Christine Kelly et vous - Rapatriement de djihadistes : «Les femmes peuvent aussi être des idéologues», note Gabrielle Cluzel - Vidéo Dailymotion

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00:00Pour réagir sur ces djihadistes qui viennent sur notre territoire alors qu'on avait arrêté ce rapatriement,

00:06avant de reprendre Marie qui nous a fait une fine analyse de la situation,

00:10je vais moi faire un tour de table en studio avec Eric Tegner, Gabriel Cluzel sur ce sujet.

00:16D'abord Gabriel Cluzel.

00:17Écoutez, je crois qu'on peut avoir une réflexion à titre individuel,

00:24on repense à toutes ces séries, vous savez, Rabia, Califa,

00:27je ne sais pas si vous avez regardé ça sur Netflix,

00:30qui montrent des jeunes femmes qui réalisent que ce qu'elles ont fait est une affreuse erreur, etc.

00:36Et c'est vrai qu'on appuie sur cette fibre-là pour nous dire qu'il faut rapatrier ces djihadistes.

00:41D'ailleurs, tout d'un coup, on retrouve la rhétorique de la femme fragile sous emprise,

00:47la maman, on nous parle beaucoup de maman,

00:49mais vous savez, les femmes aussi sont capables d'être des idéologues et des idéologues mortifères, on l'a vu.

00:54Tuer la France, entre guillemets.

00:56Et l'erreur initiale est sans doute de ne pas vouloir avoir retiré la nationalité française,

01:02parce qu'aujourd'hui, si on les avait déçus de leur nationalité française,

01:05dont elles ne voulaient plus qu'elles ont refusé, elles se sont battues contre la France,

01:08eh bien, la question ne se poserait plus.

01:10Moi, je crois qu'il y a un principe de précaution.

01:11Et en Syrie, Gabrielle, elles ont la nationalité française,

01:15elles font des enfants qui naissent en Syrie et qui naissent français en Syrie, dans les camps djihadistes.

01:20Exactement, vous avez infiniment raison, en vertu du droit du sang.

01:23Et quand c'est chez nous, c'est le droit du sol, quand c'est là-bas, c'est le droit du sol.

01:26C'est perdant, perdant.

01:28Mais simplement, ce que je voulais dire, c'est qu'il y a un principe de précaution,

01:30parce qu'ici, en France, il y a aussi des mamans, ici, il y a des enfants,

01:34et ils méritent d'être gardés en sécurité par ceux qui nous gouvernent.

01:36Et c'est au premier chef, à eux, qu'il faut penser.

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