- il y a 2 semaines
Extrait du magazine culturel Le 7/8 Culture diffusé sur TV78 (Yvelines) le 6 décembre 2017, consacré à la disparition de Johnny Hallyday. Retour sur l’émotion nationale suscitée par la mort de l’idole des jeunes et sur l’empreinte laissée par sa carrière musicale et scénique.
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00:00...
00:00Bonjour à tous et bienvenue dans ce nouveau numéro du Cétude Culture
00:15et tout de suite le sommaire de ce mercredi 6 décembre.
00:18Il était l'idole des jeunes, Johnny Hallyday, la star du rock français,
00:22nous a quittés ce mercredi 6 décembre.
00:24Nous reviendrons sur l'héritage qu'il laisse dans les Yvelines,
00:26son concert à Elencourt en 1990, mais aussi les vocations qu'il a suscité.
00:32J'écris ces mots sans y croire et pourtant c'est bien cela, mon homme n'est plus.
00:37C'est par ces mots que Laetitia Hallyday a annoncé le décès de la légende du rock français.
00:41Johnny Hallyday, ce sont près de 60 ans de carrière, 50 albums studios,
00:46110 millions de disques et 9 stades de France.
00:49Une carrière sans précédent en France.
00:52Le rocker a une relation particulière avec les Yvelines.
00:54Dans les années 60, il vit deux ans à Montfort-la-Moury,
00:58une commune qu'il a connue grâce à Charles Aznavour.
01:01A l'image, vous voyez un tweet de Johnny Hallyday publié en 2015 sur le réseau social.
01:06Et en plateau avec nous, Bernard Delattre.
01:08Bonsoir.
01:09Vous êtes un ancien journaliste des nouvelles de Versailles,
01:11mais aussi un fan de Johnny.
01:14Alors vous allez nous raconter vos souvenirs de rocker,
01:16mais avant, nous avons tendu le micro au Saint-Quantinois.
01:18Quelle image je vais garder de Johnny ?
01:21Je pense qu'il a marqué la chanson française.
01:25Un bon chanteur qui nous a accompagnés pratiquement à un autre âge tout le long de notre vie.
01:32On l'a découvert, on était tout jeunes, tout à tôt.
01:34Une très très bonne image de lui.
01:36Et on se rappellera de tous ses titres de chansons,
01:40tels que l'oral, pénitencier, noir c'est noir.
01:42C'est un grand homme qui s'en va.
01:46C'est quelqu'un quand même d'exceptionnel.
01:48Je crois que tout le monde regrettera ce personnage qui était hors norme.
01:55Ça va faire 3-4 générations qui vont être atteintes, c'est plutôt rare.
01:58J'ai 51 ans, il a baigné mon enfant.
02:00Je n'ai aucun discours de lui chez moi,
02:02mais malgré tout je connais moult de ses chansons.
02:06Ça a bercé notre jeunesse.
02:07C'est le premier slow que j'ai fait avec mon mari, c'est sur Johnny Hallyday.
02:10Malheureusement, notre génération garde une image de lui un peu dans l'agonie,
02:16à toujours faire des fake news sur est-ce qu'il meurt, est-ce qu'il ne meurt pas.
02:19C'est un phénomène, c'est un peu comme Michael Jackson,
02:22on a l'impression que c'est des stars qui sont limite immortels,
02:26donc c'est un peu triste.
02:27Je l'ai connu depuis tout petit.
02:29En gros, il fait partie de l'histoire.
02:32Au même titre que Jean Dormaisson, c'est un des grands qui vient de nous quitter.
02:36Et vous Bernard Delattre, quelle image vous allez garder de Johnny Hallyday
02:40?
02:40C'est tout à fait ça.
02:42Il a accompagné nos vies, il nous a aidé à vivre.
02:44Moi, j'étais ado, j'avais 16 ans en 68.
02:49Et à 14 ans, on était au lycée, on a entendu le rock'n'roll.
02:52Tout de suite, avec les potes, on s'est dit c'est ça, c'est la musique qui nous accroche.
02:56Et après, on a compris pourquoi.
02:57Quand on sait d'où ça vient, le blues, toute l'histoire qu'il y a derrière,
03:00c'est des racines très profondes.
03:01Et cette montée du rock'n'roll, c'est un peu sociologique.
03:05Ça s'explique aussi.
03:06Nos parents, nos grands-parents ont connu les tranchées de 1998.
03:10Nos parents, les privations de la guerre de 39-45.
