- il y a 4 mois
Mettez vous d'accord avec Sophie De Menthon, Noémie Halioua, Frédéric Dabi et Jean-Pierre Denis
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NewsTranscription
00:00:00Sud Radio, le 10h midi, mettez-vous d'accord, Valérie Expert.
00:00:06Bonjour à toutes et à tous, heureuse de vous retrouver, j'espère que vous avez passé un bon été.
00:00:11Je ne dis pas un bel été, parce que j'ai envoyé un petit mot à Sophie, ce mot de belle qui remplace belle journée, bel été, il y a des mots qui veulent dire des choses, voilà.
00:00:21Je commence déjà très en colère, très énervée.
00:00:23Vous avez passé un bon été, j'espère, à l'écoute de Sud Radio, et puis des petits changements dans la grille de Sud Radio,
00:00:31puisque nous nous retrouvons désormais à 10h pour nos débats d'actualité avec les débatteurs,
00:00:36et à 11h30, ce sera l'émission Média avec Gilles Gansman, on recevra Christine Bravo tout à l'heure,
00:00:41et le patron d'H2O, qui est la société de production de Cyril Hanouna, qui revient ce soir sur W9.
00:00:48Je vais vous présenter les impétrants du jour, Sophie de Menton, chef d'entreprise, présidente du mouvement éthique,
00:00:58bonjour, Noémie Allioua, journaliste et séilliste, bonjour Noémie, votre livre,
00:01:04La terreur jusque sous Nodra est paru chez Plon, Frédéric Dhabi, directeur général de l'IFOB,
00:01:09bonjour cher Frédéric, on va parler avec vous de ce sondage IFOB fiducial pour Sud Radio,
00:01:1469% des Français sont pessimistes, alors vous pourrez désormais nous appeler aussi, 0826-300-300...
00:01:21Il y a 30% d'optimisme ?
00:01:2231% d'optimisme, mais c'est moins que la dernière fois, Frédéric Dhabi nous le dira,
00:01:27et on va évidemment parler du discours de François, enfin pas du discours, de l'interview de François Bayrou hier soir,
00:01:34Jean-Pierre Denis également autour de cette table, journaliste, écrivain, créateur de la lettre d'information théopolitique,
00:01:41alors effectivement le moral des Français, est-ce que vous avez le moral ? Est-ce que vous êtes optimiste ?
00:01:49La rentrée en tout cas promet d'être assez mouvementée, François Bayrou, Premier ministre déconnecté,
00:01:57on va en parler, moi ça m'a frappé hier, et je pense que ça va aller dans le sens d'un certain nombre de sondages de Français
00:02:04qui disent qu'ils ne veulent plus de politique à la tête de l'État, ou en tout cas en tant que Premier ministre,
00:02:10et puis la rentrée des classes, vous avez peut-être écouté le débat avec Jean-François Aquili tout à l'heure,
00:02:16on ne veut plus aller dans le public, qui veut aller encore dans le public ?
00:02:21On y reviendra avec vous.
00:02:22Vos coups de cœur, vos coups de gueule comme tous les jours, mais peut-être ce mot de déconnexion,
00:02:26qui me semble être le mot de la rentrée, c'est un peu le sentiment qu'on a eu hier en écoutant François Bayrou parler des boomers,
00:02:35parler, on se demande, et j'ai entendu aussi ce matin sur Sud Radio, c'est une nouveauté Sud Radio aussi,
00:02:40le maire de Béziers, Robert Ménard, dire est-ce que ces politiques vivent comme nous ?
00:02:45Est-ce qu'ils ont la même vie que nous ?
00:02:47Ça peut paraître populaux et démagots, mais quand on les écoute, on a un petit peu de mal à comprendre.
00:02:52Ce matin, moi, Elisabeth Borne m'a fait tomber, les bras m'en sont tombés,
00:02:57quand le journaliste lui dit, est-ce que...
00:03:00Donc il n'y aura plus de portables à la rentrée dans les collèges ?
00:03:03Et elle fait, oh, peut-être pas à la rentrée, mais d'ici la fin de l'année.
00:03:07Mais enfin, dans une entreprise, Sophie, vous dites, on arrête les portables, on arrête les portables.
00:03:12Alors je veux bien que l'éducation nationale soit...
00:03:14Enfin, on a l'impression que l'État est impuissant.
00:03:17Alors je ne sais pas, Frédéric Gagné...
00:03:19Vous avez tout dit, vous avez rappelé les deux critiques majeures que l'on entend de la part des Français
00:03:25qui expliquent cette crise du politique, cette éclipse du politique de plusieurs années
00:03:30qui a été bien sûr amplifiée par les résultats des élections législatives
00:03:34avec pas de majorité, donc un pays à l'arrêt du point de vue de l'action parlementaire et de l'action politique.
00:03:40Il y a certes une crise du résultat, ce que vous disiez, l'impuissance.
00:03:43Le politique n'arrive plus à respecter sa promesse.
00:03:47Et sa promesse, qu'elle est telle, c'est l'idée que, en contrepartie du vote,
00:03:51les politiques à l'échelle nationale règlent les problèmes, écoutent les Français,
00:03:55changent la vie, pour reprendre un slogan célèbre des années 70.
00:03:59Mais il n'y a pas que cette crise du politique du résultat, cette crise de l'impuissance.
00:04:03Il y a une crise de l'écoute.
00:04:04C'est ces critiques, d'ailleurs, qui sont adressées à Emmanuel Macron depuis quasiment son entrée dans la vie politique.
00:04:11Vous vous en souvenez toutes, tous et toutes, j'imagine.
00:04:14Sa première intervention médiatique, après sa nomination au ministère de l'économie,
00:04:18c'était à Europe 1, un de vos confrères, il a parlé des ouvrières de Gade, en parlant d'illettrés.
00:04:23Et c'est cette critique de la déconnexion.
00:04:26Hier, François Bayrou, qui parle de Jojo ou de Simone, quelques jours avant,
00:04:33c'est un mélange de, ils ne nous connaissent pas, ils ne nous écoutent pas, ils ne nous comprennent pas.
00:04:40Et c'est vrai qu'il y a un antidote puissant.
00:04:42Je te vois dans toutes mes enquêtes et mes déplacements, c'est les élus locaux, le maire, les élus municipaux,
00:04:48qui, eux, donnent le sentiment, et c'est assez compliqué,
00:04:52il y a un niveau d'exigence de plus en plus fort à leur rencontre, qu'ils sont sur le terrain.
00:04:57Ils écoutent, ils comprennent les gens.
00:04:58C'est vrai que la déconnexion, c'est peut-être la principale critique associée à cette ère Emmanuel Macron et ses proches,
00:05:07depuis 2017, avec en plus maintenant cette crise du résultat et de la dette.
00:05:11Oui, vous qui les connaissez, est-ce qu'ils sont déconnectés ? Est-ce qu'ils vivent la même vie que nous ?
00:05:15Ils l'ont vécu à un moment ?
00:05:18D'abord, par définition, ils ont des chauffeurs, on leur reprend suffisamment,
00:05:22ils gardent du corps, ils passent d'un endroit à l'autre, leur emploi du temps est géré à la minute près.
00:05:27Donc la réponse est non.
00:05:29Mais à la limite, ce n'est pas tellement grave.
00:05:31Je rebondis sur ce que vous avez dit.
00:05:34Des connexions, oui, c'est surtout le refus d'écouter.
00:05:38Le refus d'écouter les chefs d'entreprise, en particulier pour la gestion du pays.
00:05:42Non mais ce que vous disiez, attendez,
00:05:43ce que vous disiez était très juste dans le discours de François Béroux,
00:05:47et je serai beaucoup moins sévère que vous,
00:05:49parce que je trouve qu'il y avait des points très intéressants,
00:05:51mais qu'ils disent, on était en vacances,
00:05:55quel est le chef d'entreprise ?
