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  • il y a 2 mois
Avec Elisabeth Lévy et Eric Revel

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##LE_GRAND_DEBRIEF-2025-09-11##

Catégorie

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News
Transcription
00:00Le Grand Matin Sud Radio, 7h10h, Patrick Roger.
00:078h36, le grand débrief de l'actualité avec vous au 0826 300 300.
00:11On va revenir sur Bloquantou, qu'est-ce que vous en avez pensé ?
00:14Alors, environ 200 000 manifestants, deux fois plus quand même que ce qu'attendaient les services de renseignement.
00:22Est-ce que c'est un succès ou pas ? Il y a eu beaucoup quand même aussi de violences.
00:25J'aimerais vous entendre dans un instant 0826 300 300.
00:31On va en débattre aussi avec Elisabeth Lévy et Françoise Decois.
00:34Juste quand même, parce que ça a été une information de la nuit, tombée hier soir,
00:38cet influenceur américain conservateur, Charlie Kirk, proche de Donald Trump.
00:44Soutien.
00:45Et voix majeure de la jeunesse, parce qu'il s'adressait beaucoup à la jeunesse.
00:49Il a été abattu par balle lors d'une prise de parole dans une université.
00:56Françoise Decois et Elisabeth Lévy.
00:57Oui, alors après, moi j'entends des choses qui m'ont fait un peu bondir hier.
01:01Il y avait un côté, c'est bien fait pour lui.
01:03Hier soir, moi je ne suis pas du tout d'accord avec ça.
01:06Je ne peux pas adhérer à même 1% de ce que disait Charlie Kirk.
01:10Ça c'est évident, parce que ce n'est pas mon discours, ce n'est pas ma pensée, etc.
01:14Mais nul ne mérite d'être abattu pour ses idées.
01:16Je dis bien, nul ne mérite d'être abattu pour ses idées.
01:19Mais, quand même Patrick, on oublie la tradition de violence politique des Etats-Unis.
01:24Ça commence avec Abraham Lincoln qui est assassiné.
01:27C'est les frères Kennedy assassinés à quelques mois.
01:30C'est Martin Luther King.
01:32C'est les attentats sur Roland Reagan.
01:35C'est les attentats sur Trump.
01:36Donc, ce pays porte en lui la violence.
01:39Et nous n'avons rien à lui envier, d'ailleurs, nous les Français,
01:41parce que nous avons aussi cette culture de la violence en politique.
01:46On assassine quand même en France.
01:48On commence avec Ravaillac et ça continue, ça ne s'arrête jamais.
01:51Non, mais la réalité, c'est très important.
01:53En fait, il ne faut pas faire mine de s'en étonner,
01:56mais je suis vraiment désolé pour Charlie Kirk.
01:58Je ne comprends ce que vous dites.
01:59Elisabeth Lévy ?
02:00Franchement, merci.
02:02Je n'ai rien à ajouter sur les Etats-Unis.
02:05Sinon, quand même, qu'il y a un degré de haine,
02:07qui est monté, me semble-t-il, vraiment très haut.
02:12C'est-à-dire, et ce que je voulais juste dire,
02:15c'est que malheureusement, je commence à sentir dans certains propos,
02:19si vous voulez, tellement la déshumanisation de l'adversaire politique,
02:23de celui qui ne pense pas comme vous.
02:25Quand Mélenchon dit facho, enfin quand les troupes disent facho,
02:29ou génocide, je ne sais pas quoi,
02:31c'est vraiment, il vous sort de l'humanité.
02:34Il y a quelque chose qui, pour l'instant,
02:37qu'on ne voit pas ailleurs dans l'échiquier politique.
02:40Je veux dire, les socialistes ne s'expriment pas comme ça,
02:43même les RN ne s'expriment pas comme ça,
02:45mais il y a, si vous voulez, cette espèce d'inconscient
02:48de la terreur, de la révolution,
02:51il faut que les têtes tombent,
02:52qui fout les jetons.
