05:32et puis on vient de l'entendre,
05:33Sébastien Lecornu
05:34veut un gouvernement déconnecté
05:36des ambitions présidentielles
05:37et un gouvernement
05:38qui incarne le renouvellement
05:40et la diversité dans les compétences.
05:42On peut donc s'attendre
05:43cette fois-ci
05:44à beaucoup de changements.
05:45D'abord, parce que des ambitieux,
05:47eh bien, il y en a pas mal.
05:48Bruno Retailleau, par exemple,
05:49a déjà dit
05:50qu'il ne souhaitait pas
05:51entrer dans ce gouvernement,
05:53tout comme les Républicains en général.
05:54On va y revenir.
05:55Mais il y en a un autre
05:56qui risque d'être
05:57une victime collatérale,
05:58en quelque sorte,
05:59c'est Gérald Darmanin,
06:01aujourd'hui ministre de la Justice,
06:02qui n'aurait pas forcément
06:03envie de partir
06:03mais qui risque d'être
06:04poussé à la sortie.
06:06Moins d'ambitieux
06:06mais sans doute
06:07plus de techniciens,
06:08plus de spécialistes.
06:09C'est aussi ce qu'on comprend.
06:10D'ailleurs, on évoque
06:11des profils
06:12de hauts fonctionnaires
06:13qui pouvaient faire leur entrée,
06:14notamment sur des très gros portefeuilles.
06:17Le préfet de police de Paris,
06:18Laurent Nunez,
06:19à l'intérieur.
06:20On entend aussi parler
06:21d'un général d'armée
06:22pour la défense
06:22ou encore du directeur
06:24de l'APHP,
06:25les hôpitaux de Paris,
06:26Nicolas Revelle.
06:27Pour prendre le portefeuille
06:28de la santé,
06:29reste une question.
06:31Quand aura lieu
06:32ce remaniement ?
06:33Selon nos informations,
06:34ce devrait être
06:34demain,
06:35dans la journée
06:36ou au plus tard,
06:37en début de soirée,
06:38avec un impératif,
06:39Vincent Réunir,
06:40un conseil des ministres
06:41à l'Elysée
06:42pour déposer
06:42ce fameux budget
06:44alors qu'Emmanuel Macron
06:45est attendu en Égypte
06:46ce lundi.
06:48Date limite
06:48pour respecter
06:49le calendrier parlementaire.
06:50Ça voudrait dire
06:51que le conseil des ministres
06:52aurait lieu lundi matin
06:53très tôt.
06:54Ou demain soir très tard.
06:55Ou demain soir très tard.
06:56Évidemment,
06:57on vous tiendra informés.
06:59Merci Thomas Despré
07:00avec l'info de la journée.
07:01On va y revenir
07:02dans un instant.
07:03A savoir que
07:03les Républicains
07:04ne seront pas
07:05de ce gouvernement.
07:06Vous l'avez entendu,
07:07Sébastien Lecornu
07:08reconnaît lui-même
07:09le ridicule du spectacle
07:11donné par la vie politique
07:12française ces derniers jours.
07:14Spectacle durement commenté
07:15dans la presse européenne
07:17entre sévérité
07:18et moquerie
07:18du Financial Times britannique
07:20qui estime
07:21que la politique centriste
07:22rebelle de Macron
07:23touche à sa fin.
07:25A l'espagnol El País
07:26qui parle d'une ambiance
07:27fin de règne
07:27et d'un président dépassé
07:29qui résiste
07:29en s'accrochant au pouvoir
07:31en passant par
07:32l'allemand Spiegel
07:33qui voit là
07:34une mauvaise pièce
07:35de boulevard
07:35où l'amant secret
07:36escorté vers la sortie
07:38revient par la fenêtre
07:39de la chambre.
07:40Et dans ce contexte,
07:41on écoute avec intérêt
07:42les commentaires
07:43faits ce midi
07:43sur RTL
07:44par Jean-Pierre Jouillet
07:44à l'occasion
07:45de la sortie
07:46d'un livre
07:46sur la fonction
07:47présidentielle
07:48depuis De Gaulle.
07:50Jean-Pierre Jouillet
07:51avait été secrétaire général
07:52de l'Élysée
07:53sous François Hollande.
07:54C'est lui-même
07:55qui avait soufflé
07:56au président
07:57le nom du jeune
07:58Emmanuel Macron
07:59pour en faire son
08:00ministre de l'économie
08:01en 2014.
08:02Je l'ai connu
08:03effectivement
08:04au début
08:04de sa carrière.
