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Moselle Info du mardi 30 septembre 2025
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00:01Bonsoir, Moselle Info en édition spéciale à l'occasion de l'inauguration d'une nouvelle école d'ingénieurs à Metz, l'Ideuzel, l'institut en innovation logistique.
00:19Dans quelques instants, son directeur Nidal Resg sera mon invité. Bonsoir.
00:24Bonsoir.
00:25Avec vous et nous, vous nous présenterez cette nouvelle offre de formation qui s'installe à Metz et puis dans la deuxième partie de ce journal, un magazine réalisé en partenariat avec la semaine.
00:35Vous reviendrez plus en détail sur les raisons de cette implantation entourée de quatre invités, deux élus du territoire qui ont cru au projet et deux industriels qui attendent avec impatience l'arrivée sur le marché des doux premiers ingénieurs diplômés de l'Ideuzel.
00:50Mais d'abord, voici les titres de cette édition.
00:55Le Porto Fino, c'est fini. Vive les rives. Nouveau restaurant gastronomique sur les bords de Moselle inauguré hier après deux ans de travaux en présence de nombreuses personnalités et du chef Michel Roth.
01:09Restons dans l'univers gourmand avec le deuxième épisode de notre mini-série consacrée à la FIM.
01:14Aujourd'hui, zoom sur la fameuse course des garçons de café amusante à regarder mais redoutable à réaliser.
01:20Du Sichuan à Metz, 15 élèves chinois découvrent la Moselle en immersion dans des familles d'accueil grâce à un échange avec le lycée Louis de Cormontagne.
01:32Et puis la météo, un premier jour d'octobre ensoleillé, malgré quelques nuages dans l'après-midi.
01:38Température jusqu'à 18 degrés, voire 20 dans le Sion-Mosellan.
01:42Mais attention, le matin, il fera encore frais 5 degrés par endroit au lever du jour.
01:47Une nouvelle vie donc pour l'ancien Portofino au bord de la Moselle à Longgeville-les-Messes, devant de nombreuses personnalités et de grands chefs.
02:00Le nouveau restaurant Les Rives a été inauguré dans un bâtiment emblématique fermé depuis février 2023.
02:07Il a été repris par un patron bien connu, patron de plusieurs institutions messines et thionvilloises,
02:13qui a mis deux ans à transformer les lieux. En cuisine, un maître restaurateur formé par un chef étoilé, Guy Lassaucé.
02:21Reportage du gastronome de la rédaction, Jonathan Vaucher.
02:25C'était une institution pendant 40 ans. L'ancien Portofino a enfin rouvert et devient Les Rives.
02:31Un restaurant emblématique au bord de la Moselle, repris par Dalila et Michel.
02:35Mais le patron du Café Bleu à Metz et du Beffrois à Thionville pensait d'abord à en faire sa résidence.
02:40Moi j'adorais le lieu, je voulais faire un peu ce type d'ambiance de restauration, mais je n'ai pas du tout eu cette pression.
02:49Je voulais faire ma maison au départ, mes amis restaurateurs m'en ont dissuadé et on a commencé à casser un mur, deux murs, trois murs et après on a tout cassé.
02:58D'où la durée des travaux de deux ans.
03:01Ça fait 30 ans que je suis dans le métier, des affaires on m'en propose une toutes les semaines et c'était celle-là, pas une autre.
03:08Un restaurant bistronomique de 150 couverts avec une terrasse de 250 mètres carrés qui a coûté 2 millions d'euros et qui amène le Japon en cuisine.
03:17On est sur un homard avec ici, avec une caponata basilique et un gel citron.
03:24On peut aussi partir, on a le foie gras qu'on a fait avec forcément les mirabelles confites.
03:28Ça va un peu dans l'air du temps. On essaye de mixer un peu la cuisine française avec la japonaise parce que quand on fait de la cuisine, c'est très bien, on en apprend tous les jours.
03:39Et le mix, c'est juste magnifique, c'est des rencontres avec des pays différents.
03:43J'avais eu l'expérience de le faire avec justement monsieur Lassoset qui a pu ouvrir les portes et donner l'envie d'aller plus loin.
03:50L'établissement a été inauguré avec ses parrains, la chef étoilée luxembourgeoise Léa Linster et le Bocuse d'or Michel Roth.
03:57On a envie que le succès soit présent. Mais bon, bien sûr, ça met un petit peu de...
04:02Mais bon, c'est un peu normal. C'est quand les clients arrivent, il y a le service et le coup de chauffe.
04:08Et donc ça met forcément une pression. Mais il faut que ce soit une bonne pression.
04:11Il faut que ce soit une pression constructive et qu'il n'y ait pas d'angoisse.