00:05:57Qui, quand sa boîte va mal, prend sa valise et dit,
00:06:00je suis en vacances un mois, mes collaborateurs aussi.
00:06:03Je veux dire que les collaborateurs, ils restent aussi.
00:06:05Quand une boîte va mal, je n'ai jamais vu ça.
00:06:07Les patrons ne prennent pas de vacances, ils reviennent, etc.
00:06:09Donc ça, c'est hallucinant.
00:06:13Et alors, encore plus beau aussi,
00:06:15non mais la lettre de Marine Le Pen n'est pas arrivée,
00:06:17parce que la poste était un peu lente.
00:06:19Quand on fait porter un pli dans une entreprise,
00:06:21il est chez le concurrent, enfin pas le concurrent, pardon,
00:06:23chez le client, dans l'heure qui suit,
00:06:25où on en voit même...
00:06:27Donc ça, c'est une espèce de vie particulière.
00:06:32Comment a-t-il pu sortir ça ?
00:06:34Non mais il a dit, moi je n'étais pas en vacances,
00:06:36les autres étaient en vacances.
00:06:37Mais enfin, c'est d'un grotesque...
00:06:40Absolue.
00:06:40Jean-Pierre, vous êtes en général plus positif.
00:06:43Oui, il a été, il y a eu des trucs, moi je ne le trouvais pas si mal.
00:06:45C'est-à-dire, Bayrou, il est par ailleurs élu local,
00:06:48donc a priori, il devrait connaître cette réalité.
00:06:51Il a pas mal insisté, on s'est même moqué de lui
00:06:53quand il disait qu'il voulait revenir dans sa ville régulièrement.
00:06:57Moi, je voulais revenir sur l'exemple que vous avez donné d'Elisabeth Borne,
00:07:00parce qu'il est assez frappant.
00:07:02Mais qui est-ce, Elisabeth Borne ?
00:07:04Certes, elle a été premier ministre, première ministre,
00:07:07mais c'est une intérimaire, c'est même une sursitaire.
00:07:10Elle le sait très bien.
00:07:11Alors, comment voulez-vous qu'elle puisse avoir l'autorité
00:07:14pour assurer qu'à la rentrée...
00:07:15Qu'est-ce que vous voulez dire par intérimaire ?
00:07:16Intérimaire, vous avez vu le nombre de ministres de l'éducation nationale
00:07:19qui se sont succédés, on attend...
00:07:22Enfin, depuis Blanquer, qui était resté d'ailleurs un peu longtemps,
00:07:24mais c'était finalement l'exception.
00:07:25Depuis, on aurait vraiment du mal, je pense, autour de la table,
00:07:28à faire la liste sans se tromper de tous les ministres de l'éducation nationale.
00:07:31Ce n'est même pas des intérimaires.
00:07:31C'est quand même un sujet un peu important.
00:07:35Alors, évidemment, comme elle est pressée,
00:07:36parce qu'elle va sauter comme tous les ministres sautent,
00:07:38elle est pressée de faire une annonce.
00:07:40Mais une annonce dans une institution,
00:07:42effectivement, aussi lourde que l'éducation nationale,
00:07:44ça se prépare.
00:07:45C'est-à-dire, on peut dire, par exemple,
00:07:46dans un an, on va interdire les portables.
00:07:48Comment on prépare ?
00:07:49Mais il y a un effet déceptif quand on vous dit...
00:07:51Comment on travaille avec les chefs d'établissement ?
00:07:52Comment on travaille avec les enseignants ?
00:07:54Pour qu'effectivement, à la rentrée,
00:07:56peut-être pas à la rentrée 2025,
00:07:57mais à la rentrée 2026,
00:07:59ça soit effectif et efficace.
00:08:01Sauf qu'à la rentrée 2026.
00:08:03Mais parce que c'est une institution
00:08:04qu'on peut faire semblant...
00:08:06Qu'est-ce que ça veut dire ?
00:08:06Non, mais du coup, ils font semblant.
00:08:08Du coup, c'est une hypocrisie totale.
00:08:09Ils font semblant.
00:08:10Donc, ils annoncent des mesures...
00:08:11Non, il y a un ordre qui est donné,
00:08:12pas de portable. Terminé.
00:08:12Mais ils annoncent une mesure
00:08:14dont ils savent pertinemment
00:08:15qu'elle ne sera pas appliquée
00:08:16parce qu'ils ne seront plus là
00:08:17quand ils sauront l'appliquer.
00:08:18Bien sûr.
00:08:19Vous avez raison, il y a une volonté aussi
00:08:20de prononcer des petites phrases
00:08:22qui vont être retenues,
00:08:23peut-être pour masquer aussi leur impuissance
00:08:25sur le terrain politique au sens propre.
00:08:27D'ailleurs, elle a fait d'autres annonces
00:08:28au cours de cette interview.
00:08:29Souvenez-vous, elle a par exemple
00:08:30parlé de l'intelligence artificielle
00:08:32pour venir aider les professeurs.
00:08:34Mais là aussi, c'est quand même
00:08:35une forme de déconnexion
00:08:36sachant que les professeurs eux-mêmes
00:08:38essaient de lutter contre le développement
00:08:40de l'intelligence artificielle
00:08:41auprès des élèves.
00:08:43C'est-à-dire qu'ils doivent aujourd'hui
00:08:44vérifier que les copies
00:08:45qui sont rendues le matin
00:08:46n'ont pas été écrites par chat GPT.
00:08:48C'est ça, aujourd'hui,
00:08:49la difficulté qui s'impose
00:08:51vis-à-vis de nos professeurs.
00:08:53Et donc, quand elle considère, elle,
00:08:55qu'il faut de l'intelligence artificielle
00:08:57pour aider les professeurs,
00:08:58on se dit qu'il y a vraiment
00:08:59une déconnexion à ce niveau-là.
00:09:01Mais je rejoins complètement
00:09:02ce qu'a dit Sophie de Menton.
00:09:03C'est-à-dire que, quand même,
00:09:04la question sociale et économique,
00:09:06elle détermine aussi beaucoup de choses.
00:09:07Quand vous avez des politiques
00:09:08qui, par définition,
00:09:09ne vivent pas la même vie que vous.
00:09:11Parce qu'ils ont des chauffeurs,
00:09:12parce qu'ils ont des gardes du corps,
00:09:15parce qu'ils n'ont tout simplement
00:09:16pas les mêmes salaires,
00:09:17ils ne vivent pas aussi
00:09:18dans les mêmes quartiers que vous.
00:09:19Je suis désolée.
00:09:20Lorsque hier, le Premier ministre
00:09:22François Bayrou considère
00:09:23que la question de l'immigration
00:09:24n'est finalement pas fondamentale,
00:09:26c'est aussi parce que lui,
00:09:27il vit dans un quartier, sans doute,
00:09:29qui est protégé des problèmes
00:09:30de l'immigration.
00:09:31Il ne vit pas dans le quartier
00:09:33de la Chapelle.
00:09:34En même temps, on peut imaginer
00:09:35qu'en tant que maire de Pau,
00:09:36il est confronté.
00:09:37Oui, mais il continue
00:09:39d'être un privilégié
00:09:40et de vivre au crochet de l'État.
00:09:42Ce n'est pas un mal de le dire.
00:09:43C'est un homme politique.
00:09:44C'est le cas de la plupart
00:09:45de nos politiques.
00:09:46Mais malgré tout,
00:09:47il ne vit pas cette réalité-là,
00:09:49cette réalité profonde
00:09:50que vivent ceux qui vivent
00:09:51dans des quartiers
00:09:52où l'immigration est très importante
00:09:54et tous les problèmes
00:09:55qui vont avec.
