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  • il y a 2 mois
Chaque jour, Christophe Delay et Roselyne Dubois vous accompagnent de 12h à 14h dans BFM Midi.

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00:00:00Bonjour à tous et bienvenue dans le Midi BFM, toute l'actualité au plus proche de vous avec les envoyés spéciaux de BFM TV et les BFM locales.
00:00:07La rage. Nous irons à Perpignan. Un homme est mort à l'hôpital de Perpignan après avoir contracté la rage.
00:00:13Il était employé dans une jardinerie de la ville. On ne sait pas où il a été contaminé. Reportage à Perpignan de Donovan Dozon.
00:00:21Nous serons à Albi avec Jean-Bulfri Forquès pour le procès évidemment de Cédric Jubilard.
00:00:24La cour a entendu ce matin la sœur de Delphine qui évoque le chantage de l'accusé.
00:00:31La rue est vers l'or. Quasiment 100 000 euros le kilo. Faut-il vendre les bijoux de famille ? Oublié ou pas d'ailleurs.
00:00:40Noémie Vira, la reporter du Midi BFM, est dans un comptoir d'or.
00:00:43Et puis nous serons à la Seine-sur-Mer avec Tom Ferrara de BFM Toulon-Var.
00:00:46Figurez-vous que des voleurs ont dévoré, ont dévoré, ont dérobé les pots catalytiques de 10 bus de la ville.
00:00:53Il y a aussi des métaux précieux dans les pots catalytiques.
00:00:57Reportage à suivre dans quelques minutes.
00:00:59Qui est à la table du Midi BFM aujourd'hui ?
00:01:01Eh bien Sofiane. Sofiane Aclouf pour l'économie.
00:01:03Eva Jaco, 13h10. Les billets de train des vacances de Noël bientôt en vente.
00:01:0712h50, Margot de Frouville pour parler de la mise en garde des autorités sanitaires sur certains produits contre la calvitie.
00:01:14Laurent Neumann, qui n'est pas concerné pour la politique, est marqué pour la météo.
00:01:20Voici le premier journal Roselyne.
00:01:23Bonjour Christophe, bonjour à tous.
00:01:36Les bijoux de famille, vraiment.
00:01:39Allez, à la une du journal.
00:01:41Le plan de paix pour Gaza de Donald Trump a-t-il une chance d'aboutir ?
00:01:44Après l'avoir accepté devant les caméras,
00:01:46Benyamin Netanyahou affirme que son armée restera dans la majeure partie de Gaza
00:01:50et qu'il n'est pas question d'une solution à deux États.
00:01:54On en parlera avec Patrick Sos.
00:01:56Quels impôts vont augmenter ?
00:01:58Lesquels vont baisser ?
00:01:59Et surtout, qu'en sera-t-on fixé ?
00:02:00Le Premier ministre consulte toujours.
00:02:02Il pourrait ajuster la CSG pour les bas salaires.
00:02:04Tiens, combien représente cette contribution sociale généralisée ?
00:02:08Et à quoi sert-elle exactement ?
00:02:09Sofiane nous expliquera ça.
00:02:11On ira aussi à Strasbourg avec cette vive controverse
00:02:14autour d'une affiche municipale parmi huit visages.
00:02:17On voit celui-ci, celui d'une femme voilée.
00:02:19Ça fait beaucoup réagir.
00:02:20Du RN au PS local qui dénonce une instrumentalisation.
00:02:23La ville, elle, se défend au nom du cosmopolitisme.
00:02:27Et puis, la météo marque du soleil pour presque tout le monde.
00:02:29Eh oui, après les brouillards et nuages bas,
00:02:31donc les éclaircies s'imposent cet après-midi.
00:02:33Quelques petites averses pour les Pyrénées, pour le Nord-Est,
00:02:35un peu de vent près de la Méditerranée.
00:02:36Et les températures qui restent très douces pour la saison.
00:02:39Prévision complète, évidemment, dans quelques minutes.
00:02:41Benjamin Netanyahou est-il en train d'éteindre l'espoir d'une paix au Proche-Orient ?
00:02:45Le Premier ministre israélien a dit ce matin
00:02:46qu'il n'a pas du tout accepté le principe d'un État palestinien.
00:02:50Et pas question non plus, dit-il, d'accepter les conditions du Hamas.
00:02:53Pas question de se retirer de ce territoire.
00:02:55Pas question de laisser le Hamas se renforcer.
00:02:58Non, non, non, ce ne sera pas ainsi.
00:02:59On a l'impression qu'il dit exactement l'inverse
00:03:01de ce que Donald Trump a firmé hier.
00:03:03Valentin Demey.
00:03:04Dans les cafés de Jérusalem,
00:03:06le plan de paix proposé par Donald Trump
00:03:08est au centre des discussions ce matin.
00:03:10L'annonce, à la une des journaux,
00:03:12est plutôt bien accueillie par les Israéliens.
00:03:14C'est un grand jour pour Israël.
00:03:17Je ne vois personne de droite comme de gauche si opposé.
00:03:19Cela m'émeut.
00:03:20Vous savez, le Hamas va devoir accepter cet accord.
00:03:23Certes, nous avons affaire à des terroristes,
00:03:26mais vu le soutien dont bénéficie Israël,
00:03:28ils n'ont vraiment pas le choix.
00:03:31Parmi les 20 points proposés par les Etats-Unis
00:03:33et acceptés par Israël,
00:03:34si un accord est enterriné,
00:03:36la guerre prendra fin immédiatement.
00:03:38Tous les otages seront libérés dans un délai de 72 heures.
00:03:41Israël se retirera de l'enclave palestinienne progressivement.
00:03:44Le Hamas sera démilitarisé.
00:03:46Et une transition serait supervisée par un comité de la paix
00:03:49dirigé en personne par Donald Trump.
00:03:51Mais pour certains Israéliens, ce plan de paix arrive trop tard.
00:03:55Je pense que cela aurait dû être fait il y a deux ans.
00:03:58Il y a eu beaucoup trop de morts des deux côtés.
00:04:02Dans la bande de Gaza, l'annonce n'a pas changé le quotidien
00:04:04des milliers de Palestiniens déplacés.
00:04:06Ce matin, ils continuaient à chercher désespérément de la nourriture.
00:04:10Et selon eux, ce plan de paix ne profiterait qu'à Israël et aux Etats-Unis.
00:04:13Ce plan est favorable à Trump et à Israël.
00:04:16Ils ont des intérêts à Gaza.
00:04:18Il y a du gaz à Gaza.
00:04:19Ils veulent transformer Gaza en station balnéaire pour Trump.
00:04:23Trump a promis hier la paix et que les otages seraient libérés.
00:04:26Mais nous, citoyens palestiniens, qui va résoudre notre situation ?
00:04:30Qui va nous sauver ?
00:04:32Malgré les interrogations des Gazaouis,
00:04:34l'autorité palestinienne estime que ce plan est, je cite,
00:04:36une véritable chance pour la paix.
00:04:38La question est simple, Patrick.
00:04:39Est-ce que l'on a mal compris ce que l'on a entendu hier à Washington ?
00:04:42Mais ça dépend de ce que vous avez regardé comme version.
00:04:44Mais ça, on est vraiment habitué à ça avec Benyamin Netanyahou.
00:04:47Il s'exprime « urbi et orbi ».
00:04:49Orbi, c'est-à-dire au monde, il s'exprime en anglais.
00:04:52Et évidemment, à côté de Donald Trump, il est tout sourire
00:04:55et il dit qu'il soutient le plan en 20 points.
00:04:58Et puis, « urbi », c'est-à-dire pour Israël,
00:05:00il s'exprime en hébreu pour ses électeurs.
00:05:04Et là, en fait, il rentre vraiment dans l'ambiguïté.
00:05:06Et je prends deux points du plan,
00:05:08notamment lorsque Benyamin Netanyahou dit
00:05:11« Tsaal restera dans la majeure partie de Gaza ».
00:05:14Point numéro 3, il y a un retrait qui est pourtant bien engagé
00:05:18en plusieurs échéances.
00:05:19Et l'armée israélienne, dès lors qu'il y aura une force
00:05:21de stabilisation internationale, elle devra laisser la place.
00:05:24Ensuite, cette phrase très forte,
00:05:26« nous nous opposons fermement à un État palestinien ».
00:05:28Vous avez les points 19 et 20.
00:05:30Il est fait mention d'un État palestinien.
00:05:31Mais là aussi, cette mention, elle est faite au conditionnel.
00:05:34Et surtout, je ne sais pas si vous avez vu sur les 20 points,
00:05:36jamais il n'est fait mention de la Cisjordanie.
00:05:39Donc, on est dans l'ambiguïté du côté de Trump
00:05:41et du côté de Netanyahou.
00:05:43Il y a surtout l'attente de ce soir,
00:05:45parce qu'il est dans l'avion.
00:05:46Mais ce soir, il fera face à son cabinet
00:05:48avec des ministres, notamment d'extrême droite,
00:05:50dont l'un a dit « c'est un raté historique ».
00:05:52Et on va réfléchir, il y aura peut-être une décision
00:05:54et une explosion, peut-être, de la coalition ce soir.
00:05:57Et on sera à Jérusalem, justement, dans le journal de midi et demi.
00:06:00Le Hamas, on attend sa réponse.
00:06:02Il est en train d'examiner le plan de Donald Trump.
00:06:04Voilà ce que dit une source palestinienne.
00:06:06Et ça pourrait prendre plusieurs jours.
00:06:08C'est rarissime.
00:06:08Un homme est donc mort de la rage à l'hôpital de Perpignan.
00:06:12C'est une information de nos confrères de l'indépendant de Perpignan.
00:06:14Il s'agit d'un homme de 30-40 ans
00:06:16qui travaillait dans une jardinerie de la ville.
00:06:18Le personnel qu'il a pris en charge
00:06:20a été vacciné par précaution.
00:06:22Romain Langlais.
00:06:25Admis le 18 septembre au centre hospitalier de Perpignan,
00:06:29l'homme âgé d'une trentaine d'années
00:06:30est mort de la rage en seulement une semaine.
00:06:33Selon les informations du journal L'Indépendant,
00:06:36le patient présentait des scarifications dans le dos
00:06:38et revenait d'un séjour au Maroc.
00:06:41Des investigations sont en cours
00:06:43pour déterminer l'origine de la contamination.
00:06:46Bien que la rage ne se transmette pas d'homme à homme,
00:06:48les personnels soignants qui ont pris en charge ce patient
00:06:50ont été vaccinés par mesure de précaution.
00:06:53Une enquête épidémiologique est en cours
00:06:54pour identifier l'origine du virus
00:06:56et les modalités de contamination qui pourraient y être associées.
00:06:59Jardinier à Perpignan,
00:07:01la victime aurait pu être mordue ou griffée
00:07:03par un animal porteur de la rage,
00:07:06vraisemblablement lors de son séjour à l'étranger.
00:07:08En France, aucune transmission sur le territoire connu,
00:07:12c'est plutôt sur des animaux étrangers.
00:07:14C'est plutôt des cas d'importation,
00:07:15il y a des animaux qui n'ont pas été vaccinés
00:07:17ou qui arrivent d'autres pays.
00:07:20La transmission, elle se fait par morsure,
00:07:22ça peut être aussi en contact avec des muqueuses,
00:07:24une plaie qui est léchée par un animal.
00:07:26En France métropolitaine,
00:07:28le dernier cas mortel recensé remontait à 2023,
00:07:31au CHU de Reims.
00:07:34...à Perpignan sur des images de Donovan Dozon.
00:07:36C'est un sondage, Roselyne,
00:07:37qui interpelle le Rassemblement National
00:07:39qui écrase tout dans la dernière enquête
00:07:41IFOP fiduciale pour Sud Radio et l'Opinion,
00:07:43et ce, évidemment, dans la perspective de la présidentielle 2027.
00:07:46Laurent Neumann, on le voit,
00:07:47que ce soit Marine Le Pen ou Jordan Bardella,
00:07:49le ou la candidate du RN obtiendrait plus d'un tiers des voix.
00:07:53Oui, et le moins qu'on puisse dire,
00:07:54c'est que l'instabilité politique
00:07:55semble continuer de profiter au Rassemblement National,
00:07:59que Marine Le Pen, d'ailleurs,
00:08:00et Jordan Bardella sont assez interchangeables,
00:08:02que les ennuis judiciaires de Marine Le Pen
00:08:04ne pèsent absolument pas,
00:08:06et il y a un argument marketing qui subsiste,
00:08:08au fond, c'est le parti qu'on n'a pas encore essayé,
00:08:11ce qui explique sans doute en grande partie ce résultat.
00:08:13Et il y a deux autres enseignements quand même,
00:08:15c'est l'affaiblissement du ou des candidats
00:08:18de ce qu'on appelle le bloc central,
00:08:19Edouard Philippe entre 16 et 19%,
00:08:22Gabriel Attal à 10%,
00:08:24Gérald Darmanin à 7%,
00:08:26et le troisième enseignement,
00:08:28c'est le match qui est engagé
00:08:29entre Raphaël Glucksmann à gauche
00:08:31et Jean-Luc Mélenchon.
00:08:32Raphaël Glucksmann légèrement devant Jean-Luc Mélenchon,
00:08:36il faut prendre ces sondages quand même avec prudence,
00:08:38on est très loin de l'élection présidentielle.
00:08:40Voilà, nous rouvrons ce dossier à 13h40,
00:08:42dans notre rendez-vous 13h40 à la une.
00:08:44La maire écologiste de Strasbourg
00:08:45répond à la polémique sur cette affiche
00:08:48que vous avez sans doute aperçue,
00:08:49la photo d'une femme de 66 ans
00:08:52coiffée d'un voile jaune,
00:08:53c'est l'une des huit affiches d'une campagne de com'
00:08:56mettant en valeur,
00:08:57c'est ce que dit la mairie de Strasbourg,
00:08:59un ou une seigneur pour vanter
00:09:00la douceur de vivre dans la ville.
00:09:03Et vous vous en doutez,
00:09:03ce genre d'affiches, ça met le feu aux réseaux sociaux
00:09:06et pas que.
00:09:06Emeline D'Arcourt, Kevin Drouan.
00:09:09Sous le titre Strasbourg, la douceur de ville,
00:09:12voici Aline, 67 ans,
00:09:14Daniel, 70 ans,
00:09:15Jean-Pierre, 72 ans,
00:09:17Monique, 89 ans,
00:09:18Nassera, 66 ans,
00:09:19Nadia, 69 ans,
00:09:21Augèche, 63 ans,
00:09:22Pierre, 75 ans.
00:09:24Huit visages,
00:09:25huit affiches de seigneurs à Strasbourg,
00:09:27une ville qui cherche à obtenir le label
00:09:29Amis des aînés.
00:09:30Mais de tous ces visages,
00:09:32l'opposition municipale n'en retient qu'un
00:09:34et même qu'un vêtement
00:09:35et pas seulement sur les rangs de la droite.
00:09:38Comme socialiste,
00:09:39comme femme de gauche,
00:09:40je suis profondément attachée
00:09:42aux valeurs républicaines
00:09:43et notamment à une laïcité
00:09:45émancipatrice.
00:09:47Je suis contre l'exclusion
00:09:49et le communautarisme.
00:09:50Et là, on est vraiment là-dedans.
00:09:53La majorité dénonce des attaques
00:09:55subies par cette femme sur l'affiche.
00:09:57Les passants, eux,
00:09:58observent la polémique de loin.
00:10:00Je ne l'ai pas remarqué, justement.
00:10:01Je m'en fous, je passe à côté.
00:10:05Non, mais ça ne me dérange pas.
00:10:08Chacun est libre de faire comme il veut.
00:10:10Certains ont malgré tout
00:10:11des réactions plus tranchées et variées.
00:10:13Ça me choque un peu
00:10:14de voir cette pancarte dans Strasbourg.
00:10:18Pourquoi ?
00:10:18Je pense qu'il y a beaucoup de problèmes
00:10:20avec l'immigration.
00:10:22Ça fait sens
00:10:22de voir cette diversité retranscrite
00:10:25à travers ces portraits-là.
00:10:26Des élus proches de la mer
00:10:28indiquent avoir voulu mettre à l'honneur
00:10:30des strasbourgeois et strasbourgeoises
00:10:32impliqués dans la ville.
00:10:34Dans l'actualité également,
00:10:35Mohamed Amra a convoqué
00:10:36devant le conseil de discipline
00:10:37de la prison de Vendin-le-Vieille.
00:10:39D'abord pour sa participation présumée
00:10:41au mouvement de protestation début août.
00:10:43Vous vous souvenez,
00:10:44les détenus qui avaient tenté
00:10:45d'inonder les coursifs de la prison.
00:10:47Alors Amra doit aussi être interrogé
00:10:48pour avoir insulté et menacé
00:10:49un surveillant pénitentiaire mi-septembre.
00:10:51Vous savez pourquoi ?
00:10:52Parce qu'il n'avait pas reçu son journal.
00:10:54Le journal Le Parisien en temps et en heure.
00:10:55Il aurait aussi dénoncé des problèmes
00:10:57dans la livraison de son courrier.
00:10:59C'est une information de nos confrères
00:11:00de La Voix du Nord.
00:11:03On accueille à présent sur le plateau
00:11:04Anthony Morel,
00:11:05notre spécialiste du futur de la tech.
00:11:08Et visiblement,
00:11:08vous n'avez pas les bonnes lunettes là ?
00:11:10Non, je n'ai pas encore changé,
00:11:11mais ça me serait tardé.
00:11:12Parce qu'on est là pour parler
00:11:12de la Ray-Ban Meta Display.
00:11:14C'est une lunette qui va changer la vue ?
00:11:17Oui, c'est ça.
00:11:19Les lunettes pour voir mieux,
00:11:20c'est un peu le XXe siècle.
00:11:21Non, les lunettes de demain,
00:11:22on va leur donner des super pouvoirs.
00:11:24Et c'est exactement le principe
00:11:25de ces Meta Display.
00:11:27En gros, le principe,
00:11:28ce sont des lunettes
00:11:29avec un écran intégré
00:11:31qui vont permettre
00:11:32de superposer à mon champ de vision
00:11:35un certain nombre d'informations numériques.
00:11:36Donc, ça peut être plein de choses.
00:11:37Ça peut être une notification,
00:11:39je reçois un message,
00:11:39hop, il va s'afficher
00:11:40dans mon champ de vision directement.
00:11:42Et ce sera net ?
00:11:42Et ce sera net, bien sûr.
00:11:44C'est tout à fait net.
00:11:44Tu es en train de faire ton footing,
00:11:46le GPS, les flèches du GPS,
00:11:47pour ne plus se perdre,
00:11:48c'est génial,
00:11:49directement en temps réel
00:11:50dans le champ de vision,
00:11:50encore mieux,
00:11:52le sous-titrage instantané.
00:11:53Ça, c'est incroyable.
00:11:54Vous discutez avec un chinois,
00:11:56vous allez avoir le chinois
00:11:58traduit en français,
00:11:59comme si vous étiez en train
00:12:00de regarder un film en VO
00:12:01traduit en français.
00:12:02Il faut que le chinois ait
00:12:03les mêmes lunettes
00:12:04pour me comprendre.
00:12:04Voilà, c'est ça.
00:12:05Il faut avoir la double paire.
00:12:07Mais c'est quand même dingue.
00:12:08C'est l'intégration
00:12:09d'un écran
00:12:10et de l'intelligence artificielle
00:12:12qui font que ces lunettes
00:12:13vont se transformer en fait
00:12:14en une sorte d'assistant
00:12:15au quotidien.
00:12:17La question derrière,
00:12:18c'est est-ce que ça ne va pas
00:12:19à terme remplacer nos smartphones ?
00:12:20C'est le pari que fait
00:12:21Mark Zuckerberg,
00:12:22le patron de Meta,
00:12:23qui sort ses lunettes.
00:12:23Il dit, voilà,
00:12:24demain, on n'aura plus besoin
00:12:25de téléphone.
00:12:25Tout se passera par les lunettes
00:12:27et d'ailleurs,
00:12:27tout le monde est en train
00:12:27de se lancer.
00:12:27Et les gens vont relever
00:12:28enfin la tête
00:12:29parce que tout le monde
00:12:30marche avec son téléphone
00:12:31dans la rue comme ça.
00:12:32Mais non,
00:12:32ce ne sera toujours pas
00:12:33pour se regarder.
00:12:33Non, mais ça fait très gadget de film
00:12:35sauf que ça arrive vraiment
00:12:36en boutique.
00:12:42800 euros.
00:12:43800 euros.
00:12:43Et c'est pour quand ?
00:12:44Alors là,
00:12:44ça sort aux Etats-Unis aujourd'hui
00:12:46et pour la France,
00:12:46on n'a pas de date précise
00:12:47mais ce sera début 2026 normalement.
00:12:49Bon, Anthony,
00:12:49on est le 30 septembre
00:12:50et c'est la fin d'une époque.