03:13C'est une génération qui travaillait beaucoup.
03:15Moi, mon père n'a pratiquement jamais pris de vacances.
03:17C'était travail, travail.
03:18Ma mère, pareil.
03:20Huit enfants.
03:21Et nous, on ne parlait pas à table.
03:23Il fallait bosser, bosser.
03:25Et cette musique arrive, tout de suite, on a accroché.
03:27En plus, il y avait l'exotisme un peu américain.
03:30Ça nous a fait rêver.
03:31Et Johnny, pour nous, c'était un peu le grand frère.
03:35C'était notre grand frère.
03:36Il avait eu 7-8 ans de plus que nous.
03:39C'était comme un grand frère.
03:40Le grand frère que je n'ai pas eu.
03:42Et avec les potes, on écoutait ça.
03:45On retrouvait Johnny dans les balles.
03:47J'étais en province, en Saône-et-Loire, à côté de Guignon.
03:51Tous les balles, on jouait du Johnny.
03:52Les boums, les surprises parties.
03:55C'était Johnny aussi, le rock'n'roll.
03:57Et comment ça se fait que presque 60 ans de carrière plus tard,
04:01on parle toujours de Johnny ?
04:03Parce que c'était l'époque.
04:04Oui, mais il a toujours su s'adapter.
04:07Il a travaillé toujours avec les nouveaux auteurs,
04:11Berger, Goldman, tout ça.
04:13Il a su s'adapter.
04:15Il a été hippie à une époque, tout ça.
04:18Mais ce qu'il caractérise, c'est sa voix.
04:20Il a une voix unique au monde.
04:21Même les Américains n'ont pas d'équivalent.
04:24À part peut-être Bruce Springsteen, tout ça.
04:25On l'appelle l'Elvis Presley français ?
04:27C'est ça, oui.
04:28Une voix, puis un style.
04:29Le style rock'n'roll est toute une légende.
04:32Orphelin, tout ça.
04:34Une histoire un peu fantastique.
04:35Une sorte de conte de fées.
04:37Moi, je suis encore plus attaché.
04:38Je suis d'origine belge aussi.
04:39Mon grand-père était belge.
04:41En 14, il s'était réfugié en France
04:43pour s'engager dans l'armée française.
04:45Donc il y a ce côté un peu belge aussi
04:47qui me plaît beaucoup chez Johnny.
04:48Et ce style de vie, la générosité, le partage.
04:52Quand on allait à ce spectacle,
04:54on en a plein les murettes.
04:56Des shows à plusieurs fois qu'on fait.
04:58Et on va en parler, il y en a un qui a eu lieu
04:59pas très loin d'ici.
05:01Alors depuis l'annonce de son décès,
05:02les hommages affleurent,
05:03notamment du monde de la culture.
05:05Alors, au Marcy, le comédien Néa Trappes
05:07dit sa chance d'avoir connu un homme inoubliable.
05:10Jean Dujardin, qui a grandi
05:12et a donné son premier spectacle à plaisir,
05:14voit dans sa rencontre avec Johnny Hallyday
05:15un honneur et un plaisir.
05:17Guillaume Canet, plaisir roi d'origine,
05:19lui aussi salue la gentillesse,
05:21la bienveillance, la curiosité
05:22ou encore l'envie du rocker.
05:25Vous-même qui êtes un fan de Johnny Hallyday,
05:27vous avez pu le voir à une dizaine de reprises
05:29en concert, dont l'un d'entre eux a eu lieu
05:31le 20 octobre 1990
05:32au Palais des Sports,
05:34dès l'encours plus exactement.
05:35Vous y étiez vous-même,
05:36parmi les 2000 fans.
05:37Tout à fait.
05:38On était au premier rang avec Hervé Martin,
05:40qui était un confrère des Nouvelles de Versailles,
05:43qui est malheureusement disparu.
05:44Alors, c'est toute une histoire,
05:45parce qu'il faut savoir
05:46que le premier impresario de Johnny,
05:49Georges Leroux,
05:49a été maire d'Elancourt
05:50de 71 à 77,
05:53donc avant Alain Danet et tout ça.
05:55Moi, je suis arrivé à Elancourt en 77.
05:57Et donc, 90,
05:59M. Leroux n'était plus maire.
06:01Il tenait un café à Elancourt.
06:03Elancourt.
06:04Et donc, on nous sommes allés le voir
06:05avec Hervé Martin
06:06pour lui demander
06:07qu'on voudrait avoir un entretien avec Johnny,
06:09ce qui est très difficile à voir.
