- il y a 2 jours
Mettez vous d'accord avec Alex Darmon, Andrea Kotarac, Jean-Claude Beaujour, Eric Revel
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NewsTranscription
00:00:00Le 10h midi, mettez-vous d'accord, Valérie Expert.
00:00:04Bonjour à toutes et à tous, heureuse de vous retrouver pour une nouvelle semaine, lundi 29 septembre,
00:00:10pour commenter l'actualité avec aujourd'hui Jean-Claude Beaugour, bonjour.
00:00:14Vous êtes avocat, président du forum transatlantique, Eric Revelle, journaliste, éditorialiste à Sud Radio, bonjour.
00:00:21On vous retrouve dans le grand matin Sud Radio de Patrick Roger.
00:00:24Et nous attendons Andréa Cotarac, porte-parole du RN, il est en train d'arriver,
00:00:29et Alex Darmon, journaliste politique, qu'on retrouve sur sa chaîne de débat Les Indécis sur Youtube.
00:00:36On va revenir sur la condamnation de Nicolas Sarkozy, avec de nombreuses réactions, de nombreuses déclarations.
00:00:45On va en reparler dans un instant.
00:00:47Sébastien Lecornu, lui, ne cède rien au PS, pas de taxe Zuckman, pas de retour sur la réforme des retraites, pas d'ISF.
00:00:53Alors comment ça marche ? Comment va-t-il faire ?
00:00:57Médicaments, examens, un Français sur deux ignore le coût réel de ses soins.
00:01:00Est-ce que vous, vous savez combien vous coûtent réellement, combien coûtent réellement vos soins ?
00:01:05On va revenir sur tous ces sujets, évidemment, 0826 300 300, en particulier sur la condamnation de Nicolas Sarkozy.
00:01:13Est-ce que vous la comprenez ? Est-ce que vous avez écouté les différentes antennes, ici ou là,
00:01:18avec assez peu de contradictions, avec des commentateurs qui n'ont souvent pas lu le rapport de 400 pages.
00:01:27Et moi, ce matin, je voulais dénoncer une forme d'hypocrisie.
00:01:30Ceux qui tapent sur la justice depuis vendredi et qui, en même temps, déplorent les menaces de mort contre les juges.
00:01:37C'est une sorte de oui-mais.
00:01:38C'est-à-dire, oui, c'est un scandale.
00:01:42J'ai entendu des comparaisons.
00:01:43On a comparé Nicolas Sarkozy à Dreyfus, à Solzhenitin.
00:01:47On a parlé de juges rouges.
00:01:49On a parlé de...
00:01:50Enfin, ça a été un déferlement contre les juges.
00:01:55Le résultat des courses, c'est bien la juge qui a prononcé la condamnation de Nicolas Sarkozy,
00:02:00est menacée de mort.
00:02:02C'est très grave.
00:02:03Et ce oui-mais, moi, m'insupporte.
00:02:05Je vous attends sur ce point.
00:02:07C'est vrai que depuis vendredi, on entend énormément de choses.
00:02:11Tout et n'importe quoi sur cette condamnation avec assez peu d'experts,
00:02:16pardonnez le jeu de mots,
00:02:17qui ont lu les 400 pages du jugement ou de gens,
00:02:20comme mon confrère Laurent Valdiguet,
00:02:22qui a suivi le procès du début à la fin,
00:02:24qui publie d'ailleurs un numéro hors série de Marianne
00:02:28et qui explique qu'il n'y a pas rien dans ce dossier.
00:02:31Voilà.
00:02:31Alors, je vous attends.
00:02:320 826 300 300.
00:02:35Olivier est en ligne avec nous.
00:02:36Bonjour, Olivier.
00:02:38Oui, bonjour.
00:02:38Vous n'êtes pas d'accord avec moi, je pense.
00:02:39Non, pas du tout.
00:02:41Pas du tout parce que...
00:02:44On sait ce que Nicolas Sarkozy a fait de bien pour la France.
00:02:48On a tout effacé.
00:02:49On a même retiré sa légion d'honneur et tout.
00:02:52C'est un scandale.
00:02:52Mais juste avant de vous laisser poursuivre,
00:02:55il aurait tué quelqu'un.
00:02:57On lui aurait retiré sa légion d'honneur.
00:02:59Il aurait volé quelqu'un.
00:03:01On dit un président de la République condamné.
00:03:03Mais s'il a effectivement fait quelque chose de mal.
00:03:07Mais allez-y.
00:03:07Il n'est pas justiciable.
00:03:10Le problème, c'est qu'à l'heure actuelle,
00:03:13il n'y a aucune preuve matérielle qu'il soit coupable.
00:03:17C'est comme Jubilard qui est en prison.
00:03:19Il y a des présomptions, un faisceau de présomptions,
00:03:21mais on n'a aucune preuve.
00:03:22Le gars, il est en prison.
00:03:23Je trouve ça anormal.
00:03:25Et je trouve surtout anormal qu'une juge
00:03:27qui a mené une campagne depuis 2012
00:03:29contre Nicolas Sarkozy
00:03:31soit tolérée pour juger Nicolas Sarkozy.
00:03:36C'est invraisemblable, ça.
00:03:38La Cour de justice, elle aurait dû dire
00:03:39« Non, toi, tu ne peux pas. »
00:03:41On dirait « Vous savez, ça me fait penser à quoi ? »
00:03:43Aux arbitres sur le match de foot.
00:03:44Ils décident du sort.
00:03:46Ils décident du sort.
00:03:47« Ah ben tu as un main pénalty. »
00:03:48Mais il n'y a pas pénalty.
00:03:49Non, mais moi, je dirais qu'il y a pénalty, il y a pénalty.
00:03:51Eh bien là, c'est pareil.
00:03:52Elle condamne.
00:03:53Elle ne devrait pas avoir le droit
00:03:54d'avoir jugé.
00:03:56Mais Nicolas Sarkozy, il y a des avocats.
00:03:59Merci de nous avoir appelés.
00:04:01Olivier, restez en ligne.
00:04:03Jean-Claude, bonjour.
00:04:04La situation de cette juge était connue.
00:04:07Les avocats de Nicolas Sarkozy,
00:04:08pourquoi ne l'ont-ils pas récusé ?
00:04:10Alors, vous savez,
00:04:11un, je vais vous dire,
00:04:12je ne suis pas dans le dossier,
00:04:14donc je n'ai pas d'éléments techniques.
00:04:15Je vais vous dire une position d'avocat.
00:04:17La deuxième chose,
00:04:18c'est que vous avez très bien fait de préciser
00:04:20que beaucoup de gens n'ont pas lu
00:04:21l'intégralité du jugement.
00:04:23Moi, compris,
00:04:25parce que ces 400 pages de jugement
00:04:27depuis jeudi soir ou vendredi,
00:04:29je crois que c'était vendredi,
00:04:31je n'ai vraiment pas eu le temps de lire.
00:04:32Et il faut lire en général un jugement.
00:04:34Une chose que je peux vous dire,
00:04:35la première chose,
00:04:35c'est que ces avocats auraient pu
00:04:37récuser le ou les magistrats
00:04:41dont ils estimeraient
00:04:42qu'il y aurait eu
00:04:43une sorte de conflit d'intérêt.
00:04:44Et pour faire simple,
00:04:45ils ne l'ont pas fait
00:04:46pour des raisons que j'ignore.
00:04:47Et attention,
00:04:48les avocats n'ont pas forcément
00:04:50commis d'erreur.
00:04:51Ils ont peut-être estimé
00:04:52que les critères n'étaient pas remplis.
00:04:55Je ne sais pas ce que je peux vous dire.
00:04:57Lorsque votre auditeur dit,
00:04:59la Cour aurait dû dire,
00:05:02non,
00:05:03cette juge ne peut pas juger.
00:05:06J'entends bien.
00:05:06D'ailleurs,
00:05:07elle aurait elle-même pu dire,
00:05:08je refuse ce dossier.
00:05:10Donc, dans les deux hypothèses,
00:05:11c'était possible.
00:05:12A l'évident,
00:05:13ça n'a pas été le cas.
00:05:14Juste une précision,
00:05:16mes confrères qui assurent
00:05:17la défense de Nicolas Sarkozy,
00:05:19donc pour le coup,
00:05:20c'est moi qui fais prendre leur défense,
00:05:21ce sont quand même
00:05:21des avocats particulièrement rodés.
00:05:25S'ils ne l'ont pas fait,
00:05:26c'est qu'il y avait probablement
00:05:27un motif,
00:05:28soit tactique,
00:05:30soit juridique,
00:05:31qui a justifié
00:05:32qu'ils ne l'aient pas fait.
00:05:33Moi, c'est plutôt
00:05:34une attaque des médias
00:05:35qui colportent
00:05:36un certain nombre de choses
00:05:37qui ne sont pas forcément précises.
00:05:40En l'occurrence,
00:05:40sur cette juge
00:05:41elle a manifesté
00:05:43comme les trois quarts
00:05:45des juges à l'époque
00:05:45contre la réforme pénale
00:05:47proposée par Nicolas Sarkozy.
00:05:48Elle faisait partie,
00:05:50je ne veux pas la défendre,
00:05:52mais de ce que j'ai lu,
00:05:54un certain nombre de juges
00:05:56s'élevaient.
00:05:57Elle n'était pas seule
00:05:58à être allée manifester
00:05:59là-dessus.
00:06:00Mais effectivement,
00:06:01pourquoi les avocats
00:06:02de Nicolas Sarkozy
00:06:03n'ont pas récusé
00:06:04cette femme
00:06:07qui est aujourd'hui
00:06:08menacée de mort ?
00:06:09Pour clarifier les choses,
00:06:10il ne faut justement
00:06:11pas qu'on ait cette...
00:06:13Enfin, on peut s'interroger,
00:06:15mais donnons acte
00:06:17à mes confrères
00:06:18que s'ils ne l'ont pas fait,
00:06:19c'est qu'ils avaient
00:06:20des raisons
00:06:21de ne pas le faire.
00:06:23Alors, Andréa,
00:06:24Cotarac ?
00:06:24Moi, ce qui me choque,
00:06:25ce n'est pas que Nicolas Sarkozy
00:06:26soit jugé,
00:06:27parce qu'après tout,
00:06:28c'est injusticiable
00:06:28comme un autre.
00:06:29Moi, ce qui me choque,
00:06:30c'est finalement
00:06:32la fin de la dualité
00:06:33de la juridiction.
00:06:34En France,
00:06:35quand vous êtes condamné
00:06:36en première instance,
00:06:37vous faites appel
00:06:38et vous êtes à nouveau
00:06:39présumé innocent
00:06:40jusqu'à une condamnation définitive.
00:06:42Ce qui est en train
00:06:42de se passer en ce moment,
00:06:43que ce soit pour Marine Le Pen
00:06:44ou pour Nicolas Sarkozy,
00:06:46c'est l'exécution provisoire.
00:06:47C'est-à-dire qu'on a
00:06:47des juges de première instance,
00:06:49j'ai l'impression,
00:06:50qui savent que
00:06:52les justiciables
00:06:53vont faire appel
00:06:54et donc potentiellement
00:06:56annuler leurs décisions
00:06:57et se disent
00:06:58de toute façon,
00:06:58vous allez aller en prison
00:06:59tout de suite.
00:07:00De toute façon,
00:07:00vous ne serez pas éligible
00:07:02pour les prochaines élections
00:07:03avant même votre appel.
00:07:04Je pense que
00:07:05c'est assez dangereux.
00:07:06C'est assez dangereux
00:07:07en général.
00:07:08Maître va peut-être
00:07:09en parler
00:07:09sur ce plateau,
00:07:11mais la loi Guigou,
00:07:12je prends le cas pénal,
00:07:15elle a instauré
00:07:16un appel
00:07:16après la cour d'assises,
00:07:18c'est-à-dire
00:07:18pour des crimes.
00:07:19C'est-à-dire
00:07:20qu'un justiciable
00:07:21a le droit
00:07:21à un appel.
00:07:22C'était une avancée
00:07:23dans le droit.
00:07:24Aujourd'hui,
00:07:24j'ai l'impression
00:07:25qu'on va vers l'arrière,
00:07:27qu'on recule,
00:07:27qu'on marche à reculons
00:07:28et finalement,
00:07:29qu'on essaye
00:07:30d'effacer
00:07:31tous ces progrès
00:07:33juridiques.
00:07:35Et la deuxième chose,
00:07:36j'ai entendu,
00:07:36vous avez parlé
00:07:37des médias.
00:07:38J'ai entendu,
00:07:38moi,
00:07:38Mediapart.
00:07:39C'est quand même
00:07:40eux qui sont
00:07:40à la base de tout.
00:07:42Ils ont fait
00:07:43et ils ont lancé
00:07:43ces procédures
00:07:44sur la base
00:07:44d'un faux quand même.
00:07:46Un faux.
00:07:46Le document était faux.
00:07:48A priori.
00:07:48Non, non,
00:07:48mais selon le jugement.
00:07:49Le document est faux.
00:07:50A priori.
00:07:52Personne ne va les voir.
00:07:53Et d'ailleurs,
00:07:54j'ai vu comme il patinait
00:07:55puisque dernièrement,
00:07:57M. Harfi
00:07:57est intervenu
00:07:58sur un plateau de télé
00:07:59en disant
00:07:59pensez-vous aux victimes.
00:08:01Alors on se dit
00:08:01mais quelles sont les victimes ?
00:08:02Les familles de l'attentat
00:08:04du décédit du TA.
00:08:05Est-ce que ça a à voir
00:08:05quelque chose
00:08:06avec l'élection présidentielle ?
00:08:08Je ne suis pas sûr.
00:08:09Bien sûr.
00:08:10Je sais qu'on a emprunté l'argent.
00:08:11C'est le fondement même.
00:08:13Je ne suis pas sûr
00:08:14que les victimes
00:08:15de l'attentat
00:08:17de M. Kadhafi
00:08:18sur cet avion
00:08:19en Écosse
00:08:21a quelque chose
00:08:21à voir
00:08:22avec l'élection présidentielle
00:08:23de 2007.
00:08:24Alors pardonnez-moi,
00:08:25c'est pas l'Écosse,
00:08:26c'était en 89.
00:08:2889,
00:08:28c'était pas l'OQB.
00:08:30C'était pas l'OQB,
00:08:31c'était en Afrique.
00:08:35Voilà, c'est juste ça.
00:08:35Que ce soit en Afrique
00:08:36ou en Écosse,
00:08:37pardon,
00:08:37c'était dans les années 80.
00:08:39Ça n'a strictement rien à voir.
00:08:40C'est comme si vous allez voir,
00:08:42vous faites un crédit
00:08:43à M. Fourniret,
00:08:44je dis n'importe quoi,
00:08:46pour lui acheter une voiture
00:08:47et derrière vous dites
00:08:48ah mais pensez-vous
00:08:49aux victimes de M. Fourniret
00:08:50qui étaient condamnés pour ça.
00:08:51C'est Moussi en l'occurrence.
00:08:52Non mais c'est M. Fourniret aussi.
00:08:53C'est M. Fourniret aussi.
00:08:55Vous pouvez pas dire
00:08:55que ça n'a rien à voir.
00:08:55J'ajoute un point.
00:08:57M. Kadhafi était certes
00:08:58considéré comme un terroriste
00:09:00à cette époque.
00:09:02Il était considéré
00:09:02comme un financeur
00:09:03des terroristes.