02:54Oui, c'est vrai.
02:54Alors, Charlie Kirk,
02:56parce qu'évidemment, il n'est pas forcément très connu ici,
02:59il était un influenceur très très fort quand même aux Etats-Unis,
03:02alors que lui, il défendait à chaque fois,
03:05moi, c'est ma famille,
03:07je veux voir grandir,
03:08je veux voir grandir aussi les enfants, etc.
03:11Très proche de Trump.
03:13Et donc, il a été abattu.
03:14Ça nous amène, évidemment,
03:15vous avez cité le mot de facho,
03:18ce qui, parfois, a été cité hier dans les manifestations,
03:22même beaucoup,
03:23puisque on a retiré,
03:25quand il y avait le drapeau français,
03:27certains l'ont sifflé,
03:30l'ont arraché,
03:31on a vu à Montpellier,
03:32notamment,
03:33et résultat,
03:35tous ces gens-là ne sont pas allés manifester.
03:37Tiens, il y a justement,
03:38Pierre,
03:39au 0826 300 300 de Montèche,
03:42qui est avec nous,
03:43qui voulait aller manifester, je crois.
03:44Bonjour, Pierre.
03:46Oui, bonjour.
03:47Bon.
03:47Eh bien, écoutez,
03:49oui, je voulais aller manifester,
03:51et puis, quand j'ai vu,
03:52bon, déjà,
03:53l'appel de Mélenchon,
03:54alors là,
03:55c'était pas la peine,
03:56et en plus,
03:58moi, j'ai vu,
03:58dès 6h du matin,
03:59sur Toulouse,
04:00il y avait des incendies
04:03sur la Rocade,
04:04donc,
04:05dans ces conditions-là,
04:07bon,
04:07je ne vais pas manifester.
04:09En plus,
04:09vous savez,
04:10on a un formidable dictateur,
04:12dictateur du chaos,
04:14c'est Mélenchon,
04:15et Macron.
04:17Ah bon ?
04:17Là,
04:18ils ne se rendent pas compte
04:19qu'ils mettent la France à ça,
04:21quoi.
04:22Bon,
04:22je vais manifester
04:23dans ces conditions,
04:24non.
04:25Donc,
04:26du coup,
04:26vous avez renoncé,
04:27vous n'y êtes pas allé,
04:28quoi.
04:29Non,
04:29je n'y suis pas allé,
04:30non,
04:30non.
04:31Oui,
04:31oui.
04:31Non,
04:32mais,
04:33c'est vrai que...
04:34Cautionner ce genre
04:35de manifestation,
04:36non.
04:36Oui,
04:37c'est ça,
04:37et il y avait beaucoup
04:38d'anciens gilets jaunes
04:40qui étaient très divisés,
04:42partagés,
04:42certains sont allés manifester hier,
04:44on en a vu,
04:45et d'autres pas,
04:45et d'autres qui ne voulaient pas
04:47aller avec,
04:48entre guillemets,
04:49des casseurs,
04:50et des gens qui ont...
04:51un peu exploité ces...
04:53J'entends ce que vous dites,
04:54parce que je pense qu'il y a
04:55des billets,
04:56des dizaines de milliers de gens
04:57qui ont réagi comme vous,
04:58et c'est le meilleur moyen
04:59de tuer un mouvement social,
05:00c'est effectivement
05:01de le récupérer,
05:02c'est exactement ce qu'a fait
05:03Jean-Luc Mélenchon.
05:05Après,
05:05je ne suis pas d'accord avec vous
05:06sur le constat, Patrick,
05:07parce que...
05:08C'est pas moi qui fais le constat.
05:10Non, non, non,
05:10je n'en sais rien,
05:11mais en tout cas,
05:11ça n'a pas tant cassé que ça,
05:13ça n'est pas...
