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Mercredi 24 septembre 2025, retrouvez Marc Riez (Directeur Général, Vega IS) dans SMART BOURSE, une émission présentée par Grégoire Favet.
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00:08Nouvelle invitée à nos côtés depuis le stand Bismarck à Lyon
00:12et depuis la convention Patrimonia, c'est Marc Riez, le directeur général de VEGAIS.
00:16Bonjour Marc. Bonjour Grégoire.
00:18On était là il y a un an ensemble et je crois que l'encre de l'opération
00:22qui conduisait à la création de VEGAIS était à peine sèche.
00:25C'est ça.
00:26Qu'est-ce que vous retenez de cette première année en tant que VEGAIS au sein de Natix 6e et du groupe BPCE
00:32avec ces nouvelles missions que vous effectuez depuis un an maintenant Marc ?
00:36C'est un beau démarrage pour VEGAIS puisqu'on a effectivement rassemblé différentes équipes du groupe sous notre bannière.
00:45Depuis le début de l'année, on arrive à peu près à 4 milliards d'euros de collecte net en 8 mois.
00:52On est content, on bénéficie toujours de la confiance des réseaux du groupe, des clients, des différents acteurs du monde de la gestion patrimoniale.
01:02Donc c'est important pour nous et on atteint là maintenant 82 milliards d'euros d'encours.
01:07Donc c'est un beau démarrage lancé et il y a encore énormément de choses à faire évidemment autour de tout ça.
01:14Si on parle investissement et thématique d'investissement, ça fait partie des expertises de VEGAIS bien sûr Marc.
01:21Quelles sont les grandes thématiques qui vous intéressent aujourd'hui, que vous avez envie de privilégier pour le compte de vos clients justement ?
01:28En fait Grégoire, on est confronté à différents challenges qui sont à la fois, tu le sais, des menaces et des opportunités et des opportunités d'investissement en particulier.
01:38Alors déjà, ce qu'il faut voir, c'est que VEGA a toujours été une société de gestion de croissance.
01:42Donc on a toujours été porté finalement par la croissance mondiale dans laquelle on investit et cette croissance mondiale pendant très longtemps, elle a été portée par la démographie.
01:52Or, on voit que dans les années qui viennent, la démographie va être beaucoup moins le vecteur principal de la croissance mondiale.
02:01L'Europe déjà va d'ici la fin du siècle passer de 550 à moins de 400 millions d'habitants et même la Chine qui est arrivée à 1,4 milliard d'habitants est destinée à tomber vers 800 millions à la fin du siècle.
02:19Quasiment divisé par deux.
02:20Quasiment divisé par deux. Ça veut dire qu'en fait, hormis l'Inde qui va se maintenir et l'Afrique qui va continuer à progresser, toutes les grandes zones développées vont avoir une démographie négative et donc ça va être un...
02:33Et ça a des répercussions sur tous les marchés, tous les thèmes d'investissement.
02:38Et donc pour le coup, eh bien il va falloir qu'on trouve d'autres vecteurs, d'autres leviers pour l'investissement de nos clients.
02:45Alors, ces leviers, on les trouve autour des défis. On se souvient qu'en 2020, avec le Covid, l'Europe s'est aperçue avec horreur qu'elle ne produisait aucun médicament et qu'alors qu'elle avait dans sa cote des Sanofi, des Merck, des Abévi, qui étaient des très grands laboratoires pharmaceutiques,
03:06et bien elle était un foutu de fournir du Doliprane. Donc c'était quand même un peu navrant. Et donc ça, ça nous donne à penser qu'il y a énormément à investir déjà dans ce domaine de la pharmacie, de l'autonomie, des équipements.
03:21Parce que si on veut déjà pouvoir faire face à une prochaine pandémie, ce serait bien.
03:28Le deuxième coup de tonnerre qui est arrivé sur nous, ça a été la guerre en Ukraine.
03:33Là, on s'aperçoit qu'on a à peu près 200 chars en France capables de prendre la route, quand nos amis russes en ont plusieurs dizaines de milliers,
03:43et que sans doute on tiendrait quelques heures au maximum dans un conflit terrestre.