00:12:52Écoutez.
00:12:56Ça, c'est pour les vieux quand même.
00:12:57Ah oui, comment ça les vieux ?
00:12:58Oui, enfin les vieux nous quoi.
00:13:00La fin d'un monde,
00:13:01ce grésillement
00:13:02qui il y a 30 ans
00:13:03indiquait que le compteur
00:13:05en fait de l'accès
00:13:06à Internet
00:13:07commençait à tourner.
00:13:08Ça moulinait.
00:13:09Le modèle de 56K.
00:13:10L'Internet n'était pas illimité.
00:13:12puisque c'est de ça
00:13:13qu'on parle couple,
00:13:13ces derniers modèles.
00:13:14Il y avait encore des gens
00:13:15connectés à AOL
00:13:16avec ce principe-là ?
00:13:17Ça existait encore.
00:13:18Il restait encore
00:13:19des derniers démohicons
00:13:20mais on est en train
00:13:21de passer quand même
00:13:22la DSL
00:13:23puis la fibre évidemment.
00:13:25Il y a même
00:13:25de plus en plus d'aide
00:13:26pour la fibre.
00:13:27Ce petit bruit.
00:13:29On s'énervait quand même
00:13:29un petit peu.
00:13:30C'est une petite madeleine
00:13:31de plus.
00:13:31C'est la fin d'un monde
00:13:32plus que la fin d'une époque.
00:13:33Ça va se revendre, c'est sûr.
00:13:34On va retrouver
00:13:35des numéros collecteurs,
00:13:36des modèles comme ça
00:13:37qu'on pourra avoir
00:13:37à mon avis
00:13:38à prix d'or dans...
00:13:39Et ça servira à quoi ?
00:13:40A rien.
00:13:41Collectionner, monsieur.
00:13:43Il va se passer
00:13:43la petite musique
00:13:44avant de dormir.
00:13:45Vers une baisse
00:13:45des impôts l'an prochain,
00:13:46Roselyne.
00:13:47Réponse dans Midi Éco
00:13:47avec Sofiane.
00:13:48Oui, on n'a toujours
00:14:15pas de gouvernement,
00:14:16toujours pas de budget,
00:14:17mais le Premier ministre
00:14:18il travaille,
00:14:18il consulte
00:14:19et il propose
00:14:20que certains impôts
00:14:20Sofiane diminuent,
00:14:22notamment en faveur du travail.
00:14:23Ça veut dire quoi ?
00:14:24Pas grand-chose.
00:14:26Merci Sofiane.
00:14:27Voir Sofiane.
00:14:28Non mais en fait
00:14:28le Premier ministre
00:14:29il reste très flou.
00:14:30Ce qu'il a dit hier
00:14:31à ses alliés
00:14:32du bloc central
00:14:33Je parle sous le contrôle
00:14:34de Laurent,
00:14:35c'est qu'il faudrait
00:14:35des baisses d'impôts
00:14:36sur le travail
00:14:36mais sans abîmer
00:14:37la croissance et l'emploi.
00:14:39Je vous fais la traduction,
00:14:40il n'y aura pas de taxe Zuckman
00:14:41et puis pas trop d'efforts
00:14:43importants sur les plus riches.
00:14:44D'accord,
00:14:44des baisses d'impôts
00:14:45mais sur quoi alors exactement ?
00:14:46Alors c'est là
00:14:47que le jeu de devinette
00:14:48commence.
00:14:49Parmi les pistes
00:14:49qui circulent
00:14:50une première tranche d'impôts
00:14:51sur le revenu allégé,
00:14:53l'exclusion du gel
00:14:55sur des pensions,
00:14:57sur les petites retraites,
00:14:58celles de moins
00:14:59de 2000 euros par mois
00:15:00et surtout
00:15:01la mesure que réclame
00:15:02le parti socialiste,
00:15:03une baisse de la CSG
00:15:04pour les bas salaires.
00:15:05Alors la CSG justement,
00:15:07on en parle tous
00:15:07mais c'est quoi exactement ?
00:15:08Oui, on en parle tous
00:15:09sans vraiment savoir
00:15:09ce que c'est.
00:15:10On la paye aussi.
00:15:11La contribution sociale généralisée
00:15:14qu'on voit sur nos bulletins
00:15:15de paie créée à l'initiative
00:15:16du gouvernement Rocard
00:15:17fin 90 pour application
00:15:19en 1991.
00:15:21Contrairement à l'impôt
00:15:22sur le revenu,
00:15:23elle concerne en fait
00:15:23quasiment tout le monde,
00:15:25salariés,
00:15:25retraités, indépendants
00:15:26et même les revenus
00:15:27du patrimoine.
00:15:28En fait, son rôle,
00:15:29c'est de financer
00:15:29la protection sociale,
00:15:31notamment la sécurité sociale.
00:15:32On sait tous combien
00:15:33c'est important.
00:15:34Aujourd'hui,
00:15:35elle rapporte entre 140,
00:15:37150 milliards d'euros
00:15:39par an
00:15:40à titre de comparaison.
00:15:41L'impôt sur le revenu,
00:15:42c'est moins de 90 milliards.
00:15:44C'est vous dire
00:15:44si c'est important.
00:15:45Donc, l'une des idées,
00:15:45ce serait de réduire la CSG
00:15:47sur les bas salaires.
00:15:49C'est réaliste ?
00:15:50On en rêve tous.
00:15:51Ce serait génial
00:15:51de rapprocher le brut du net.
00:15:53On en parlait,
00:15:53sauf que c'est beaucoup
00:15:54plus compliqué en réalité.
00:15:56Le taux normal de CSG,
00:15:58c'est un peu plus de 9%
00:15:59sur nos bulletins de paie.
00:16:00Donc, faites le calcul
00:16:01si vous arrondissez
00:16:02à 10% sur vos salaires.
00:16:04Ça séduit.
00:16:05Il y a quand même
00:16:06deux tiers de ce taux
00:16:07qu'on récupère à la fin
00:16:08sur notre avis d'impôt
00:16:11sur le revenu.
00:16:12Le problème,
00:16:12c'est que ça coûte très cher.
00:16:14Un point de CSG en moins
00:16:15pour tous,
00:16:16c'est plus de 12 milliards d'euros
00:16:18par an
00:16:19de recettes en moins
00:16:20dans les caisses de l'État.
00:16:21Donc, il va falloir cibler
00:16:22et très très finement.
00:16:23Et si vous en devez
00:16:24un point quelque part,
00:16:25il va bien falloir
00:16:25le remettre ailleurs.
00:16:27Les retraités, par exemple,
00:16:28ils ont un taux de CSG plus bas
00:16:30et puis en même temps,
00:16:31ils ont les 10%
00:16:32d'abattement professionnel.
00:16:33Désolé, ça ne va pas plaire,
00:16:34je vais recevoir du courrier.
00:16:36Mais c'est une question.
00:16:36Est-ce qu'il ne faut pas
00:16:37remonter ce taux de CSG
00:16:38financé par la baisse
00:16:40des dépenses publiques ?
00:16:41Ce n'est pas avec
00:16:41les 4 millions d'économies
00:16:42que nous propose
00:16:43Sébastien Lecornu
00:16:44sur le budget de Matignon
00:16:45qu'on va y arriver exactement.
00:16:47On en est donc encore loin.
00:16:48Il n'y a pas d'argent magique.
00:16:49Il n'y a pas de recette magique.
00:16:51Et tout ça,
00:16:51c'est des vases communicants.
00:16:52Vous en devez d'un côté,
00:16:53vous êtes obligés
00:16:54de ponctionner de l'autre.
00:16:55C'était votre rendez-vous
00:17:00avec Manuton.
00:17:01Tous vos équipements
00:17:02professionnels de qualité
00:17:03pour vos entrepôts
00:17:04et vos bureaux.
00:17:05Manuton,
00:17:06tout y est,
00:17:06le cœur aussi.
00:17:09C'était votre rendez-vous
00:17:10avec la nouvelle
00:17:11Mazda 6i
00:17:12100% électrique.
00:17:15C'était votre rendez-vous
00:17:17avec Banque Populaire
00:17:18à vos côtés
00:17:19pour préparer sereinement
00:17:20votre retraite.
00:17:21Banque Populaire,
00:17:21la réussite est en vous.
00:17:22Direct Région à présent
00:17:25avec ces vols de pièges
00:17:26détachés de voitures,
00:17:28en particulier
00:17:28les pots catalytiques.
00:17:29Je vous parle des voitures
00:17:30mais il n'y a pas que ça.
00:17:31Les bus sont concernés.
00:17:33Vous avez bien entendu
00:17:33les bus des transports
00:17:35en commun.
00:17:35C'est ce qui s'est passé
00:17:36à la Seine-sur-Mer
00:17:37dans le Var.
00:17:3810 bus
00:17:39qui ont été volés.
00:17:40Alors du coup,
00:17:40évidemment maintenant,
00:17:41ils restent au garage.
00:17:43On verra que dans les pots catalytiques,
00:17:44en fait,
00:17:44il y a des métaux précieux.
00:17:45On va en parler dans un instant
00:17:46avec Julien Bonnet,
00:17:48notre spécialiste auto
00:17:49de BFM Business.
00:17:50Mais d'abord,
00:17:50le reportage de BFM Toulon-Var
00:17:52de Tom Ferrara
00:17:53avec Valentin Demey.
00:17:56Ces 11 bus du réseau
00:17:57de transport Mistral
00:17:58sont à l'arrêt.
00:17:59Leurs pots catalytiques
00:18:00ont été volés
00:18:00dans la nuit de dimanche à lundi
00:18:02par plusieurs individus.
00:18:03Les personnes sont montées
00:18:04en haut du véhicule,
00:18:07ont desserré les colliers
00:18:08et ont pris des catalyseurs.
00:18:09Il faut connaître
00:18:09la mécanique d'un bus
00:18:10donc je pense que les gens
00:18:11se sont clairement
00:18:12bien renseignés avant.
00:18:13Impossible donc
00:18:14de les mettre en service.
00:18:15Trop dangereux.
00:18:16Et en fait,
00:18:17dans la construction
00:18:17d'un moteur à gaz,
00:18:19il y a des tuyaux de gaz
00:18:19qui passent à côté
00:18:20de ces catalyseurs.
00:18:22Donc s'il n'y a plus
00:18:22de catalyseurs,
00:18:23la chaleur va aller
00:18:25sur les tuyaux.
00:18:26Les tuyaux de gaz
00:18:26vont chauffer
00:18:27et ça peut faire une bombe.
00:18:28Voici un pot catalytique.
00:18:30Il y en a sur tous
00:18:31les véhicules thermiques
00:18:31ou hybrides.
00:18:32Leur rôle est assez simple.
00:18:33Réduire la nocivité
00:18:34des gaz d'échappement.
00:18:36Ils sont composés
00:18:36de métaux rares,
00:18:37du palladium,
00:18:38du platine et du rhodium.
00:18:40Et le cours de ces métaux
00:18:41a récemment explosé.
00:18:42Alors forcément,
00:18:43cela attire les voleurs.
00:18:44Dans un pot catalytique,
00:18:45vous avez entre 7 et 8 grammes
00:18:48de ces métaux
00:18:49au cours actuel
00:18:50qui dépassent
00:18:52les 1 600 dollars l'once,
00:18:55donc les 31 grammes
00:18:56pour le platine
00:18:57qui est aux alentours
00:18:59de 1 250 à 1 300 dollars
00:19:00pour le palladium.
00:19:01Quand vous recyclez
00:19:03ces pots catalytiques,
00:19:04vous pouvez récupérer
00:19:04ces métaux
00:19:05et donc récupérer
00:19:06beaucoup d'argent.
00:19:07La société de transport
00:19:08Mistral a estimé
00:19:09le montant du préjudice
00:19:09à 90 000 euros.
00:19:11Une enquête est ouverte
00:19:12pour retrouver les voleurs.
00:19:13Julien, de façon évidente,
00:19:14en fait,
00:19:15il y a plus de métaux rares
00:19:16dans les pots de bus
00:19:17que dans les pots d'une voiture
00:19:18et donc ça rapporte davantage.
00:19:20Oui, c'est ça qu'on peut conclure.
00:19:21C'est un gros véhicule
00:19:22donc forcément,
00:19:22il va falloir avoir besoin
00:19:23de plus de dépollution.
00:19:25Le rôle du pot catalytique,
00:19:27c'est vraiment de dépolluer
00:19:27les gaz d'échappement
00:19:29et donc on estime
00:19:30qu'il y a à peu près
00:19:308 fois plus
00:19:31finalement de ces métaux rares
00:19:33dans un pot catalytique de bus
00:19:34par rapport à une voiture
00:19:35de monsieur et madame tout le monde.
00:19:36Donc 8 fois plus de gains.
00:19:37Mais on sait évaluer
00:19:38combien rapporte
00:19:39un vol d'un pot catalytique
00:19:41d'un bus ou pas ?
00:19:42Oui, alors j'ai fait
00:19:43un petit calcul,
00:19:44on va dire,
00:19:44sur une filière
00:19:44qui a été démantelée
00:19:45assez récemment.
00:19:46Ils étaient à 1500 pots
00:19:47par semaine à voler quand même.
00:19:49C'est une filière super importante
00:19:50sur plein de départements.
00:19:51Donc c'était en 2023
00:19:52une vaste enquête
00:19:53parce que ça a mobilisé
00:19:54170 gendarmes
00:19:55et donc ils ont estimé
00:19:57qu'il y avait au total
00:19:5850 000 pots
00:19:59qui avaient été volés.
00:19:59Ils étaient localisés
00:20:00dans la Somme
00:20:01et après,
00:20:02ils partaient en fait
00:20:02vers la Pologne.
00:20:03Et donc 1500 pots,
00:20:04si on prend juste
00:20:05pour la quantité de rhodium,
00:20:071,5 g par pot,
00:20:09130 euros le cours actuel,
00:20:10on était quand même
00:20:11à 300 000 euros
00:20:11de chiffre d'affaires
00:20:12par semaine.
00:20:13Donc heureusement
00:20:14que cette filière
00:20:14a été arrêtée.
00:20:15Juste sur l'eurodium.
00:20:16Et on parle vraiment
00:20:17de filière,
00:20:17c'est ça,
00:20:17il y a tout un trafic
00:20:18vraiment hyper organisé
00:20:19qui s'est mis en place.
00:20:20Parce que là,
00:20:21on voit par exemple
00:20:21sur le vol des dépôts de bus,
00:20:22il faut être super organisé
00:20:23pour le faire
00:20:24après le départ
00:20:25des derniers chauffeurs
00:20:26qui sont en général
00:20:26sur le début de la nuit
00:20:28et l'arrivée très tôt le matin
00:20:29pour les premiers services.
00:20:30Donc en gros,
00:20:31il faut une heure
00:20:31et pour aller voler les pots
00:20:34d'une dizaine de bus,
00:20:36voire en plus parfois.
00:20:37C'est assez rare ça,
00:20:38non ?
00:20:38Alors ça s'est multiplié
00:20:39ces dernières années
00:20:40en cherchant,
00:20:41j'ai retrouvé 6 cas
00:20:43dans les deux dernières années
00:20:45avec parfois le plus gros,
00:20:48c'était début septembre dernier,
00:20:4940 bus près de Toulouse
00:20:51qui avaient vu leur pot
00:20:52subtiliser comme ça.
00:20:54Donc toujours pour cette revente.
00:20:55Et puis on ne voit pas bien
00:20:56ce qu'on peut faire
00:20:57en plus pour se protéger.
00:20:58Pour les particuliers,
00:21:00il y a des sociétés
00:21:01qui vendent des plaques
00:21:01de protection.
00:21:02On en est là ?
00:21:03Voilà ça.
00:21:04Et souvent,
00:21:04c'est des gens
00:21:04qui se sont fait voler leur pot
00:21:05qui cherchent une solution
00:21:06derrière pour se sécuriser.
00:21:08Il y en a quand même
00:21:08pour un petit coup d'installation
00:21:10mais normalement
00:21:10par rapport à ce que ça peut coûter
00:21:12de remplacer son pot,
00:21:12c'est très cher quand même.
00:21:13Donc ça peut être quand même utile.
00:21:15Mais comme disait
00:21:15Laurent Neumann,
00:21:16l'humoriste du Plateau,
00:21:17c'est pas de pot
00:21:18pour les usagers évidemment.
00:21:20C'est un festif aujourd'hui.
00:21:21Vous voulez vraiment
00:21:22qu'on reparle des bijoux de famille ?
00:21:23Non.
00:21:23Allez, restez avec nous.
00:21:25Dans un instant,
00:21:26on retournera au procès jubilard
00:21:28avec les proches de Delphine
00:21:29qui sont appelés à la barre.
00:21:31Sa soeur notamment,
00:21:32l'avocate des enfants
00:21:34qui parlent,
00:21:35qui l'accuse de violence.
00:21:36Il mettait son fils
00:21:37à genoux sur des Legos.
00:21:39Et puis dans notre midi BFM,
00:21:41vos rendez-vous 13h15,
00:21:42le dossier à la une,
00:21:43la ruée vers l'or,
00:21:44des acheteurs comme des vendeurs.
00:21:46Et puis 13h40 à la une,
00:21:47la course en tête
00:21:48du Rassemblement National
00:21:49pour la présidentielle,
00:21:51quel que soit le candidat.
00:21:53A tout de suite.
00:22:01Midi BFM,
00:22:02il est midi et demi
00:22:03dans l'actualité de ce mardi.
00:22:04La famille de Delphine Jubilard
00:22:06à la barre.
00:22:07Cédric est un menteur,
00:22:09dit la soeur de Delphine.
00:22:10Elle l'accuse aussi
00:22:11de chantage,
00:22:12de violence
00:22:13sur ses propres enfants.
00:22:15Alors va-t-il répondre ?
00:22:16On suit cette audience
00:22:16très forte en émotion
00:22:17avec Jean-Wilfrid Forkess.
00:22:19A peine annoncé,
00:22:20déjà compromis.
00:22:21Le plan de paix
00:22:22de Donald Trump
00:22:22a-t-il une chance d'aboutir ?
00:22:23Benyamin Netanyahou
00:22:24affirme que son armée
00:22:25restera dans la majeure partie
00:22:28de Gaza
00:22:28et qu'il n'a pas du tout
00:22:30accepté l'existence
00:22:31d'un État palestinien.
00:22:32Stéphane Amar
00:22:33en direct d'Israël
00:22:34dans quelques instants.
00:22:35Les gendarmes n'ont jamais
00:22:36été autant pris pour cible.
00:22:38Violence verbale,
00:22:39violence physique.
00:22:39Elles ont bondi
00:22:40de plus de 50% en 10 ans.
00:22:41On est à presque 10 000 par an.
00:22:43On n'est pas sûr
00:22:44de rentrer indemne
00:22:45chez nous le soir,
00:22:46témoigne un militaire.
00:22:47Vous l'entendrez.
00:22:47Vous allez entendre
00:22:48cette chanson partout.
00:22:50Ce monde,
00:22:51c'est avec ce titre
00:22:52que Lou Deleuze,
00:22:5311 ans,
00:22:54va porter les couleurs
00:22:55de la France
00:22:55à l'Eurovision Junior.
00:22:57Ce sera au mois de décembre.
00:22:5911 ans
00:22:59et déjà une carrière.
00:23:01Vous verrez.
00:23:01Et puis la météo,
00:23:03un après-midi ensoleillé
00:23:04pour presque tout le monde
00:23:05entre 18 et 25 degrés.
00:23:08D'abord donc,
00:23:09le procès de Cédric Jubilard
00:23:10devant la cour d'assises
00:23:11du Tarn à Albi.
00:23:13Croiser le regard de Cédric
00:23:15est difficile pour eux
00:23:16mais les proches de Delphine
00:23:17tenaient évidemment
00:23:18à s'exprimer.
00:23:19Ses frères,
00:23:20sa sœur,
00:23:20la représentante aussi
00:23:21des enfants
00:23:21parce que tous évidemment
00:23:23espèrent qu'ils répondent,
00:23:24espèrent des aveux.
00:23:25Jean-Bride Forkes,
00:23:26on vous retrouve
00:23:26devant la cour d'assises du Tarn.
00:23:28C'est la sœur de Delphine
00:23:29qui a parlé en premier.
00:23:32Offensive.
00:23:35Oui, c'est ça.
00:23:36Stéphanie,
00:23:36c'est la sœur aînée
00:23:37de Delphine.
00:23:38À la barre,
00:23:39elle parle de sa sœur
00:23:40qui était très amégrie
00:23:41au cours des dernières semaines,
00:23:43au cours des derniers mois.
00:23:44Début décembre,
00:23:45les deux sœurs
00:23:46se sont parlées,
00:23:47elles ont échangé
00:23:48par texto,
00:23:48elles préparaient
00:23:49les fêtes de Noël
00:23:50pour savoir
00:23:50quels cadeaux
00:23:51il fallait offrir aux enfants.