00:09:56Jean-Pierre Denis.
00:09:56Ok, mais est-ce que
00:09:57De Gaulle, Chirac, Mitterrand,
00:09:59ils vivaient comme tous les Français ?
00:10:00Non, pas du tout.
00:10:02Donc le problème,
00:10:02il n'est peut-être pas là.
00:10:03Le problème, c'est que l'époque
00:10:04a changé et qu'on n'est plus
00:10:05d'accord sur rien.
00:10:06Il faut revenir au cœur du problème.
00:10:08Comment voulez-vous faire des réformes
00:10:09quand il y a trois blocs
00:10:10qui ne sont d'accord sur rien ?
00:10:11Moi, c'est surtout ça.
00:10:12C'est le problème fondamental.
00:10:14Donc, ça a la décharge de Bayrou.
00:10:15Et le suivant sera
00:10:16dans la même situation.
00:10:17C'est-à-dire que
00:10:18c'est pour ça qu'ils sont
00:10:19obligés de gesticuler
00:10:20et en même temps,
00:10:20on leur reproche de ne pas agir.
00:10:21Mais ils ne peuvent pas agir
00:10:22puisqu'on leur a envoyé
00:10:23une Assemblée nationale.
00:10:24C'est nous, les électeurs,
00:10:25qui avons choisi
00:10:26d'envoyer trois blocs
00:10:27inégaux, mais à peu près
00:10:29comparables à l'Assemblée nationale.
00:10:29C'est pour ça qu'il a été bon
00:10:30sur ce point, Bayrou,
00:10:31parce qu'il a quand même
00:10:32globalement expliqué
00:10:34que dans les situations actuelles,
00:10:36personne ne pouvait rien faire
00:10:37et qu'il a essayé...
00:10:39Moi, je trouve qu'il a mal fait.
00:10:41Au mauvais moment,
00:10:42il a mal fait.
00:10:46Tout était négociable,
00:10:47tout était discutable.
00:10:48J'ai retenu un truc qui rêvait
00:10:50que les...
00:10:51Alors, d'abord,
00:10:51il a fait appel aux Français,
00:10:52ce qui est assez marrant.
00:10:53Mais à qui il parlait ?
00:10:53Franchement...
00:10:54Attendez, je finis,
00:10:55mais il a dit
00:10:56j'aimerais que les Français comprennent.
00:10:58Alors, ça, je suis d'accord.
00:10:59Simplement, il n'y a pas moyen
00:11:00de leur faire comprendre.
00:11:01Sinon, il a essayé de leur dire
00:11:03que la situation actuelle
00:11:04faisait qu'on ne pouvait pas gouverner,
00:11:06qu'il fallait changer d'ailleurs,
00:11:07que la majorité à l'Assemblée
00:11:12n'était pas jouable
00:11:13et qu'il fallait faire
00:11:14une espèce de dose de proportionnelle.
00:11:15Il a quand même bien expliqué
00:11:17qu'on ne pouvait rien changer
00:11:19et que c'était...
00:11:21Oui, mais enfin,
00:11:21est-ce que c'est le moment
00:11:22de le faire une jour
00:11:23avant le vote de confiance ?
00:11:24Oui, il va s'en laisser.
00:11:25Il aurait dû le faire avant.
00:11:26C'est bien ça qu'il le fait.
00:11:27Oui, mais c'est vrai.
00:11:28Ce qui a été dit par Jean-Pierre
00:11:29était juste,
00:11:30j'en parlais tout à l'heure,
00:11:31l'éclipse du politique
00:11:32vient du fait
00:11:33que nous avons eu une Assemblée
00:11:35qui rend le pays ingouvernable.
00:11:37Ça, c'est tout à fait...
00:11:37Et même depuis 2022
00:11:39avec cette majorité relative...
00:11:40Mais ça a quand même été truqué
00:11:41par les propos de Gabriel Attal
00:11:43qui a appelé...
00:11:44à faire un front républicain
00:11:45entre les deux tours
00:11:47de l'élection législative.
00:11:48Je ne trouve pas pertinent
00:11:51de parler qu'une élection
00:11:53n'a pas été truquée.
00:11:54Un électeur est en âge,
00:11:56est en situation,
00:11:57en raison de voter.
00:11:58Pas truqué, mais faussé.
00:11:59Quand bien même il y a eu
00:11:59le front républicain,
00:12:00quand bien même il y a eu
00:12:01les prises de parole
00:12:02des différentes personnalités,
00:12:05chefs de parti,
00:12:05notamment Gabriel Attal,
00:12:06quand bien même il y a eu
00:12:07le retrait des candidats.
00:12:09Mais c'est vrai
00:12:10que l'Assemblée
00:12:11qui a été envoyée
00:12:12le 7 juillet
00:12:13est une Assemblée
00:12:14qui rend les choses
00:12:15très difficiles.
00:12:16Et parce que la nature...
00:12:17Non, pas truqué.
00:12:18J'irais faussé en tout cas.
00:12:20Ça a un sens.
00:12:21Non, truqué.
00:12:22Et puis, on est libre.
00:12:23Les électeurs sont libres
00:12:25de ne pas écouter
00:12:26les consignes de vote.
00:12:27On sait que maintenant,
00:12:27en 1981,
00:12:28le RPR a fait voter Mitterrand
00:12:30et une partie du PCF
00:12:31a fait voter Giscard.
00:12:32Ça n'a pas empêché
00:12:33les résultats
00:12:34qui se sont produits.
00:12:35Maintenant, c'est vrai
00:12:36que ça rend,
00:12:37et on va en parler,
00:12:38les Français extrêmement pessimistes
00:12:39parce qu'il n'y a plus
00:12:40de récits collectifs.
00:12:41On ne peut plus se projeter.
00:12:43Et parce que la nature
00:12:43a rendu vide,
00:12:44il y a des acteurs de confiance
00:12:46qui émergent fortement.
00:12:47L'entreprise,
00:12:48on en a parlé,
00:12:49qui n'a jamais eu
00:12:49une cote aussi forte.
00:12:50Les maires,
00:12:50les élus locaux,
00:12:51mais tout repose sur eux.
00:12:53Et c'est clair,
00:12:54c'est pour ça que dans les enquêtes,
00:12:55notamment Salifop pour LCI,
00:12:57on a désormais une majorité
00:12:58nette des Français
00:12:59qui veut une dissolution.
00:13:00Pas parce qu'ils seraient
00:13:01extrêmement heureux
00:13:02d'aller voter.
00:13:03Sans doute,
00:13:03il n'y aurait pas
00:13:03une majorité absolue.
00:13:04Personne ne peut dire
00:13:05mais sans doute.
00:13:06Mais parce que c'est une manière
00:13:07de trancher le nœud gordien
00:13:08de cette crise
00:13:09qui est de plus en plus
00:13:10vécue comme insupportable.
00:13:11On attend vos appels
00:13:120826 300 300.
00:13:15Quel est votre morale ?
00:13:16Est-ce que vous êtes pessimiste
00:13:17comme 69% des Français ?
00:13:20A tout de suite
00:13:21sur Sud Radio.
00:13:22Sud Radio.
00:13:23Sud Radio.
00:13:24Parlons vrai.
00:13:24Parlons vrai.
00:13:25Sud Radio.
00:13:26Parlons vrai.
00:13:28Sud Radio.
00:13:29Le 10h midi,
00:13:30mettez-vous d'accord.
00:13:31Valérie Expert.
00:13:33Mettons-nous d'accord
00:13:34et on aimerait bien
00:13:35que l'Assemblée
00:13:35se mette d'accord aussi
00:13:37autour de cette table.
