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00:00Europe 1 Soir, 19h21, Pierre de Villeneuve.
00:04Avec le tournoi de bois, Jules Thores, bonsoir Jules, du journal du dimanche, bonsoir Gilles-William-Goldenadel.
00:10Je suis ravi de vous voir après une telle absence longue.
00:14Ça a dû être difficile pour vous.
00:15Ça a été dur pour moi de ne pas vous voir.
00:17Et vous ne manquez pas de volonté.
00:19Bonsoir Laurent-Jacques Obelli.
00:20Bonsoir Pierre de Villeneuve.
00:21Merci d'être avec nous, député de Moselle, porte-parole du Rassemblement National.
00:25Peut-être commençons par cette cour des comptes qui met son nez dans les comptes justement de France Télévisions.
00:31Dotation publique annuelle de 3,5 milliards, des taxis, des pleins pour les voitures à 120 litres par jour.
00:38On est peut-être resté du temps des DS où ça consommait plus que des Clio.
00:42Qu'est-ce que ça vous inspire ?
00:44Ça porte un nom, la gauche caviar.
00:46On veut défendre les idées de gauche, on veut promouvoir des candidats de gauche.
00:50Mais on vit comme un pacha, c'est assez symptomatique d'une classe médiatique complètement déconnectée.
00:57Je pense qu'il va falloir privatiser tout ça et très vite d'avoir un service public qui passe son temps à propager des idées de gauche avec l'argent de tous les Français.
01:05Avoir la papesse du wokisme en tant que présidente de France Télévisions, tout cela n'est plus tenable.
01:10Quand on voit que le directeur des programmes du groupe France Télévisions est l'ancien directeur de campagne d'une candidate écologiste à la présidence de la République.
01:18Quand on voit que des journalistes qui travaillent sur le service public sont en train de préparer une éventuelle, hypothétique et évidemment improbable victoire de la gauche,
01:28on se dit que la patience des Français est assez énorme.
01:31Il y a 4 milliards à aller chercher, ces 4 milliards, on va aller les prendre à la gauche coquiste.
01:35Oui bien sûr, et on va les rendre aux Français.
01:37Mais est-ce que ça ne vous étonne pas que la Cour des comptes dont vous dites assez souvent qu'elle est tenue également par la gauche,
01:43en l'occurrence Pierre Moscovici, aille elle-même, je reprends vos mots de l'instant, aller fourrer son nez dans la gauche caviar de France Télévisions ?
01:52Vous savez, la gauche c'est au quai choral, ça ne vous surprendra pas, on s'unit le temps des élections, on passe son temps à s'entretuer après.
01:58Mais une fois encore, je pense qu'il y a de telles aberrations dans la gestion de France Télévisions,
02:02disons-le, des postes qui ne servent à rien, même s'il y a des gens formidables qui travaillent dans le service public,
02:07une programmation honteuse qui fait passer l'homme blanc de plus de 50 ans pour un monstre,
02:12et qui propage l'idée wokiste au sein de notre population, avec, je le répète, l'argent public,
02:18et on a une présidente de France Télévisions qui maintenant attaque les autres médias,
02:22et qui dit qu'il serait d'extrême droite, tout simplement parce qu'il ne partage pas ses idées.
02:28Je pense qu'il faut en finir avec cette usurpation.
02:32Il n'y a pas grand chose à ajouter à ce qui vient d'être dit et bien dit.
02:37Vous savez à quel point j'assume mon obsession contre ce que j'appelle l'odieux visuel du service public ?
02:44Je n'accepte pas, mais je n'accepte pas qu'avec mon argent, on désinforme et on tente de me désinformer.
02:52Bon, ceci posé, c'est quand même une mauvaise semaine ou une mauvaise quinzaine pour le service public,
03:00qui a essayé un petit peu de la ramener.
03:02Pardon de vous le dire, rien qu'hier, rien qu'hier, sur la 5, ils expliquaient encore que la cérémonie en hommage à M. Kirk,
03:14où la veuve a commencé par accorder son pardon, était une cérémonie nazie.
