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  • il y a 2 mois
À la veille du vote de confiance qu'il a convoqué et de sa chute plus que probable, François Bayrou poursuit, ce dimanche 7 septembre, sa tournée médiatique, alors que Marine Le Pen fait sa rentrée politique dans son fief d'Hénin-Beaumont, dans le Pas-de-Calais. Les Républicains continuent leurs universités à Port-Marly où le ministre Bruno Retailleau s'est exprimé de nouveau.

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00:00:00Mes chers amis, mes chers compagnons, un immense merci d'être venus aussi nombreuses, aussi nombreux.
00:00:08Je voudrais tous vraiment vous remercier, je voudrais remercier l'équipe qui a fait un sans-faute depuis hier.
00:00:15J'ai recueilli beaucoup de confidences des uns et des autres.
00:00:18Je voudrais remercier Hothman, je voudrais remercier Jeanne, je voudrais remercier tous les jeunes qui ont participé au succès de ce grand rendez-vous de la droite.
00:00:27Vous êtes 2500 et ce qui m'a le plus touché c'est de voir votre enthousiasme, c'est de voir depuis hier ces sourires, ces visages éclairés, portés par une espérance, portés par un espoir et heureux tout simplement d'être ensemble.
00:00:45Ça fait si longtemps que ça ne nous était pas arrivé. Est-ce que vous êtes satisfait de l'organisation de ces deux jours ?
00:00:57Un immense merci une fois de plus. Je voudrais remercier toutes les personnalités qui sont là, elles sont nombreuses, je ne pourrais pas les citer toutes et tous.
00:01:07Je voudrais citer évidemment, citer Gérard, le président charismatique du Sénat.
00:01:12Y a-t-il dans l'histoire de la 5ème République un président du Sénat qui a aussi bien incarné son institution que Gérard ? Je ne le crois pas. Merci et bravo à toi Gérard.
00:01:25Je voudrais saluer vraiment tous les ministres. Moi je suis fier d'être un ministre républicain et d'avoir à côté de moi, croyez-moi, des ministres qui tiennent la route.
00:01:41Je ne veux pas les citer tous, mais je veux leur dire qu'ils font un boulot fantastique. Je voudrais évidemment avoir un mot particulier pour Michel Barnier parce que c'est lui qui nous a embarqués dans cette aventure.
00:01:55Cette aventure qui comportait des risques, parfois on y est allé un peu à reculons parce que c'était la terra incognita.
00:02:10Il y a très exactement un an, Michel, à quelques jours près, je crois, nous en parlions ce matin, tu avais été désigné comme Premier ministre et tu nous as ouvert, je crois, un champ nouveau.
00:02:21Je voudrais vraiment pour cela te remercier.
00:02:25Je veux remercier bien sûr nos présidents des groupes parlementaires, François-Xavier qui vient de faire une table ronde, qui porte la voix en Europe.
00:02:40Laurent pour l'Assemblée nationale, Mathieu pour le Sénat, bien sûr.
00:02:45Et vous me permettrez de saluer, elle est venue hier, elle n'était pas obligée, elle est revenue cet après-midi.
00:02:53Valérie, la présidente de région. Merci Valérie.
00:02:55Je peux vous dire que c'est une région qui est bien gérée.
00:03:04Je suis ministre de l'Intérieur, on en parlait et on a inauguré, il y a si peu d'ailleurs, un certain nombre d'équipements de sécurité.
00:03:11Rares sont les régions qui font autant que la région des Pays de la Loire.
00:03:14Pardon, j'ai mis d'ancienne région.
00:03:16C'est vrai ? Merci.
00:03:19De l'Île-de-France pour la sécurité.
00:03:21Merci.
00:03:22Je voudrais aussi saluer des amis parlementaires qui sont ici.
00:03:26Bien sûr, les députés européens, Jouan Nadine, je vois aussi Isabelle que j'ai aperçue il y a quelques minutes.
00:03:33Je voudrais saluer nos députés.
00:03:36Bien sûr, ils sont nombreux, nos sénateurs, tous nos élus, qu'ils soient maires, qu'ils soient concier départementaux, concier régionaux.
00:03:43Les présidents de fédérations, les secrétaires départementaux, on a eu une belle réunion ce matin.
00:03:51Et je veux dire à ces présidents de fédérations qui ont tenu bon dans la tempête, à nos secrétaires départementaux, qu'ils ont une double charge.
00:04:00La charge de raviver la lame de la combativité et d'entretenir aussi le feu, justement, de nos convictions.
00:04:09Merci à elle et merci à eux tous.
00:04:13Merci, mes chers amis, les militants, les militants de la première heure, ceux qui sont là depuis des années,
00:04:21ceux qui ont tenu par des temps de tempête, des temps de trahison aussi, de défaite, et ceux qui sont revenus.
00:04:30Et je me suis toujours promis de faire en sorte que ce que nous avons fait avec nos militants, nos adhérents, nous pourrions demain le faire avec nos électeurs.
00:04:40Il y a une moisson à faire. Nous allons la faire ensemble, mes amis. Croyez bien.
00:04:44Un mot sur les 12 derniers mois. Je parlais, il y a quelques instants, de la nomination d'un Premier ministre qui était dans nos rangs.
00:05:00C'était Michel Barnier. C'était sa nomination du 5 septembre. Aujourd'hui, comme hier, je n'ai pas pu, dans ma tête, refaire ce film de ces 12 derniers mois.
00:05:14Il y a tellement de choses qui se sont passées. On a hésité à participer au gouvernement. On sait aujourd'hui que nous avions eu raison.
00:05:24Tant de choses ont changé. En quelques mois, alors que nous étions menacés d'effacement, d'effacement médiatique,
00:05:31nous occupons déjà en mai la première place de l'actualité. Nous sommes en tout cas hors du débat public, mes amis.
00:05:39Nous avons aussi renoué avec les victoires. Les victoires aux municipales partielles, aux législatives partielles aussi.
00:05:48Et demain, j'espère la victoire aux législatives à Paris de Michel Barnier.
00:05:52Mais surtout, nous avons renoué, retissé un lien de confiance. Sans doute est-il encore trop fragile avec les Français.
00:06:10J'en veux pour preuve le sondage qui est paru il y a quelques jours.
00:06:13Si jamais il y avait une dissolution, ce sondage plaçait notre famille politique à hauteur de 13% des votes.
00:06:2213% ! C'est 5 points de plus qu'il y a un an. 13% par rapport au score du bloc central qui est à 15.
00:06:35Et nous à 13, à 15 mais à 4 parties. Modem, UDI, Horizon, Renaissance.
00:06:40Vous vous rendez compte le chemin que nous avons fait en quelques mois ?
00:06:45Les Français nous ont redécouvert. Ils ont découvert une droite utile, mais une droite courageuse.
00:06:52C'est celle qu'avec vous, il nous faut refonder aujourd'hui, en passant les obstacles.
00:06:57Et ils sont nombreux. Je vais y revenir dans quelques instants.
00:07:01On doit avoir le triomphe modeste. Parler de triomphe, c'est trop tôt.
00:07:06Ne boudons pas en tout cas notre plaisir.
00:07:07En revanche, ce que je veux vous dire par esprit de sincérité cet après-midi, c'est que si on ne doit pas bouder ce plaisir, tout peut être rapidement gâché.
00:07:19Parce que la période, les semaines, le mois dans lequel nous sommes entrés, ce sont des semaines.
00:07:25Ce sont des mois sans doute qui sont dangereux.
00:07:28Où tout est en train de brouiller. Écoutez, écoutez les uns et les autres sur vos postes de télévision, de radio.
00:07:37Parfois, la colonie.
00:07:39Ces acquis sont fragiles, mes amis.
00:07:41C'est ce que je veux vous dire.
00:07:44Cette force, nous la construisons progressivement, avec vous, grâce à vous.
00:07:49Moi, je suis votre président.
00:07:51Et je ne veux pas qu'elle soit des fêtes.
00:07:54Oui, il y a toujours une diversité.
00:07:57Mais notre mouvement, s'il n'est pas un casernement, ne doit pas non plus être une auberge espagnole.
00:08:02Cette unité, nous devons la préserver.
00:08:16Je sais que l'époque est difficile.
00:08:19Je sais que cette curieuse décision du Premier ministre nous a placé dans l'embarras.
00:08:24Je me mets à la place de nos amis députés.
00:08:28Voter oui, voter non, s'abstenir.
00:08:31Je sais qu'il n'y a rien d'évident.
00:08:33Mais précisément parce que, quand tout est brouillé, quand tout est confus,
00:08:39je pense qu'il faut revenir à une ligne de conduite.
00:08:43Nous sommes la droite.
00:08:44Cette ligne de conduite doit être droite.
00:08:46Ça ne doit pas être le zigzag.
00:08:48Ça ne doit pas être l'oblique, comme les crabes sur les plages de Vendée.
00:08:53Vous ne les avez jamais observées.
00:08:54C'est parce que vous n'êtes jamais venus en Vendée.
00:08:55Vous devriez.
00:08:56Plus souvent.
00:08:57Voilà.
00:08:57Et si vous ne voulez pas que notre crédit soit ruiné si vite, trop rapidement,
00:09:08il faut qu'on puisse se tenir à cette ligne de conduite.
00:09:12Cette ligne de conduite, ce qui doit la tenir, ce sont la cohérence, l'indépendance et nos convictions,
00:09:19par-dessus toutes les convictions.
00:09:20D'abord, la cohérence, la question qui sera posée à l'Assemblée nationale, demain.
00:09:27Parce que, croyez-moi, il y a trois mois, arithmétiquement, je savais,
00:09:32je peux vous le confesser, que le 7, c'est avant le 8.
00:09:36Mais ce que je ne savais pas, c'est que ça veille d'un vote de confiance.
00:09:39Ça, c'est clair.
00:09:41Évidemment.
00:09:41Et cette question, ce n'est pas pour ou contre le Premier ministre.
00:09:46C'est l'engagement de la responsabilité du gouvernement sur une question qui est une question, pour nous, qui est cruciale.
00:09:53Nous avons été constamment la famille politique qui a affirmé et qui a dit, redit aux Français,
00:10:01que la dette, le surendettement, c'était une menace grave, un danger existentiel,
00:10:06en termes de souveraineté, de liberté, nous sommes gaullistes, d'indépendance,
00:10:12quand précisément, 55% de notre dette est détenue par des mains étrangères.
00:10:18Nous avons dénoncé ce risque, cette bombe à retardement.
00:10:22Et vous voudriez que, je ne suis pas député que moi, je trahisse mes convictions,
00:10:27que je dise, que je dise que tout ça n'est pas grave, que peu importe,
00:10:33parce que demain, après-demain, Premier ministre ou pas, le problème restera.
00:10:40Et plus grave encore, il ne faut pas être ministre de l'Intérieur pour voir que ce mois de septembre est dangereux.
00:10:47Le 8, crise politique.