00:23:52Et puis Stéphanie
00:23:53parle évidemment
00:23:54de Cédric Jubilard
00:23:56qui écoute
00:23:56Impassible dans le box.
00:23:58un homme dit-elle
00:23:59très impulsif,
00:24:00très dur
00:24:01avec son fils Louis
00:24:02notamment.
00:24:03Illustration
00:24:03avec ce que raconte
00:24:05l'avocate des enfants.
00:24:06Elle est au micro
00:24:07de Willem Gay.
00:24:07Les punitions
00:24:09de Cédric Jubilard,
00:24:10c'est-à-dire
00:24:10on se met à genoux,
00:24:12on met les mains
00:24:13derrière la nuque
00:24:14et on s'assoit
00:24:15sur des légaux.
00:24:17Et ça,
00:24:17Louis,
00:24:17il a pu nous en dire
00:24:18que ça a duré très longtemps.
00:24:19Dans son souvenir,
00:24:20c'était très long.
00:24:21Et lorsqu'il va
00:24:22chez sa tante,
00:24:23elle peut exprimer
00:24:25que spontanément,
00:24:26lorsqu'on lui dit
00:24:26qu'il est puni,
00:24:27parce que forcément
00:24:27un enfant,
00:24:28on a le droit
00:24:28de le punir,
00:24:29il va se mettre
00:24:30à genoux par terre.
00:24:32Et ça,
00:24:32c'est pas possible.
00:24:34Et puis à la barre,
00:24:35Stéphanie parle
00:24:36de la pression
00:24:37que celui-ci mettait
00:24:38à sa belle-famille.
00:24:39S'il parlait à la presse
00:24:40une forme de chantage,
00:24:42dit Stéphanie.
00:24:43Si on en parlait,
00:24:44on ne verrait plus jamais
00:24:45les enfants,
00:24:45Louis et Elia.
00:24:47Maître Franck
00:24:47se lève quelques instants
00:24:49plus tard,
00:24:49très très en colère,
00:24:50excédé même.
00:24:51Je la cite,
00:24:52Cédric ne mettait pas
00:24:53la pression
00:24:54à la belle-famille,
00:24:55ce n'était pas du chantage.
00:24:56Il leur demandait
00:24:57tout simplement
00:24:57de lire à Lolita,
00:24:59la cousine,
00:25:00la cousine de cesser
00:25:01de le salir
00:25:02sur les réseaux sociaux.
00:25:03Ça tombe bien
00:25:04cet après-midi,
00:25:05à la barre,
00:25:05ce sera la cousine,
00:25:06Lolita.
00:25:07Jean-Louis de Forquès
00:25:08en direct d'Albi
00:25:08sur des images
00:25:09de Maxime Meunier.
00:25:10Peut-être un des plus beaux jours
00:25:11dans la civilisation.
00:25:13Ce sont ces mots
00:25:13qui ont été prononcés
00:25:14par Donald Trump
00:25:15hier soir
00:25:15après l'annonce
00:25:16de son plan de paix
00:25:17pour Gaza,
00:25:18un plan en 20 points
00:25:18pour mettre fin à la guerre
00:25:19avec un cessez-le-feu immédiat,
00:25:21un retrait progressif
00:25:22de l'armée israélienne,
00:25:23la libération des otages
00:25:24et la création
00:25:25d'une autorité apolitique.
00:25:27Alors le Hamas
00:25:28n'a pas encore donné
00:25:28à sa réponse,
00:25:29il examine ce plan.
00:25:30Le Premier ministre israélien,
00:25:32lui,
00:25:32est censé l'avoir approuvé.
00:25:34Il était hier soir
00:25:34aux côtés de Donald Trump
00:25:35devant les caméras.
00:25:36Mais écoutez
00:25:37ce qu'il dit ce matin.
00:25:39Nous récupérerons
00:25:40tous nos otages
00:25:41vivants
00:25:41et morts
00:25:42tout en maintenant
00:25:44une présence
00:25:44dans la majorité
00:25:45de la bande.
00:25:46Le président Trump
00:25:47a dit que si le Hamas
00:25:48refuse,
00:25:49il donnera à Israël
00:25:50tout le soutien nécessaire
00:25:51pour achever
00:25:51l'opération militaire
00:25:53et les éliminations.
00:25:55Nous avons dit
00:25:55que nous nous opposerons
00:25:56fermement
00:25:57à un État palestinien.
00:25:59Le président Trump
00:25:59l'a également dit.
00:26:00Il a clairement indiqué
00:26:01que cela représenterait
00:26:03une énorme récompense
00:26:04pour le terrorisme
00:26:04et un danger
00:26:05pour l'État d'Israël.
00:26:07Bien sûr,
00:26:08nous ne l'accepterons pas.
00:26:09Stéphane Hamard,
00:26:10vous êtes en direct
00:26:11de Jérusalem.
00:26:11Franchement,
00:26:12Stéphane,
00:26:12on a du mal à comprendre.
00:26:13Netanyahou,
00:26:14il soutient le plan
00:26:15de Trump ou pas ?
00:26:17Alors,
00:26:17c'est un oui-mai
00:26:18de Benjamin Netanyahou.
00:26:19D'abord,
00:26:19il faut savoir
00:26:20qu'il a été soumis
00:26:21à très très forte pression.
00:26:22On l'a bien vu
00:26:23lors de cette rencontre.
00:26:24Mais il a obtenu,
00:26:25selon lui,
00:26:26l'essentiel,
00:26:26c'est-à-dire
00:26:27la libération
00:26:27de tous les otages
00:26:29et le démantèlement
00:26:30du Hamas
00:26:31en tant qu'organisation
00:26:32militaire.
00:26:33C'était les deux objectifs
00:26:34qu'il avait fixés
00:26:34au début de la guerre,
00:26:36au lendemain des massacres
00:26:37du 7 octobre.
00:26:38Donc,
00:26:38sur ce point,
00:26:38il peut revenir satisfait.
00:26:39D'ailleurs,
00:26:40l'ensemble de la population
00:26:41ce matin en Israël
00:26:42approuve ce plan.
00:26:43Cela dit,
00:26:43effectivement,
00:26:44il a les délignes rouges.
00:26:45Il les a rappelés.
00:26:46C'est la création
00:26:46d'un État palestinien
00:26:47auquel il est fondamentalement
00:26:49opposé.
00:26:50Et également,
00:26:51le maintien
00:26:52d'une présence militaire
00:26:53israélienne
00:26:54dans la bande de Gaza.
00:26:55Et sur ce point,
00:26:56il faut bien dire
00:26:56que le texte présenté
00:26:58par Donald Trump
00:26:58est relativement flou.
00:27:00Et c'est dans ce flou
00:27:00que Benyamin Netanyahou
00:27:02essaye d'évoler
00:27:03en attendant,
00:27:03bien sûr,
00:27:04la réponse du Hamas.
00:27:05Et ça pourrait arriver
00:27:06dans quelques jours seulement
00:27:07selon une source palestinienne.
00:27:09Quelle sera la mobilisation jeudi ?
00:27:12Les syndicats ont appelé
00:27:12à une nouvelle journée d'action,
00:27:14vous le savez,
00:27:14pour mettre la pression
00:27:15sur le gouvernement.
00:27:16Les premières prévisions
00:27:16sont en train de tomber
00:27:17et le mouvement s'annonce
00:27:18peu suivi dans les écoles.
00:27:19Alors,
00:27:20c'est le syndicat
00:27:20à Sénu-Une-PPFSU
00:27:21qui le dit,
00:27:22qui tape sur 10% de grévistes.
00:27:25Pour vous donner un ordre d'idée,
00:27:26on était à 30
00:27:26lors de la précédente mobilisation,
00:27:28le 18.
00:27:29Les dates, en fait,
00:27:30sont trop rapprochées,
00:27:31disent les enseignants.
00:27:32Et ils ne voient pas
00:27:33sur quoi, en fait,
00:27:33cette journée
00:27:34pourrait déboucher concrètement.
00:27:36On en vient à ces chiffres
00:27:37jamais vus.
00:27:38Il n'y a jamais eu
00:27:39autant de gendarmes
00:27:40agressés chez nous.
00:27:41Plus de 9000 agressions
00:27:43en un an.
00:27:43Ça fait 25 par jour.
00:27:44Alors,
00:27:44c'est 50% de plus,
00:27:45effectivement,
00:27:46qu'il y a 10 ans.
00:27:47La moitié de ces agressions
00:27:48ont été commises
00:27:48avec des armes.
00:27:50et ça se ressent,
00:27:51bien évidemment,
00:27:52au quotidien
00:27:52sur les terrains
00:27:54de ces gendarmes.
00:27:55Mylène Argelas
00:27:55avec Mittal Stanik,
00:27:57Joao Alencar
00:27:57et Romain Langlais.
00:28:00Jamais les chiffres
00:28:01n'avaient été aussi élevés.
00:28:03En 2024,
00:28:059 475 agressions physiques
00:28:07et verbales
00:28:08contre des gendarmes
00:28:09ont été recensées en France.
00:28:11Des violences
00:28:11qui ont bondi
00:28:12de 55%
00:28:14en presque 10 ans.
00:28:15J'ai pu connaître
00:28:174 agressions
00:28:18ces 3 dernières années,
00:28:19alors que ça ne m'était
00:28:20jamais arrivé
00:28:21jusqu'alors.
00:28:22C'est un traumatisme
00:28:23parce que quand on est gendarme,
00:28:24on n'imagine pas
00:28:25qu'on sera
00:28:26à notre tour
00:28:27victime de violences
00:28:28puisqu'on est là
00:28:29pour rendre service aux gens.
00:28:30Des agressions
00:28:31plus régulières
00:28:32mais également
00:28:33plus violentes
00:28:34comme le raconte
00:28:35ce gendarme.
00:28:36J'ai subi
00:28:36des violences graves.
00:28:37J'ai été percuté
00:28:39par un véhicule
00:28:39lors d'un refus
00:28:40d'obtempérer.
00:28:41Là où avant
00:28:41on essuyait
00:28:42des injures,
00:28:43de la défiance,
00:28:45finalement,
00:28:46j'ai été victime
00:28:47de violences physiques.
00:28:48Aujourd'hui,
00:28:48on n'est pas tout à fait
00:28:49certain de rentrer
00:28:50chez soi
00:28:51entier,
00:28:52indemne.
00:28:52Une augmentation
00:28:53des violences
00:28:54dans les zones rurales,
00:28:55désormais comparable
00:28:57aux villes
00:28:57concernant les forces
00:28:58de l'ordre.
00:28:59La police comme
00:28:59l'ingénagement
00:29:00produit la sécurité
00:29:01sur le territoire français.
00:29:02Nous sommes confrontés
00:29:03à la même délinquance.
00:29:04Il y a une porosité
00:29:05importante
00:29:06qui n'est plus à démontrer
00:29:07entre la criminalité
00:29:09que ce soit
00:29:09dans les zones
00:29:10de forte densité
00:29:11de population
00:29:11où la police nationale
00:29:13est compétente
00:29:13comme la gendarmerie
00:29:14ensuite en zone périurbaine
00:29:15et ou en campagne.
00:29:17C'est évident
00:29:18que nous avons affaire
00:29:19aux mêmes personnes,
00:29:20à la même délinquance,
00:29:21au même phénomène.
00:29:22Le rapport note également
00:29:23l'explosion
00:29:24des agressions
00:29:25avec armes à feu
00:29:26en hausse de 145%
00:29:28depuis 2015.
00:29:30Deux informations
00:29:31sur des enquêtes en cours.
00:29:32D'abord,
00:29:32sur ce crash
00:29:34évité de justesse
00:29:35à l'aéroport de Nice,
00:29:36deux appareils
00:29:36qui s'étaient frôlés
00:29:37à une quinzaine de mètres près.
00:29:38On a le fameux de l'histoire.
00:29:39Le bureau d'enquête
00:29:40et d'analyse confirme
00:29:41que le pilote
00:29:42de l'avion Nouvelle-Ère
00:29:43s'est trompé de piste.
00:29:45Il a voulu atterrir
00:29:45sur celle qui était
00:29:46réservée au décollage.
00:29:48Alors, mauvaise communication
00:29:48ou problème de visibilité,
00:29:50le BEA, pour l'instant,
00:29:51ne privilégie
00:29:51aucune hypothèse.
00:29:52Il y a plusieurs enquêtes
00:29:53qui sont toujours en cours.
00:29:54Il poursuit notamment
00:29:55l'analyse des enregistrements.
00:29:56Et puis, Roselyne,
00:29:57un mois après l'accident
00:29:58d'un hélicoptère
00:29:59bombardier d'eau,
00:30:00là aussi,
00:30:00vous vous souvenez
00:30:01de ces images
00:30:01dans le Finistère,
00:30:02à Rospordin,
00:30:03le préfet vient de donner
00:30:04les premiers éléments.
00:30:05Oui, le crash ne serait pas
00:30:06d'origine technique
00:30:07mais humaine, dit-il.
00:30:08On comprend donc
00:30:09qu'en fait, là aussi,
00:30:10c'est le pilote
00:30:10qui aurait commis une erreur.
00:30:11L'appareil,
00:30:12on se souvient de ces images
00:30:13très impressionnantes,
00:30:14a touché l'eau
00:30:14au moment de refaire le plein,
00:30:16de recharger
00:30:16et n'a pas réussi
00:30:18visiblement à repartir.
00:30:19Est-ce que l'un de vous
00:30:20autour de la table,
00:30:20l'une de vous
00:30:21connaît Lou Deleuze ?
00:30:23Parce que si vous
00:30:24ne la connaissez pas,
00:30:25vous allez apprendre
00:30:25à la connaître.
00:30:26Elle a 11 ans,
00:30:26elle va représenter
00:30:27la France à l'Eurovision Junior,
00:30:29c'est au mois de 2 décembre.
00:30:30Et elle interprétera
00:30:31une chanson intitulée
00:30:32« Ce monde,
00:30:33un appel à tous les enfants ».
00:30:3411 ans,
00:30:35et vous allez voir
00:30:35déjà pas mal d'expériences.
00:30:37Lou chante
00:30:38et joue la comédie
00:30:38depuis qu'elle a
00:30:39à peine 7 ans.
00:30:40Mathéo Rivière,
00:30:41Philippe Dufresne.
00:30:43Bienvenue dans une valse
00:30:44mêlant espoir et tristesse.
00:30:46Pourquoi tu me regardes
00:30:47comme ça ?
00:30:49Lou Deleuze,
00:30:4911 ans,
00:30:50représentera la France
00:30:51lors de la 23ème édition
00:30:53de l'Eurovision Junior.
00:30:55Avec sa chanson
00:30:55« Ce monde »,
00:30:56elle souhaite faire
00:30:57passer un message.
00:30:58Donnez-moi l'avenir
00:31:00juste là dans mes mains
00:31:02et je le ferai fleurir
00:31:04des roses,
00:31:05des jasmin.
00:31:06Donnez-moi tout l'amour,
00:31:08même celui qui s'éteint.
00:31:10J'aurai lui aimerai
00:31:10le jour
00:31:11et le monde
00:31:12de demain.
00:31:13Son visage
00:31:15vous dit peut-être
00:31:16quelque chose.
00:31:17Révéler l'an dernier
00:31:18dans l'émission
00:31:19« La France a un incroyable talent »,
00:31:21la jeune artiste
00:31:21n'est pas uniquement chanteuse.
00:31:23Depuis ses 7 ans,
00:31:24elle est également comédienne
00:31:25et tourne
00:31:26dans plusieurs films
00:31:27et séries.
00:31:28Aujourd'hui,
00:31:29elle savoure
00:31:29cette participation
00:31:30à l'Eurovision.
00:31:31Salut tout le monde,
00:31:32je m'appelle Lou,
00:31:33j'ai 11 ans
00:31:33et je suis heureuse
00:31:34de vous représenter
00:31:35la France
00:31:35à l'Eurovision Junior.
00:31:36J'ai trop hâte
00:31:37de vous rencontrer.
00:31:38On se voit
00:31:38en Géorgie.
00:31:40Bisous !
00:31:41Le 13 décembre prochain,
00:31:42Lou Deleuze tentera
00:31:43de faire mieux
00:31:44que la 4ème place
00:31:45de l'an dernier
00:31:46et pourquoi pas
00:31:47de faire triompher la France
00:31:48une 4ème fois
00:31:49en 5 ans.
00:31:50Vous faisiez des pronostics
00:31:53dans votre café
00:31:53ce matin au comptoir, Laurent ?
00:31:54Non, pas du tout.
00:31:55Bon, alors de quoi
00:31:56parliez-vous ?
00:31:56Beaucoup moins drôle ?
00:31:57Comme vous,
00:31:58tout le monde parle de budget,
00:31:59de quoi on parlait
00:32:00dans mon café d'impôts ?
00:32:02Avec une idée,
00:32:03d'ailleurs,
00:32:04que je connaissais avant
00:32:05pour vous dire
00:32:05mais que j'ai confirmée,
00:32:07la majorité des gens
00:32:08qui étaient là
00:32:08pensent sincèrement
00:32:09de bonne foi
00:32:10en toute honnêteté
00:32:11qu'ils payent
00:32:12plus d'impôts
00:32:14qu'ils ne reçoivent
00:32:15de l'État.
00:32:16C'est quand même intéressant,
00:32:18c'est d'ailleurs
00:32:18ce que disait
00:32:18notre sondage Elab,
00:32:2058% des Français
00:32:22pensent qu'ils payent
00:32:23plus qu'ils ne reçoivent.
00:32:24Bon, fact-checking alors.
00:32:25Vérifions,
00:32:26vrai ou faux ?
00:32:26Eh bien,
00:32:27c'est totalement faux.
00:32:28C'est totalement faux.
00:32:29En réalité,
00:32:29deux tiers des Français
00:32:30reçoivent plus
00:32:31qu'ils ne payent
00:32:33mais par contre,
00:32:34c'est normal
00:32:34qu'ils n'en aient pas conscience.
00:32:36Personne ne sait
00:32:37ce qu'ils reçoivent
00:32:38de l'État.
00:32:39Quand vous allez à l'hôpital,
00:32:40vous ne savez pas
00:32:41combien ça a coûté.
00:32:42On va le savoir maintenant.
00:32:43Eh bien,
00:32:43je vais vous donner le chiffre.
00:32:463723 euros
00:32:47par personne
00:32:48et par an.
00:32:49En moyenne.
00:32:50En moyenne.
00:32:51Faites un petit calcul.
00:32:52Un couple,
00:32:52deux enfants,
00:32:5315 000 euros.
00:32:5415 000 euros
00:32:54pour la santé
00:32:55par an reçu.
00:32:57Alors évidemment,
00:32:58avec des disparités.
00:33:00Eva,
00:33:00jeune femme,
00:33:01en pleine santé,
00:33:02elle coûte évidemment
00:33:03à la sécurité sociale
00:33:04beaucoup moins cher
00:33:05que tu as
00:33:06qu'un vieux comme moi
00:33:07de soi.
00:33:08Oh Laurent,
00:33:08Laurent,
00:33:09ne vous faites pas mal.
00:33:10Si,
00:33:10ça s'appelle
00:33:10le principe de solidarité.
00:33:12Mais il n'y a pas que la santé.
00:33:14Prenez l'école.
00:33:15Est-ce que vous savez
00:33:16combien coûte
00:33:17le fait d'envoyer
00:33:17vos enfants à l'école ?
00:33:19J'ai les chiffres
00:33:19sous les yeux,
00:33:20on va peut-être les voir.
00:33:21Plus de 8 000 euros
00:33:22un élève du primaire
00:33:23par an,
00:33:24par an.
00:33:24Un élève du second degré,
00:33:2611 000 euros.
00:33:26Un étudiant à l'université,
00:33:2812 000 euros.
00:33:29Un élève de classe préparatoire,
00:33:3118 000 euros.
00:33:32Vous ne le savez pas,
00:33:33personne ne le sait,
00:33:34on ne vous le dit pas.
00:33:36Et c'est pour cette raison-là
00:33:36que depuis des années,
00:33:38je milite pour que
00:33:39lorsqu'on va à l'hôpital,
00:33:40on vous donne
00:33:41l'addition à la sortie.
00:33:42Pour que lorsque
00:33:43vous recevez vos impôts,
00:33:44on vous dise
00:33:45combien vous avez perçu
00:33:46chaque année.
00:33:47Voilà, c'est aussi simple que ça.
00:33:48Mais l'assurance maladie
00:33:49va maintenant nous envoyer
00:33:50le décompte, non ?
00:33:51On est d'accord ?
00:33:52Le décompte,
00:33:52on peut le...
00:33:53Le coût réel.
00:33:54Le coût réel, oui.
00:33:55Et ça fait longtemps
00:33:56qu'à l'époque,
00:33:57j'en discutais avec
00:33:58Frédéric Valdoux,
00:33:58éphémère ministre de la Santé,
00:34:00qui voulait remettre l'idée
00:34:01à l'ordre du jour.