04:14C'est que moi, je dis toujours, pour donner du bonheur, il faut être bien. Il ne faut pas non plus avoir... Il faut avoir envie de faire plaisir. Voilà.
04:22Et d'ici le printemps prochain, un ponton de 32 mètres sera posé au bord de l'eau pour accueillir les gourmets depuis la Moselle.
04:30Un petit pas pour le Luxembourg, mais un grand pas vers plus de justice aux frontières.
04:35C'est la phrase d'accroche d'une lettre ouverte publiée par l'association Au-delà des frontières.
04:40Elle réclame une meilleure répartition des impôts, aujourd'hui conservée sans partage par le Luxembourg.
04:46Selon elle, plus de 127 000 frontaliers travaillent au Grand-Duché, sans que les communes françaises ne touchent de compensation.
04:53L'association propose donc un reversement de 4% des salaires bruts, soit près de 270 millions d'euros par an pour les collectivités.
05:02Un système qui existe déjà entre Luxembourg et Belgique, mais pas avec la France.
05:07Une pétition circule en ligne depuis quelques semaines.
05:09Elle a recueilli 778 signatures.
05:14Nous sommes toujours en édition spéciale à l'Ideuzel à l'occasion de l'inauguration officielle de cette toute nouvelle école d'ingénieurs.
05:22Nous allons rester dans le quartier, si j'ose dire, avec la FIM toute proche.
05:27Nos équipes sont présentes chaque jour pour vous faire vivre cet événement au plus près avec une mini-série de reportages.
05:33Après les concours de fleuristes hier, Marie-Vin et Elisa Wittich vous entraînent aujourd'hui dans une course pas comme les autres, la course des garçons de café.
05:43En duo, il faut à la fois vitesse, précision et un équilibre pas toujours évident à garder.
05:48Un événement organisé en copartenariat par Lumimoselle.
05:51Je suis ravie de vous retrouver ici au milieu de la foire internationale de Metz.
05:57La course de garçons et serveuses de café se prépare autour de moi.
06:00Derrière moi, vous le voyez, c'est la troisième édition et elle a enthousiasmé cette année une cinquantaine de participants.
06:06Elle est ouverte aux apprentis et aux professionnels.
06:09Je suis avec Chris Periquet qui est vice-président Moselle de Lummi.
06:13Pourquoi organiser ce type d'événement ? Bonjour.
06:16Bonjour.
06:17Eh bien écoutez, ça paraît tout naturel.
06:18C'est pour mettre en avant bien sûr la jeunesse et le renouvellement de nos métiers.
06:22C'est un métier qui est parfois sous-estimé en fait.
06:25Et là, c'est pour montrer la complexité de la chose.
06:29Comment ils vont se débrouiller avec un plateau ?
06:30Comment ils vont faire un parcours chronométré ?
06:32Puis un parcours d'obstacles.
06:34Et ça va permettre aux gens de se rendre compte que c'est vraiment les forces vives de demain.
06:40Est-ce que vous voulez essayer ?
06:42Avec plaisir. C'est parti.
06:43Bon là, c'est le moment où il faut être focus.
06:54On n'est pas là pour faire les amateurs.
06:55Faites-toi votre coordonnée.
06:563, 2, 1, go !
06:59On refait un tour ?
07:15Là, c'était vraiment pas évident.
07:25Dextérité, rapide idée.
07:27Est-ce que tu attendais un parcours aussi dur ?
07:29L'année dernière, il était au moins aussi dur.
07:33Cette année, c'est pas mal.
07:34Tu t'es super bien défendu.
07:37Félicitations.
07:37Merci.
07:38C'est un métier qui recrute, si jamais.
07:39Je vais y penser.
07:41Merci à vous, à bientôt.
07:42Merci.
07:42Vos astuces alors pour essayer d'être le plus rapide possible ?
07:46Il n'y avait pas d'astuces.
07:47On a été au talent.
07:49Mais le but, c'est de bien mettre la main et de jongler.
07:54Vous êtes comment dans le classement pour le moment ?
07:57On est au courant.
07:58On ne veut pas dire, mais en vrai, on est première.
08:00Et voilà, c'est comme ça que se termine cet événement,
08:03cette course des garçons de café et des serveuses.
08:05Un événement qui permet de mettre en lumière ces métiers de l'hôtellerie.
08:09Et sûrement une nouvelle édition, la 4ème édition,
08:11qui se tiendra l'année prochaine.
08:14Merci à Elisa Vitich avec aux moyens techniques Marie Vint.
08:17Un journal décidément gourmand, très gourmand.
08:20Demain et jeudi, la place d'Armes à Metz se transformera
08:23en restaurant à ciel ouvert avec le festin urbain.
08:27Gastronomie créative, petite bouchée à Pridou,
08:30ambiance festive et musicale.
