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Emission spéciale I2L du mardi 30 septembre 2025
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00:01Bonsoir ou rebonsoir, soyez les bienvenus à l'I2L, l'institut en innovation logistique qui vient d'être tout juste inauguré.
00:16Je suis en présence de son directeur, toujours avec nous, Nidal Resg.
00:21Bonsoir ou rebonsoir.
00:22Et puis deux représentants des institutions locales, François Groudillier, maire de Metz et président de Metz Métropole.
00:30Bonsoir.
00:31Et à vos côtés, Jean-Paul Dastilung, vice-président du département de la Moselle.
00:34Bonsoir.
00:35Bonsoir.
00:35Un petit mot, Nidal, sur cette inauguration et sur cette école qui est fortement attendue.
00:41Nous l'avons vu dans la première partie de cette émission.
00:44Émission, je le rappelle, en partenariat avec La Semaine.
00:47Beaucoup de demandes sur le territoire français.
00:50Que l'on soit bien clair, ce n'est pas une école dans laquelle on apprend à gérer des camions.
00:55Que l'on soit bien clair, on va au-delà de ça.
00:57Il y a même une grosse dimension de recherche dans cette école.
01:01Mon ADN, c'est la recherche.
01:03Donc j'ai conçu cette école avec mon équipe en partant des problématiques industrielles
01:07et des projets de recherche que j'ai rencontrés au cours de mon cursus universitaire à l'Université de Lorraine,
01:15quand j'étais au Canada, aux Etats-Unis, quand j'ai vécu à l'étranger.
01:19Et ce genre de problématiques, il est important, c'est ce qu'on appelle gestion et optimisation des opérations.
01:27Dans la logistique, c'est un point important.
01:30Vous savez, aux Etats-Unis, à Georgia Tech, à Atlanta, à l'école de technologie supérieure à Montréal,
01:39la logistique, c'est un diplôme d'ingénieur qui attire plus de 80 à 100 étudiants par année.
01:47Et il est orienté plutôt à l'ingénierie.
01:50Tandis qu'en France, ce que j'observe, c'est le côté managérial.
01:56On manage des équipes, on fait gestion des achats et tout ça.
01:59Et ce n'est pas le côté ingénierie qu'on a développé dans cette école I2L.
02:06Et chaque problème logistique, comme je l'ai dit plusieurs fois, est spécifique à l'entreprise.
02:12Et c'est pour ça que j'ai nommé cette école, avec les collègues, discussion, l'innovation.
02:18Parce qu'il faut à chaque fois innover.
02:21Et tout problème d'optimisation, il faut innover, il faut optimiser.
02:24Dans la formulation du problème d'optimisation, dans les méthodes de résolution et dans le résultat qu'on veut atteindre.
02:32Et c'est de l'optimisation qui est importante.
02:35François Grosdidier, dites-moi, vous êtes le maire de Metz et le président de l'Eurométropole.
02:40Vous êtes content parce qu'il faut aller chercher très très loin dans nos mémoires
02:45pour voir l'inauguration d'une école d'ingénieurs ici, sur le campus Messin.
02:51La dernière, si j'ai bonne mémoire, c'est l'ESITC.
02:53Ça fait plus de 30 ans.
02:55Voilà, ça fait plus de 30 ans.
02:56Donc c'est un événement que nous vivons.
02:57C'est un événement pour un territoire qui doit encore développer son enseignement supérieur.
03:03On était parti de plus rien après l'annexion.
03:06Et même, il y a 50 ans, intimidement, l'énime dans les années 60,
03:11le début de commencement d'université dans les années 70,
03:15et puis après, des partenariats avec les grandes écoles
03:17pour essayer d'aller plus vite sur ce redéveloppement d'enseignement supérieur.
03:21Et c'est vrai que Jean-Marie Roche en avait fait beaucoup.
03:25Centrale Supélec, Georgiatek, l'ENZAM, et puis l'ESITC.
03:30Depuis plus rien.
03:30On avait même une tentative avortée.
03:34L'action d'une école d'ingénieurs,
03:35ce n'est pas le meilleur souvenir de Nidale.