00:09:04On a parlé de Carlos,
00:09:05on a parlé de diverses organisations,
00:09:07notamment pro-palestiniennes.
00:09:09Mais c'est Nicolas Sarkozy,
00:09:11entre autres,
00:09:12qui l'a réintégré
00:09:13dans le concert des nations.
00:09:14avec les infirmières bulgares,
00:09:17avec les différentes choses.
00:09:19Mais M. Kadhafi
00:09:20était reconnu
00:09:20comme le chef d'État légitime.
00:09:22Vous pouvez penser du mal de lui,
00:09:23vous pouvez dire
00:09:23que c'est un dictateur, etc.
00:09:25Ça n'a strictement rien à voir
00:09:26avec la procédure
00:09:28pour les élections présidentielles.
00:09:29Bien sûr que si.
00:09:29C'est le fondement même.
00:09:31Juste, est-ce que je peux répondre
00:09:33techniquement
00:09:34sur l'exécution provisoire ?
00:09:36Là encore,
00:09:37pour que les choses soient claires
00:09:38vis-à-vis de nos auditeurs,
00:09:39moi j'ai plutôt été
00:09:40un partisan de Nicolas Sarkozy.
00:09:41J'avais fait sa campagne en 2007
00:09:43pour que les choses soient claires.
00:09:44sur le plan technique.
00:09:45Donc je vais répondre
00:09:46sur le plan technique.
00:09:47L'exécution provisoire,
00:09:48elle est précisément,
00:09:49elle est prévue par la loi.
00:09:51Et c'est vrai
00:09:51que l'exécution provisoire
00:09:53peut être un contournement
00:09:56du double degré juridiction,
00:09:58de la présomption d'innocence,
00:10:00mais elle a tout d'abord
00:10:01été prévue par la loi,
00:10:02c'est-à-dire par le législateur.
00:10:04Et lorsque nous sommes
00:10:05un certain nombre à dire
00:10:06attention lorsqu'on écrit un texte,
00:10:08parce qu'après il y a des revers,
00:10:09on est typiquement dans l'hypothèse.
00:10:11Et c'est vrai que là,
00:10:12c'est une hypothèse
00:10:13difficile parce qu'il s'agit
00:10:15du président Sarkozy,
00:10:16mais je peux vous dire
00:10:17que l'exécution provisoire,
00:10:18elle n'est pas accordée
00:10:19simplement dans ces deux ou trois cas.
00:10:21Vous savez,
00:10:21elle est très fréquente.
00:10:22Donc il y a 35% des cas,
00:10:24j'ai lu,
00:10:24des gens qui sont condamnés.
00:10:25Mais je peux vous dire,
00:10:26ça va,
00:10:27des condamnations,
00:10:28effectivement,
00:10:28vous partez en prison
00:10:29alors même que vous avez fait appel.
00:10:32je peux vous dire que ça va
00:10:34de l'entreprise qui pourrait avoir
00:10:35à payer X centaines
00:10:37de milliers d'euros
00:10:37et qui risque de mourir
00:10:38si elle doit les décaisser
00:10:39avant l'appel.
00:10:40Donc oui,
00:10:41c'est un sujet
00:10:42et je regrette
00:10:43qu'effectivement
00:10:44que ça ne vienne
00:10:45qu'à cette occasion.
00:10:46Donc oui,
00:10:47il vaudrait
00:10:47encadrer plus strictement
00:10:51l'exécution provisoire,
00:10:52mais ça n'est pas spécifique
00:10:53à ce dossier en particulier.
00:10:54On continue ce débat
00:10:560826 300 300.
00:10:58Vous êtes nombreux à juger
00:10:59que cette condamnation
00:11:00est scandaleuse.
00:11:01On va y revenir avec vous.
00:11:030826 300 300
00:11:05sur Sud Radio.
00:11:05A tout de suite.
00:11:06Sud Radio.
00:11:08Sud Radio.
00:11:10Le 10h midi.
00:11:11Mettez-vous d'accord.
00:11:12Valérie Expert.
00:11:13On est ensemble avec vous
00:11:15sur Sud Radio jusqu'à midi.
00:11:16On revient sur la condamnation
00:11:17de Nicolas Sarkozy.
00:11:180826 300 300.
00:11:21Yann est en ligne avec nous.
00:11:22Bonjour Yann.
00:11:22Oui, bonjour.
00:11:25Bonjour.
00:11:26Alors, on vous écoute.
00:11:29Alors, moi,
00:11:29j'ai été effectivement
00:11:31scolarisé par cette condamnation.
00:11:33Je vais vous expliquer une chose.
00:11:34En plus, ce matin,
00:11:35j'écoutais une de vos radio concurrentes
00:11:38qui était RTL
00:11:38et il y avait le président du PNF
00:11:40qui était invité sur RTL
00:11:43qui ferait bien de faire profil bas.
00:11:45C'est-à-dire qu'autant on peut
00:11:47il dit qu'autant on peut critiquer,
00:11:50autant on peut discuter des décisions.
00:11:52Bon, c'est une chose.
00:11:52Que la juge soit condamnée,
00:11:54que la juge soit menacée de mort,
00:11:55ça, c'est inadmissible.
00:11:57C'est quelque chose
00:11:57qui ne devrait pas arriver.
00:11:59Maintenant, le PNF,
00:12:01dans l'histoire, quand même,
00:12:03ils ont fait quand même,
00:12:04ils étaient à charge dans ce dossier
00:12:06et ils ont été très, très, très virulents.
00:12:09Hormis qu'en fait,
00:12:10on s'aperçoit que sur 10 ou 12 ans d'enquête,
00:12:13ils n'ont rien trouvé.
00:12:14Il n'y a pas un élément, en fait.
00:12:15pas un élément qui justifie effectivement
00:12:17le départ de l'affaire,
00:12:20le départ de l'affaire,
00:12:21le faux qui est fait par Edwin Penel.
00:12:23Et moi, j'aimerais qu'on retrouve sur RTL
00:12:24une interview d'Edwin Penel
00:12:27qui disait,
00:12:28après les élections,
00:12:30quand Macron a été élu,
00:12:32où il disait,
00:12:33vous comprenez,
00:12:35enfin, quand Hollande a été élu,
00:12:37il disait,
00:12:38vous comprenez,
00:12:40on sait que le document est un faux,
00:12:43mais on ne pouvait pas laisser Sarkozy
00:12:45se faire rédire une deuxième fois.
00:12:47Alors moi, j'aimerais que cette interview ressorte.
00:12:49J'aimerais qu'on la ressorte d'RTL
00:12:51pour montrer la mauvaise foi de Mediapart
00:12:53et d'Edwin Penel.
00:12:54Et je ne comprends pas
00:12:55qu'il n'ait pas été inquiété par le justice.
00:12:57Après, le tribunal,
00:12:58le tribunal s'est mis lui-même
00:13:00dans cette situation.
00:13:01C'est-à-dire qu'aujourd'hui,
00:13:02si le tribunal,
00:13:04au lieu dans ses réquictions,
00:13:07alors qu'il le condamne,
00:13:07c'est une chose,
00:13:08qui lui laisse la possibilité
00:13:09de faire appel,
00:13:10heureusement,
00:13:11on a la possibilité
00:13:12de faire appel en France,
00:13:13mais il n'avait pas obligation
00:13:15à mettre cette exécution
00:13:17de profit du droit.
00:13:19Ils auraient sûrement fait tomber
00:13:21une grosse partie de la polémique.
00:13:23C'est-à-dire qu'en fait,
00:13:24oui,
00:13:25ça aurait été peut-être un scandale
00:13:26cette condamnation,
00:13:28alors qu'il n'y a aucun élément à charge,
00:13:29puisqu'en fait,
00:13:30ils disent eux-mêmes
00:13:31qu'ils n'ont rien,
00:13:33mais en fait,
00:13:33il y a eu peut-être l'intention de...
00:13:37Enfin,
00:13:37sur l'intention de deux,
00:13:38on peut condamner n'importe qui.
00:13:41Dans cette affaire,
00:13:42il y a quand même trois personnes,
00:13:43je crois,
00:13:44qui sont parties en prison directement,
00:13:45Alexandre Jury,
00:13:47Claude Guéant,
00:13:47qui est au bénéfice de l'âge,
00:13:49n'ira pas en prison,
00:13:49mais a été condamné
00:13:50à six ans de prison,
00:13:52et un autre banquier...
00:13:56Et puis Brice Hortefeux a été condamnée.
00:13:57Brice Hortefeux également.
00:13:58Donc il y a eu des condamnations,
00:13:59il n'y a pas rien dans le dossier,
00:14:00encore une fois,
00:14:01Alex Darman.
00:14:02Merci Yann.
00:14:03On est tous d'accord,
00:14:03on est d'accord avec Yann,
00:14:04pour dire que l'exécution provisoire,
00:14:06pour moi,
00:14:06d'abord,
00:14:06va être un thème de campagne en 2027.
00:14:08C'est certain sur la justice,
00:14:10en règle générale.
00:14:11Par contre,
00:14:11je pense qu'il faut aussi
00:14:11qu'on soit tous d'accord
00:14:12pour dire qu'on n'a pas lu le dossier.
00:14:13Oui.
00:14:14Moi, je n'ai pas lu le dossier.
00:14:16Donc je veux bien
00:14:17pour que tout le monde
00:14:17puisse se prononcer aujourd'hui.
00:14:18D'abord, Nicolas Sarkozy
00:14:19est toujours présumé innocent,
00:14:21puisqu'effectivement,
00:14:21il va faire appel,
00:14:23et donc,
00:14:23quand on fait appel
00:14:24dans notre état de droit,
00:14:25on est présumé innocent,
00:14:28pardon pour le lapsus,
00:14:30et donc,
00:14:30par conséquent,
00:14:32ça veut dire que déjà,
00:14:32il faut qu'on arrête
00:14:33de dire qu'il est condamné,
00:14:34puisqu'il n'est pas encore
00:14:34condamné définitivement.
00:14:36L'exécution provisoire,
00:14:37oui,
00:14:37là,
00:14:37on peut s'étonner,
00:14:39et on peut se dire
00:14:39que ce n'est pas normal,
00:14:40et il faut en parler longuement.
00:14:41Par contre,
00:14:42sur le dossier en tant que tel,
00:14:43excusez-moi,
00:14:44depuis 4 jours,
00:14:44mais comme ça avait été le cas
00:14:45avec Marine Le Pen
00:14:46quand elle avait été condamnée,
00:14:48tout,
00:14:48vous savez,
00:14:48quand il y a une coupe du monde
00:14:49de football,
00:14:49on dit que tous les Français
00:14:50sont sélectionneurs,
00:14:51j'ai l'impression que depuis 4 jours,
00:14:52tous les Français sont juges,
00:14:53sont devenus juges,
00:14:54et on peut débattre,
00:14:55on peut en parler,
00:14:56mais il faut débattre
00:14:57sur des faits,
00:14:58il faut débattre sur la lecture
00:14:59d'un rapport qui fait 1000 pages,
00:15:00et je vous avoue
00:15:01que moi-même,
00:15:01je ne l'ai pas lu.
00:15:02385 pages.
00:15:034 jugements,
00:15:04donc 385 pages.
00:15:05Ok, 385 pages,
00:15:06je crois qu'il y a 1000 pages
00:15:07d'explications derrière,
00:15:08donc il faudrait vraiment
00:15:09lire les signes.
00:15:11Quand il y a 1000 pages
00:15:12pour expliquer 380,
00:15:13c'est un peu mauvais signe.
00:15:14Enfin, 13 ans d'enquête.
00:15:17En plus,
00:15:17je ne dis pas
00:15:18que Nicolas Sarkozy
00:15:19est coupable,
00:15:19je ne dis pas
00:15:20qu'il n'est pas coupable,
00:15:21je n'en sais rien.
00:15:22Et franchement,
00:15:24les menaces de mort
00:15:25envers les juges
00:15:26aujourd'hui,
00:15:27c'était déjà le cas
00:15:28au moment du vote
00:15:29de Marine Le Pen.
00:15:30Pardon,
00:15:30mais on dit
00:15:31que la juge,
00:15:32elle pense
00:15:32ou qu'elle a
00:15:33des opinions politiques.
00:15:34Mais je mets au défi
00:15:35qui compte sur le plateau
00:15:36de ne pas avoir
00:15:37d'opinion politique
00:15:37dans son métier au quotidien.
00:15:39Et je ne dis pas
00:15:39qu'il ne faut pas en faire.
00:15:40Non, mais attendez,
00:15:40je n'ai pas fini.
00:15:41Non, c'est pas pareil.
00:15:42Attendez, je n'ai pas fini.
00:15:43Je n'ai pas fini.
00:15:44Tout le monde
00:15:45a des opinions politiques,
00:15:46mais on espère
00:15:47dans un état de droit
00:15:49pour s'émettre
00:15:50des opinions politiques
00:15:51de côté.
00:15:52Enfin, je l'espère.
00:15:53Alors, Eric n'a pas parlé encore.
00:15:55Moi, je vais réagir
00:15:56en modeste citoyen,
00:15:59en modeste journaliste
00:16:00qui n'a pas lu
00:16:01l'intégralité du dossier.
00:16:03Mais je vais vous dire
00:16:03deux choses.
00:16:04Si on admet
00:16:05que le président de la République,
00:16:08l'ex-président de la République
00:16:09est un citoyen
00:16:10comme les autres,
00:16:11alors on peut admettre
00:16:12que le bénéfice du doute,
00:16:15sans preuve,
00:16:16doit bénéficier à l'accusé.
00:16:17Ce qui n'a pas été le cas,
00:16:18visiblement.
00:16:19On peut souligner
00:16:20que les trois principaux chefs
00:16:21d'accusation gravissimes,
00:16:23pacte de corruption,
00:16:24financement de partis politiques,
00:16:26ont été abandonnés.
00:16:27D'ailleurs, j'imagine
00:16:28par quelle émotion
00:16:31de montagne russe
00:16:33Nicolas Sarkozy
00:16:34et Carla Bruni
00:16:35qui étaient présents
00:16:36avec ses fils,
00:16:36se sont passés
00:16:37parce qu'ils entendent
00:16:38que les chefs d'accusation
00:16:39les plus graves
00:16:40sont abandonnés.
00:16:41Ils se disent,
00:16:42alors lui,
00:16:42il se dit,
00:16:43puisqu'il le revendique,
00:16:45mon honnêteté est reconnue
00:16:47et paf,
00:16:47il se prend un truc
00:16:48qui s'appelle
00:16:48l'association de malfaiteurs
00:16:50qui est quand même,
00:16:51mais là,
00:16:51on est un expert
00:16:52avec Jean-Claude,
00:16:53qui est quand même
00:16:53le concept du droit pénal
00:16:55le plus flou,
00:16:55le plus fourtou.
00:16:57Vous voyez,
00:16:57si on est amis,
00:16:59Valérie,
00:16:59je suis un trafiquant
00:17:00de drogue,
00:17:01comme vous me connaissez
00:17:02qu'on a déjeuné,
00:17:03on a dîné,
00:17:04etc.,
00:17:04vous pouvez être accusé
00:17:05d'association de malfaiteurs
00:17:06simplement parce que
00:17:08on aurait imaginé
00:17:09que comme vous m'avez
00:17:10côtoyé,
00:17:11vous n'êtes pas étranger
00:17:12à mon business.
00:17:12Donc,
00:17:13j'ai trouvé ça
00:17:14un peu léger.