00:13:38Sophie de Menton,
00:13:39Noémie Allioua,
00:13:40Frédéric Dhabi
00:13:40et Jean-Pierre Denis.
00:13:41Les débats désormais
00:13:42commencent sur Sud Radio
00:13:43à 10h
00:13:44et vous pouvez nous appeler
00:13:45au 0826 300 300
00:13:47pour réagir à l'actualité.
00:13:4969% des Français
00:13:50sont pessimistes,
00:13:52Frédéric Dhabi.
00:13:54C'est un chiffre
00:13:55qui est en augmentation.
00:13:56Oui, alors déjà,
00:13:57bien sûr,
00:13:58soyons modestes,
00:13:59ce n'est qu'une question
00:14:01de sondage.
00:14:02Ça ne remplit pas complètement
00:14:05la question de savoir
00:14:07de l'état d'esprit
00:14:08des Français,
00:14:09mais premièrement,
00:14:10c'est une question
00:14:10que l'on pose depuis
00:14:11environ 30 ans,
00:14:12d'abord pour West France
00:14:13et maintenant pour Sud Radio
00:14:14et ça donne un peu
00:14:15une idée d'état d'esprit
00:14:17des Français.
00:14:18Ce qui me frappe,
00:14:18c'est le chiffre.
00:14:19Il a déjà été aussi mauvais ?
00:14:20Il a déjà été aussi mauvais,
00:14:21notamment au moment
00:14:22de la campagne.
00:14:22Mais je m'étais aussi bon.
00:14:24Non, mais aussi mauvais
00:14:25l'état d'esprit des Français.
00:14:26Au moment de la campagne
00:14:27pour les élections législatives
00:14:28ou face à la décision
00:14:30jugée incomprise
00:14:31d'Emmanuel Macron,
00:14:33les Français étaient
00:14:33complètement perdus.
00:14:3631% d'optimistes,
00:14:38c'est faible.
00:14:39Alors, c'est une base
00:14:39non négligeable,
00:14:40mais moi,
00:14:40ce qui me frappe,
00:14:41ce n'est pas ce chiffre-là.
00:14:42C'est quand on regarde
00:14:43les différentes catégories
00:14:44de population,
00:14:46les catégories
00:14:47qui, traditionnellement,
00:14:48étaient dans l'optimisme
00:14:50systématique.
00:14:51Les jeunes,
00:14:52les catégories aisées,
00:14:55les cadres supérieurs,
00:14:56l'électorat d'Emmanuel Macron.
00:14:58On disait toujours
00:14:58le vote Macron,
00:14:59c'est un vote optimiste
00:15:00versus les votes
00:15:01Le Pen-Mélenchon,
00:15:03des votes plus protestataires
00:15:04et pessimistes.
00:15:05Même ces catégories-là,
00:15:06que je viens de citer,
00:15:07sont pour la première fois
00:15:08à une majorité
00:15:09de pessimistes.
00:15:11Ils sont plus optimistes
00:15:11que d'un moyen.
00:15:12Les jeunes,
00:15:12ils s'en foutent, non ?
00:15:13Les jeunes,
00:15:13ils ne sont pas concernés,
00:15:15ils s'en foutent.
00:15:15Traditionnellement,
00:15:17si l'avenir de la France,
00:15:17ça les concerne un peu
00:15:18quand même de temps en temps.
00:15:19Moi, tous les jeunes
00:15:20que je vois,
00:15:20ils s'en foutent.
00:15:21Ils s'en foutent de quoi ?
00:15:22De ce qui se passe en politique,
00:15:24de l'avenir.
00:15:25C'est étonnant,
00:15:25ils sont moins pessimistes.
00:15:27Ils sont moins pessimistes.
00:15:29En tout cas,
00:15:29c'est la deuxième fois
00:15:30consécutive
00:15:31que les mois de 25 ans,
00:15:33la catégorie la plus optimiste,
00:15:34parce qu'elle se projette
00:15:35plus facilement,
00:15:36affiche un pessimisme.
00:15:37Pourquoi ?
00:15:38Parce que,
00:15:38pourquoi on a ce pessimisme
00:15:39aussi fort depuis maintenant
00:15:40des années,
00:15:41c'est que
00:15:41l'incapacité de se projeter
00:15:45quand on fait parler les Français
00:15:47sur la France depuis 10 ans,
00:15:49le mot qui revient,
00:15:50c'est le mot choc.
00:15:51Choc du terrorisme,
00:15:52choc des gilets jaunes,
00:15:53choc de la guerre en Ukraine,
00:15:55choc de l'inflation.
00:15:55Enfin,
00:15:56on peut tous les citer
00:15:57autour de la table
00:15:58qui empêche de voir
00:16:00une confiance
00:16:01à l'égard du politique.
00:16:02Pour moi,
00:16:02c'est quand même lié
00:16:03à cette défiance
00:16:04dont on vient de parler.
00:16:05Alors,
00:16:05on a notre auditeur en ligne.
00:16:07Je vous rappelle
00:16:08que vous pouvez nous appeler
00:16:08sur Sud Radio 0 826 300 300
00:16:10pour réagir à l'actualité.
00:16:12Johan,
00:16:13bonjour.
00:16:13Vous nous appelez de Malmort.
00:16:14Alors,
00:16:14est-ce que vous êtes optimiste
00:16:16ou pessimiste ?
00:16:17Bonjour Valérie,
00:16:18bonjour à tous.
00:16:19Bonjour monsieur.
00:16:20Je fais partie
00:16:21de la catégorie de personnes
00:16:23qui s'efforcent
00:16:24de rester optimiste
00:16:25mais où c'est compliqué.
00:16:27Bon,
00:16:28et alors vous faites comment ?
00:16:29Qu'est-ce qui vous rend optimiste ?
00:16:30Je me concentre
00:16:31sur ma vie personnelle.
00:16:33Eh ben voilà,
00:16:33c'est ce qu'on disait
00:16:34au Rantenne.
00:16:34Donc vous êtes un homme heureux alors ?
00:16:36Pardon ?
00:16:38Donc vous êtes un homme heureux
00:16:39si ça vous rend optimiste ?
00:16:40Alors,
00:16:41sur ma vie personnelle,
00:16:42oui,
00:16:42tout à fait.
00:16:43Vous avez raison
00:16:44de faire la distinction.
00:16:44c'est très important.
00:16:46Oui,
00:16:46maintenant inquiet,
00:16:48effectivement,
00:16:50quant à l'avenir
00:16:52de mon pays,
00:16:54les conditions,
00:16:54qu'elles soient nationales
00:16:55ou internationales,
00:16:57sont plutôt en ce moment,
00:16:58on ne peut pas dire
00:16:58très joyeuses.
00:16:59et je pense que ce qui manque
00:17:03le plus,
00:17:04en tout cas,
00:17:05pour nous Français
00:17:06au niveau national,
00:17:08c'est vraiment
00:17:08d'avoir,
00:17:09effectivement,
00:17:10des politiques
00:17:10mais qui amènent
00:17:11une vision
00:17:11de société,
00:17:13qui amène...
00:17:16La seule chose,
00:17:17par exemple,
00:17:18qu'on retient
00:17:18sur l'intervention
00:17:19du Premier ministre,
00:17:21c'est économie,
00:17:22rigueur,
00:17:22économie,
00:17:22rigueur.
00:17:23je ne vois personne
00:17:24qui amène vraiment
00:17:25une vision positive
00:17:27de notre société,
00:17:29de comment on va faire société,
00:17:30comment on peut redresser
00:17:32le bateau,
00:17:32même si ça demande des efforts,
00:17:34d'essayer d'amener
00:17:34une certaine...
00:17:36vers où est-ce que
00:17:39l'on veut aller.