03:20Et aujourd'hui, il leur arrive sur le coin de la figure, ce rapport de la Cour des comptes qui explique qu'ils exagèrent sur les notes de frais
03:28et qu'il y a des salaires pharaoniques, ça va quand même finir par mal se terminer.
03:32Est-ce que ça veut dire qu'il y a quelque chose qui est en train de bouger, Laurent Jacobelli ?
03:37Est-ce que vous-même, qui depuis de nombreuses années, avec l'ERN, mais aussi d'autres parties,
03:43disent qu'il faut soit privatiser le service public, soit en tout cas faire du service public
03:48qui fasse un message plutôt neutre et non pas teinté politiquement,
03:55est-ce qu'il y a quand même quelque chose là qui est en train de bouger et qui va peut-être tomber d'ailleurs ?
03:59Oui, le service public, c'est la télévision et la radio de tous les Français, sur le papier en tout cas.
04:03Et quand ce service public suit des chemins idéologiques ultra minoritaires
04:07par rapport à une population qui pense très différemment, ça devient extrêmement visible.
04:11Quand le service public nous explique que les Français sont d'immondes racistes dans un prime time,
04:16tout simplement parce que deux tiers des Français veulent réguler l'immigration,
04:19le service public qui passe son temps à expliquer qu'à longueur d'envoyés spéciales ou de compléments d'enquête,
04:25que le Rassemblement National est un parti odieux alors qu'il est le premier parti de France.
04:29Le décalage est tellement énorme qu'il n'est plus supportable.
04:33On entendait sur France 5 notamment effectivement des propos odieux
04:37sur la manifestation d'hommage à cet influenceur qui a été tué aux Etats-Unis en parlant de néo-nazis.
04:44Il faut quand même dire les choses, les émissions politiques de France 5 sont produites
04:47par une société de production MediaOne qui appartient à M. Pigasse
04:51qui finance la gauche et l'extrême gauche en France.
04:54Donc ce n'est pas un service public neutre, c'est un service public qui finance le militantisme de gauche
05:00avec l'argent de tous les Français. Ce n'est plus tolérable.
05:02On sait que le Rassemblement National propose de longues dates de privatiser l'audiovisuel public
05:07mais est-ce que vous le porterez ? Est-ce que vous aurez le courage si un jour vous arrivez au pouvoir
05:11de réellement le privatiser ? On voit bien comment Rachida Latty se heurte à la pression des syndicats,
05:17à la pression de l'Assemblée Nationale avec une simple réforme de l'audiovisuel public
05:20qui voulait juste être réformé. Là, vous vous parlez de privatiser.
05:24Est-ce que vous aurez les moyens ? Est-ce que vous irez au bout de cette privatisation si vous en avez l'opportunité ?
05:29Bien sûr, sinon nous ne promettrions pas aux Français. Vous savez, toutes les mesures que nous proposons
05:34demanderont du courage. Lutter contre l'immigration clandestine et limiter l'immigration légale,
05:39lutter contre l'insécurité, ramener des peines de prison avec une justice qui renonce au laxisme,
05:45tout ça demandera beaucoup de courage. Ce courage, nous l'avons. C'est probablement pour ça que nous sommes
05:49depuis 50 ans dans l'opposition, que pour autant nous n'avons jamais trahi nos idées pour un poste. Jamais.
05:54C'est pour ça aussi que probablement nous sommes ostracisés par le pouvoir en place.
06:00Ce courage, nous l'aurons parce que la force nous sera donnée par le peuple qui votera pour nous
06:04et qui nous donnera une mission.
06:05Vous êtes préféré à une campagne avec un groupe d'audiovisuel public qui fera campagne contre vous
06:09parce que c'est de leur disparition.
06:11Comme il le fait depuis que nous faisons de la politique.
06:15Ça ne changera rien.
06:16Aujourd'hui, ils défendent des idées ultra minoritaires pour des groupes et des communautés ultra minoritaires
06:21avec l'argent de la majorité. C'est du bon sens de dire que ça doit s'arrêter.
06:24On parle d'immigration. Donald Trump en a parlé aussi devant l'Assemblée Générale de l'ONU tout à l'heure.