06:12Alors, vous l'avez eu ou pas,
06:13cet entretien avec Johnny ?
06:14On a failli l'avoir.
06:15Et donc, il nous a expliqué plein de choses
06:17sur Johnny,
06:18qu'il avait fait ses débuts.
06:20Leroux était aussi le manager
06:22des poppies, d'Antoine, tout ça.
06:24Il nous a expliqué plein de choses,
06:26que Johnny était un garçon un peu timide,
06:29un peu pudique,
06:32très pudique, tout ça,
06:33et pas du tout bagarreur,
06:35contrairement à son image.
06:36Dont il a beaucoup souffert,
06:37c'est d'ailleurs pour ça
06:38qu'il s'est réfugié à Montfort-Lamoury.
06:40Mais ce concert,
06:412000 fans à Elancourt,
06:42comment c'était ?
06:43Ça devait être extraordinaire.
06:44C'était un peu...
06:4527 ans ?
06:46Johnny qui est habitué
06:47au Grand Palais des Sports,
06:4820, 30 000 personnes,
06:4950 000 personnes à Elancourt.
06:50Et ils ont bloqué à 2000 places
06:51pour des raisons de sécurité déjà.
06:53Pour des raisons de sécurité.
06:53Parce qu'on aurait pu mettre 3000 personnes,
06:55mais la sécurité déjà,
06:56il y avait déjà quelques problèmes.
06:58Donc, on n'avait dit pas
07:00plus de 2000 personnes.
07:00Et donc, Georges Leroux
07:03nous avait donné des contacts,
07:04mais qui n'étaient plus valables.
07:05On nous avait dit
07:06« Venez dans l'après-midi,
07:07Johnny fera les essais-voix. »
07:09Puis en fait,
07:09ce n'était pas lui,
07:10il a une double revoix.
07:11Ensuite, on nous a dit...
07:12C'est une histoire.
07:13Oui, on nous a dit
07:14« Après le concert,
07:15vous le verrez peut-être. »
07:16Enfin, ce qu'on a obtenu,
07:17on a obtenu deux places privilégiées.
07:18On était dans les barrières.
07:19On était à deux mètres.
07:20J'ai pu faire des photos
07:21vraiment à deux mètres.
07:22Donc, une que vous nous avez fournie
07:23qui est à l'antenne.
07:25Et justement,
07:25vous avez beaucoup parlé
07:30de Saint-Quentin en Yvelines,
07:31Jean-Michel Fourgousse,
07:32qui rend hommage au rockeur.
07:34Il y a aussi Aurore Berger,
07:36la députée de la 10e circonscription,
07:37qui compare l'émotion
07:38de cette disparition
07:40à celle du décès de Victor Hugo
07:41en 1885.
07:43L'ancien député des Yvelines,
07:44Benoît Hamon,
07:45qui estime que c'est comme si Paris
07:46perdait sa tour Eiffel.
07:48Pour Bertrand Houillon,
07:49c'est aussi les toutes premières
07:50cassettes audio.
07:52Alors, je vous propose,
07:53Bernard Delatte,
07:53qu'on parte à Voisin-le-Bretonneux
07:55puisqu'en 2005,
07:56et en août,
07:57Johnny Hallyday faisait escale.
07:59Un reportage de Wilfried Richie
08:00et Patrick-Jacques de Dixmude.
08:03Pas cette chanson,
08:05pas cette chanson,
08:07non, non, non, non, non.
08:09Voilà, c'est toute cette époque-là
08:11que j'aime, quoi.
08:12Ce salarié ne travaillait pas encore
08:13dans l'établissement,
08:14mais il fredonne pourtant
08:15ses chansons.
08:16En août 2005,
08:17Johnny Hallyday tournait
08:18quelques scènes du film
08:19Jean-Philippe,
08:20ici, dans ce pub à Voisin-le-Bretonneux
08:22et aux alentours.
08:23Le chanteur, alors acteur,
08:25donnait la réplique
08:25à Fabrice Luquin.
08:27Fabrice, ça va ?
08:29Et où suis-je ?
08:34Et pourquoi ?
08:37Pourquoi ?
08:38Pourquoi tu m'as pas laissé rejoindre ma réalité ?
08:41Arrête cette connerie.
08:43T'as raison.
08:44J'ai toujours été Johnny Hallyday.
08:46Je suis Johnny.
08:47Lors de ce tournage,
08:48le fils du gérant
08:49qui, depuis, a repris
08:50l'affaire familiale
08:51était présent.