00:17:40Oui,
00:17:41on a ce sentiment
00:17:41de ne pas très bien savoir
00:17:43en fait,
00:17:45où va le navire France
00:17:46et comment on va,
00:17:48on le voit dans votre sondage,
00:17:50Frédéric,
00:17:51la préoccupation des Français,
00:17:52c'est la santé,
00:17:53en premier.
00:17:54On voit que...
00:17:55Depuis 2019,
00:17:56avant Covid.
00:17:57Voilà,
00:17:57la santé,
00:17:58l'éducation,
00:18:00la sécurité,
00:18:01qui sont trois secteurs
00:18:02qui sont en grande déshérence.
00:18:05Alors Sophie,
00:18:05voulait réagir à ce que...
00:18:07Juste un mot quand même.
00:18:09Je pose la question
00:18:10aux auditeurs.
00:18:12Est-ce que vous ne pensez pas
00:18:13que l'information
00:18:15retraduite par les médias
00:18:17rendrait dépressif
00:18:18n'importe qui ?
00:18:19Les médias ne font que
00:18:20rendre public,
00:18:21ne rendre que...
00:18:22On peut prendre là
00:18:23que ce qu'on veut.
00:18:24Moi,
00:18:24je ne peux plus lire
00:18:25les gens qui me disaient...
00:18:27J'étais en vacances,
00:18:28j'ai fermé les radios,
00:18:29les télévisions,
00:18:30je ne lisais plus journaux
00:18:30et je vais beaucoup mieux.
00:18:32Je pense qu'il y a...
00:18:34Certes,
00:18:34et ils font bien leur travail,
00:18:35et d'ailleurs,
00:18:36je participe...
00:18:37Je ne vais pas
00:18:38faire bien le travail,
00:18:39mais à être dans les médias aussi.
00:18:41C'est plus supportable.
00:18:43Ce ne sont que...
00:18:44En boucle.
00:18:44Les journalistes n'inventent pas
00:18:46les choses.
00:18:47Non, mais ils sont en boucle.
00:18:49En boucle sur ce qui doit...
00:18:50C'est pas ici...
00:18:52Ici, on arrive
00:18:54avec des coups de gueule
00:18:54et des coups de cœur.
00:18:55Je trouve ça s'équilibre
00:18:56assez bien.
00:18:56C'est vrai.
00:18:56C'est vrai.
00:18:57C'est vrai.
00:18:57C'est vrai qu'il y a une économie
00:19:02de l'attention
00:19:02qui fait qu'il faut
00:19:04que l'information,
00:19:05parfois,
00:19:05soit relativement anxiogène
00:19:06pour qu'elle puisse
00:19:07attirer l'œil.
00:19:09C'est une réalité.
00:19:10Mais par contre,
00:19:11ce ne sont effectivement
00:19:12pas les médias
00:19:13qui produisent
00:19:13une information anxiogène.
00:19:17Ce sont aussi
00:19:17les politiques.
00:19:18Vous avez vu
00:19:18le langage non-verbal
00:19:20de François Bayrou,
00:19:21du Premier ministre,
00:19:22au cours de ses dernières interviews.
00:19:23Moi, personnellement,
00:19:24je le trouve très déprimé.
00:19:26Quand vous avez
00:19:27un Premier ministre
00:19:28qui clairement vous regarde
00:19:29dans les yeux,
00:19:30en l'occurrence,
00:19:30dans la caméra,
00:19:31et qui vous fait sentir
00:19:32que lui-même,
00:19:34le chef du gouvernement,
00:19:35il est très pessimiste,
00:19:37vous pouvez aussi comprendre
00:19:38que ça se...
00:19:39Ensuite,
00:19:39la population elle-même
00:19:41se dise,
00:19:41bon, si le chef
00:19:42de notre gouvernement
00:19:42est dans cet état,
00:19:43c'est peut-être
00:19:44qu'il y a quelque chose
00:19:44qui ne tourne pas rond
00:19:45et qu'effectivement,
00:19:46nous sommes au bord
00:19:46d'un précipice
00:19:47et qu'il y a quelque chose
00:19:48qui peut nous tomber dessus
00:19:49à tout moment.
00:19:50Donc voilà,
00:19:51je nuancerai.
00:19:52C'est vrai que les médias
00:19:53participent à ce phénomène,
00:19:54mais il y a une réalité
00:19:55et cette réalité,
00:19:56elle est aussi incarnée
00:19:57par les politiques
00:19:58qui savent
00:19:59qu'il y a vraiment
00:20:00un problème
00:20:01dans notre pays.
00:20:01C'est là que quand on se repasse
00:20:03le film,
00:20:04quand on se repasse le film,
00:20:05c'est quand même
00:20:05assez saisissant.
00:20:06Je veux dire,
00:20:06le film du macronisme.
00:20:08Les mois qui ont précédé
00:20:09son élection,
00:20:11le moment de sa prise de fonction,
00:20:13les mots d'ailleurs,
00:20:14En Marche
00:20:15ou alors encore Renaissance,
00:20:16il y avait
00:20:16un parti pris d'optimisme
00:20:18qui séduisait
00:20:19son électorat,
00:20:20celui qu'il a porté au pouvoir,
00:20:21mais qu'elle est,
00:20:22je pense,
00:20:22Frédéric pourrait peut-être
00:20:23confirmer ou pas confirmer,
00:20:25mais il me semble
00:20:25que ça a infusé
00:20:27un peu au-delà.
00:20:27C'est-à-dire qu'il y a eu
00:20:28un moment optimiste,
00:20:30on s'est dit,
00:20:30ça y est,
00:20:31on va.
00:20:31Et je crois que
00:20:32dans le mécanisme
00:20:33de l'économie,
00:20:34sans être un spécialiste
00:20:35de l'économie,
00:20:35on sait que ça compte.
00:20:36C'est-à-dire qu'en effet,
00:20:37un Premier ministre
00:20:38qui incarne,
00:20:40qui porte à l'écran
00:20:41ce pessimisme,
00:20:43cet aquabonisme presque,
00:20:44on est fichu,
00:20:45il n'y a plus grand-chose
00:20:46à faire,
00:20:47ça joue aussi
00:20:48sur le fait
00:20:49que les chefs d'entreprise
00:20:50attendent,
00:20:51les décisions ne sont pas prises
00:20:52et donc que l'économie
00:20:54finalement s'enlise.
00:20:55Ça s'est vu très rapidement.
00:20:56Et c'est l'échec,
00:20:57je crois vraiment,
00:20:58c'est le plus grand échec
00:20:58pour moi d'Emmanuel Macron
00:21:00et il est là.
00:21:00Pour abonder dans votre sens,
00:21:01juste un mot,
00:21:02souvenez-vous qu'Éric Lombard
00:21:03il y a quelques semaines
00:21:04a affirmé comme ça
00:21:04dans une interview,
00:21:05ça lui a échappé
00:21:06que la France probablement
00:21:07serait un jour
00:21:08et peut-être dans un jour
00:21:09très prochain
00:21:10sous tutelle du FMI.
00:21:11Les marchés ont réagi
00:21:12et quelques minutes après,
00:21:13il a fait un tweet
00:21:14pour dire,
00:21:14alors attention,
00:21:15c'était une possibilité,
00:21:16ce n'était pas tout à fait sûr.
00:21:17Ce qui montre
00:21:18à quel point vous avez raison,
00:21:19c'est-à-dire qu'au fond,
00:21:20le comportement,
00:21:21l'attitude,
00:21:22le caractère aussi
00:21:23des personnalités politiques
00:21:25jouent immédiatement ensuite
00:21:26aussi sur les marchés financiers.
00:21:28On marque une toute petite pause
00:21:29sur Sud Radio 0826 300 300.
00:21:32Est-ce que vous avez le moral ?
00:21:33Est-ce que vous êtes optimiste ?