06:30Et justement, il a taclé tous les pays européens sur la politique de l'immigration.
06:34On écoute Donald Trump.
06:36Il est temps de mettre fin à l'expérience ratée des frontières ouvertes.
06:39Il faut y mettre fin maintenant, je peux vous l'affirmer.
06:41Je suis très compétent en la matière.
06:43Vos pays vont à leur perte. L'Europe est en grande difficulté.
06:46Vos pays ont été envahis par une force d'étrangers en situation irrégulière
06:49comme on n'en a jamais vu auparavant.
06:52Des étrangers en situation irrégulière affluent en Europe.
06:54Personne ne fait jamais rien.
06:56Et personne ne fait quoi que ce soit pour y remédier, pour les faire partir.
06:59Ce n'est pas viable.
07:00Et parce qu'ils choisissent d'être politiquement corrects,
07:03ils ne font absolument rien sur le sujet.
07:06Laurent Jacoboli, quel impact ?
07:08Que ce soit le président américain qui dit ça.
07:12Le paradoxe, c'est qu'il a dit à sa réélection
07:16qu'il ne voulait plus être le gendarme du monde.
07:17Et en même temps, là, il donne une parole qui est une leçon, en fait, presque, au monde entier.
07:23Je ne suis pas fan de l'ingérence quand c'est Emmanuel Macron qui va en Roumanie
07:26ou quand c'est le président américain qui parle de l'Europe.
07:28Pourtant, le constat qu'il fait, malheureusement, est juste.
07:31Et c'est toujours intéressant d'avoir un oeil extérieur sur ce qui se passe chez nous
07:35parce qu'il est décomplexé et probablement loin de toute arrière-pensée.
07:40Donc oui, on a un problème d'immigration massive qui n'est pas contrôlé
07:43par des gouvernements lâches et incompétents.
07:45En revanche, j'apporterai un bémol à ce que dit le président des Etats-Unis d'Amérique.
07:49Ce n'est plus le cas de tous les pays d'Europe.
07:51Aujourd'hui, le Danemark se protège de cette immigration.
07:53Aujourd'hui, la Suède se protège de cette immigration.
07:56Danemark qui est dirigé par la gauche.
07:57L'Autriche, l'Allemagne même, aujourd'hui, recontrôle ses frontières avec un succès
08:02puisque l'arrivée de migrants a diminué de 50%.
08:05Nous sommes les seuls à ne pas réagir.
08:07Et c'est d'ailleurs pour ça que nous allons connaître, je vous le dis,
08:10si rien ne change d'ici 2027, un afflux d'immigration
08:13parce que le don social de notre pays à ceux qui n'ont rien à faire chez nous
08:17est gigantesque par rapport aux autres
08:19et parce que les autres contrôlent leurs frontières et pas nous.
08:22Ils arrivent tous chez nous si jamais nous ne faisons rien.
08:24Dans un instant, on reprend la discussion avec Gilles-Willem-Gonladelle,
08:27avec Jules Torres, avec Laurent Jacobelli.
08:29On parlera bien sûr de la Palestine, d'autant qu'Emmanuel Macron affirme,
08:32je vous le disais tout à l'heure, que l'État de Palestine sera réellement créé
08:35le jour où l'État d'Israël le reconnaîtra.
08:39Intéressant de savoir si c'est un rétro-pédalage, une mise au point.
08:43Appelons ça un peu comme on vaut 19h26 sur Europe 1.
08:46A tout de suite.
08:49Europe 1 soir.
08:5119h21 heure, Pierre de Villeneuve.
08:53Il nous reste 10 minutes avec Laurent Jacobelli.
08:55Je voudrais qu'on scinde ces 10 minutes en deux, si vous le voulez bien.
08:57On va parler de la Palestine, des dernières déclarations d'Emmanuel Macron,
09:01en ce moment à la télévision.
09:04Et puis aussi quand même du budget et de la taxe Zuckman,
09:07puisque le rapporteur du budget, en l'occurrence M. de Courson,
09:10propose désormais de viser les holdings familiales,
09:12ça veut dire en gros à balaire entier.