00:10:50Le 10, social.
00:10:52Le 12, peut-être la question de notre signature, de la dette souveraine française.
00:10:58Et le 18, un mois de septembre qui est le mois de tous les risques.
00:11:04Et ces risques, les ingénieurs du chaos veulent capitaliser.
00:11:09Ils veulent appuyer sur ce levier, précisément, pour que demain, ils installent le désordre.
00:11:17Alors oui, pour moi, la dette, je le redis devant vous solennellement,
00:11:20c'est une bombe à retardement.
00:11:22Et moi, je ne souhaite pas rejoindre celles et ceux, ces ingénieurs du chaos,
00:11:27ces ingénieurs du chaos, oui, je le dis, je le répète,
00:11:30qui voudraient allumer la mèche lente, et même peut-être rapide,
00:11:34plus rapide qu'on ne pourrait le croire, de cette bombe, de cette explosion financière.
00:11:40C'est une question de constance.
00:11:41Et je pense que notre famille politique doit avoir cette cohérence chevillée au cœur.
00:11:48Sinon, notre crédit sera ruiné, mes amis.
00:11:53L'indépendance aussi.
00:11:55Bien sûr, nous ne sommes pas macronistes.
00:11:58Nous appartenons à un gouvernement.
00:12:01Nous y sommes rentrés dans les conditions que je vous ai citées il y a quelques instants.
00:12:06Ça ne fait pas de nous, évidemment, des macronistes.
00:12:09Trouvez-moi un ministre de l'Intérieur, depuis le début de la Ve République,
00:12:14qui est autant affirmé que moi, ses différences.
00:12:18Sur l'Algérie, sur la Corse, etc., sur l'immigration, vous n'en trouverez pas.
00:12:24Nous sommes différents.
00:12:25Et nous tenons à notre singularité.
00:12:28Parce que sinon, on est mort.
00:12:30Mais pour autant, nous sommes aussi totalement indépendants du socialisme.
00:12:37Il est hors de question, comme vous le savez, qu'on accepte demain
00:12:42qu'un premier ministre socialiste soit nommé à Matignon.
00:12:47Mes amis, mes compagnons, nous sommes entrés, je l'ai dit, je le redis, pour que ce soit bien clair.
00:13:11Au gouvernement, c'était pour faire barrage à la gauche mélenchonisée.
00:13:16Ce n'est pas pour qu'elle revienne par la fenêtre.
00:13:18Parce que ce qui a fait le plus de mal à la France, c'est le social-étatisme.
00:13:28Écoutez le discours de Blois.
00:13:30Écoutez, M. Fort.
00:13:32Vous savez ce que c'est que le social-étatisme ?
00:13:33C'est très simple.
00:13:35Ça tient en trois axiomes.
00:13:36Un, tout ce qui bouge, on le taxe.
00:13:39Deux, ce qui bouge encore, on le réglemente.
00:13:42Et trois, ce qui ne bouge plus du tout, on le subventionne.
00:13:45Là, vous avez la recette qui a mis la France en l'air.
00:13:54Donc, ça n'est pas un problème de sectarisme, ni d'acrimonie vis-à-vis de tel ou tel.
00:14:01C'est simplement que jamais nous ne nous associerons à des mesures, à des vieilles lunes qui ont contribué à affaiblir notre pays.
00:14:11Et enfin, l'exigence.
00:14:13Demain, je ne sais pas si je ferai, si nous ferons partie d'un nouveau gouvernement.
00:14:20Ça dépend, et je l'ai dit, ça ne peut pas être automatique.
00:14:25Ça dépend d'un certain nombre de conditions.
00:14:27Les conditions pour lesquelles nous sommes entrés au gouvernement, éviter le pire, éviter les pires, vous savez lesquels ils sont, c'est aussi faire en sorte que nous puissions avoir comme base programmatique ce qui peut redresser la France, pas ce qui peut l'affaiblir.
00:14:44Ça servirait à quoi, mes amis, d'entrer dans un gouvernement qui voudrait affaiblir encore plus la France en termes de sécurité, d'immigration, en termes budgétaires, en termes financiers, en termes économiques.
00:14:58Soit en matière de compétitivité, soit en matière de pouvoir d'achat.
00:15:02Ne comptez pas sur nous dans ces conditions pour y rentrer.
00:15:05Cette exigence, nous devons l'avoir, pour nous-mêmes d'ailleurs, pour nous mettre au travail, pour mettre sur la table, j'en parlerai tout à l'heure, un certain nombre d'idées nouvelles.
00:15:20C'est cette exigence.
00:15:21Je compte sur Annie et sur vous tous, elle préside la CNI, pour que nous puissions avoir de bonnes candidats, de bons candidats aux municipales.
00:15:28Et je le dis aux jeunes qui sont ici.
00:15:34Avant de m'applaudir, je disais ce que je voulais vous dire.
00:15:41Attendez pas qu'on vous fasse la place dans les communes.
00:15:43Allez-y.
00:15:44Il y a plein de communes qui n'auront pas de candidats, qui seront en mal de candidature.
00:15:48La meilleure chose pour vous, c'est de vous engager jeunes.
00:15:53On a besoin de votre enthousiasme.
00:15:55C'est un apprentissage.
00:15:57C'est le plus bel apprentissage de la politique, de se mettre au service des autres, par des associations, caractératives ou non, mais aussi par l'engagement municipal.
00:16:06Donc Annie, il va falloir rajeunir nos candidats, n'est-ce pas ?
00:16:10Voilà mes amis, ce que je voudrais vous dire, simplement, pour terminer cette rubrique plus d'actualité,
00:16:15parce que je veux, avec vous cet après-midi, qu'on puisse se projeter vers l'avenir.
00:16:21Mais pour terminer, je crois fondamental, vraiment, de vous affirmer, de déclarer solennellement, que je vois très bien le chemin qu'il y a devant nous.
00:16:30Oui, il y a un chemin.
00:16:30La France n'est pas à gauche.
00:16:32La France est à droite.
00:16:33Et nous représentons le barycentre de ce que veulent les Français.
00:16:38Des idées qu'ils souhaitent.
00:16:40Simplement, on peut tout ruiner.
00:16:42Vous connaissez le plus grand ennemi de la droite ?
00:16:46Ce n'est pas la gauche.
00:16:48C'est la droite.
00:16:50C'est nous-mêmes.
00:16:50J'adore la musique, vous le savez.
00:17:02Passez le temps de pratiquer.
00:17:04J'adore les symphonies, la polyphonie, mais la cacophonie, ce n'est pas possible.
00:17:08Voilà.
00:17:09Merci.
00:17:09Donc revenons-en à notre avenir et aux perspectives que je voudrais lancer devant vous et avec vous cet après-midi.
00:17:28Parce que je pense que ce rendez-vous de la droite, c'est à la fois une fin et, j'espère, un nouveau commencement.
00:17:36La fin d'une droite ancienne, qui, à mon avis, a souvent été trop paresseuse, trop heureuse, et l'avènement d'une droite qui veut faire du neuf.
00:17:48Avec des visages qui sont neufs, mais aussi avec des visages qui le sont moins, parce qu'on a besoin des deux, de l'enthousiasme des jeunes, de l'expérience des plus anciens.
00:17:58Et ça, j'y tiens beaucoup.
00:18:00Mais on doit tourner la page.
00:18:01On doit tourner la page d'une droite qui a trop souvent été paresseuse, trop souvent été peureuse.
00:18:07Paresseuse, je vais prendre simplement un exemple.
00:18:09Je suis heureux, j'ai entendu tout à l'heure, mon cher Ottman, les scores pour les statuts.
00:18:17Vous savez que les anciens statuts ont failli nous tuer.
00:18:20On avait proscatiné, on avait empilé ce qu'on ne veut pas faire, d'ailleurs, au niveau national.
00:18:25Des règles sur des règles, à tel point que tout ça paralysait la vie de notre parti.
00:18:33Et désormais, grâce notamment à Guillaume, l'arrivée, et puis aussi à Daniel Fasquel, nous avons de nouveaux statuts qui vont permettre au président de présider, ça je l'assume.
00:18:42Quand on est un parti un peu gaulliste, on est un petit peu aussi bonapartiste, mais aussi avec un certain nombre de contre-pouvoirs, une vie démocratique.
00:18:52Et je vous la mettrai en oeuvre.
00:18:54Mais ce qu'on a fait pour les statuts, on doit le faire aussi en trouvant des idées nouvelles.
00:18:59Il va falloir qu'on sorte de notre zone de confort.
00:19:02Quelqu'un que j'aime beaucoup et dont j'ai dans mon bureau, dans mes bureaux même d'ailleurs, le portrait, c'est le maréchal Jean Delat de Tassini.
00:19:10Celui, vous savez, qui a signé le 8 mai 1945 à Berlin l'acte de capitulation de l'Allemagne nazie.
00:19:16Il avait une phrase, qui est une phrase que je reprends, que je cite devant vous, en disant c'est bien de frapper l'adversaire, mais c'est encore mieux de frapper les imaginations.
00:19:26C'est ce qu'on va faire, c'est ce qu'on doit faire.
00:19:28On n'a pas toujours été les meilleurs pour trouver des idées nouvelles, pour imaginer quelque chose d'entièrement neuf.
00:19:35Parce que c'est difficile.
00:19:37Souvent, c'est condamner à être des perroquets, à répéter inlassablement comme des tracts, des slogans.
00:19:45Il va falloir qu'on invente, qu'on défriche des nouveaux chantiers, parce qu'il y a des questions nouvelles qui se posent à nos compatriotes,
00:19:51et qu'on réinvente aussi des nouvelles solutions sur des questions qui sont plus anciennes et qui sont des questions qui sont permanentes.
00:20:01C'est cela qu'on doit faire.
00:20:02Et j'espère que, comme moi, vous êtes convaincus.
00:20:08J'entendais, il y a quelques instants, Robert Ménard qui taquinait notre députée européenne, Céline, sur les années 68, faire du neuf, faire du vieux.
00:20:18Évidemment, en politique, la nostalgie, ce n'est pas une stratégie.
00:20:25Et c'est aussi stupide de dire qu'hier, c'était génial, mais c'est aussi stupide de dire que demain, ce sera extraordinaire.
00:20:32C'est stupide.
00:20:34Moi, ce que je souhaiterais vous proposer, c'est faire en sorte, en adoptant ce qu'avait dit un jour, il y a un peu de temps, un Premier ministre britannique.
00:20:44Il y a suffisamment de temps pour qu'il soit oublié, d'ailleurs, ce qui est pratique.
00:20:48Ce que je souhaite, c'est qu'il faut que l'on réforme ce qu'il faut, justement, et que l'on conserve ce qui vaut.
00:20:58Je m'explique.
00:21:00Réformer.
00:21:01Réformer parce qu'on est au bout d'un cycle.
00:21:04Il n'y a aucune Russine qui résistera.