00:21:35Et puis dites-nous
00:21:36comment vous appréhendez
00:21:38cette rentrée
00:21:39et comment vous avez ressenti
00:21:41l'interview du Premier ministre.
00:21:44à tout de suite
00:21:45sur Sud Radio.
00:21:46Sud Radio.
00:21:47Sud Radio.
00:21:48Parlons vrai.
00:21:48Parlons vrai.
00:21:49Sud Radio.
00:21:50Parlons vrai.
00:21:51Sud Radio.
00:21:53Le 10h midi,
00:21:54mettez-vous d'accord,
00:21:55Valérie Expert.
00:21:56Alors,
00:21:57nous continuons nos débats
00:21:58avec Sophie de Menton,
00:21:59Noémie Allioua,
00:21:59Frédéric Dhabi et Jean-Pierre Denis.
00:22:01Vous pouvez bien sûr
00:22:02nous appeler 0826 300 300.
00:22:05Le Facebook est toujours
00:22:06également à votre disposition.
00:22:08Facebook de Sud Radio
00:22:09pour réagir.
00:22:10On garde notre principe
00:22:12des coups de cœur
00:22:12et des coups de gueule.
00:22:13Et Noémie,
00:22:15j'aime bien cette formule
00:22:16parce que c'est un pas de côté
00:22:17quand même sur l'actualité
00:22:19et un point de vue
00:22:21un petit peu différent.
00:22:22Donc,
00:22:22vous vouliez revenir
00:22:23sur les fameux boomers.
00:22:25Oui, parce que vous avez bien compris
00:22:26que c'était la nouvelle cible
00:22:27à la mode dans le débat public.
00:22:28Le Premier ministre lui-même
00:22:29les a attaqués.
00:22:30C'était déjà dans son allocution
00:22:31sur TF1
00:22:32il y a une petite semaine maintenant.
00:22:34Il parlait déjà
00:22:34de leur supposé confort.
00:22:36Hier,
00:22:36il est revenu un petit peu
00:22:37non pas sur la réalité
00:22:39qu'il décrivait
00:22:39mais plutôt sur l'expression
00:22:40qu'il avait employée
00:22:41qu'il juge
00:22:43qu'il a simplement repris
00:22:44parce qu'elle existait déjà.
00:22:45Il est revenu sur les boomers.
00:22:47Il a fait un petit intermède
00:22:49un peu larmoyant
00:22:50sur comment les parents
00:22:52peuvent aujourd'hui
00:22:54imaginer que leurs enfants
00:22:56n'auront pas de retraite.
00:22:58Il était presque des trémolos
00:22:59dans la voie.
00:23:00C'est toujours la même accusation.
00:23:03C'est celle de l'accusation
00:23:04d'égoïsme.
00:23:05C'est-à-dire qu'au fond
00:23:05les boomers,
00:23:07les retraités
00:23:08ont leur fait peser
00:23:09le poids de la dette
00:23:10de la dette du pays.
00:23:11Ils seraient des privilégiés
00:23:12dans la pyramide des âges.
00:23:13Ce seraient des égoïstes.
00:23:15D'ailleurs,
00:23:15si vous allez un petit peu
00:23:16sur les réseaux sociaux
00:23:17vous verriez
00:23:17qu'il y a un mème
00:23:18qui revient souvent
00:23:19chez les libéraux.
00:23:21On les décrit
00:23:21ces retraités
00:23:23sous une bannière
00:23:23de costa croisière.
00:23:25C'est une façon de dire
00:23:26qu'ils partent tout le temps
00:23:27en vacances
00:23:27tous les quatre matins
00:23:29qu'ils rouleraient sur l'or
00:23:30pendant que le Nicolas
00:23:31qui paie lui
00:23:32se saigne au quotidien.
00:23:34Rappelons que les boomers
00:23:35ont aujourd'hui
00:23:35entre 60 et 80 ans
00:23:37et surtout
00:23:38qu'ils ne roulent pas tous
00:23:39sur l'or.
00:23:40Beaucoup vivent
00:23:40de petites retraites.
00:23:42Ils aident parfois
00:23:43d'ailleurs leurs petits-enfants,
00:23:44leur famille
00:23:44et ils ne sont surtout pas
00:23:46responsables
00:23:47des choix politiques
00:23:47qui ont été faits.
00:23:49Donc j'ai juste un mot
00:23:49à dire, enfin quelques-uns.
00:23:51Lâchons la gratte
00:23:52aux boomers.
00:23:53Ça n'aidera pas
00:23:54la jeunesse
00:23:54à se déployer.
00:23:55Je ne suis pas tout à fait
00:23:56d'accord.
00:23:57Je ne suis pas tout à fait d'accord
00:23:57parce que les boomers
00:23:58c'est vrai que c'est un phénomène.
00:23:59C'est vrai que c'était
00:23:59une période heureuse.
00:24:01Il y avait du boulot.
00:24:01Ça vient du baby-boom.
00:24:02C'est-à-dire ceux qui sont venus
00:24:04après la guerre
00:24:05entre l'Une et l'Une.
00:24:06Il y a eu de l'emploi.
00:24:08Aucun problème
00:24:08pour trouver du boulot.
00:24:10Ils avaient du fric.
00:24:17Entre guillemets.
00:24:18Pas tous, bien sûr.
00:24:19Il est un peu normal.
00:24:21D'abord qu'ils s'inquiètent
00:24:22effectivement pour les jeunes.
00:24:24Et il est un peu normal
00:24:25qu'ils contribuent aussi.
00:24:27Moi, excusez-moi
00:24:27mais la note de frais
00:24:29pour les retraités
00:24:30on avait le droit
00:24:32de déduire ces notes de frais
00:24:33pour les retraités.
00:24:34C'est n'importe quoi.
00:24:35Pourquoi s'attaquer
00:24:36aux boomers ?
00:24:37Je m'attaque.
00:24:38Il y a toute une partie
00:24:39de la jeunesse
00:24:39qui ne travaille pas.
00:24:40Il n'a dit ça.
00:24:41Il ne s'attaque pas aux boomers.
00:24:43Il a fait un constat.
00:24:45Je veux dire que vous êtes là.
00:24:46Le constat, il induit une réaction.
00:24:48Il induit une forme de responsabilité.
00:24:50C'était toute une époque.
00:24:51Et il faut participer
00:24:52parce que ça va moins bien maintenant.
00:24:54Il est lui-même boomer d'ailleurs.
00:24:55Mais pourquoi ce seraient
00:24:56les boomers
00:24:56qui paieraient les conneries
00:24:57du gouvernement ?
00:24:58Qui paieraient la Gavie ?
00:25:00Qui doit payer
00:25:02les conneries du gouvernement ?
00:25:03Le gouvernement.
00:25:04Je vais vous dire.
00:25:05Le gouvernement, il n'a pas d'argent.
00:25:06C'est notre argent.
00:25:06Le conflit intergénérationnel
00:25:08n'aidera personne.
00:25:10Le conflit intergénérationnel
00:25:11c'est-à-dire de dresser
00:25:12les jeunes contre les retraités
00:25:13ça n'aidera personne.
00:25:15Ça ne fera pas.
00:25:15Je ne trouve pas qu'il s'est fait ça.
00:25:16La France, quand il dit
00:25:17ce sont les Français
00:25:18qui dépensent,
00:25:20ce sont les Français
00:25:21qui dépensent.
00:25:22Mais c'est vrai aussi.
00:25:24C'est vrai d'une certaine manière.
00:25:26On est les plus gâtés.
00:25:27On est les plus gâtés.
00:25:29Il y a des régions
00:25:30où on offre actuellement
00:25:31les fournitures scolaires gratuitement.
00:25:33Nous sommes le pays,
00:25:34entre guillemets.