00:34:01Et c'est nécessaire
00:34:02parce qu'on voit
00:34:03dans tous les sondages,
00:34:03on n'y connaît rien
00:34:04et on se fait de fausses idées.
00:34:06Non seulement on n'y connaît rien,
00:34:07non seulement on se fait
00:34:08des fausses idées,
00:34:09mais ça a des conséquences
00:34:10extrêmement concrètes.
00:34:11Je reviens à notre sondage
00:34:12Elab,
00:34:12la critique sur l'utilisation
00:34:14de l'argent public.
00:34:1681% des Français
00:34:17pensent que leur argent,
00:34:18des impôts,
00:34:19est mal utilisé.
00:34:2073% pensent que
00:34:21la redistribution est en panne
00:34:23et les chiffres montrent
00:34:24que ça n'est absolument pas le cas.
00:34:26Et puis surtout,
00:34:27le consentement à l'impôt
00:34:28et ça c'est fondamental.
00:34:29Pour la cohésion sociale,
00:34:30le consentement à l'impôt
00:34:32c'est fondamental.
00:34:33Sauf qu'il n'y a qu'un Français
00:34:33sur deux qui paye l'impôt.
00:34:35Alors ça c'est vrai.
00:34:37Alors l'impôt...
00:34:37L'impôt sur le revenu.
00:34:38Sur le revenu.
00:34:39Sur le revenu.
00:34:40Mais Sofiane le disait tout à l'heure,
00:34:41l'impôt sur le revenu
00:34:42c'est 90 milliards.
00:34:43C'est-à-dire,
00:34:44écoutez bien,
00:34:45ça n'est que 7% des impôts
00:34:47que chacun d'entre nous paye.
00:34:48La TVA c'est plus de 200 milliards.
00:34:50La CSG, Sofiane en parlait,
00:34:51c'est 130, 140, 150 milliards.
00:34:54Donc c'est faux.
00:34:54En réalité,
00:34:55même les plus pauvres,
00:34:56même les plus défavorisés
00:34:57payent des impôts
00:34:59et parfois même beaucoup d'impôts
00:35:00sans le savoir aussi.
00:35:02On parlait du coût de la santé.
00:35:03Justement,
00:35:04de plus en plus
00:35:04de fausses ordonnances circulent
00:35:06et ça, ça coûte très cher.
00:35:07C'est ce qui ressort
00:35:08du bilan de l'ordre des médecins.
00:35:09Elles ont quasiment,
00:35:10vous allez voir,
00:35:10triplé en un an.
00:35:11C'est une hausse de 256%.
00:35:13Et encore,
00:35:14ça c'est quand les médecins
00:35:15s'en rendent compte.
00:35:16On en parle avec notre invité,
00:35:17Yorick Berger.
00:35:18Merci d'être avec nous.
00:35:19Vous êtes pharmacien à Paris.
00:35:20Ça vous arrive, vous,
00:35:21d'avoir des fausses ordonnances
00:35:22en officine ?
00:35:22C'est quasiment du quotidien.
00:35:24Ah oui ?
00:35:25Oui, oui.
00:35:26Vous vous en rendez compte comment ?
00:35:27C'est l'expérience, en fait.
00:35:28Donc on a l'habitude
00:35:29de les traiter.
00:35:30Mais ça ressemble à quoi,
00:35:31une fausse ordonnance ?
00:35:32Il y a tout type
00:35:33de fausses ordonnances.
00:35:33Il y a du grand bon faussaire
00:35:36à l'ordonnance qui est manuscrite.
00:35:39Tout est possible
00:35:39puisqu'en fait,
00:35:40on a un problème,
00:35:41c'est qu'on n'est encore pas
00:35:41à l'ordonnance numérique en France.
00:35:43On pousse, on pousse.
00:35:44Ça sera la solution, j'espère.
00:35:46C'est-à-dire qu'on peut avoir
00:35:46piqué une ordonnance,
00:35:47un bloc d'ordonnance à un médecin,
00:35:49compléter à la main,
00:35:50raturer, rallonger les durées,
00:35:52les prescriptions ?
00:35:53Tout, tout, tout.
00:35:54Mais quand c'est comme ça,
00:35:54comment vous vous en rendez compte ?
00:35:56Alors nous, avec l'expérience,
00:35:57on a plein d'indicateurs.
00:35:58Donc on va regarder le prescripteur,
00:36:00le patient, si on le connaît, etc.
00:36:02D'où l'intérêt aussi
00:36:02d'avoir une carte vitale.
00:36:03Mais souvent, il n'y a aussi
00:36:05qu'une attestation
00:36:06parce que la carte vitale
00:36:07ne fonctionne pas.
00:36:08Donc on a plein de petits indicateurs
00:36:10qui font que ça nous alarme
00:36:11des lanternes.
00:36:12Vous appelez les médecins aussi ?
00:36:13Vous allez jusque-là ?
00:36:14Alors on essaye de les appeler,
00:36:15mais quand vous avez une ordonnance
00:36:16qui émane de l'hôpital,
00:36:18c'est impossible d'avoir le médecin.
00:36:18Mais attendez,
00:36:19quand vous avez un patient
00:36:20qui présente une fausse ordonnance,
00:36:21vous vous dites,
00:36:22bon, c'est faux,
00:36:24vous faites quoi ?
00:36:25Alors on évite ça quand même
00:36:26parce qu'on tient aussi
00:36:27un ordre à régler.
00:36:27Vous ne délivrez pas les médicaments ?
00:36:28Non, non, bien sûr.
00:36:30Non, non, évidemment,
00:36:31on ne délivre pas les médicaments
00:36:32parce que vous savez que nous,
00:36:33les pharmaciens,
00:36:34on fait l'avance de frais.
00:36:35Donc ce qui veut dire
00:36:36que le patient ne paye pas,
00:36:37on parlait tout à l'heure
00:36:38de...
00:36:39Il ne sait même pas
00:36:39combien ça lui coûte,
00:36:40combien ça coûte à la société.
00:36:42Donc nous,
00:36:43on avance les frais
00:36:43et puis après,
00:36:44on demande à l'assurance maladie
00:36:45de se faire rembourser.
00:36:45Et c'est là où si l'assurance maladie
00:36:47voit que c'est faux,
00:36:48eh bien on n'est pas remboursé.
00:36:49Mais comment vous faites ?
00:36:50Vous trouvez un argument,
00:36:51une excuse pour ne pas donner médicaments
00:36:52ou vous dites
00:36:53je le sais que c'est faux ?
00:36:54Alors actuellement,
00:36:55même,
00:36:55on est en train de faire
00:36:56des formations pour les équipes
00:36:57pour essayer d'éviter...
00:36:59Le clash pour dire des choses.
00:37:00Exactement,
00:37:01exactement.
00:37:06Non,
00:37:07même s'il existe un site
00:37:09sur lequel on met
00:37:10les ordonnances
00:37:10pour l'assurance maladie,
00:37:12qui s'appelle Asafo,
00:37:13pour prévenir les autres confrères,
00:37:15mais on va être
00:37:15un petit peu plus subtil,
00:37:16on va expliquer
00:37:17que le médicament,
00:37:18on ne l'a pas,
00:37:18on va trouver des solutions.
00:37:20Et ce site justement
00:37:21dont vous parlez de Asafo
00:37:22permet aussi de voir
00:37:24si le médecin
00:37:25qui est sur le nom
00:37:26de l'ordonnance
00:37:27a déjà été victime
00:37:28du surpatient d'identité.
00:37:29Ça, c'est un bon indice pour vous.
00:37:30Et un de vos confrères me disait aussi
00:37:31le fait que le patient
00:37:32soit très nomade.
00:37:33Oui.
00:37:34Vous avez changé de pharmacie, ça ?
00:37:35Oui,
00:37:36ou qu'il ne vienne pas du tout
00:37:36de la région
00:37:37où il vient retirer le...
00:37:38Et qu'il y a beaucoup,
00:37:40beaucoup d'informations de lieu.
00:37:41Exactement,
00:37:41parce qu'un patient
00:37:42peut être traité à l'hôpital,
00:37:43il va à la pharmacie
00:37:44sur son chemin
00:37:45pour trouver ses médicaments
00:37:46parce que chez lui,
00:37:47la pharmacie sera fermée.
00:37:49Donc forcément,
00:37:50on n'a pas forcément...
00:37:50On ne sait pas toujours...
00:37:52Ce ne sont pas des patients
00:37:52qu'on va avoir...
00:37:54Qu'on connaît, forcément.
00:37:55Est-ce qu'il y a des prescriptions
00:37:56qui sont plus suspectes
00:37:58que les autres
00:37:58sur certains types de médicaments ?
00:38:00Alors, pas vraiment, finalement.
00:38:03J'ai même une petite anecdote
00:38:04comme ça.
00:38:04Un jour, j'ai eu un indut
00:38:05et l'assurance maladie me disait
00:38:07« Vous auriez dû vous rendre compte
00:38:08que l'ordonnance était fausse
00:38:10parce qu'il y avait
00:38:10des fautes d'orthographe
00:38:11et que ce n'était pas
00:38:12la bonne posologie. »
00:38:15Et donc, le même jour,
00:38:17je recevais une ordonnance
00:38:18d'un patient
00:38:19avec des fautes d'orthographe
00:38:20et la mauvaise posologie.
00:38:21Donc là, j'ai renvoyé le dossier
00:38:23et je n'ai pas eu d'indut
00:38:24parce que je leur dis
00:38:24que ça ne tient pas, en fait.
00:38:26Les ordonnances, elles peuvent...
00:38:27Parfois, on a du mal
00:38:28à les lire aussi.
00:38:30D'où l'ordonnance numérique.
00:38:31Mais voilà, qu'est-ce qu'il faut faire ?
00:38:33Comment est-ce qu'on se protège, du coup ?
00:38:34Sachez que nos voisins au Portugal,
00:38:36ils sont à 99% d'ordonnances numériques.
00:38:38C'est-à-dire que le médecin
00:38:40fait son ordonnance
00:38:41sur un logiciel.
00:38:43Il y a une impression
00:38:44qui se fait
00:38:45avec un petit QR code.
00:38:46Le patient l'amène à la pharmacie.
00:38:47Je scanne ce QR code.
00:38:49Et là, l'ordonnance,
00:38:50les médicaments en paraissent.
00:38:51Donc ça veut dire
00:38:51que le patient
00:38:52ne peut pas rajouter
00:38:53de médicaments supplémentaires
00:38:55ou adapter la posologie.
00:38:57C'est exactement
00:38:57l'original du médecin.
00:39:00Vous dites que ça arrive
00:39:00quasiment quotidiennement.
00:39:02C'est qui le profil type
00:39:03qui arrive
00:39:03avec sa fausse ordonnance
00:39:04chez vous ?
00:39:05Malheureusement,
00:39:06il n'y a pas
00:39:06d'identification classique.
00:39:08Ça peut être
00:39:08la simple personne
00:39:10qui doit renouveler
00:39:11ses hypnotiques
00:39:12et puis qui dit
00:39:13tiens, hop,
00:39:13je change la date
00:39:14pour son usage personnel
00:39:16au délinquant
00:39:18façon mule
00:39:19du narcotrafic
00:39:20qui arrive avec...
00:39:21Ah oui, ça ça arrive.
00:39:22Ah oui, oui.
00:39:22C'est-à-dire des trafiquants
00:39:24qui viennent faire le plein
00:39:24de médicaments
00:39:25pour ensuite les revendre
00:39:26sur le web
00:39:26ou aller travailler ?
00:39:27Ah oui, exactement.
00:39:27Il y a des réseaux
00:39:28qui sont bien organisés
00:39:29puisqu'aujourd'hui,
00:39:30la peine est moindre
00:39:31que la cocaïne,
00:39:34enfin, etc.
00:39:34Il est spéfiant.
00:39:35Donc, il y a des mules,
00:39:36clairement.
00:39:37Donc, la personne arrive
00:39:38même avec une carte vitale.
00:39:39Même des fois,
00:39:39ça peut être sa carte vitale.
00:39:41Une fausse ordonnance
00:39:42et c'est un médicament
00:39:43qui coûte plusieurs dizaines
00:39:44de milliers d'euros
00:39:45qu'on doit délivrer.
00:39:46Alors, évidemment,
00:39:47on s'en rend compte,
00:39:48on fait attention.
00:39:49Mais ça peut être ce cas-là.
00:39:50Donc, ça, c'est vraiment
00:39:51en bande organisée.
00:39:52Eva ?
00:39:53Vous dites que quand
00:39:53l'assurance maladie
00:39:54se rend compte
00:39:54que c'est des fois
00:39:55qu'elle ne rembourse pas,
00:39:56du coup, c'est vous
00:39:56qui payez.
00:39:57Ça représente combien, ça ?
00:39:58Alors, ça, c'est énorme
00:39:59parce qu'on a eu des confrères
00:40:01qui ont eu déjà
00:40:02400 000 euros comme ça
00:40:04d'indu.
00:40:04Vous imaginez
00:40:05qu'ils n'ont pas
00:40:05ces 400 000 euros.
00:40:07Donc, on a des confrères
00:40:08qui étaient prêts à...
00:40:09Par an,
00:40:10400 000 euros par an.
00:40:10Non, non,
00:40:11sur un flux comme ça.
00:40:13Sur un flux.
00:40:13Parce qu'il y a eu...
00:40:15Alors, ce n'est pas
00:40:15que des fausses ordonnances
00:40:16mais ce n'était pas
00:40:17prescrit dans les bonnes conditions.
00:40:19Vous savez,
00:40:20il y a plein de règles.
00:40:21Le prescripteur n'était pas le bon.
00:40:22Par exemple,
00:40:23il fallait un diabétologue
00:40:24alors que c'est un cardiologue
00:40:24qui a prescrit.
00:40:25Donc, l'assurance maladie
00:40:26ne rembourse pas
00:40:27à ce moment-là.
00:40:28Restez avec nous, Yorick.
00:40:29On va parler d'un médicament
00:40:30que vous connaissez évidemment
00:40:31qui s'appelle le finastéride.
00:40:32Oui.
00:40:32On vous en demande beaucoup.
00:40:34J'en prends.
00:40:35Ah !
00:40:36Restez d'autant plus.
00:40:39Pour préciser ce que c'est.
00:40:40C'est pour tous ceux
00:40:41qui s'inquiètent
00:40:42de leur calvitie
00:40:43et qui veulent faire repousser
00:40:45les cheveux qui leur restent.
00:40:46C'est quoi la calvitie ?
00:40:48C'est bon.
00:40:49Il y a des caméras
00:40:50qui vous prennent d'au-dessus.
00:40:51On voit très bien
00:40:51où vous en êtes
00:40:52les uns les autres
00:40:53mais on va être subtils.
00:40:54C'est étonnant
00:40:54que la caméra
00:40:55ne soit pas encore passée
00:40:56dessus de ma tête.
00:40:56On ne vous le dit pas, c'est tout.
00:40:58Si on en parle aujourd'hui,
00:40:59c'est très sérieux.
00:41:00C'est parce qu'il y a une alerte
00:41:01des autorités européennes,
00:41:02Margot,
00:41:03sur les effets secondaires.
00:41:04Ça peut aller très très très loin.
00:41:05D'abord, c'est quoi
00:41:06ce médicament précisément ?
00:41:07C'est une molécule
00:41:13des cheveux.
00:41:14Il est prescrit
00:41:14pour éviter une calvitie,
00:41:17pour stabiliser
00:41:17une chute de cheveux
00:41:18qui est à un stade
00:41:19peu évolué,
00:41:21généralement chez les jeunes hommes
00:41:22de 18 à 41 ans.
00:41:23Ça représente tout de même
00:41:2420 à 30 000 patients
00:41:25chaque année.
00:41:26Alors, on en sourit
00:41:26mais il ne faudrait pas
00:41:27parce qu'il y a des effets
00:41:28indésirables
00:41:29qui préoccupent vraiment
00:41:30les autorités.
00:41:30Des effets sexuels notamment,
00:41:32des effets sur la baisse
00:41:33de libido,
00:41:33troubles de l'érection.
00:41:34Ça, c'est des risques
00:41:35qui sont documentés
00:41:35depuis un moment
00:41:36qui figurent dans les notices.
00:41:37Des troubles aussi psychiatriques
00:41:38et de l'humeur.
00:41:39Des signalements
00:41:40ont fait apparaître
00:41:40des cas de dépression
00:41:41et d'idées suicidaires.
00:41:43C'est pour ça
00:41:44que l'agence du médicament,
00:41:45l'agence française du médicament,
00:41:46la NSM,
00:41:47a saisi l'an dernier
00:41:48l'agence européenne
00:41:49du médicament
00:41:50pour qu'elle réévalue
00:41:51la balance bénéfice-risque.
00:41:53On a eu les conclusions
00:41:54il y a peu.
00:41:55Cette agence européenne
00:41:56du médicament,
00:41:57elle a dit que la balance
00:41:57bénéfice-risque
00:41:58restait favorable
00:41:59à condition
00:42:00qu'on ajoute
00:42:01des messages
00:42:02d'informations
00:42:03pour les patients
00:42:03et les professionnels de santé.
00:42:05Ça va prendre quelle forme ?
00:42:06Alors, ça va prendre
00:42:07très concrètement
00:42:08la forme d'une
00:42:09carte
00:42:09et d'une notice
00:42:10qui est précisée.
00:42:12Je vous propose
00:42:12d'écouter le directeur médical
00:42:13de l'agence du médicament.
00:42:15Pour les patients,
00:42:16deux choses nouvelles.
00:42:18À la fois,
00:42:19des informations
00:42:20complémentaires
00:42:21dans la notice
00:42:21et au travers
00:42:22de cette carte patient
00:42:23qui sera introduite
00:42:25dans les boîtes
00:42:25et des recommandations
00:42:26d'arrêt du traitement
00:42:28immédiat
00:42:29si le patient présente
00:42:31des troubles de l'humeur
00:42:32ou des idées suicidaires.
00:42:34Une recommandation également
00:42:35de consulter son médecin
00:42:37rapidement
00:42:37en cas de troubles
00:42:38de nature sexuelle,
00:42:40des troubles de la libido,
00:42:41des troubles de l'érection,
00:42:42par exemple.
00:42:43Parallèlement à ça,
00:42:44il y a aussi une lettre
00:42:45qui a été envoyée
00:42:45ce mois-ci
00:42:46aux professionnels de santé
00:42:47pour les mettre en garde.
00:42:48Y avait-il besoin
00:42:49de tout cela ?
00:42:50Pas vraiment,
00:42:51selon un spécialiste,
00:42:52un dermatologue spécialiste
00:42:53du cheveux écouté.
00:42:55Je préviens beaucoup
00:42:56mes patients
00:42:56de manière générale.
00:42:57S'il y a des antécédents,
00:42:59je ne le prescris pas.
00:42:59S'il y a des problèmes
00:43:00psychiatriques
00:43:01ou psychologiques antérieurs,
00:43:03je demande à un psy
00:43:04de voir le patient
00:43:06et de juger
00:43:07si c'est une bonne indication
00:43:08ou pas.
00:43:09Et dans ce cas-là,
00:43:10non,
00:43:10je n'ai pas eu
00:43:11d'effet secondaire particulier,
00:43:12je n'ai pas eu
00:43:12d'effet indésirable
00:43:14de ce type.
00:43:15Est-ce qu'il y a vraiment
00:43:16des traitements qui marchent ?
00:43:17Alors, il y a un seul
00:43:18traitement qui marche,
00:43:19c'est un traitement local
00:43:20sous forme de crème.
00:43:22C'est le minoxydil
00:43:23qui va dans deux tiers
00:43:25à trois quarts des cas
00:43:26bloquer la chute.
00:43:27Donc, c'est un effet
00:43:27purement suspensif.
00:43:28On met sur pause
00:43:29et dans 20% des cas
00:43:30a occasionné une repousse.
00:43:31Mais il faut être très prudent,
00:43:32il faut savoir l'appliquer
00:43:33et connaître le bon dosage.
00:43:35On fait souvent une photo
00:43:35aussi avant.
00:43:37Ça doit être encadré médicalement.
00:43:39Minoxydil.
00:43:39Merci.
00:43:40Merci à tous.
00:43:41Dans un instant,
00:43:42le journal de 13h.
00:43:43On ira à Lyon
00:43:44après cette explosion
00:43:46qui s'est produite
00:43:47il y a quelques instants
00:43:48dans la cuisine
00:43:49d'un restaurant.
00:43:50Il y a trois blessés
00:43:51dont deux graves.
00:43:52Origines d'un corps inconnu.
00:43:54Images en direct
00:43:54de Lucie Nolore
00:43:55qu'on retrouvera
00:43:56dans quelques minutes.
00:44:03Midi BFM,
00:44:03il est 13h.
00:44:04L'actualité en direct.
00:44:06Roselyne nous mène à Lyon.