00:21:08Il faut faire du neuf.
00:21:10Le statu quo, ça n'est même plus une option aujourd'hui.
00:21:12Vous avez vu, à Tianjin, il y a quelques jours, toutes ces puissances qui nous contestent, qui contestent nos valeurs, qui contestent notre modèle.
00:21:21En Chine, la Russie, l'Inde, etc., 3,5 milliards d'habitants qui se dressent face à nous, face, comme ils disent, à l'Occident collectif.
00:21:31Le monde dans lequel nous sommes entrés, ça n'est pas un monde plus civilisé, c'est un monde plus archaïque, où la force cherche à s'imposer au droit.
00:21:42Ça suppose, évidemment, que nous aussi, nous ayons une réponse continentale.
00:21:48Parce que ce sont des plaques continentales qui se dressent aussi contre nous, avec leur civilisation, leur idéologie.
00:21:55L'Europe a toute sa place à jouer, à la condition qu'elle abandonne sa naïveté.
00:22:00Bien sûr. L'Europe a fait le choix, plutôt que de l'innovation, de la réglementation.
00:22:06Elle a fait le choix des consommateurs, plutôt que des producteurs.
00:22:10Et on a vu ce que ça a donné.
00:22:12Les usines qui se sont délocalisées, les emplois industriels qui ont été écrabouillés.
00:22:17L'Europe doit se réveiller, doit assumer une puissance.
00:22:21Elle doit abandonner ce à quoi elle a cru, croyant sans doute, un philosophe du XIXe siècle, français.
00:22:31XIXe siècle, donc ça n'est pas François-Xavier Bellamy.
00:22:35Et lui, il ne se trompe pas.
00:22:36Benjamin Constant, l'âge de la guerre est terminé, l'âge du commerce commence.
00:22:44Eh bien non. La guerre est partout.
00:22:48Et la guerre, elle est même dans le commerce.
00:22:51Donc il faut changer cette Europe.
00:22:53Il faut changer sa réponse, ses logiciels.
00:22:57Mais la France, ce monde d'hier, il est révolu définitivement.
00:23:02La France d'hier aussi.
00:23:03On n'y reviendra pas, mes amis.
00:23:05C'est une évidence.
00:23:07Réformer, oui, réformer ce qu'il faut, parce que sinon c'est la paralysie.
00:23:11Et tous les autres pays, tous nos partenaires se sont réformés.
00:23:14Ils ont eu ce courage.
00:23:16Mais conserver ce qui vaut, conserver ce qui vaut, c'est-à-dire des repères, des paysages,
00:23:26aussi bien extérieurs qu'intérieurs, culturels, des cadres communs, qui doivent être mis à part
00:23:34et qui ne peuvent pas être broyés par la loi du mouvement permanent.
00:23:38Non, ça n'est pas possible.
00:23:41Je sais qu'en disant cela, je serai critiqué.
00:23:44Mais je n'ai aucune leçon, pas plus moi que vous, mes compagnons,
00:23:50à recevoir de celles et de ceux qui, depuis des années, des décennies,
00:23:55nous ont fait justement la leçon en disant que le temps des nations s'était terminé.
00:24:01Les frontières, il fallait les abaisser.
00:24:04La globalisation, à tout crin, c'était génial.
00:24:09Que les peuples étaient interchangeables pour les besoins économiques,
00:24:13évidemment, du matérialisme, du consumérisme.
00:24:16Or, les êtres humains qui composent les peuples ont besoin de racines.
00:24:20Ce ne sont pas des plantes artificielles.
00:24:22Et partout, d'ailleurs, dans toutes les nations occidentales,
00:24:28il y a cette révolte, il y a cette colère,
00:24:30comme l'expliquait d'ailleurs un peu, ce matin, Dominique Reynier.
00:24:35Le patrimoine immatériel, ça compte.
00:24:37Et ça compte ceux qui veulent parler aux catégories populaires.
00:24:44Oublie souvent une chose.
00:24:46Bien sûr qu'il faut parler pouvoir d'achat.
00:24:48Mais ce sont les Françaises et les Français les plus modestes
00:24:54qui tiennent de plus à leur patrimoine immatériel.
00:24:57Vous savez pourquoi ?
00:24:58Parce qu'ils n'ont pas de patrimoine matériel.
00:25:01C'est ce qu'un jour...
00:25:02C'est ce qu'un jour, quelqu'un avait dit, il était de gauche d'ailleurs.
00:25:11Il avait dit en disant, voilà, la patrie, c'est le seul bien
00:25:14de ceux qui n'en ont pas.
00:25:16On tient à ce patrimoine, à ce patrimoine immatériel.
00:25:20Et on doit pouvoir parler aux Français, à tous les Français,
00:25:23de toutes les catégories, d'améliorer leur sort,
00:25:26leur niveau de vie, bien sûr, et aussi leur mode de vie,
00:25:28au moment où parfois ils se sentent étrangers.
00:25:31Alors nous, on devra faire aussi ces choix.
00:25:35Nous aussi, on devra faire ce travail.
00:25:37Et quand je disais qu'il va falloir revisiter les thèmes anciens,
00:25:41regardez la politique familiale.
00:25:42Là encore, il en a été question pendant le week-end.
00:25:45Vous vous rendez compte que désormais,
00:25:47il y a plus de décès que de décence.
00:25:50La démographie, c'est le destin d'un peuple,
00:25:53c'est le destin d'une nation.
00:25:55Est-ce que nous voulons disparaître
00:25:57ou est-ce que nous voulons précisément demeurer ?
00:26:00Partout, partout, dans toutes les nations occidentales,
00:26:05il y a une demande de protection,
00:26:07il y a une demande de continuité historique,
00:26:10il y a une demande pour des repères,
00:26:11pour la mesure, pour des limites,
00:26:14pour la politique familiale.
00:26:16Il ne suffira pas de dire,
00:26:17il faut augmenter le quotient,
00:26:19il faut rétablir l'universalité.
00:26:20Il faut trouver un certain nombre d'autres solutions.
00:26:24Et il y en a, on y reviendra.
00:26:25Idem sur l'État.
00:26:29Quel État nous voulons ?
00:26:31Bien sûr que, quand je parle du socialitatisme,
00:26:34moi je suis français,
00:26:35et je sais que c'est l'État qui précède la nation,
00:26:37que c'est l'État qui a fait la nation.
00:26:38Et je sais que le monde dangereux
00:26:40réhabilite le rôle de l'État.
00:26:42Mais à quoi ça sert un État bureaucratique
00:26:44qui est en train de s'effondrer sur lui-même,
00:26:46tatillon dans le détail,
00:26:48pour s'immiscer dans la vie des Français,
00:26:50et qui oublie précisément
00:26:53ce pour quoi il a été fait ?
00:26:55L'État régalien, je peux vous le dire.
00:26:58J'en sais quelque chose.
00:27:00Mais là encore,
00:27:01les conditions actuelles font qu'il faudra réfléchir
00:27:03sur ce que doivent être demain les services publics.
00:27:07Au moment où l'intelligence artificielle peut,
00:27:09chère Constance, chère Virginie,
00:27:12faire le travail de centaines de guichets.
00:27:14Aider d'ailleurs,
00:27:15aussi bien les prises de notes de nos gendarmes,
00:27:18nos officiers de police judiciaire.
00:27:19Il faut y réfléchir.
00:27:21Quelles fonctions publiques voulons-nous avoir
00:27:23au moment où les carrières sont beaucoup plus fluides ?
00:27:27On ne fait pas le même métier à 20 ans
00:27:28qu'on va le faire à 30 ans, à 40 ans.
00:27:31Est-ce que le statut est compatible ?
00:27:33Oui, sans doute pour le régalien.
00:27:35Mais il faut aussi développer le contrat.
00:27:37C'est beaucoup plus souple, évidemment.
00:27:39Donc il va falloir, mes amis,
00:27:42changer et je pense surtout renouer
00:27:45avec ce qui a été au fil des années
00:27:49et par le passé,
00:27:51la grande inspiration de la droite française.
00:27:54Cette inspiration qui lui a permis
00:27:55d'accorder, de conjuguer
00:27:58les grandes permanences de notre nation,
00:28:02les grandes permanences françaises,
00:28:04avec ses sursauts, ses soubresauts,
00:28:06les grands basculements du monde.
00:28:08C'est ce à quoi nos secrétaires nationaux
00:28:11devront se préoccuper, se confronter.
00:28:15Nous les nommerons dans les prochaines semaines.
00:28:17Il y a un énorme travail aussi à faire
00:28:20dans les différents groupes, justement,
00:28:22qui sont en train de nous proposer
00:28:23un certain nombre de solutions.
00:28:26Donc voilà, la droite paresseuse
00:28:27au travail.
00:28:30C'est notre job.
00:28:31Et puis,
00:28:42la droite paresseuse,
00:28:45celle qui a fait partir tant de nos compagnons,
00:28:47tant de nos électeurs,
00:28:49pas par centaines de milliers,
00:28:50par millions, par millions.
00:28:52Ils sont partis parce que
00:28:54ils ne nous reprochent pas d'en avoir trop fait,
00:28:56mais de ne pas en avoir suffisamment fait.
00:28:58Je suis de cette génération
00:29:00qui a connu une droite,
00:29:02qui avait peur de ce nombre.
00:29:05De cette génération
00:29:05qui a retenu ce que Maurice Druon avait dit
00:29:08un jour sur la droite.
00:29:10En France, il y a deux partis de gauche
00:29:12dont l'un par convention s'appelle la droite.
00:29:14Dont l'un par convention s'appelle la droite.
00:29:17On en était là.
00:29:19Nous en étions là.
00:29:20Évidemment,
00:29:22pour la gauche,
00:29:24tout ce qui n'était pas à gauche
00:29:25était fasciste.
00:29:26Condamné à d'Hitleroum.
00:29:28C'était clair.
00:29:30Là encore,
00:29:30souvenez-vous,
00:29:31un premier ministre de François Mitterrand.
00:29:33Quelle est la différence
00:29:34entre la droite et l'extrême droite ?
00:29:37Vous savez ce qu'il répondait ?
00:29:39C'est la différence
00:29:40entre une pensée
00:29:41et une arrière-pensée.
00:29:44Ça dit tout.
00:29:45Et ça nous a tétanisés.
00:29:47Ça nous a paralysés bien souvent.
00:29:48Eh bien, mes amis,
00:29:50grâce à vous,
00:29:51grâce à votre courage,
00:29:53à votre présence,
00:29:54ce temps-là est fini.
00:29:56Nous n'avons plus peur.
00:29:59Nous n'avons plus peur de nous-mêmes.
00:30:00Nous sommes au contraire.
00:30:13Nous n'avons plus peur de ce que nous sommes.
00:30:16Et au contraire,
00:30:17nous revendiquons nos idées.
00:30:18Nous revendiquons notre identité.