08:06Il est certain
08:07que la fonction
08:08présidentielle
08:09transforme
08:10mais il est vrai
08:12qu'il est plus seul
08:13qu'auparavant
08:14et qu'il ressent moins
08:17ce qui se passe
08:18dans le pays.
08:20Sébastien Cornu
08:21est un homme
08:22courageux
08:23et qui connaît
08:24bien le terrain
08:26et il n'appartient pas
08:28à l'élite
08:29de ce point de vue-là.
08:31Enfin,
08:31vous avez entendu
08:32les réactions
08:33de la population
08:35et nos concitoyens
08:36il est certain
08:37qu'ils ne comprennent plus
08:38ce qui fonctionne
08:40aujourd'hui.
08:41Je crois qu'il y a
08:42une maison
08:435ème République
08:44mais je crois
08:45que l'intérieur
08:46a totalement changé
08:48et bouleversé
08:48et que les Français
08:49ne s'y retrouvent plus.
08:50Voilà,
08:51c'était Jean-Pierre Jouillet
08:52à la mi-journée
08:52dans le journal inattendu
08:53avec Stéphane Boutsoc.
08:54En tout cas,
08:55l'urgence.
08:56Pour ce week-end,
08:57on a entendu
08:57Thomas Desprez à l'instant
08:58c'est la constitution
08:59d'un gouvernement.
09:00Sébastien Lecornu
09:01est à la tâche.
09:02Emmanuel Macron
09:02lui aurait donné
09:03cartes blanches
09:04et justement
09:05le nombre de cartes
09:06à sa disposition
09:06se réduit
09:08puisque les Républicains
09:09ont décidé
09:09de se retirer du jeu.
09:10Bonsoir Julien Fautra.
09:11Bonsoir à tous.
09:12Une non-participation
09:13avec soutien
09:14au cas par cas.
09:16Absolument.
09:16Les LR inventent
09:17un entre-deux.
09:18Soutien,
09:19mais à moitié.
09:20Soutien
09:20parce que les LR
09:21ne censureront pas
09:22par principe
09:23le gouvernement Lecornu
09:24contrairement au RN,
09:26contrairement à la France Insoumise,
09:27les écologistes,
09:27les communistes.
09:28Pourquoi je dis soutien
09:29à moitié ?
09:30Parce que sur la photo
09:31de famille
09:31autour du Premier ministre,
09:33hors de question
09:33de voir une tête LR.
09:35C'est la ligne
09:35Larcher-Retailleau.
09:37Nous étions d'ailleurs
09:37cet après-midi
09:38avec le président du Sénat,
09:39Christian Panvert,
09:40correspondant à RTL,
09:41à capter une petite sortie.
09:43On ne peut pas s'engager
09:44dans un gouvernement
09:45sans connaître
09:47sur quels piliers
09:47nous nous engageons
09:48mutuellement.
09:49Vous ne faites pas
09:50de compromis
09:51sans connaître
09:52les promesses
09:53des uns et des autres.
09:55Ma priorité,
09:56à moi,
09:56c'est de doter
09:57le pays d'un budget.
09:58Mais on peut le faire
09:59sans être dans l'exécutif.
10:01Bruno Retailleau
10:01était d'accord
10:03pour être ministre
10:04des gouvernements
10:05Barnier-Bayrou-Lecornu 1.
10:07Il n'est plus d'accord
10:08pour Lecornu 2.
10:09La confiance est rompue,
10:11il l'a rappelé ce matin.
10:12Donc,
10:12pas de LR au gouvernement.
10:13Attention,
10:14on n'est quand même pas
10:14à un rebondissement près
10:15en ce moment.
10:16Les militants doivent confirmer,
10:18ils vont être consultés en tout cas.
10:19Oui,
10:19parce que la position Retailleau,
10:20celle qui a été arrêtée,
10:2274 voix sur 91,
10:24ne fait pas
10:25l'unanimité
10:25en interne.
10:26pour faire taire les divisions,
10:28un vote électronique.
10:29Appel aux militants
10:30qui doivent valider
10:31ou non la décision
10:32de ce matin
10:32de ne pas participer
10:33au gouvernement
10:34Lecornu 2.
10:35Une façon aussi
10:36de décourager
10:37ceux qui seraient tentés
10:38d'accepter quand même
10:39un poste de ministre
10:40contre l'avis
10:41du président de parti.
10:42Un élu de droite
10:43me disait il y a quelques minutes
10:44si Lecornu appelle
10:46un député LR,
10:47je ne suis pas certain
10:47qu'il refusera.
10:48Merci,
10:48Julia Fautra.
10:51Vincent Parizeau
10:52RTL Soir
10:55Et pour nous éclairer,
10:56on est avec
10:57la porte-parole
10:58de LR,
10:59sénatrice de Paris.