00:44:07Une explosion dans la cuisine
00:44:08d'un restaurant
00:44:09a fait trois blessés
00:44:10dont deux en urgence absolue.
00:44:12Un périmètre de sécurité
00:44:13a été mis en place.
00:44:14On ignore encore les causes.
00:44:15On sera sur place
00:44:16dans un instant.
00:44:16avec Lucie Nolore
00:44:18pour BFM Lyon.
00:44:19La confusion
00:44:19autour du plan de paix
00:44:20de Donald Trump
00:44:21a-t-il une chance
00:44:21d'aboutir ?
00:44:22Benjamin Netanyahou
00:44:23affirme ce matin
00:44:24que son armée
00:44:25restera dans la majeure partie
00:44:26de Gaza
00:44:27et qu'il n'a pas du tout
00:44:28accepté un État palestinien.
00:44:30Les proches
00:44:31de Delphine Jubilard
00:44:32à la barre.
00:44:32Cédric était un menteur
00:44:33disent sa belle-sœur
00:44:35et son beau-frère
00:44:36qui l'accuse
00:44:36de chantage,
00:44:37de violence
00:44:37sur ses propres enfants.
00:44:39Vous entendrez
00:44:39comment il les faisait
00:44:40s'agenouiller
00:44:41sur des Legos.
00:44:42Perspective vacances.
00:44:43Dès demain 6h,
00:44:44la SNCF ouvre les ventes
00:44:45de ses billets de train
00:44:46pour les vacances de Noël
00:44:47et pour les fêtes
00:44:47de fin d'année.
00:44:48Doit-on se précipiter
00:44:49dès l'ouverture ?
00:44:51On en parlera
00:44:51dans quelques minutes
00:44:52avec Eva Jacour.
00:44:53Et puis la météo, Marc,
00:44:55c'est un joli après-midi
00:44:56qui s'annonce.
00:44:57Dernier jour du mois de septembre,
00:44:58du soleil,
00:44:59de la douceur,
00:44:59voire même de la chaleur
00:45:00ici dans le département
00:45:01du Var.
00:45:02Image de Sifo-les-Plages
00:45:04et donc pour cet après-midi
00:45:04de belles éclaircies
00:45:05partout.
00:45:06L'actualité en direct,
00:45:07donc Lyon
00:45:08avec Lucie Nolore
00:45:09de BFM Lyon.
00:45:10Lucie,
00:45:11une explosion survenue
00:45:12il y a quelques minutes
00:45:13dans un restaurant.
00:45:14Que sait-on
00:45:15et quel est le bilan ?
00:45:19Oui, cela s'est passé
00:45:21vers 10h30.
00:45:22Environ 3 personnes
00:45:24ont été blessées,
00:45:25dont 2 gravement.
00:45:27Elles présentaient
00:45:28des brûlures.
00:45:29Elles ont été transportées
00:45:30à l'hôpital
00:45:31par les pompiers.
00:45:32Cela s'est passé,
00:45:33vous l'avez dit,
00:45:33en plein centre de Lyon
00:45:35sur la presqu'île,
00:45:37rue de la Monnaie,
00:45:38dans une rue très passante
00:45:40bordée de restaurants.
00:45:4340 pompiers
00:45:43sont intervenus ce matin.
00:45:45Ils viennent de quitter
00:45:46les lieux
00:45:46il y a une dizaine
00:45:47de minutes.
00:45:48J'ai pu échanger
00:45:49avec un restaurateur
00:45:50qui travaille juste
00:45:51à côté des lieux
00:45:52de l'explosion.
00:45:53Il a pu porter secours
00:45:54à ces 3 personnels,
00:45:56ces 3 personnes
00:45:57qui travaillaient
00:45:58dans la cuisine.
00:46:00Écoutez-le.
00:46:01On a entendu
00:46:01un gros boom
00:46:02sur la terrasse.
00:46:04Nous, on était en train
00:46:04de travailler sur l'ouverture.
00:46:06Au moment où on a entendu
00:46:06une explosion,
00:46:07on a vu 3 cuisiniers
00:46:08sortir dans un état
00:46:09de brûlure assez conséquent.
00:46:10On les a tout de suite
00:46:11secourus,
00:46:12mis de l'eau,
00:46:13protection des individus
00:46:14comme on nous l'a appris
00:46:15à le faire.
00:46:16On est solidaires
00:46:17avec nos collègues restaurateurs.
00:46:18Après, tout s'est mis en branle.
00:46:20Ils ont fait venir
00:46:20les pompiers,
00:46:21la sécurisation.
00:46:23On attend de voir
00:46:23le pourquoi du commandant
00:46:25parce qu'il y a eu
00:46:26trois blessés quand même.
00:46:27On a même bien
00:46:27connaître les causes.
00:46:29Nous avons aussi appris
00:46:30que la structure
00:46:31du bâtiment
00:46:31a été vérifiée.
00:46:33Aucune évacuation
00:46:34dans l'immeuble,
00:46:36la police est toujours
00:46:37sur place actuellement
00:46:39et notamment la police
00:46:40scientifique qui effectue
00:46:41encore des constatations
00:46:42ici rue de la Monnaie
00:46:43à Lyon.
00:46:44Merci beaucoup
00:46:45Lucie Nolorgue.
00:46:46Et bien sûr,
00:46:46on attend les résultats
00:46:47de l'enquête
00:46:47pour savoir ce qui s'est passé.
00:46:48Est-ce que ça peut être
00:46:48lié à une conduite
00:46:49de gaz ou autre ?
00:46:50Toutes les hypothèses
00:46:51sont possibles.
00:46:52Le Proche-Orient à présent
00:46:53peut-on croire
00:46:54à un espoir
00:46:55de paix
00:46:56à Gaza
00:46:57après le plan
00:46:58présenté par Donald Trump
00:46:59hier ?
00:46:59Il y croyait lui
00:47:00maintenant un peu moins
00:47:01ce matin.
00:47:01Voilà, effectivement,
00:47:02c'est ce qu'on avait
00:47:03pourtant compris hier.
00:47:04Pas question,
00:47:05dit Benjamin Netanyahou,
00:47:06d'accepter les conditions
00:47:07du Hamas.
00:47:07Pas question
00:47:08de se retirer du territoire.
00:47:10Pas question
00:47:10de laisser le Hamas
00:47:11se renforcer.
00:47:12Non, non,
00:47:13ce ne sera pas ainsi,
00:47:15dit le Premier ministre
00:47:15israélien ce matin.
00:47:17Le plan de paix
00:47:18de Donald Trump
00:47:19dans ces conditions
00:47:19a-t-il déjà
00:47:20du plomb dans l'aile ?
00:47:21Valentin Demel.
00:47:23Moins de 24 heures
00:47:24après le plan de paix
00:47:25proposé par Donald Trump
00:47:26et les espoirs
00:47:27nourris par ses annonces,
00:47:29Benjamin Netanyahou
00:47:30change de ton.
00:47:31Il assure qu'il n'acceptera
00:47:32pas toutes les conditions.
00:47:33Nous récupérerons
00:47:34tous nos otages
00:47:35vivants et morts
00:47:37tout en maintenant
00:47:38une présence
00:47:39dans la majorité
00:47:39de la bande.
00:47:40Le président Trump
00:47:41a dit que si le Hamas
00:47:42refuse,
00:47:43il donnera à Israël
00:47:44tout le soutien nécessaire
00:47:45pour achever
00:47:46l'opération militaire
00:47:47et les éliminations.
00:47:49Nous avons dit
00:47:49que nous nous opposerons
00:47:50fermement
00:47:51à un État palestinien.
00:47:52Parmi les 20 points
00:47:53proposés par les Etats-Unis,
00:47:55si un accord
00:47:55était enterriné,
00:47:56la guerre devrait
00:47:57prendre fin immédiatement.
00:47:58Tous les otages
00:47:59seraient libérés
00:47:59dans un délai
00:48:00de 72 heures.
00:48:01Le Hamas
00:48:01serait démilitarisé
00:48:02et une transition
00:48:03serait supervisée
00:48:04par un comité
00:48:05de la paix
00:48:05dirigé en personne
00:48:06par Donald Trump.
00:48:08Israël devait aussi
00:48:08se retirer
00:48:09de l'enclave palestinienne
00:48:10progressivement.
00:48:11Mais ce matin,
00:48:12le Premier ministre israélien
00:48:13assure que son armée
00:48:13restera finalement
00:48:14dans la majeure partie
00:48:15du territoire.
00:48:17Un plan de paix
00:48:17qui semble donc
00:48:18loin d'être enterriné
00:48:19et qui arrive
00:48:19de toute façon
00:48:20trop tard
00:48:20selon certains Israéliens.
00:48:22« Je pense que cela
00:48:24aurait dû être fait
00:48:25il y a deux ans.
00:48:26Il y a eu
00:48:26beaucoup trop de morts
00:48:28des deux côtés. »
00:48:30Dans la bande de Gaza,
00:48:31ces annonces de tractation
00:48:32n'ont pas changé
00:48:32le quotidien
00:48:33des milliers
00:48:33de Palestiniens déplacés.
00:48:35Ce matin,
00:48:35ils continuent
00:48:36à chercher
00:48:36désespérément
00:48:37de la nourriture.
00:48:38Trump a promis hier
00:48:39la paix
00:48:40et que les otages
00:48:41seraient libérés.
00:48:42Mais nous,
00:48:42citoyens palestiniens,
00:48:43qui va résoudre
00:48:44notre situation ?
00:48:45Qui va nous sauver ?
00:48:47Malgré les interrogations
00:48:48des Gazaouis,
00:48:49l'autorité palestinienne
00:48:50estime que ce plan
00:48:51est, je cite,
00:48:52« une véritable chance
00:48:53pour la paix ».
00:48:53Dans l'actualité,
00:48:54évidemment,
00:48:55ce matin,
00:48:55une nouvelle audience
00:48:56au procès
00:48:56de Cédric Jubilard
00:48:57devant la cour d'assises
00:48:58du Tarn à Albi.
00:49:00Et ce fut une audience
00:49:01tendue
00:49:02puisque le tribunal
00:49:03a entendu
00:49:04notamment la sœur
00:49:05et les frères
00:49:06de Delphine.
00:49:07qui disaient
00:49:08qu'ils appréhendaient
00:49:09de croiser le regard
00:49:10de Cédric Jubilard
00:49:11mais qu'ils tenaient
00:49:12à témoigner.
00:49:13Ils espèrent évidemment
00:49:14des aveux.
00:49:15Ils ont tous raconté
00:49:16le quotidien
00:49:17des Jubilards,
00:49:18à quel point
00:49:19ils rabaissaient son épouse.
00:49:20Ils l'ont accusé
00:49:21de chantage,
00:49:22de mensonge,
00:49:23de violence aussi
00:49:24contre Delphine,
00:49:25contre ses enfants également.
00:49:27C'est l'avocate
00:49:27de ses enfants
00:49:28qui a pris la parole
00:49:29en racontant comment
00:49:30il avait fait s'agenouiller
00:49:32une fois son fils Louis
00:49:33qui, à l'époque des faits,
00:49:34avait à 6 ans
00:49:34sur des légaux
00:49:36pour le punir.
00:49:36Vous l'entendrez
00:49:37dans le journal
00:49:37de 13h30.
00:49:39Quelques jours
00:49:39après la condamnation
00:49:40de Nicolas Sarkozy,
00:49:41Roselyne,
00:49:41voilà une annonce
00:49:42du maire de Nice
00:49:43qui suscite
00:49:44beaucoup,
00:49:45beaucoup de réactions.
00:49:46Oui, parce qu'il veut
00:49:46rebaptiser le parvis
00:49:48du futur hôtel
00:49:49des polices de la ville
00:49:51du nom
00:49:51de l'ancien président.
00:49:53Évidemment,
00:49:54ça fait beaucoup réagir.
00:49:55Benoît Ruiz,
00:49:56Adrien Spiteri.
00:49:58Il est encore en travaux
00:50:00mais le nom du parvis
00:50:01de l'hôtel
00:50:02des polices de Nice
00:50:03est déjà connu.
00:50:04Nicolas vient de l'annoncer
00:50:05et ce choix divise
00:50:06les habitants.
00:50:07C'est une honte
00:50:08ça, quand même, non ?
00:50:09Puisque après ce qui s'est passé,
00:50:11il devrait être radié.
00:50:12Le parvis de Nicolas Sarkozy
00:50:14me fait le plus grand plaisir.
00:50:15J'ai une grande estime
00:50:18pour ce monsieur.
00:50:19C'est un choix.
00:50:20Ce ne serait pas le mien.
00:50:22Non, moi non plus.
00:50:23Pas le mien.
00:50:24Ce couple rappelle
00:50:25que l'ancien président
00:50:26de la République
00:50:27vient d'être condamné
00:50:28à 5 ans de prison
00:50:29pour association
00:50:30de malfaiteur
00:50:30mais Christian Estrosi
00:50:32assume sa décision.
00:50:33Pour moi,
00:50:34c'est un geste
00:50:34de décence
00:50:35et d'amitié
00:50:37à l'égard
00:50:38de celui
00:50:38qui fut
00:50:39un grand ministre
00:50:40de l'Intérieur,
00:50:42un grand président
00:50:43de la République.
00:50:44Cet élu
00:50:45d'opposition écologiste
00:50:46dénonce une provocation.
00:50:48C'est indigne
00:50:48pour la ville de Nice,
00:50:49c'est indigne
00:50:49pour les Niçois.
00:50:50On ne peut pas mettre
00:50:51une personne
00:50:53qui a été condamnée
00:50:54trois fois.
00:50:55Condamnée trois fois.
00:50:56Une fois définitivement déjà.
00:50:57Deux fois en appel.
00:50:58le nouvel hôtel
00:50:59des polices de Nice
00:51:00ouvrira ses portes
00:51:01en octobre 2026
00:51:02selon la municipalité.
00:51:05Les vacances à présent.
00:51:06Déjà ?
00:51:07Ah, de suite,
00:51:07tout de suite.
00:51:08De Noël.
00:51:10Vous aussi sûrement,
00:51:11évidemment,
00:51:11devant votre écran.
00:51:12Dès demain,
00:51:13à 6h,
00:51:13la SNCF ouvre les ventes
00:51:14des billets de train
00:51:15pour les vacances de Noël
00:51:16et les fêtes de fin d'année.
00:51:19C'est cher le train,
00:51:20Laurent Neman ?
00:51:20Oui.
00:51:21Moi, je n'ai pas encore
00:51:22acheté ceux
00:51:22pour les vacances qui arrivent.
00:51:24Mais ceux pour les vacances
00:51:25de Noël,
00:51:26tout ça,
00:51:26sont déjà très chers.
00:51:26Est-ce qu'on doit se précipiter
00:51:28dès l'ouverture, Eva ?
00:51:28Ah oui, demain,
00:51:29certains à 6h sont déjà levés.
00:51:30Les autres vont devoir mettre
00:51:31leur réveil un peu plus tôt
00:51:32puisqu'il va falloir réserver
00:51:34les trains sur les périodes
00:51:36qui vont du 14 décembre
00:51:37au 7 janvier
00:51:38pour les trains Inouï
00:51:39et du 14 décembre
00:51:41au 3 juillet
00:51:42pour les trains Wigo.
00:51:43Les trains Wigo,
00:51:44ce sont les trains low-cost
00:51:45de la SNCF.
00:51:46Alors, c'est une opération
00:51:47qui a du succès.
00:51:49L'an dernier,
00:51:49le jour de la mise en vente
00:51:51de ces billets,
00:51:52il y a 1,7 million de personnes
00:51:54qui se sont connectées
00:51:56en même temps
00:51:56sur le site de la SNCF.
00:51:58Parfois,
00:51:58ça a fait même
00:51:59saturer l'application
00:52:00et le site.
00:52:01Au pic de la connexion,
00:52:02il y a même
00:52:039 TGV
00:52:04qui se remplissaient
00:52:05chaque minute.
00:52:07C'était 6 par minute
00:52:08en 2023.
00:52:09Alors,
00:52:09en général,
00:52:10le taux de remplissage
00:52:11des trains
00:52:11atteint 85%
00:52:14pour les TGV
00:52:15Inouï
00:52:15et 95%
00:52:17pour les Wigo,
00:52:18sachant que les trains
00:52:18low-cost,
00:52:19c'est un quart
00:52:20des trains
00:52:21à grande vitesse
00:52:21de la SNCF.
00:52:22Alors,
00:52:23est-ce qu'il faut
00:52:23se ruer sur ce site ?
00:52:24Moi,
00:52:25j'aurais tendance
00:52:25à vous dire
00:52:25que oui,
00:52:26il faut se connecter
00:52:27dès demain
00:52:28puisque pour bénéficier
00:52:29de ces petits prix,
00:52:30c'est les premiers arrivés,
00:52:31premiers servis
00:52:31et il y a un quota
00:52:32très faible
00:52:33de ces petits prix.
00:52:34Et ça vaut le coup
00:52:35de se précipiter,
00:52:36il y a une vraie différence.
00:52:37Oui,
00:52:37selon les informations
00:52:38de la SNCF d'ailleurs
00:52:41et selon les destinations
00:52:43réservées
00:52:43dès l'ouverture des ventes
00:52:45permet des économies
00:52:46de l'ordre
00:52:46de 45%
00:52:48décaler aussi
00:52:49son train
00:52:50à un horaire
00:52:51moins sollicité,
00:52:52à un jour
00:52:52moins sollicité,
00:52:53ça peut représenter
00:52:5430% d'économies.
00:52:56Et puis,
00:52:56selon une autre étude
00:52:57aussi de Trendline
00:52:58qui est une plateforme
00:52:59concurrente de la SNCF
00:53:00réservée plutôt
00:53:02permettrait de réaliser
00:53:03jusqu'à 57%
00:53:05d'économies.
00:53:06Et alors,
00:53:06si on regarde
00:53:07l'écart entre
00:53:08les prix les moins chers
00:53:09et les prix
00:53:10les plus élevés,
00:53:11on peut atteindre
00:53:11jusqu'à 75%
00:53:13de réduction.
00:53:14par exemple,
00:53:15pour un trajet
00:53:15Rennes-Paris-Montparnasse,
00:53:17le Ouigo,
00:53:18il peut coûter
00:53:1910 euros
00:53:20contre 49 euros
00:53:21pour un train normal
00:53:21et le TGV Inouï,
00:53:2320 euros
00:53:24au lieu de presque
00:53:24100 euros.
00:53:25Je n'ai jamais eu
00:53:26de billet à 10 euros.
00:53:27Oui, moi non plus,
00:53:28c'est vrai.
00:53:28Est-ce que vous avez
00:53:29déjà rencontré
00:53:29des gens qui ont
00:53:30des billets à 10 euros ?
00:53:30Non, moi,
00:53:31je n'ai jamais réussi.
00:53:32Après, je ne suis jamais
00:53:32allée à Rennes.
00:53:33Il n'y a pas que Rennes
00:53:38à 10 euros.
00:53:40Ça, c'est sûr.
00:53:42Autre critère
00:53:43plus important quand même.
00:53:44Moi, je suis effaré
00:53:46par le prix du train.
00:53:48Après, c'est la politique
00:53:49de tarification
00:53:50de la SNCF.
00:53:51Plus il y a de la demande
00:53:53et plus le prix est cher.
00:53:54C'est le yield management.
00:53:57Il y a des trajets
00:53:58qui sont évidemment
00:53:58plus prisés que d'autres.
00:54:00Oui, si on regarde
00:54:00les régions,
00:54:01les régions les plus plébiscitées,
00:54:03c'est la Bretagne,
00:54:04le sud-ouest,
00:54:05la région Rhône-Alpes,
00:54:06la côte méditerranéenne
00:54:07et le Grand Est,
00:54:09sans oublier toute la montagne
00:54:10puisque les gens vont quand même
00:54:11passer Noël à la montagne.
00:54:13La seconde salle de vente
00:54:14de billets pour les vacances
00:54:15de février,
00:54:16il va falloir se tenir prêt aussi.
00:54:17C'est le 12 novembre prochain
00:54:19et c'est une période
00:54:20qui est très prisée
00:54:21par la SNCF.
00:54:22C'est encore plus populaire
00:54:23que les vacances de Noël.
00:54:25Autre conseil aussi
00:54:26à ne pas oublier,
00:54:27c'est que les trois quarts
00:54:27des voyageurs ont des cartes
00:54:29de réduction.
00:54:29Vous savez, cartes avantages,
00:54:30cartes de liberté,
00:54:31c'est des tarifs aussi pour...
00:54:33Senior.
00:54:35Déjà ?
00:54:35J'allais pas dire l'euro,
00:54:36mais bon là...
00:54:37Mais si,
00:54:37il faut dire la vérité.
00:54:38Oui, et bien ça,
00:54:39ça permet d'avoir quand même
00:54:40des réductions toute l'année
00:54:41de 30% environ.