08:3216 chefs dont plusieurs étoilés vous attendent
08:35pour deux jours de découverte culinaire.
08:38Adrien Bristiel, patron du restaurant La Cantoche à Metz.
08:41Et Christophe Periquet, vice-président de Lumi Moselle,
08:44nous en disent un peu plus.
08:45Ils sont interrogés par Mathéo Philippe.
08:49L'événement se déroule le mercredi 1er et jeudi,
08:532 octobre, place d'Armes à Metz,
08:56de 17h à 22h.
08:59Et on part sur une ambiance festive
09:02avec des restaurateurs, de la musique live,
09:06une grosse tombola avec beaucoup de cadeaux à gagner.
09:08Notamment deux séjours de nuit à la maison Pullman à Paris,
09:16près de la Tour Eiffel ou à Montparnasse.
09:18Des cadeaux de la maison Nicolas,
09:20des repas gastronomiques chez nos partenaires.
09:24Et voilà, l'ambiance va être garantie.
09:27La musique live, deux groupes que je tiens à citer,
09:30donc Becky & Cloud et Amanova,
09:32qui vont animer la soirée de 19h30 à 22h les deux, chaque soir.
09:37En fait, ça permet de rassembler les artisans, les commerçants,
09:41mais d'une manière un peu plus large et d'un prisme un peu plus large.
09:45Je pense que ça permet de rassembler vraiment tout le monde.
09:48Que ça soit les gens qui sont mouches derrière chaque bouchée,
09:50qui travaillent dur tous les jours,
09:51qui essayent de faire transpirer un petit peu leur savoir-faire,
09:55leur savoir-être et surtout leur envie de bien faire.
09:58Et ça va rassembler aussi les clients qui vont venir directement participer à cet événement.
10:04Sachant que c'est un événement, donc comme je l'ai dit, c'est la deuxième édition.
10:07Expliquez-moi un peu comment ça s'est déroulé l'année dernière
10:10et ça vous a donné envie de vous relancer, c'est ça ?
10:14Oui, exactement.
10:15Ça s'est très bien passé l'année dernière.
10:17On a vu la différence sur les deux soirs.
10:20En fait, la curiosité des gens le premier soir, le mercredi,
10:24le bouche-à-oreille qui avait très bien fonctionné du mercredi au jeudi,
10:27donc beaucoup plus de gens le jeudi.
10:29Et toute cette année, en fait, les gens nous ont demandé s'il y avait un deuxième événement,
10:35quand est-ce que ça allait se passer, comment ça allait se passer.
10:38Donc là, on s'est dit, allez, on y va, on repart.
10:40On voulait aussi surfer sur le village gastronomique du Michelin
10:45qui s'était déroulé en mars de cette année.
10:48Il y avait une grosse demande là-dessus.
10:50On a vu qu'il y avait un gros effet populaire,
10:53que les gens étaient demandeurs de ce type d'événement.
10:55Donc tout était réuni pour que ça se passe très bien cette année.
10:59Et justement, donc, en comparaison de l'année dernière à cette année,
11:03est-ce qu'il y a déjà quelques nouveautés et des choses qui ont bien marché l'année dernière qui continuent ?
11:08Alors, écoutez, je vais rebondir là-dessus.
11:10Oui, en nouveauté, donc du coup, on a contacté des viticulteurs mausolans cette année pour qu'ils soient présents.
11:15On a ouvert aux traiteurs aussi, qui sont une branche assez importante de notre syndicat également.
11:23On essaie de travailler au maximum en local.
11:26Et oui, après, effectivement, mettre en avant le savoir-faire de tous nos artisans restaurateurs.
11:32Justement, vous qui êtes aussi beaucoup dans le milieu,
11:35forcément, c'est quelque chose qu'on met beaucoup en avant,
11:37l'aspect local en France, dans les départements.
11:39Donc là, c'est vraiment l'événement aussi pour mettre en lumière le travail des Mosellans, des locaux.
11:47Oui, c'est exactement ça.
11:49Aujourd'hui, le but, c'est de rassembler les gens autour de la gastronomie locale.
11:54C'est vrai qu'on a quand même un héritage culturel,
11:57mais surtout un héritage autour de la gastronomie en Moselle qui est assez important.
12:02Le but, c'est de faire valoir cet héritage dans la continuité, dans la jeunesse,
12:07dans le dynamisme et surtout dans la fête et dans le partage.
12:10Justement, on l'a un peu évoqué tout à l'heure, un peu cet héritage.
12:13On a parlé, on parle beaucoup de l'héritage des Jeux Olympiques.
12:16Et là, cette année, il y a eu le guide Michelin.
12:20Des retombées pourraient déjà tomber.