00:30:21Nous n'avons pas peur de dire,
00:30:23de dire même lorsque cela choque,
00:30:26de dire que l'immigration,
00:30:27ça n'est pas une chance
00:30:28au moment où il y a une panne,
00:30:30non seulement de l'assimilation,
00:30:31mais tout simplement de l'intégration.
00:30:33François Noël le sait bien.
00:30:39Si on veut mieux intégrer,
00:30:43mieux assimiler,
00:30:44il faut moins accueillir.
00:30:45C'est une question de nombre.
00:30:46pas peur de dire aussi que,
00:30:49pardon, cher Robert,
00:30:52les délires et les conséquences des délires,
00:30:5568 art ont engendré une fabrique de barbares.
00:31:00parce que sous les pavés,
00:31:09c'était pas la plage.
00:31:10Sous les pavés,
00:31:11c'était la rage.
00:31:13Une rage juvénile,
00:31:15juvénile d'adolescents
00:31:17qui ne se sentent plus tenus par rien,
00:31:20si ce n'est par un désir de toute puissance.
00:31:24Cette rage,
00:31:25on ne la soignera pas
00:31:26avec le laxisme,
00:31:29avec la mictivisation.
00:31:30On la soignera
00:31:31avec la sanction et la responsabilité.
00:31:33La sanction
00:31:35et des courtes peines de prison,
00:31:42dès les premiers délits graves,
00:31:43j'en ai marre de voir des fiches de police,
00:31:46des fiches de gendarmerie
00:31:47qui mettent en cause gravement
00:31:49des adolescents
00:31:50pour des crimes.
00:31:52A chaque fois,
00:31:54je demande à ce que l'on mette
00:31:55les antécédents judiciaires.
00:31:57Il y en a 10,
00:31:57il y en a 15,
00:31:58il y en a 20,
00:31:58il y en a souvent plus de 30
00:32:00parce qu'on n'a rien fait,
00:32:01on n'a pas sanctionné
00:32:02par lâcheté,
00:32:03par idéologie.
00:32:04Ce temps-là aussi
00:32:05devra être terminé.
00:32:17Et puis bien sûr,
00:32:18la responsabilité,
00:32:19celle des familles.
00:32:21Enfin, écoutez,
00:32:22on a un peu de bon sens.
00:32:24La France des honnêtes gens,
00:32:25c'est la France du bon sens.
00:32:27Qu'est-ce que des gamins
00:32:28de 10 ans,
00:32:29de 11 ans,
00:32:30ont affaire dans les rues
00:32:31à minuit
00:32:32à minuit
00:32:32ou à 1h du matin ?
00:32:34On les livre en réalité
00:32:41à la violence.
00:32:43On les livre aux narcotrafiquants.
00:32:45Ils en sont les premières victimes.
00:32:47Parce que le narcotrafic,
00:32:49ce sont des enfants soldats
00:32:51et des enfants victimes.
00:32:52C'est ça la réalité.
00:32:54Et, pardon de vous le dire,
00:32:55mais c'est le rôle des familles.
00:32:57Une famille qui reçoit
00:32:58des allocations familiales,
00:33:00pardon,
00:33:00ce n'est pas un droit,
00:33:01ce n'est pas un dû.
00:33:02Il y a,
00:33:03en face du droit,
00:33:04il doit y avoir un devoir.
00:33:06Et ce devoir,
00:33:07c'est d'élever correctement
00:33:08ses enfants.
00:33:09Pas peur de dire,
00:33:17pas peur d'agir.
00:33:18C'est la raison pour laquelle
00:33:19nous nous sommes retroussés
00:33:20les manches.
00:33:21Ce n'est pas toujours facile.
00:33:22On a mis la main dans le cambouis
00:33:23justement pour être utile
00:33:25à la France.
00:33:26Pour éviter le pire.
00:33:27Éviter les pires surtout.
00:33:29Qui sont toujours là.
00:33:31Qui sont dès demain,
00:33:32d'ailleurs,
00:33:32en embuscade.
00:33:33Dès demain en embuscade.
00:33:35C'est les amis
00:33:35de M. Mélenchon.
00:33:36Ceux qui voulaient envoyer
00:33:37en prison
00:33:38les préfets de la République.
00:33:39La République,
00:33:42ce n'est pas M. Mélenchon.
00:33:43Ce sont les préfets
00:33:44de la République,
00:33:44de France.
00:33:47Les amis de M. Mélenchon
00:33:48qui,
00:33:49sur des postes,
00:33:50sur les réseaux sociaux,
00:33:52ont eu
00:33:52l'incroyable indécence
00:33:54de déclarer
00:33:55que la police tue
00:33:56et qu'elle tue partout.
00:33:58Alors que chaque jour,
00:33:59Thibaut Nombriel
00:34:00nous le rappelait ce matin,
00:34:01plusieurs policiers
00:34:02et gendarmes,
00:34:02chaque jour,
00:34:03sont blessés
00:34:04pour vous protéger.
00:34:05Pour nous protéger.
00:34:09Oui,
00:34:14les insoumis,
00:34:15les insoumis
00:34:17sont la honte,
00:34:18mes amis,
00:34:18mes chers compagnons
00:34:19de la République.
00:34:20Ils pactisent
00:34:21avec l'antisionisme
00:34:22qui attise
00:34:24les braises
00:34:24de l'antisémitisme.
00:34:27Ils draguent
00:34:28le vote confessionnel
00:34:29en communautarisant
00:34:31la République.
00:34:31Ce n'est pas ça,
00:34:32la République.
00:34:33Ce n'est pas
00:34:34notre République à nous.
00:34:38Président !
00:34:40Président !
00:34:41Président !
00:34:42Président !
00:34:44Je le suis déjà,
00:34:47Président.
00:34:52Mes amis,
00:34:52ce que nous voulons,
00:34:53c'est une droite courageuse.
00:34:55C'est parfois difficile
00:34:56dans les temps
00:34:57qui courent
00:34:58d'être courageux.
00:34:59Qu'est-ce que le courage ?
00:35:01Je répondais tout à l'heure
00:35:02à des journalistes
00:35:04qui posaient la question
00:35:05incidente.
00:35:08En fait,
00:35:08qu'est-ce que le courage
00:35:08en politique ?
00:35:10Je pense que le courage
00:35:11en politique,
00:35:12plus j'avance,
00:35:12plus je crois
00:35:13qu'on peut le définir
00:35:14par la prise de risque.
00:35:16Avoir du courage,
00:35:17c'est prendre des risques,
00:35:18pas prendre la tangente.
00:35:20Avoir du courage,
00:35:21c'est faire en sorte
00:35:22d'assumer
00:35:22ce pourquoi
00:35:23les Françaises
00:35:25et les Français
00:35:26nous ont élus
00:35:27ou nous ont désignés.
00:35:29C'est ça le courage
00:35:30en politique.
00:35:31C'est vrai,
00:35:31ça n'est pas facile.
00:35:32Dois-je vous dire
00:35:33que chaque jour,
00:35:35j'éprouve la difficulté,
00:35:36que chaque jour,
00:35:37je vois bien les obstacles.
00:35:39Moi qui aimerais tant
00:35:39faire voter de grandes lois
00:35:41en matière de sécurité,
00:35:43d'immigration,
00:35:45d'islamisme,
00:35:46etc.
00:35:47Et je suis retenu
00:35:48parce que nous n'avons pas
00:35:49arithmétiquement la majorité
00:35:50à l'Assemblée nationale.
00:35:52Oui, je sais ce que c'est,
00:35:53que c'est limite.
00:35:55Mais pour autant,
00:35:55nous avons eu,
00:35:56et je veux vous le dire,
00:35:57des résultats.
00:35:58Je ne sais pas
00:35:59ce que ce sera demain.
00:36:01La droite,
00:36:01depuis 2012,
00:36:03a contesté
00:36:04et a voulu
00:36:04l'abrogation
00:36:05de la circulaire Valls
00:36:06qui était en réalité
00:36:08la régularisation
00:36:09à Tour Larigot.
00:36:11Qui a pris
00:36:12une circulaire
00:36:13pour abroger
00:36:14justement
00:36:15la circulaire Valls ?
00:36:17C'est vous,
00:36:17c'est nous,
00:36:18mes amis.
00:36:19Et depuis,
00:36:19d'ailleurs,
00:36:20et depuis,
00:36:21la régularisation,
00:36:22les régularisations
00:36:23ont baissé de 33%
00:36:25au moment où je vous parle.
00:36:31La droite n'osait même
00:36:32plus parler d'assimilation.
00:36:34On parle toujours
00:36:35d'intégration.
00:36:36Le problème,
00:36:36c'est que l'assimilation,
00:36:37on n'y arrive plus
00:36:38et l'intégration,
00:36:39c'est aussi l'échec.
00:36:41Qui a fait une circulaire
00:36:41au préfet
00:36:42pour que les naturalisations
00:36:44se fassent
00:36:45sur le principe
00:36:46de l'assimilation ?
00:36:48Parce que,
00:36:49c'est notre loi,
00:36:50c'est l'article 21-24
00:36:52du code civil.
00:36:53Nul ne peut être naturalisé
00:36:55s'il n'est pas assimilé
00:36:58à la communauté française.
00:37:00C'est la loi française.
00:37:02Plus personne ne s'y référait.
00:37:03Je m'y suis référé.
00:37:05Et vous savez pourquoi ?
00:37:07Parce que l'assimilation,
00:37:10c'est la République.
00:37:12C'est la possibilité
00:37:13donnée à l'autre
00:37:13d'être insemblable,
00:37:15complètement insemblable,
00:37:16d'avoir le droit de vote,
00:37:17d'avoir tous les droits,
00:37:18mais aussi les mêmes devoirs.
00:37:20C'est le droit
00:37:20à la ressemblance
00:37:21plutôt que le droit
00:37:22à la différence.
00:37:24C'est ça, la République.
00:37:25C'est ce qui caractérise
00:37:26notre nation
00:37:27qui n'a jamais été
00:37:28une nation ethnique
00:37:29mais qui est une nation
00:37:30civique.
00:37:45Qui a mobilisé
00:37:46nos partenaires européens
00:37:48pour réviser
00:37:49la fameuse directive
00:37:51qui a été construite.
00:37:52Les députés européens
00:37:53la connaissent bien.
00:37:54La directive retour.
00:37:55Imaginez au début
00:37:56des années 2000
00:37:57qu'elle est une plaie.
00:37:58Ça ne sert à rien
00:37:59aujourd'hui
00:38:00d'instituer des contrôles
00:38:01aux frontières
00:38:02quand, grâce à cette directive
00:38:04ou à cause
00:38:05de cette directive,
00:38:06le clandestin
00:38:07qui arrive
00:38:07a le choix
00:38:08d'un départ volontaire.
00:38:10Puisqu'il a le choix,
00:38:11forcément,
00:38:12il s'évapore
00:38:12dans la nature.