03:50Donc là aussi, un réveil où on se dit qu'il faut aussi investir dans la défense, dans les équipements militaires, dans tous ces sujets-là.
04:00Là, on était en 2022. En 2024, élection de Donald Trump et rebelote.
04:06On s'aperçoit au sortir de Zelensky du bureau de la Maison Blanche que l'Amérique n'est peut-être pas le parapluie militaire que l'Europe espérait jusque-là.
04:16Et ça a quand même permis au moins une prise de conscience.
04:19Enfin, et ce fameux plan européen, Riharbe, d'investissement dans l'armement de 800 milliards d'euros financés par la Commission européenne, par des emprunts, etc.
04:32Donc pour le coup, on se dit voilà, le sujet de la souveraineté est vraiment de plus en plus prégnant.
04:41Et donc ça aussi, c'est un sujet sur lequel on veut investir.
04:44Et qui dit souveraineté dit réindustrialisation.
04:47Ce n'est pas juste un mot, ce que vous avez cité sur ces secteurs clés, santé, défense, armement.
04:53Ça veut dire plus d'industrie européenne demain et une part de l'industrie plus importante dans votre sens.
04:59Et puis aussi, il y a d'autres thématiques.
05:02C'est-à-dire, par exemple, ce qu'on voit, c'est la marche extraordinairement rapide de l'intelligence artificielle dans les entreprises.
05:10C'est aujourd'hui 40% des grandes entreprises européennes qui utilisent l'intelligence artificielle.
05:14Donc pour nous, en tant que gérants, à la fois, l'intelligence artificielle est un sujet d'investissement dans les boîtes qui participent à ce...
05:22Oui, produisent cette IA, oui, bien sûr.
05:25Et puis aussi, de regarder au cas par cas dans les entreprises, lesquelles seront les grands bénéficiaires de cette IA
05:31et lesquelles peuvent être abîmées par les prestations qu'elles rendent du fait de l'IA.
05:36Le marché est déjà focalisé sur cette question.
05:40Oui.
05:40On parle beaucoup de NVIDIA, de la partie hard tech, infrastructures, mais de plus en plus...
05:45On a tous commencé par ça, parce que c'était le plus facile.
05:48C'était le premier étage de la fusée.
05:48Mais ça ne suffit pas.
05:49Il faut maintenant voir quel est l'écosystème autour de tout cela.
05:53Donc ça aussi, c'est un gros thème d'investissement.
05:56Et après, dernier thème d'investissement qui nous paraît très important aussi chez Vega, c'est l'accélération du réchauffement climatique.
06:04Alors c'est une menace pour l'humanité.
06:05On voit tous les cataclysmes, la rapidité avec laquelle les choses se font.
06:10Et on se dit, là, le sujet des énergies renouvelables est vraiment de plus en plus prégnant.
06:17Alors nous, en France, on est finalement l'un des pays qui a été le plus préservé grâce au général de Gaulle,
06:24grâce à notre industrie nucléaire, qui nous permet de n'apporter que 45% à peu près de l'énergie qu'on consomme.
06:32Mais nos voisins européens sont souvent entre deux tiers et trois quarts.
06:37Que ce soit l'Allemagne à deux tiers, l'Italie, l'Espagne à trois quarts, de l'énergie qu'ils consomment.
06:42Donc là aussi, de très gros investissements à faire sur la production électrique,
06:48sur les réseaux qui vont pouvoir, disons, porter des flux d'électricité.
06:55Ce n'est pas du tout le cas aujourd'hui.
06:59Et donc, on voit que tout ça, au-delà des médicaments, de la défense, de l'industrie, de l'énergie, de l'intelligence artificielle,
07:10beaucoup de thématiques d'investissement de croissance pour Vega et pour nos clients dans les 4, 5, 6 années qui viennent.
07:18C'est des thématiques qui, j'allais dire, traversent différentes classes d'actifs.
07:23Vous êtes une maison action, bien sûr, mais vous proposez un panel de solutions globales.
07:28Absolument.
07:28Il n'y a pas que les actions pour jouer ces thématiques ?
07:30Il y a aussi, tous ces investissements vont nécessiter, bien sûr, des actionnaires, mais aussi des prêts.
