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  • il y a 2 jours
Après un verdict du tribunal correctionnel de Paris condamnant l'ancien président de la République à cinq ans de prison, Thierry Saussez, ancien conseiller de Nicolas Sarkozy, se montre inquiet : «Beaucoup d'autres vont trinquer».

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Transcription
00:00Je m'attendais au pire. Je pense que depuis le temps qu'ils sont sur son dos et qu'ils veulent qu'il aille en prison,
00:05et lui, il était plutôt optimiste, il n'avait d'ailleurs pas complètement tort,
00:09parce qu'il pensait qu'ils avaient beaucoup démonté le système général, ce qui n'est pas complètement faux,
00:14puisqu'ils ont été obligés de renoncer.
00:15– Le cœur du sujet, qui était l'argent libyen, est démonté ?
00:19– Exactement, mais au fond, on ne pouvait pas imaginer qu'ils allaient garder le troisième.
00:23Je voudrais dire d'abord que sur son intervention de ce matin, il a bien fait,
00:27on se pose toujours la question, écoutez, il a été comme d'habitude d'une force, d'une énergie,
00:33il est d'une solidité qui fait regretter le bon vieux temps où il a été président de la République,
00:39et la deuxième chose, c'est que vous ne pouvez pas faire confiance au fonctionnement global aujourd'hui,
00:44parce que vous avez des juges qui sont politisés, le mur des cons, le syndicat de la magistrature,
00:51l'idée d'avoir des cartons, des scalps, enfin bon.
00:54– C'est une décision politique pour vous ?
00:57– Pardon, en partie, alors on pourrait dire, mais les autres, ils ne sont pas tous comme ça,
01:02mais au fond, il y en a toute une partie aussi qui sont corporatistes,
01:05et la grande idée, on voit bien quand on débat avec des magistrats,
01:07moi j'ai fait cet après-midi, ah non, on ne peut pas mettre en cause,
01:10même les prétendument modérés, ah non, on ne peut pas mettre en cause le fonctionnement de la justice,
01:15et donc il appartiendra aux législateurs, en particulier sur l'association de malfaiteurs,
01:20parce que c'est vrai que beaucoup d'autres vont trinquer derrière,
01:25sur cette espèce de jurisprudence, de préciser davantage les choses,
01:30parce que ça ne viendra pas des magistrats eux-mêmes.
01:32– Sous-titrage Société Radio-Canada
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