00:38:13Cette directive
00:38:14sera transformée,
00:38:16sera changée
00:38:17avec un autre principe,
00:38:18le principe cardinal,
00:38:20ce sera
00:38:20l'éloignement forcé.
00:38:22C'est nous
00:38:22qui avons réuni
00:38:23une grande majorité
00:38:24des États
00:38:25sur les positions françaises.
00:38:28C'est ça le courage.
00:38:31Par contre,
00:38:32mes amis,
00:38:34ceux qui nous donnent
00:38:35des leçons,
00:38:35là,
00:38:36je les entends,
00:38:38côté droite ou gauche,
00:38:39d'ailleurs,
00:38:39qui n'ont pas voulu
00:38:42voter
00:38:42les 15 heures
00:38:44de contrepartie
00:38:45du RSA,
00:38:46d'activité,
00:38:47c'est le Rassemblement
00:38:48national,
00:38:49qui n'ont pas voulu
00:38:50voter la réforme
00:38:51des retraites,
00:38:51urgente,
00:38:52c'est le Rassemblement
00:38:53national,
00:38:54parce que sans doute
00:38:55c'était populaire.
00:38:56On s'en fiche.
00:38:58Il y a des années,
00:38:59des années,
00:38:59il y avait 4 cotisants
00:39:00pour un retraité.
00:39:02Aujourd'hui,
00:39:02il y en a 1,6.
00:39:03On va dans le mur.
00:39:05Je vous proposerai,
00:39:05d'ailleurs,
00:39:06un certain nombre
00:39:07de propositions
00:39:08par la capitalisation,
00:39:10ce qui nous permettra
00:39:11de faire un fonds souverain,
00:39:12mais la différence,
00:39:13mais la différence
00:39:15avec les autres,
00:39:16c'est que nous,
00:39:17nous mettrons sur la table
00:39:18des modalités
00:39:19très pratiques,
00:39:20mon cher Pierre,
00:39:21sur la transition
00:39:22qui nous permettra
00:39:23justement aux Français
00:39:24de bénéficier,
00:39:25ce dont les fonctionnaires
00:39:26de France bénéficient,
00:39:27d'ailleurs,
00:39:28la capitalisation
00:39:29individuelle
00:39:30ou même collective.
00:39:31Pourquoi est-ce que
00:39:31tous les salariés
00:39:32ne pourraient pas en bénéficier ?
00:39:33Ça sera bon pour leur retraite,
00:39:34croyez-moi.
00:39:35C'est le Rassemblement national,
00:39:37qui d'ailleurs,
00:39:37récemment,
00:39:38il y a quelques semaines,
00:39:39avait répondu
00:39:40un journaliste
00:39:40qui l'interrogeait
00:39:41sur le fait
00:39:42de savoir
00:39:43s'il ne fallait pas
00:39:43quand même
00:39:44faire en sorte
00:39:44qu'on ait
00:39:46un peu moins
00:39:47de postes
00:39:47dans la fonction publique.
00:39:50Marine Le Pen a dit
00:39:50mais non,
00:39:50ça c'est des trucs
00:39:51de droite.
00:39:52Je suis désolé,
00:39:53en Allemagne,
00:39:5511% par rapport
00:39:56à la population
00:39:57de postes
00:39:58de fonction publique
00:39:59et nous 20%,
00:40:00on n'y arrivera pas.
00:40:01Ceux qui vous disent
00:40:02qu'on doit pouvoir
00:40:04rester à équivalence
00:40:06vous mentent
00:40:08parce que la masse salariale
00:40:09c'est un des grands
00:40:10postes budgétaires
00:40:11de la dépense publique.
00:40:12Moi je préfère,
00:40:13puisque pour l'instant
00:40:14on a préféré
00:40:14une fonction publique
00:40:16nombreuse
00:40:17et mal payée,
00:40:19paupérisée.
00:40:20Je préfère
00:40:20la revaloriser
00:40:21mais faire en sorte
00:40:22que précisément
00:40:23on ait en même temps
00:40:24des économies
00:40:25et là aussi
00:40:26on a une fenêtre
00:40:28exceptionnelle
00:40:29puisque la pyramide
00:40:30des âges
00:40:31va nous permettre
00:40:32justement
00:40:32de ne pas remplacer
00:40:34il le faut
00:40:34dès 2026
00:40:35des fonctionnaires
00:40:37qui vont partir
00:40:37à la retraite
00:40:38donc on ne coupera pas
00:40:39de postes
00:40:41d'ailleurs
00:40:41ni dans la police
00:40:42ou la gendarmerie
00:40:43ni à l'hôpital
00:40:43mais dans l'administration
00:40:45administrante
00:40:45c'est là que
00:40:46les postes
00:40:48de départ
00:40:48en retraite
00:40:49seront les plus nombreux.
00:40:53Voilà mes amis
00:40:54un mot pour terminer
00:40:57sur cette droite courageuse
00:40:58vous voyez
00:40:59je pense que
00:40:59j'entends d'ailleurs
00:41:01le président du rassemblement
00:41:02national
00:41:03de temps en temps
00:41:03évoquer les mains
00:41:04du général de Gaulle
00:41:05ah oui mais c'est
00:41:06à quoi ça sert
00:41:07d'évoquer les mains
00:41:09du général de Gaulle
00:41:10de s'en réclamer
00:41:11si en même temps
00:41:12on a un programme économique
00:41:14qui est celui
00:41:14de monsieur Mélenchon
00:41:15à quoi ça sert ?
00:41:18là encore
00:41:23je les entends moi
00:41:25bien sûr
00:41:26nous aussi
00:41:26on veut relever
00:41:27on veut redresser
00:41:27le pays
00:41:28la prospérité
00:41:30mais
00:41:31quand on a
00:41:32comme seul mot d'ordre
00:41:33le chamboule tout
00:41:34de censurer
00:41:35censurer
00:41:36avec LFI
00:41:37il y a quelques mois
00:41:38mon cher Michel
00:41:39tu t'en souviens
00:41:40et puis sans doute
00:41:41pour demain
00:41:42là encore
00:41:42c'est deux stratégies
00:41:44qui mènent au chaos
00:41:45donc nous n'avons pas
00:41:46là encore
00:41:47de leçons
00:41:48à recevoir
00:41:49de ce côté-ci
00:41:50de l'échiquier politique
00:41:51soyez fiers
00:41:52mes amis
00:41:52de ce que vous êtes
00:41:53ce rendez-vous
00:42:03de la droite
00:42:03ça doit être
00:42:04une page
00:42:04qui se tourne
00:42:05pour la droite
00:42:06pour que nous entrions
00:42:08définitivement
00:42:09dans le 28ème siècle
00:42:10avec les vrais enjeux
00:42:11avec ces menaces
00:42:12mais aussi
00:42:12comme je vous l'ai dit
00:42:13ces opportunités
00:42:14et nous les saisirons
00:42:16croyez-moi
00:42:16mais c'est aussi
00:42:18une page
00:42:19qui est en train
00:42:20de se tourner
00:42:20pour le pays
00:42:21pour la France
00:42:21parce qu'aujourd'hui
00:42:23la France va mal
00:42:24parce que nos compatriotes
00:42:26on le sent
00:42:27sont taraudés
00:42:28ils sont pris en denaille
00:42:29par un sentiment
00:42:30un double sentiment
00:42:31sentiment de déclassement
00:42:34économique et social
00:42:35d'un côté
00:42:35sentiment
00:42:36de sécession
00:42:38culturelle
00:42:39je vous parlais
00:42:39du patrimoine
00:42:40immatériel
00:42:40de l'autre
00:42:41c'est ce qui crée
00:42:42le grand mal-être
00:42:44le grand mal-être français
00:42:45nous sommes
00:42:47et nous habitons
00:42:47le monde
00:42:47sous cette forme
00:42:48d'état-nation
00:42:49l'état est bureaucratisé
00:42:51et la nation
00:42:52est archipélisée
00:42:53ceci qui renforce
00:42:54justement
00:42:54le mal-être français
00:42:56et il faut le soigner
00:42:58nous le soignerons
00:42:58mais il faut faire
00:42:59le bon diagnostic
00:43:00qu'est-ce qui a conduit
00:43:02au déclassement
00:43:03économique et social
00:43:04c'est le social-étatisme
00:43:07repris
00:43:08par plusieurs
00:43:10gouvernements
00:43:11plusieurs présidents
00:43:12de la république
00:43:12aujourd'hui la france
00:43:14a ce qu'on appelle
00:43:15un double déficit
00:43:17budgétaire
00:43:17vous le savez
00:43:18et commercial
00:43:19l'italie
00:43:20fait des excédents
00:43:21fait de grands excédents
00:43:23commerciaux
00:43:23les deux sont liés
00:43:24l'excédent commercial
00:43:26ça veut dire que
00:43:27tout simplement
00:43:28et concrètement
00:43:28on consomme plus
00:43:30que ce que l'on produit
00:43:31on appauvrit
00:43:32le travail français
00:43:32et le budget
00:43:34ça veut dire que l'état
00:43:35dépense plus
00:43:36que ce qu'il ne gagne
00:43:37les deux sont liés
00:43:38parce que
00:43:39comme l'état dépense trop
00:43:40il lève des impôts
00:43:43et les impôts levés
00:43:43abaissent notre compétitivité
00:43:45la compétitivité
00:43:46des entreprises
00:43:47et augmentent
00:43:48évidemment
00:43:48le déficit commercial
00:43:49aujourd'hui
00:43:51le point
00:43:52auquel
00:43:54nous sommes rendus
00:43:55et je pense
00:43:56que fondamentalement
00:43:57on peut relever le pays
00:43:57la preuve
00:43:58tant de pays autour de nous
00:44:00la Grèce
00:44:01l'Espagne
00:44:01le Portugal
00:44:02l'Irlande
00:44:03se sont relevés
00:44:03donc nous devons porter
00:44:05un message d'optimisme
00:44:07un message d'espoir
00:44:08mais il faut arrêter
00:44:08les bonimenteurs
00:44:09les faux prophètes
00:44:11du socialitatisme
00:44:13mes amis
00:44:14ceux qui ont proféré
00:44:16des mensonges
00:44:17pendant
00:44:17tant d'années
00:44:18en disant que
00:44:20la dépense publique
00:44:21faisait la croissance
00:44:22faisait la qualité
00:44:23aussi des services publics
00:44:24on a vu ce qui se passait
00:44:26les ruraux
00:44:27qui ont vu déguerpir
00:44:28les services publics
00:44:29les malades
00:44:30qui n'ont plus
00:44:31correctement accès aux soins
00:44:32les élèves
00:44:34qui voient leur chance
00:44:35de succès
00:44:36se réduire
00:44:36sauf s'ils sont nés
00:44:38dans de bonnes familles
00:44:38qui va compenser
00:44:40culturellement
00:44:40etc.