05:14Ça va quand même cassé,
05:15on en a bien sûr.
05:16Mais honnêtement,
05:18je pense qu'il y a un côté
05:23de Bruno Retailleau
05:25qui avait annoncé
05:25vraiment l'apocalypse.
05:27Non, c'est vrai,
05:28il n'y a pas eu
05:28d'acte de sabotage.
05:29Je pense que les manifestants
05:31se sont plutôt bien tenus,
05:32je ne sais pas ce qu'en pense
05:33Pierre ou vous,
05:33mais...
05:34Il y a eu des endroits,
05:36on a vu des manifestants
05:37essayer d'empêcher
05:40des brûleurs de poubelles.
05:42Bon, mais en réalité,
05:43ce n'était pas un mouvement social.
05:45Depuis quand un mouvement social,
05:46si vous voulez,
05:47se présente-t-il ?
05:49D'abord,
05:49ce qu'il voulait faire,
05:51c'était quand même pas bloquer
05:52ceux qui étaient là
05:53pour beaucoup,
05:54c'était des jeunes,
05:55des lycéens,
05:56c'est pour ça que ça a pété
05:57devant Hélène Boucher à Paris,
05:59qui franchement,
06:01et qui vont nous expliquer,
06:02j'en entendais ce matin,
06:04j'ai le couteau sous la gorge,
06:05non mais c'est bon là,
06:06on ne vit pas,
06:07on ne vit pas
06:08dans un enfer social,
06:09il serait temps...
06:10Il y a des utiliens
06:10qui ont le couteau sous la gorge,
06:12Elisabeth, vraiment.
06:13Je voudrais finir.
06:14Il y a toutes sortes
06:15de difficultés,
06:16je n'ai pas dit
06:16que la vie était facile,
06:17mais je commence
06:17à en avoir assez.
06:19Si vous voulez,
06:19aller faire un tour
06:20dans n'importe quel pays
06:21où il faut traverser
06:22trois, quatre frontières,
06:24je veux dire,
06:24et vous allez voir
06:25ce que c'est que de vivre
06:26dans un enfer social.
06:27Elisabeth, Françoise,
06:28Pierre veut ajouter un mot.
06:30Pierre, oui.
06:31Oui, mais en fait,
06:33si vous voulez,
06:35aller manifester
06:36pour casser,
06:40là, c'est pas possible.
06:42Oui, oui, oui.
06:43Là, il y a eu beaucoup,
06:44alors on dit
06:45qu'il n'y a pas eu
06:45beaucoup de casse,
06:47mais malheureusement,
06:48il y en a eu.
06:48Oui, il y a des endroits,
06:49il y a des endroits,
06:50qu'on défilait,
06:52on défilait
06:53et on cassait rien.
06:54On va manifester
06:55notre mauvaise humeur,
06:57mais on ne cassait rien.
06:58Mais je vous invite,
06:59il y a des endroits
07:00et je vous invite
07:00à regarder la vidéo
07:01de Christine Mouillot
07:02sur nos comptes Twitter
07:04de Sud Radio
07:05où ce sont des gens
07:06qui sont venus
07:07enlever un certain nombre
07:09de choses
07:09parce que tout était bloqué
07:10pour éviter
07:11qu'il y ait davantage
07:12de blocage
07:13et de casse.
07:14Deux millions de vues
07:15sur les réseaux sociaux.
07:16Je voudrais dire un mot
07:17sur les drapeaux
07:18à Françoise
07:18parce que ça,
07:19ce qui me semble intéressant,
07:20c'est la sottise
07:22de cette gauche
07:23et là,
07:24je ne suis pas sûr
07:24que ça s'arrête
07:25à LFI.
07:26Je pense que les écolos
07:27sont pareils,
07:27etc.
07:29La sottise de cette gauche
07:30qui a abandonné
07:31la nation.
07:32Si vous voulez,
07:32qui a décidé
07:33au fur...