11:00Bonsoir Agnès Évrenne.
11:02Bonsoir.
11:02Merci d'être avec nous
11:03sur RTL
11:04pour expliquer,
11:05justifier
11:06cette décision
11:07de ne pas participer
11:09au gouvernement.
11:10Pourquoi ce choix ?
11:12Vous savez,
11:12après 2h30
11:13de débats
11:14assez intenses,
11:15je dois le dire,
11:15le bureau politique
11:16a donc tranché
11:17à la majorité
11:18pour décider
11:18d'une non-participation
11:19au gouvernement.
11:20En fait,
11:21on a considéré
11:22que les conditions
11:22n'étaient pas réunies
11:23ni sur le fond
11:24ni sur la forme.
11:24D'abord sur la forme,
11:25pourquoi ?
11:26Parce que nous ne sommes
11:27pas macronistes
11:28et la droite,
11:29tout simplement,
11:29souhaite s'engager
11:30dans la clarté
11:31de ses convictions
11:32et éviter que des compromis,
11:33et c'est tout à fait
11:34utile et indispensable
11:36au pays,
11:37ne deviennent en fait
11:37tout simplement
11:38des compromissions.
11:39Or,
11:39il est vrai que l'esprit
11:40de la cohabitation
11:41qui légitimait
11:41notre participation
11:42a disparu,
11:44il faut le dire,
11:44avec la reconduction
11:45de Sébastien Lecornu,
11:47malgré la défaite
11:48aux législatives,
11:49qui démontre tout simplement
11:50que le président souhaitait
11:51continuer à piloter
11:53Matignon.
11:54Même s'il a dit
11:54qu'il lui laissait
11:55carte blanche.
11:56Oui,
11:56enfin,
11:56c'est ce qu'il dit.
11:57Les derniers événements
11:58ne nous ont pas
11:59véritablement donné confiance
12:00et d'ailleurs,
12:01Bruno Retailleau
12:01l'avait dit lui-même,
12:02il y a une rupture
12:03de confiance dans la façon
12:04dont le casting a été fait.
12:06Et puis même,
12:06vous savez,
12:07c'est aussi une affaire
12:07de conviction.
12:08La politique,
12:09c'est d'abord et avant tout
12:10des convictions.
12:11Il faut regarder un peu
12:11ce qui se passe,
12:12par exemple,
12:12sur la réforme des retraites.
12:13C'est pour nous
12:14une ligne rouge.
12:15Moi,
12:15je me suis toujours fixée
12:16comme valeur
12:17de ne jamais me renier.
12:18Il se trouve que
12:18cette réforme des retraites,
12:20c'est un marqueur
12:20très fort de courage politique.
12:22Bien sûr,
12:23elle est perfectible,
12:24mais revenir sur la seule
12:25réforme structurelle
12:27qui visait à réduire
12:28le poids de nos dépenses publiques,
12:29je le trouve irresponsable.
12:30Par ailleurs,
12:31je vous le dis
12:31à titre personnel,
12:32vous savez,
12:32cette réforme,
12:33c'était un des points
12:34qui nous permettait
12:34tout simplement
12:35de nous différencier
12:36du Rassemblement national
12:37en pointant
12:38leur irresponsabilité.
12:40À partir du moment
12:40où on s'aligne
12:41sur le Rassemblement national,
12:42autant envoyer directement
12:43nos électeurs
12:44vers ce parti.
12:45C'est pour ça
12:46que ce ne sera même pas
12:47un soutien sans participation
12:48puisque vous précisez
12:49que vous soutiendrez
12:50au cas par cas
12:51selon les textes.
12:52Exactement,
12:53on va voter texte par texte,
12:54on attend de voir
12:55le discours de politique
12:56général,
12:57mais encore une fois,
12:58nous ne sommes pas
12:59au Rassemblement national,
13:00nous voterons
13:00dans l'intérêt du pays.
13:02On veut voir,
13:02on veut juger
13:03sur place et sur pièce
13:04parce que c'est vrai
13:05que la confiance
13:05a été quand même
13:06un peu brisée
13:07ces derniers temps.
13:07Avec le risque
13:08de moins peser
13:10et notamment
13:11à travers Bruno Retailleau
13:12au ministère de l'Intérieur
13:13qui n'aura désormais
13:14plus cette tribune.
13:15Vous savez,
13:17quand on regarde
13:17la feuille de route
13:18qui avait été proposée
13:19à Bruno Retailleau,
13:19il n'y avait rien
13:20sur les questions régaliennes.