03:37Mais il a eu la volonté pour, je veux dire, dépasser ça.
03:42Et en plus, dans ce créneau, la logistique,
03:44effectivement, c'est le transport, la distribution, le stockage,
03:49mais qui a longtemps été comme une activité un peu annexe,
03:54un peu marginale par rapport à l'industrie.
03:56Alors qu'aujourd'hui, c'est un secteur en pleine transformation,
04:02en pleine révolution.
04:03Les transitions écologiques, numériques changent absolument tout.
04:10Ça devient une activité à très forte valeur ajoutée,
04:12dans laquelle il faut énover, comme dans la production industrielle.
04:17Donc non seulement...
04:19Puis ça correspond en plus à notre vocation.
04:22On a un carrefour européen ici.
04:24La logistique représente 30 000 emplois sur le sillon Mestionville.
04:30C'est le premier michement d'emploi après le travail frontalier.
04:33Et puis on est carrefour européen depuis 2000 ans.
04:36On a tout ici.
04:38La croisée des chemins ferroviaires, fluviaux, autoroutiers,
04:44la première gare de triage de France.
04:46Ça correspond à notre territoire.
04:51Et donc c'est un enjeu.
04:52Développer l'enseignement supérieur, c'est un enjeu.
04:54Mais le développer dans ce qui correspond en plus à notre vocation,
04:58c'est un enjeu encore plus fort.
05:00Et on a tout ça dans la création de l'I2L.
05:03Donc c'est vraiment...
05:04Voilà.
05:04Plus rien depuis 30 ans.
05:05C'est un moment historique pour Metz et la Moselle.
05:07Et vous y aviez cru depuis longtemps ?
05:09Parce que je crois aussi que vous étiez encore à la région
05:11en charge de l'enseignement supérieur.
05:13Oui, tout à fait.
05:13Vous l'avez dit, Nidal et Resg est parti très très longtemps en avance.
05:18C'est un peu la course du lièvre et de la tortue.
05:19Là, ils faisaient plutôt le lièvre.
05:20Mais avec obstination.
05:22C'est créer une école d'ingénieur.
05:23C'est un parcours du combattant.
05:24Et de la sortir ex-nilo.
05:25C'est même pas, je veux dire, une unité universitaire
05:29qui se transforme en école d'ingénieur.
05:31On part au départ de rien.
05:33Je veux dire, d'un dossier de zéro.
05:34Et faire ça aujourd'hui, c'est un vrai parcours du combattant.
05:37Heureusement, d'ailleurs, qu'on ne crée pas comme ça des écoles d'ingénieurs.
05:40Obtenir l'accréditation de la commission des titres d'ingénieur,
05:44c'est extrêmement difficile.
05:46Ça n'est pas d'y réussir.
05:47Et Nidal et toute son équipe ont réussi.
05:49Jean-Paul Dastinoum, vous êtes donc vice-président du conseil départemental de la Moselle.
05:54Le département y a aussi cru.
05:56Il faut rappeler, alors, comme la métropole et la région Grand Est,
06:00qu'il y a eu de fortes engagements financiers qui ont été de la part de ces différentes collectivités.
06:07Quelle est la vision du département, justement, sur l'I2L ?
06:11D'abord, le département est très fier de cette école, l'I2L, à Metz.
06:18Et bien sûr, pour le département, surtout que le département a voté en 2022 un schéma départemental,
06:28le schéma de la Moselle pour le développement de l'enseignement supérieur et de la recherche.
06:32Et malgré des compétences que nous n'avons pas,
06:35mais nous apportons la cerise sur le gâteau à un moment donné.
06:40Je pense que ça, c'est important et c'est important pour l'attractivité du territoire, de la Moselle.
06:48Et c'est pour ça que nous sommes très, très fiers d'être partenaires, d'être partenaires financiers, je dirais,
06:56et puis d'accompagner Nidal sur cette belle opération.
07:01Moi, je prends le train en marche.
07:03Donc, dans la chaîne logistique, je suis arrivé un peu après,
07:07parce que j'ai succédé au docteur Califé-Califé et puis à François Lavergne.