07:34Je suis désolé.
07:36On voit bien
07:36qu'au fil des années...
07:38C'était d'ailleurs,
07:39il y avait un papier
07:39dans le Dupont
07:40il n'y a pas longtemps
07:40qui était intéressant
07:41qu'au fil des années,
07:43la nation,
07:43pour eux,
07:43c'est devenu un truc
07:44d'extrême droite.
07:45Alors régulièrement,
07:46il y a des gens
07:46qui disent à gauche
07:47« Non, il ne faut pas. »
07:48Mais il n'empêche
07:49que c'est quand même
07:50ce qu'ils ont fait.
07:51Et ce qui m'a frappé,
07:52c'est comment ça infuser
07:53dans les jeunes générations
07:55à qui on explique...
07:56Certains, pas tous, mais...
07:57Comment ça infuser ?
07:58À qui on explique
07:59toute la journée
08:00que les identités,
08:01c'est super,
08:02sauf l'identité française.
08:03Rappelez-vous.
08:04Non, mais je voudrais
08:04répondre à ça,
08:06parce que vraiment,
08:07écoutez, moi je veux bien
08:08que dans le cas particulier
08:10on fasse en général,
08:11la réalité,
08:12c'est que vous parlez
08:12de la gauche
08:13et vous supposez
08:14que ça ne s'arrête pas
08:15à LFI
08:16et que c'est les...
08:17Mais ça n'est pas la réalité.
08:18Écoutez, moi je veux bien...
08:20Qu'est-ce qui n'est pas la réalité,
08:21François ?
08:21Mais ça n'est pas la réalité
08:22que la gauche piétine
08:23le drapeau français.
08:24Mais enfin, écoutez...
08:25Mais il y a une partie
08:25de la gauche qui le fait.
08:26Non, mais une partie...
08:27Mais attendez,
08:28attendez,
08:29je vais finir.
08:29Une infime...
08:31Je vais terminer
08:35une infime partie
08:37effectivement
08:38d'extrême-gauche, etc.
08:41Mais la réalité,
08:42comme vous le voyez
08:43et comme vous allez le voir
08:45si jamais il y a une dissolution,
08:46la majorité de la gauche
08:48ne fait pas ça.
08:49Je ne voudrais pas
08:50qu'on fasse passer
08:51la minorité activiste
08:53pour la majorité.
08:54Les élections vont encore
08:55le démontrer.
08:56J'en ai marre.
08:57On continue à construire
08:58l'idée que c'est LFI
09:00qui domine la gauche,
09:01ça n'est pas vrai.
09:02Alors, je ne dis pas
09:02que c'est LFI.
09:03Alors, je réponds.
09:04Ça ne fait pas 10 ans,
09:05ça ne fait pas 20 ans,
09:06ça fait 40 ans
09:07que la gauche,
09:08dans son ensemble,
09:09oui, je veux dire,
09:11considère que l'Europe,
09:13c'est beaucoup mieux
09:13qu'il faut que la France
09:14disparaisse dans l'Europe,
09:16que la France moisi,
09:17ce n'était pas LFI,
09:19c'était, si vous voulez,
09:20les élites bourgeoises,
09:22Saint-Germain-des-Prés,
09:24tout ça, si vous voulez,
09:25toute cette gauche
09:25qu'on appelait la gauche
09:27cabillard à l'époque,
09:28c'était un peu bête,
09:28mais toute la gauche
09:30de Saint-Germain-des-Prés,
09:31si vous voulez,
09:32disait que vraiment
09:33la France était
09:34franchouillard.
09:35Et pourquoi ?
09:36Parce que vous aviez
09:36le Rassemblement National.
09:38Et ça a été vrai
09:39dans beaucoup de pays,
09:40si vous voulez.
09:41Donc, voilà.
09:43Je ne dis pas
09:43qu'ils piétinent
09:44le drapeau.
09:45Je ne sais pas
09:45que j'ai dit.