13:21Sur la sécurité,
13:22il était écrit tout simplement
13:23qu'il fallait lutter
13:24contre les incivilités
13:25et sur l'immigration,
13:27il n'y avait rien notamment
13:28sur ce qui était demandé
13:29sur le contrôle
13:29de la politique des visas.
13:31Donc on peut tout à fait
13:31être efficace
13:32tout en étant évidemment
13:33dans le respect
13:34de nos convictions.
13:35Par ailleurs,
13:36sur le budget pareil,
13:37nous on ne veut pas
13:37que la gauche soit
13:38l'arbitre de nos reniements,
13:40notamment sur l'allocation
13:41sociale unique
13:42qui soit plafonnée
13:43à 70% du SWIC
13:44pour que les revenus
13:45de l'allocation
13:45ne soient pas supérieurs
13:46aux revenus du travail.
13:48Nous n'avions rien
13:48là-dessus non plus.
13:50Donc nous allons apporter
13:51un soutien exigeant
13:52mais encore une fois,
13:53je vous le redis,
13:53c'est en fonction des textes
13:55qui nous seront présentés.
13:56Un dernier mot,
13:57Agnès Sévren,
13:57même si c'est un peu
13:58de la cuisine interne
13:59à votre parti
14:00mais ça nous importe.
14:01Est-ce que vous ne craignez
14:02pas de le fragiliser ?
14:03Parce que vous avez commencé
14:04cet entretien en disant
14:05que la non-participation
14:07avait été décidée
14:08à la majorité.
14:09C'est donc que cette décision
14:10n'a pas fait l'unanimité
14:11et que le parti s'est divisé
14:13sur cette question.
14:14C'est inquiétant ?
14:15C'est inquiétant, oui.
14:17Bon, la droite est divisée
14:19aujourd'hui,
14:19elle l'a souvent été
14:20mais on a une forme
14:21de résilience
14:21et je l'espère sur mon dessin
14:23et moi j'appelle
14:24à l'unité évidemment
14:25mais il est vrai
14:26qu'il y avait une ligne
14:26de fracture très claire
14:27sur la réforme des retraites,
14:28il faut l'avouer.
14:29C'est un point de fracture
14:30mais nous espérons
14:30encore une fois surmonter
14:31dans l'intérêt du pays
14:33et parce que nous souhaitons
14:35évidemment incarner
14:36une alternance
14:37aujourd'hui au macronisme.
14:38Ce sont les militants
14:39qui vont trancher ou pas ?
14:41Non, parce qu'en fait
14:42évidemment les militants
14:42vont être consultés.
14:43En revanche,
14:44c'est le bureau politique
14:45qui a une portée décisionnelle
14:47et le bureau politique
14:48a statué ce matin.
14:50Donc l'affaire est tranchée,
14:51non participation.
14:53Merci Agnès Évrenne,
14:54porte-parole de LR.
14:54Merci à vous.
14:56Et dans un instant
14:56sur RTL à 18h15,
14:58l'appel à l'aide des Assos.
15:00A tout de suite.
15:04RTL Soir
15:05Ça ne tient plus !
15:11C'est le slogan
15:11et c'est l'appel à l'aide
15:12lancé cet après-midi
15:13par les associations
15:14rassemblées dans 70 villes de France
15:16à l'appel du mouvement associatif,
15:19mouvement qui revendique
15:19700 000 associations membres.
15:22C'est des rassemblements
15:23pour dénoncer les coupes budgétaires
15:25parce qu'un tiers
15:25des structures associatives
15:26aujourd'hui
15:27n'ont pas dans leur caisse
15:28de quoi tenir
15:29trois mois de plus.
15:30Hermine Leclerc,
15:31vous étiez à Paris,
15:32Place Stalingrad
15:32et vous avez rencontré
15:34ces associations
15:35qui aujourd'hui
15:35n'arrivent même plus
15:36à payer leurs salariés.
15:38Oui, parce que
15:39derrière l'ambiance festive
15:40des tambours
15:40de ce groupe de musique brésilien,
15:42ce sont bien
15:43des associations
15:43à bout de souffle
15:44qui se sont rassemblées
15:45cet après-midi.
15:46Face à moi,
15:47Valérie Fayard,
15:48présidente de la cloche,
15:49une pancarte à la main.
15:51Assez des coupes budgétaires,
15:52associations en danger,
15:53démocratie menacée.
15:54La présidente de l'association
15:56qui lutte contre l'isolement
15:57des plus précaires
15:58est venue avec une équipe
15:59de bénévoles.
16:00En deux ans,
16:01la structure a perdu
16:0215% de ses subventions.
16:04On avait 45 salariés
16:05il y a un an,
16:05on n'en a plus que 35.
16:07On avait 12 antennes,
16:08on n'en a plus que 9.
