- il y a 2 semaines
Avec Philippe Brun, député PS de l'Eure
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NewsTranscription
00:00Votre invité, donc Jean-François.
00:01Bonjour à vous Philippe Brun.
00:02Bonjour Jean-François.
00:03Et soyez le bienvenu.
00:04Près de 200 000 manifestants hier,
00:07les bloqueurs n'ont pas bloqué la France,
00:09a déclaré Bruno Retailleux.
00:11En fait, les casseurs ont occupé le terrain hier.
00:15L'ultra-gauche, très souvent, est venu confisquer ce mouvement.
00:18Que dites-vous ce matin ?
00:19La colère n'a pas pu s'exprimer.
00:21200 000, c'est quand même un mouvement significatif.
00:25D'ailleurs, ça a été reconnu par le ministre de l'Intérieur lui-même.
00:27Ce mouvement était en pleine semaine, un mercredi.
00:33Un peu perturbé aussi par l'actualité politique.
00:36Moi, ce que je pense en tout cas,
00:37c'est qu'il y aura beaucoup de monde dans la rue le 18 septembre
00:40dans des grandes manifestations qui seront organisées par les syndicats.
00:43Mais Philippe Brun, vous passez à côté du sujet là.
00:45Excusez-moi, mais de nombreux témoignages.
00:47J'ai entendu sur Sud Radio notamment disant,
00:50regrettant l'appel de Jean-Luc Mélenchon
00:52à manifester ce que le leader assoumis a gâché cette mobilisation.
00:56En tout cas, il y a une loi...
00:58Parce que vous vous êtes tenu en retrait, cette histoire.
01:00Il y a une loi d'airain sur les mouvements sociaux.
01:02Ce n'est pas de récupération politique.
01:04Et donc, quand on fait la récupération politique,
01:06on plante les mouvements.
01:07Voilà, c'est dit ce matin.
01:09Il n'aurait pas dû faire ça, Mélenchon.
01:11Franchement.
01:11Il nous faut éviter de le faire, vraiment.
01:13C'est une loi et les syndicats nous le demandent systématiquement.
01:16Et à chaque fois qu'on le fait, on porte atteinte au mouvement.
01:19Donc, il ne faut pas le faire.
01:20Que dites-vous ce matin, Philippe Brun,
01:22de cette nomination de Sébastien Lecornu à Matignon ?
01:27Il a fait ses classes dans le département de l'heure qu'il a dirigée.
01:30Vous le connaissez ? Comment est-il ?
01:31Quel est votre lien avec lui ?
01:32Alors, c'est qu'il vient de sympathique, d'affable.
01:34Tout le monde l'a dit.
01:35De rond, de cordial, attentif aux autres,
01:39sachant se faire apprécier de son interlocuteur.
01:42Mais ce que je tiens à dire ici,
01:43c'est que les raisons pour lesquelles
01:44Michel Barnier et François Bayron ont été censurés
01:46ne tenaient pas à leur manque de cordialité.
01:48C'est deux personnes très cordiales aussi,
01:49capables de respecter leurs interlocuteurs,
01:52qui ont été réélus pendant des années,
01:53dans leurs circonscriptions.
01:54Et il y a bien des raisons.
01:55Le problème est un problème politique.
01:57C'est qu'on a eu deux censures de gouvernement macronistes
02:00et que le président de la République
02:01ne souhaite pas partager le pouvoir.
02:04Il ne souhaite pas ouvrir le jeu politique.
02:06Et les mêmes causes produiront très certainement ensuite
02:09les mêmes effets,
02:09quels que soient les qualités personnelles
02:11de Sébastien Lecornu.
02:12On va y venir.
02:13Vous avez l'œil sur le contre-budget du Parti Socialiste.
02:16Est-ce qu'il vous a appelé Sébastien Lecornu ?
02:19Non, il ne l'a pas appelé.
02:20Non.
02:20Il pourrait vous appeler ?
02:22Nous appeler à quoi ?
02:23À discuter ?
02:23À négocier ?
02:24Il l'a fait déjà, non ?
02:26Il a commencé à discuter.