12:23Est-ce qu'on veut surfer justement sur la vague, on l'a évoqué il y a deux ans ?
12:26Oui, oui, c'est vraiment l'occasion.
12:29On a la chance d'avoir une ville qui rayonne au national et à l'international
12:34par le biais d'une agence, Inspire Metz, qui fait un gros travail dans le secteur.
12:41Donc oui, les touristes sont présents.
12:43Maintenant, à nous d'animer la ville et de leur offrir une vitrine de ce qu'on sait faire,
12:50de comment on le fait, de pourquoi on le fait.
12:52Et surtout, de leur amener une ambiance festive.
12:57C'est une vraie fierté parce que ça nous fait rayonner à l'international.
13:00Ça fait rayonner la ville de Metz qui, pour moi, a énormément de qualités,
13:05que ce soit en termes de géographie, que ce soit en termes d'héritage culturel,
13:10que ce soit en termes de dynamisme aussi,
13:12avec tout ce que, que ce soit l'agence Inspire Metz ou des associations et des syndicats comme l'UMIH.
13:18C'est vrai qu'aujourd'hui, on a cette chance-là d'habiter dans une ville aussi dynamique que Metz.
13:26Voilà le festin urbain, c'est à Metz, mercredi et jeudi sur la place d'Armes.
13:31Après un voyage de près de 9000 kilomètres, 15 lycéens chinois ont posé leur valise à Metz.
13:37Ils participent à un échange avec le lycée Louis de Cormontagne.
13:4110 jours d'immersion dans une famille d'accueil avec des cours
13:44et la découverte de la culture française.
13:46Moselle TV était présente à la cérémonie d'accueil.
13:51Comment dire, le voyage s'est bien passé ?
13:55Élève au lycée numéro 18 de Chengdu, en Chine,
13:59Jin Fei échange pour la première fois avec sa famille d'accueil.
14:06Malgré quelques incompréhensions, l'enthousiasme est bien là.
14:09Je me sens vraiment excitée, je suis très contente mais un peu nerveuse.
14:16C'est la première fois que je viens en France alors j'ai hâte de manger des aliments délicieux,
14:20voir des belles choses et d'entendre du français.
14:23Pendant 10 jours, la lycéenne sera hébergée chez sa correspondante Tabata et sa famille à Mésir-les-Messes.
14:30C'est un petit peu stressant au début mais ça ira mieux au fur et à mesure du temps.
14:37Ça fait très plaisir, c'est un devoir aussi, c'est un échange, c'est culturel, c'est de bons moments en perspective.
14:46Au niveau culinaire, on va lui faire découvrir quelques traditions locales.
14:50Et puis au niveau culturel, on va essayer de lui faire visiter ce qu'elle ne doit pas rencontrer dans son pays,
14:55comme des... voire peut-être la cathédrale de Metz, voir dans le parcours si c'est prévu ou éventuellement un château.
15:02En immersion, ces 15 élèves chinois vont non seulement suivre les cours,
15:06mais aussi s'initier à la gastronomie française, découvrir les habitudes locales et l'architecture de la région.
15:13Un programme d'échange entre les deux établissements qui dure depuis plus de 13 ans.
15:18On a une trentaine d'élèves qui font du chinois, soit sur la langue vivante 2, soit sur la langue vivante 3.
15:24Donc c'est intéressant de pouvoir faire un échange de culture, de la pratique aussi.
15:29Ça va être intéressant pour eux pendant 15 jours de pratiquer intensément.
15:32Mercredi prochain, les lycéens chinois reprendront l'avion, les valises remplies de souvenirs et de nouvelles amitiés.
15:40Et toujours depuis l'Ideuzel avec notre invité de Moselle Info.
15:48Nidal Resg, bonsoir.
15:51Bonsoir.
15:52Vous êtes le directeur de l'Ideuzel, l'institut en innovation logistique qui vient d'être tout juste inauguré.
15:59Comment vous sentez-vous ?
16:00C'est un peu une question plutôt personnelle que je vous pose après avoir porté, si vous me permettez cette expression,
16:06ce bébé à bout de bras pendant de très longs mois, voire de très longues années.
16:10Comment vous vous sentez ce soir ?
16:12C'est une belle réalisation. On arrive maintenant à lancer l'école.
16:18La première promotion de la formation ingénieure, elle est lancée, post-vac et puis entrée en parallèle en troisième année.
16:26C'est là où on va commencer à produire des ingénieurs dans le domaine de l'optimisation, des opérations logistiques,
16:32d'un nouveau genre. C'est un nouveau modèle de formation et d'un nouveau profit recherché par les 17 membres fondateurs de cette école
16:41qui sont industrielles, qui ont décidé avec moi de mettre en place cette école.