00:44:41en termes d'instruction
00:44:42tout ça est schloquant
00:44:43évidemment
00:44:44déclassement économique
00:44:46qui fait que
00:44:47désormais
00:44:47les français
00:44:49perdent du niveau de vie
00:44:50la smicardisation
00:44:51de la France
00:44:52la prolétarisation
00:44:54des classes moyennes
00:44:55évidemment
00:44:56ce grand malaise
00:44:57que nous devons
00:44:58prendre en compte
00:44:59explosion des impôts
00:45:00partout
00:45:01depuis 95
00:45:03la CSG
00:45:04multipliée par 10
00:45:05en valeur
00:45:06au total
00:45:07l'impôt sur le revenu
00:45:08multiplié par 3
00:45:09les français le sentent
00:45:11et le problème
00:45:12de pouvoir d'achat
00:45:12il vient de là
00:45:13mais c'est le socialitatisme
00:45:14la dépense publique
00:45:16et on leur a dit
00:45:17mes amis
00:45:18si vous voulez vivre mieux
00:45:19il faut travailler moins
00:45:21et c'est ce qui a
00:45:22créé l'appauvrissement
00:45:24des français
00:45:24et bien
00:45:31nous ferons des propositions
00:45:34justement
00:45:34pour rebâtir
00:45:36une prospérité
00:45:37collective
00:45:38et
00:45:38j'y reviendrai
00:45:39dans quelques instants
00:45:40et puis l'autre sentiment
00:45:41sentiment
00:45:42de dépossession
00:45:43ça ce sont
00:45:45les faux procès
00:45:45du progressisme
00:45:47ceux qui vous ont dit
00:45:49émancipez-vous
00:45:51ceux qui vous ont dit
00:45:52les enracinements
00:45:54territoriaux
00:45:55les ancrages
00:45:56géographiques
00:45:58les héritages aussi
00:45:59culturels
00:46:00historiques
00:46:00les repères
00:46:02anthropologiques
00:46:03ces liens
00:46:04sont des chaînes
00:46:05ces chaînes
00:46:06vous devez les briser
00:46:07vous devez les briser
00:46:09pour vous libérer
00:46:10pour vous émanciper
00:46:11et ils ont fait
00:46:12advenir
00:46:13l'hyper-individualisme
00:46:16l'homme
00:46:17délié
00:46:18désaffilié
00:46:19délié
00:46:20de ses semblables
00:46:21Tocqueville
00:46:22avait une phrase
00:46:23extraordinaire
00:46:23qu'il avait prévue
00:46:25bien avant
00:46:25en disant
00:46:25et en désignant
00:46:27cet individu
00:46:28comme
00:46:29existant par lui seul
00:46:30et pour lui-même
00:46:32nous y sommes
00:46:33c'est le temps
00:46:34des grandes solitudes
00:46:35parce que
00:46:36ce programme
00:46:37de désaffiliation
00:46:38de déliaison
00:46:39laisse les êtres humains
00:46:41seuls
00:46:42isolés
00:46:42coupés de tous
00:46:44coupés de tout
00:46:45qui peut croire
00:46:46que l'état nounou
00:46:47peut remplacer
00:46:48l'affection
00:46:50justement
00:46:51d'une filiation
00:46:51qui peut croire
00:46:53aussi
00:46:53qu'une nation
00:46:55peut
00:46:57bercer des rêves
00:46:58dans ces conditions là
00:46:59parce que les peuples
00:47:00sont comme les individus
00:47:01ils ont besoin
00:47:02de se reconnaître
00:47:03de quelque part
00:47:03de se reconnaître
00:47:05dans quelques-uns
00:47:06de croire en quelque chose
00:47:08voilà mes amis
00:47:09ce type de société
00:47:10n'est pas la nôtre
00:47:11parce que nous savons
00:47:12dans une communauté nationale
00:47:13ce qui est important
00:47:14c'est que les uns
00:47:16et les autres
00:47:17soient liés
00:47:17quelles que soient
00:47:18leurs origines
00:47:19quelles que soient
00:47:19leurs croyances
00:47:20nous avons parti lié
00:47:21les uns avec les autres
00:47:23l'être humain
00:47:24les êtres humains
00:47:24ne sont pas faits
00:47:25pour être des monades
00:47:26isolées
00:47:27mais être en relation
00:47:28avec les autres
00:47:28c'est ce qui donne du goût
00:47:29à l'existence
00:47:30comme on l'a vécu
00:47:31d'ailleurs
00:47:31pendant tout le week-end
00:47:32nous étions ensemble
00:47:33ça c'est le modèle
00:47:35de société
00:47:35que nous voulons
00:47:37voir
00:47:38et puis
00:47:39bien sûr
00:47:40le temps
00:47:42des faux prophètes
00:47:44du social-étatisme
00:47:45comme du progressisme
00:47:46ce temps
00:47:47je le crois fondamentalement
00:47:48terminé
00:47:49ce temps est passé
00:47:50et ce que nous voulons
00:47:52ce que je souhaite
00:47:53avec vous
00:47:53c'est construire
00:47:54le temps
00:47:55de la France
00:47:56des honnêtes gens
00:47:57la France des honnêtes gens
00:47:59ça n'est pas seulement
00:48:02un slogan
00:48:04la France des honnêtes gens
00:48:06c'est un espoir
00:48:07c'est l'espoir
00:48:09de rebâtir du neuf
00:48:10de repartir du neuf
00:48:12de rebâtir du neuf
00:48:13sur ce qui tient
00:48:14debout encore
00:48:15en France
00:48:15en s'appuyant
00:48:16sur celles et ceux
00:48:18qui tiennent à bout de bras
00:48:20notre pays
00:48:20la France des honnêtes gens
00:48:22c'est pas une France repliée
00:48:24c'est pas la France moisi
00:48:26ça n'est pas une France égoïste
00:48:28c'est cette France
00:48:29qui vit quotidiennement
00:48:30la générosité
00:48:31la solidarité
00:48:33dans la famille
00:48:34dans son village
00:48:34dans son quartier
00:48:35dans l'entreprise
00:48:37dans les associations
00:48:38c'est cette France
00:48:39qui sait parfaitement
00:48:40que si l'Etat
00:48:41ne peut pas tout faire
00:48:42la société peut faire beaucoup
00:48:44beaucoup
00:48:44le mouvement associatif
00:48:46la société civile
00:48:47et c'est cette France aussi
00:48:49qui sait par coeur
00:48:51qui sait d'expérience
00:48:52qui sait de bon sens
00:48:54que dans une nation
00:48:57dans une communauté nationale
00:48:59le sort de chacun
00:49:02dépend des efforts
00:49:04dépend des efforts
00:49:04de tous
00:49:05et ce qui rend fou
00:49:07dingue
00:49:08les honnêtes gens
00:49:10c'est l'injustice
00:49:11c'est de voir que
00:49:12ce sont toujours
00:49:13les mêmes qui cotisent
00:49:14les mêmes qui payent
00:49:16ce qui n'allait pas
00:49:17c'est ce qui ne va pas
00:49:17dans le projet
00:49:18du premier ministre
00:49:19des 44 milliards d'euros
00:49:20c'est que beaucoup
00:49:22de françaises
00:49:22et de français
00:49:23ont eu ce sentiment
00:49:24d'injustice
00:49:25pas les français
00:49:26qui ne travaillent pas
00:49:27les français qui cotisent
00:49:28et qui travaillent
00:49:29trois exemples
00:49:31si flagrants
00:49:32l'année blanche
00:49:34pourquoi pas
00:49:35mais alors
00:49:36si on ne touche pas
00:49:37pour partie
00:49:38à l'indexation
00:49:41des retraites
00:49:42de ceux qui ont travaillé
00:49:43dur
00:49:44plus de 35 heures
00:49:45pendant toute une vie
00:49:46alors il faut plafonner
00:49:47les allocations
00:49:49de ceux qui ne travaillent
00:49:50pas du tout
00:49:50très concrètement
00:50:01je pense qu'il faut
00:50:02aller au-delà
00:50:03de l'allocation sociale
00:50:04unique
00:50:04ou unifiée
00:50:05je pense
00:50:07et nous l'avons proposé
00:50:08qu'il faut créer
00:50:09un compte social unique
00:50:11pourquoi
00:50:11l'état
00:50:12c'est extraordinaire
00:50:13vous avez tous
00:50:14l'état connaît
00:50:15la situation fiscale
00:50:16de chacun
00:50:16pourquoi
00:50:17parce que vous avez
00:50:18un revenu fiscal
00:50:19de référence
00:50:20et surtout
00:50:20parce que vous avez
00:50:21un compte fiscal
00:50:22et bien ce que nous proposons
00:50:24c'est qu'en face
00:50:25du compte fiscal
00:50:26nous ayons
00:50:27un compte social
00:50:28où l'ensemble
00:50:29des allocations
00:50:31sera synthétisé
00:50:32de l'état
00:50:33des collectivités
00:50:34et on pourra
00:50:35plafonner
00:50:36précisément
00:50:37pour que les revenus
00:50:39du travail
00:50:40soient toujours
00:50:41supérieurs
00:50:42d'au moins 30%
00:50:43aux revenus
00:50:44de la solidarité
00:50:46et de l'assistance
00:50:47ça c'est du concret
00:50:49deuxième exemple
00:51:01les jours fériés
00:51:02est-ce que vous êtes
00:51:03pour
00:51:04la suppression
00:51:05de deux jours fériés
00:51:06ah il y a des oui
00:51:08il y a des oui
00:51:09il y a des oui
00:51:09non franchement
00:51:11nous qui sommes
00:51:13attachés à la valeur
00:51:14de travail
00:51:14comme on voulait
00:51:15et parce que
00:51:16bien sûr
00:51:18la prospérité collective
00:51:19dont je vous parlais
00:51:20on va pas la rebâtir
00:51:21demain
00:51:22sans mettre
00:51:23plus de quantité
00:51:23de travail
00:51:24dans la machine économique
00:51:25on a un double déficit
00:51:26de travail en France
00:51:27puisque
00:51:27c'est nous qui en
00:51:29heure travaillée
00:51:29avons la plus petite
00:51:31quantité de ces heures
00:51:31travaillées dans une année
00:51:32et en plus
00:51:33où on n'est pas bon
00:51:34c'est que
00:51:35celles et ceux
00:51:35qui sont en âge
00:51:36de travailler
00:51:37ne peuvent pas travailler
00:51:38souvent les jeunes
00:51:39parce qu'ils sont au chômage
00:51:40pour partie
00:51:40et puis parce que
00:51:41les seniors
00:51:42souvent quittent l'entreprise
00:51:43trop tôt
00:51:43donc on a un double problème
00:51:45mais si on veut
00:51:46encourager
00:51:47les françaises
00:51:48et les français
00:51:49à travailler
00:51:49il faut que le travail
00:51:50paye plus
00:51:52c'est le problème
00:51:53vous avez deux tiers
00:51:54pratiquement