02:27Écoutez, il a appelé en tout cas
02:28les partis politiques à être reçus
02:31pour discuter de ce que pourrait être
02:33un compromis sur le budget.
02:34Qu'est-ce qui peut être négocié ?
02:35Ce que nous disons, nous,
02:36c'est que nous n'irons pas à la négociation
02:39finalement de but en blanc
02:41sans que le Premier ministre ait annoncé
02:43un certain nombre d'ouvertures.
02:44Parce que nous, on nous a déjà fait le coup dix fois.
02:46C'est-à-dire, on ouvre très grand,
02:48on fait plein de réunions,
02:49et à la fin, la montagne accouche d'une souris.
02:52Nous n'irons aux négociations
02:54que si le Premier ministre annonce
02:56des ruptures claires
02:57et nous annonce très concrètement
02:58les sujets sur lesquels il veut ouvrir.
03:01Nos propositions, elles sont connues.
03:03Il n'y a aucun suspense.
03:04J'ai fait 212 interviews
03:06sur le contre-budget du Parti Socialiste,
03:08y compris à votre antenne,
03:09et donc à peu près tout le monde sait
03:10ce que proposent les socialistes.
03:12Ça a été précisé,
03:13même les Financial Times et Bloomberg
03:14ont fait des interviews sur le sujet.
03:16Donc aujourd'hui,
03:17le Premier ministre a toutes les cartes en main
03:18qu'il dise ce qu'il souhaite reprendre
03:20dans le contre-budget des socialistes
03:22et de la gauche bien générale,
03:23parce que les écologistes ont fait un contre-budget
03:24qui est quasiment très semblable au nôtre.
03:27Les économistes le feront dans quelques jours.
03:29Que lui-même nous dise
03:30les sujets qu'il souhaite ouvrir
03:31et la négociation pourra avoir lieu.
03:34S'il nous dit que finalement
03:35ce sera une micro-taxe exceptionnelle
03:37à 500 millions d'euros
03:39sur les très grandes fortunes
03:41et que dans le même temps
03:42il n'y aura rien sur le pouvoir d'achat,
03:43rien sur les retraites,
03:44rien sur la réservation des services publics,
03:46ce sera sans nous.
03:47Vous avez entendu l'édito très documenté
03:50sur Sud Radio de Françoise Degoy.
03:52Et s'il vous propose une demi-Zuchmane
03:55qui ne s'appellerait pas Zuchmane ?
03:56C'est-à-dire, on n'est plus à 15 milliards,
03:58on est à 7 milliards et demi.
03:59Écoutez, en tout cas,
04:00je vous le dis donc très clairement
04:01qu'on ne peut pas continuer
04:03sur la même politique économique.
04:05Mais ça, c'est oui ou c'est non ?
04:06C'est impossible.
04:07Ça, c'est oui ou c'est non ?
04:08On ne va pas faire le débat avant le débat.
04:09C'est important de le savoir.
04:11Le vrai sujet, c'est que
04:12nous ne nous ferons pas acheter à vil prix.
04:14Il y a besoin aujourd'hui
04:15de changer radicalement
04:17de politique économique.
04:18Et s'il n'y a pas de changement profond
04:19aujourd'hui de cette politique économique,
04:21s'il n'y a pas un vrai soutien
04:21au pouvoir d'achat,
04:22s'il n'y a pas un vrai rééquilibrage
04:24de l'effort en faveur
04:25des classes populaires
04:26et des classes moyennes,
04:27alors ce sera sans nous.
04:28Ça sera sans vous.
04:29Vous savez ce qu'a dit Bruno Retailleau.
04:31Si c'est un programme de gauche
04:33avec des socialistes en gouvernement,
04:34ils partent.
04:35Donc ça ne marche pas non plus.
04:36Oui, mais c'est la quadrature du cercle.
04:38Ça ne marchera pas.
04:38Mais ils ont choisi,
04:39parce qu'ils ont choisi LR,
04:41plutôt que de choisir l'alliance avec la gauche.
04:42Ils auraient choisi la gauche,
04:44il y aurait eu une majorité.