00:17:15Et puis oui,
00:17:15l'exécution provisoire
00:17:17pose comme un problème
00:17:17de fond,
00:17:18même si c'est
00:17:18l'Assemblée nationale
00:17:19qui l'a voté,
00:17:20vous avez raison.
00:17:21Je vais préciser,
00:17:21il n'est pas candidat
00:17:25à la présidentielle
00:17:26comme il le dit
00:17:26dans le JDD,
00:17:27donc il ne va pas
00:17:28éventuellement rechercher
00:17:30un financement
00:17:30pour sa campagne.
00:17:31Délit de fuite,
00:17:32quel délit de fuite ?
00:17:34Donc,
00:17:34si vous voulez,
00:17:35il y a un sujet,
00:17:36je rappelle que
00:17:37le judiciaire
00:17:39n'est pas un pouvoir
00:17:40mais une autorité.
00:17:42C'est comme ça
00:17:42que c'est désigné.
00:17:43On parle d'autorité judiciaire.
00:17:45Or,
00:17:45j'ai le sentiment,
00:17:46dans le cas de Marine Le Pen,
00:17:48Nicolas Sarkozy,
00:17:49c'est encore autre chose,
00:17:50j'ai le sentiment
00:17:50que l'autorité judiciaire
00:17:52devient de plus en plus
00:17:53un pouvoir judiciaire
00:17:55et puis,
00:17:56on le cite souvent
00:17:57mais il faut le redire
00:17:58parce que si un homme de droite
00:17:59disait ça aujourd'hui,
00:18:00on l'accuserait
00:18:00d'être anti-magistrat.
00:18:02Mais François Mitterrand
00:18:03avait expliqué,
00:18:04avait conceptualisé
00:18:05le fait que les juges
00:18:06avaient tué la monarchie
00:18:07et qu'ils tueraient
00:18:07bientôt la République.
00:18:08C'est un homme de gauche,
00:18:09il disait.
00:18:10Bon,
00:18:10si un homme de droite
00:18:11avait dit ça,
00:18:11on dirait
00:18:11vous êtes populiste,
00:18:13vous êtes...
00:18:13Bon,
00:18:14je pense qu'il y a
00:18:15un vrai sujet.
00:18:15Voilà.
00:18:16Je pense qu'il y a un vrai sujet
00:18:17au-delà du cas de Nicolas Sarkozy.
00:18:19Juste une précision
00:18:19et j'allais simplement redire
00:18:21parce que ça n'était
00:18:21peut-être pas assez clair
00:18:22tout à l'heure
00:18:23qu'effectivement,
00:18:24l'exécution provisoire
00:18:25est prévue par le législateur
00:18:27mais elle n'est pas automatique
00:18:29et que le critère classique
00:18:31c'est que le risque
00:18:31de réitération
00:18:33du délit présumé
00:18:35ou le risque de fuite
00:18:37est avéré,
00:18:39en tout cas,
00:18:39le juge à le sens,
00:18:40le tribunal a le sentiment
00:18:41qu'il y a un risque.
00:18:43Donc,
00:18:43c'est dans ce cas,
00:18:44il est indiqué
00:18:45que le tribunal a recours
00:18:47à l'exécution provisoire.
00:18:49Ça ne tient pas de boule
00:18:50dans le cas de Nicolas Sarkozy.
00:18:52Ce n'est pas l'argument
00:18:54apparemment de la magistrate.
00:18:55La magistrate n'a pas parlé
00:18:58de tout ça.
00:18:59Elle a justifié
00:19:00en disant
00:19:00que c'était des faits
00:19:02extrêmement graves
00:19:02et que...
00:19:03Mais elle a raison.
00:19:05De toutes les façons,
00:19:06les faits présumés
00:19:10sont extrêmement graves
00:19:12mais il faut...
00:19:14Là, pour le coup,
00:19:15je vais jusqu'au bout
00:19:15de son raisonnement,
00:19:17ça n'est surtout
00:19:18en matière pénale
00:19:19que lorsqu'on est allé
00:19:20au bout du bout du bout
00:19:21du processus
00:19:22qu'on est considéré
00:19:23comme ayant définitivement
00:19:24commis, c'est fait.
00:19:25Donc, c'est là où pour moi
00:19:26il y a une inquiétude.
00:19:27La deuxième chose,
00:19:29effectivement,
00:19:29vous avez raison de dire
00:19:30que l'association
00:19:31de malfaiteurs
00:19:32est un peu fourre-tout.
00:19:34Je crois que ça avait été
00:19:35supprimé
00:19:36par Robert Badinter
00:19:38en 1983
00:19:40et que ça a été remis
00:19:41à l'époque
00:19:42par le ministre
00:19:44de la Justice
00:19:45de l'époque
00:19:45sous la présidence
00:19:47de Jacques Chirac.
00:19:49Alors, à l'époque,
00:19:50il s'agissait
00:19:50de lutter
00:19:51contre le terrorisme,
00:19:52contre le grand banditisme
00:19:54et on pouvait le comprendre.
00:19:55Et je reviens
00:19:56à un débat
00:19:56qu'on a souvent
00:19:57sur ce plateau.
00:19:59Valérie,
00:19:59vous le savez,
00:20:00je dis souvent
00:20:01attention
00:20:02à ne pas écrire
00:20:03des textes
00:20:03trop rapidement,
00:20:05trop vite
00:20:05parce qu'effectivement,
00:20:06le texte est très large.
00:20:09On se retrouve
00:20:10dans un instant
00:20:10et je vous ferai
00:20:11écouter
00:20:12le président
00:20:16du tribunal judiciaire
00:20:18de Paris
00:20:18qui revenait
00:20:19sur ses menaces
00:20:20de mort
00:20:20contre les juges.
00:20:21De retour avec vous
00:20:28sur Sud Radio,
00:20:29nous commentons
00:20:30cette condamnation
00:20:31de justice.
00:20:32Nous commentons
00:20:33les commentaires
00:20:34plus précisément
00:20:35ce matin
00:20:35et les conséquences
00:20:38sur cette juge
00:20:41qui a été menacée
00:20:42de mort,
00:20:44elle n'était pas seule,
00:20:45elle avait deux assesseurs
00:20:47avec elle.
00:20:49Écoutez ce que disait
00:20:51ce matin
00:20:52chez nos confrères
00:20:53de France Inter,
00:20:55le président
00:20:56du tribunal judiciaire
00:20:58de Paris
00:20:58à propos
00:20:59des menaces
00:21:00sur l'état de droit.
00:21:01Ce qui se passe
00:21:02dans notre pays
00:21:03aujourd'hui
00:21:04est grave,
00:21:04c'est une véritable
00:21:06dérive dans notre
00:21:06démocratie.
00:21:08Concevez qu'une magistrate
00:21:09qui a statué
00:21:10dans une collégialité
00:21:12trois magistrats
00:21:13à l'issue
00:21:14des débats
00:21:14dont tout le monde
00:21:15a salué la qualité,
00:21:17même les avocats
00:21:17de Nicolas Sarkozy
00:21:19et qu'après un délibéré
00:21:21qui a été rendu
00:21:21minutieusement
00:21:22avec un jugement
00:21:23de 400 pages
00:21:24où j'ai le document
00:21:25de travail
00:21:26à cette issue,
00:21:27aujourd'hui,
00:21:28cette magistrate
00:21:29fait l'objet
00:21:30de menaces de mort.
00:21:32On a dit
00:21:32qu'une décision de justice
00:21:33était une atteinte
00:21:34à l'état de droit.
00:21:35On entendra peut-être
00:21:38la deuxième partie,
00:21:39c'est ce qu'on entend
00:21:40depuis trois jours.
00:21:42Des menaces de mort,
00:21:43moi personnellement,
00:21:45je les condamne
00:21:46fermement.
00:21:47On ne peut pas
00:21:48menacer de mort,
00:21:49d'ailleurs quiconque,
00:21:50que vous soyez magistrat
00:21:51ou plombier,
00:21:52on ne menace pas de mort
00:21:53les gens dans notre pays.
00:21:55Donc je suis pour l'apaisement.
00:21:57Maintenant,
00:21:57sur la décision,
00:21:59pourquoi est-ce qu'il y a
00:22:00un nombre de commentaires
00:22:02et une violence en politique
00:22:03qui est de retour ?
00:22:05C'est aussi parce qu'il y a
00:22:05des suspicions
00:22:06d'avoir des juges
00:22:09qui ne sont pas,
00:22:12en tout cas,
00:22:13impartiaux.
00:22:14Quand vous avez
00:22:14un officier de police judiciaire,
00:22:16il n'y a pas que des juges
00:22:16dans cette enquête
00:22:17qui like,
00:22:19qui aime
00:22:19et qui partage
00:22:20des articles de Mediapart
00:22:21sur l'affaire.
00:22:23Que vous avez une juge
00:22:24qui manifestait
00:22:24contre Nicolas Sarkozy
00:22:25et qui amenait
00:22:26à le juger.
00:22:26Tout le monde manifestait
00:22:28à l'époque.
00:22:29Non, moi je n'ai pas manifesté.
00:22:30Pourtant j'étais un grand
00:22:31de trois ans
00:22:31qui ne pas la s'en faisiez.
00:22:32La magistrature.
00:22:34Vous avez des syndicats
00:22:36dans la magistrature
00:22:37qui ont fait
00:22:38un mur des cons
00:22:38avec tout en haut
00:22:40Nicolas Sarkozy,
00:22:41avec un certain nombre
00:22:43de personnalités politiques
00:22:44ou de pères de victimes
00:22:46etc.
00:22:46qu'ils ont eu à juger.
00:22:48Avouez qu'il y a
00:22:49un doute,
00:22:50il y a une suspicion
00:22:51dans notre pays
00:22:51qui est mauvaise.
00:22:53Quand vous rajoutez
00:22:53à ça derrière
00:22:54la condamnation
00:22:57en tout cas
00:22:57de Marine Le Pen
00:22:58sur là aussi
00:22:58l'exécution provisoire
00:22:59qui n'est évidemment
00:23:00pas la même affaire
00:23:01tout ça est différent
00:23:01bien évidemment
00:23:02mais qui l'empêche
00:23:03de se présenter
00:23:04à la présidentielle
00:23:04avouez qu'il y a
00:23:06un climat général
00:23:07de non-confiance
00:23:08dans la justice.
00:23:09D'ailleurs,
00:23:10vous regardez les sondages
00:23:11et les enquêtes
00:23:11de l'IFOP,
00:23:12CSA etc.
00:23:13Tout le démontre.
00:23:14C'est transpartisan
00:23:16de la gauche
00:23:17à la droite,
00:23:18c'est transgénérationnel,
00:23:19c'est transsexuel
00:23:21parce que tout le monde
00:23:23a un doute
00:23:24sur la justice
00:23:25et je pense que
00:23:25c'est extrêmement grave
00:23:26en démocratie.
00:23:27Mais tout le monde
00:23:27a un doute sur la justice.
00:23:29C'est grave
00:23:29parce que vous participez
00:23:30à ça.
00:23:31Quand vous avez
00:23:33des syndicats
00:23:35de la magistrature
00:23:36qui appellent
00:23:37à voter contre vous,
00:23:38qui appellent
00:23:39à utiliser tous les moyens
00:23:40pour voter contre vous,
00:23:41c'est bien un doute.
00:23:42Quand vous avez
00:23:42des officiers de police
00:23:43judiciaire
00:23:43qui partagent des articles
00:23:44sur l'affaire
00:23:45dont vous travaillez...
00:23:46Mais les syndicats
00:23:46ce n'est pas toute la magistrature.
00:23:48Non, c'est certains magistrats.
00:23:50Heureusement,
00:23:50ce n'est pas toute la justice.
00:23:52Heureusement,
00:23:53certains magistrats...
00:23:54Je n'ai jamais dit ça.
00:23:55Moi, je suis...
00:23:56Je n'ai jamais dit ça.
00:23:56Tous les Français
00:23:57transpartisants, transages,
00:23:59transsé, pas quoi...
00:24:00Non, c'est sur la justice.
00:24:01Ben oui, mais tous les Français
00:24:02ont un doute.
00:24:02Certains magistrats
00:24:03font de la politique
00:24:04et ils ont le droit
00:24:05de voter.
00:24:06J'avoue que
00:24:07quand ils appellent
00:24:08à manifester,
00:24:10quand ils appellent
00:24:10à voter contre un parti
00:24:11et à utiliser,
00:24:12je cite,
00:24:13tous les moyens
00:24:14d'empêcher un parti
00:24:15de gouverner,
00:24:15je pense au Rassemblement National,
00:24:17eh ben oui,
00:24:18ça...
00:24:18Mais pardon,
00:24:18il faut dire la même chose
00:24:21de la CGT
00:24:21dans ces cas-là.
00:24:22Il faut dire la même chose
00:24:23des syndicats de la CGT.
00:24:23Vous avez été jugé
00:24:24par la CGT, monsieur ?
00:24:25Non, mais attendez.
00:24:25Est-ce que Eric peut parler ?
00:24:28Je termine juste là-dessus
00:24:30sur les syndicats.
00:24:31Pourquoi vous ne dites pas
00:24:31la même chose
00:24:32des syndicats de police
00:24:32quand ils appellent
00:24:33à voter pour certains partis politiques ?
00:24:35Ils sont amenés
00:24:36à juger les jugés.
00:24:37Et la police,
00:24:38ils sont amenés
00:24:39à faire respecter l'ordre.
00:24:40La police est amenée
00:24:41à faire respecter l'ordre.
00:24:42La justice,
00:24:43c'est le symbole.
00:24:43C'est un deux poids
00:24:44de mesure permanente.
00:24:45Mais après,
00:24:45vous avez un appel,
00:24:46vous êtes jugé
00:24:47par un autre tribunal.
00:24:49Mais si vous allez en prison
00:24:50entre temps
00:24:50et que vous arrivez
00:24:51les menottes à l'appel,
00:24:51quand vous êtes un homme politique,
00:24:53pardon,
00:24:53j'ai toujours été frappé
00:24:56par le fait
00:24:56que le juge d'instruction
00:24:57instruit et juge.
00:24:59Il y a quand même l'idée
00:25:00que ce serait mieux
00:25:02d'avoir un juge
00:25:02de l'instruction.
00:25:04Déjà, à mon avis,
00:25:06mais si vous voulez,
00:25:06sur le fond quand même,
00:25:07Valérie,
00:25:08évidemment qu'on ne peut
00:25:09que condamner ces menaces.
00:25:10Il n'y a même pas de sujet.
00:25:12Le président de la République
00:25:13aurait dû d'ailleurs
00:25:13monter plus vite au créneau
00:25:15qu'il ne l'a fait
00:25:16avec un tweet hier soir
00:25:17parce que le syndicat
00:25:19de la magistrature
00:25:19d'ailleurs lui demandait.
00:25:20Bon,
00:25:21qui ne représente que 30%
00:25:22des magistrats dans ce pays.
00:25:23Mais sur le fond,
00:25:24je vais vous dire,
00:25:25qu'est-ce qui se passe ?
00:25:26Et les magistrats
00:25:26ne sont pas exonérés de ça.
00:25:29C'est que la société française
00:25:30dans laquelle on vit
00:25:31pour des tas de raisons,
00:25:32sociales, économiques,
00:25:34effondrement de l'autorité,
00:25:36est en proie
00:25:36à une violence
00:25:37absolument incroyable.
00:25:39On parle de menaces
00:25:40sur des magistrats,
00:25:41mais Valérie,
00:25:42il y a aussi des journalistes
00:25:43qui sont menacés
00:25:44dans ce pays,
00:25:45des chroniqueurs
00:25:45qui sont menacés,
00:25:46qui sont protégés
00:25:47par la police.
