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  • il y a 3 mois

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00:00Et ce dimanche, on va balayer l'actualité, vous en avez l'habitude maintenant.
00:04Le dimanche, on va débriefer le grand rendez-vous que vous venez d'écouter sur Europe 1 en direct
00:08avec Pierre De Villeneuve qui recevait Éric Coquerel, député de la France Insoumise,
00:13président de la Commission des Finances à l'Assemblée Nationale.
00:16Quand je parle de radicalité, c'est très intéressant de voir le décalage qu'il peut y avoir
00:20entre la parole publique, la parole des élus, et ce que ressentent, ce que vivent les Français au quotidien.
00:27C'est-à-dire que les policiers sont soutenus par les Français.
00:31La question qu'on va se poser, c'est qui en veut à la police aujourd'hui ?
00:34Comment se fait-il que, comme à Tourcoing cette semaine, vous ayez un policier de la BAC
00:38qui se fasse lyncher par des racailles, des adolescents qui s'en prennent,
00:43et qui ensuite filme et relaie ça sur les réseaux sociaux ?
00:47Est-ce qu'il n'y a pas une radicalité, un climat dans la parole publique
00:50quand on explique que la police est raciste, quand on explique que la police est violente ?
00:54Est-ce que ça ne participe pas à cette haine de la police ?
00:58Alors pourquoi je vous parle d'Éric Coquerel ?
01:00Parce qu'il y a cette séquence qui est extrêmement forte dans le Grand Rendez-Vous,
01:02et dans un instant, il y aura Pierre de Villeneuve avec nous.
01:05Cet échange sur la police.
01:07Éric Coquerel qui explique qu'il y a un racisme structurel dans la police.
01:10Écoutez.
01:11Je ne dis pas que les policiers sont forcément tous racistes,
01:14je dis que dans l'Afrique, il y a quelque chose qui structurellement pose un problème de racisme.
01:20Je l'affirme, je vous le dis.
01:21Donc on a bien une problématique qui est posée, et qui structurellement,
01:25c'est-à-dire, c'est des consignes, c'est la façon de faire,
01:29fait en sorte que les rapports entre la police et la population n'aient plus supportables.
01:34Et moi je le regrette.
01:36Bon, il regrette.
01:38Pierre de Villeneuve nous a rejoint dans le studio d'Europe 1, merci cher Pierre.
01:41Bonjour Eliott, bonjour à tous.
01:42Ce qui est vrai, c'est qu'avec Éric Coquerel, c'est toujours musclé, souvent musclé.
01:48Mais là, c'est très intéressant d'entendre quand même,
01:50c'est pas n'importe qui Éric Coquerel, c'est l'une des grandes figures de la France insoumise.
01:54De parler d'un racisme structurel dans la police,
01:58comment ne pas imaginer que ces paroles-là ne trouvent pas un écho ensuite
02:02dans la population française, parfois chez des jeunes,
02:07et qu'on se retrouve avec ces confrontations entre policiers
02:10et manifestants parfois, ou alors d'habitants de certains quartiers.
02:16Vous en avez...
02:17Est-ce que ça vous a choqué par exemple ?
02:19Alors excusez-moi, parce que je sors un peu de l'essoreuse là, comme on dit.
02:21Oui, bien sûr que ça m'a choqué, quand il dit « la police tue par essence »,
02:28c'est encore plus choquant.
02:30Et ensuite, vous parliez de confrontation, vous dites effectivement que
02:33les jeunes après trouvent, entre guillemets, une sorte d'encouragement
02:38pour Castanier derrière.
02:41Quand on lui demande s'il faut sanctionner les parents,
02:44s'il faut aller voir les parents,
02:46c'est un gamin de 15 ans qui a tabassé le policier à Tourcoing.
02:4815 ans le gamin, s'il faut aller...
02:52Il dit, mais vous comprenez, il faut peut-être voir les parents,
02:57aller les voir, et on lui demande mais d'où vient la confrontation ?