09:14D'abord sur la Palestine.
09:18Tout à l'heure, on l'a entendu,
09:19Donald Trump est allé à l'encontre du discours d'Emmanuel Macron.
09:25Deux choses qu'Emmanuel Macron dit à l'instant.
09:27D'abord, il dit qu'il n'y a pas de loi magique face à l'antisémitisme.
09:31Et d'autre part, et ça c'est à prendre en considération,
09:34il prévient que la France ne restera pas inerte
09:37en cas de représailles israéliennes.
09:40Laurent Jacobelli.
09:41Le président de la République est fidèle à sa doctrine depuis quelques mois maintenant.
09:46C'est-à-dire que clairement, il ne défend pas nos compatriotes de confession juive
09:52et il ne comprend pas qu'Israël est une démocratie
09:54qui lutte contre la barbarie islamiste,
09:56cette même barbarie qui a attaqué la France.
09:58Le président de la République,
10:00je ne sais pas si c'est pour plaire à un certain communautarisme,
10:02je ne sais pas si c'est pour être populaire dans certains pays,
10:05je ne sais pas si c'est pour plaire à Jean-Luc Mélenchon.
10:07Ou dans un certain terreau électoral.
10:09Probablement, mais en tout cas, il fait fausse route.
10:12Le président de la République reconnaît aujourd'hui, finalement,
10:16la victoire du Hamas.
10:17Il lui dit, vous voulez un État, je le reconnais.
10:20Il a oublié de préciser que cet État,
10:22il était hors de question qu'il existe,
10:24avant la libération des 48 otages,
10:27s'ils sont, je l'espère, je crains le pire, encore vivants.
10:30À moitié.
10:31Avant même l'éradication du Hamas,
10:34avant la reconnaissance des frontières
10:36et avant l'accord des pays arabes
10:38pour la reconnaissance d'Israël.
10:40Sinon, reconnaître la Palestine,
10:41aujourd'hui, hier en l'occurrence,
10:43comme l'a fait le président de la République,
10:45c'est un bras d'honneur à Israël
10:47et ce sont des applaudissements pour le Hamas.
10:50C'est indigne du président de la France.
10:51Écoutez ce que dit le président français sur BFM TV.
10:54Par ce mouvement qu'on a déclenché,
10:56par notre travail de ces derniers mois,
10:57on est en train d'isoler le Hamas.
10:59C'est le seul moyen d'isoler le Hamas.
11:00Le gouvernement israélien, son armée,
11:02a réussi quelque chose de remarquable.
11:04Ils ont vraiment neutralisé tous les décideurs du Hamas.
11:07Ça, c'est un vrai succès militaire.
11:09Les combattants du Hamas sont aujourd'hui
11:11à peu près autant qu'ils étaient au début de la guerre.
11:13Pourquoi ? Parce qu'ils en ont tué des dizaines de milliers,
11:15mais le Hamas en a recruté autant.
11:17Ce qui montre que la guerre, y compris la guerre totale,
11:20y compris les bombardements,
11:21y compris tuer des civils pour aller tuer le Hamas,
11:24ce qui est inacceptable,
11:25ça ne marche pas.
11:28Le seul moyen d'éradiquer le Hamas,
11:30c'est de restaurer une autorité civile légitime,
11:33des forces de sécurité aux côtés de cette autorité civile
11:35qui sont légitimes,
11:37et de démobiliser, démilitariser avec l'aide de la communauté internationale.
11:40Laurent Jacopéli.
11:42Mais les bras vous en tombent.
11:43C'est un amas d'incohérences,
11:45un discours verbeux qui ne veut rien dire
11:47et qui dit tout et son contraire.
11:49Donc il nous explique quoi ?
11:50Il nous explique que contre le Hamas,
11:51il ne faut pas déclencher une riposte armée,
11:54qu'il faut attendre que par la bienveillance du peuple,
11:57une force démocratique surgisse
11:58et prenne en main la Palestine et Gaza.
12:01Enfin, cet homme est hors sol.