04:45LR 44 députés
04:48plutôt que les 121 députés
04:50du PC, du PS et des Verts.
04:52C'est un choix.
04:53Philippe Brun,
04:53vous avez vu dès le soir de sa domination
04:55le message sur X de Marine Le Pen.
04:58Le président tire la dernière cartouche
05:01du macronisme.
05:01Elle dit
05:02le prochain Premier ministre
05:04s'appellera Jordan Bardella.
05:06En fait, elle a toujours l'index sur le bouton.
05:08Ça va se finir en censure, tout ça ?
05:10Écoutez, il y a eu un choix très clair
05:13du président de la République.
05:14Alors que nous avons fait des propositions,
05:16pas seulement celles d'appeler la gauche gouvernement,
05:18mais d'ouvrir le jeu politique,
05:19il a fait le choix de la fermeture,
05:20d'appeler le dernier fidèle
05:21pour absolument ne rien changer à sa politique.
05:24Alors peut-être que celui-ci va nous surprendre,
05:26je n'y crois pas pour ma part,
05:28et engager la révolution intérieure du macronisme.
05:30Mais je crois plutôt
05:31qu'on va s'engager vers une crise de régime
05:34qui me semble assez définitive,
05:36dont la solution ne pourrait être à la fin
05:38que la dissolution.
05:39Elle ne nous fait pas peur non plus.
05:41Franchement, vous allez censurer,
05:42c'est ce qui se profile.
05:43Non, mais on est là ce matin,
05:45on peut se parler franchement,
05:46parce que ce que vous demandez,
05:48c'est-à-dire légitimement,
05:49le Parti Socialiste a des propositions à faire,
05:51ils ne peuvent pas y accéder.
05:53C'est contradictoire,
05:54ça va être le chaos,
05:55c'est un gouvernement impossible.
05:57Donc vous allez censurer, Philippe Bras.
05:58C'est toute l'erreur.
06:00C'est ce qu'on entend,
06:00c'est la petite musique qu'on entend.
06:01Non, le premier ministre dit,
06:03je vais faire des grandes ruptures,
06:04voilà, qu'il nous démontre
06:05ces grandes ruptures.
06:06Vous avez compris quand il dit ça, au fait ?
06:08Non, je n'ai pas compris.
06:09Vous-même, qui êtes un spécialiste
06:10de Nicolas Sarkozy,
06:11parce que je lui avais consacré un livre,
06:13c'est un mot aux ruptures
06:14qui est un peu galvaudé aujourd'hui.
06:16Je ne sais pas trop ce que ça veut dire.
06:18Et quand il dit être plus créatif,
06:20plus sérieux,
06:21dans la manière de travailler
06:22avec les oppositions,
06:22avec un François Bayrou,
06:24un petit peu médusé à côté,
06:26ce n'est pas une ambiance constructive, ça ?
06:28Non, mais c'est la dislocation,
06:30en vérité,
06:30de ce soi-disant socle commun.
06:31Vous l'avez bien vu,
06:32François Bayrou n'a recueilli
06:33le soutien que de 193 députés
06:35à l'Assemblée nationale,
06:36avec de très nombreux députés LR
06:38et Renaissance
06:38qui ne lui ont pas accordé son soutien.
06:40Et là, vous le verrez,
06:41il n'y aura pas non plus
06:42un soutien franc et massif
06:43de ce faux socle commun
06:45à l'Assemblée.
06:45Il fallait une nouvelle méthode.
06:47Il fallait nommer
06:48un homme ou une femme
06:48au-dessus des partis
06:50qui engage
06:51un vrai changement de politique.
06:53Il y avait des noms
06:53qui étaient sur la table.
06:54Le président de la République
06:55a préféré la fermeture
06:56et d'appeler finalement
06:57son dernier fidèle.
06:59Malheureusement, je crains
07:00qu'il ne fasse qu'aggraver
07:01la crise politique
07:02que nous connaissons aujourd'hui.
07:03Ça sent l'épitaph
07:04tout ça ce matin.
07:06Philippe Brun,
07:07c'est le journal L'Opinion
07:08qui le révèle.
07:09Martine Aubry
07:10a téléphoné à Olivier Faure.