09:46Ils ont dit
09:46qu'ils avaient abandonné
09:47la nation.
09:49Vous savez,
09:50Ségolène Royal
09:50a fait toute sa campagne
09:52en 2007
09:52sur la nation,
09:53la patrie et le drapeau.
09:56Oui.
09:57Certains, hier en tout cas,
09:59c'était, vous l'avez dit,
10:01gauche en fait radicale
10:02où des manifestants
10:03qui n'ont rien à voir
10:04finalement avec le mouvement social
10:05ont piétiné,
10:06saccagé,
10:07sifflé le drapeau français.
10:09Certains ont été obligés
10:10de le remballer.
10:11Bien sûr,
10:11on a vu des drapeaux
10:12palestiniens partout
10:14en fait.
10:14Donc voilà,
10:15il y a une utilisation.
10:16Non mais cette gauche-là
10:17n'aime pas le drapeau français.
10:19On peut se mettre d'accord
10:20pour ça aujourd'hui.
10:21Ah, ce n'est pas facile
10:21d'être prof avec vous.
10:23Ah non, ça c'est vrai.
10:25Dans un instant,
10:25on continue sur Sud Radio.
10:27On va revenir sur cette idée
10:29de taxe peut-être.
10:30Tiens, alors plus Zuckman
10:32mais pour les riches
10:32mais une autre taxe.
10:33On va voir ça.
10:34Puis un salarié malade maintenant.
10:36Pendant ses congés,
10:37vous êtes en congé,
10:39en repos,
10:39en vacances.
10:40Boum,
10:40vous tombez malade.
10:41Eh bien,
10:42vous pouvez reporter
10:44ce droit
10:45des congés
10:47par la suite.
10:48C'est l'enfer social là.
10:50Alors,
10:50vous êtes d'accord,
10:51pas d'accord.
10:51J'aimerais vous entendre
10:52au 0826 300 300.
10:540826 300 300.
10:58Le Grand Matin Sud Radio.
11:007h10h.
11:02Patrick Roger.
11:03Je suis malade
11:04pendant mes vacances.
11:05Je peux reporter
11:05mes congés.
11:07On va voir ça
11:07dans un instant
11:08et vous allez réagir.
11:10Avant cela,
11:10tiens,
11:11Benjamin Gleiz,
11:12on en parle ce matin.
11:14C'est cet élu
11:14de LFI,
11:16Rodrigo Arenas,
11:17pour le nommer,
11:17qui propose
11:18une nouvelle taxe.
11:20Oui,
11:20une taxe sur l'ensemble
11:22des transactions numériques.
11:23Cette contribution universelle,
11:24comme il l'appelle,
11:25s'appliquerait,
11:26il le dit aux Parisiens,
11:27aujourd'hui en France,
11:29dès que vous allez payer
11:29une baguette de pain
11:30par carte bancaire
11:32quand vous achetez
11:32vos vacances en ligne
11:33ou si vous achetez
11:34des actions en bourse.
11:35Le taux de prélèvement
11:36serait dans ce cas-là
11:37de 0,5%.
11:39Plutôt qu'une taxe,
11:40Rodrigo Arenas
11:40préfère parler
11:41d'une micro-taxe.
11:42Elle permettrait tout de même
11:43à l'État de récupérer
11:44selon lui
11:44212 milliards d'euros
11:46et avec un tel montant,
11:47le député LFI
11:48propose de remplacer
11:50la CSG
11:51qui pèse lourdement
11:52sur les salaires,
11:53les pensions
11:53et les allocations sociales.
11:55Il a prévu
11:55de déposer sa proposition
11:57de loi à l'Assemblée
11:57d'ici la fin de la semaine.
11:59Qu'est-ce que vous en pensez ?
12:01Sur les transactions numériques.
12:03Oui, sur les transactions numériques,
12:05ça me paraît être extrêmement judicieux,
12:08ça me paraît frapper au coin du bon sens.