16:09Nous, on n'a pas
16:10d'économie à faire,
16:10on est à l'os.
16:11Comment vous appelez, monsieur ?
16:12Moi, je m'appelle Olivier,
16:13j'ai 58 ans.
16:14Au moment où c'était
16:15vraiment très difficile,
16:16ils ont été là.
16:17Si je n'avais pas vécu
16:18avec la cloche,
16:19je vous dis que je serais mort.
16:20À des associations
16:21vitales pour les bénéficiaires
16:22comme Olivier
16:23qui m'a tiré par la manche
16:24pour me glisser
16:25ces quelques mots
16:26à la baisse des subventions.
16:28Ajoutez,
16:29la hausse du coût de la vie
16:30qui touche aussi
16:31le secteur associatif.
16:32Je suis Samirelle Allawi,
16:33je suis directrice
16:33de l'association
16:34Les Enfants du Canal.
16:35Les charges augmentent
16:36avec les salaires qui augmentent,
16:37avec l'inflation.
16:38Donc là,
16:39je suis en cessation de paiement.
16:40On est à moins
16:40un mois de trésorerie.
16:41Mais ça ne tient plus.
16:42Ça ne tient plus,
16:43le slogan justement
16:44du rassemblement
16:45cet après-midi.
16:46La date n'est pas anecdotique.
16:48À quelques jours
16:48des premières discussions
16:49sur le budget,
16:51le secteur associatif
16:52cherche à passer un message.
16:54Ne nous oubliez pas.
16:56Reportage signé
16:57Hermine Leclerc.
16:58On vous l'a annoncé
16:59dans le journal.
17:00Emmanuel Macron
17:00se rendra lundi en Égypte
17:02pour marquer son soutien
17:04à la mise en oeuvre
17:04de l'accord
17:06de Donald Trump.
17:07Un accord pour mettre fin
17:08à la guerre à Gaza
17:09entre Israël et le Hamas.
17:11C'est d'ici à lundi matin
17:12qu'au terme de cet accord,
17:14les 48 otages
17:15ou dépouilles d'otages
17:16encore dans Gaza
17:17doivent être rendus
17:18à Israël
17:19et en échange.
17:20Eh bien,
17:20l'État hébreu
17:21doit libérer
17:22250 détenus
17:23pour des raisons de sécurité
17:24dont de nombreux condamnés
17:25pour des attentats meurtriers
17:26anti-israéliens
17:28et 1700 palestiniens
17:30qui ont été arrêtés
17:31par l'armée israélienne
17:32dans la bande de Gaza
17:33depuis octobre 2023.
17:35Des détenus
17:36qui ont déjà été regroupés.
17:38L'échange se prépare
17:39côté israélien.
17:40Betsa Bessalem,
17:41Zedza Tel Aviv
17:42pour RTL.
17:43Oui, bonsoir.
17:44Oui, la nuit dernière,
17:45ils ont été transportés,
17:47ces détenus dans des fourgons
17:48vers la prison d'Ofer
17:50près de Jérusalem
17:51pour ceux qui seront relâchés
17:52en Cisjordanie
17:53et puis vers le centre pénitentiaire
17:55hautement sécurisé
17:57de Ketziot
17:57dans le sud du pays
17:58pour ceux qui seront envoyés
18:00à Gaza
18:01ou en Égypte.
18:02Alors,
18:02avant de les relâcher
18:03dans la nature,
18:03l'administration pénitentiaire
18:05attend désormais
18:06le feu vert des autorités
18:07qui attendent elles-mêmes
18:08que le Hamas
18:09libère les otages.
18:10Alors,
18:10qui sont ces détenus ?
18:12Parmi eux,
18:12environ 200 condamnés
18:14à perpétuité
18:15comme Baish Bader
18:16responsable de plusieurs attentats
18:17à la bombe,
18:18notamment à Jérusalem
18:19et Tel Aviv
18:20et qui purge 18 peines
18:22de prison à vie
18:22pour le meurtre
18:23de 18 Israéliens.
18:25Israël a néanmoins
18:25opposé son veto
18:26à la libération
18:27de plusieurs grands noms
18:28comme celui de Marwan Barghouti
18:30qui n'a pas plus de sang
18:31sur les mains
18:32que les autres
18:32mais qui est très influent
18:34chez les Palestiniens.
18:35A noter enfin
18:36que sur les 2000 prisonniers
18:37libérables par Israël,
18:38aucun n'a activement
18:40participé au massacre
18:41du 7 octobre.
18:42Merci Betsabe Salem,
18:44la correspondante d'RTL
18:45à Tel Aviv.