00:54:42Très bien Eva,
00:54:42sinon j'ai un Paris-Rennes
00:54:43à 13h47.
00:54:45C'est déchiré.
00:54:46C'est pas à 10 euros.
00:54:49Restez avec nous
00:54:50dans un instant,
00:54:51ce sera l'heure du dossier
00:54:52du 13h avec l'or
00:54:54qui enchaîne les records
00:54:55à tel point qu'au si jamais
00:54:57vous avez un vieux bijou
00:54:58ou quelque chose
00:54:58qui traîne chez vous
00:54:59et que vous voulez le revendre,
00:55:00vous pourriez avoir
00:55:01de très très bonnes surprises.
00:55:04A tout de suite.
00:55:0613h18,
00:55:07retour sur le plateau
00:55:07du Midi BFM
00:55:08avec le dossier du 13h.
00:55:10La ruée vers l'or,
00:55:10faut-il acheter ?
00:55:11Faut-il vendre son or ?
00:55:13Ses bijoux ?
00:55:14Si on a la chance
00:55:15d'en posséder,
00:55:16jamais l'or
00:55:17n'a été aussi haut.
00:55:18C'est l'or.
00:55:23Il est l'or.
00:55:25Il est l'or.
00:55:26Eh ben oui,
00:55:26on peut bien s'amuser.
00:55:28C'est mon seigneur.
00:55:29Voilà,
00:55:30Louis Fugn et Siv-Montant,
00:55:31la folie des grandeurs.
00:55:32Et avec nous,
00:55:33en plateau,
00:55:33Alexis Monceau,
00:55:34directeur général de Godot et Fils.
00:55:36Bonjour,
00:55:36merci d'être avec nous
00:55:37négociant en or et en argent.
00:55:38Vous nous direz
00:55:39ce qu'on pourrait récupérer.
00:55:40Noémie Vira dans une boutique.
00:55:42Et puis d'abord,
00:55:43tiens,
00:55:43Sofiane,
00:55:44pour bien comprendre
00:55:44cette flambée,
00:55:45les records de l'or,
00:55:47à où en est-on ?
00:55:48Eh bien,
00:55:48l'or s'est tissé
00:55:49à un nouveau sommet historique
00:55:51aujourd'hui.
00:55:52L'or a grimpé
00:55:54jusqu'à 3871 dollars l'once
00:55:57avant de rebaisser
00:55:57il y a quelques minutes
00:55:59et file droit
00:55:59vers les 4000 dollars.
00:56:01Ça semblait
00:56:01mais complètement impossible
00:56:02il y a tout juste
00:56:03quelques mois.
00:56:04La courbe,
00:56:04en fait,
00:56:05elle parle d'elle-même.
00:56:06Le cours de l'or
00:56:07est en hausse de 45%
00:56:09depuis juste le début
00:56:10de l'année 2025
00:56:11et les records s'enchaînent.
00:56:12Plus 2% hier
00:56:14par rapport
00:56:15aux jours précédents
00:56:16portés notamment
00:56:17par le risque
00:56:18de shutdown
00:56:18aux Etats-Unis.
00:56:19C'est un pass budgétaire.
00:56:21Pour faire simple,
00:56:22aucun actif
00:56:23n'a progressé
00:56:24comme ça
00:56:24depuis le début de l'année.
00:56:26Donc c'est un bon moment
00:56:27Alexis
00:56:27pour vendre
00:56:28ou pour acheter
00:56:28de l'or,
00:56:29n'est-ce pas ?
00:56:30Je pense que c'est
00:56:31un bon moment.
00:56:32Bon,
00:56:32il y a du monde chez vous ?
00:56:33Ça défile
00:56:34de plus en plus
00:56:35dans toutes nos agences
00:56:36en France.
00:56:37On le constate
00:56:38jour après jour
00:56:38et surtout depuis
00:56:39deux mois et demi
00:56:41depuis cette flambée
00:56:42qu'on voit depuis
00:56:43quelques mois.
00:56:43Alors on parle d'once,
00:56:44on parle de kilos,
00:56:45on parle de lingots d'or.
00:56:46On n'a pas ça.
00:56:47Vous êtes venu équiper,
00:56:48vous êtes venu
00:56:49nous montrer un petit peu
00:56:51de quoi on parle.
00:56:51Une simple alliance
00:56:52déjà en fait,
00:56:53aujourd'hui,
00:56:54ça représente
00:56:55des dizaines d'euros ?
00:56:56Des centaines d'euros
00:56:58pour une simple alliance.
00:57:00Tellement l'or a progressé
00:57:01sur 10 ans,
00:57:02ça a fait fois 3.
00:57:03En 2015,
00:57:04je ne sais pas
00:57:04si je peux le...
00:57:05Mais allez-y,
00:57:06allez-y.
00:57:06Actuellement,
00:57:07pour qu'on se rende bien compte
00:57:08parce qu'effectivement,
00:57:09souvent,
00:57:10on est surpris.
00:57:11Donc là,
00:57:11vous avez effectivement
00:57:12quelques objets
00:57:15qu'on peut retrouver
00:57:16chez nos grands-parents
00:57:18ou même chez nos parents,
00:57:19des petites gourmettes
00:57:21qu'on ne porte plus.
00:57:22De bébé,
00:57:23là,
00:57:23en plus,
00:57:24c'est un souhait.
00:57:24Cette petite gourmette
00:57:25aujourd'hui au cours de l'or,
00:57:26vous rachetez d'abord
00:57:28ce genre de...
00:57:28Tout ce qui est...
00:57:29Que ce soit des objets cassés,
00:57:31là,
00:57:31on voit des alliances,
00:57:33des pendentifs
00:57:34qu'on ne porte plus.
00:57:35Sur les montres aussi à gousset,
00:57:37tout ça,
00:57:37on les rachète bien évidemment.
00:57:40Et là,
00:57:40par exemple,
00:57:41cette petite gourmette
00:57:42qui est très typique.
00:57:43Là,
00:57:43j'ai le poids total,
00:57:45donc je ne pourrais pas
00:57:45vous dire spécifiquement celle-ci,
00:57:46mais disons qu'elle fasse
00:57:47à peu près 10 grammes.
00:57:49Vous avez 750 euros
00:57:50juste là-dedans.
00:57:52J'ai apporté
00:57:53pour 3 000 euros d'or.
00:57:55Là,
00:57:56dans ce petit sac,
00:57:56dans ce petit sachet,
00:57:57dans ce que j'ai dans la main,
00:57:58vous avez 3 000 euros d'or,
00:58:00vous repartez avec 3 000 euros d'euros.
00:58:01Quel est le profil
00:58:02des gens qui viennent
00:58:03dans vos boutiques
00:58:04et qui cherchent
00:58:06à revendre leur or ?
00:58:08Quel est le profil ?
00:58:09Et pour quelle utilité
00:58:09font-ils ça ?
00:58:10Oui,
00:58:10alors vous avez...
00:58:12Déjà,
00:58:12je pense que surtout en ce moment,
00:58:14on parle beaucoup
00:58:14du pouvoir d'achat.
00:58:15C'est sûr que c'est toujours
00:58:16agréable de se dire
00:58:17qu'avec si peu,
00:58:19on peut obtenir,
00:58:21mettre du beurre
00:58:21dans les épinards.
00:58:22C'est quand même
00:58:22très intéressant.
00:58:23Vous avez forcément
00:58:24des besoins
00:58:25de financer quelque chose.
00:58:27Donc c'est pour le pouvoir d'achat ?
00:58:28C'est souvent comme ça.
00:58:30Et vous avez aussi,
00:58:31quand les clients
00:58:32revendent sous forme de...
00:58:33que j'ai aussi ici
00:58:34sous forme de pièces,
00:58:36de Louis d'or,
00:58:37vous avez beaucoup de clients...
00:58:37Montez un petit peu.
00:58:38Pardon,
00:58:39je monte un petit peu.
00:58:40Ce qu'on appelle
00:58:40le Louis d'or
00:58:41ou le 20 francs Napoléon.
00:58:43Là,
00:58:43j'ai amené deux...
00:58:44Marianne Coque,
00:58:45la Marianne,
00:58:46ou le Napoléon.
00:58:47Ces pièces-là,
00:58:48il y a 10 ans,
00:58:50ça valait 200 euros.
00:58:51Une pièce valait 200 euros.
00:58:52Vous l'achetiez pour 200 euros.
00:58:53Aujourd'hui,
00:58:54elle vaut 600 euros.
00:58:55Vous l'achetez pour 600 euros
00:58:56ou en tout cas,
00:58:56on vous la rachète aussi
00:58:58pour à peu près 600 euros.
00:58:59Donc c'est x3.
00:59:00Et il y a beaucoup de clients
00:59:01qui n'ont pas forcément
00:59:02des bijoux,
00:59:02mais qui ont investi
00:59:03et qui se disent
00:59:03c'est un moment assez haut,
00:59:05je vais prendre des bénéfices
00:59:07et je vais revendre
00:59:08ces pièces.
00:59:10Et puis,
00:59:10vous avez quand même
00:59:10la partie investissement
00:59:11qui reste malgré
00:59:12les cours très hauts.
00:59:13Je pense que
00:59:14l'environnement géopolitique,
00:59:16économique,
00:59:17malheureusement,
00:59:17est encore très instable
00:59:18et ça devrait à moyen terme...
00:59:20Vous pensez
00:59:20que ça va continuer de monter ?
00:59:22On est assez convaincus.
00:59:24On lit les analyses aussi,
00:59:25mais je pense
00:59:26que ça devrait monter
00:59:27encore dans le moyen terme.
00:59:28On va aller retrouver Noémie,
00:59:29justement,
00:59:30qui a rencontré
00:59:31des clients ce matin.
00:59:32J'imagine qu'il doit y avoir
00:59:33du coup
00:59:33des très belles surprises,
00:59:34Noémie.
00:59:34Oui, exactement,
00:59:37à plus de 70 euros
00:59:39le gramme
00:59:41pour l'or,
00:59:4118 carats.
00:59:42Certains Français
00:59:43repartent aujourd'hui
00:59:44parfois avec plusieurs
00:59:45milliers d'euros
00:59:46pour des bijoux anciens
00:59:48qui traînaient depuis
00:59:49des années dans leur tiroir.
00:59:51C'est le cas de Pascale
00:59:52qu'on a rencontré
00:59:52ce matin ici
00:59:53dans ce comptoir.
00:59:54Elle est venue
00:59:55de Réloir.
00:59:58Alors,
00:59:59j'y ai beaucoup réfléchi.
01:00:00C'est vrai qu'il y a
01:00:01beaucoup de bijoux de famille.
01:00:02J'ai aussi des bijoux
01:00:03à moi.
01:00:05Mais,
01:00:05voilà,
01:00:07je me dis que là,
01:00:08c'est un bon moment.
01:00:08Avec mon mari,
01:00:09on a plein de projets
01:00:11à nouveau
01:00:11et ça sera utilisé
01:00:14à bon escient.
01:00:15Donc,
01:00:16c'est que du positif.
01:00:17Mais c'est vrai quand même
01:00:18que j'ai beaucoup réfléchi
01:00:19à m'en séparer.
01:00:21Et on est avec
01:00:21David Knoblor,
01:00:23expert.
01:00:24Et justement,
01:00:24on va voir un peu
01:00:25ce qu'elle a amené,
01:00:26Pascal,
01:00:27ce matin.
01:00:28Vous allez nous montrer.
01:00:29Alors,
01:00:29ici,
01:00:30on a les bijoux
01:00:31qui ont été rachetés
01:00:32ce matin.
01:00:33On a des bijoux
01:00:34assez variés,
01:00:35à la fois traditionnels
01:00:36avec des bracelets,
01:00:38des montres,
01:00:39des bagues,
01:00:39mais un peu différents
01:00:41aussi avec
01:00:42l'or dentaire,
01:00:43par exemple,
01:00:44qui était assez courant
01:00:45dans les années 60 et 70,
01:00:47ou alors,
01:00:47par exemple,
01:00:48des bijoux dépareillés
01:00:49comme le reste
01:00:50d'une boucle d'oreille,
01:00:51par exemple.
01:00:51Quelle est la valeur marchande
01:00:52de ce plateau ?
01:00:53Alors,
01:00:54aujourd'hui,
01:00:54on a racheté le lot
01:00:55pour 25 000 euros,
01:00:56un tout petit peu
01:00:57plus que 25 000 euros.
01:00:58Sacré jackpot,
01:00:59quand même.
01:01:00Et c'est une tendance
01:01:00qui va perdurer.
01:01:01Est-ce qu'il y a des gens
01:01:02qui viennent aussi
01:01:02pour acheter de l'or
01:01:03et pas pour vendre ?
01:01:04Oui,
01:01:04on a aussi des personnes
01:01:05qui viennent pour acheter
01:01:06de l'or.
01:01:07L'or,
01:01:07c'est vraiment
01:01:07la dernière réserve
01:01:09de valeur ultime
01:01:10en cas de crise
01:01:12justement économique.
01:01:13Donc,
01:01:13les personnes vont
01:01:14vraiment chercher
01:01:14à sécuriser
01:01:16leur placement
01:01:17en achetant
01:01:17de l'or physique.
01:01:18Merci beaucoup David Knobloch.
01:01:21Et effectivement,
01:01:22l'or pourrait encore
01:01:23grimper.
01:01:24Certains analyses
01:01:24parlent de 3 900 dollars
01:01:27l'once
01:01:27d'ici mi-2026.
01:01:30Alexis,
01:01:30j'ai bien entendu
01:01:31des gens vendent
01:01:32leurs dents en or.
01:01:32Oui,
01:01:32ça veut aussi.
01:01:33À une époque,
01:01:34en fait,
01:01:35beaucoup de dents
01:01:36dans les plombages
01:01:37étaient faits en or.
01:01:38Donc,
01:01:39il y a eu toute une activité
01:01:39sur les dentistes.
01:01:41Ça veut dire qu'on les a récupérées
01:01:42quand même les dents.
01:01:43Mais attendez,
01:01:43c'est combien une vente ?
01:01:44Vous la rachetez combien ?
01:01:45Ça dépend forcément
01:01:46du graphe.
01:01:47Donc,
01:01:47en moyenne,
01:01:47ça vaut à peu près
01:01:48200 euros.
01:01:50200 euros,
01:01:51je dirais,
01:01:51pour une...
01:01:52Vous prenez tout
01:01:52quel que soit l'État ?
01:01:53On prend tout
01:01:54quel que soit l'État
01:01:55puisque nous,
01:01:55on refond ensuite,
01:01:57on fond ces métaux précieux
01:01:59pour ensuite refaire
01:02:01des petits lingots
01:02:02ou des petits lingotins.
01:02:03C'est des...
01:02:03Tout part en Suisse,
01:02:04bien évidemment.
01:02:05C'est là-bas que tout se passe
01:02:06dans le monde entier.
01:02:07Les raffineries,
01:02:07c'est le pôle,
01:02:09le nerf névralgique,
01:02:10c'est la Suisse.
01:02:12Et donc,
01:02:12c'est refondu
01:02:12et ensuite retraité,
01:02:14affiné
01:02:14pour que ça devienne
01:02:15des petits lingots
01:02:16dans lesquels
01:02:17on peut investir.
01:02:17Donc,
01:02:18vous prenez tout,
01:02:18y compris une commission.
01:02:20Y compris une commission.
01:02:20Alors,
01:02:21il faut bien qu'il y ait.
01:02:21Vous en vivez.
01:02:22Bien.
01:02:23Je ne sais pas
01:02:23si c'est une question piège,
01:02:25Sofiane,
01:02:25mais on a tous en tête
01:02:26les stocks d'or
01:02:27des banques centrales.
01:02:28C'est toujours le cas ?
01:02:29Les banques centrales,
01:02:30elles stockent toujours
01:02:31de l'or ?
01:02:31Oui,
01:02:32parce que c'est des réserves
01:02:33stratégiques
01:02:34comme la Chine ou la Russie.
01:02:35Elles veulent racheter massivement
01:02:37pour sécuriser
01:02:38leur devise
01:02:39et surtout s'affranchir du dollar.
01:02:41C'est ça la réalité.
01:02:42Et c'est pour ça
01:02:43qu'elles détiennent de l'or.
01:02:44C'est aussi pour ça,
01:02:44d'ailleurs,
01:02:45c'est en partie à cause de Trump
01:02:46si l'or est si haut.
01:02:48Parce qu'en fait,
01:02:49avec ces attaques
01:02:50sur la réserve fédérale américaine,
01:02:52en fait,
01:02:53résultat,
01:02:54les Américains
01:02:54ont moins confiance
01:02:55dans le dollar.
01:02:56Et donc,
01:02:57ça fait monter l'or
01:02:58parce que l'or devient
01:03:00une devise
01:03:00beaucoup plus intéressante
01:03:02et donc,
01:03:02on en stocke davantage.
01:03:03Ça fait vos affaires, ça.
01:03:04Ça fait nos affaires,
01:03:05mais...
01:03:06Allez-y, pardon.
01:03:06Pardon,
01:03:07allez-y, allez-y.
01:03:08Non,
01:03:08je dirais que c'est typiquement
01:03:09ce qu'on analyse aussi.
01:03:10Il ne faut pas lui
01:03:11que Bretton Woods,
01:03:1171.
01:03:12Bien sûr.
01:03:13Finalement,
01:03:13notre système monétaire,
01:03:14il est très jeune.
01:03:16Et donc,
01:03:16à l'époque,
01:03:16tout était lié à l'or.
01:03:18Et depuis,
01:03:18c'est décorrélé
01:03:19et on voit les problèmes
01:03:20des dettes.
01:03:21Effectivement,
01:03:21tout le monde pense
01:03:22que l'or haut
01:03:23bénéficie peut-être
01:03:24à terme aux Etats-Unis
01:03:26puisque plus il sera haut
01:03:27et si un jour,
01:03:28ça redevient comme une monnaie,
01:03:29ça va in fine
01:03:30descendre leurs dettes.
01:03:32Et donc,
01:03:33voilà.
01:03:33Merci d'être venu nous voir.
01:03:35Voilà,
01:03:35je pense que ça a peut-être
01:03:36donné des idées
01:03:37à beaucoup d'entre vous
01:03:38qui nous regardent.
01:03:38Même une petite gourmette
01:03:39qui traîne dans un tiroir.
01:03:40Je voudrais juste donner
01:03:41ce chiffre.
01:03:41L'industrie utilise de l'or.
01:03:43Les smartphones,
01:03:43par exemple,
01:03:44le panneau photovoltaïque.
01:03:45Et dans un smartphone,
01:03:46il y a 25 mg d'or.
01:03:48Et évidemment,
01:03:49ça est partie des choses
01:03:49qui pèsent sur le cours.
01:03:52Merci beaucoup.
01:03:52À la marge,
01:03:53vous influencez effectivement
01:03:54le cours mondial.
01:03:55Vous restez avec nous
01:03:56dans un instant.
01:03:57Le journal de 13h30,
01:03:58on retournera à Lyon
01:03:59avec cette explosion
01:04:00dans la cuisine
01:04:00d'un restaurant
01:04:01qui a fait trois blessés,
01:04:03dont deux graves.
01:04:03On a entendu
01:04:04un énorme boom,
01:04:05racontent les témoins.
01:04:06Midi BFM,
01:04:11il est à un peu plus
01:04:11de 13h30.
01:04:12Bienvenue si vous nous rejoignez
01:04:13seulement.
01:04:14Témoignage très fort
01:04:15ce matin,
01:04:16Roselyne,
01:04:16au procès de Cédric Jubilard.
01:04:18Avec la sœur,
01:04:19le frère de Delphine Jubilard,
01:04:21qui sont venus à la barre.
01:04:22Ils l'ont traité
01:04:23de menteur.
01:04:24Ils l'ont accusé
01:04:25de chantage,
01:04:25de violence.
01:04:26Cet après-midi,
01:04:27ce sera au tour
01:04:27de la meilleure amie
01:04:28de Delphine.
01:04:29On retrouvera
01:04:30Jean-Wilfrid sur place.
01:04:31Dans l'actualité également,
01:04:33une explosion
01:04:33dans la cuisine
01:04:34d'un restaurant de Lyon
01:04:35qui a fait trois blessés,
01:04:37dont deux en urgence absolue.
01:04:39Un périmètre de sécurité
01:04:40est en place.
01:04:41Le point sur l'enquête
01:04:42avec Romain Etuin
01:04:43dans quelques instants.
01:04:44Le plan de paix
01:04:45pour Gaza
01:04:45de Donald Trump
01:04:46a-t-il une chance d'aboutir ?
01:04:47Après l'avoir accepté
01:04:48devant les caméras,
01:04:49Benjamin Netanyahou
01:04:49affirme que son armée
01:04:51restera dans la majeure partie
01:04:52de Gaza
01:04:52et qu'il n'est pas question
01:04:54d'une solution
01:04:54à deux États.
01:04:55On décryptera ça
01:04:56avec Patrick Sauf.