00:51:54deux tiers de français
00:51:56lorsqu'ils vont avoir
00:51:57une augmentation
00:51:58ils donneront plus
00:51:59que ce qu'ils recevront
00:52:00c'est ça que les français
00:52:01ne peuvent plus comprendre
00:52:03comment voulez-vous
00:52:04encourager
00:52:05alors évidemment
00:52:06si vous abrogez
00:52:07deux jours fériés
00:52:08sans gagner plus
00:52:09ça c'est le pompon
00:52:10mais ce que nous avons
00:52:12nous proposé
00:52:12c'est très concret
00:52:14c'est de faire en sorte
00:52:15qu'il y ait
00:52:16ce que j'appelle
00:52:17un seuil libératoire
00:52:18qu'à partir
00:52:19aujourd'hui
00:52:20c'est 35 heures
00:52:21ça veut dire
00:52:221607 heures
00:52:23un seuil au-dessus
00:52:24de ces 1607 heures
00:52:25qui sera discuté
00:52:26on considère
00:52:28que les français
00:52:28et les français
00:52:29ils ont payé leur dû
00:52:30ils ont fait
00:52:31leur contribution
00:52:32et on les emmerde plus
00:52:34et tout ce qui sera gagné
00:52:36ensuite
00:52:37sera libre
00:52:38précisément
00:52:39de cotisation
00:52:40salariale
00:52:41et patronale
00:52:42je ne veux pas
00:52:53vous faire perdre
00:52:54patience
00:52:54nous y reviendrons
00:52:55mais je pense
00:52:56qu'on a trouvé
00:52:57une sorte de
00:52:58quadrature du cercle
00:52:59ce point d'équilibre
00:53:01qui va nous permettre
00:53:02de dire aux français
00:53:02nous allons
00:53:04vous donner plus
00:53:05de pouvoir d'achat
00:53:06à la condition
00:53:06de travailler plus
00:53:08et aux entreprises
00:53:09leur dire
00:53:10ce pouvoir d'achat
00:53:11ça ne sera pas
00:53:12l'ennemi
00:53:12de la compétitivité
00:53:14et ça
00:53:15c'est du gagnant
00:53:16gagnant
00:53:16avec le compte social unique
00:53:18avec le seuil libératoire
00:53:21et avec
00:53:22j'y reviendrai
00:53:22dans un autre temps
00:53:23avec un revenu
00:53:24justement
00:53:25d'incitation
00:53:25à l'activité
00:53:26qui va justement
00:53:27agréger
00:53:28le RSA
00:53:29la prime d'activité
00:53:30et grâce
00:53:31justement
00:53:31à cette formule là
00:53:33à cette proposition
00:53:34qui est neuve
00:53:35qui est novatrice
00:53:35on va changer de régime
00:53:37on va changer d'air
00:53:38mes amis
00:53:39croyez moi
00:53:40croyez moi
00:53:41et on trouvera le moyen
00:53:42de réintéresser
00:53:44les français
00:53:45à travailler plus
00:53:46troisième exemple
00:53:47j'en terminerai
00:53:48troisième exemple
00:53:50dans ce plan
00:53:51des 44 milliards
00:53:52attendez
00:53:53responsabiliser
00:53:56les français
00:53:56très bien
00:53:57parce que je pense
00:53:57que le tout gratuit
00:53:58dans notre système
00:54:00social
00:54:01ça ne peut plus durer
00:54:02très bien
00:54:02toucher aux franchises
00:54:03mais si on touche
00:54:05aux franchises
00:54:06de ceux qui cotisent
00:54:08qui donnent de l'argent
00:54:09grâce à leur travail
00:54:10et qu'on ne touche pas
00:54:12aux avantages
00:54:12des clandestins
00:54:13qui ont une sécurité sociale
00:54:15où on ne leur demande
00:54:16même pas de franchise
00:54:16comment voulez-vous
00:54:17que les françaises
00:54:19et les français
00:54:19comprennent cette injustice
00:54:21c'est impossible
00:54:22donc là encore
00:54:24c'est une question de justice
00:54:25toucher
00:54:26bien sûr
00:54:28responsabiliser
00:54:30par les franchises
00:54:31mais de grâce
00:54:32abandonner
00:54:33l'AME
00:54:33la transformer
00:54:34en aide médicale d'urgence
00:54:36c'est ce que font d'ailleurs
00:54:37la plupart des états
00:54:39européens
00:54:39on nalle
00:54:40et les clandestins
00:54:41attendez
00:54:42ça concerne des clandestins
00:54:43l'AME
00:54:44triplé en 20 ans
00:54:451 milliard 3
00:54:471 milliard 4
00:54:48d'accord
00:54:49ce sont des clandestins
00:54:50et c'est 100%
00:54:52des soins pris en charge
00:54:53ça ne peut plus durer
00:54:54c'est la proposition
00:54:55que nous ferons
00:54:56et que nous avons fait déjà
00:54:57applaudissements
00:54:58bien
00:55:06mes amis
00:55:06la France
00:55:07je voudrais terminer
00:55:08par ce point là
00:55:09la France
00:55:10des honnêtes gens
00:55:11c'est une France
00:55:12qui travaille
00:55:13c'est une France
00:55:14qui veut la justice
00:55:15qui ne tolère pas
00:55:16l'injustice
00:55:16c'est une France
00:55:18qui ne se résigne pas
00:55:18qui ne baisse pas les bras
00:55:20c'est la France
00:55:21de ce peuple
00:55:22entreprenant
00:55:22qui n'a pas été découragé
00:55:24encore
00:55:24par le sacro-sain
00:55:25principe de précaution
00:55:27c'est aussi
00:55:28cette jeunesse conquérante
00:55:29qui n'a pas vieilli
00:55:30brutalement
00:55:31avec les conxiétés
00:55:33les jeunes
00:55:34vous ne faites pas voler
00:55:35votre jeunesse
00:55:35vous avez tellement mieux à faire
00:55:37c'est ce peuple
00:55:38qui était pris de liberté
00:55:39cette liberté
00:55:42de penser
00:55:43de s'exprimer
00:55:44de choisir son école
00:55:46de choisir son média
00:55:47cette liberté
00:55:48qui nous tient
00:55:48qui nous tient à coeur
00:55:49nous devrons être
00:55:50le parti de la liberté
00:55:51bien entendu
00:55:52et mes amis
00:55:53pour terminer
00:55:55et c'est fondamental
00:55:56la France des honnêtes gens
00:55:57c'est une France
00:55:58qui en a marre
00:55:59de voir l'impuissance
00:56:00ce que j'appelle
00:56:01l'impossibilisme
00:56:02grignoter
00:56:03progressivement
00:56:04les institutions
00:56:06de la République
00:56:06j'étais choqué
00:56:08comme vous sans doute
00:56:09cet été
00:56:10de la censure
00:56:11par le Conseil constitutionnel
00:56:12de cette loi
00:56:13de cette loi
00:56:15que nous avions imaginé
00:56:16après
00:56:17le viol
00:56:18et le meurtre
00:56:19de la jeune Philippine
00:56:20cette loi
00:56:21qui consistait simplement
00:56:22à retenir
00:56:24pendant 7 mois
00:56:24les plus dangereux
00:56:26les étrangers
00:56:27qui n'ont rien à faire
00:56:28sur notre sol
00:56:29ils y sont venus
00:56:30en violent
00:56:30nos frontières
00:56:31et notre loi
00:56:31ils ont violé
00:56:33ils ont tué
00:56:35parfois
00:56:35blessés grièvement
00:56:37parfois ce sont
00:56:38des terroristes
00:56:38nous prétendions
00:56:40simplement
00:56:40les retenir
00:56:41pendant 7 mois
00:56:42la loi européenne
00:56:43la directive européenne
00:56:44dispose qu'on peut
00:56:45les retenir
00:56:4518 mois
00:56:4614 pays
00:56:47pas moins de 14
00:56:48pays européens
00:56:49pratiques
00:56:50ces 18 mois
00:56:50et le futur
00:56:52règlement
00:56:53justement
00:56:53dont je vous parlais
00:56:54retour
00:56:55prévoit
00:56:56que ce sera
00:56:5624 mois
00:56:57sans même
00:56:57que vous ayez
00:56:58un problème
00:56:59de trouble
00:57:00à l'ordre public
00:57:00pour peu
00:57:02que vous ayez
00:57:02violé notre loi
00:57:03et nos frontières
00:57:04et on nous interdit
00:57:05de les retenir
00:57:07pendant
00:57:07210 jours
00:57:08et
00:57:09en réfléchissant
00:57:11je me suis souvenu
00:57:12dans un journal
00:57:14du soir
00:57:14d'un interview
00:57:17d'une interview
00:57:18de Pierre Rosanvalon
00:57:19parce que la phrase
00:57:20m'avait stupéfaite
00:57:21cette phrase
00:57:22je vous la cite
00:57:22au mot
00:57:23à mot
00:57:23parce que cette phrase
00:57:24elle contient tout
00:57:25de ce que je veux
00:57:26vous dire
00:57:26Pierre Rosanvalon
00:57:28avait dit
00:57:29les juges
00:57:31ont la même légitimité
00:57:33que les élus
00:57:33pour incarner
00:57:35le principe
00:57:36démocratique
00:57:36de la souveraineté
00:57:38populaire
00:57:39l'état de droit
00:57:42mes amis
00:57:43la source
00:57:44de l'état de droit
00:57:45c'est la souveraineté
00:57:48populaire
00:57:49mais surtout
00:57:50le principe
00:57:51de l'état de droit
00:57:52c'est la séparation
00:57:53des pouvoirs
00:57:54si demain
00:57:55on confond les juges
00:57:56ceux qui doivent juger
00:57:57ceux qui doivent interpréter
00:57:58la loi
00:57:59cher maître
00:58:01avec ceux qui votent
00:58:03la loi
00:58:04ça n'est plus
00:58:05l'état de droit
00:58:05et je veux dénoncer
00:58:08ce qu'a très bien dit
00:58:08Marcel Gaucher
00:58:09ce progressisme autoritaire
00:58:11ils veulent
00:58:13nous faire confondre
00:58:14ce qui doit être
00:58:17bien sûr
00:58:18et que je ne conteste pas
00:58:19un état de droit
00:58:20qui soit un vrai cadre
00:58:21juridique
00:58:22protecteur
00:58:23qui est fait d'ailleurs
00:58:23pour en serrer
00:58:24l'arbitraire
00:58:26de l'exécutif
00:58:26très bien
00:58:27ça me va
00:58:27nous sommes pour la liberté
00:58:28et les libertés individuelles
00:58:30je suis aussi pour la sécurité
00:58:31collective
00:58:32des cadres communs
00:58:34mais
00:58:34le cadre
00:58:35ça n'est pas
00:58:37et ça n'est plus
00:58:37quand on nous parle
00:58:38de l'état de droit
00:58:39seulement
00:58:40un cadre juridique
00:58:41ça devient
00:58:41un cadre
00:58:42idéologique
00:58:43où on ne peut plus
00:58:44renvoyer
00:58:44des gens dangereux
00:58:45on ne peut plus
00:58:46les retenir
00:58:47c'est ça qui ne va pas
