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  • il y a 2 heures
C'est une violente charge contre Delphine Ernotte à laquelle s'est livrée hier soir Sarah Knafo qui était invitée de Christine Kelly sur Cnews. La femme politique s'est livrée à un véritable réquisitoire contre la patronne de France Télévisions, en listant tous les éléments de sa stratégie qui ne sont, selon elle, pas en phase avec sa mission de service public.

En direct, à l'antenne, Sarah Knafo, s'est donc adressé directement à Delphine Ernotte, dont voici les grandes lignes :

"Madame Ernotte,

Vous êtes arrivée à la tête de France Télévisions il y a dix ans déjà. A peine arrivée, vous vous êtes entourés de militants de gauche. Vous avez commencé très fort en critiquant une télévision de blancs de plus de 50 ans tout de suite et vous avez coupé des têtes… vous avez renvoyé David Pujadas, Julien Lepers, Patrick Sébastien, parce qu’ils étaient des hommes blancs de plus de 50 ans.

Le racisme systémique que vous critiquez à longueur de journée, en réalité c'est vous qui l'avez mis en place à France Télévisions.

Mme Ernotte, je vous ai entendu attaquer CNews car vous trouviez cette chaîne trop politisée.

En réalité dans notre pays il n'y a pas de chaîne plus politisées que les vôtres. Les vraies chaînes d'opinion ce sont celles de France Télévisions

Ce que vous faites, en réalité, et je pèse mes mots, c’est du détournement d’argent public.

Vous détournez un service public, financé par de l’argent public, pour défendre des intérêts militants. (…)

Et les Français s'en sont aperçus et c'est pourquoi vous avez coulé petit à petit les audiences et explosé les budgets tout en appelant au secours celui que vous insultez tous les jours, le contribuable.

Malgré ce trou dans la caisse, votre salaire et vos avantages en nature sont estimés à 400.000 euros par an. 400.000 euros, c'est plus que le DG de FRAMATOM, le leader mondial du nucléaire. (…)

Avec notre argent, vous financez … des ateliers pour des concours d’éloquence pour les migrants, de la lecture pour les demandeurs d’asile. (…) Votre deuxième mandat, Madame Ernotte, vous l'avez fini en garde à vue pour prise illégale d'intérêts et détournement de fonds publics. Mais étonnement vous avez été réélu pour un troisième mandat. (...) Un jour peut-être connaîtra-t-on la vérité.

Madame Ernotte, vous avez le droit d’être de gauche. Vous avez le droit de défendre nos idées, mais pas de le faire avec notre argent. Si vous voulez militer, faites-le, créez une chaîne, militez avec votre argent."

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Transcription
00:00Madame Ernotte, vous êtes arrivée à la tête de France Télévisions il y a dix ans déjà.
00:06A peine arrivée, vous vous êtes entourée de militants socialistes,
00:09de Stéphane Sidbon-Gomez, ex-conseiller de Ségolène Royal,
00:14devenue numéro deux de France Télévisions.
00:16Une orientation politique très à gauche qui n'a pas été sans conséquence.
00:20Vous avez commencé très fort en critiquant, je vous cite,
00:24une télévision de blanc de plus de 50 ans.
00:26Et vous vous êtes mise à couper des têtes tout de suite.
00:30Vous avez renvoyé David Pujadas, Julien Lepers, Patrick Sébastien,
00:34parce qu'ils étaient des hommes blancs de plus de 50 ans.
00:37Le racisme systémique que vous critiquez à longueur de journée,
00:40c'est vous qui l'avez mis en place à France Télévisions.
00:44Madame Ernotte, je vous ai entendu attaquer CNews, que vous trouvez trop politisée.
00:49En vérité, dans notre pays, il n'y a pas de chaîne plus politisée que les vôtres,
00:54et je crois l'avoir prouvé.
00:55Les vraies chaînes d'opinion, ce sont celles de France Télévisions.
00:58Ce que vous faites, en réalité, et je pèse mes mots,
01:02c'est du détournement d'argent public.
01:05Vous détournez un service public financé par de l'argent public
01:08pour défendre des intérêts militants.
01:11Et les Français s'en sont aperçus.
01:14C'est pourquoi vous avez coulé petit à petit les audiences
01:16et vous avez explosé les budgets
01:18en continuant d'appeler au secours celui que vous insultez tous les jours,
01:23le contribuable.
01:23Malgré ce trou dans la caisse,
01:26votre salaire et vos avantages en nature sont estimés à 400 000 euros par an.
01:32400 000 euros par an, c'est plus que le directeur général de Framatome,
01:36leader mondial de l'énergie nucléaire.
01:39Alors si encore, Madame Ernotte,
01:40vous construisiez comme lui des centrales nucléaires avec notre argent,
01:43mais pas du tout.
01:45Avec notre argent, vous financez, grâce à votre fondation,
01:49des ateliers pour des concours d'éloquence pour les migrants,
01:52de la lecture pour les demandeurs d'asile.
01:55Votre comité d'entreprise a acheté un nouvel immeuble en bord de mer.
01:59Vous possédez un château avec piscine en Dordogne,
02:02estimé à plus d'un million d'euros.
02:05Votre deuxième mandat, Madame Ernotte,
02:07vous l'avez fini en garde à vue,
02:09pour prise illégale d'intérêts et détournement de fonds publics.
02:12Mais étonnamment, vous venez d'être reconduite
02:15à la tête de France Télévisions pour un troisième mandat.
02:19Certains disent que c'est en retardant la sortie du rapport de la Cour des comptes,
02:24d'autres encore que c'est grâce à l'intervention directe d'Alexis Colleur,
02:27qui a été secrétaire générale à l'Elysée.
02:30Je n'ai pas la vérité, mais peut-être qu'un jour nous la connaîtrons.
02:34Bref, Madame Ernotte, j'en finis par là.
02:36Vous vouliez une télévision qui ressemble à la France,
02:39c'est une belle réussite.
02:39Votre télévision est aussi endettée,
02:42inefficace et insatiable d'argent public que notre État.
02:46Madame Ernotte, vous avez le droit d'être de gauche.
02:49Vous avez le droit de défendre nos idées,
02:51mais pas de vos idées, mais pas avec notre argent.
02:53Si vous voulez militer,
02:55faites-le, créez une chaîne,
02:56militez avec votre argent.
02:58Nous ne voulons plus payer pour cela.
03:01J'en finis par là, nous ne voulons même pas
03:03transformer l'audiovisuel public de gauche
03:05en un audiovisuel public de droite.
03:07Nous voulons privatiser l'audiovisuel.
03:09Merci.
03:10Merci.
03:11Merci.
03:12Merci.
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