01:04:57Nous irons également
01:04:57à Perpignan
01:04:58où un homme est mort.
01:04:59Il est mort à l'hôpital
01:05:00après avoir contracté
01:05:01la rage.
01:05:03Il était employé
01:05:03dans une jardinerie
01:05:05de la ville.
01:05:06Et puis la météo
01:05:06de cet après-midi,
01:05:07ensoleillée pour quasiment
01:05:08tout le monde,
01:05:09il fera entre 18
01:05:10et 25 degrés.
01:05:11Le procès
01:05:12donc de Cédric Jubilard
01:05:13devant la cour d'assises
01:05:14du Tarn à Albi.
01:05:16Croiser le recard
01:05:16de Cédric Jubilard
01:05:17est évidemment
01:05:18une épreuve pour eux
01:05:19mais les proches
01:05:19de Delphine
01:05:20tenaient à s'exprimer
01:05:22ce matin.
01:05:22Parce qu'ils espèrent
01:05:23évidemment des aveux
01:05:24à savoir enfin
01:05:25ce qui est arrivé.
01:05:26On a entendu
01:05:27sa sœur,
01:05:28son frère également,
01:05:29Jean-Vruy Lecid Forkest.
01:05:30On vous retrouve
01:05:30devant la cour d'assises
01:05:31du Tarn.
01:05:32Comment est-ce que
01:05:33vous décririez
01:05:33leur attitude,
01:05:34leur état d'esprit ?
01:05:37Écoutez Roselyne,
01:05:38ils sont dignes,
01:05:39ils ne sont pas revanchards,
01:05:41ils ne sont pas agressifs
01:05:42notamment.
01:05:44Ils veulent comprendre,
01:05:45ils veulent savoir
01:05:45ce qui s'est passé
01:05:46dans la nuit
01:05:47du 15 au 16.
01:05:49Mathieu dit par exemple
01:05:50que Cédric Jubilard
01:05:51était plutôt du genre
01:05:52impulsif,
01:05:53il était un mauvais perdant
01:05:55lorsqu'il jouait
01:05:56aux jeux de société.
01:05:57Sébastien dit
01:05:58que Cédric
01:05:59rabaissait souvent
01:06:00Delphine
01:06:00et Delphine
01:06:01malheureusement
01:06:02ne disait rien.
01:06:03Et puis Stéphanie,
01:06:04la sœur aînée
01:06:04qui voyait sa sœur
01:06:06que très rarement
01:06:06elles avaient décidé
01:06:08d'organiser
01:06:08les fêtes de Noël
01:06:10ensemble,
01:06:10elle parle des relations
01:06:11de Cédric
01:06:12avec son fils,
01:06:13des relations tendues.
01:06:15Il était très très dur
01:06:16avec lui,
01:06:17c'est ce que confirme
01:06:18cette avocate.
01:06:18elle est au micro
01:06:20de William Gay.
01:06:22Les punitions
01:06:22de Cédric Jubilard
01:06:23c'est-à-dire
01:06:23on se met à genoux,
01:06:25on met les mains
01:06:27derrière la nuque
01:06:27et on s'assoit
01:06:28sur des légaux
01:06:29et ça lui
01:06:30il a pu nous en dire
01:06:31que ça a duré
01:06:31très longtemps
01:06:32dans son souvenir
01:06:33c'était très long
01:06:33et lorsqu'il va
01:06:35chez sa tante
01:06:36elle peut exprimer
01:06:38que spontanément
01:06:39lorsqu'on lui dit
01:06:39qu'il est puni
01:06:40parce que forcément
01:06:40un enfant
01:06:41on a le droit
01:06:41de le punir
01:06:42il va se mettre
01:06:43à genoux par terre
01:06:45et ça c'est pas possible.
01:06:46Alors cet après-midi
01:06:48à l'audience
01:06:48la cour
01:06:50la cour d'assises
01:06:51ici va entendre
01:06:52l'administratrice
01:06:53c'est celle qui gère
01:06:54l'avenir des enfants
01:06:55de Louis et d'Eliens
01:06:56la cour va entendre
01:06:58également Lolita
01:06:59c'est la cousine
01:07:00et puis la cour
01:07:01entendra également
01:07:02les employeurs
01:07:03les anciens employeurs
01:07:05de Cédric Jubilard
01:07:06l'audience reprend
01:07:07ici à Albi
01:07:07à partir de 14h
01:07:08Jean-Wittfried Forkess
01:07:09avec Maxime Meunier
01:07:10nous allons maintenant
01:07:11à Lyon
01:07:12après cette explosion
01:07:13survenue
01:07:13en milieu de matinée
01:07:15dans un restaurant
01:07:16du centre-ville
01:07:17Romain Etuin
01:07:17vous êtes sur place
01:07:18il y a trois blessés
01:07:20que sait-on
01:07:20des circonstances
01:07:21et a-t-on une idée
01:07:22des causes
01:07:23de cette explosion
01:07:24bien écoutez
01:07:28pour l'instant
01:07:29c'est encore
01:07:30un mystère
01:07:31nous avons pu
01:07:31joindre la préfecture
01:07:33qui priorise
01:07:34une piste accidentelle
01:07:36plutôt qu'une piste
01:07:37criminelle
01:07:37d'après les échos
01:07:39que l'on a pu récolter
01:07:40ici sur le terrain
01:07:41avec Lucie Nolorg
01:07:42la piste
01:07:43d'une explosion
01:07:44liée à une fuite
01:07:45de gaz
01:07:46aurait pu être avancée
01:07:48mais en tout cas
01:07:48il n'y a toujours pas
01:07:49de confirmation
01:07:50à ce stade
01:07:51et c'est une explosion
01:07:53qui a été assez impressionnante
01:07:55vous l'avez dit
01:07:55trois blessés
01:07:56dont deux
01:07:56en urgence absolue
01:07:58qui ont eu
01:07:59de graves blessures
01:07:59à cause de cette explosion
01:08:01nous avons rencontré
01:08:02un restaurateur voisin
01:08:03qui est venu en secours
01:08:05aux équipes
01:08:05du restaurant
01:08:06écoutez-le
01:08:07on a entendu
01:08:09un gros boom
01:08:09sur la terrasse
01:08:10donc nous on était
01:08:11en train de travailler
01:08:12sur l'ouverture
01:08:13au moment d'entendre
01:08:14une explosion
01:08:14on a vu trois cuisiniers
01:08:15sortir dans un état
01:08:16de brûlure
01:08:16assez conséquent
01:08:17donc on les a tout de suite
01:08:18secourus
01:08:19mis de l'eau
01:08:19protection des individus
01:08:22comme on nous l'a appris
01:08:22à le faire
01:08:23puis on est solidaires
01:08:24avec nos collègues restaurateurs
01:08:25puis après
01:08:26tout s'est mis en branle
01:08:27ils ont fait venir
01:08:27les pompiers
01:08:28la sécurisation
01:08:29et puis là
01:08:30on attend de voir
01:08:30le pourquoi du command
01:08:32parce qu'il y a eu
01:08:33trois blessés quand même
01:08:33donc on a même bien
01:08:34connaître les causes
01:08:35voilà donc il reste
01:08:38maintenant à déterminer
01:08:40quelles sont donc
01:08:41les causes
01:08:41de cette explosion
01:08:42inédite
01:08:43ici dans le centre-ville
01:08:44de Lyon
01:08:45voilà pour l'instant
01:08:46on n'en sait pas
01:08:47encore plus
01:08:48on devrait en savoir
01:08:48un peu plus
01:08:49dans les jours
01:08:50qui viennent
01:08:50la police scientifique
01:08:52était d'ailleurs sur place
01:08:53pour mener
01:08:53les premières constatations
01:08:55Romain Hétun
01:08:56avec l'unisinologue
01:08:57donc trois blessés
01:08:58dont deux graves
01:08:59en urgence absolue
01:09:00qui ont été évidemment
01:09:01transportés à l'hôpital
01:09:03peut-être un des plus beaux jours
01:09:05dans la civilisation
01:09:06voilà comment Donald Trump
01:09:07a salué hier l'annonce
01:09:08de son plan de paix pour Gaza
01:09:10un plan en 20 points
01:09:11pour mettre fin à la guerre
01:09:12avec un cessez-le-feu immédiat
01:09:13un retrait progressif
01:09:15de l'armée israélienne
01:09:15et surtout la libération
01:09:17des autres
01:09:17alors on se demande
01:09:18ce qui s'est passé
01:09:18entre temps
01:09:19d'abord le Hamas
01:09:20n'a pas donné sa réponse
01:09:21le Hamas étudie ce plan
01:09:23et puis voilà ce qu'a dit
01:09:24ce matin
01:09:25Benjamin Netanyahou
01:09:26nous récupérerons
01:09:28tous nos otages
01:09:29vivants
01:09:30et morts
01:09:30tout en maintenant
01:09:32une présence
01:09:33dans la majorité
01:09:33de la bande
01:09:34le président Trump
01:09:35a dit que si le Hamas refuse
01:09:36il donnera à Israël
01:09:38tout le soutien nécessaire
01:09:39pour achever
01:09:40l'opération militaire
01:09:41et les éliminations
01:09:42nous avons dit
01:09:43que nous nous opposerons
01:09:44fermement
01:09:45à un état palestinien
01:09:46le président Trump
01:09:48l'a également dit
01:09:48il a clairement indiqué
01:09:50que cela représenterait
01:09:51une énorme récompense
01:09:52pour le terrorisme
01:09:53et un danger
01:09:54pour l'état d'Israël
01:09:55bien sûr
01:09:56nous ne l'accepterons pas
01:09:57ça me rappelle un peu
01:09:58l'optimisme
01:09:59qui avait prévalu
01:10:00lorsque Trump
01:10:01avait rencontré
01:10:01Vladimir Poutine
01:10:02au sujet de l'Ukraine
01:10:03on a l'impression
01:10:04qu'on est dans le même schéma
01:10:05voilà
01:10:05oui on a à peu près
01:10:06le même schéma
01:10:07en fait on va vite savoir
01:10:08pourquoi
01:10:09parce que Benyamin Netanyahou
01:10:10qui a toujours l'habitude
01:10:11d'avoir cette relation
01:10:13je dirais presque bipolaire
01:10:15à la communication
01:10:16vous avez remarqué
01:10:17que cette vidéo
01:10:18elle est faite
01:10:19avec des questions
01:10:19posées par sa propre équipe
01:10:20il ne fait quasiment jamais
01:10:22de conférence de presse
01:10:23conférence de presse
01:10:23dans le sens où il répondrait
01:10:25à des journalistes
01:10:26ça n'arrive pas
01:10:26avec Netanyahou
01:10:27et donc lorsqu'il parle
01:10:29en anglais
01:10:29lorsqu'il fait sa déclaration
01:10:30avec le président américain
01:10:31là il est tout miel
01:10:32et il dit oui
01:10:33moi je suis pour
01:10:35ce plan en 20 points
01:10:36dont l'un des points
01:10:37même 2.19 et 20
01:10:39il est fait mention
01:10:40d'un état palestinien
01:10:41c'est écrit peut-être
01:10:42au conditionnel
01:10:43mais il n'y a jamais
01:10:44et bien la mention
01:10:45de absolument jamais
01:10:48d'état palestinien
01:10:48comme Donald Trump
01:10:49pourrait plus le dire
01:10:50il a mélangé
01:10:51reconnaissance de la Palestine
01:10:52avec une possible
01:10:55récompense pour la masse
01:10:56et puis lorsqu'il parle
01:10:56en hébreu
01:10:57il s'adresse aux Israéliens
01:10:59pourquoi on va vite savoir
01:11:00parce qu'il est dans l'avion
01:11:01il va se retrouver
01:11:02face notamment
01:11:02à des ministres
01:11:03d'extrême droite
01:11:04qui eux ne veulent absolument
01:11:05pas entendre parler
01:11:06de ce plan
01:11:07qui parle
01:11:09d'un recul historique
01:11:12d'un raté historique
01:11:13on va aussi vite savoir
01:11:14parce que là
01:11:15on se remet
01:11:16dans ce plan
01:11:17en 20 points
01:11:17c'est le point numéro 4
01:11:18dans les 72 heures
01:11:20suivant l'acceptation publique
01:11:21de cet accord par Israël
01:11:22ça a été fait hier soir
01:11:23tous les otages
01:11:24vivants ou morts
01:11:25seront rendus
01:11:26si le Hamas
01:11:26ne rend pas les otages
01:11:27dans les moins de 60 heures
01:11:29maintenant
01:11:30et bien Israël
01:11:31va reprendre
01:11:32totalement
01:11:32ses opérations militaires
01:11:34on va suivre ça
01:11:35encore une image
01:11:35d'Ibissa
01:11:36victime d'orage
01:11:38très violent
01:11:39marque d'orage stationnaire
01:11:40et ça provoque
01:11:41de violentes inondations
01:11:42oui en effet
01:11:42dans la continuité
01:11:43de ce qui s'est passé hier
01:11:44sur la communauté valencienne
01:11:45qui était placée en alerte rouge
01:11:47c'est désormais
01:11:47les îles Baléars
01:11:49Ibiza
01:11:49Formentera
01:11:50qui sont placées en alerte rouge
01:11:51avec des orages stationnaires
01:11:53diluvien
01:11:54il est tombé
01:11:54218 litres d'eau
01:11:56mètre carré
01:11:56en moins de 3 heures
01:11:57ça provoque
01:11:58d'importantes inondations
01:11:59sur les Baléars
01:12:01donc grande prudence
01:12:02au moins jusqu'en milieu
01:12:02d'après-midi
01:12:03puisque les images
01:12:04qui nous arrivent
01:12:05notamment des réseaux sociaux
01:12:06sont assez impressionnantes
01:12:07Ibiza
01:12:08qui est une île touristique
01:12:09par définition
01:12:10et donc il y a
01:12:11sans doute
01:12:11beaucoup de touristes
01:12:12actuellement sur l'île
01:12:13merci beaucoup Marc
01:12:14il est 13h40
01:12:15et même un peu plus
01:12:16votre rendez-vous
01:12:1613h40
01:12:17à la une
01:12:18avec cette question
01:12:18autour du rassemblement national
01:12:20c'est une question
01:12:21un peu provocante
01:12:22évidemment
01:12:22le RN est-il déjà
01:12:24à l'Elysée
01:12:24en tous les cas
01:12:25cette question
01:12:25permet d'ouvrir le débat
01:12:26après ce sondage
01:12:27qui a retenu notre attention
01:12:29sondage IFOP fiducial
01:12:30pour Sud Radio
01:12:30et le journal
01:12:31L'Opinion
01:12:32et on va en parler
01:12:33avec Laurent Neumann
01:12:34Alexis Cuvillet
01:12:35du service politique
01:12:36qui nous rejoint
01:12:37on sera aussi à Matignon
01:12:38avec Edgar Becket
01:12:39et avec nous également
01:12:40François Croce
01:12:41directeur du pôle politique
01:12:43actualité
01:12:43justement à l'IFOP
01:12:45avec ce sondage
01:12:48dans tous les cas de figure
01:12:49que vous avez testé
01:12:50le ou la candidate du RN
01:12:52à la présidentielle
01:12:54arriverait largement en tête
01:12:56oui comme vous le savez
01:12:57il y a toujours
01:12:58une hypothèse Le Pen
01:13:00donc on l'atteste toujours
01:13:01dans nos enquêtes
01:13:02d'intention de vote
01:13:03mais aujourd'hui
01:13:03le candidat le plus probable
01:13:05pour cette force politique
01:13:06ça reste Jordan Bardella
01:13:08et en l'état
01:13:08il rallie à peu près
01:13:10le même score
01:13:11qu'ont obtenu
01:13:12les listes
01:13:13les candidats RN
01:13:15aux dernières élections
01:13:16législatives
01:13:17de juin 2024
01:13:19donc on est sur
01:13:20en fait un courant politique
01:13:22qui reste dominant
01:13:23mais qui est loin non plus
01:13:24d'être majoritaire
01:13:26l'enjeu aujourd'hui
01:13:27pour le RN
01:13:28c'est pas d'être qualifié
01:13:29au second tour
01:13:29c'est de passer la barre
01:13:31des 50% au second
01:13:32alors on va évidemment
01:13:33évoquer cette question
01:13:34dans un deuxième temps
01:13:36mais d'abord
01:13:37Laurent Neumann
01:13:37ça veut dire que
01:13:38quel que soit le candidat
01:13:39que ce soit Marine Le Pen
01:13:40ou que ce soit Jordan Bardella
01:13:41il n'y a aucun préjudice
01:13:43d'image
01:13:44liée à la procédure judiciaire
01:13:46qui est en cours
01:13:46alors ça c'est la première indication
01:13:48c'est vrai que les ennuis judiciaires
01:13:50de Marine Le Pen
01:13:50ne semblent absolument pas peser
01:13:52sur l'électorat
01:13:53du Rassemblement National
01:13:54c'est le premier renseignement
01:13:55le deuxième
01:13:56c'est que globalement
01:13:58les deux candidats
01:13:59Marine Le Pen
01:14:00et ou Jordan Bardella
01:14:02sont quasiment interchangeables
01:14:04on est dans un étiage similaire
01:14:05entre 33 et 35%
01:14:08ça veut dire d'ailleurs
01:14:10que le chaos politique
01:14:11que l'on connaît
01:14:12cette instabilité
01:14:13liée à l'absence de gouvernement
01:14:14à toutes les inconnues
01:14:16sur le budget
01:14:17ne nuit pas
01:14:18au Rassemblement National
01:14:19au contraire
01:14:20ça lui profite
01:14:21alors qu'il faut le dire
01:14:22il est au minimum
01:14:23co-responsable
01:14:25de la situation politique
01:14:26que l'on vit
01:14:26François Croce
01:14:27est-ce que le Rassemblement National
01:14:28en tous les cas
01:14:28le candidat du Rassemblement National
01:14:30avait déjà été testé
01:14:31aussi haut ?
01:14:33Oui
01:14:33on a
01:14:34alors pas tous les mois
01:14:35mais tous les 2-3 mois
01:14:36on fait des grandes enquêtes
01:14:37on avait fait notamment
01:14:38au printemps
01:14:39une enquête
01:14:39auprès de 10 000 Français
01:14:40et on avait un étiage
01:14:42à peu près similaire
01:14:43à un point ou deux près
01:14:44pour les deux
01:14:45potentiels candidats
01:14:47du RN
01:14:48aujourd'hui
01:14:49vous savez que
01:14:50ils sont traversés
01:14:51soit par la stratégie
01:14:52de la cravate
01:14:53soit la stratégie
01:14:54de la savate
01:14:55en ce moment
01:14:56c'est plutôt la savate
01:14:57qui agite
01:14:59à l'égard du gouvernement
01:15:00le cornu
01:15:01mais comme vous le disiez
01:15:02très bien
01:15:03il n'y a pas d'effet
01:15:04en tout cas
01:15:04sur leur potentiel électoral
01:15:06de leur stratégie
01:15:07parlementaire actuelle
01:15:08Est-ce que vous avez le sentiment
01:15:09que la base du RN
01:15:10s'élargit ?
01:15:11Aujourd'hui
01:15:11qui vote RN ?
01:15:14On a en fait
01:15:15depuis
01:15:15on l'a vu notamment
01:15:16lors des législatives
01:15:18de 2024
01:15:19où ils sont quand même
01:15:20montés au second tour
01:15:21à une moyenne de 38%
01:15:23ce qui est quand même
01:15:23énorme
01:15:24aujourd'hui
01:15:25une émission totale
01:15:27du RN
01:15:28sur les catégories populaires
01:15:30notamment aussi
01:15:31les ouvriers
01:15:32principales
01:15:33mais ce qui est nouveau
01:15:34depuis quelques années
01:15:35notamment depuis 2022
01:15:36c'est qu'ils marquent aussi
01:15:37des points
01:15:38chez les cadres
01:15:39les diplômés
01:15:39les urbains
01:15:40donc cette domination
01:15:42qu'il y a essentiellement
01:15:45en milieu
01:15:45dans la France périphérique
01:15:46en milieu rural
01:15:48etc.
01:15:49est toujours quelque chose
01:15:50de constat
01:15:52leur force
01:15:53d'aujourd'hui
01:15:54c'est qu'ils arrivent
01:15:55à gagner des points
01:15:55très significatifs
01:15:57chez des cadres
01:15:58des chefs d'entreprise
01:15:59ou des personnes diplômées
01:16:00ça c'est très intéressant
01:16:01et tout ça
01:16:02Alexique Villiers
01:16:02sur fond d'effondrement
01:16:04des candidats
01:16:05macronistes
01:16:06qui s'en sort le mieux
01:16:06et à combien ?