12:04Rappelons les faits.
12:06Un 7 octobre,
12:07des terroristes islamistes ont tué,
12:10violé, kidnappé,
12:11et ont pratiqué ce qu'on pourrait appeler,
12:13ce qu'on appelle d'ailleurs,
12:14un pogrom.
12:15Un État,
12:16une démocratie libre,
12:18a décidé de se défendre
12:19contre ceux qui venaient l'attaquer.
12:21Cette démocratie,
12:22elle s'appelle Israël.
12:23Je crois qu'une fois qu'on a dit ça,
12:25tout est dit.
12:27Imaginez qu'Israël est le méchant
12:28et que le Hamas ce sont les gentils,
12:30à part dans un cerveau,
12:32on va dire,
12:34un petit peu fantasque.
12:35C'est le cerveau d'Emmanuel Macron ?
12:36Oui, c'est grave.
12:37Je pense que le président de la République...
12:39C'est ce que vous pensez ?
12:40Oui, je pense que c'est très grave
12:41les propos qu'il est en train de tenir.
12:42Je pense qu'on devrait soutenir Israël.
12:45que nos compatriotes,
12:47aujourd'hui en France,
12:48de confession juive,
12:49qui subissent les conséquences
12:51de ce conflit,
12:52parce que l'extrême-gauche
12:53l'attise,
12:54et parce que le président de la République,
12:56honnêtement,
12:56fait semblant de ne rien voir,
12:583000% d'agression
12:59contre nos compatriotes juifs supplémentaires,
13:01ça devrait l'amener à réfléchir.
13:03Mais justement,
13:04Laurent Jacobi,
13:05c'est vrai qu'on a du mal
13:06à comprendre les ressorts
13:07de cette décision,
13:08les motivations
13:09de cette décision,
13:10qui est prise
13:11contre 71% des Français
13:14qui considèrent
13:14que ce n'est pas le moment.
13:15Pour vous,
13:16justement,
13:16c'est intéressant
13:17parce que vous allez
13:17sur la question psychologique
13:19en réalité.
13:20Est-ce que la question
13:20n'est pas plus psychologique
13:21que de réelles motivations politiques ?
13:24Écoutez,
13:24si on va sur ce terrain-là,
13:25on pourrait se dire
13:26qu'Emmanuel Macron
13:26n'a plus rien à gagner en France.
13:28Il voit les sondages,
13:28il ne se représentera pas,
13:30il a une cote de popularité très faible.
13:31Peut-être se dit-il
13:34qu'il peut avoir
13:35une stature internationale
13:36en étant le premier
13:37à prendre des mesures.
13:38Peut-être que dans certains partis,
13:39il pourrait être demain glorifié.
13:40En tout cas,
13:40c'est vrai que vous avez raison,
13:41dans le camp central,
13:42les gens se désolidarisent
13:43en commençant par Gabriel Attal
13:44qui est radio-sous.
13:45Parce qu'on ne peut pas être solidaire
13:46d'un blanc-seing donné au Hamas.
13:48Je rappelle que
13:49lors des attentats du 11 septembre,
13:51en Palestine,
13:52les gens sont allés dans la rue
13:53pour applaudir.
13:55Donc,
13:55il faut rappeler les choses
13:56qu'en France,
13:57il y a eu des attentats
13:58de terroristes islamistes.
13:59C'est les mêmes.
14:00Ils ne portent peut-être pas
14:00le même nom,
14:01ils n'ont peut-être pas
14:01le même uniforme,
14:03ils n'ont peut-être pas
14:03le même drapeau,
14:04mais c'est la même chose.
14:06Et donc,
14:06Israël est finalement
14:07une tour d'avant-garde.
14:09Donc,
14:09on doit soutenir Israël
14:11quand Israël fait des actions
14:12qui ne nous plaisent pas.
14:13On peut le dire au Premier ministre,
14:14on peut discuter avec lui,
14:16mais en revanche,
14:17mettre sur un pied d'égalité
14:18le Hamas et Israël,
14:19c'est une folie.
14:20Reconnaître une Palestine terroriste,
14:22c'est une folie.