00:25:35Mais je n'approuve pas
00:25:36ce qui a été fait.
00:25:36Je n'approuve pas cette dépense.
00:25:38Je n'approuve pas cette politique.
00:25:39Nous sommes le pays
00:25:40le plus gâté.
00:25:41C'est-à-dire,
00:25:42quand je dis gâté,
00:25:43ça veut dire que l'État
00:25:44est un État nounou
00:25:45qui nous fournit
00:25:46tout ce qu'on veut.
00:25:47Mais pas que les boomers !
00:25:48On ne parle pas des boomers !
00:25:49Non, mais là,
00:25:49on parle de tout en général.
00:25:51Moi, je prendrais un seul exemple.
00:25:53Je prendrais un seul exemple.
00:25:54Celui de l'éducation nationale.
00:25:55Puisqu'on est au moment
00:25:56de la rentrée des classes.
00:25:57C'est assez concret, finalement.
00:26:00On dit que l'éducation nationale,
00:26:03c'est un des premiers postes
00:26:04du budget d'État.
00:26:05En fait, c'est faux.
00:26:06Puisque les premiers postes
00:26:07de dépenses,
00:26:08des dépenses publiques,
00:26:10c'est les dépenses sociales.
00:26:11Donc, c'est les retraites.
00:26:13Bien sûr.
00:26:13Non, c'est-à-dire les boomers.
00:26:15Et c'est la santé,
00:26:16c'est-à-dire en large partie
00:26:17les boomers.
00:26:18Et c'est normal
00:26:19d'assurer la santé
00:26:20des personnes
00:26:21de plus de 60 ans
00:26:24comme de tout le monde.
00:26:25Simplement,
00:26:25on dit qu'on investit
00:26:27dans l'éducation nationale.
00:26:28Mais quand on enlève
00:26:29du budget d'éducation nationale,
00:26:30ce qui est affecté
00:26:31à la retraite des enseignants,
00:26:33en fait,
00:26:34on voit qu'on dépense
00:26:35plutôt moins
00:26:35que les autres pays
00:26:36de l'Union européenne
00:26:37dans les dépenses d'éducation.
00:26:38Donc, on a une politique
00:26:40qui est en défaveur
00:26:41des nouvelles générations.
00:26:43En ce qui concerne
00:26:44les boomers,
00:26:45quand on élargit un peu
00:26:46la chose,
00:26:47c'est la même chose.
00:26:47En fait,
00:26:47ils ont plutôt moins cotisé
00:26:49parce qu'en fait,
00:26:50la pyramide des âges
00:26:51a fait qu'ils ont
00:26:51plutôt moins cotisé
00:26:52pour bénéficier aujourd'hui
00:26:54d'une retraite
00:26:55pour laquelle,
00:26:56effectivement,
00:26:57ils ont cotisé.
00:26:58Effectivement,
00:26:58ils ont travaillé,
00:26:59ce n'est pas tombé du ciel,
00:27:00mais ils ont plutôt
00:27:00moins cotisé.
00:27:01Donc, on a un problème
00:27:02d'équilibrage.
00:27:03Il va bien falloir
00:27:03résoudre ce problème.
00:27:05Sinon, justement,
00:27:06ça explique peut-être
00:27:07aussi le pessimisme
00:27:07des jeunes.
00:27:08C'est-à-dire qu'ils se disent
00:27:09nous, la retraite,
00:27:10la santé,
00:27:11on n'aura pas ça.
00:27:120,826, 300, 300,
00:27:14vous pouvez réagir.
00:27:14Est-ce que les boomers
00:27:16doivent participer
00:27:17à l'effort national ?
00:27:19Mais qui a dépensé l'argent ?
00:27:21Qui a laissé filer la dette ?
00:27:23Oui, mais pour qui ?
00:27:24Mais c'est la démographie,
00:27:25d'abord.
00:27:28c'est démographique.
00:27:28Moi, je suis un peu gêné
00:27:30par cette catégorie globale,
00:27:31boomers.
00:27:31Oui, oui, bien sûr.
00:27:33Ceux qui sont nés
00:27:34au début des années 60,
00:27:36ce sont ceux qui se sont
00:27:36pris en pleine figure
00:27:37un chômage de masse
00:27:38dans les années 90.
00:27:40Il ne faut pas oublier ça.
00:27:41Et puis,
00:27:42si je fais un petit pas
00:27:43de côté,
00:27:44je convoquerai une enquête
00:27:45IFOF Fédiciel
00:27:46pour Sud Radio
00:27:47qu'on fait depuis 2017,
00:27:49on demande aux Français
00:27:50si chacune des catégories
00:27:51suivantes a été
00:27:53plutôt gagnante
00:27:53ou plutôt perdante
00:27:54du quinquennat
00:27:56d'Emmanuel Macron.
00:27:57Et ce que je trouve
00:27:58toujours très très intéressant,
00:28:00c'est qu'effectivement,
00:28:01les retraités
00:28:02vivent peut-être mieux
00:28:03que les salariés
00:28:03parce qu'ils ont fini
00:28:04quand ils sont propriétaires
00:28:05de rembourser
00:28:07leurs dettes,
00:28:08etc.
00:28:08Mais pour les Français,
00:28:11c'est leur ressenti,
00:28:13la catégorie qui est
00:28:14la plus perdante
00:28:15des années de politique
00:28:16passées,
00:28:17ce sont les retraités.
00:28:18Ce qui n'est pas tout à fait
00:28:19vrai.
00:28:19Ce n'est pas vrai.
00:28:20Tout le monde a en tête
00:28:21l'augmentation
00:28:23de CSG brutale
00:28:25en 2017
00:28:26pour faire baisser
00:28:27les charges du salariat.
00:28:29Tout le monde se souvient
00:28:29d'Emmanuel Macron
00:28:30qui remercie
00:28:31les retraités.
00:28:33Mais qu'est-ce que c'est
00:28:34que la retraite
00:28:34dans l'imaginaire
00:28:35des Français,
00:28:36même les plus jeunes,
00:28:37c'est un cap,
00:28:40c'est un objectif,
00:28:42c'est l'espoir
00:28:43de vivre
00:28:44une nouvelle vie.
00:28:46Donc s'attaquer
00:28:46aux boomers,
00:28:48s'attaquer aux retraités,
00:28:50ça heurte,
00:28:51je dirais,
00:28:52pas seulement
00:28:52cette génération-là,
00:28:54mais l'ensemble
00:28:54des Français.
00:28:56C'est pour ça
00:28:56que dans les enquêtes
00:28:57que je peux mener,
00:28:58notamment les enquêtes
00:28:59qualitatifs
00:29:00auprès des jeunes,
00:29:01j'ai très peu
00:29:01de récriminations
00:29:02sur une éventuelle
00:29:03guerre des générations.
00:29:05Au contraire,
00:29:05comme vous le disiez
00:29:06tout à l'heure,
00:29:07Noémie,
00:29:07il y a beaucoup de jeunes
00:29:08qui sont aidés.
00:29:09Et si on met de côté
00:29:10les boomers,
00:29:12la génération
00:29:13qui aide le plus
00:29:14ses enfants
00:29:15et qui aide ses parents,
00:29:16c'est les 50-64 ans
00:29:17qui, elles,
00:29:18sont en vraie souffrance,
00:29:19notamment sur la question
00:29:20de leur capacité
00:29:21à bien vivre.
00:29:22L'objectif retraite,
00:29:23excuse-moi...
00:29:24Non,
00:29:25ce n'est pas l'objectif
00:29:26d'être à la retraite,
00:29:27c'est une nouvelle vie.