03:02Et en fait, c'est là qu'on est, c'est lui l'élo.
03:05On ne peut plus parler, parce que pour Éric Coquerel et la France Insoumise,
03:10l'idée c'est que ce sont les policiers qui rentrent dans la confrontation,
03:16qui appellent la confrontation, alors que la réalité des choses,
03:19et encore ce cas précis, c'est le contraire, c'est purement l'inverse.
03:24C'est ce qu'on appelle une inversion des valeurs.
03:25Bien sûr, l'inversion accusatoire.
03:27Mais quand vous considérez qu'il y a une violence d'État,
03:30et que, en fait, c'est ce qu'il dit précisément...
03:33Il dit aussi que la police est raciste.
03:34Non, mais quand il y a un racisme d'État, une violence d'État,
03:38les policiers, ils le précisent, les policiers ne sont pas par essence racistes,
03:42ou violents, mais si vous avez un État...
03:46Mais les policiers sont surtout souvent maghrébins, ou africains, d'origine, etc.
03:50C'est pour ça qu'on en parle ce matin, c'est très très important d'ouvrir cette émission là-dessus,
03:53parce qu'au quotidien, les policiers sont confrontés, désormais,
03:57à des délinquants qui n'ont plus aucune limite.
03:59Je me tourne vers vous, Olivier Vial, vous êtes membre du CRU,
04:02vous êtes spécialiste des radicalités.
04:04Encore une fois, ce climat, cette haine d'atmosphère,
04:08parce que vous savez, c'est la formule qui parlait d'antisémitisme d'atmosphère,
04:11vous savez, c'était... Comment s'appelle-t-il ? J'ai oublié son nom.
04:14Gilles Kepel.
04:14Gilles Kepel, merci Jules Thores.
04:17Là, c'est la haine d'atmosphère.
04:18Voilà, c'est ça, en fait, qui est alimentée par certains élus.
04:21Mais en fait, il y a les élus, et puis ça remonte à loin.
04:23La première étude qui a été commanditée pour essayer d'imposer l'idée
04:29que la violence, qu'il y avait un racisme systémique dans la police,
04:33elle date de 2007, elle a été faite par le CNRS,
04:35mais elle a été financée par l'Open Society de Georges Thores.
04:39Et ça, en fait, on demande...
04:41À chaque fois qu'il y a des enquêtes qui sont faites,
04:43ou des études scientifiques,
04:44quand il y a un industriel qui la finance,
04:47on demande d'avoir la transparence pour savoir qui la finance.
04:49Là, on n'a pas demandé la même chose.
04:51Et sur le site de l'Open Society,
04:53ils expliquent que c'était leur objectif.
04:56C'était d'imposer l'idée d'une violence systémique
04:59et d'un racisme systémique.
05:00Après, derrière, on a eu...
05:02Et quand je vous dis que ça se répand,
05:04on a eu plein d'universitaires,
05:06dont Didier Fassin,
05:07qui a beaucoup travaillé sur ces questions-là,
05:09et qui est allé jusqu'à faire une bande dessinée.
05:11L'objectif, c'est bien de montrer que la violence,
05:14ce racisme systémique,
05:15c'est à destination des jeunes qu'on va essayer de faire ça.
05:17Donc on a travaillé une étude universitaire
05:21avec plein de biais,
05:23et on l'a transformée en bande dessinée.
05:24Et cette année, c'est une bande dessinée
05:26qui explique que la police est raciste.
05:28Je vous donne la parole dans un instant, Sébastien Ligné.
05:30Je rappelle que vous êtes chef du service politique à Valeurs Actuelles,
05:32mais on est en direct avec Jean-Christophe Couvie.
05:35Et je remercie Valérie Danan,
05:37qui est en régie,
05:38qui est la pièce maîtresse pour les auditeurs
05:40et pour les invités,
05:42et qui vous a directement appelé,
05:43cher Jean-Christophe.
05:44Je vous rappelle que vous êtes secrétaire national
05:45Unité Police.