00:25:48La personne ne monte au créneau.
00:25:49En fait,
00:25:50on a le résultat
00:25:52de...
00:25:53Alors,
00:25:53appelez ça
00:25:53l'ensauvagement
00:25:54pour reprendre
00:25:55un terme un peu sympathique,
00:25:56mais en réalité,
00:25:57la société française
00:25:57a basculé
00:25:58dans une violence
00:25:58tout terrain,
00:26:00tout terrain,
00:26:00tout terrain,
00:26:01et les magistrats
00:26:02ne sont pas inclus.
00:26:03Et Andréa Cotta
00:26:05a raison
00:26:06sur un point essentiel.
00:26:07Je regardais des sondages.
00:26:09On peut le regretter,
00:26:10mais c'est comme ça.
00:26:11Il y a une défiance
00:26:12de 60%,
00:26:13je crois,
00:26:1365%
00:26:14des Français
00:26:15vis-à-vis de la justice.
00:26:16C'est comme ça.
00:26:17Alors,
00:26:17vous allez me dire,
00:26:17oui,
00:26:18il y a des médias
00:26:18qui alimentent...
00:26:19Mais ce n'est pas que ça,
00:26:20si vous voulez.
00:26:21C'est que les Français,
00:26:22et on peut les comprendre
00:26:23quand vous allez être condamné
00:26:26pour deux ans de prison
00:26:27ou pour trois ans
00:26:29ou pour quatre mois,
00:26:31tiens,
00:26:31j'ai ça en tête,
00:26:32quatre mois avec sursis
00:26:33pour un délit majeur
00:26:34et que les supporters
00:26:36de Nicolas Sarkozy
00:26:37voient que pour une association
00:26:38de malfaiteurs
00:26:39ou éventuellement
00:26:40l'hypothèse d'œil
00:26:41qu'il est condamné
00:26:42à cinq ans de prison ferme,
00:26:43ce ne sont pas des techniciens,
00:26:44ils sont comme moi,
00:26:45ils se disent,
00:26:46mais c'est quoi cette justice ?
00:26:47Voilà,
00:26:47c'est ça,
00:26:48il faut raisonner,
00:26:48il faut raisonner
00:26:49à notre niveau,
00:26:51au niveau des citoyens,
00:26:52pas au niveau des techniciens.
00:26:52Est-ce qu'on ne pourrait pas
00:26:53faire le contraire,
00:26:54c'est-à-dire expliquer
00:26:54aux citoyens
00:26:55comment ça fonctionne
00:26:56plutôt que dire
00:26:57qu'il faut raisonner
00:26:57comme les citoyens ?
00:26:58Pardonnez-moi.
00:26:58Absolument,
00:26:59vous avez raison.
00:26:59Ben oui,
00:27:00mais si vous voulez,
00:27:01nous on est les justiciables,
00:27:03on ne connaît pas
00:27:03la technicité.
00:27:04Donc on se tait,
00:27:05donc on se tait,
00:27:06donc on se tait,
00:27:07Eric.
00:27:08Oui,
00:27:08on se tait.
00:27:10C'est un peu comme
00:27:11si je vous disais,
00:27:12les journalistes doivent
00:27:13avoir un mode de raisonnement,
00:27:14vous allez me le dire,
00:27:15dans notre profession,
00:27:15les choses fonctionnent
00:27:16comme celles-là.
00:27:17Moi,
00:27:17je vais vous dire deux choses.
00:27:18La première,
00:27:19lorsque vous dites
00:27:19que les Français
00:27:21n'ont plus confiance
00:27:22dans leur justice,
00:27:23alors évidemment,
00:27:25malheureusement,
00:27:26dans cette affaire,
00:27:26on fait un sondage
00:27:27à un moment donné,
00:27:28les gens,
00:27:28il y a une émulation,
00:27:30mais moi qui suis avocat,
00:27:33je vais vous dire,
00:27:33la justice,
00:27:34c'est quasiment le dernier
00:27:35rempart.
00:27:35Les gens viennent vous dire,
00:27:36nous venons,
00:27:37vous demandez justice.
00:27:39Et parfois,
00:27:39même quand on leur dit
00:27:40qu'un procès ne servira à rien,
00:27:42ils veulent que la justice
00:27:43se prononce.
00:27:45Et vous verrez,
00:27:45parce qu'il faut dépasser...
00:27:47Heureusement,
00:27:47parce que sinon,
00:27:47c'est la justice privée.
00:27:49Non,
00:27:49mais ce n'est pas ça,
00:27:50on n'est pas encore là.
00:27:51Non,
00:27:51mais on n'est pas encore là.
00:27:52Moi,
00:27:53je réfute ce que vous êtes
00:27:54en train de dire,
00:27:55parce que vous regardez
00:27:56que toutes les actions,
00:27:57responsabilités,
00:27:58en matière civile,
00:27:59ont explosé,
00:28:00pourquoi les gens
00:28:01ont besoin de justice ?
00:28:02Et d'une.
00:28:03Et le deuxième,
00:28:03et je m'arrête là-dessus,
00:28:05le problème qu'on peut
00:28:06effectivement regretter,
00:28:07absence d'harmonisation
00:28:08des décisions,
00:28:09donc c'est vrai
00:28:10qu'il y a un vrai travail,
00:28:11mais on ne peut pas dire
00:28:12que la justice,
00:28:13que plus rien ne va
00:28:15dans notre pays,
00:28:15oui,
00:28:16comme tout système,
00:28:18il y a des malfaçons,
00:28:19il y a des choses
00:28:19qui fonctionnent mal,
00:28:20mais je ne dirais pas
00:28:21qu'il faut tout jeter
00:28:22et considérer que
00:28:23rien n'a été fait,
00:28:24et je vais même vous dire...
00:28:25Je n'ai jamais dit ça.
00:28:25Non,
00:28:25mais je n'ai pas dit vous.
00:28:26Oui,
00:28:28mais les enquêtes,
00:28:29elles disent
00:28:29un certain nombre de choses,
00:28:30mais vous dites
00:28:31sur le terrain...
00:28:32Non,
00:28:32vous voyez,
00:28:33quand on essaie d'expliquer,
00:28:34vous dites,
00:28:35ça va,
00:28:35tout va bien.
00:28:35Mais je ne dis pas le contraire,
00:28:37mais je ne dis pas le contraire,
00:28:40ce n'est pas ça va,
00:28:41c'est bien ce que je vous dis.
00:28:42La justice est prononcée
00:28:43au nom du peuple français.
00:28:44Et avouez que,
00:28:45comme le dit M. Revelle,
00:28:48les Français ne comprennent pas
00:28:49certaines décisions.
00:28:51Et ils ne comprennent pas non plus
00:28:52que l'autorité judiciaire,
00:28:53selon la Constitution,
00:28:54c'est-à-dire la norme suprême,
00:28:55qu'un peuple libre se donne,
00:28:57comme le disait Rousseau,
00:28:58dit que l'autorité judiciaire
00:28:59prend effectivement
00:29:00beaucoup de pouvoir
00:29:01et parfois percute
00:29:02le pouvoir politique.
00:29:03C'est un fait.
00:29:04Marie est en ligne avec nous.
00:29:05Bonjour Marie,
00:29:06merci de votre patience.
00:29:07On avait un débat passionné,
00:29:09j'espère qu'il vous a intéressé.
00:29:11Qu'est-ce que vous vouliez nous dire ?
00:29:13Moi, je voulais vous dire
00:29:14que...
00:29:15Moi, je suis une fanade de radio,
00:29:17j'écoute un peu toutes les radios.
00:29:18Et moi, je vais vous dire une chose.
00:29:20Qu'on dise que Sarkozy a tort
00:29:23ou qu'on dise qu'il a la raison,
00:29:24moi je dis,
00:29:25il n'a pas tous les torts,
00:29:28il n'est pas tout blanc
00:29:28et il n'est pas tout noir.
00:29:29Il est comme tous les politiques
00:29:31qui ont été élus avant.
00:29:32Et je trouve inadmissible
00:29:34qu'on soit aussi extrémiste
00:29:38dans la façon de le juger.
00:29:41De toute façon,
00:29:42moi je suis grand-mère,
00:29:43je suis mère.
00:29:44Et moi, je vais vous dire une chose,
00:29:45il y a des choses tellement plus graves,
00:29:47tellement de soucis
00:29:48qu'on fait pour nos enfants.
00:29:49Quand on voit ce qui se passe,
00:29:51quand on voit les crimes qu'il y a
00:29:52et quand on voit le temps qu'on passe
00:29:54à la radio à parler de Sarkozy,
00:29:57il a tort, il a raison, machin.
00:29:59Moi, je dis,
00:30:00tous, ils ont magouillé pour être élus.
00:30:02Tous, tous, tous, tous.
00:30:04Et moi, je vais même aller plus loin.
00:30:07Quand j'ai entendu le jugement,
00:30:09il y a quelque chose
00:30:10qui m'a traversé l'esprit.
00:30:11Vous allez dire,
00:30:12je suis peut-être un peu tordue,
00:30:13je n'en sais rien.
00:30:13Vous allez me répondre.
00:30:15Eh bien, moi, je me suis dit,
00:30:16tiens, ils ont dit
00:30:17qu'ils pouvaient être graciés.
00:30:19Ah, je me suis dit,
00:30:20tiens, tiens, tiens.
00:30:21Comme par hasard,
00:30:22Macron, il a peut-être peur,
00:30:24il s'est dit peut-être,
00:30:25tiens, je vais gracier Sarkozy
00:30:28et puis comme ça,
00:30:29peut-être qu'après,
00:30:30il risquera moins.
00:30:31Eh bien, moi,
00:30:31je vais vous dire une chose.
00:30:33Quand Sarkozy a dit,
00:30:35moi, je ne veux pas de grâce,
00:30:37eh bien, je me demande
00:30:38s'il n'a pas compris.
00:30:41Alors, je ne sais pas
00:30:41qu'il n'a pas compris quoi.
00:30:43Il n'a pas compris
00:30:44que ce n'est pas de popularité.
00:30:47Ce qu'il n'a pas compris quoi, Marie ?
00:30:48Non, mais il refuse la grâce.
00:30:49Nicolas Sarkozy
00:30:50dans le JDD
00:30:50de son intervenu d'hier,
00:30:52il refuse
00:30:52parce que ça reconnaît
00:30:53de sa culpabilité.
00:30:54Donc, il n'est pas coupable
00:30:55pour lui.
00:30:55Enfin, voilà, il y a la preuve.
00:30:57Non, mais je suis d'accord
00:30:58aussi avec vous.
00:30:59Non, mais bon,
00:31:00moi, je vais vous dire,
00:31:01moi, je suis sûre
00:31:02qu'il n'est pas tout blanc
00:31:03et qu'il n'est pas tout noir
00:31:04et qu'il y a des choses
00:31:05plus importantes à débattre
00:31:07sur les radios
00:31:08que cette affaire-là
00:31:10parce que des risques
00:31:12pour nos enfants,
00:31:13nos petits-enfants,
00:31:14des crimes,
00:31:14des problèmes,
00:31:15et il y en a 10 000,
00:31:17à passer du temps
00:31:18à la radio,
00:31:19plus important que ça.
00:31:21Voilà.
00:31:21Bon, merci Marie
00:31:22d'être intervenue.
00:31:23Alors, on essaye
00:31:24de parler aussi
00:31:24d'autres sujets
00:31:25mais c'est vrai
00:31:26que c'est un événement
00:31:26important malgré tout
00:31:28dans la vie
00:31:28politique.
00:31:30C'est une première.
00:31:30C'est une première.
00:31:31C'est vrai que ça fait parler.
00:31:43J'étais à Madrid
00:31:43à une réunion d'avocats
00:31:44hier
00:31:45et j'ai surtout été interrogé
00:31:47sur cette affaire.
00:31:48Sur cette affaire.
00:31:49Moi, j'ai juste une question
00:31:50même plus sur le fond.
00:31:53C'est pourquoi
00:31:53c'est cette juridiction
00:31:54qui a été sévie
00:31:55pour cette affaire ?
00:31:57Est-ce qu'on ne pouvait pas
00:31:58penser que c'était
00:31:58la Cour de justice
00:31:58de la République
00:31:59qui aurait dû être sévie
00:32:00en l'occurrence
00:32:00puisque Nicolas Sarkozy
00:32:02à l'époque
00:32:02était ministre de l'Intérieur
00:32:03quand les faits sont arrivés ?
00:32:05Oui, mais je me demande
00:32:06il y avait beaucoup plus.
00:32:07Il n'y avait pas que lui.
00:32:08Alors, c'est vrai
00:32:09qu'il y a lui escalité
00:32:10mais je ne sais pas.
00:32:12Ça serait intéressant
00:32:13de savoir pourquoi
00:32:13la Cour de justice
00:32:14de la République
00:32:15n'a pas été sévie
00:32:15alors que c'était
00:32:17une affaire ministérielle
00:32:18une affaire en l'occurrence
00:32:19d'un moment
00:32:19qui est concernant.
00:32:21Je ne sais pas
00:32:22quelles sont les chètes
00:32:23d'accusation peut-être.
00:32:24Ce n'est pas dans l'exercice
00:32:24de séviction.
00:32:25On va faire plaisir à Marie
00:32:27et on va revenir
00:32:27avec des sujets
00:32:29peut-être plus proches
00:32:30du quotidien
00:32:32en particulier
00:32:32avec vous Andréa
00:32:33et sur la sécurité sociale.
00:32:38Mais on va y revenir
00:32:39tout de suite
00:32:40dans quelques instants.
00:32:42Restez avec nous
00:32:42sur Sud Radio
00:32:430 826 300 300.
00:32:46Est-ce que vous savez
00:32:46combien vous coûtent
00:32:48vos soins ?
00:32:50Est-ce que
00:32:50quand vous êtes bénéficiaire
00:32:51du tiers payant
00:32:52ou que vous êtes
00:32:53prise en charge
00:32:54totalement,
00:32:55combien ça vous a coûté ?
00:32:57A tout de suite.
00:32:57Sud Radio
00:32:59Parlons vrai.
00:33:00Parlons vrai.
00:33:02Sud Radio
00:33:03Le 10h midi
00:33:04Mettez-vous d'accord
00:33:05Valérie Expert
00:33:06De retour avec vous
00:33:10sur Sud Radio.
00:33:11On parle de cuisine.
00:33:13Andréa,
00:33:14c'est un mini coup de cœur.
00:33:16J'aime bien le mini
00:33:18parce que
00:33:19vous n'avez pas
00:33:20le...
00:33:20On a parlé
00:33:23pendant des semaines
00:33:23et des semaines
00:33:24du budget.
00:33:24Bayrou voulait aller chercher
00:33:2640 milliards,
00:33:27le PSD
00:33:28c'est 28,
00:33:29etc.
00:33:30Et j'ai vu un article
00:33:31là dans le Parisien
00:33:31aujourd'hui
00:33:32sur l'assurance maladie
00:33:34qui justement
00:33:34travaillait
00:33:35à la transparence
00:33:37avec les Français
00:33:38pour s'attaquer
00:33:39aux fraudes.
00:33:40Notamment aux fraudes
00:33:41commises par les professionnels.
00:33:43Alors l'assurance maladie
00:33:44c'est 13 milliards
00:33:44de déficit par an
00:33:45et beaucoup de gens
00:33:47pensent que c'est gratuit
00:33:48ou qu'on peut
00:33:50se faire soigner.