07:12C'était le 31 août,
07:13c'est très précis,
07:14au soir,
07:15pour désapprouver
07:16le contre-budget du PS
07:17que vous connaissez par cœur
07:18en lui disant
07:19à Olivier Faure
07:20qui adore Martine Aubry
07:21« Ce n'est pas sérieux,
07:23il manque de rigueur budgétaire. »
07:26C'est dit par Martine Aubry,
07:27c'est quand même pas n'importe qui.
07:29Vous manqueriez
07:30de rigueur budgétaire.
07:30Écoutez, ce sont des racontards
07:32de presse.
07:33Moi, ce que je sais,
07:34c'est que Pierre Moscovici,
07:35qui est premier président
07:35de la Cour des Comptes,
07:37qui, je crois,
07:38est au moins aussi compétent
07:40que Martine Aubry
07:40sur ces sujets
07:41puisqu'il était ministre des Finances,
07:42premier président
07:42de la Cour des Comptes,
07:43commissaire européen
07:43chargé des Finances,
07:44a dit très publiquement
07:45sur RTL
07:46que notre contre-budget
07:46était sérieux.
07:48C'est Pierre Moscovici
07:49qui est au-dessus de la mêlée
07:50qui s'occupe du contre-budget.
07:52Non, mais il a dit
07:53en tout cas
07:53que les propositions
07:54qu'il ne les partageait pas
07:55toutes, évidemment,
07:55mais qu'elles étaient sérieuses
07:57et chiffrées.
07:58Quant à ces racontards
07:59de presse,
07:59je préfère qu'on interroge
08:02directement les concernés.
08:03On verra bien
08:04ce que répondra
08:05à l'opinion là-dessus.
08:06Vous en êtes où
08:06avec le nouveau front populaire ?
08:09Parce que si,
08:09on est d'accord,
08:10s'il y a une censure,
08:12le coup d'après,
08:13c'est la dissolution,
08:14c'est inéluctable.
08:16Vous en êtes où
08:16avec Jean-Luc Mélenchon ?
08:18Nous, c'est extrêmement clair.
08:19Nous souhaitons
08:20une alliance
08:21avec les communistes
08:21et les écologistes.
08:23C'est le fameux
08:23format bagneux,
08:24vous vous souvenez,
08:24les forces politiques
08:25qui s'étaient retrouvées
08:26à ce moment-là.
08:27Ce que nous souhaitons
08:28préparer,
08:28il y a un plan dissolution
08:29qui a été annoncé
08:30par Olivier Faure.
08:31On est en train
08:31de désigner nos candidats
08:33dans nos circonscriptions.
08:34Moi, je dois désigner
08:34dans l'heure
08:35les candidats
08:36dans ma fédération.
08:37Et donc,
08:38nous souhaitons
08:38une union
08:39avec les écologistes
08:40et les communistes.
08:40Surtout que vous,
08:41vous êtes cerné
08:42par le Rassemblement National.
08:43Oui, cerné
08:44par le Rassemblement National
08:49et la dissolution
08:49serait préjudiciable
08:51au socle commun,
08:52du moins ensemble
08:53pour la République,
08:54les proches
08:55d'Emmanuel Macron.
08:56Mais pour vous aussi,
08:57vous y laisseriez
08:58des plumes,
08:58vous n'avez pas intérêt à ça.
09:00C'est presque suicidaire
09:01d'aller vers une censure.
09:02Je n'en suis pas certain.
09:03On regarde
09:03le dernier sondage,
09:04elle est à peu près convergent.
09:05La gauche PS-PC-Vert
09:07vers PC-PS
09:08serait autour de 20%
09:11et qualifiée au second tour
09:12dans plus de 70 circonscriptions
09:13contre l'ERN.
09:14En vérité,
09:15ce sera,
09:16s'il y a une dissolution,
09:17un match entre la gauche
09:18PS-PC-Vert,
09:19PC-Vert-PS
09:20dans le sens qu'on veut
09:20et le Rassemblement National.
09:23C'est ce qui se profile aujourd'hui
09:24dans les enquêtes d'opinion
09:25que nous voyons.