05:46Éric Coquerel était l'invité du grand rendez-vous européen
05:51le CNews et les échos,
05:53interrogé par Pierre de Villeneuve,
05:54qui est avec nous en studio.
05:55Et c'est vrai qu'il y a des mots qui choquent,
05:57c'est-à-dire quand il dit que la police tue par essence
06:00ou qu'il y a un racisme structurel dans la police.
06:03Quelle est votre réponse, Jean-Christophe Couvie ?
06:04Bonjour Eliott.
06:06Écoutez, ce matin, justement,
06:07je l'ai entendu en direct
06:08et j'étais avec mes deux filles
06:09qui ont 14 et 18 ans.
06:11Et est-ce qu'ils s'imaginent un petit peu,
06:12ces gens-là,
06:13la portée des mots qu'ils peuvent avoir,
06:15notamment avec les enfants de policiers ?
06:17Derrière, j'ai dû leur expliquer aussi,
06:19parce que j'ai des questions.
06:20Les enfants, ils écoutent ça,
06:21les jeunes, ils écoutent.
06:22Et je leur ai dit,
06:23est-ce que j'ai une tronche de raciste ?
06:24Est-ce que vous croyez que papa,
06:26il est raciste ?
06:27C'est un violent systémique, etc.
06:29Imaginez un petit peu la raison,
06:30ce qu'il peut y avoir dans les familles.
06:31Juste représenté à ce député,
06:33M. Coquerel.
06:34Que la police,
06:35elle représente l'ordre et les institutions.
06:36Et quand on dégrade l'image de la police,
06:38on légitime des préjugés.
06:40Et moi, pour moi,
06:41c'est du racisme antiflique.
06:42En fait,
06:43ils se basent toujours sur des rapports
06:45de la défenseur des droits.
06:46Mais ces rapports,
06:47ils sont tronqués.
06:48Parce que ces rapports-là,
06:49ils sont faits justement sur du déclaratif,
06:51avec un échantillon.
06:53Et donc, du coup,
06:53ce n'est pas sur des choses vraies.
06:55Donc, en fait,
06:55quand vous appelez les gens,
06:56vous dites,
06:56voilà, est-ce que vous avez été contrôlé ?
06:57Est-ce que les policiers dans la rue
06:59font du contrôle aux faciès ?
07:00Ils déclarent que oui ou non.
07:02Vous voyez ?
07:02Donc, en fait,
07:03encore une fois,
07:03ça manque de précision.
07:05Et oui,
07:06alors nous,
07:06imaginez,
07:07c'est comme si à l'école de police,
07:08on mettait une puce,
07:09on vous lave le cerveau,
07:10on vous dit à partir d'aujourd'hui,
07:11t'es raciste,
07:12t'es violent,
07:13etc.
07:13C'est vraiment scandaleux.
07:15Mais en même temps,
07:15c'est leur logouré.
07:16Ils n'ont que ça à dire.
07:17Parce que quand on parle d'économie,
07:19etc.,
07:19je l'écoutais aussi,
07:20ils parlaient d'économie
07:21avec Aloua Zuckman,
07:22je suis désolé,
07:23ils se mettent les pieds dans les plats.
07:24Donc, en fait,
07:24ils reviennent.
07:26J'allais dire,
07:26c'est un réflexe qu'ils ont,
07:29c'est tout de suite attaquer la police.
07:31S'il y a des violences soi-disant policières,
07:32pourquoi est-ce qu'on attaque
07:33les pompiers et les médecins
07:34dans des quartiers sensibles ?
07:35Donc, il y a des violences pompières,
07:37il y a des violences infirmières.
07:38Vous voyez,
07:39c'est vraiment le coup de gueule
07:40parce qu'il va falloir qu'ils arrêtent
07:41et qu'ils s'élèvent un petit peu.
07:43Mais vous êtes la voix de tant de Français
07:44qui vous soutiennent,
07:45bien évidemment,
07:45Jean-Christophe Couville
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