16:45Pourquoi une école de logistique, d'innovation en logistique ici à Metz ?
16:50Première chose, Metz, c'est un cafour logistique.
16:54Comme on le sait tous, on a Amazon, on a IKEA, on a IKEA Metz, IKEA Arlon, on a des ENRI, la zone d'ENRI,
17:05c'est plein de logisticiens d'entrepôts comme ACO, GLS, ainsi de suite.
17:11Mais il faut savoir que la logistique qu'on développe dans les années à venir,
17:15ce n'est pas la logistique des camions, mais c'est une logistique où il faut qu'on soit un nouveau entrepôt à bas carbone,
17:25optimisé dans les déplacements et doit rendre service aux opérations logistiques d'une façon très optimale.
17:33L'école, elle est centrée sur la formation des ingénieurs pour former et donner des compétences
17:42en solutions logistiques, en optimisation et chaque problème logistique pour une entreprise n'est pas le même
17:50et ça ne peut pas être reproduit chez les autres parce qu'il faut de l'innovation à chaque solution logistique
17:56parce que le problème n'est pas le même.
17:58Ce que je vous propose, Nidal, vous restez avec nous, évidemment.
18:02Je rappelle que vous êtes le directeur de cette nouvelle école ingénieur I2L,
18:06c'est que l'on plonge à l'intérieur de cette école.
18:09Uranitosik a fait ce reportage.
18:11L'intérêt de cet investissement, de ce robot qui est de plus en plus utilisé dans les entreprises,
18:17c'est effectivement de gagner du temps.
18:19On peut flasher jusqu'à 10 000 emplacements par heure avec un taux de fiabilité de 99,9%.
18:25Véritable plus-value dans les entreprises, ce robot est désormais utilisé par ses futurs ingénieurs en logistique.
18:32Ça va permettre aux étudiants de pouvoir utiliser cet outil, de pouvoir pratiquer de la simulation 3D
18:36parce que l'intérêt de cet outil, au-delà de faire des inventaires,
18:39c'est effectivement de pouvoir aussi schématiser ce qu'on peut voir dans l'entrepôt
18:44et de travailler sur des simulations d'organisation et d'utilisation.
18:48Lignes de production optimisées, stockage automatisé, caméras contrôlant la qualité d'un produit
18:53et même des drones pour assurer la livraison de colis,
18:56du matériel de pointe pour apprendre et de bons arguments pour attirer les étudiants.
19:00C'est franchement de voir tout ça et tout, on est vraiment inclus dans le monde du travail.
19:05Du coup, c'est facile de se projeter.
19:06I2L, c'est une école qui a beaucoup d'infrastructures.
19:10Donc comme on peut voir, toutes les machines qui nous sont accordées,
19:13il y a beaucoup d'intelligence artificielle.
19:15Donc c'est ce qui est demandé pour les métiers de demain, la technologie et tout.
19:17J'ai choisi cette école parce que c'est celle qui me semblait la plus complète,
19:20surtout au niveau, parce qu'elle est axée sur la technologie du futur.
19:24Je sais qu'à la fin de mes trois années d'études,
19:26quand je vais arriver sur le marché, je vais être complètement bien formée
19:31pour répondre aux attentes du marché.
19:33Un laboratoire futuriste, certes, mais complété par un parcours pédagogique riche
19:38répondant aux différents enjeux des entreprises locales.
19:40On va avoir des étudiants, des ingénieurs futurs
19:43qui sont capables à proposer des solutions innovantes,
19:46d'avoir de l'expertise sur l'ingénierie logistique,
19:50sur l'optimisation des opérations logistiques.
19:53On apprend aussi les étudiants à connaître les solutions de base
19:57qui ne dépendent pas des technologies
19:59parce que dans le futur, ils ne savent pas où ils seront.
20:03En plus de salles de classe high-tech,
20:05Idezel a investi dans un espace détente
20:07ainsi qu'une prochaine salle de sport.
20:09De quoi accueillir ses élèves dans les meilleures conditions
20:12et leur offrir une place assurée dans une usine du territoire.
20:15Du circuit court, en quelque sorte.
20:17Et voilà, nous sommes toujours dans cette fameuse école Lide 2L
20:23avec Nidal Resg, son directeur.
20:26Combien d'étudiants sont abrités ?
20:29Actuellement, il y a 109 étudiants pour cette rentrée 2025
20:32qui sont répartis sur trois types de formation.
20:35La formation ingénieur pour 25 étudiants,
20:38la formation bachelor pour 44 étudiants
20:40et le reste, c'est en master, c'est un bac plus 4
20:45pour faire un bac plus 5, un master
20:48pour atteindre les 109 étudiants qu'on a actuellement.