07:13Mais je découvre un univers extraordinaire et une histoire qu'on pourra, je pense, raconter à un moment donné.
07:20François Lavergne, que je salue, parce qu'il s'est glissé dans le public,
07:24avec le président du DUF et qui était aussi, à l'époque, au Conseil départemental lorsqu'il a suivi ce dossier.
07:31C'est toujours aussi en lien avec ce que disait François Groudidi, Jean-Paul Dastignon.
07:35L'important, c'est Metz, Métropole, mais c'est aussi faire rayonner le département au niveau européen.
07:41Je crois, François l'a dit aussi, que Metz était une plateforme, qu'on était au centre de l'Europe.
07:46On est toujours quelque part au centre de l'Europe, mais nous, on y est vraiment.
07:49Je pense que la Moselle, qui borde les frontières allemandes, luxembourgeoises, suisses et belges, pardon, je rajoute la Suisse parce que...
08:01Un peu loin, la Moselle est...
08:03Mais on est tout près, on est tout près.
08:04Non, mais c'est vrai pour la région.
08:06Voilà, c'est vrai pour la région, mais on est tout près.
08:09J'ai cru que vous alliez nous faire une annonce.
08:13Je ne sais pas moi qui l'apprête.
08:14Mais c'est important pour nous parce que la Moselle participera également à cette plateforme et pourra, dans son ensemble, être partenaire de cette école.
08:30Je dirais que Metz, c'est important parce que c'est la capitale de la Moselle.
08:33Mais après, on peut aller jusqu'en Moselle-Est, Moselle-Est qui touche la frontière allemande.
08:39On sait que les Allemands sont très friands de logistique et les Allemands font de la logistique de façon très importante.
08:45Et puis parce qu'on est sur la banane bleue, je ne sais pas comment on l'appelle, où on a énormément de passages.
08:55Donc c'est très important pour le département.
08:58Encore une petite poignée de minutes avant de recevoir deux industriels qui nous parleront de leurs intérêts respectifs dans cette école.
09:06François Gros-Didier, sur peut-être une annonce, est-ce qu'on a mis 30 ans à accueillir une nouvelle école d'ingénieurs ?
09:12Vous me voyez venir. Est-ce qu'il faudra attendre 30 ans pour en accueillir une autre ?
09:15Non, non, non. Alors même si c'est toujours des projets au long cours.
09:19Peut-être pas une école d'ingénieurs, mais une école de haut niveau. On a parlé de l'école vétérinaire notamment.
09:23On est effectivement d'abord au sujet aujourd'hui, Georgiathèque de Lorraine, devenu Georgiathèque Europe,
09:30et voilà, lancer les travaux pour doubler sa capacité et passer de 700 à 1 400 étudiants.
09:37Et puis par ailleurs, on est en train de finaliser le projet avec l'Institut d'Assal pour la création d'établissements d'enseignement supérieur
09:46et pour la création d'une école vétérinaire qui nous manque dans le grand-tête. Voilà.
09:51Et on a beaucoup d'autres projets en tête. C'est bien avant 30 ans que nous pourrons annoncer d'autres créations d'écoles
09:59pour poursuivre cette marche en avant de l'enseignement supérieur à Metz et en Moselle.
10:04Merci messieurs. Je vais vous demander de laisser la place aux deux industriels.
10:09Merci François Groudidier, donc maire de Metz, président de la Métropole,
10:12et Jean-Paul Dastilung, vice-président du département de la Moselle.
10:15Nous allons accueillir Mohamed Ruisse et Grégory Blouin.
10:18Voilà, nous allons faire le changement.
10:20Et pendant ce temps-là, Nidal Rezg a un mot sur les besoins.
10:25Plus de 1 000 diplômés sortent des écoles aujourd'hui, alors qu'il en faudrait 2 000 d'ici à 2030.
10:30Donc vous allez contribuer à faire en sorte qu'il y ait moins d'écart entre l'offre et la demande.
10:37Oui, nous avons présenté le projet de I2L en justifiant que le marché a besoin de ce type d'ingénieur.
10:47Et là, c'est relatif à l'étude faite par France Transport,
10:54qui a fait l'étude en 2022, en mai 2022, sur le besoin en logisticien d'ici 2030.