00:33:51Non,
00:33:51c'est la solidarité nationale
00:33:52qui le paye.
00:33:53Et nous au RN
00:33:54on est très attaché
00:33:54à la solidarité nationale
00:33:57parce que s'il n'y a plus
00:33:57de solidarité nationale
00:33:58il n'y a plus de nation
00:33:59s'il n'y a plus de frontière
00:34:00il n'y a plus de pays
00:34:01finalement il n'y a plus de peuple.
00:34:02Et donc on est attaché
00:34:03à ça.
00:34:04Beaucoup pensent
00:34:05que c'est gratuit
00:34:05par exemple
00:34:06pour 1000 euros dépensés
00:34:07dans des soins
00:34:08il y a 54 personnes
00:34:10qui sont soignées
00:34:10à crédit.
00:34:11Donc c'est ça
00:34:12la solidarité nationale
00:34:12concrètement.
00:34:15Et du coup
00:34:16c'est attaqué aux fraudes.
00:34:17Alors ici
00:34:17c'est des fraudes
00:34:18connaissent par les professionnels.
00:34:20Je prends un exemple
00:34:21qui est dans le Parisien.
00:34:23Un dentiste
00:34:24a expliqué à l'assurance maladie
00:34:26qu'il avait fait
00:34:27un détartrage
00:34:29pour...
00:34:30Non, non, non
00:34:30c'est l'inverse.
00:34:31Vous y allez
00:34:32pour faire un détartrage
00:34:33on vous met code X, Y, Z
00:34:36et en fait
00:34:37il avait fait
00:34:38il a déclaré
00:34:418000 euros
00:34:42pour un changement
00:34:43de prothèse
00:34:45etc.
00:34:45Donc finalement
00:34:46ça pose un vrai problème
00:34:47donc c'est un mini coup de coeur
00:34:49parce que
00:34:49l'assurance maladie
00:34:50commence à s'attaquer aux fraudes
00:34:52600 millions
00:34:53apparemment de fraudes
00:34:54faites par les professionnels
00:34:55donc de surfacturation
00:34:57et je dis que
00:34:58le chemin est encore long
00:34:59parce que
00:35:01nous on estime
00:35:02au ARN
00:35:02qu'il y a 15 milliards
00:35:03de fraudes fiscales
00:35:04de fraudes sociales
00:35:06plus de la fraude fiscale
00:35:07plus de la fraude à la TVA
00:35:09plus de la fraude
00:35:09aux marchandises
00:35:10la fraude aux travailleurs détachés
00:35:11la cour des comptes
00:35:13nous explique
00:35:13que juste sur la fraude sociale
00:35:14la fourchette de saut
00:35:15c'est 30 milliards
00:35:16d'argent
00:35:17qui part en fumée
00:35:18c'est-à-dire d'argent
00:35:19cotisé par les français
00:35:21cotisé par les travailleurs
00:35:22cotisé par les champs d'entreprise
00:35:24qui part en fumée
00:35:25et je me dis
00:35:26on arrive à un tel seuil
00:35:27comment on peut envisager
00:35:29comme l'a voulu Macron
00:35:30faire 20 milliards
00:35:32d'impôt et de taxes supplémentaires
00:35:33quand on sait
00:35:34qu'il y a 15 milliards
00:35:35qui part en fraude
00:35:36comment est-ce qu'on peut
00:35:37avoir une levée de bouclier
00:35:38comme le fait la gauche
00:35:41quand on souhaite
00:35:41revoir l'AM
00:35:42l'aide médicale d'état
00:35:44pour les clandestins
00:35:45comment est-ce qu'on peut
00:35:46payer la gratuité
00:35:48de la bannéothérapie
00:35:49pour les clandestins
00:35:50par exemple
00:35:50quand un français sur trois
00:35:52refuse de se faire soigner
00:35:53quand 35% des français
00:35:55refusent de s'acheter
00:35:55des lunettes
00:35:56pour des raisons financières
00:35:57enfin ne peuvent pas
00:35:58pour des raisons financières
00:36:00ils ne veulent pas
00:36:01mais pour des raisons financières
00:36:02ils ne veulent pas
00:36:03ils sont 33%
00:36:03à refuser des soins dentaires
00:36:05pour des raisons financières
00:36:06on arrive à un tel seuil
00:36:07sous le macronisme
00:36:08un taux de pauvreté énorme
00:36:10on souhaite imposer davantage
00:36:11les français
00:36:12qui le sont déjà
00:36:13énormément
00:36:13alors qu'on a de l'argent
00:36:15qui part par les fenêtres
00:36:16par la fraude
00:36:17Marine Le Pen
00:36:18voulait faire un ministère
00:36:19des fraudes
00:36:20je pense que c'est
00:36:21extrêmement important
00:36:22donc mini coup de coeur
00:36:23pour l'assurance maladie
00:36:24mais je pense qu'on ne peut
00:36:25aller encore beaucoup plus loin
00:36:26pour aller rechercher
00:36:27l'argent des français
00:36:28il y a cette enquête
00:36:28qui révèle que
00:36:29un français sur deux
00:36:30ignore le coût réel
00:36:32de ses soins
00:36:32il l'évalue à 2150 euros
00:36:35en gros
00:36:35alors qu'en réalité
00:36:36il atteint 3600 euros
00:36:38et c'est vrai
00:36:38qu'on ne sait pas toujours
00:36:39ceux qui ont le tiers payant
00:36:40ou ceux qui sont pris à 100%
00:36:42je me permets de faire de la pub
00:36:43pour un documentaire
00:36:44que je viens de produire
00:36:45et qui va sortir
00:36:45au mois d'octobre
00:36:46sur la sécurité sociale
00:36:48c'est les 80 ans
00:36:48de la sécurité sociale
00:36:49et il s'appelle
00:36:50Sacré Sécule Documentaire
00:36:51avec plein d'archives savoureuses
00:36:52et plein de ministres
00:36:53anciens ministres
00:36:53qui ont voulu réformer
00:36:54la sécurité sociale
00:36:55et qui ont pris un mur
00:36:56Alain Juppé
00:36:57Xavier Bertrand
00:36:57François Hollande
00:36:59aussi qui témoignent
00:36:59dans le documentaire
00:37:00et c'est intéressant
00:37:02ce que vous dites
00:37:02je suis d'accord
00:37:02avec la majeure partie
00:37:04de tout ce que vous racontez
00:37:05bon l'AME
00:37:06franchement c'est 1,3 milliard
00:37:08c'est 0,5%
00:37:10du budget de la sécurité sociale
00:37:11en revanche
00:37:12c'est vrai que sur les fraudes
00:37:13sur les fraudes
00:37:14c'est le vrai débat
00:37:15c'est colossal
00:37:16c'est le vrai débat
00:37:17fraude
00:37:17par les professionnels de santé
00:37:19par les consommateurs
00:37:20un peu moins
00:37:20c'est un empire
00:37:22il faut quand même le dire
00:37:23c'est quand même
00:37:24majoritairement
00:37:25les professionnels de santé
00:37:26qui fraudent notre système
00:37:27de sécurité sociale
00:37:29et ça va être
00:37:29c'est ce qui en ressort
00:37:30en tout cas
00:37:31des entretiens qu'on a eus
00:37:32le grand débat de 2027
00:37:33c'est comment
00:37:34parce qu'il y a les fraudes
00:37:35mais comment financer un système
00:37:36qui aujourd'hui
00:37:37n'arrive plus à se compenser
00:37:38il y a aussi ça
00:37:39et malheureusement
00:37:40vous avez
00:37:41et c'est très bien expliqué
00:37:42une pyramide qui s'inverse
00:37:43entre le nombre d'actifs
00:37:44et le nombre de retraités
00:37:46et qu'aujourd'hui
00:37:46on n'a pas réfléchi
00:37:47à comment faire en sorte
00:37:48de rééquilibrer tout ce système
00:37:49c'est très juste
00:37:52juste deux chiffres
00:37:53parce qu'il faut qu'on se rende compte
00:37:54concrètement
00:37:56dans quelle situation
00:37:57est la sécurité sociale
00:37:59parce que vous parliez
00:37:59de solidarité nationale
00:38:01le déficit attendu
00:38:02pour cette année
00:38:03est de 22 milliards d'euros
00:38:04la dette accumulée
00:38:06par la sécurité sociale
00:38:07est de 180 milliards d'euros
00:38:08ce qui fait dire
00:38:09à Pierre Moscovici
00:38:10qu'on est peut-être
00:38:11en face d'une crise de liquidité
00:38:13je rappelle ce que c'est
00:38:14qu'une crise de liquidité
00:38:15à la sécu
00:38:15c'est qu'on vous renvoie
00:38:16votre feuille de soins
00:38:18ma chère Valérie
00:38:19bien que vous ne soyez pas malade
00:38:20mais voilà
00:38:21on vous renvoie votre feuille de soins
00:38:22en vous disant
00:38:23Madame Expert
00:38:23peut-être qu'on vous remboursera
00:38:24dans 15 jours ou 3 semaines
00:38:25parce que pour l'instant
00:38:26on n'a pas d'argent
00:38:26c'est ça une crise de liquidité
00:38:28donc évidemment
00:38:29si on veut que cette solidarité nationale
00:38:31perdure
00:38:31il faut prendre des mesures
00:38:33et s'attaquer
00:38:34alors les fraudes
00:38:34c'est une évidence
00:38:36mais il y a peut-être aussi
00:38:37une remise à plat
00:38:38pardon
00:38:38il faudra peut-être
00:38:39aborder le sujet un jour
00:38:40de la protection sociale
00:38:42généralisée dans ce pays
00:38:43parce que
00:38:44comme vous le dites
00:38:45dès l'instant
00:38:46où vous avez des retraités
00:38:47qui vivent de plus en plus vieux
00:38:49et tant mieux
00:38:50pour ma génération
00:38:51et qui vont donc avoir besoin
00:38:53de soins
00:38:54notamment remboursés
00:38:56par la sécurité sociale
00:38:57et que vous avez
00:38:57de moins en moins de gens
00:38:58qui cotisent
00:38:59comme salariés
00:39:00comme actifs
00:39:00on voit bien
00:39:01que le système
00:39:02de solidarité
00:39:03hérité de la seconde guerre mondiale
00:39:04qu'on appelle
00:39:04le système
00:39:05par répartition
00:39:06les générations actuelles
00:39:08cotisent pour celles
00:39:09qui sont parties
00:39:09la retraite
00:39:10n'est plus viable
00:39:11n'est plus viable
00:39:12ou on acceptera
00:39:13de mettre de la capitalisation
00:39:14ou on acceptera
00:39:15de moins rembourser
00:39:17mais le système
00:39:18ne peut pas tenir comme ça
00:39:19il faut que les français
00:39:20le comprennent vraiment
00:39:21là j'ai pas un positionnement politique
00:39:23j'ai un positionnement
00:39:24d'économiste
00:39:25c'est de l'économie
00:39:27pure et simple
00:39:28mais c'est vrai
00:39:28alors est-ce que
00:39:29vous irez voir
00:39:30sur votre compte Amélie
00:39:31si effectivement
00:39:32c'est là où il y a peut-être
00:39:33un petit bémol
00:39:34à mettre sur le système
00:39:35mis en place
00:39:35par l'assurance maladie
00:39:37qui va vous envoyer un mail
00:39:38pour vous dire ce qui a été remboursé
00:39:40et vous devrez cliquer
00:39:41sur le bouton
00:39:42remboursement
00:39:44je suis signalé
00:39:45un remboursement suspect
00:39:46mais je pense que ça
00:39:47c'est déjà une bonne chose
00:39:48parce qu'effectivement
00:39:49nous ne savons pas
00:39:50forcément ce que coûte
00:39:51et j'entends beaucoup dire
00:39:53qu'il n'y a pas de solidarité
00:39:54en France
00:39:55et on l'a rappelé ici déjà
00:39:57sur les 2400 milliards
00:39:59de produits intérieurs bruts
00:40:00il y a 880 milliards
00:40:01de solidarité
00:40:03donc il n'y a pas rien
00:40:04il y a encore des choses
00:40:06à revoir
00:40:06alors sur la question
00:40:08des fraudes
00:40:08vous voyez on y revient
00:40:10tout à l'heure
00:40:10à la justice
00:40:11parce qu'au fond
00:40:12effectivement
00:40:13il faut que nous allions
00:40:15vers une société
00:40:16où on va lutter
00:40:17massivement
00:40:18contre la corruption
00:40:19toute forme de corruption
00:40:20parce que précisément
00:40:21c'est insupportable
00:40:22quand vous cotisez
00:40:23quand nous payons des impôts
00:40:25c'est vrai que sur le principe
00:40:26quel que soit
00:40:27Alex disait
00:40:29tel budget
00:40:30c'est 1,3
00:40:31c'est marginal
00:40:32et je suis d'accord
00:40:32que ça peut être marginal
00:40:33mais sur le principe
00:40:35c'est insupportable
00:40:36mais donc
00:40:37oui il faut arriver
00:40:38à lutter
00:40:39contre la corruption
00:40:39de manière plus massive
00:40:41deuxièmement
00:40:42on revient au fait
00:40:43que la justice
00:40:44va devoir faire son travail
00:40:45parce que derrière
00:40:46il faudra sanctionner
00:40:47donc oui il faut
00:40:48une justice plus efficace
00:40:49pour que les fraudeurs
00:40:51soient sanctionnés
00:40:52et ceux qui y participent
00:40:53et d'une manière générale
00:40:54au-delà de la notion
00:40:56de corruption
00:40:56en tant que telle
00:40:57moi je suis frappé
00:40:58de voir que dans
00:40:58certains dossiers
00:40:59me disent
00:41:00je le vois bien
00:41:01au département
00:41:02droit social
00:41:03du cabinet
00:41:03je vois qu'il y a
00:41:04des gens
00:41:05des salariés
00:41:07qui quelquefois
00:41:08se font donner
00:41:09des congés de maladie
00:41:10entre guillemets
00:41:11qui sont parfois
00:41:11de complaisance
00:41:12il faut aussi le dire
00:41:13parfois de complaisance
00:41:14donc ça a un coût
00:41:15tout cela
00:41:16Juste 30 secondes
00:41:18je suis très heureux
00:41:18parce que vous voyez
00:41:18sur ce plateau
00:41:19grosso modo
00:41:19on est tous d'accord
00:41:20avec la solidarité nationale
00:41:22on a eu deux personnes
00:41:24qui ont parlé
00:41:25justement du financement
00:41:26l'inversion
00:41:27de la pyramide des âges
00:41:28etc
00:41:28le déficit
00:41:30M. Rebelle
00:41:31en a parlé
00:41:31la justice
00:41:33vous venez d'en parler
00:41:33pour sanctionner
00:41:34les fraudeurs
00:41:34il y a un dernier point
00:41:35c'est l'efficacité politique
00:41:37c'est à dire que
00:41:38M. Attal
00:41:39avait commencé
00:41:40à aller chercher
00:41:42notamment sur
00:41:42les fausses cartes vitales
00:41:44l'argent
00:41:44l'efficacité
00:41:46c'est zéro
00:41:46parce qu'il a réussi
00:41:47simplement
00:41:47à reprendre 6%
00:41:49de l'argent volé