18:46On en vient maintenant
18:47à cette affaire
18:47de violence
18:48et d'intimidation
18:49dans le cadre
18:50du chantier arrêté
18:52de l'A69.
18:54Cette semaine,
18:55six personnes
18:55ont été interpellées
18:56dont un ancien responsable
18:58de la sécurité
18:58du chantier.
19:00Ils sont soupçonnés,
19:01ces hommes,
19:02d'avoir tenté
19:02à plusieurs reprises
19:03d'incendier
19:04la maison
19:05d'Alexandra,
19:06la dernière habitante
19:07qui refusait
19:08d'être expropriée.
19:09A l'été 2024,
19:10ces individus
19:11encagoulés
19:12avaient jeté
19:12des cocktails monotophes
19:13en pleine nuit
19:14dans le jardin
19:14et dans la voiture
19:15d'Alexandra.
19:16Commando,
19:17comme le décrit
19:17le procureur
19:18de la République
19:18de Toulouse,
19:19déterminé
19:20à la faire partir
19:21Valentin Larkier.
19:22Oui, à l'époque,
19:23Alexandra met de gros bâtons
19:24dans les roues
19:25du concessionnaire.
19:26Elle refuse
19:26d'être expropriée
19:27de sa maison
19:28et de son grand jardin
19:29et elle accueille
19:29même des hadistes.
19:31En plein été,
19:31la mère de famille
19:32est victime de plusieurs
19:33tentatives d'incendies
19:34et de menaces répétées.
19:35Ça faisait des mois
19:36que je subissais
19:37des pressions
19:38de la part d'Atosca.
19:39J'étais seule face à eux.
19:40Ils veulent vraiment
19:41avancer pour de l'argent.
19:43Ils sont prêts
19:43à employer de gros moyens.
19:44Parmi les interpellés,
19:45on retrouve l'ancien chef
19:46d'une entreprise
19:47chargée de la sécurité
19:48du chantier.
19:50Une entreprise
19:50déjà condamnée
19:51en septembre
19:52car ses missions
19:52de sécurité
19:53étaient réalisées
19:54sans agrément.
19:55Le quinquagénaire
19:56reconnaît avoir commandité
19:57une équipe
19:57pour faire fuir
19:58Alexandra et les hadistes.
19:59La deuxième fois,
20:00ils sont quand même venus.
20:01On a retrouvé
20:01les cocktails monotophes
20:02contre la maison.
20:03Si on était en train
20:04de dormir,
20:05ils auraient retrouvé
20:05trois corps dans la maison.
20:06Il ne faut pas oublier
20:07qu'il y a un petit bout
20:08qui venait de fêter
20:09ses quatre ans,
20:10qui est une famille.
20:11Ils n'en avaient
20:11rien à faire.
20:12Johan est membre
20:12de la Voix et Libre,
20:13un collectif d'opposants
20:14à la 69.
20:15Il nous a bien dit,
20:16le concessionnaire,
20:17qu'il avait arrêté
20:18de travailler
20:18avec ce prestataire
20:20de services de sécurité
20:21alors qu'on a des documents
20:23qui prouvent le contraire
20:24des factures
20:25de se poser des questions
20:26légitimes
20:27sur le rôle du concessionnaire
20:28sur cette action
20:30de Barbouzori.
20:31Des faits de nature criminelle grave,
20:33indique le procureur.
20:34Parmi les cinq autres suspects,
20:36tous admettent
20:36avoir été payés
20:37pour ces actions.
20:38On va l'entendre.
20:38On parle de sport
20:45et tout d'abord de tennis
20:46parce que les amateurs
20:47doivent sans doute
20:48se pincer pour le croire
20:49et pourtant,
20:50c'est vrai,
20:51la finale du tournoi
20:52de Shanghai à Masters 1000,
20:53c'est-à-dire le top
20:54des tournois ATP,
20:55va mettre aux prises
20:56deux Français
20:58ou presque,
20:58en tout cas deux cousins
20:59qui ont sorti,
21:00excusez du peu,
21:01Djokovic et Medvedev.
21:03La fiche de la finale
21:04va ainsi opposer
21:04Arthur Rinderknecht
21:06à Valentin Vacherot
21:09qui est monégasque.
21:10En tout cas,
21:10l'un des deux
21:11va l'emporter,
21:11Edith Benin.
21:12Exactement,
21:12c'est l'une des finales
21:13les plus improbables
21:14de l'histoire du tennis.