00:58:48et demain
00:58:49s'il doit y avoir
00:58:52des alternances politiques
00:58:53sans alternance
00:58:55précisément
00:58:56de politique
00:58:57comment voulez-vous
00:58:58que les françaises
00:58:59et les français
00:59:00le comprennent
00:59:01ils disent
00:59:01mais ça ne sert à rien
00:59:02de voter
00:59:03puisque quand on vote
00:59:04on a des gouvernements
00:59:04en alternance
00:59:07de droite, de gauche
00:59:07du centre et d'ailleurs
00:59:08mais en fait
00:59:08ils font la même politique
00:59:09parce qu'ils sont ligotés
00:59:10par toutes ces jurisprudences
00:59:11des jurisprudences
00:59:12qui au passage
00:59:13je pourrais
00:59:14si j'avais le temps
00:59:14vous en citer
00:59:15des dizaines
00:59:16interprètent au-delà
00:59:18des traités
00:59:18au-delà des textes
00:59:20sortent des textes
00:59:21c'est ça que je conteste
00:59:22bien sûr que
00:59:23quand on est exécutif
00:59:24ministre ou autre
00:59:25on doit respecter la loi
00:59:26mais la loi
00:59:27et la loi
00:59:27elle est là
00:59:28pour tout le monde
00:59:29le juge doit être
00:59:30comme disait Montesquieu
00:59:31des bouches de la loi
00:59:32et ça
00:59:33c'est un principe
00:59:35qui est capital
00:59:35j'étais heureux
00:59:36pendant les vacances
00:59:37où j'avais un peu de temps
00:59:38de lire
00:59:39le grand pape
00:59:40de la démocratie libérale
00:59:42Francis Fukuyama
00:59:43alors lui
00:59:44on ne peut rien lui reprocher
00:59:45critiquer justement
00:59:47cette dérive
00:59:48il a trouvé un mot
00:59:50que je trouve excellent
00:59:51et que je reprends
00:59:53il a parlé de vétocratie
00:59:54la vétocratie
00:59:56finalement
00:59:56c'est ce qui bloque tout
00:59:57on est absolument
01:00:00exceptionnel en France
01:00:01pour pouvoir bloquer
01:00:03des chantiers
01:00:03pour pouvoir bloquer
01:00:04des projets
01:00:04pour pouvoir bloquer
01:00:05des lois
01:00:05et plus rien n'avance
01:00:07c'est exceptionnel
01:00:09la vétocratie
01:00:09c'est pas Bruno Retailleau
01:00:11c'est pas monsieur
01:00:12le président
01:00:14premier ministre hongrois
01:00:16c'est Francis Fukuyama
01:00:18et bien mes amis
01:00:20notre proposition
01:00:21ce sera de réconcilier
01:00:23l'état de droit
01:00:24et la démocratie
01:00:24dans la démocratie libérale
01:00:26il y a deux mots
01:00:26aucun des deux termes
01:00:27doit prendre le pas
01:00:28sur l'autre
01:00:29la démocratie
01:00:30la souveraineté populaire
01:00:31le libéralisme
01:00:32bien sûr
01:00:32les écueils
01:00:33il faut pas qu'on ait
01:00:34un libéralisme
01:00:35qui soit adémocratique
01:00:36qui ne tienne pas compte
01:00:37du vote des gens
01:00:38et il ne faut pas
01:00:39évidemment non plus
01:00:40qu'il y ait une démocratie
01:00:41qui soit illibérale
01:00:43qui marcherait
01:00:44qui écraserait le droit
01:00:45qui écraserait y compris
01:00:46le droit des minorités
01:00:47c'est ce que nous ne voulons pas
01:00:48ça n'est pas notre tradition
01:00:50en termes politiques
01:00:52mais le grave dysfonctionnement
01:00:54aujourd'hui
01:00:55est un dysfonctionnement
01:00:56dans toutes les nations
01:00:58et qui explique sans doute d'ailleurs
01:00:59une grande partie
01:01:00du vote populaire
01:01:02pour Donald Trump
01:01:04et bien demain
01:01:05je veux qu'on y apporte un remède
01:01:07nous devrons changer
01:01:08la constitution
01:01:09pour que nous puissions
01:01:10faire des référendums
01:01:11notamment sur des sujets
01:01:12comme l'immigration
01:01:13parce que nous n'y arriverons
01:01:15pas sans cela
01:01:15et j'ai chargé
01:01:22un groupe de travail
01:01:23de juristes
01:01:23de haut niveau
01:01:24je ne vais pas citer leur nom
01:01:26parce que
01:01:26ils sont
01:01:28ils sont excellents
01:01:29qui nous feront
01:01:30des propositions
01:01:31nous y avions à l'époque
01:01:32réfléchi
01:01:33cher Valérie
01:01:34en 2022
01:01:35il y avait des propositions
01:01:36qui malheureusement
01:01:37n'ont pas retenu
01:01:38l'attention des uns
01:01:39et des autres
01:01:39mais croyez moi
01:01:40ce principe là
01:01:41cette idée
01:01:42que le peuple gouverne
01:01:43parce que c'est ça
01:01:44la question c'est
01:01:45qui gouverne aujourd'hui
01:01:46et bien c'est le peuple
01:01:47c'est le peuple
01:01:48c'est la France
01:01:49des honnêtes gens
01:01:50mes amis
01:01:50celle dont on va porter
01:01:52la voix
01:01:52parce que c'est
01:01:53la majorité silencieuse
01:01:55et qu'il a besoin
01:01:55d'une voix
01:01:56que nous porterons
01:01:57tous ensemble
01:01:58mes amis pour conclure
01:01:59parce que vous attendez
01:02:00la fin
01:02:01bien sûr
01:02:01je vous ai
01:02:04j'attendais
01:02:05je vous ai parlé
01:02:09j'ai même fait une promesse
01:02:10en parlant
01:02:12d'une droite
01:02:13une droite
01:02:15sans peur
01:02:16et pour autant
01:02:17j'ai une peur
01:02:19j'ai une crainte
01:02:19qui m'habite
01:02:21et qui parfois
01:02:21me taraude
01:02:22dans les courtes nuits
01:02:24du ministre de l'intérieur
01:02:25cette crainte
01:02:28cette menace
01:02:30c'est que
01:02:32demain
01:02:33d'autres générations
01:02:34votre génération
01:02:35d'autres générations
01:02:36se retournent vers nous
01:02:37pour nous dire
01:02:38vous n'en avez pas fait assez
01:02:39vous n'avez pas été
01:02:41à la hauteur
01:02:42du moment
01:02:42que nous traversons
01:02:44que vous avez traversé
01:02:46ça c'est une vraie crainte
01:02:47parce que vous
01:02:49j'imagine comme moi
01:02:49demain je veux regarder
01:02:50mes enfants
01:02:51dans les yeux
01:02:51mes petits enfants
01:02:52pour leur dire
01:02:54qu'on n'a rien léché
01:02:56on n'a rien cédé
01:02:56qu'on a tout donné
01:02:58pour notre patrie
01:02:59je pourrais leur dire
01:03:00qu'on a rétabli
01:03:02la France dans son rang
01:03:03la dette
01:03:04c'est une question de rang
01:03:05une nation
01:03:08qui ne tient pas ses comptes
01:03:10est une nation
01:03:10qui ne peut pas tenir son rang
01:03:12vous le savez bien
01:03:12nous avons rétabli
01:03:14j'aimerais tant leur dire
01:03:15la France dans son rang
01:03:16et nous avons rétabli
01:03:19la France
01:03:20dans la grande histoire
01:03:21qui commence
01:03:22bien avant nous
01:03:23et au moment où je vous parle
01:03:24vous avez dans vos mémoires
01:03:25dans vos esprits
01:03:26les figures
01:03:27de père
01:03:29de grand-père
01:03:29de mère
01:03:30de grand-mère
01:03:30et d'autres
01:03:31qui ont tout donné
01:03:32qui ont tant donné
01:03:33pour modeler
01:03:34le pays
01:03:36la France
01:03:36que nous aimons
01:03:37tel qu'il est aujourd'hui
01:03:38alors mes amis
01:03:39cette peur
01:03:39cette crainte
01:03:40ça ne doit pas être
01:03:41une paralysie
01:03:42ça ne doit pas être
01:03:44une tétanie
01:03:44au contraire
01:03:45ça doit être
01:03:46un aiguillon
01:03:47ça doit être une force
01:03:48la force d'un serment
01:03:49un serment
01:03:51plus jamais
01:03:53plus jamais
01:03:54la droite ne sera faible
01:03:55un serment
01:03:56pour nos idées
01:03:58pour nos convictions
01:03:58nous ne cèderons rien
01:04:00et un serment
01:04:02pour la France
01:04:04que nous aimons
01:04:04nous donnerons tout
01:04:06cette France
01:04:07qui a su conjuguer
01:04:08si bien
01:04:08je l'ai souvent répété
01:04:10parce que
01:04:10c'est la plus belle définition
01:04:11ce qu'il y a
01:04:12de plus particulier
01:04:13dans chaque être humain
01:04:15et de plus universel
01:04:16dans tous les êtres humains
01:04:17c'est ce que nous avons
01:04:18en partage
01:04:19mon cher Gérard
01:04:20c'est ce que nous avons
01:04:21au fond de nos cœurs
01:04:22alors mes amis
01:04:23je vous assure
01:04:24je voudrais vous en persuader
01:04:26je sais que vous en êtes persuadés
01:04:27si nous sommes fidèles
01:04:29à ce serment
01:04:29je vous assure
01:04:30et je vous le promets
01:04:31nous volerons de conquête électorale
01:04:33en conquête électorale
01:04:34pour la république
01:04:35que nous servons
01:04:36et pour la France
01:04:37que nous aimons
01:04:38merci pour la France
01:04:42merci pour la France
01:04:43merci pour la France
01:04:44merci pour la France
01:04:44merci pour la France
01:04:45merci pour la France
01:04:46merci pour la France
01:04:46merci pour la France
01:04:46merci pour la France
01:04:46merci pour la France
01:04:47merci pour la France
01:04:47merci pour la France
01:04:48merci pour la France
01:04:48merci pour la France
01:04:48merci pour la France
01:04:49merci pour la France
01:04:49merci pour la France
01:04:50merci pour la France
01:04:50merci pour la France
01:04:51merci pour la France
01:04:51merci pour la France
01:04:52merci pour la France
01:04:52merci pour la France
01:04:53merci pour la France
01:04:54merci pour la France
01:04:54merci pour la France
01:04:55merci pour la France
01:04:56merci pour la France
01:04:57merci pour la France
01:04:58merci pour la France
01:04:59merci pour la France
01:05:00merci pour la France
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