07:38Et donc, c'est là qu'on voit de grandes possibilités.
07:41C'est pour ça qu'on s'est développé également sur le private equity.
07:44On a lancé un fonds Evergreen cette année qui s'appelle Navigator,
07:48qui est un fonds qui rassemble plusieurs expertises de private equity, dont les infrastructures.
07:53Et puis aussi, on se dit, toutes ces opportunités, toutes ces menaces vont sans doute nous amener à un marché haussier, mais heurté.
08:02Et c'est pour ça qu'on a lancé toute une nouvelle approche sur laquelle on est précurseur pour nos clients.
08:09L'idée, c'est quoi ?
08:11C'est qu'ils soient investis sur la gestion qu'on fait d'habitude, la gestion sous mandat habituelle qu'on propose, bien sûr,
08:16pour profiter de la hausse des marchés d'action.
08:19Mais on a trouvé le moyen de garantir 90% du capital, tout en donnant 100% de la performance de la gestion.
08:28Si on veut amener les épargnants à prendre ce type de risque, il faut forcément cette ingénierie financière qui permet des solutions plus tranquilles, j'ai envie de dire.
08:37On voit bien qu'une partie de la clientèle patrimoniale est prête à aller sur les actions.
08:41Celle-là, on va continuer à la servir comme on la servait jusque-là, sur des produits classiques, investis, gérés dans le temps, etc.
08:51Il ne s'agit pas d'arrêter ce qui a fait notre succès jusqu'à maintenant.
08:55Mais aussi, on voit bien que beaucoup d'investisseurs qui lisent la presse, qui voient tous ces défis,
09:02et puis alors c'est présenté de manière très anxiogène.
09:04Ah bon ? Vous aussi vous trouvez ?
09:07Donc bon, c'est vrai que quand on voit ça, on se dit, je vais faire du livret A, et puis comme ça, je n'aurais pas perdu.
09:14Donc, on se dit, il faut quand même qu'on arrive à amener sur les marchés.
09:18On n'est pas en Amérique.
09:20On ne peut pas passer du livret A au Bitcoin ou aux actions comme ça d'un coup.
09:24Et donc, pour le coup, on se dit, il faut qu'on réfléchisse à comment on peut amener des clients un peu rétifs, un peu prudents, à être quand même investis.
09:35Parce que jusque-là, la situation que nous avions, c'était qu'on avait une gamme de fonds d'allocations diversifiés,
09:44et donc il y avait du prudent, de l'équilibré, etc.
09:47Le problème que nous avons, c'est que quand on vend un client à fonds prudent, son espérance de gain est quand même relativement limitée.
09:57Pourquoi ? Parce qu'il y a 85% d'obligues, donc ça, voilà, et il y a 15-20% seulement d'actions.
10:04La perception qu'on n'en a pas pour le risque qu'on prend ou qu'on veut prendre.
10:07Voilà, et en fait, 15 ou 20% d'actions, même si les actions font 10%,
10:11bon, quand on n'a que 15%, ça ne fait qu'un et demi.
10:14Oui, bon, et donc on s'est dit comment on pourrait intéresser beaucoup plus nos clients à la performance des marchés d'action,
10:22même ceux qui ne veulent pas risquer leur capital.
10:26Et c'est à cette occasion qu'on a récupéré toute une équipe d'une douzaine de gérants structurés,
10:30qui étaient jusqu'à maintenant dans le groupe Natixis, logés chez Ostroom,
10:34et qui développent avec nous des solutions structurées qui permettent de garantir le capital
10:39et d'acheter des options qui permettent de s'exposer à la performance de notre gestion.
10:45Bon, un 360, solution 360, effectivement, pour la clientèle patrimoniale.
10:49On essaie d'avoir des idées, on espère qu'elles seront bonnes, Grégoire.
10:52Merci beaucoup, Marc. Merci d'être passé nous voir sur le stand Bsmart.
10:55C'était un plaisir.
10:56Marc Riez, le directeur général de Vega IS, avec nous à Lyon depuis la convention Patrimonia.
11:01Merci, Grégoire.
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