21:15Improbable
21:16car les deux joueurs
21:17sont cousins,
21:17vous l'avez dit,
21:18ils sont très proches,
21:18passent leurs vacances ensemble,
21:20sont tous les deux partis
21:20aux Etats-Unis
21:21dans le même centre d'entraînement
21:23plus jeune,
21:23mais exceptionnel
21:24car ces deux cousins
21:25sont 54e
21:26et 204e mondiaux
21:28cette semaine
21:29et que tous les meilleurs
21:30étaient présents
21:30à Shanghai.
21:31le français Arthur Rinderknecht
21:33peine à trouver ces mots.
21:34Mes émotions,
21:35c'est juste incroyable,
21:36on ne pouvait pas vivre
21:36une quinzaine
21:37plus dingue que celle-ci,
21:39même dans les rêves
21:39les plus fous,
21:40on n'aurait pas pu y croire,
21:41donc on a réussi
21:42à passer les étapes
21:43une par une
21:43et s'y retrouver en finale,
21:45donc c'est juste exceptionnel,
21:46je suis tellement content
21:47pour Val.
21:48Val pour Valentin Vacherot,
21:49le monégasque
21:50vit une semaine de rêve,
21:51il n'était même pas
21:52censé jouer le tournoi,
21:53a finalement participé
21:54aux qualifications,
21:55s'en est extirpé
21:56avant de réaliser
21:57un parcours XXL,
21:58il ne réalise pas non plus.
22:00C'est complètement fou,
22:02je n'ai aucune idée
22:02de ce qui m'arrive,
22:03je pense que je pourrais
22:05donner sans adjectif
22:06de ce qui se passe
22:07dans ma tête,
22:08c'est incroyable.
22:09Ça ne sera pas simple
22:10face à son cousin
22:11en finale,
22:12mais ça n'a pas d'importance,
22:13le gagnant n'a pas d'importance
22:14pour Arthur Rinderknecht.
22:15Demain,
22:16quoi qu'il arrive,
22:16il y aura deux vainqueurs
22:17et deux cousins heureux.
22:21La finale Cousinade
22:22se joue demain matin
22:2310h30,
22:25pardon,
22:25heure française.
22:25Eh bien évidemment,
22:26on suivra ça de très près.
22:28Merci Elie Bonin.
22:28Allez,
22:29direction Rochefort
22:31à présent pour un grand rendez-vous
22:32désormais bien ancré
22:33dans la campagne
22:33d'Octobre Rose
22:34pour promyvoir
22:35le dépistage
22:36du cancer du sein.
22:37C'était aujourd'hui
22:37la 10ème édition
22:38de la course
22:39des demoiselles
22:40et des milliers de femmes,
22:41jeunes et moins jeunes,
22:42ont répondu présente
22:43Clara et Chary.
22:44Oui,
22:44marée rose
22:45dans les rues de Rochefort
22:46qui marche au cours
22:47selon les capacités
22:48de chacun et chacune
22:49sur 7 kilomètres.
22:50Je me suis mêlée
22:51au cortège
22:51où j'ai croisé Elodie,
22:53tutu rose fluo
22:55habituée.
22:56Non,
22:56c'est pas la première fois.
22:57Moi,
22:57je l'ai faite en marche,
22:59je l'ai faite en course
22:59et généralement,
23:00je la fais tous les ans.
23:01À côté d'elle,
23:02Myriam en rose,
23:03elle aussi,
23:03collier de fleurs autour du cou.
23:04Moi,
23:05c'est plus pour le fait
23:06d'être concernée directement
23:07parce que j'ai des antécédents familiaux
23:09et puis je me dis
23:11qu'on est tous,
23:12hommes comme femmes,
23:13potentiellement concernés
23:14donc autant se réunir
23:15et faire en sorte
23:17que les choses puissent avancer
23:18et que tout le monde
23:19puisse être pris en charge
23:19correctement.
23:20Et pas question
23:21pour les deux femmes
23:22de faire juste un don,
23:23il fallait s'investir.
23:24C'est symbolique,
23:25c'est symbolique,
23:26c'est la bonne ambiance,
23:26il fait beau,
23:27c'est un tout en fait.
23:28Et puis c'est beau,
23:29toutes ces femmes en rose
23:30comme ça.
23:30C'est touchant
23:31de voir tous ces gens
23:33se mobiliser ensemble
23:35pour une même cause.
23:36C'est des bonnes énergies.
23:37Plus de 5000 personnes
23:38participaient à l'événement
23:40qui n'est d'ailleurs
23:40pas encore terminé.
23:41sous les lignettes des gémeaux,
23:43mi-fa-sol-la, mi-ré,
23:45ré-mi-fa-sol-sol-sol-ré-do.
23:47Merci Clara et Chary,
23:49les demoiselles de Rochefort,
23:50les sœurs jumelles évidemment
23:51à Nîmes pour illustrer
23:53cette course pour le dépistage
23:54du cancer du sein
23:54dans le cadre d'Octobre Rose
23:57à Rochefort.