00:41:50donc vous voyez
00:41:51le dernier finalement
00:41:53la dernière case
00:41:54qu'il faut remplir
00:41:54c'est surtout
00:41:55l'efficacité politique
00:41:56on ne fait jamais
00:41:57une évaluation
00:41:58des politiques
00:41:59qui sont menées
00:41:59on ne fait jamais
00:42:00une évaluation
00:42:01des choses
00:42:02qui lancent
00:42:02donc je pense
00:42:03que c'est extrêmement important
00:42:04M. Attal
00:42:04c'est une sorte
00:42:05d'artiste politique
00:42:06vous voyez
00:42:06il a tellement
00:42:06virevolté
00:42:07de ministère
00:42:08en ministère
00:42:08qu'on n'a pas le temps
00:42:09de tirer le bilan
00:42:10de son précédent ministère
00:42:11qu'il est dû ailleurs
00:42:11donc si vous voyez
00:42:12ça s'appelait
00:42:13de la communication
00:42:14non c'est ça
00:42:14il y a une question
00:42:15en marge
00:42:17qui s'adresse peut-être
00:42:18à vous
00:42:18Eric
00:42:19c'est Stéphane
00:42:20qui dit
00:42:20mais comment
00:42:21pourquoi est-ce qu'on a
00:42:23par exemple
00:42:23un fonds de soutien
00:42:24à la Palestine
00:42:25alors que la sécurité sociale
00:42:27est dans le trou
00:42:28alors évacuons
00:42:30peut-être l'idée
00:42:30de la Palestine
00:42:31mais c'est vrai
00:42:31qu'on nous annonce
00:42:32des soutiens à l'Ukraine
00:42:33on n'a pas d'argent
00:42:35mais on a de l'argent
00:42:36je comprends
00:42:37mais si vous voulez
00:42:37c'est un peu facile
00:42:38de dire
00:42:38il n'y a qu'à
00:42:39ne plus financer
00:42:40la guerre en Ukraine
00:42:41pour renflouer
00:42:42la sécurité sociale
00:42:43en fait
00:42:43pardon mais
00:42:45les dysfonctionnements
00:42:47dont on parle
00:42:47sur l'assurance maladie
00:42:49sont structurelles
00:42:50la fraude elle est structurelle
00:42:51le fait que le modèle
00:42:52est remis en cause
00:42:53il est structurel
00:42:53alors l'aide à l'Ukraine
00:42:54ça coûte beaucoup
00:42:55beaucoup d'argent
00:42:56mais quand vous voyez
00:42:57ce qui se passe
00:42:57un peu partout en Europe
00:42:58avec des drones
00:42:58qui survolent etc
00:42:59on a quand même
00:43:00un sujet face à la Russie
00:43:01donc moi si vous voulez
00:43:02je ne fais pas partie
00:43:02des gens qui disent
00:43:03si on dépensait moins
00:43:05en Ukraine
00:43:05on n'aurait plus de problème
00:43:06sur la sécu
00:43:06non je crois que c'est
00:43:07c'est pas juste
00:43:08forcément on rire
00:43:11ils vont nous expliquer
00:43:12il n'y a pas de guerre
00:43:13en Ukraine
00:43:14je suis là dessus
00:43:16justement
00:43:16et ça sera
00:43:17un sujet de principe
00:43:18c'est qu'effectivement
00:43:19moi je ne rentre pas
00:43:21sur la Palestine
00:43:22ou autre
00:43:22la France est un grand pays
00:43:24ou alors on est un petit pays
00:43:25on est un petit pays
00:43:26on est un petit pays
00:43:28on est un petit pays
00:43:29entre guillemets
00:43:31c'est partie
00:43:31essentielle
00:43:32dans les grandes puissances
00:43:34nous avons des responsabilités
00:43:36internationales
00:43:36et on ne peut pas faire
00:43:37comme si plus rien n'existait
00:43:39et moi je ne serais pas
00:43:40du genre à raconter
00:43:41des histoires en disant
00:43:42bon ben écoutez
00:43:42à partir de demain
00:43:43on ne participe à rien
00:43:44à l'étranger
00:43:45et en même temps
00:43:45on nous parle
00:43:46de souveraineté nationale
00:43:48on nous dit
00:43:49l'influence française
00:43:50notre défense nationale
00:43:51il y a un certain
00:43:52de choses qu'il faut
00:43:52le président de la république
00:43:54n'était pas seulement
00:43:55le mausard de la finance
00:43:56c'est aussi le mausard
00:43:57de la diplomatie
00:43:58c'est quand même
00:43:59juste un mot
00:44:02vous savez il y a aussi
00:44:02un débat qui monte
00:44:03sur le salaire brut
00:44:04qu'on voudrait se rapprocher
00:44:04du salaire net
00:44:05absolument
00:44:06mais ça il faut quand même
00:44:06dire autre chose
00:44:07c'est que ça va être compliqué
00:44:09à réformer la sécurité sociale
00:44:10parce que les français
00:44:11n'ont jamais payé
00:44:11autant d'impôts
00:44:12sur leur fiche de paye
00:44:13et aujourd'hui
00:44:14ils voudraient avoir
00:44:14des services publics
00:44:15de qualité en échange
00:44:16où va le pognon
00:44:18mais malheureusement
00:44:19il faut aussi qu'il y ait
00:44:20de la pédagogie autour de ça
00:44:21il faudrait qu'on puisse
00:44:21expliquer
00:44:22et qu'on puisse justifier
00:44:23mais est-ce qu'ils le savent
00:44:24où va le pognon
00:44:25c'est la question
00:44:25et donc c'est très important
00:44:28ce débat qui arrive sur le salaire
00:44:29je vois Véronique
00:44:30qui me dit
00:44:30mon fils a trois salariés
00:44:32il paye 4000 euros
00:44:34d'Ursaf par mois
00:44:35c'est énorme
00:44:37c'est insupportable
00:44:39mais c'est le cas
00:44:39de tous les petits entrepreneurs
00:44:41on aura Thierry en ligne
00:44:45justement
00:44:45qui veut nous parler
00:44:46des dépenses de santé
00:44:48à tout de suite
00:44:49Sud Radio
00:44:50mettez-vous d'accord
00:44:51Valérie Expert
00:44:52Sud Radio
00:44:54Sud Radio
00:44:56le 10h midi
00:44:57mettez-vous d'accord
00:44:58Valérie Expert
00:45:00avec vous sur Sud Radio
00:45:02dans ce 10h midi
00:45:03mettons-nous d'accord
00:45:03on était d'accord
00:45:04sur la sécu
00:45:05il y avait un point d'accord
00:45:08on débat avec Alex Armand
00:45:10journaliste politique
00:45:11on vous retrouve
00:45:12sur votre chaîne
00:45:12Les Indécis
00:45:14c'est sur Youtube
00:45:14Andréa Cotarac
00:45:15porte-parole du Rassemblement National
00:45:17Jean-Claude Beaugour
00:45:18avocat
00:45:19président du forum
00:45:20Transatlantique
00:45:21et Éric Revelle
00:45:21journaliste éditorialiste
00:45:22à Sud Radio
00:45:23on vous retrouve
00:45:24dans le grand matin
00:45:25Sud Radio
00:45:25je sais que vous ne loupez
00:45:26jamais aucune
00:45:27de mes chroniques
00:45:28vous me le dites souvent
00:45:30quand on se voit
00:45:31ensuite
00:45:32c'est important
00:45:33c'est vrai
00:45:33l'expert m'écoute
00:45:34je vous écoute
00:45:35je vous écoute
00:45:35absolument
00:45:36au moins une auditrice
00:45:38au moins une auditrice
00:45:39non non
00:45:39les auditeurs
00:45:40sont nombreux
00:45:40sur Sud Radio
00:45:41sur la chaîne Youtube
00:45:42vous nous écrivez également
00:45:44sur notre Facebook
00:45:46et on a Thierry en ligne
00:45:48alors qu'il voulait revenir
00:45:49sur le sujet
00:45:50que nous évoquions
00:45:51à savoir
00:45:52est-ce que les Français
00:45:53connaissent réellement
00:45:54connaissent réellement
00:45:54le prix de leur santé
00:45:56bonjour Thierry
00:45:56bonjour
00:45:59bon alors
00:46:00vous vous travaillez
00:46:02dans le médico-social
00:46:02c'est ça ?
00:46:04voilà
00:46:05moi je suis éducateur
00:46:05je suis dans le médico-social
00:46:06et aujourd'hui
00:46:08je m'aperçois
00:46:10que je ne peux pas me soigner
00:46:11je suis en épuisement total
00:46:13je suis en burn-up
00:46:14et je ne peux pas
00:46:18je ne peux pas
00:46:19me soigner
00:46:19parce que
00:46:20je perds de l'argent
00:46:21je ne suis pas remboursé
00:46:24je suis fonctionnaire
00:46:27et je ne peux pas me soigner
00:46:31mais pourquoi
00:46:32pourquoi vous ne pouvez pas
00:46:34vous soigner ?
00:46:36parce que ça coûte trop cher
00:46:37mais par exemple
00:46:39c'est pas trop cher
00:46:40par exemple
00:46:41vous devez voir
00:46:42vous avez un généraliste
00:46:43j'ai mon généraliste
00:46:46qui m'arrête
00:46:48qui m'a arrêté
00:46:49au mois de juillet
00:46:5010 jours
00:46:51j'ai perdu
00:46:53200 sur mon salaire
00:46:55j'ai perdu
00:46:570,60%
00:46:59de mon salaire
00:47:02en punition
00:47:04en sanctions financières
00:47:05et je suis obligé
00:47:08de récupérer
00:47:08des heures de travail
00:47:09quand je demande
00:47:12à la sécurité sociale
00:47:14j'ai besoin
00:47:15de rencontrer
00:47:16un psychologue
00:47:17parce que
00:47:18je suis vraiment
00:47:20dans un moment
00:47:21d'épuisement
00:47:22dans ma vie actuelle
00:47:23et dans ma profession
00:47:25et on vous dit
00:47:29oui
00:47:29vous pouvez faire
00:47:31un protocole
00:47:31de soins
00:47:33ce qui est très bien
00:47:35sauf qu'on vous prend
00:47:38on vous avait 12 séances
00:47:39on vous prend 6 mois
00:47:41et puis au bout de 6 mois
00:47:42on vous dit
00:47:42ben maintenant
00:47:43il faut payer
00:47:43et vous n'avez pas
00:47:46de mutuelle ?
00:47:48alors je suis
00:47:49sous la mutuelle
00:47:50de mon épouse
00:47:51parce que
00:47:52dans le médicament social
00:47:53la mutuelle
00:47:54n'est pas
00:47:54dans la pension publique
00:47:56et dans l'hospitalier
00:47:57la mutuelle
00:47:58n'est pas obligatoire
00:47:59donc
00:48:01je suis sous couvert
00:48:03de mon épouse
00:48:03qui vient de retrouver
00:48:04un travail
00:48:04et je paye
00:48:0670 euros
00:48:06de ma poche
00:48:07pour être
00:48:08sous couvert
00:48:09de la mutuelle
00:48:09ce qui en soit
00:48:10à mon âge
00:48:11n'est pas encore
00:48:11très cher
00:48:12mais
00:48:13voilà
00:48:14j'ai des problèmes
00:48:15où je ne peux pas y aller
00:48:16parce que je ne suis pas
00:48:16remboursé en totalité
00:48:17enfin je ne suis pas
00:48:18remboursé
00:48:18je ne suis pas pris en charge
00:48:19correctement
00:48:19j'ai besoin de lunettes
00:48:21sauf que j'en fais
00:48:22qu'une paire
00:48:23au lieu de deux
00:48:23parce que
00:48:24ça me coûte aussi
00:48:28de l'argent
00:48:28j'ai des problèmes
00:48:30d'auditif
00:48:31j'étais à l'exposure
00:48:32AZF
00:48:33en 2001
00:48:34j'ai perdu d'audition
00:48:36les soins
00:48:37n'ont jamais été
00:48:37pris en charge
00:48:38et je suis obligé
00:48:39de payer
00:48:40mes appareils
00:48:42auditifs
00:48:43j'en ai eu
00:48:44pour 3600 euros
00:48:45l'année dernière
00:48:45alors
00:48:46peut-être
00:48:47oui
00:48:48c'est compliqué
00:48:49après
00:48:49effectivement
00:48:50la santé
00:48:50coûte cher
00:48:51tout n'est pas
00:48:52pris en charge
00:48:52c'est sûr que
00:48:53pareil
00:48:54une auditrice
00:48:54me dit
00:48:55j'ai remplacé
00:48:56mes
00:48:56j'ai dû
00:48:58avoir des soins
00:48:59dentaires
00:48:59appareillage
00:49:001100 euros
00:49:00983 à ma charge
00:49:02je ne peux pas
00:49:03donc il y a aussi
00:49:05cet aspect là
00:49:05des choses
00:49:06qui fait que
00:49:07pour les français
00:49:08c'est pas toujours
00:49:08évident
00:49:10de se faire soigner
00:49:11donc
00:49:12je sais pas si vous voulez
00:49:13ajouter
00:49:13moi j'ai écouté
00:49:15ce que nous disait Thierry
00:49:17mais je rappelle
00:49:18simplement les chiffres
00:49:19un français sur trois
00:49:20refuse de se faire soigner
00:49:22pour des raisons financières
00:49:2235% sur les lunettes
00:49:2433% sur les soins dentaires
00:49:26beaucoup de nos compatriotes
00:49:28sont en négatif
00:49:29au 15 du mois
00:49:29on a un déclassement
00:49:31généralisé
00:49:32l'expliquait
00:49:33Jérôme Fourquet
00:49:34notamment
00:49:35avec des chiffres
00:49:36pour fond d'appole
00:49:37un déclassement
00:49:39pour les personnes
00:49:40des français
00:49:41qui vont au restaurant
00:49:42un déclassement
00:49:43sur les départs
00:49:44en vacances
00:49:44particulièrement
00:49:45pour les habitants
00:49:46des zones rurales
00:49:47un déclassement
00:49:48social généralisé
00:49:49ce qui sera
00:49:49dû en chiffres
00:49:50à l'INSEE
00:49:50c'est un record
00:49:52de pauvreté
00:49:53dans notre pays
00:49:54jamais enregistré
00:49:54depuis 96
00:49:55ça c'est pour les chiffres
00:49:57et ce qu'on vient d'entendre
00:49:57c'est du concret
00:49:58on va passer
00:50:00à votre coup de gueule
00:50:01Eric
00:50:01dans les choses
00:50:02qui ne fonctionnent pas
00:50:03très bien
00:50:04c'est très concret
00:50:06ça va plaire à Marie aussi
00:50:07qui dit qu'il y a des sujets
00:50:09plus importants que Sarkozy
00:50:10le permis de conduire
00:50:11aujourd'hui
00:50:12il y a un mouvement social
00:50:14de fond
00:50:14qui est historique
00:50:15qui est celui
00:50:15des organisations professionnelles
00:50:17des auto-écoles
00:50:18et du syndicat majoritaire
00:50:20des inspecteurs
00:50:21du permis de conduire
00:50:22qui l'eut cru
00:50:23qui l'eut cru
00:50:24qui l'eut cru
00:50:24en fait ces gens manifestent
00:50:26bon d'abord
00:50:26ils déplorent le fait
00:50:27qu'on n'a pas de gouvernement
00:50:28que le précédent
00:50:29n'a pas statué
00:50:29sur leurs problèmes
00:50:30en fait on a de plus en plus
00:50:31de difficultés
00:50:32à faire passer
00:50:33des permis de conduire
00:50:34en France
00:50:34alors qu'il y a une augmentation
00:50:36je crois de 15%
00:50:37sur les 4 ou 5 dernières années