01:16:07C'est un vrai sujet
01:16:08d'inquiétude
01:16:08pour le bloc central
01:16:09ce sondage
01:16:10avec des responsables
01:16:12du bloc central
01:16:13qui ont été alliés
01:16:14du macronisme
01:16:15qui sont à des niveaux
01:16:16très bas
01:16:17celui pour répondre
01:16:18à votre question Christophe
01:16:19qui a une petite avance
01:16:20on le voit
01:16:20sur cette infographie
01:16:22c'est Edouard Philippe
01:16:23mais on est très loin
01:16:24des scores
01:16:25qu'il faisait
01:16:26dans les mêmes types
01:16:27d'études
01:16:27l'année dernière
01:16:28par exemple
01:16:29à la rentrée 2024
01:16:30c'est près de 10 points
01:16:31d'écart
01:16:32par rapport à des études
01:16:33qui avaient été menées
01:16:34il y a un an
01:16:35il y a donc
01:16:36une vraie inquiétude
01:16:37qui est en plus
01:16:38renforcée
01:16:38par de possibles divisions
01:16:40au sein de ce bloc central
01:16:41alors c'est vrai
01:16:42la présidentielle
01:16:43ce n'est pas encore tout de suite
01:16:44peut-être qu'une sélection
01:16:45se fera au sein
01:16:47de ce bloc central
01:16:47en fonction de justement
01:16:49ces sondages
01:16:50mais franchement
01:16:51il y a de quoi s'inquiéter
01:16:52aujourd'hui
01:16:52dans le camp présidentiel
01:16:53Et dans ce camp
01:16:54Gabriel Attal
01:16:55est-ce qu'on sait
01:16:55s'il a été testé
01:16:56et si oui
01:16:57est-ce que lui aussi
01:16:57se qualifie hypothétiquement
01:16:59pour le second tour ?
01:17:00J'ai les chiffres
01:17:00je peux vous les donner
01:17:0110 pour Gabriel Attal
01:17:027 pour Gérald Darmanin
01:17:04et je vous donne
01:17:04François Bayrou
01:17:053
01:17:06et 9 pour Rotaillot
01:17:07Est-ce qu'ils sont en train
01:17:09le socle macroniste
01:17:10est-ce que le socle macroniste
01:17:11est en train
01:17:12de perdre les seniors ?
01:17:13En tout cas
01:17:14pour Gabriel Attal
01:17:14là il y a un problème
01:17:15de stratégie
01:17:16il y a quelque chose
01:17:17qui n'a pas fonctionné
01:17:17Non mais globalement
01:17:18ne mettons pas des noms
01:17:19Si on ne met pas le nom
01:17:20sur Gabriel Attal
01:17:21en effet
01:17:21le bloc central
01:17:22n'arrive plus
01:17:23à retrouver
01:17:24la force
01:17:25de ce qu'il avait porté
01:17:26ces dernières années
01:17:27ça c'est une évidence
01:17:28dans le sondage
01:17:29c'est ce que l'on voit
01:17:30et c'est ce que l'on comprend
01:17:31il va falloir
01:17:32qu'il trouve
01:17:32de nouveaux ressorts
01:17:33pour remobiliser
01:17:34L'explication
01:17:35la plus simple pour eux
01:17:36c'est de dire évidemment
01:17:37que tout ce qui est accroché
01:17:38maintenant
01:17:39à Emmanuel Macron
01:17:40les met en difficulté
01:17:41Du coup
01:17:42Gabriel Attal
01:17:43c'est la stratégie
01:17:44dont je parlais
01:17:44il dit
01:17:45il fait la rupture
01:17:46avec Emmanuel Macron
01:17:46mais ça
01:17:47pour l'instant
01:17:47ça ne suffit pas
01:17:49il va falloir faire
01:17:49d'autres propositions
01:17:50pour exister
01:17:51Mais l'enseignement principal
01:17:52d'abord c'est
01:17:531
01:17:53le RN est très haut
01:17:542
01:17:54et pardon de le dire
01:17:55de façon aussi abrupte
01:17:56il n'y a pas
01:17:57de candidat naturel
01:17:58dans le bloc central
01:17:59c'est ça la réponse
01:18:00et 2
01:18:01parce qu'il faut regarder
01:18:02aussi ce qui se passe
01:18:03un peu derrière
01:18:04et notamment
01:18:04à gauche de l'échiquier
01:18:06il y a un match
01:18:07qui est en train
01:18:07de se mettre en place
01:18:08entre Raphaël Glucksmann
01:18:10et Jean-Luc Mélenchon
01:18:11Je voudrais finir
01:18:12avec d'abord
01:18:12le socle
01:18:13ou ce qu'il en reste
01:18:14du socle présidentiel
01:18:15Est-ce que
01:18:16c'est l'impopularité
01:18:17François Croce
01:18:19du président de la République
01:18:20qui emmène
01:18:21en porte dans sa chute
01:18:23tous les autres ?
01:18:25L'impopularité
01:18:26du gouvernement
01:18:27en verrou
01:18:27a eu un impact
01:18:29sur l'image générale
01:18:31du bloc central
01:18:32et de ses représentants
01:18:33et on voit une érosion
01:18:34y compris dans nos enquêtes
01:18:35d'intention de vote législative
01:18:37où aujourd'hui
01:18:38les candidats
01:18:39de ce bloc
01:18:40ne dépassent pas
01:18:41les 15%
01:18:42donc on se retrouve
01:18:43finalement avec
01:18:44en fait
01:18:45tout un ensemble
01:18:46d'acteurs politiques
01:18:47du centrisme
01:18:48au sens large
01:18:49qui sont tirés vers le bas
01:18:50mais il y a quand même
01:18:51un petit point important
01:18:51à prendre en compte
01:18:52c'est qu'aujourd'hui
01:18:54la candidature de Philippe
01:18:56qui était la plus populaire
01:18:57de tous les potentiels
01:18:58candidats du bloc central
01:18:59souffre
01:19:00d'une hypothétique
01:19:01candidature de Dominique
01:19:02de Villepoint
01:19:02qui monte autour
01:19:03de 4 à 5%
01:19:04et qui est peut-être
01:19:05boostée par le contexte
01:19:07Gada
01:19:07reconnaissance de la Palestine
01:19:09et il faut prendre en compte
01:19:10au fait
01:19:11qu'aujourd'hui
01:19:12le bloc central
01:19:15peut souffrir aussi
01:19:16de ce type de candidature
01:19:17qui vient gratouiller
01:19:18quelques points
01:19:19et qui fait ainsi baisser
01:19:20le seuil de qualification
01:19:22générale
01:19:23du second tour
01:19:24Laurent ce qu'on entend
01:19:25beaucoup chez les téléspectateurs
01:19:26aussi c'est
01:19:26on a tout essayé
01:19:27sauf le RN
01:19:28donc après tout
01:19:29pourquoi est-ce que
01:19:30ce ne serait pas à leur tour ?
01:19:31Clairement c'est l'argument
01:19:32force du Rassemblement
01:19:34National
01:19:35c'est la seule
01:19:36formation politique
01:19:38à ne pas avoir exercé
01:19:39le pouvoir
01:19:39et donc quand vous allez
01:19:40aux élections
01:19:41notamment à l'élection majeure
01:19:42à l'élection présidentielle
01:19:43certains se disent
01:19:44regardez le spectacle
01:19:46général
01:19:47les seuls
01:19:47qu'on n'a pas essayé
01:19:48c'est eux
01:19:48et c'est à ça
01:19:50qu'il faut d'abord
01:19:50et avant tout répondre
01:19:51le Rassemblement National
01:19:52ils sont haut dans toutes
01:19:54les catégories de la population
01:19:55chez les jeunes
01:19:57chez les ouvriers
01:19:58chez les plus âgés
01:19:59ça c'est nouveau
01:20:00ça n'était pas le cas avant
01:20:02pourquoi ?
01:20:03parce que tout simplement
01:20:04ils disent
01:20:05on ne les a pas essayés
01:20:06mais je le répète
01:20:07et pour répondre
01:20:08à la question que vous posiez
01:20:09pourquoi Edouard Philippe
01:20:11s'en sort encore
01:20:12même avec 10 points de moins
01:20:13mais encore très nettement
01:20:14au-dessus de tous les autres
01:20:15c'est parce que lui
01:20:16est sorti du champ politique
01:20:18il n'est plus aux affaires
01:20:19il n'exerce plus le pouvoir
01:20:21depuis plusieurs années
01:20:22et donc il a détaché
01:20:23son image de celle
01:20:24du Président de la République
01:20:25tous les autres
01:20:26sont encore liés
01:20:27au macronisme
01:20:28parfois contre leur gré
01:20:30vous avez vu
01:20:30tous les efforts
01:20:31que fait Gabriel Attal
01:20:32pour se détacher
01:20:33d'Emmanuel Macron
01:20:34ce n'est pas par hasard
01:20:34Edouard Philippe
01:20:35mergulard
01:20:36François Clos
01:20:37on a tout essayé
01:20:39sauf le Rassemblement National
01:20:40ça fait partie
01:20:41des arguments aussi
01:20:42qui montent
01:20:43dans l'électorat
01:20:44ou chez les gens
01:20:45que vous sondez ?
01:20:47Oui
01:20:47ce n'est pas nouveau
01:20:48ça on l'entend
01:20:49depuis des années
01:20:50voire même des décennies
01:20:51puisque la critique
01:20:52de l'UMPS
01:20:53qui est récurrente
01:20:55chez les nationalistes
01:20:56dans le nationalisme
01:20:58est quelque chose
01:20:59qui rend
01:21:01sur un effet
01:21:01de mécontentement
01:21:02à l'égard
01:21:03des forces politiques
01:21:04traditionnelles
01:21:05d'autant plus
01:21:06quand elles sont
01:21:06dans une situation actuelle
01:21:07où il y aurait
01:21:08la nécessité
01:21:09d'un compromis
01:21:10pour faire tenir
01:21:11le gouvernement
01:21:13issu des législatives
01:21:14donc ça
01:21:15c'est une dynamique
01:21:16très forte
01:21:17toutes les oppositions
01:21:18en profitent
01:21:19et le RN
01:21:21en est le premier
01:21:22à en tirer profit
01:21:24Alexis
01:21:25on a Bruno Rotaillot
01:21:26qui représente
01:21:27on va dire
01:21:28la droite forte
01:21:28avec des idées
01:21:29qui font écho
01:21:29parfois au RN
01:21:30est-ce que lui
01:21:31il monte aussi ?
01:21:33Lui ne s'en sort
01:21:33pas si mal que ça
01:21:34dans les études
01:21:35et dans les hypothèses
01:21:36qui sont testées
01:21:37par l'IFOP
01:21:37entre 9 et 13%
01:21:39des intentions
01:21:40vous vous rendez compte
01:21:40on dit
01:21:41s'en sort pas si mal
01:21:419 et 13%
01:21:42c'est une blague
01:21:43Christophe rappelez-vous
01:21:44le résultat
01:21:45de Valérie Pécresse
01:21:45en 2022
01:21:46c'est tout de même
01:21:47au-delà
01:21:47possiblement
01:21:48au-delà
01:21:48de 10%
01:21:49dans une famille politique
01:21:50qu'on a donné
01:21:51comme pratiquement
01:21:52terminée
01:21:54il y a quelques années
01:21:54donc il y a tout de même
01:21:56une dynamique
01:21:57et surtout Bruno Rotaillot
01:21:58rappelez-vous
01:21:58il y a un an
01:21:59était encore
01:21:59un inconnu
01:22:00du grand public
01:22:01et de l'opinion
01:22:01donc lui
01:22:02il a réussi
01:22:03tout de même
01:22:03à marquer
01:22:04un certain nombre
01:22:05de points
01:22:05et pour en revenir
01:22:06au sujet
01:22:06que l'on abordait
01:22:07il y a quelques minutes
01:22:08c'est un sujet
01:22:09problématique
01:22:10pour le bloc central
01:22:11puisque ça peut
01:22:12possiblement
01:22:13diviser en deux
01:22:14l'électorat
01:22:15de cet éventuel
01:22:16socle commun
01:22:17encore faut-il
01:22:18qu'il survive
01:22:18les prochaines années
01:22:20alors on regarde
01:22:20les chiffres de la gauche
01:22:21à présent
01:22:21et c'est Raphaël
01:22:22Glucksmann
01:22:23qui donne l'impression
01:22:24donc d'émerger
01:22:25dans votre sondage
01:22:25François Croce
01:22:2614-16%
01:22:28selon les cas de figure
01:22:29autrement dit
01:22:30au seuil de qualification
01:22:30pour le second tour
01:22:32sa dynamique
01:22:34est poussée par quoi ?
01:22:35on le sait
01:22:37il y a un niveau
01:22:37de mécontentement général
01:22:39à l'égard
01:22:39du macronisme
01:22:40et lui
01:22:41ayant
01:22:41tentant sur un positionnement
01:22:43plutôt de centre-gauche
01:22:44pro-européen
01:22:46et modéré
01:22:46il apparaît
01:22:47comme un point de refuge
01:22:48pour les déçus
01:22:49du macronisme
01:22:50ça c'est quelque chose
01:22:51qu'on a déjà vu
01:22:52notamment aux européennes
01:22:542024
01:22:54où il avait rallié
01:22:55des anciens suffrages
01:22:57du centre
01:22:58ça c'est quelque chose
01:22:59qui est évident
01:22:59et qui est encore plus fort
01:23:00pour lui
01:23:01dans le contexte
01:23:02d'extrême impopularité
01:23:03du bloc central
01:23:04et du macronisme
01:23:06parlementaire
01:23:08et l'autre
01:23:08l'autre point aussi
01:23:10c'est qu'il bénéficie
01:23:12je vous disais
01:23:13d'un tassement
01:23:14d'Edouard Philippe
01:23:15qui aujourd'hui
01:23:17lui permet
01:23:17d'être à un point
01:23:18ou deux
01:23:19du seuil de qualification
01:23:20donc non seulement
01:23:21il gonfle un petit peu
01:23:22mais en plus
01:23:23son principal concurrent
01:23:25pour la qualification
01:23:26du second tour
01:23:27s'érode
01:23:27comme d'ailleurs
01:23:28tous les candidats
01:23:29du bloc central
01:23:30justement
01:23:31on va aller retrouver
01:23:31Edgar Becket
01:23:32à l'assemblée
01:23:33est-ce que
01:23:33Raphaël Guzman
01:23:34Edgar pourrait devenir
01:23:35le candidat
01:23:37de la gauche
01:23:37le favori ?
01:23:39en tout cas ce sondage
01:23:40il ne déplait pas
01:23:41à une partie de la gauche
01:23:42la gauche démocrate
01:23:43la gauche socialiste
01:23:45on le rappelle
01:23:46Raphaël Guzman
01:23:47est donné dans ce sondage
01:23:47entre 14 et 16%
01:23:49des intentions de vote
01:23:50donc à quelques points
01:23:51du second tour
01:23:53j'en parlais ce matin
01:23:54avec Arthur Delaporte
01:23:55député PS
01:23:55et porte-parole
01:23:56du parti socialiste
01:23:57il me dit
01:23:58on voit que
01:23:59la gauche
01:23:59a une fenêtre
01:24:00d'opportunité
01:24:01une toute petite fenêtre
01:24:02certes
01:24:03mais une fenêtre
01:24:04d'opportunité
01:24:04quand même
01:24:05à une condition
01:24:06me dit-il
01:24:07que la gauche
01:24:08parte unie
01:24:09dès le premier tour
01:24:10et on sait
01:24:11que ça peut parfois
01:24:11être compliqué
01:24:13d'unir toute la gauche
01:24:14du PS
01:24:15à la France insoumise
01:24:16ou du moins
01:24:17du PS
01:24:17jusqu'aux écologistes
01:24:19et j'ai demandé
01:24:20à Arthur Delaporte
01:24:21ce qu'il pensait
01:24:21d'une candidature
01:24:22de Raphaël Glucksmann
01:24:23il me dit ceci
01:24:24c'est une bonne hypothèse
01:24:26mais il ne fait pas partie
01:24:27des socialistes
01:24:28on va regarder aussi
01:24:29parce que c'est important
01:24:30ce que dit
01:24:31Jean-Luc Mélenchon
01:24:32et c'est pour vous
01:24:32en fait
01:24:33François Croce
01:24:34je ne sais pas
01:24:34si vous avez vu
01:24:34le tweet
01:24:35de Jean-Luc Mélenchon
01:24:36il est un peu remonté
01:24:36contre vous
01:24:37comme d'ailleurs
01:24:38Marine Tourdelier
01:24:39merci à l'IFLOP
01:24:40pour son sondage
01:24:42qui fout la pagaille
01:24:44au PS
01:24:44et chez les macronistes
01:24:45dommage que l'échantillon
01:24:46ne soit pas crédible
01:24:46et que ça se voit
01:24:48M. Dhabi
01:24:48M. Dhabi
01:24:49c'est le patron
01:24:49de l'IFOP
01:24:50alors
01:24:51il critique l'échantillonnage
01:24:53et puis il y a donc
01:24:54le tweet
01:24:54de Marine Tourdelier
01:24:55et qui vous dit
01:24:56en l'occurrence
01:24:56vous n'avez pas testé
01:24:57une candidature écologiste
01:24:59est-ce que c'est bien sérieux ?
01:25:02Notre enquête
01:25:03visait principalement
01:25:04à mesurer quand même
01:25:05les différentes hypothèses
01:25:06de candidature
01:25:07du bloc central
01:25:08donc on n'est pas
01:25:09allé balayer
01:25:09l'intégralité
01:25:10des potentielles candidatures
01:25:11de la gauche
01:25:13sociale-démocrate
01:25:14et écologiste
01:25:14notamment
01:25:15comme des personnalités
01:25:16comme Mme Oumpton-Delieu
01:25:17qui ne sont pas
01:25:18officiellement candidates
01:25:19mais quant aux critiques
01:25:21de Jean-Luc Mélenchon
01:25:22elles sont récurrentes
01:25:23à l'égard de l'IFOP
01:25:24ou d'autres instituts
01:25:25et ce qui ne lui plaît pas
01:25:26du tout
01:25:27dans ce genre d'enquête
01:25:28c'est qu'en fait
01:25:28ça remet en selle
01:25:29le parti socialiste
01:25:31et ses alliés
01:25:32au premier rang
01:25:33des acteurs politiques majeurs
01:25:35en les rendant
01:25:36potentiellement qualifiables
01:25:37au second tour
01:25:38alors que
01:25:39en fait
01:25:39son aura
01:25:40sur la gauche
01:25:41qu'il a
01:25:41depuis 2022
01:25:42tient en fait
01:25:44à sa prééminence
01:25:45dans les intentions
01:25:46de vote présidentielle
01:25:46François Croce
01:25:47pardonnez-moi
01:25:48c'est une autre critique
01:25:49que formule
01:25:50Marine Tondelier
01:25:51c'est qu'il y a
01:25:52d'autres candidats testés
01:25:53qui ne sont pas
01:25:54non plus candidats
01:25:55officiellement
01:25:55donc c'est pas vraiment
01:25:56un argument
01:25:57de dire qu'au fond
01:25:58vous n'avez pas testé
01:25:59les écologistes
01:26:00parce qu'on ne sait pas
01:26:01qui est candidat
01:26:02Alors
01:26:03on fera une réponse
01:26:05en temps en heure
01:26:06à ce genre de critique
01:26:07sachez toutefois
01:26:08que Mme Tondelier
01:26:08on l'a testé nous
01:26:09récemment
01:26:10dans une grande enquête
01:26:11auprès de 10 000 Français
01:26:12son score était
01:26:14très marginal
01:26:16et pour des questions
01:26:17en fait
01:26:18de simplification
01:26:19et de lisibilité
01:26:20des résultats
01:26:21on ne teste pas
01:26:22toutes les candidatures
01:26:24sinon on pourrait
01:26:25en faire 20 ou 30
01:26:26vu le niveau
01:26:27de fragmentation
01:26:28de la vie politique
01:26:30française actuelle
01:26:31Merci beaucoup
01:26:32en tout cas
01:26:33François Croce
01:26:33merci à tous
01:26:34pour ce débat
01:26:36et on sait
01:26:36que le débat
01:26:38autour des sondages
01:26:39et les uns et les autres
01:26:40leur dynamique
01:26:41on aura l'occasion
01:26:42d'y revenir
01:26:42en attendant
01:26:42on n'a toujours pas
01:26:43de gouvernement
01:26:43je vous rappelle
01:26:44restez avec nous
01:26:45dans un instant
01:26:46116ème jour
01:26:46sans gouvernement
01:26:47depuis le gouvernement Attal
01:26:48mais en Belgique
01:26:49ils ont fait encore mieux
01:26:50le non-stop
01:26:51dans un instant
01:26:51de Pauline Simonnet
01:26:52on ira à Gaza
01:26:53on ira à Jérusalem
01:26:54les réactions après
01:26:55le plan de paix
01:26:56annoncé par Donald Trump
01:26:58à peine annoncé
01:26:58déjà compromis
01:26:59on se pose la question
01:27:01après les dernières déclarations
01:27:02de Benyamin Netanyahou
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