14:22Gilles Willem Galdendel.
14:24D'abord,
14:24il n'y a pas à se poser de questions
14:26pour savoir pourquoi
14:28le président de la République
14:30ne défend pas suffisamment
14:31les Juifs français.
14:32Il l'a dit.
14:34Il l'a dit très clairement.
14:36Il n'a pas marché
14:37contre l'antisémitisme.
14:39Il l'a dit en terre helvétique
14:40parce qu'il ne voulait pas
14:42offusquer la communauté musulmane.
14:46C'est dit.
14:47Je veux dire,
14:48il a au moins,
14:49il a le mérite
14:49de la rue de franchisme.
14:52À partir de cela,
14:53moi,
14:53je ne compte plus
14:55du tout sur lui ensuite.
14:56sur cette histoire de l'ONU,
14:59moi,
14:59je suis toujours été
14:59un défenseur des deux États.
15:01Toujours.
15:02Bien sûr, oui.
15:02Bon.
15:03Eh bien,
15:03ses conditions,
15:05elles étaient parfaites.
15:06Bien sûr.
15:07Et parfaites.
15:08Avant de reconnaître
15:09l'État de Palestine,
15:11on libère les otages,
15:13on en termine
15:14avec le Hamas,
15:15d'accord ?
15:16Et en plus,
15:16le Rabbi Saoudite
15:17reconnaît Israël.
15:19Et comme toujours,
15:21et pardon,
15:22on ne peut pas faire
15:23l'économie
15:24de l'analyse psychologique,
15:26il se contredit
15:27lui-même.
15:29Donc,
15:29pardon,
15:30je n'attache plus
15:31le moindre importance
15:33à ce qu'a dit
15:34le président de la République
15:35et votre explication,
15:37effectivement,
15:38vous n'avez pas voulu le dire
15:39parce que vous êtes
15:40quelqu'un de bien élevé,
15:41je le suis peut-être
15:42un peu moins,
15:43sans l'explication
15:44par un narcissisme
15:45excessif,
15:47eh bien,
15:48vous ne pouvez pas
15:48expliquer ce qui s'est passé
15:50hier à l'ONU.
15:50Il nous reste quelques minutes
15:51pour aborder
15:52la question économique.
15:54On a entendu
15:54le RN
15:55et en particulier
15:56Marine Le Pen
15:57s'insurger
15:57contre la taxe Zuckman.
15:59Je vois à l'instant
15:59que le rapporteur général
16:00du budget,
16:01M. de Courson,
16:02estime que la taxe Zuckman
16:03lui aussi,
16:04réclamée,
16:05ne tient pas la route,
16:06dit-il,
16:07et il propose
16:08de lutter
16:09contre l'optimisation fiscale
16:10en visant
16:11les holdings familiales,
16:13c'est-à-dire
16:14lutter,
16:16grosso modo,
16:16contre les rentiers.
16:17Est-ce que,
16:18question directe,
16:19Laurent Jacobelli,
16:19c'est aussi la pente
16:21sur laquelle vous êtes
16:22au RN ?
16:23Je vais être très honnête
16:24avec vous.
16:24J'en ai marre
16:25qu'on nous confisque
16:26le débat sur le budget
16:27en ne parlant que de taxes.
16:30Notre pays a connu
16:31250 milliards,
16:32vous m'entendez bien,
16:33de masse fiscale
16:35supplémentaire
16:35sous l'ère Macron.
16:37Le problème de la France,
16:38ce n'est pas qu'il y a
16:38assez de taxes,
16:40c'est qu'il y en a trop.
16:41Trop de taxes,
16:42trop de dettes
16:43et en même temps,
16:44la dégringolade
16:44du service public.
16:45Donc l'argent est mal géré.
16:47Moi, j'en ai marre
16:47de cette course à l'échalogue,
16:48du concours
16:49l'épine de la taxe.
16:49Mais qu'est-ce que vous faites ?
16:50Qu'est-ce que vous proposez ?
