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  • il y a 3 mois
Selon une étude du Conseil d'analyse économique, les ménages à hauts revenus du capital sont bien sensibles à la fiscalité. Lorsque les impôts augmentent, ils sont plus nombreux à quitter le pays. Mais ces expatriations ne pèsent pas lourd en proportion de la population française. Si bien que les conséquences pour l'économie tricolore sont minimes.

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Transcription
00:00Comme vous le savez, la France, on est endettée jusqu'au coût.
00:03Nos politiques essayent de faire des économies ou aller chercher les milliards.
00:07Est-ce qu'il faut les prendre aux riches ? Est-ce qu'il faut les prendre aux pauvres ?
00:10Il y a une question sur ce thème qui a enflammé le débat fiscal ces derniers mois.
00:14Est-ce qu'augmenter les impôts sur les plus riches fait fuir les contribuables à l'étranger ?
00:19Est-ce que c'est vrai ou pas ?
00:20Et alors, de Bayrou à Bardella, quand il s'agit de taxer les ultra-riches,
00:24on nous répond la même chose.
00:25Si vous les taxez, ils vont partir.
00:27Cette réponse leur permet de nous répondre à un nom catégorique.
00:31Ne taxons pas les hauts revenus, c'est impossible.
00:34Mais cette semaine, on vient d'apprendre grâce au Conseil d'analyse économique que c'est faux.
00:39La fiscalité joue un rôle en réalité assez limité sur les départs à l'étranger des plus fortunés.
00:45Et donc, ça ne change pas grand-chose à l'économie nationale.
00:47Il y en a certains qui partent quand même, mais effectivement, il n'y a pas ce grand départ annoncé.
00:50C'est très limité d'après le rapport.
00:52Que le bloc central, je vous parlais de Bayrou à Bardella,
00:54que le bloc central soutienne une fiscalité avantageuse pour les plus riches,
00:59rien de nouveau sous le soleil, c'est leur ligne politique.
01:02En revanche, ce qui m'a beaucoup surprise ces derniers jours dans cette affaire,
01:05pourquoi le RN, un parti qui est censé vouloir renverser la table,
01:09défendre les classes moyennes et populaires, soutient, eux aussi, vent debout les ultra-riches ?
01:15Alors, je me suis penchée sur leur vote sur les questions fiscales de ces derniers mois.
01:18Et, grande surprise, je vous la fais courte, le RN, c'est Robin Desbois à l'envers.
01:24Ce n'est pas la redistribution vers le bas, c'est la consolidation des privilèges vers le haut.
01:29Je vous donne juste quelques exemples.
01:31Ces derniers mois, le parti s'est opposé à toutes les mesures qui étaient censées aider à la redistribution,
01:37la hausse de la progressivité de l'impôt sur le revenu,
01:39la suppression de l'abattement fiscal sur les dividendes,
01:42le rétablissement de l'impôt sur la fortune et sur un impôt supplémentaire sur les revenus
01:46à 250 000 euros par an, soit les 0,1% les plus riches, ils se sont abstenus.
01:52Conclusion, si vous êtes un électeur du RN, mais que vous gagnez moins de 250 000 euros par an,
01:58vous faites fausse route, le RN ne vous défend pas.
02:01Alors, vous votez les Républicains, alors ?
02:04Non, je dis que le Bloc Central et LR, c'est leur ligne politique,
02:07donc je ne peux pas leur reprocher d'être fidèle à leur conviction, ce n'est pas les miennes.
02:10Je dis que le RN, il se passe un truc assez surprenant,
02:14c'est que ce parti qui se faisait passer pour le parti qui va renverser la table
02:17est en fait un parti qui vote systématiquement pour la défense des ultra-riches.
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