11:02Et il s'est exprimé qu'on a besoin encore de 1 000 ingénieurs,
11:09sachant que la France fabrique actuellement uniquement 1 000.
11:12Donc à partir de là, nous, en termes de production d'ingénieurs orientés logistiques,
11:20dans le cadre de cette espèce d'optimisateur des opérations logistiques,
11:27on peut contribuer par pas plus qu'une cinquantaine sur les 1 000.
11:31Alors, nos deux invités nous ont rejoint.
11:34Mohamed Ruiz, bonsoir.
11:36Vous représentez Léonie Tunisie, soyez le bienvenu.
11:39Bonsoir.
11:40Et à vos côtés, Grégory Blouin, vous représentez Virtuo.
11:43Soyez les bienvenus, tous les deux. Bonsoir.
11:45Bonsoir, merci.
11:46Un mot pour commencer avec vous, Mohamed Ruiz, sur Léonie Tunisie.
11:49En quelques mots, ce que vous faites, vous êtes dans le domaine de la logistique automobile.
11:56Voilà, merci pour cette occasion. J'ai eu l'honneur d'être parmi vous.
12:00En fait, Léonie Tunisie, c'est le plus grand site de Léonie mondial,
12:05qui compte plus qu'après 27 000 emplois en Tunisie seule.
12:10Voilà. Nous sommes en totalité, Léonie, dans le monde,
12:14nous sommes plus que 100 000 employés dans le monde.
12:16Dans le domaine automobile, on fait les faisceaux de câblage.
12:19Nous sommes constructeurs de faisceaux de câblage pour les OIM,
12:24pour le constructeur européen, en particulier Stylentes et les Allemands et tout.
12:29Voilà, on livre de la Tunisie, les câblages, les faisceaux électriques.
12:34Et en top, on a le R&D, le D&D de la Tunisie,
12:39avec un centre arabe qui compte à près 500 ingénieurs informaticiens dans tous les domaines.
12:45Voilà, on demande.
12:46Voilà en quelques mots. Merci.
12:47Donc un groupe immense, plus de 27 000 collaborateurs en Tunisie,
12:50plus de 100 000 à travers le monde.
12:52À vos côtés, donc, je le disais, Grégory Blouin,
12:54là, on est dans le domaine de la logistique immobilière.
12:57Alors, qu'est-ce qu'on entend par logistique immobilière ?
13:00Absolument. Écoutez, le métier de Virtuo, c'est de développer des entrepôts,
13:05des plateformes logistiques sur tout le territoire français.
13:08Donc nous n'employons pas directement les personnes qui vont travailler dans ces entrepôts.
13:13Nous les mettons à disposition des utilisateurs,
13:16que ce soit les prestataires logistiques ou les chargeurs qui vont occuper nos bâtiments
13:21pour faire les métiers de la logistique que l'on connaît.
13:26Dans la région, voire dans le département, vous avez des références que l'on connaît bien, tous ?
13:31Oui, il me semble. Nous avons réalisé le bâtiment d'Amazon à Ony
13:35et nous venons de livrer la semaine dernière une nouvelle plateforme à Enry également.
13:41Donc, c'est un territoire accueillant, dynamique et on est très content d'y avoir construit quelques plateformes.
13:50Merci. Alors, vous allez rester avec nous pour nous dire les besoins, les attentes de deux grands industriels
13:56dans des domaines bien différents. Nous l'avons bien saisi.
14:00Mohamed Ruiz, ce qu'on appelle la supply chain automobile, est quelque chose de très complexe
14:06avec des délais qui sont parfois très courts. On est en temps vraiment très très court.
14:12Quels sont les principaux défis que vous rencontrez aujourd'hui
14:16et que vous avez envie de gommer avec une école d'ingénieurs comme celle-ci ?
14:19Tout à fait. En fait, être un fournisseur pour un constructeur automobile, ce n'est pas facile
14:25parce qu'il faut qu'il y ait une synchronisation entre le fournisseur de la matière première d'un côté,
14:30et le fournisseur des câblages comme l'Uni et le constructeur final tel que les constructeurs
14:37que ce soit Stylentes ou bien les Allemands, BMW ou Mercedes.