12:09Après, je ne sais pas comment on fait un mécano comme cela.
12:11Vous voyez ?
12:13Voilà.
12:14Moi, je n'ai pas réfléchi spécifiquement à celle-là,
12:17mais j'aimerais savoir
12:18quel est le mot qu'ils ne comprennent pas
12:20dans la phrase
12:21« Nous sommes déjà l'un des pays
12:23les plus taxés du monde ».
12:25Est-ce qu'il y a quelque chose
12:26qui leur échappe ?
12:27Vous savez quoi ?
12:28En France, il y a 65% des gens
12:31qui touchent plus de l'État
12:32que ce qu'ils lui donnent.
12:34Ce qui veut dire qu'on n'arrivera jamais
12:36à rien changer là-dessus.
12:38Moi, je suis quand même...
12:39Rodrigo Renas,
12:40c'est une taxe qui toucherait tout le monde.
12:41C'est ça, mon problème.
12:42Et on parlait tout à l'heure des étudiants.
12:44Bien sûr qu'il y a des étudiants
12:46qui sont à 1 euro près,
12:47qui délaient le shampoing,
12:48qui s'achètent plus de brosses à dents.
12:49Et il y en a de plus en plus...
12:51Ou de dentifrices,
12:52et il y en a de plus en plus
12:53au resto du cœur, etc.
12:54Moi, j'entends ce que dit Rodrigo Renas.
12:57Je pense qu'il faut quand même
12:58aller taper les plus hauts revenus
13:00et rendre du pouvoir d'achat aux autres.
13:02Bon, alors,
13:04un salarié malade, donc,
13:06pendant ses vacances,
13:07peut reporter son droit...
13:09Enfin, il a le droit maintenant
13:10de les reporter.
13:11Pourquoi ?
13:11C'est parce qu'hier,
13:13il y a eu une décision
13:14dans la Cour de cassation
13:16qui veut aligner le droit français
13:18au droit européen.
13:19Je précise au passage
13:19que ça existait déjà
13:21dans certaines entreprises.
13:23Vous êtes d'accord ou pas d'accord ?
13:240-826-300-300
13:26et vous,
13:27Elisabeth Légui,
13:27François Dacquard ?
13:28Si j'étais cacquine,
13:28je vous demanderais à vous
13:29si vous êtes d'accord ou pas d'accord.
13:31C'est vous le patron.
13:31Non.
13:32Ici.
13:34Non, mais...
13:35Écoutez,
13:36je pense qu'il y a un scandale.
13:39C'est que les lycéens
13:40et les écoliers
13:40doivent aussi bénéficier
13:41de cette mesure.
13:42Quand ils sont malades
13:42pendant leurs vacances,
13:43on doit leur enlever
13:44un jour d'école
13:45parce que vraiment,
13:46c'est insupportable.
13:47Je dis que nous allons sortir
13:48de l'histoire.
13:49Est-ce que...
13:50Vous savez ce que ça dit ?
13:51Oui.
13:52C'est qu'il y a quelque chose
13:53de sacré
13:53au-dessus de tout,
13:55au-dessus de ce que vous devez
13:56à votre entreprise,
13:58au-dessus de tout ça.
13:59Il y a quelque chose de sacré,
14:00c'est les vacances.
14:01Et pas un jour.
14:02Donc, il y a une justice divine.
14:04Si vous n'avez pas de bol
14:05et que vous êtes malade,
14:05si vous vous cassez la jambe
14:06le premier jour
14:07de vos vacances au ski,
14:09eh bien,
14:09on doit...
14:10Toutes vos vacances au ski
14:11vous seront...
14:11Non, mais...
14:12On se moque du monde.
14:13On est en train
14:14de sortir de l'histoire
14:15et si vous voulez faire de...
14:17Et après,
14:18on va nous dire
14:18que la France est un enfer social
14:20mais cette mesure
14:22est d'une aberration.
