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  • il y a 7 heures
Michel Onfray à propos du service public : «Le service public est confisqué par des privés qui ont décidé d'en faire une chaîne d'Etat.»

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Transcription
00:00On peut effectivement imaginer que peut-être l'ARCOM, de temps en temps, puisse se donner des allures de vertu en disant
00:06« Ici, sur telle chaîne, nous avons dit que ceci ou que cela. »
00:08Là, c'est tous les jours que le service public est confisqué par des privés qui ont décidé d'en faire une chaîne d'État, une chaîne soviétique.
00:17Je ne suis pas contre, mais je suis contre le fait que ce soit avec l'argent du contribuable.
00:20Alors moi, je suis pour le service public, donc un vrai service public, où effectivement toutes les sensibilités, y compris le socle, je ne sais quoi.
00:27Non, le socle commun.
00:29Le socle commun, parce que le socle commun, c'est le pâté d'Alouette, il a 99%.
00:35Puis quand il a 1%, souvenez-vous, à une époque, ils avaient créé une émission qui s'appelait « En toute subjectivité ».
00:39Ils invitaient deux ou trois personnages, j'ai oublié les noms des gens qui étaient invités, mais pourtant, enfin oui.
00:48Et on disait qu'eux étaient subjectifs, mais que l'objectivité consistait à accueillir des gens subjectifs.
00:54Or, c'est l'inverse.
00:54Voilà. Donc moi, je pense que tout ce que dit ce sénateur est bienvenu, mais qu'il ne faut pas demander à des gens de dire ce qu'ils auraient à dire, puisqu'on sait très bien ce qu'ils diront, s'ils devaient dire.
01:05Demander l'impartialité du service public, si on peut.
01:06Oui, mais sûrement pas à l'Arcum.
01:08Sous-titrage Société Radio-Canada
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