16:51Parce que j'ai entendu
16:51Marine Le Pen,
16:52ici même dans ce studio
16:53avec Sonia Maron,
16:55qui disait
16:55qu'il est normal
16:56que les plus riches
16:58contribuent à l'effort du pays.
16:59Ça veut dire quoi ?
17:00Mais tout le monde
17:00contribue à l'effort du pays.
17:02Il y a aujourd'hui
17:03un certain nombre
17:04de niches fiscales,
17:05de mesures fiscales
17:07qui sont plus coûteuses
17:08qu'elles ne rapportent,
17:09qui sont moins utiles
17:10à l'économie
17:11et peut-être
17:11qu'elles permettent
17:12à certains
17:12de faire une forme
17:13d'évasion fiscale.
17:14Il faut probablement
17:15aller revoir ces choses-là.
17:16Mais une fois encore,
17:17l'urgence,
17:18ce sont les économies.
17:19Il faut trouver
17:20100 milliards d'économies par an,
17:2118 milliards sur l'immigration,
17:23des dizaines de milliards
17:24sur le coût des agences,
17:25le millefeuille territorial,
17:27le coût de l'Union Européenne,
17:295 milliards à aller chercher.
17:30L'audiovisuel public.
17:31On en a parlé.
17:314 milliards,
17:32on en a parlé tout à l'heure.
17:33L'ARCOM,
17:34allons-y,
17:35dans les agences
17:35qui ne servent à rien,
17:36l'ADEME.
17:37Il y a des économies
17:38à les trouver.
17:38Plutôt que les rendiers,
17:39plutôt que les gens
17:40qui ont réussi
17:41pendant des années.
17:43et au travail de l'audit fiscal.
17:45La méritocratie existe-t-elle encore
17:46en France ?
17:46Mais il faut qu'elle existe.
17:48Je vais vous dire,
17:48notre pays ne souffre pas
17:49une fois encore
17:50de manque fiscal.
17:51Il souffre de fait
17:52qu'aujourd'hui,
17:53quand on veut créer une entreprise,
17:54on est matraqué fiscalement
17:56et on subit des normes.
17:57Qu'aujourd'hui,
17:57quand on travaille,
17:58on est pénalisé,
17:59qu'on paye pour tous ceux
17:59qui ne font rien
18:00et notamment ceux qui viennent d'arriver
18:01et qui vivent des aides sociales.
18:03Il faut relancer
18:04l'activité économique
18:05dans notre pays
18:06et ce n'est pas la taxe
18:07qui le ressource.
18:07Pourquoi vous êtes incapables,
18:09je suis peut-être un peu dure
18:09au Rassemblement National
18:10d'imposer un vrai débat
18:12sur les dépenses
18:13et que finalement,
18:14ça fait deux semaines
18:14qu'on a un débat
18:15qui est imposé par la gauche
18:16sur la question de la fiscalité
18:17et en rentrant dedans
18:19et Marine Le Pen,
18:19d'ailleurs,
18:20on lui a posé la question dimanche
18:21et elle nous dit
18:22bah oui,
18:22vous avez raison,
18:23en rentrant dans ce débat fiscal,
18:24eh bien,
18:25on donne un gage à la gauche,
18:26c'est la gauche qui impose ce débat-là
18:27et on parle de ça
18:28plutôt que de parler
18:29des dépenses publiques.
18:30Pardon,
18:30mais ce n'est pas la faute
18:31de Marine Le Pen
18:31si France Inter
18:33invite 18 fois...
18:36France Inter
18:36Et je vous ai dit
18:41d'ailleurs que je ne voulais pas
18:42me laisser enfermer
18:42sur le budget.
18:43sur ce débat sur les taxes
18:44parce que pour moi,
18:45le débat sur le budget...
18:45Et surtout sur les plus riches
18:46parce que pourquoi...
18:47Parce que c'est sur les dépenses
18:48le débat.
18:48Vous voyez,
18:48M. Courson,
18:49voilà ce qu'il dit
18:49aux journalistes économiques
18:50aujourd'hui,
18:51je vais vous dire,
18:51personne ne va pleurer
18:53sur les 1800 familles
18:55qui seraient concernées
18:56par la mesure de Zuckman.