00:50:39de jeunes
00:50:39qui veulent passer
00:50:41leur permis de conduire
00:50:41et donc c'est un élément essentiel
00:50:43souvent pour aller
00:50:44à un job
00:50:45aussi
00:50:45et notamment
00:50:47la question
00:50:47des apprentis
00:50:49donc ils se mettent en grève
00:50:51parce qu'ils réclament
00:50:52150 à 200 postes
00:50:53sur le territoire national
00:50:55de création d'inspecteurs
00:50:56des permis de conduire
00:50:57et le drame
00:50:58mais qui est vrai
00:50:58pour eux
00:50:59et pour d'autres
00:51:00quel que soit le secteur
00:51:02c'est que
00:51:03on n'a pas de gouvernement
00:51:05alors peut-être
00:51:06qu'on en aurait un mercredi
00:51:07si j'ai bien compris
00:51:08vendredi
00:51:09vendredi
00:51:10on n'a pas de cap
00:51:11le président va être
00:51:12d'être marqué
00:51:12on a
00:51:13on a
00:51:13on a un effondrement
00:51:15quand même
00:51:16du couple exécutif
00:51:17pardonnez-moi
00:51:17le président de la république
00:51:19est ailleurs
00:51:20et le premier ministre
00:51:20est nulle part
00:51:21enfin sauf dans des consultations
00:51:23mais les français
00:51:23ne comprennent pas
00:51:24ce qui se passe
00:51:24donc il n'y a pas de revendications
00:51:26qui sont en train de croître
00:51:27et celle des inspecteurs
00:51:28du permis de conduire
00:51:29c'est pas rien
00:51:29parce que ça concerne
00:51:31beaucoup de gens
00:51:318 mois d'attente
00:51:33oui 8 mois d'attente
00:51:34pour passer un permis
00:51:35de conduire
00:51:36vous avez aussi le cas
00:51:38par exemple
00:51:38ces jeunes qui ont fait
00:51:39de la conduite accompagnée
00:51:40voyez
00:51:40qui veulent passer leur permis
00:51:42une fois qu'ils ont l'âge
00:51:43de le passer
00:51:43et en fait on leur dit
00:51:44vous le passerez plus tard
00:51:45voyez
00:51:45donc en fait tout ça
00:51:46est emboli
00:51:47il y a une embolie généralisée
00:51:49dans ce pays
00:51:49et c'est à faire
00:51:51des inspecteurs
00:51:52du permis de conduire
00:51:53et pas à prendre à la légère
00:51:54parce qu'en fait
00:51:54encore une fois
00:51:55il y a plein de territoires
00:51:56où les transports en commun
00:51:57ne sont pas suffisants
00:51:58et où pour aller à son job
00:52:00il faut son permis de conduire
00:52:01et un des problèmes
00:52:03des apprentis dans ce pays
00:52:04qui travaillent en région
00:52:07c'est que
00:52:08un il leur faut un logement
00:52:09c'est compliqué
00:52:09et que deux
00:52:10il leur faut souvent
00:52:11un permis de conduire
00:52:11pour aller au job
00:52:12pour aller dans l'entreprise
00:52:13mais il manque aussi
00:52:16du personnel
00:52:17dans les auto-écoles
00:52:18oui bien sûr
00:52:19dans le cher
00:52:21le délai pour passer le permis
00:52:22a doublé
00:52:22en cinq ans
00:52:24et donc
00:52:25ça pénalise
00:52:26les étudiants
00:52:27qui effectivement
00:52:28ont des études
00:52:28qui doivent se déplacer
00:52:29donc ils sont en grève
00:52:32aujourd'hui
00:52:32les inspecteurs
00:52:33ils sont en grève
00:52:34et on manque de personnel
00:52:34parce que franchement
00:52:35tenir une auto-école
00:52:36aujourd'hui en France
00:52:37c'est très compliqué
00:52:37sur les coûts de structure
00:52:39sur les coûts de développement
00:52:40sur la rémunération
00:52:42des professeurs
00:52:44je peux vous dire
00:52:44qu'à Paris
00:52:45ou dans les grandes villes
00:52:46vous avez beaucoup
00:52:47beaucoup d'auto-écoles
00:52:48mais qu'elles ont du mal
00:52:49à s'en sortir
00:52:49et par conséquent
00:52:51c'est un peu
00:52:51le même exemple
00:52:52que la médecine
00:52:53dans les zones
00:52:53un peu plus franches
00:52:54et un peu plus blanches
00:52:55vous avez de moins en moins
00:52:56d'auto-écoles
00:52:58alors que c'est là
00:52:59qu'on en a vraiment besoin
00:53:00que les gens ont vraiment besoin
00:53:00de passer leur permis de conduire
00:53:01pour aller travailler
00:53:02et donc il y a un vrai vrai sujet
00:53:03c'est pas la première fois
00:53:04qu'ils manifestent
00:53:05alors ça faisait longtemps
00:53:05qu'ils ne l'avaient pas fait
00:53:06alors moi j'ai vu que c'était historique
00:53:07c'est la première fois
00:53:08autant avec une telle mobilisation
00:53:11effectivement
00:53:11mais vous savez
00:53:12la profession est en train
00:53:13de prendre un virage
00:53:14absolument incroyable
00:53:15parce que ça touche
00:53:16y compris les auto-écoles
00:53:17la digitalisation
00:53:18maintenant vous avez
00:53:19les auto-écoles
00:53:20qui vous donnent rendez-vous
00:53:21à tel endroit
00:53:21qui n'ont pas pignon sur rue
00:53:23alors je ne vais pas citer les marques
00:53:24qui sont en fait
00:53:25des auto-écoles digitalisées
00:53:26vous rentrez dans une voiture
00:53:28vous pouvez passer votre code
00:53:30à la poste
00:53:31ou ailleurs
00:53:32donc en fait
00:53:33cette profession
00:53:33au-delà du fait
00:53:34qu'elle manque de personnel
00:53:35elle est sur un turning point
00:53:38j'emploie le terme exprès
00:53:41elle est sur un point de bascule
00:53:42parce que son métier
00:53:43est en train de challenger
00:53:44par le digital
00:53:45et par l'intelligence artificielle
00:53:46donc c'est une remise en cause
00:53:48totale du modèle aussi
00:53:48une réaction d'un auditeur
00:53:50à propos de la santé
00:53:51c'est un petit peu
00:53:52il nous dit
00:53:53c'est un médecin
00:53:54il dit
00:53:54les français n'ont aucune idée
00:53:56du tarif
00:53:56même si la note figurait
00:53:57en bas du bulletin
00:53:58de sortie de l'hôpital
00:53:59ça ne changerait rien
00:54:00l'ubérisation
00:54:01et l'amazonisation
00:54:02en référence à Amazon
00:54:03de la société
00:54:04où l'on veut tout tout de suite
00:54:06et parce qu'on y a droit
00:54:07c'est ancré dans les esprits
00:54:10par contre
00:54:10quand l'hôpital public
00:54:11sera mort
00:54:11et que la médecine libérale
00:54:12à l'américaine
00:54:13sera au premier plan
00:54:14là ils vont se rendre compte
00:54:15du coût de la santé
00:54:16mais ce sera trop tard
00:54:17et il dit
00:54:17merci à Sarkozy
00:54:18et à la réforme
00:54:20effectivement
00:54:21de l'hôpital
00:54:23qui avait été voulu
00:54:24pensons quand même
00:54:25à ces généralistes
00:54:26qui touchent 30 euros
00:54:27je crois depuis
00:54:28la modeste augmentation
00:54:29des visites
00:54:30et qui ne peuvent pas
00:54:31passer plus de 7 minutes
00:54:32parce que
00:54:32pardonnez-moi
00:54:33il faut aussi faire
00:54:34de l'abattage
00:54:34de la clientèle
00:54:35parce que vous avez
00:54:36des frais fixes
00:54:37dans votre cabinet
00:54:38alors ça peut paraître
00:54:39très grossier
00:54:39de parler d'abattage
00:54:40mais quand on vous paye
00:54:4130 euros
00:54:42après 12 ans
00:54:4315 ans d'études
00:54:44et que vous avez
00:54:45des frais de structure
00:54:46une assistante
00:54:47à payer
00:54:48et bien oui
00:54:49les médecins
00:54:49ils passent 7 minutes
00:54:51avec leur clientèle
00:54:52alors qu'avant
00:54:53le médecin de famille
00:54:54c'était autre chose
00:54:55ils vous connaissaient
00:54:56avant même
00:54:57ils savaient
00:54:57ce que vous aviez
00:54:58avant même
00:54:58maintenant
00:54:59vous savez ce que font
00:55:00les médecins
00:55:00ils balancent
00:55:01vous allez faire un IRM
00:55:02parce qu'il ne passe
00:55:03que 7 minutes avec vous
00:55:04vous allez faire un IRM
00:55:06pas tous
00:55:06attendez
00:55:07moi j'ai
00:55:08quelques médecins
00:55:09qui me disent
00:55:09si vous saviez
00:55:10le nombre d'IRM
00:55:11qui sont
00:55:12qui sont
00:55:13comment dit-on
00:55:14prescrits
00:55:15par des médecins
00:55:16parce qu'en fait
00:55:16ils n'ont pas le temps
00:55:17ni de palper
00:55:18ni voilà
00:55:197 minutes
00:55:20paf
00:55:20allez
00:55:20on ne sait pas trop
00:55:21faites un IRM
00:55:22on aura le coeur net
00:55:23oui mais
00:55:23ça c'est aussi
00:55:24une charge
00:55:25pour la sécu
00:55:25bien sûr
00:55:26on se retrouve
00:55:27dans un instant
00:55:28et on continuera
00:55:29notre tour de table
00:55:30puis on va parler
00:55:30également
00:55:31de monsieur Lecornu
00:55:32et de son
00:55:33ah vous avez des nouvelles
00:55:35oui ce week-end
00:55:36il a quand même dit
00:55:37qu'il ne cèderait pas
00:55:38en gros aux propositions
00:55:39aux exigences du PS
00:55:40tout de suite
00:55:41Sud Radio
00:55:42mettez-vous d'accord
00:55:43Valérie Expert
00:55:44Sud Radio
00:55:46Sud Radio
00:55:48le 10h midi
00:55:49mettez-vous d'accord
00:55:50Valérie Expert
00:55:52allez on continue
00:55:54avec vous Alex
00:55:55Darmon
00:55:56votre coup de coeur
00:55:58toujours très attendu
00:55:59enfin on va voir quand même
00:56:04on va écouter
00:56:04moi c'est un coup de coeur
00:56:07pour les propos
00:56:08de monsieur Larchevêque
00:56:09qui est le patron
00:56:10créateur de cette société
00:56:11Ledge
00:56:11et un coup de gueule
00:56:12effectivement
00:56:13contre l'ambiance générale
00:56:14autour des patrons
00:56:15et le fait qu'ils disent
00:56:17qu'aujourd'hui
00:56:17ils recommandent
00:56:18aux patrons
00:56:19et aux jeunes
00:56:20qui viennent le voir
00:56:20de quitter la France
00:56:22parce qu'ils estiment
00:56:23que la situation
00:56:25pour les entrepreneurs
00:56:25aujourd'hui est dramatique
00:56:26qu'ils ne sont pas
00:56:27les bienvenus
00:56:28dans leur propre pays
00:56:29que la réussite
00:56:30que les ambitions
00:56:31ne sont pas reconnues
00:56:32à leur juste valeur
00:56:33et en fait c'est inquiétant
00:56:35parce que c'est une petite musique
00:56:36qui monte depuis plusieurs années
00:56:37maintenant
00:56:37moi je trouve qu'elle avait commencé
00:56:39il y a bien longtemps
00:56:40mais en tout cas vraiment
00:56:41qu'elle s'était accentuée
00:56:41au moment des Gilets jaunes
00:56:42et que là
00:56:43on est en train de nous expliquer
00:56:45on en parlait encore
00:56:46il y a quelques jours
00:56:46ici sur ce plateau
00:56:47qu'il faut taxer encore plus
00:56:48les patrons
00:56:49qu'il faut vraiment
00:56:50tout remettre à plat
00:56:51qu'ils ne payent pas
00:56:52assez d'impôts
00:56:52qu'ils ne participent pas
00:56:53assez à la vie économique
00:56:55du pays
00:56:55et donc
00:56:57je trouve ces propos
00:56:58de la part d'un patron
00:56:59qui a réussi
00:56:59qui est l'image de la France
00:57:00à travers le monde
00:57:02en tout cas
00:57:02qui va la devenir très vite
00:57:03très inquiétante
00:57:04pour les messages
00:57:06qu'on va passer
00:57:06dans les établissements
00:57:07dans les facultés
00:57:07dans les écoles de commerce
00:57:08de notre pays
00:57:09en disant
00:57:09faites vos études ici
00:57:10mais après partez
00:57:11partez
00:57:12et c'est ça qui est très très grave
00:57:13Oui
00:57:13Jean-Claude
00:57:14Vous voyez ça rejoint
00:57:16quand même
00:57:17ce qu'on se disait tout à l'heure
00:57:18vous verrez pourquoi
00:57:18je suis toujours très prudent
00:57:20sur les généralisations
00:57:21parce qu'on généralise aussi
00:57:23les patrons
00:57:24les riches
00:57:25et on oublie que 85%
00:57:28des entreprises
00:57:29sont des entreprises
00:57:29des PME
00:57:30on oublie que 85%
00:57:32de ces patrons
00:57:33ils travaillent
00:57:34aussi dur
00:57:35ils sont loin d'être riches
00:57:36vivent très mal
00:57:37eux aussi ont des problèmes
00:57:38à se faire soigner
00:57:38parce qu'on est plus dans l'entreprise
00:57:40qu'ailleurs
00:57:40c'est 85%
00:57:42c'est qu'on fait aussi fonctionner
00:57:44un pays
00:57:45qui
00:57:45quelles que soient
00:57:46ses difficultés
00:57:47globalement
00:57:48regardons ce qui se passe ailleurs
00:57:49donc oui
00:57:50j'ai envie de dire
00:57:52à ceux qui disent
00:57:52les patrons
00:57:53les riches
00:57:54tous ceux qu'on doit jeter à la mer
00:57:55regardez ce qui se passe autour
00:57:57et surtout
00:57:58basta quoi
00:57:59parce que
00:58:00si tous ces gens là
00:58:01ne travaillaient pas
00:58:01le pays ne fonctionnerait pas
00:58:03ne fonctionnerait pas
00:58:04on ne s'en rend pas compte
00:58:05et le problème
00:58:06c'est que précisément
00:58:07tous ces 85%
00:58:09sont trop silencieux
00:58:10sont trop silencieux
00:58:12parce qu'il faut aussi le dire
00:58:13il y a des souffrances
00:58:14y compris chez ces petits patrons
00:58:15ça a été écrit d'alarme
00:58:16de Nicolas Dufour
00:58:17qui est le patron de la BPI
00:58:18lors de l'université du MEDEF
00:58:19il a dit
00:58:20les patrons ne sont pas assez présents
00:58:21dans le débat
00:58:22ils devraient monter plus
00:58:23d'ailleurs
00:58:23la plupart des pays développés
00:58:25les patrons sont invités
00:58:26sur les plateaux
00:58:27Valérie