14:41Bref, il faut qu'il y ait une synchronisation, c'est-à-dire, et surtout si vous faites le supply en just-in-time
14:48ou just-in-sequence. Ça, c'est très... Il y a beaucoup de défis là-dedans parce qu'une fois, quelque part,
14:55dans la logistique, ça peut tout faire tomber et ça pourrait avoir des conséquences graves.
15:00Arrêter la chaîne de montage du constructeur automobile, une minute, ça coûte entre 3 000 et 7 000 euros,
15:06une seule minute. Et donc, si on n'arrive pas à livrer à temps, on a un grand problème.
15:11Arrêter la chaîne de montage du constructeur. Donc, normalement, on fait à travers le moins cher,
15:16qui est le bateau, mais en état de crise, en état de force majeure, on est obligé à faire par avion.
15:23Donc, on ne peut pas se permettre d'arrêter la chaîne logistique.
15:26Donc, les défis qui nous sont sur le chemin, c'est qu'il y a des défis qui nous dépassent,
15:32tels que les tempêtes, tels que la mer... On ne peut pas traverser la Méditerranée,
15:39tels que l'action de... Comme c'était le cas géopolitique en Tunisie, révolution 2011,
15:47tels qu'il y a des grèves en Europe, ils bloquent la roue.
15:50Donc, on doit...
15:52Ça arrive, ça, des fois, les grèves en Europe ?
15:54Non, ça arrive, oui. Ça arrive et ça nous bloque de livrer à nos clients.
15:59Et nous devons surmonter tout ça. Donc, nous devons sortir de la traditionnelle,
16:04c'est-à-dire des camions avec des remorques, malgré GPS et tout.
16:07Et nous devons innover et créer d'autres circuits pour s'en sortir.
16:11En plus, vous nous l'avez dit, je rappelle, vous êtes dans les circuits électriques d'une voiture
16:16qui n'étaient pas très nombreux dans les voitures des années 60-70
16:19et qui, aujourd'hui, évidemment, sont devenues la colonne vertébrale d'un véhicule.
16:24C'est très important. Et d'ailleurs, à ce titre-là, est-ce que l'électrification des véhicules
16:29tels qu'on la connaît aujourd'hui, ça augmente encore la production de ces faisceaux électriques ?
16:36Ça augmente en termes de complexité, en termes de volume, parce qu'il y a partie ce qu'on appelle low voltage
16:40et partie high voltage. L'high voltage, il occupe beaucoup d'espace parce qu'on ne peut pas plier le câblage.
16:46Donc, dans un carton, on peut mettre un certain nombre bien limité de faisceaux.
16:50Donc, le volume, on fait exporter du vide, ça coûte de l'argent.
16:55Et donc, il faut optimiser ça d'un côté.
16:58De l'autre côté, le câblage est complexe. Les composants sont complexes aussi.
17:02On a un ratio entre 1 et 5, entre low voltage et high voltage.
17:09Et pour la voiture électrique, le défi, il y a des composants qu'on doit ramener, même de l'Asie.
17:15Ça rajoute de la complexité encore à l'ensemble du circuit.
17:18Exactement.
17:19Nidal Resg, vous souhaitiez réagir sur les propos ?
17:24Voilà, c'est un problème logistique qui pose...
17:26Parce qu'il y a beaucoup de vide, c'est ça ?
17:27Voilà, il y a beaucoup de vide.
17:29Donc, c'est de l'argent.
17:29Voilà, c'est de l'argent. C'est pour ça qu'on a des exercices et des problématiques.
17:34Comment faire de l'emballage ?
17:36Comment utiliser le maximum d'espace pour mettre le produit ?
17:41Et ça, c'est un cours qui s'enseigne ici à l'école et qui ne s'enseigne pas ni dans d'autres écoles,
17:47comme le Havre, même s'il y a une école de logistique au Havre.
17:50Mais comment occuper un espace de transport à 100 %, ça, ce sont des problématiques logistiques d'optimisation.