08:51On a pu l'apercevoir,
08:53Johnny, parce que c'est vrai
08:53qu'il était très entouré,
08:55personne ne pouvait l'approcher
08:57et étant donné
08:58qu'il a tourné
08:58sur le film à l'extérieur,
09:00à un moment donné,
09:00la petite anecdote,
09:01c'est qu'il a voulu aller
09:02aux toilettes
09:02et le seul endroit
09:03pour aller aux toilettes
09:04était de passer
09:04par le restaurant.
09:06Donc nous,
09:06on a pu rentrer
09:07dans le restaurant
09:08et puis on a pu
09:08voir Johnny l'approcher
09:10et du coup,
09:11prendre une petite photo.
09:13C'est le seul moment
09:15où on a vraiment pu
09:15l'approcher de près.
09:17La photo de famille
09:17figure en bonne place
09:19dans l'établissement
09:19pour le plaisir
09:20des clients
09:21toujours amateurs
09:22d'anecdotes.
09:23Luchini était ici
09:24au bar
09:25donc il rentre
09:26dans le bar
09:27et pour le tournage
09:28du film,
09:30il boit un verre
09:30de whisky.
09:31Il faut savoir
09:31que la bouteille de whisky
09:32était pleine
09:33au début du tournage
09:34qu'ils l'ont fait
09:34la scène 3-4 fois
09:35donc la bouteille
09:36il l'a réellement vue.
09:38Jean-Philippe
09:38imaginait la détresse
09:39d'un fan de Johnny
09:40perdu dans un monde parallèle
09:42où son idole
09:42n'existait plus.
09:44Un monde devenu
09:44aujourd'hui malheureusement
09:45bien réel.
09:47En grand fan de rock
09:48vous publiez
09:49Bernard Delattre
09:50en 2011
09:50un recueil
09:51de nouvelles
09:52folky rock
09:52des années 60 et 70
09:53donc Bob, Tina, Mick,
09:55Johnny, Hugues et nous.
09:57Johnny, il est bien sûr
09:58il figure
09:58et vous y parlez
09:59d'un concert donné
10:00à Montréal
10:00en août 75.
10:02Tout à fait.
10:03A l'époque
10:03je travaillais à Montréal
10:04j'étais dans une crêperie bretonne
10:06barman j'étais étudiant
10:07j'avais travaillé tout l'été
10:08et il y a un concert
10:09de Johnny en plein air
10:11franco-fête
10:11on y va bien sûr
10:13avec tous les copains
10:14des copines
10:15et là c'était dingue
10:16il y avait je ne sais pas
10:1730, 40, 50 000 personnes
10:18en plein air
10:19et il y avait non seulement
10:20Johnny mais Sylvie Vartan
10:21ils étaient encore ensemble
10:23en 75
10:24et ils étaient magnifiques
10:25tous les deux
10:25resplendissants
10:26et là on était fiers
10:28d'être français
10:29parce que c'était
10:29du super chaud
10:30tout ça
10:31et à la fin
10:32Johnny à l'époque
10:32il restait encore
10:33alors il y avait une file
10:36d'attente dingue
10:36pour aller demander
10:37des autographes
10:38puis il y a plein de gens
10:39qui disaient
10:40ouais
10:40Johnny il te rappelle
10:41on était à l'école ensemble
10:42j'ai fait une maquette de disques
10:44tu peux le scouter
10:44puis des autres
10:45ouais Johnny on est cousin
10:47tu peux me prêter
10:48l'argent pour une boutique
10:50c'était que ça quoi
10:51alors on a compris
10:52qu'à un moment
10:53il en a eu marre
10:54tout le monde
10:55lui demandait des choses
10:56et tout
10:56Johnny c'est du chaud
10:57c'est une personne
10:58une gueule
10:58comme certains le disent
10:59c'est aussi des chansons
11:01qui ont marqué
11:01Patrick Jacques de Dixmude
11:02attendu un micro
11:03écoutez
11:05on va essayer
11:05que je t'aime
11:09que je t'aime
11:10que je t'aime
11:11que je t'aime
11:14que je t'aime
11:15que je t'aime
11:16retiens la nuit
11:20pour nous deux
11:22jusqu'à
11:23après j'ai oublié
11:24les paroles
11:24oh Marie
11:26si tu savais
11:27tout le mal
11:29que l'on me fait
11:30voilà
11:31oh Marie
11:32si tu savais
11:34voilà
11:36non mais c'était
11:36celle-là en fait