00:58:27vous en invitez parfois quelques-uns
00:58:29mais pas suffisamment
00:58:30mais moi je voulais avoir
00:58:31une précision
00:58:31du représentant
00:58:32du Rassemblement National
00:58:33chez Andréa Cotarac
00:58:36sur la position
00:58:37justement
00:58:38parce que j'ai du mal comprendre
00:58:39je ne suis pas suffisamment
00:58:41je ne sais pas
00:58:44il me manque sans doute un euro
00:58:45mais quelle est la position
00:58:46du RN sur
00:58:47l'attaque Zuckman
00:58:49la position des
00:58:50est-ce que voilà
00:58:52on vous sent un peu gêné
00:58:54aux entournures
00:58:54je ne suis pas ni gêné
00:58:56je vais essayer d'être
00:58:57le plus clair possible
00:58:57il faut m'expliquer lentement
00:59:00il faut m'expliquer lentement
00:59:01je ne comprends pas très vite
00:59:02simplement
00:59:03je suis pareil que vous
00:59:05la généralisation
00:59:06les patrons
00:59:07entre le salon de coiffure
00:59:09bien sûr
00:59:10la TPE
00:59:11la PME
00:59:11donc vous comprenez
00:59:13que j'ai pu dire
00:59:14on ne peut pas dire
00:59:14les magistrats
00:59:15je dis certains magistrats
00:59:16donc si je l'ai dit
00:59:17c'est une erreur
00:59:18certains magistrats
00:59:18merci beaucoup
00:59:19mais alors sur ma question
00:59:20vous voyez
00:59:21j'entends la réponse
00:59:22il y a énormément de charges
00:59:23mais dans le même temps
00:59:25on a eu 260 milliards
00:59:26de dividendes
00:59:27record mondial
00:59:28la France
00:59:28voilà
00:59:29donc si vous voulez
00:59:29les patrons
00:59:30ou les entrepreneurs
00:59:31il y a à voir
00:59:32pour le reste
00:59:33sur la taxe Zuckman
00:59:33moi je suis un patriote
00:59:35donc j'aimerais
00:59:36que tout le monde
00:59:37y contribue
00:59:38à la nation
00:59:38donc il n'y a pas de raison
00:59:40de demander des efforts
00:59:41vous avez vu Catherine
00:59:42tout à l'heure
00:59:42qui disait
00:59:42moi je paye des charges
00:59:43mon fils a 3 salariés
00:59:46je paye 4000
00:59:47à l'URSSAF
00:59:48donc il n'y a pas de raison
00:59:49que les très très riches
00:59:51minimum 100 millions
00:59:52de patrimoine
00:59:53eux ne contribuent pas
00:59:54mais ils contribuent
00:59:55donc vous êtes
00:59:56pour la taxe Zuckman
00:59:56attendez
00:59:57bon ben voilà
00:59:57c'est clair
00:59:58ben c'est clair
00:59:58je vais essayer d'expliquer
00:59:59c'est intéressant
01:00:01comme question
01:00:01à un expert
01:00:02essayez vous
01:00:02d'être un peu patient
01:00:04alors allez-y
01:00:05allez-y
01:00:06parce qu'on a un patriotisme
01:00:08monsieur Rebelle
01:00:08ne s'arrête pas au portefeuille
01:00:09si on veut débloquer le pays
01:00:11chacun doit y contribuer
01:00:12si le plombier
01:00:13ou le fils de Catherine
01:00:15contribue
01:00:15je veux que
01:00:16l'entrepreneur
01:00:18ou le très très riche
01:00:19puissent aussi y contribuer
01:00:20bien évidemment
01:00:21que ce soit pas confiscatoire
01:00:22que ce soit pas dingue
01:00:23pourquoi est-ce que
01:00:23la taxe Zuckman
01:00:24on est contre monsieur Rebelle
01:00:25je le répète
01:00:26parce qu'il regarde ailleurs
01:00:27on est contre
01:00:28je suis un peu long
01:00:29allez-y
01:00:30je vais essayer de faire
01:00:30une réponse
01:00:31sans faire de cours magistral
01:00:32au tunnel de 12 minutes
01:00:33peut-être que la pensée
01:00:34du Rennes est allambiquée
01:00:35sur le sujet
01:00:35c'est oui
01:00:37chacun doit y contribuer
01:00:38y compris les très très riches
01:00:39parce qu'il n'y a pas de raison
01:00:40que les très très riches
01:00:41ne contribuent pas
01:00:42avec les autres
01:00:42ils contribuent
01:00:43attendez
01:00:44mais la taxe Zuckman
01:00:45elle a été mal faite
01:00:47la taxe Zuckman
01:00:49c'est l'équivalent
01:00:50de trois fois l'ISF
01:00:51c'est absolument confiscatoire
01:00:53déraisonnable
01:00:54la gauche pourrit tout
01:00:55de toute façon
01:00:56c'est sûr le principe
01:00:57on est d'accord
01:00:57pour qu'il contribue
01:00:58les très très riches
01:00:59ça comprend les biens professionnels
01:01:01donc ça touche à l'entreprise
01:01:02bref
01:01:03tout ça c'est n'importe quoi
01:01:05c'est inapplicable
01:01:06déraisonnable
01:01:07confiscatoire
01:01:08donc il n'y aura pas de taxe Zuckman
01:01:09il n'y aura pas de taxe Zuckman
01:01:10donc vous êtes pour
01:01:11un rétablissement de l'ISF
01:01:12par exemple
01:01:12non mais vous
01:01:13c'est votre position
01:01:14je ne dis pas
01:01:14parce que Sébastien Lecornu
01:01:16va nous pondre
01:01:16moi je veux bien débattre avec vous
01:01:18mais personne
01:01:19je suis modeste
01:01:21l'ISF c'est non
01:01:22nous on souhaite
01:01:25monsieur Revelle
01:01:25créer une nouvelle taxe
01:01:27puisqu'on n'aime pas
01:01:28ce débat un peu sclérosé
01:01:29entre la droite
01:01:31qui dit
01:01:31chassons les fonctionnaires
01:01:33pas d'impôts
01:01:34pour les très très riches
01:01:35et la gauche qui dit
01:01:36vive les fonctionnaires
01:01:37il faut plein d'impôts partout
01:01:38parce que
01:01:38nous on est un peu plus
01:01:40subtil
01:01:41vous étendrez à tête
01:01:42au Rassemblement National
01:01:43nous on veut faire
01:01:44l'impôt sur la fortune financière
01:01:46c'est à dire
01:01:46faire l'exact inverse
01:01:47de ce qu'a fait Macron
01:01:48Macron il a dit
01:01:49l'ISF je le supprime
01:01:51non
01:01:51je vais créer
01:01:52il a supprimé
01:01:53la partie sur le capital
01:01:54mais pas sur l'immobilier
01:01:55l'IFI existe toujours
01:01:56vous êtes allé
01:01:57beaucoup plus rapidement
01:01:58que moi
01:01:59nous on inverse
01:02:00vous supprimez l'impôt
01:02:02sur l'immobilier
01:02:03sur l'immobilier
01:02:03on supprime
01:02:04par contre
01:02:05sur les dividendes
01:02:06sur les actifs
01:02:07des très très riches
01:02:08sur les revenus spéculatifs
01:02:10on a eu des surprofits
01:02:11indues
01:02:12notamment avec les crises
01:02:12et d'ailleurs
01:02:13on l'a proposé
01:02:14à l'Assemblée Nationale
01:02:14on propose l'IFI
01:02:16l'impôt sur la fortune financière
01:02:17on laisse tranquille
01:02:19les familles
01:02:19qui ont généralement
01:02:20une maison de famille
01:02:21sur l'immobilier
01:02:23parce qu'on privilégie
01:02:24l'enracinement
01:02:25et on va s'attaquer
01:02:26aux fortunes mobilières
01:02:27ça nous rapportera
01:02:28combien ?
01:02:283 milliards 1
01:02:29voilà
01:02:30est-ce que
01:02:30alors c'est une question
01:02:31j'ai déclare monsieur Robben
01:02:32parce que ça vous coûtera
01:02:34combien de collecter
01:02:35ça vous coûtera
01:02:36combien de collecter
01:02:36vous savez combien c'est
01:02:37l'ISF ?
01:02:38faut pas que ça vous coûte plus cher
01:02:39ça vous rapporte
01:02:39quand il l'a supprimé
01:02:41c'était 4 milliards
01:02:42j'ai une question
01:02:44à propos du
01:02:45pour une nouvelle tranche
01:02:45pour deuxième en France
01:02:46ça financera
01:02:46du gouvernement
01:02:47de monsieur Lecornu
01:02:48est-ce qu'il est en train
01:02:49c'est un auditeur
01:02:50qui me suggère cette question
01:02:51est-ce qu'il est en train
01:02:52d'acheter la neutralité
01:02:53du RN
01:02:54Sébastien Lecornu
01:02:55c'est-à-dire
01:02:56en fermant la porte
01:02:57au PS
01:02:58très clairement
01:02:58et en négociant
01:03:00sur l'AME
01:03:01mais le taxe du Qman
01:03:02n'était pas applicable
01:03:02donc il a dit ça
01:03:03c'est très bien
01:03:04mais est-ce qu'il achète
01:03:04la neutralité du RN
01:03:05il essaye surtout
01:03:06d'endormir tout le monde
01:03:07mais je veux dire
01:03:08ça ne marchera pas avec nous
01:03:09on lui a dit
01:03:10soit tu crées la rupture
01:03:12t'arrêtes
01:03:12les 20 milliards d'impôts
01:03:13de taxes supplémentaires
01:03:14pour les français
01:03:15qu'avait proposé Barnier
01:03:16qu'avait proposé Bayrou
01:03:18et là on arrête
01:03:18on s'attaque
01:03:19aux dépenses
01:03:20inutiles
01:03:21inefficaces
01:03:22tous les opérateurs
01:03:23les communautés théodules
01:03:24la contribution de la France
01:03:26à l'Union Européenne
01:03:2716 milliards sur l'immigration
01:03:29on a parlé des fraudes
01:03:30sociales, fiscales
01:03:32à la TVA
01:03:32aux marchandises
01:03:33la subvention à l'Union Européenne
01:03:34oui la subvention à l'Union Européenne
01:03:35chaque état
01:03:36nous sommes contributeurs nets
01:03:37de 9 à 10 milliards
01:03:39d'ailleurs François Bayrou
01:03:40c'était pas
01:03:41ce qui est dingue
01:03:41on donne
01:03:42c'est-à-dire que la France
01:03:43est l'un des seuls pays
01:03:44de l'Union Européenne
01:03:45en contributeurs nets
01:03:45c'est-à-dire des plus riches
01:03:46qui ne baissent pas
01:03:47sa subvention
01:03:48c'est-à-dire qu'on n'est pas
01:03:49face à des hommes
01:03:50et des femmes politiques
01:03:51qui raisonnent
01:03:51et qui sont pragmatiques
01:03:52on est face à des ordinateurs
01:03:54qui sont programmés
01:03:54avec un logiciel
01:03:55pro-européen
01:03:56mondialiste
01:03:57vous avez parlé tout à l'heure
01:03:59des subventions
01:03:59de l'Union Européenne
01:04:00vis-à-vis
01:04:01de la guerre en Ukraine
01:04:02mais il y a pire que ça
01:04:03ce qu'a signé
01:04:04Madame von der Leyen
01:04:05avec Donald Trump
01:04:06c'est 500 milliards
01:04:07d'investisseurs
01:04:08d'investissements européens
01:04:09vers les Etats-Unis
01:04:10qui n'iront pas
01:04:11à nos TPE
01:04:12et aux fils de Catherine
01:04:13un mot
01:04:14on passe à vous
01:04:16Jean-Claude
01:04:16et votre coup de gueule
01:04:18mon coup de gueule
01:04:19mon coup de gueule
01:04:20qui a attiré notre attention
01:04:21absolument
01:04:22on va revenir un petit peu
01:04:24sur des sujets
01:04:25français un peu spirituels
01:04:27c'est la prolifération
01:04:29d'actes anti-chrétiens
01:04:30auxquels on assiste
01:04:32depuis maintenant
01:04:33plusieurs années
01:04:34et au cours de cette dernière année
01:04:35qui ont progressé
01:04:37de près de 13 à 15%
01:04:40hier il y avait
01:04:41une manifestation
01:04:42suite à l'assassinat
01:04:45présumé
01:04:46pour des raisons catholiques
01:04:48d'un homme originaire
01:04:50irakien
01:04:51chrétien
01:04:52et
01:04:52voilà
01:04:54et cette manifestation
01:04:55a été
01:04:55quelque peu
01:04:57déstabilisée
01:04:59par un certain nombre
01:05:00de gens
01:05:00mais
01:05:01peu importe
01:05:02c'est pas seulement
01:05:03la manifestation
01:05:04c'est surtout
01:05:05l'occasion de dire
01:05:05oui on tue aussi
01:05:06des chrétiens
01:05:07en France
01:05:08comme ailleurs
01:05:08et que c'est l'occasion
01:05:10de dire
01:05:10attention
01:05:11en tout cas pour moi
01:05:12attention
01:05:13nous sommes en train
01:05:14de glisser au fur et à mesure
01:05:15dans une sorte de
01:05:18tout doucement
01:05:19sur une guerre
01:05:20qui
01:05:21pourrait arriver
01:05:22tout doucement
01:05:23à une sorte de guerre
01:05:24de religion
01:05:24parce que
01:05:26de plus en plus
01:05:26les gens sont attaqués
01:05:27à raison
01:05:28de leur foi
01:05:29quelle qu'elle soit
01:05:30et cela
01:05:31il faut qu'on soit
01:05:32suffisamment alerté
01:05:33qu'on sache
01:05:34ce que l'on peut faire
01:05:35il y a probablement
01:05:36et là pour le coup
01:05:37je dis bien
01:05:38il n'y a pas que
01:05:38les sanctions
01:05:39parce que les sanctions
01:05:40sont prévues par le code
01:05:41il n'y a pas de problème
01:05:41là-dessus
01:05:42mais aussi de la prévention
01:05:43il y a un gros travail
01:05:44que nous devons faire
01:05:45vous voyez
01:05:46vous parliez
01:05:46d'Etats-Unis
01:05:47tout à l'heure
01:05:48je crois que
01:05:50ce qui se passe
01:05:50outre-Atlantique
01:05:51on glisse tout doucement
01:05:53sur un cerne de poing
01:05:54et là
01:05:55c'est notamment
01:05:55un élément
01:05:56il se trouve que
01:05:57ce week-end
01:05:57encore il y a eu
01:05:58une suerie
01:05:59une suerie
01:06:00dans une église
01:06:02mormon
01:06:04voilà
01:06:06donc si je voulais
01:06:07juste dire ça
01:06:09pour que nous ne soyons pas
01:06:11indifférents
01:06:12étant entendu
01:06:13que tous les actes
01:06:14d'agression
01:06:15ou autre
01:06:17délit
01:06:19ne sont pas simplement
01:06:21le fait de personnes
01:06:21qui seraient
01:06:22anti-chrétiennes
01:06:23mais en tout état de cause
01:06:24il convient de le signaler
01:06:25Merci à tous les quatre
01:06:26l'émission Média
01:06:28avec Gilles Danzman
01:06:28dans un instant
01:06:29on va parler météo
01:06:30avec Ange Noiret
01:06:31présentateur météo
01:06:32emblématique de TF1
01:06:34à tout de suite
01:06:35Sud Radio
01:06:36Sud Radio
01:06:37Parlons Vrai
01:06:37Parlons Vrai
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