18:01Exactement, M. Nidal, on fait la mesure du taux de remplissage.
18:05On est en Tunisie avec toute la variété qu'on a, la complexité 97 % comme taux de remplissage,
18:11qui est le meilleur dans le groupe Lyonis.
18:12Et il faut avoir des ingénieurs qui peuvent penser et réfléchir.
18:16Pour faire mieux encore.
18:17Pour faire mieux encore, bien sûr.
18:18Parce que le défi est toujours là.
18:20Si vous ne venez pas, vous reculez.
18:22Il y a un défi quotidien.
18:24Et il y a des sites de Lyonis qui sont au sein de l'Europe.
18:26Et nous sommes en Afrique.
18:28Donc le défi est là.
18:29La distance, oui.
18:30Exact, la distance.
18:31Donc vous devez être compétitif en termes de logistique aussi.
18:35Sinon, vous n'allez pas y arriver.
18:36C'est une dernière chose, parce que je connais un peu Lyonis, tout ça.
18:40C'est, on va dire, l'emballage qui est envoyé avec les produits finis,
18:46c'est lui qui ramène les produits bruts.
18:51Vraiment, c'est un...
18:52Il y a énormément de mines à travailler, de marges à travailler.
18:57Alors Grégory Blouin, vous êtes, on le disait, dans la logistique immobilière.
19:00On entend parler, c'est comme dans l'automobile, de bas carbone,
19:04de ce genre d'appellation pour les entrepôts.
19:07Qu'est-ce que vos clients vous demandent de plus en plus, justement, dans ce domaine
19:12et en quoi ça influe ensuite sur la formation des ingénieurs ?
19:15La chaîne logistique a un impact important sur la chaîne carbone.
19:24Et donc nos clients, qui sont aujourd'hui engagés, pour la plupart,
19:28dans la réduction de leur empreinte carbone,
19:30nous demandent à ce que le bâtiment que l'on met à leur disposition
19:33participe à la réduction de leur empreinte carbone.
19:36Donc nous, on est très engagés chez Virtuo sur la décarbonation de nos bâtiments.
19:41Mais effectivement, on a besoin d'ingénieurs qui vont pouvoir réfléchir, innover.
19:48Il y a innovation dans le nom de l'école.
19:51Ça, c'est quelque chose qui résonne très fortement chez nous.
19:55L'innovation, c'est au cœur de nos préoccupations.
19:57Et justement, une école qui forme des ingénieurs à l'innovation,
20:02notamment pour la décarbonation, parce qu'il reste beaucoup de choses à inventer.
20:06Nous, on est sur une courbe de réduction de notre empreinte carbone importante.
20:09Mais on se rend compte que dans 10 ans, aujourd'hui, les techniques qui existent
20:13ne nous permettent pas d'arriver à zéro.
20:15Donc il faut innover.
20:16Il y a encore des choses à inventer, des choses à créer.
20:19Dans quel domaine, sans être trop technique ?
20:21Parce que le bas carbone, je me fais candide volontairement,
20:25et vous verrez que je fais ça très bien.
20:26Ce n'est pas uniquement mettre des panneaux solaires sur les parkings
20:29et d'être un peu vertueux, comme peuvent le faire de façon assez simpliste,
20:35des grandes surfaces.
20:36Ça va jusqu'où quand on dit bâtiment bas carbone dans la logistique ?
20:39Quand on parle d'optimisation des espaces pour les cartons, par exemple,
20:44on peut parler de la même optimisation sur les bâtiments.
20:47C'est arriver à ce qu'il y ait une logistique qui consomme moins de volume,
20:51moins de surface de bâtiment.
20:53Ça permet de décarboner, tout simplement,
20:55en ayant des entrepôts pour les mêmes quantités de produits transportés,
21:00avoir un ratio d'entrepôts plus faible.
21:03Ça, ça participe à la décarbonation.
21:05Alors vous restez avec nous.
21:06Je vous propose, puisque vous avez fait la visite,
21:08ou vous allez peut-être la faire,
21:09que l'on regarde à quoi ressemble cet institut en innovation logistique,
21:13le tour du propriétaire, si j'ose dire, avec Uranitosik.
