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  • il y a 2 mois
Le nouveau Premier ministre s'est exprimé dans les colonnes du Parisien, ce vendredi 26 septembre, pour la première fois depuis sa nomination. Taxe Zucman, retraites, impôts... Il a dévoilé les premières orientations de son projet de budget.

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Transcription
00:00Néanmoins, écoutez Olivier Faure, ces dernières heures qui s'exprimaient,
00:05vous allez plutôt m'écouter moi parce que je vais vous lire ce qu'il a dit aujourd'hui,
00:09le premier secrétaire du PS.
00:11Si on devait aujourd'hui se poser la question de savoir si l'on censure ou pas,
00:17nous censurerions parce qu'aucun effort n'a été réalisé.
00:21Arthur Delaporte, n'est-ce pas un peu tôt pour appeler à la censure ?
00:25C'est qu'aujourd'hui, je ne vois pas d'autre chemin proposé par le Premier ministre
00:30parce qu'il ferme les portes à tout ce que nous demandons, à tout ce que nous proposons.
00:34On attendait une ouverture minimale.
00:36Il nous avait promis, je vous le rappelle, la rupture, la rupture avec le macronisme.
00:41Il l'a dit quand il est monté sur les marges de Madignon.
00:43Donc nous, on a dit, donnons-lui la chance de proposer cette rupture.
00:47Et aujourd'hui, que voit-on ? Sinon, la continuité en tout point,
00:51en tout point et même presque en pire parce qu'il fait des clins d'œil très appuyés à LR,
00:58mais surtout au Rassemblement national, quand il dit par exemple...
01:01Oui, Victor Hérault n'a pas l'air très emballé.
01:04Moi, je vous dis, je vois des clins d'œil sur la question de l'aide médicale d'État,
01:08sur la question aussi de l'absence d'exécution immédiate des peines en première instance.
01:14Vous voyez, ça, c'est des clins d'œil qui sont faits à Marine Le Pen, par exemple.
01:17Donc je ne vois aucun signal sincère en direction de la gauche.
01:23Or, nous lui avons clairement exposé les choses.
01:25Je crois que les organisations syndicales également lui ont dit
01:28qu'elles attendaient de lui des gestes sur les retraites, sur l'assurance chômage.
01:31Et là, il nous dit, l'assurance chômage, il faudra bien une nouvelle réforme.
01:34Les retraites, je n'y toucherai pas, de façon pas significative.
01:38Et puis sur la justice fiscale dont vous parlez, il reste tout aussi flou que François Bayrou.
01:42Je vous rappelle que François Bayrou lui-même avait dit,
01:44oui, il faudra bien faire quelque chose sur la justice fiscale.
01:46– Alors, justement, Arthur Delaporte, il est flou.
01:49Il dit non à beaucoup de choses, c'est vrai.
01:52Mais il ne dit pas encore ce que contiendra son budget.
01:55Donc est-ce que ça suffit de censurer quelqu'un pour ce qu'il ne veut pas ?
01:59Il n'a pas encore terminé d'expliquer son budget.
02:02– Je ne vous ai pas dit qu'on allait censurer.
02:05Je vous ai dit que j'avais l'impression, en lisant cette interview,
02:08qu'il recherchait la censure et que finalement,
02:11tout ce que nous avions dit pour éventuellement envisager une non-censure
02:14n'était pas rempli, il n'y a rien qui va en fait,
02:18il n'y a aucune porte d'ouverte.
02:20Donc moi je me dis, il ne veut rien.
02:22Il n'a même pas donné le moindre signal de volonté de montrer qu'il avait changé.
02:27Et donc à partir de là, nous on applique ce qu'on a dit,
02:30on n'a qu'une parole, on a dit la continuation du macronisme sera censurée.
02:33Et là je ne vois que la continuation du macronisme.
02:36Mais il reste encore une semaine de la couverture des débats parlementaires
02:39pour que Sébastien Lecornu décide de changer de chemin.
02:42Mais là je ne le vois pas.
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