20:53Je le disais dans les titres, dans quelques instants,
20:55dans cette émission spéciale, la deuxième partie magazine
20:58en partenariat avec La Semaine,
21:00je recevrai François Gros-Didier et Jean-Paul Dastinung,
21:02le premier maire de Metz, président de la Metz Métropole,
21:05le second vice-président du département de la Moselle
21:07et puis surtout, aussi, deux industriels,
21:10Mohamed Rouis de Léonie Tunisie
21:12et Grégory Blouin de Virtuo.
21:15Ils attendent véritablement avec impatience des ingénieurs
21:18parce que le marché est en tension sur ces métiers.
21:21Bien sûr, actuellement, ces métiers-là,
21:24des entrepôts à bas carbone,
21:26la supply chain d'une façon générale,
21:28avec la sous-traitance à l'international,
21:31ce sont des métiers de la logistique.
21:33qu'elles doivent être vraiment à la minute
21:37et puis synchronisées.
21:40Actuellement, les formations qui existent en France,
21:42vous prenez, c'est toujours des ingénieurs
21:45qui ont fait génie électrique, génie mécanique,
21:47qui se transforment en ingénieurs logisticiens.
21:51Ils apprennent sur le tas.
21:53Mais maintenant, avec cette école,
21:54on va former des gens spécialisés
21:56dans les outils logistiques,
21:58dans les outils de l'optimisation,
21:59des gestions des opérations
22:01et savoir comment gérer une logistique
22:04et non passer du temps à se former
22:06sur le WMS, sur le TLW,
22:08le langage de la logisticien.
22:11Merci, Nidal Rezg.
22:12Vous restez avec nous dans quelques instants.
22:14On vous retrouvera donc avec les 4 invités
22:16que j'ai cités,
22:18qui sont François Gros-Didier,
22:19Jean-Paul Dastinung et Grégory Blouin,
22:22ainsi que Mohamed de Rouis.
22:23On se retrouve dans quelques instants
22:24pour la seconde partie magazine.
22:26Nous sommes mardi.
22:27Et le mardi sur Moselle TV,
22:29la rubrique, c'est la politique.
22:31Jonathan Vaucher nous a rejoint sur ce plateau.
22:37Bonsoir, Jonathan.
22:38Bonsoir, Jérôme.
22:39Nous allons parler de politique
22:40et ça va sans doute évoquer
22:42de vieux souvenirs.
22:44Un des invités,
22:45donc François Gros-Didier,
22:46puisque dans les années 70, 80 et 90,
22:49on parlait souvent du député-maire,
22:51une sorte de dinosaure
22:53qui n'existe plus aujourd'hui,
22:54mais que certains aimeraient bien ressusciter.
22:57Une tradition purement française,
22:58finalement, on peut le dire.
23:00Certains résument par ce terme caricatural
23:02de cumulard.
23:03Alors, pour exemple,
23:04au milieu des années 90,
23:05on avait comme sénateur
23:07Jean-Pierre Masseret,
23:08maire de Hayange,
23:09Charles Metzinger de Frémin,
23:11André Bolle de Creutzval,
23:13Roger Husson de Dieuse
23:14ou encore Jean-Marie Roche,
23:15maire de Metz et président du district
23:16Messins.
23:17A l'Assemblée nationale,
23:18Jean Kieffer,
23:18maire d'Amnéville,
23:19Jean-Marie Demange à Thionville
23:20ou encore François Gros-Didier,
23:21qui était donc à Voipy à cette époque.
23:23Et plus récemment,
23:24Céleste Lette à Sarguemines
23:25ou Alain Marty à Sarbourg.
23:28Des députés et sénateurs
23:30qui étaient nombreux aussi
23:31à siéger aussi à la région
23:32et au département.
23:34Alors, dès la Troisième République,
23:35on compte près de 30%
23:36de députés qui siègent dans la commune
23:38et 50% au Conseil Général.
23:40Alors, en 1985,
23:42en 1995,
23:42en 2000,
23:43on régule ce qu'on appelle à l'époque
23:44les gros mandats.
23:46Les élus n'ont plus le droit
23:47d'exercer plus de deux mandats locaux,
23:50mais ça ne touche finalement
23:50pas assez de monde.
23:52Rendez-vous compte,
23:52en 2012,
23:5382% des députés
23:55et 77% des sénateurs
23:56cumulaient les mandats.
23:58Alors, la loi organique de 2014
23:59est plus stricte désormais.
24:01Les députés et les sénateurs
24:02ne peuvent plus être
24:03ni maires,
24:03ni adjoints,
24:04ni présidents ou vice-présidents
24:05d'une EPCI,
24:06ni présidents ou vice-présidents
24:08de conseils régionaux
24:09ou départementaux.