09:26Et ça,
09:26cette place-là,
09:27on l'a gagnée
09:27grâce à notre crédibilité
09:28sur les questions budgétaires,
09:30grâce à notre unité aussi.
09:31Et c'est ça qu'on doit continuer
09:32à porter
09:33dans les prochaines semaines.
09:34Philippe Brun,
09:35vous le savez
09:35que ce micmac politique,
09:37cette espèce de brouillard
09:39qui dure depuis des mois,
09:41désormais,
09:41les Français n'en veulent plus
09:43et ce n'est pas l'abstention
09:45qu'il y a au bout du voyage,
09:46c'est le vote RN.
09:48Vous le savez, ça.
09:49Et au bout du voyage,
09:50en vérité,
09:51de tout...
09:52Vous savez,
09:52on aura tout essayé,
09:53pourquoi pas eux ?
09:54Donc ça profite à Marine Le Pen
09:56et Jordan Bardella.
09:57Évidemment que tout cela
09:58lui profite.
09:58Vous savez.
09:59Mais il y a un moment,
10:00et on ne peut pas non plus
10:00nous s'asseoir
10:01sur toutes nos convictions
10:02pour sauver le système.
10:04Il y a un responsable
10:05du chaos que nous connaissons
10:06aujourd'hui,
10:07il est à l'Élysée,
10:08c'est le président de la République.
10:09C'est lui qui a choisi
10:10de manière totalement irrationnelle
10:11cette dissolution.
10:13Et c'est lui qui a choisi
10:13d'aggraver la crise
10:15en nommant des gouvernements
10:16macronistes
10:17plutôt qu'en ouvrir le jeu
10:18en prenant des personnalités
10:19capables de construire
10:20un gouvernement
10:20de défense républicaine.
10:22Il est aujourd'hui
10:22le seul responsable
10:23de cette terrible crise politique
10:25que nous connaissons.
10:26Vous ne dites pas
10:26démissionne ?
10:28Vous êtes presque là.
10:29Non, je ne dis pas
10:30qu'il démissionne.
10:31Bon, parce qu'il est élu
10:32pour cinq ans.
10:33D'ailleurs,
10:34je le dis encore une fois,
10:35nous n'appelons pas
10:36de nos voeux
10:36la dissolution,
10:37nous la préparons
10:38parce que nous pensons
10:38qu'elle semble se rapprocher
10:40compte tenu
10:40de la fermeture terrible
10:42du président de la République
10:43dans le choix
10:43des options gouvernementales.
10:45Philippe Brun,
10:46le Parti Socialiste
10:47a perdu un peu pied
10:47avec le peuple de France
10:49quand même.
10:49Vous organisez, vous,
10:51à Léry,
10:51c'est près de Rouen,
10:52c'est chez vous en fait,
10:53une fête.
10:54Ça m'a surpris.
10:56Gauche populaire,
10:57qu'est-ce que ça veut dire ?
10:58Vous savez que moi,
10:59je défends au Parti Socialiste
11:00l'idée qu'on doit retrouver
11:01les ouvriers et les employés.
11:03Moi, j'ai réussi.
11:04Ça fait longtemps
11:04qu'on entend dire ça.
11:05Oui, on a un mouvement
11:06qui s'appelle
11:07la ligne populaire
11:08qui est notamment
11:09à une école de formation
11:09qui s'appelle
11:10l'école de l'engagement
11:11qui fait entrer
11:11des ouvriers et des employés
11:12en politique.
11:13On défend la parité populaire
11:14et dès qu'on réserve
11:1540% de nos investitures
11:17à des ouvriers
11:18et des employés
11:18pour vraiment représenter
11:19le peuple
11:19à l'Assemblée Nationale
11:20et ça a marché chez moi
11:22dans l'heure
11:23puisque moi,
11:24j'ai été réélu
11:25contre le RN
11:26alors que ma circonscription
11:26a voté très largement RN.
11:28Moi, j'ai gagné
11:28à 53% en 2024
11:31en augmentant mon score.
11:32Faites ça ce week-end
11:33avec Dominique de Villeneuve ?