21:16L'intérêt de cet investissement, de ce robot qui est de plus en plus utilisé dans les entreprises,
21:23c'est effectivement de gagner du temps.
21:25On peut flasher jusqu'à 10 000 emplacements par heure,
21:28avec un taux de fiabilité de 99,9%.
21:32Véritable plus-value dans les entreprises,
21:34ce robot est désormais utilisé par ses futurs ingénieurs en logistique.
21:38Ça va permettre à nos étudiants de pouvoir utiliser cet outil,
21:41de pouvoir pratiquer de la simulation 3D,
21:43parce que l'intérêt de cet outil, au-delà de faire des inventaires,
21:46c'est effectivement de pouvoir aussi schématiser ce qu'on peut voir dans l'entrepôt
21:50et de travailler sur des simulations d'organisation et d'utilisation.
21:54Lignes de production optimisées, stockage automatisé,
21:57caméras contrôlant la qualité d'un produit et même des drones
22:00pour assurer la livraison de colis,
22:02du matériel de pointe pour apprendre
22:04et de bons arguments pour attirer les étudiants.
22:07C'est franchement de voir tout ça et tout,
22:09on est vraiment inclus dans le monde du travail.
22:11Du coup, c'est facile de se projeter.
22:13I2L, c'est une école qui a beaucoup d'infrastructures,
22:16donc comme on peut voir, toutes les machines qui nous sont accordées,
22:19il y a beaucoup d'intelligence artificielle,
22:21donc c'est ce qui est demandé pour les métiers de demain, la technologie et tout.
22:24J'ai choisi cette école parce que c'est celle qui me semblait la plus complète,
22:27surtout au niveau, parce qu'elle est axée sur la technologie du futur.
22:30Je sais qu'à la fin de mes trois années d'études,
22:32quand je vais arriver sur le marché,
22:34je vais être complètement bien formée pour répondre aux attentes du marché.
22:39Un laboratoire futuriste, certes,
22:41mais complété par un parcours pédagogique riche,
22:44répondant aux différents enjeux des entreprises locales.
22:47On va avoir des étudiants, des ingénieurs futurs
22:49qui sont capables à proposer des solutions innovantes,
22:52d'avoir de l'expertise sur l'ingénierie logistique,
22:56sur l'optimisation des opérations logistiques.
22:59On apprend aussi les étudiants à connaître les solutions de base
23:03qui ne dépendent pas des technologies,
23:06parce que dans le futur, ils ne savent pas où ils seront.
23:09En plus de salles de classe high-tech,
23:11I2L a investi dans un espace détente,
23:14ainsi qu'une prochaine salle de sport.
23:16De quoi accueillir ses élèves dans les meilleures conditions
23:18et leur offrir une place assurée dans une usine du territoire.
23:22Du circuit court, en quelque sorte.
23:24De retour à l'I2L pour cette inauguration
23:28avec cette émission spéciale en partenariat avec la semaine.
23:32Je me tourne vers les deux représentants industriels.
23:35Grégory Blouin, vous avez visité l'école avant qu'elle ne soit terminée.
23:38Vous allez la visiter une fois que je vous aurai libérée
23:41dans sa version définitive.
23:43Un mot sur ce que vous avez vu, sur vos attentes,
23:45sur les ingénieurs qui vont en sortir ?
23:48Je pense que les étudiants qui étudient et qui vont étudier ici
23:52ont beaucoup de chance, ce qui est un outil extraordinaire.
23:56Même mes bureaux, j'aurais aimé avoir des bureaux aussi bien réalisés.
24:00Mes collaborateurs vont en jaloux.
24:02Pour vous, la création sérieusement de l'I2L,
24:05ça va apporter un peu d'air, un peu d'oxygène à vos besoins ?
24:10Ce ne sont pas mes besoins directement, mais ceux de mes clients.
24:14Le premier critère d'implantation pour un entrepôt aujourd'hui,
24:18c'est la main d'oeuvre, la disponibilité de main d'oeuvre.
24:20Donc forcément, une école comme l'I2L qui va former des ingénieurs
24:24pour mes clients, c'est hyper important.