24:10Résultat direct,
24:11aux législatives de 2017,
24:12quatre députés sur dix
24:13sont contraints
24:14de quitter leurs mandats locaux.
24:16En 2023,
24:17Michael Weber est élu
24:18sénateur PS en Moselle.
24:20Il a dû faire ce choix.
24:22C'était difficile, forcément.
24:24Mais en même temps,
24:24j'ai été maire pendant
24:25presque 30 ans.
24:27Et je crois que c'est aussi bon
24:28que d'avoir du souffle démocratique
24:29dans une commune.
24:30Ça a été plus difficile
24:31pour la présence
24:32du parc naturel régional
24:34des Vosgenois,
24:34parce que je présidais
24:35ce syndicat mixte,
24:36qui lui aussi est concerné.
24:38Et je trouve que,
24:40de ce point de vue-là,
24:40c'était une fonction
24:42qui nécessite peut-être
24:43moins de présence,
24:44mais qui, pour moi,
24:44était l'occasion
24:45d'un vrai souffle
24:48et d'inspiration
24:50pour le premier mandat.
24:52Depuis,
24:52les parlementaires font avec,
24:54mais discutent souvent
24:54de la loi,
24:55au Parlement
24:56ou dans le privé.
24:57Plusieurs mères
24:57m'ont confié
24:57un risque d'éloignement
24:58du tissu local.
25:00Armel Chaban estime,
25:01par exemple,
25:01que les parlementaires actuels
25:03devraient faire preuve
25:04d'un peu moins,
25:04je cite,
25:05d'idéologie caricaturale
25:06des partis.
25:07Dans sa famille politique,
25:09on est plutôt favorable
25:10au cumul.
25:10Regardez.
25:10Il n'est pas politiquement
25:13correct en ce moment
25:14de dire que l'on est
25:15pour le cumul des mandats,
25:17mais moi,
25:17j'assume pleinement
25:18cette position
25:19parce que je pense
25:20qu'elle peut être
25:20un des outils.
25:21Je ne dis pas
25:22qu'elle est l'outil,
25:23mais que le cumul
25:24peut être un des outils
25:25pour lutter contre
25:26à la fois le fossé
25:28qui se creuse drastiquement
25:29entre le terrain
25:30et les instances nationales,
25:32mais aussi pour permettre
25:34une espèce de cohérence
25:35dans le cheminement
25:36des politiques publiques nationales.
25:37Quelques années après,
25:39on voit que l'objectif
25:40qui était initial
25:42n'est pas bon
25:43parce qu'on s'aperçoit
25:45que les députés
25:46qu'on a eus
25:46depuis une dizaine d'années
25:47à peu près
25:48sont hors sol,
25:49font des lois
25:50qui ne sont pas gravées,
25:53j'allais dire,
25:54sur le territoire.
25:56Il serait souhaitable,
25:58en tout cas,
25:58c'est ce que je souhaiterais,
26:00c'est qu'il y ait
26:00un retour de ce qu'on a appelé
26:02les députés maires,
26:03mais entendons bien,
26:04les députés maires,
26:06c'est d'abord bien sûr
26:07une limitation
26:08dans les indemnités,
26:09bien évidemment.
26:10Alors oui,
26:11pour les indemnités,
26:12une autre loi a instauré
26:13un plafond
26:14pour les parlementaires
26:15qui cumulent.
26:15Tous les maires
26:16à qui j'ai parlé
26:16estiment qu'il faudrait
26:17un peu plus de pédagogie
26:18pour expliquer ce plafond
26:19qui est le point
26:20le plus critiqué
26:21finalement par le grand public.
26:23Thierry Horry,
26:23pour rappel,
26:24est maire,
26:24vice-président de l'euro-métropole
26:26et conseiller régional.
26:27Armelle Chabanne,
26:28lui,
26:28est maire,
26:28vice-président du département
26:30et président
26:30de son intercommunalité.
26:31Au niveau local,
26:33on pratique,
26:35si je puis dire,
26:35le cumul des mandats,
26:36mais on le fait
26:37dans un esprit
26:38de travail.
26:40Quand un président
26:41d'intercommunalité
26:43siège au conseil départemental
26:45et représente
26:47son territoire,
26:48représente son canton,
26:50il arrive
26:50avec les problématiques
26:51de ce territoire.
26:53Il sait de quoi il parle.
26:54Il peut orienter.
26:55Et à gauche,
26:57le sénateur Michael Weber
26:58est plus mitigé
26:59sur le non-cumul.
27:00Selon lui,
27:01il faudrait revoir
27:01seulement une partie
27:02de cette loi.
27:03Écoutez,
27:04je pense qu'interdire
27:06totalement l'accès
27:07à des postes
27:10à responsabilité
27:11à un exécutif local,
27:12je pense que sans doute
27:13que c'est une limite
27:15que l'on doit revoir.