18:59Voilà,
19:00elle ne tient pas la route
19:01mais c'est quand même dingue
19:02de dire,
19:02personne ne va pleurer
19:03sur eux
19:04mais ces gens-là
19:05vont partir de France.
19:05Si personne ne pleure
19:07pour eux...
19:07Mais Pierre Devineau,
19:08l'unité du pays.
19:09Hier,
19:09M. Bérou
19:10mettait une cible
19:11dans le dos
19:11des retraités
19:12en disant
19:12la dette,
19:13le mauvais fonctionnement
19:14du pays,
19:15c'est les retraités,
19:16ils vivent trop bien.
19:17Aujourd'hui,
19:17c'est les riches.
19:17Mais moi,
19:18je vais vous dire,
19:18le rêve,
19:19c'est quoi ?
19:20C'est qu'aujourd'hui,
19:20un gamin
19:21qui vient d'une famille
19:22extrêmement modeste
19:23puisse un jour
19:24rêver d'être riche.
19:25C'est ça.
19:26Le problème de la France,
19:27c'est pas qu'il y a trop de riches,
19:28c'est qu'il n'y en a pas assez.
19:29C'est pas qu'il y a trop d'entreprises,
19:30c'est qu'il n'y en a pas assez.
19:32Une fois encore,
19:32c'est pas ça d'être riche.
19:34Et c'est pas honteux
19:35d'être pauvre.
19:36Donc,
19:36on doit s'occuper
19:37de tous nos concitoyens.
19:38Mais les jeunes d'aujourd'hui,
19:39ils font polytechnique
19:39et ils vont bosser
19:40dans une boîte américaine
19:41parce qu'ils ne veulent pas
19:41rester en France
19:42pour justement faire partie
19:43des 1800 les plus riches
19:44et de se faire tomber dessus
19:45soit par la taxe Zucbade,
19:46soit par une autre taxe
19:47sur les je ne sais pas quoi,
19:48sur les rentiers.
19:49ceux qui abusent du système fiscal
19:51sont en général
19:51ceux qui sont le mieux conseillés
19:53et sont parfois
19:53parmi les plus riches
19:54et donc il faut respecter
19:55une forme d'équité fiscale.
19:57Mais c'est pas par là
19:57qu'on va résoudre
19:58le problème du pays.
20:00Plus d'emplois,
20:01plus d'activités,
20:02plus de croissance,
20:02je vais vous dire,
20:03ça donne plus d'argent
20:04dans les caisses sociales
20:05et ça nous permettra
20:06de maintenir
20:06notre système de retraite.
20:08C'est par là
20:09qu'il faut prendre
20:09le bout du système
20:13et qu'il faut corriger les choses.
20:14Pourquoi est-ce qu'on cède
20:15à la gauche ?
20:16Parce que M. Lecornu
20:17veut rester en place
20:19grâce à la gauche,
20:20alors il parle comme la gauche,
20:22pas nous, désolé.
20:23Merci beaucoup Laurent Jacobi.
20:24Si vous reviendrez
20:25ou d'autres personnes du Rennes,
20:27moi je suis là,
20:29vous venez quand vous voulez
20:29et puis surtout
20:30vous nous détaillez
20:31un peu le budget
20:31parce que je pense
20:32qu'il y a quelques zones d'ombre
20:34et un peu d'incompréhension
20:35sur ce que propose le Rennes
20:36en matière économique.
20:38En attendant,
20:39du lundi au jeudi
20:398h moins 20
20:40dans Europe 1 matin,
20:41Vincent Hervouet
20:42avec son édito international.
20:44L'actualité en dehors
20:45de nos frontières,
20:46la géopolitique
20:46mondiale,
20:48les dynamiques complexes
20:49des relations internationales,
20:50édito inter,
20:51chaque matin,
20:52Vincent Hervouet
20:52et puis en replay
20:54sur europe1.fr
20:55et l'application Europe 1.
20:56On revient tout de suite
20:56dans Europe 1 soir.
20:57dans le Berlin 2.
20:58Allé fin Nunc éviens.
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