Michel Onfray : «il est responsable de tout ce qu’il s'est passé»

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Michel Onfray réagit à la manifestation du 18 septembre et aux propos de Jean-Luc Mélenchon à Marseille : «il est responsable de tout ce qu’il s'est passé» dans #FaceAMichelOnfray

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00:00Bien sûr que non, il n'est pas rien du tout, bien sûr qu'il n'est pas tout ça, mais il est plus que ça,

00:04puisqu'il est celui qui donne le « là » à la gauche, et la gauche, elle est partout dans les médias,

00:09sauf dans le groupe Bolloré, et c'est pourquoi ça les met dans un tel état, à l'université, dans les médias, au cinéma,

00:16dans la presse, dans l'édition, etc. C'est partout, et c'est lui qui donne le « là ».

00:20Donc lui, il est responsable. Alors évidemment, lui, il n'a même pas le courage d'aller devant les électeurs,

00:24il n'est pas élu, il n'est pas député, il n'est même pas maire, il n'a jamais été maire de quelque commune que ce soit,

00:28il aurait pu être le patron de Marseille, ou le patron de je ne sais pas quoi, de Bordeaux,

00:31il aurait même pu être conseiller municipal du village dans lequel il a une maison secondaire,

00:35enfin il aurait pu faire de la politique autrement qu'en politicard.

00:38Il a toujours été sénateur.

00:39– Ce qu'il n'a pas fait. Et là, il n'a plus aucun mandat.

00:42– Non, mais même quand il avait un mandat, c'était quoi ? Sénateur ?

00:44C'est-à-dire qu'en gros, c'est bricolé le Sénat. Vous savez très bien que là, vous avez les grands électeurs,

00:48et les grands électeurs, on sait qui vote, comment, etc.

00:50On dit « bon, là, ça va se passer comme ça, là, ça va se passer comme ça ».

00:52Et on dit « tiens Jean-Luc Vazil, il a été 20 ans pantouflard quand même, comme sénateur socialiste ».

00:57Donc il est responsable de tout ce qui s'est passé.

01:00Pendant 20 ans, il nous a dit que Maastricht, c'était formidable.

01:03Pendant 20 ans, il a insulté les gens qui, au Danemark, avaient voté non au traité européen.

01:07Et puis d'un seul coup, il a voulu faire une carrière perso.

01:09Il pensait qu'on ne l'avait jamais nommé que sous-secrétaire d'État, qu'il méritait quand même beaucoup mieux.

01:13Et il est devenu jaurécien et gaulliste. Grand discours, là.

01:15Et puis à un moment donné, il se dit « ça ne marche pas, ça, ce truc-là, ce n'est pas assez ».

01:18Donc des gens comme Kousmanovitch ou Koch, par exemple, sont virés.

01:21Parce qu'ils passent d'une stratégie qui est celle-ci, j'aurai sur Gaullienne, si on veut,

01:24ou gaullo-jaurécienne, qui avait ma sympathie, moi, plutôt.

01:27Et puis d'un seul coup, ils passent à l'islamo-gauchisme.

01:29Sous-titrage Société Radio-Canada

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