14:23Aberration,
14:24c'est le mot d'Elisabeth Lévy.
14:26Aberration,
14:26pas aberration, François.
14:27Non, parce que je la comprends
14:28d'abord parce que
14:28ce n'est pas une mesure française.
14:29C'est une mesure...
14:30C'est pour entrer
14:31dans les clous du droit européen.
14:33Certaines boîtes
14:34le faisaient déjà en France.
14:34Bien sûr.
14:35Moi, je comprends.
14:36Mais ce qui m'ennuie
14:36avec Elisabeth,
14:37c'est l'idée,
14:38l'idée effectivement
14:39que les vacances
14:40seraient un droit humain.
14:41Mais bien sûr,
14:41les vacances,
14:42c'est un droit humain.
14:42Et bien sûr que
14:43le franc populaire est arrivé
14:45et bien sûr que
14:45le franc populaire...
14:46Ah, mais c'est pas ce qu'elle a dit.
14:47Non, non.
14:47Si elle a dit,
14:48c'est un droit sacré,
14:49un droit bien sûr
14:50que ça fait partie.
14:50Oui, oui, c'est pas un droit sacré.
14:51Si, bien sûr que ça fait partie.
14:52Les vacances, c'est pas sacré.
14:53Mais si, moi, je pense
14:54que les vacances
14:55sont absolument sacrées.
14:56Nous, ça va parce qu'on adore,
14:57on fait du bruit avec la bouche
14:58dans un micro.
14:59Ça s'appelle journaliste
15:00ou éditorialiste
15:01et c'est pas très...
15:01C'est épuisant psychiquement
15:02mais c'est pas très fatigant.
15:04Dans le sens,
15:04quand vous êtes boulanger,
15:06quand vous travaillez en usine,
15:07je peux vous assurer
15:08que les vacances,
15:09c'est sacré.
15:10Et c'est une conquête sociale
15:11dans le bon sens du terme.
15:13Donc, mais quand vous tombez malade,
15:14c'est ça,
15:15c'est pas le droit des vacances
15:16qui est remis en cause.
15:16Je répondais à Elisabeth
15:17parce que j'ai beaucoup de mal
15:18à répondre sur...
15:19Je répondais à Elisabeth
15:20sur le droit sacré
15:21parce que...
15:22Elle procrastine.
15:22Oui, je procrastine
15:23parce que...
15:24Pour ne pas se prononcer.
15:25Voilà, je fais de la prétérision
15:26parce que je trouve
15:27que dans le moment...
15:28Je peux entendre cette mesure
15:29mais je pense que dans le moment
15:31elle est complètement
15:31à l'ouest, cette mesure-là.
15:33Ah oui, c'est vrai.
15:34Vous imaginez combien...
15:34Julien 0826 300 300.
15:37Julien en région parisienne.
15:40Julien, bonjour.
15:41Comment c'est-vous ?
15:42Bonjour.
15:42Moi, je voulais réagir
15:43parce que c'est un cas
15:44qui m'est arrivé.
15:46Moi, je pense qu'il faut
15:47séparer les quatre figures
15:48en fonction de la gravité
15:49de la situation.
15:50Par exemple,
15:51si j'ai un rhume,
15:52un mot de tête,
15:53bon, je serai chez moi,
15:54je me repose,
15:54ça reste quand même reposant,
15:55ça reste quand même des vacances.
15:57Par contre,
15:57si je finis en réanimation
15:58hospitalisée pendant 300 ans,
16:01oui, là, effectivement,
16:03c'est pas ce qu'on peut appeler
16:04quelque chose de reposant.
16:06Donc voilà,
16:06je voulais juste apporter
16:07ce point de vue-là, en fait.
16:09Oui, c'est vrai.
16:10Si on est hospitalisé
16:11pendant ses vacances,
16:12qu'on a un accident...