27:16Je crois qu'un parlementaire
27:17pourrait être adjoint
27:18ou peut-être
27:19pourrait être vice-président
27:21d'une collectivité.
27:22Je suis beaucoup plus
27:24circonspect
27:24sur la tête
27:27de l'exécutif.
27:28Et n'oublions pas aussi
27:29que la pratique
27:30et non la loi
27:30écarte en général
27:31un ministre
27:32de ses fonctions locales.
27:34L'usage seulement,
27:34puisque par exemple
27:35Jean-Marie Roche
27:36n'a jamais laissé la mairie
27:36du temps de ses passages
27:38dans les ministères
27:39de Mitterrand.
27:40Récemment,
27:40François Bayrou
27:41est resté maire de Pau
27:42et président d'intercommunalité
27:43pendant son mandat
27:44de premier ministre.
27:45Et on l'a peut-être oublié,
27:46mais Pierre Messmer aussi,
27:47ministre des armées
27:48sous De Gaulle,
27:48était alors député de Moselle
27:50et maire de Sarbourg.
27:52Un chiffre pour finir,
27:52aujourd'hui à l'Assemblée nationale,
27:54seulement 56% des députés
27:56ont un autre mandat.
27:57Ils sont 71% au Sénat.
27:59Merci Jonathan Voucher
28:00pour cette plongée historique
28:02dans les mandats
28:03et le cumul des mandats
28:04avec un sujet
28:05qui revient
28:05sur le dessus de la pile.
28:07C'est une couleur rose
28:08qui n'a rien à voir
28:09avec la couleur politique.
28:11C'est octobre rose,
28:12c'est la couleur du zap
28:13préparée par Marie Chapaz.
28:15Le zap se part de rose
28:24à l'occasion d'octobre rose,
28:26le mois de prévention
28:27destiné à sensibiliser
28:29les femmes au dépistage
28:30du cancer du sein.
28:32Pour l'occasion,
28:32voici quelques activités
28:34à faire.
28:35Et on commence à Quatnum
28:36où la traditionnelle marche
28:38se déroulera le 12 octobre
28:39à partir de 8h30
28:41au gymnase.
28:42Trois parcours sont proposés
28:44à travers la commune.
28:45En plus des animations musicales
28:47rythmeront le parcours.
28:49Une visite exceptionnelle
28:50de l'église Saint-Rémy
28:51de Hussan-Quequin
28:52vous fera aussi découvrir
28:54ce lieu mausélan
28:55normalement fermé au public.
28:58Tous les bénéfices seront reversés
28:59aux Dames du Chœur.
29:07Après l'effort,
29:09le réconfort,
29:10une balade gourmandée
29:11prévue à Hommes
29:12le 5 octobre
29:13de 9h à 13h.
29:15A travers un circuit,
29:16vous pourrez découvrir
29:17la commune
29:17et bien sûr,
29:18vous arrêter
29:19à plusieurs stands gourmands.
29:20Les animaux sont acceptés.
29:22Comptez 20 euros
29:23pour la balade.
29:24Le tarif comprend
29:25les arrêts gourmands
29:26et un tee-shirt
29:26octobre rose.
29:27A Sargemin, sensibilisez-vous
29:36en discutant.
29:37Ce 1er octobre,
29:38la médiathèque passe au rose.
29:40Des ateliers sont proposés
29:42toute la journée
29:42par des professionnels
29:43de la santé,
29:45ainsi que des initiations
29:46à l'art-thérapie
29:47et des cours d'activité physique
29:49adaptés.
29:50Objectif de la journée,
29:51briser les tabous
29:52et libérer la parole.
29:54La journée se terminera
29:55par une table ronde.
30:02On finit avec un défi original.
30:05Ce 4 octobre,
30:05de 14h à 17h,
30:07le défi des bonnets roses
30:08revient au centre aquatique
30:09Ferralia de Hayange.
30:11Pour chaque longueur effectuée,
30:13la communauté d'agglomération
30:14du Val-de-Fench
30:15reverse 1 euro
30:16à la Ligue contre le cancer.
30:19Cette année,
30:19l'objectif est fixé
30:20à 6 000 longueurs,
30:22soit 6 000 euros.
30:23Alors, prêt à nager
30:24pour la bonne cause ?
30:28Voilà, c'est la fin
30:29de ce Moselle Info,
30:30mais on se retrouve
30:30dans quelques instants
30:32pour la suite
30:32de l'émission spéciale
30:34I2L en partenariat
30:35avec la semaine.
30:36A tout de suite.
30:36de l'étoile
30:39Moselle Info
30:42Moselle Info
30:43Moselle Info
30:43Moselle Info
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