11:34Voilà, donc la fête populaire,
11:35c'est quoi ?
11:35C'est une autre manière
11:36de faire de la politique.
11:37Il y a des frites,
11:37des saucisses,
11:38des trampolines,
11:39des manèges,
11:40une foire à tout,
11:41c'est une braderie
11:41et puis au milieu de ça,
11:43des débats,
11:43il y a un débat sur le travail,
11:44il y a un débat sur l'austérité,
11:46le budget,
11:46il y a un débat sur
11:47comment réconcilier
11:48la démocratie et le peuple
11:49et puis on fait une table ronde,
11:51un grand entretien
11:52avec Dominique de Villepin
11:53sur les affaires étrangères
11:56parce que les gens
11:56peuvent venir,
11:57ils s'assoient,
11:58venir avec les poussettes,
11:59prendre une glace,
12:00une barbe à papa,
12:01on discute
12:01avec Dominique de Villepin
12:02et c'est intéressant.
12:04C'est votre nouveau héros
12:04Dominique de Villepin ?
12:05Non.
12:06Vous dites-il qu'il a le courage
12:07de rechercher la vérité ?
12:08Écoutez,
12:09moi je souhaite...
12:09C'est votre leader ?
12:10Écoutez,
12:10non,
12:11ce n'est pas notre leader,
12:11moi j'invite toujours
12:12des personnalités
12:13qui pensent différemment de moi
12:14parce que je pense
12:15qu'il faut ouvrir le débat
12:16que la démocratie aujourd'hui
12:17est devenue un théâtre d'ombre
12:18à l'Assemblée nationale en particulier.
12:20Dominique de Villepin
12:20était aussi invité
12:21l'année dernière
12:21à la fête de l'Huma.
12:22C'est une personnalité
12:23qu'on invite.
12:24Les Insoumis
12:25invitent Rachida Dati.
12:26Moi j'ai décidé
12:27d'inviter Dominique de Villepin
12:28mais sur les affaires étrangères,
12:30moi je suis d'accord
12:31effectivement
12:31avec les options
12:33qu'il défend
12:33et donc on nous auront plaisir
12:34à l'accueillir
12:36à l'ERI
12:37ce samedi 13 septembre
12:39et vous êtes tous bienvenus
12:41les auditeurs de Sud Radio
12:43et tout le monde aura la parole.
12:44C'est dit,
12:44merci Philippe.
12:45Merci à vous.
12:45Je rappelle,
12:46député socialiste de l'Heure,
12:48le département de l'Heure
12:49comme le Premier ministre,
12:51merci d'avoir été l'invité
12:53ce matin de Sud Radio.
12:54Merci à vous.
12:55Merci Jean-François Achilly,
12:56Philippe Brin,
12:57député PS de l'Heure.
12:58Vous voulez réagir
12:59sur cette interview
13:00qui est notamment
13:01sur De Villepin
13:03puisque à chaque fois
13:04il y a
13:05la 2027
13:07qui arrive
13:07et s'il y avait
13:09une élection anticipée,
13:12est-ce que
13:12c'est un recours
13:13pour certains ?
13:14J'aimerais vous entendre
13:15ce sujet,
13:15c'est assez intéressant.
13:16On va revenir aussi bien sûr
13:17sur l'opération
13:18Bloquons-Tout,
13:19succès ou flop,
13:20qu'en avez-vous pensé ?
13:22Des drapeaux français
13:23arrachés,
13:24sifflés hier
13:25dans les manifestations
13:26où on a vu
13:27davantage de drapeaux
13:28palestiniens.
13:29Nous y revenons
13:30dans un instant
13:30ainsi que sur le niveau
13:31des études
13:32et puis également
13:33nous en avons parlé
13:34ce matin,
13:34une commission
13:35qui envisage
13:37d'interdire
13:38au moins de 15 ans
13:39les réseaux sociaux
13:40et notamment
13:40TikTok.
13:41qu'en pensez-vous ?
13:420826 300 300
13:43On va voir ça aussi
13:44avec Elisabeth Lévy
13:44et Françoise Degoy
13:45sur Sud Radio
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