11:37parce que du coup
11:37elle s'appelle Marie
11:38une disparition
11:40qui bien sûr
11:41met le public français
11:42en émoi
11:42alors Liliane Jacob
11:43habite à Voisin
11:44le Bretonneux
11:45elle ne fera pas
11:46le déplacement
11:46à Marne-la-Coquette
11:47le lieu de résidence
11:48du rockeur
11:49mais l'émotion
11:50est bien là
11:51Camille Lambert
11:51l'a rencontrée
11:52ça bouge ça
11:57mon pauvre Johnny
11:59il danse au paradis
12:00comme beaucoup
12:04aujourd'hui
12:04Liliane
12:05a perdu son idole
12:06ses souvenirs
12:07c'est justement
12:08ce qui lui restera
12:09de celui
12:10qui l'a accompagné
12:11depuis ses 13 ans
12:12j'avais une amie
12:13qui avait deux ans
12:14de plus que moi
12:14donc c'était la grande
12:15moi la petite
12:16puis un jour
12:17elle me dit
12:17il y a Johnny Hallyday
12:18qui sort un disque
12:19et nous voilà partis
12:20acheter ce fameux disque
12:22qui est sorti en mars 1960
12:24j'ai pratiquement
12:25tous ces disques
12:26toujours
12:26tous les albums
12:27mais en fin de compte
12:28on a de la peine
12:29on a de la peine
12:29et puis alors
12:30quand tu écoutes
12:31les témoignages
12:31de tout le monde
12:32t'es obligé
12:33d'avoir une grande peine
12:35il fait partie de ma vie
12:37depuis l'âge
12:37que j'ai 13 ans
12:38et j'en ai 70
12:39une vie rythmée
12:41par les sorties d'albums
12:42et les concerts
12:42fan dévoué
12:43Liliane a suivi
12:44son Johnny partout
12:45même à l'autre bout
12:46de l'Atlantique
12:47une date inéluable
12:49celle de Las Vegas
12:50en 1995
12:51une merveilleuse Las Vegas
12:56mes parents m'ont offert ça
12:57pour mes 50 ans
12:58mais c'était un vrai bonheur
12:59le départ à l'aéroport
13:01des petits Johnny partout
13:02dans l'avion
13:03dans l'avion
13:04tout ce qu'on a eu
13:04mais je pourrais repartir
13:06mille fois à Las Vegas
13:06je n'aurais jamais
13:07un voyage comme ça
13:08et on est des fans
13:09c'était formidable
13:11pour se rappeler
13:12ces bons moments
13:12des objets
13:13à l'effigie de son icône
13:15des dédicaces
13:16et des photos
13:16pour l'entourer
13:17dernières acquisitions
13:18en date de son club
13:19les calendriers 2018
13:21malheureusement
13:22que Johnny ne verra pas
13:24le calendrier
13:25du fan club
13:26de Limited Access
13:27et il y en a
13:28voilà
13:28ils en ont fait deux
13:29une collection
13:30qui continuera
13:31de s'agrandir
13:32malgré la perte
13:33et la tristesse
13:33ne restera que
13:35l'essentiel
13:35souvenir
13:36souvenir
13:37il nous reste
13:38nos chansons
13:39il nous reste
13:40toutes ces chansons
13:41une émotion palpable
13:47merci Bernard Delattre
13:48d'être venu témoigner
13:49en ce plateau
13:50alors nous terminons
13:50cette page consacrée
13:53à Johnny Hallyday
13:53avec un medley
13:54concocté par nos monteurs
13:56souvenir souvenir
13:57souvenir souvenir
13:59des départs dans le matin
14:02noir c'est noir
14:05il n'y a plus d'espoir
14:09tout un petit peu
14:10tout un petit peu
14:11que j'aime
14:11et bien
14:13rien
14:14de plus
14:15je t'aime
14:19et je t'aime
14:21que je t'aime
14:22elle a fait de moi
14:25un fou
14:27un fou d'amour
14:29on m'a trop donné
14:31bien avant l'envie
14:33j'ai oublié
14:34les rêves
14:35et les merci
14:36allumer
14:37le feu
14:39allumer
14:40le feu
14:42et faire danser
14:44les diables
14:46et les dieux
14:487h30
14:507h8 culture
14:51est maintenant terminée
14:52je vous remercie
14:53de nous avoir suivis
14:54le magazine est à revoir
14:56sur notre site internet
14:57ou sur notre application
14:58à mercredi prochain
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