24:29Et donc ça, c'est pour ça qu'on a participé à cette aventure.
24:33Mohamed Ruiz, à peu près la même question.
24:36Vous n'avez pas visité encore cette école terminée,
24:38mais vous avez aussi fait plusieurs visites avant.
24:42Vos attentes précisément ?
24:44Honnêtement, le nom le dit.
24:45C'est une école d'innovation en logistique.
24:49Ce qu'on a en Tunisie, on a des écoles, excusez-moi, archaïques.
24:53C'est des camions, des transports et tout.
24:56Mais ce que je vois, c'est autre façon de voir les choses,
24:59de l'engineering.
25:01Personnellement, j'ai le responsable supply chain,
25:04un ingénieur de formation ingénieur.
25:06Il n'a jamais fait la logistique, mais je l'utilise
25:08parce qu'un ingénieur peut penser, peut mettre au défi
25:12et résoudre les problèmes.
25:14Donc, je vois que cette école, je m'attends à un jump in the future.
25:19Je vois que ça va être un rêve, honnêtement.
25:21Je ne jette pas les fleurs, mais c'est une réalité.
25:23Mes attentes sont énormes.
25:25Par exemple, en Tunisie, on a développé le magasin
25:28de sorte qu'il soit automatisé, avec des robots
25:30qui ramènent la matière, qui classent la matière,
25:33donc avec des magasins avancés.
25:35Tout ça, c'est à travers un ingénieur qui a pensé
25:38avec une équipe d'ingénieurs.
25:40Mais la logistique en soi-même, c'est archaïque.
25:43On doit développer ça.
25:45Et j'ai beaucoup d'espoir à travers l'I2I.
25:50I2L.
25:50Merci beaucoup, messieurs.
25:52Nidal Rez, le mot de la fin, le jump to the future.
25:56Vous en faites partie.
25:57C'est vous qui avez donné l'impulsion.
25:59Voilà.
25:59Moi, je pense que la logistique fait partie de notre quotidien.
26:05Vous avez organisé une mission aujourd'hui en direct de I2L.
26:09C'est vraiment de la logistique.
26:10Si la logistique n'était pas là, l'émission ne sera pas réussie.
26:14Et donc, le matin, quand vous vous levez, vous faites de la logistique.
26:18Je vais ramener mon fils là, ma fille là, mon gamin là.
26:21Il faut que je prenne la voiture, la ressource.
26:24Il faut que je sois à telle heure, à telle heure, livré, tout ça.
26:27On fait tous la logistique tous les jours sans se rendre compte.
26:29C'est de la gestion de projet.
26:31C'est de la logistique.
26:32C'est les choses normales de tous les jours qu'on fait.
26:35Et là, ce qu'on est en train de faire, de créer MS, de dire, il faut une école vraiment d'idéal logistique.
26:44Et on ne prend pas, comme dit Syamham, on ne prend pas des ingénieurs qui étaient en mécanique, génie mécanique, génie électrique.
26:51On va leur donner une touche et les convertir en logistique.
26:56Il faut être des spécialistes, d'optimisateurs.
26:58Dès le matin, vous savez la solution d'optimisation.
27:01Pour Vertuo, j'apprécie beaucoup ce qu'ils font.
27:05Construire des entrepôts, c'est important.
27:06Mais tout mouvement engendre du carbone.
27:09Donc, si optimiser un mouvement influe, vous réduisez le carbone.
27:14Donc, tout est relié.
27:15Merci beaucoup, Nidal Rezg, directeur de l'Institut en innovation logistique, dont c'était l'inauguration aujourd'hui.
27:23Et pour la logistique, je remercie toutes les équipes qui nous ont accueillis ici, ainsi que celle de Moselle TV,
27:28emmenée ce soir par Gabriel Chemin.
27:31Et la rédaction en chef était celle de Jean Millon.
27:33Merci à toutes et à tous.
27:35Et je remercie également notre partenaire, l'hebdomadaire, La Semaine.
27:38L'information continue sur Moselle TV.
27:40Bonsoir.
27:45Sous-titrage Société Radio-Canada
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