16:14Je veux avoir un mot.
16:15Eh bien, si vous voulez,
16:16il y a l'idée
16:17que la collectivité,
16:18et en l'occurrence,
16:19c'est pas la collectivité,
16:20c'est votre entreprise,
16:21doit pallier
16:23tous les accidents de la vie,
16:25tous les risques.
16:26Eh bien oui,
16:27vous n'avez pas le temps
16:28si vous avez un accident de bagnole
16:29en partant en vacances.
16:31Je reconnais que c'est
16:32tout à fait désastreux,
16:33mais c'est pas de la faute
16:34de votre employeur.
16:35Donc,
16:36si vous voulez,
16:36il y a un moment
16:37où on doit,
16:39comment on dirait,
16:39des adultes.
16:40L'État ne peut pas
16:43pallier
16:44tous les bobos de la vie.
16:45Non, mais là,
16:45c'est pas l'État,
16:46en l'occurrence...
16:47C'est la boîte,
16:47c'est pire en ce moment.
16:48C'est la boîte,
16:49et moi,
16:49je comprends que les boîtes...
16:51Mais vous savez,
16:51les boîtes,
16:52elles ne sont pas obligées
16:52de gérer à la schlag.
16:53Il y a énormément de boîtes
16:54en France,
16:55des PME,
16:55des PMI,
16:56qui gèrent de façon
16:57très sociale et très humaine
16:58leurs salariés.
16:59Et moi,
17:00je comprends très bien
17:00que si vous avez un accident
17:02et que vous êtes hospitalisé
17:03pendant trois semaines,
17:04moi,
17:04je comprends très bien
17:05qu'on ne vous sucre pas
17:07vos vacances.
17:08Vous comprenez ce que je veux dire ?
17:09Ça peut s'entendre.
17:10Mais dans la période,
17:11c'est difficile à entendre.
17:12Évidemment,
17:13ce qui se passe,
17:14c'est comme dans tout.
17:15C'est-à-dire,
17:16c'est les abus.
17:17Voilà,
17:17c'est le principe.
17:19Alors que moi,
17:20c'est les abus.
17:21Moi, je suis plutôt...
17:22Il faudrait demander
17:22à des chefs d'entreprise.
17:23Je suis sérieux.
17:25Parce qu'en ce moment,
17:26je vous assure,
17:26pour les PME,
17:27c'est dur.
17:28Justement,
17:290826 300 300,
17:31ça vous est ouvert.
17:32La vérité en face
17:32et le grand matin
17:33continuent dans un instant
17:34avec Jean-François Aquili.
17:35Il reviendra aussi
17:36sur, évidemment,
17:37la suite de Bloquons-Tout.
17:38Mais ce sujet aussi,
17:39comme beaucoup d'autres
17:40dans l'actualité,
17:41vous voulez réagir ?
17:42Vous le savez,
17:43c'est à vous,
17:44le 0826 300 300.
17:45Vous réagissez sur
17:46tous ces sujets.
17:47Vous avez quelque chose
17:48à dire sur
17:48Charlie Kirk
17:49qui a été abattue
17:51aux Etats-Unis.
17:52Françoise disait,
17:53oui, aux Etats-Unis,
17:54ils ont une forme de,
17:55je mets ça entre guillemets,
17:56de tradition.
17:57Elle a condamné
17:58vertement avant,
17:59quand même,
17:59c'est Ludovic
18:01qui a gagné
18:03le...
18:03le portable
18:05DAB+,
18:06la radio portable
18:07DAB+,
18:07FM
18:08et Ludovic
18:09Deslandes.
18:100826,
18:11ce n'est pas encore vous.
18:11Encore bravés.
18:12Parce qu'il a envoyé
18:13Sud au 728.
18:15Allez, on continue
18:15dans un instant.
18:16Restez bien avec nous
18:17parce que ça va être
18:18encore passionnant,
18:18évidemment.
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