23:57Alors autre musique,
23:58autre son,
23:59le tempo de Booba à présent
24:01parce que le Duc
24:02a pris possession
24:02de la Défense Arena,
24:03c'est la plus grande salle d'Europe
24:04près de Paris,
24:05pour trois soirs,
24:06donc jusqu'à demain,
24:07120 000 spectateurs au total,
24:09le rappeur a ouvert le bal.
24:10Donc hier soir à 48 ans,
24:12c'est aussi une manière
24:12de célébrer 30 ans de carrière.
24:15Le gâteau avait de l'allure,
24:17mais certains sont restés
24:18sur leur faim.
24:19Marie Gickel.
24:22Sur les images projetées,
24:24en début de concert
24:25à la Défense Arena,
24:26il est le roi du rap français.
24:28Booba apparaît cap et armure.
24:30Le rappeur débarque enfin
24:31sur scène,
24:32casquette survête,
24:33l'oreille puissante,
24:34l'autotune présente.
24:36Face à 40 000 spectateurs,
24:38Booba assure sans plus
24:40comme le constate Rebecca,
24:42fan depuis plusieurs années.
24:44Il est là,
24:44il bouge,
24:45la scénographie est très travaillée,
24:46les visuels sont magnifiques,
24:48il sait où se placer,
24:49à quel moment,
24:50mais il n'y a pas d'effort particulier.
24:52Bon, évidemment,
24:53il ne danse pas,
24:53mais voilà,
24:54on va dire que sa présence suffit.
24:56Là,
24:56la foule n'était pas en trance.
24:58Un côté mégalo,
24:59une plume aiguisée,
25:00un succès commercial
25:01avec 3 millions
25:02de disques écoulés
25:03et une communication rodée,
25:05Booba revient sur le devant
25:07de la scène,
25:08loin de ses clashes habituels,
25:10un pionnier du rap français
25:12pour Antoine.
25:13Il a marqué une époque,
25:14il a marqué une génération,
25:15peu importe,
25:16voilà,
25:16si on écoutait du rap ou pas,
25:18il y a quand même des titres,
25:19je pense,
25:19qui m'ont marqué quand même,
25:21qui sont plus de l'ordre du culturel
25:23même que du rap français.
25:24Roi des punchlines,
25:26Booba fait le job,
25:27reste le boss,
25:28mais sans interaction,
25:30perd son trône
25:31et son pub.
25:31Voilà pour le concert de Booba,
25:37encore ce soir et demain,
25:39la Défense Arena,
25:40côté météo,
25:41Valérie Quintin,
25:42dimanche ensoleillée.
25:43Et très peu d'exceptions,
25:45alors par endroits,
25:46toutefois,
25:46la grisaille du matin
25:47pourra traîner jusqu'à la mi-journée,
25:48ce sera le cas
25:49entre le centre Val-de-Loire,
25:50le Jura
25:51et la région lyonnaise,
25:52l'après-midi apportera
25:53de toute façon
25:54sur ces régions
25:54de très belles éclaircies,
25:56près de la Manche aussi,
25:57comme aujourd'hui d'ailleurs,
25:58le soleil sera partagé
25:59entre gris et bleu
26:00et puis à l'autre bout
26:01du pays.
26:02On attend quelques ondées
26:03en toute fin de journée
26:03sur le relief pyrénéen.
26:05Mais franchement,
26:06sur le reste du pays,
26:07ce ne sera que du soleil,
26:08du matin au soir quasiment,
26:10avec un réveil
26:10un petit peu tonique
26:11par endroits.
26:125 degrés,
26:13pas plus à Montluçon,
26:14demain matin,
26:157 à Reims
26:15ou encore à Beauvais.
26:16L'après-midi,
26:17comptez de 16 à 28 degrés
26:19entre la Bresse
26:19et la Corrèze,
26:2018 degrés à Lille,
26:2220 degrés à Paris,
26:2223 degrés à Nantes,
26:2424 pour Nice et Grenoble
26:25et 25 degrés à Marseille.
26:27Merci beaucoup Valérie Quintin.
26:28On approche de 18h30,
26:30on marque une pause
26:30dans un instant.
26:31On ouvre le Mac du samedi
26:32avec le socialiste
26:33Laurent Baumel,
26:34avec la campagne
26:35de vaccination,
26:36Covid et grippe
26:37et puis avec
26:37Monsieur Cinéma,
26:39Pierre Lescure,
26:41qui devient
26:41le nouveau patron
26:43des studios de Paris.
26:43A tout de suite.
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