00:29:29C'est vrai que ceux
00:29:29qui travaillent très très dur
00:29:30toute leur vie
00:29:31attendent ce moment-là
00:29:32pour pouvoir enfin se dire
00:29:33on va avoir du temps
00:29:34pour se consacrer
00:29:34à notre famille.
00:29:36Quel est le pourcentage
00:29:36de ceux qui vraiment
00:29:37travaillent très très dur ?
00:29:39C'est très dur,
00:29:40c'est très dur.
00:29:43Moi, je pense à ceux
00:29:44qui travaillent à l'usine,
00:29:45par exemple,
00:29:45ils attendent leur retraite
00:29:46pour pouvoir avoir du temps
00:29:48pour leur travail.
00:29:49À l'usine,
00:29:50ils sont maintenant
00:29:51infiniment moins durs
00:29:52qu'il y a quelques années
00:29:52avec l'honneur de matisation
00:29:53de billets-robots.
00:29:54Il y a une chose tout de même
00:29:55encore une fois
00:29:56dans l'interview
00:29:56de François Bayrou,
00:29:57globalement,
00:29:58c'est un côté
00:29:58ce n'est pas de ma faute.
00:30:00Ce n'est pas moi,
00:30:01c'est les Français,
00:30:01c'est les boomers,
00:30:02il a été mis en vraie difficulté
00:30:04par Sonia Mabrouk
00:30:05qui a rappelé
00:30:07son non-vote
00:30:09sur la proposition
00:30:09de Nicolas Sarkozy
00:30:10de ne pas remplacer
00:30:11un fonctionnaire
00:30:12sur deux.
00:30:13Le problème,
00:30:14on va se parler
00:30:14un peu franchement,
00:30:16est-ce que ce sont
00:30:17les mesures ?
00:30:18Les mesures, oui,
00:30:18mais il y a aussi
00:30:19l'émetteur,
00:30:20celui qui annonce
00:30:21les mesures.
00:30:22Et parfois,
00:30:23ce que tu es
00:30:24est si fort
00:30:24qu'on ne va pas entendre
00:30:25et croire
00:30:27ce que tu dis.
00:30:28Et clairement,
00:30:29quand je vois
00:30:29le baromatiphobe JDD
00:30:30ou François Bayrou,
00:30:32excusez du peu,
00:30:33est le premier ministre
00:30:34le plus impopulaire
00:30:34de la Ve République
00:30:35à un point près
00:30:36avec Édith Cresson,
00:30:37il y a un problème
00:30:38d'émetteur,
00:30:38Bayrou,
00:30:39depuis le début.
00:30:40Alors on a Flavie
00:30:41en ligne avec nous.
00:30:42Bonjour Flavie,
00:30:43vous nous appelez
00:30:43DAPT,
00:30:45il faudrait que vous baissiez
00:30:46votre radio
00:30:47parce que ça fait
00:30:48un petit effet
00:30:48Larsen,
00:30:500826 300 300,
00:30:51vous aussi si vous voulez
00:30:52réagir,
00:30:53vous êtes nombreux
00:30:53à réagir sur le Facebook
00:30:55de Sud Radio.
00:30:56Alors Flavie,
00:30:56qu'est-ce que vous
00:30:56vouliez nous dire ?
00:30:58Moi je voulais vous dire
00:30:59que je suis une bouleuse,
00:31:00une super bouleuse.
00:31:02Vous avez quel âge ?
00:31:03Parce que bouleurs
00:31:04ça va effectivement
00:31:04de ceux qui sont nés
00:31:05après-guerre 45
00:31:07jusqu'à 64 je crois.
00:31:09J'ai 64 ans.
00:31:11D'accord.
00:31:12J'ai 64 ans,
00:31:14on m'a mise
00:31:15à la retraite d'office
00:31:16pour des raisons de santé,
00:31:19mais je suis encore en forme,
00:31:21très en forme
00:31:22et je ne m'attendais pas
00:31:23à me retrouver à la retraite.
00:31:25Bien sûr.
00:31:25parce que j'ai
00:31:27mes enfants seuls,
00:31:30sans portion alimentaire,
00:31:31etc.
00:31:31Enfin bon, voilà.
00:31:33Et je voulais bonifier
00:31:35ma retraite,
00:31:38enfin de travailler encore.
00:31:41Et du coup,
00:31:41pour être,
00:31:44pour pouvoir être
00:31:44un peu plus confortable,
00:31:46j'ai été obligée
00:31:47de prendre
00:31:48un autre travail.
00:31:51Alors que bon,
00:31:52je suis à la retraite,
00:31:53mais j'ai passé pour vivre.
00:31:55Et quand j'entends,
00:31:57alors j'ai entendu dire
00:31:58un monsieur
00:31:59qui était venu à la télé,
00:32:01un socialiste
00:32:02qui disait
00:32:02il faut supprimer
00:32:04le cumul d'emploi
00:32:05à retraite.
00:32:06Ah bon,
00:32:06mais merci.
00:32:07Merci,
00:32:08mais que vais-je faire ?
00:32:09Oui.
00:32:10Quand vous entendez
00:32:11le président de la République,
00:32:12pardon,
00:32:13pas le président,
00:32:13le Premier ministre
00:32:14parler des boomers,
00:32:16ça vous...
00:32:17Je pense qu'il fait
00:32:18beaucoup de généralité.
00:32:20Oui.
00:32:21Oui, oui,
00:32:21ben c'est...
00:32:22Il fait beaucoup de généralité.
00:32:23En fait,
00:32:24au lieu d'aménager,
00:32:26c'est ou noir ou blanc,
00:32:27mais la vie n'est pas
00:32:28noir et blanche.
00:32:29Oui.
00:32:30On a...
00:32:31Merci, Flavie,
00:32:32d'être intervenue.
00:32:33On a Véronique aussi
00:32:34qui nous dit
00:32:34mon mari a travaillé
00:32:36de 16 à 60 ans
00:32:38sans arrêt
00:32:38avec un salaire
00:32:39de 3200 euros
00:32:40pour les meilleures années.
00:32:42Il touche
00:32:422000 euros de retraite.
00:32:44Alors stop,
00:32:44nous ne sommes pas
00:32:45des privilégiés
00:32:45avec des semaines
00:32:47à 45 heures.
00:32:48beaucoup de messages
00:32:51qui vont dans ce sens-là.
00:32:53Une autre auditrice
00:32:54me dit
00:32:54nous n'avons eu droit
00:32:55à rien
00:32:56quand on a fait construire.
00:32:57Les taux étaient
00:32:58à 6 %,
00:32:59jusqu'à 14 %.
00:33:00On travaillait 42 heures.
00:33:02Donc on sent
00:33:02qu'il y a quelque chose
00:33:05qui heurte profondément
00:33:06les Français
00:33:07quand on leur dit
00:33:08que ce sont des profiteurs
00:33:09quelque part.
00:33:10Écoutez peut-être
00:33:11François Bayrou
00:33:12ce qu'il disait
00:33:13à propos des Français.
00:33:14Votre formule
00:33:15laisse entendre
00:33:16que c'est les gouvernements
00:33:17qui dépensent l'argent.
00:33:19Ce n'est pas vrai ?
00:33:19Ici c'est l'État, oui.
00:33:20Non, ce sont les Français
00:33:22à qui on a mis
00:33:23à disposition
00:33:24pour les retraites
00:33:26une immense somme
00:33:28et vous savez
00:33:28que j'ai déployé
00:33:30des trésors
00:33:31de je ne sais pas quoi
00:33:33d'ingéniosité
00:33:34pour que ce chiffre apparaisse.
00:33:36Les retraites
00:33:36ça coûte
00:33:37à l'État
00:33:38entre 40 et 50 milliards
00:33:40par an.
00:33:41Deuxièmement
00:33:42pour la Sécu.
00:33:43Troisièmement
00:33:44pour aider les entreprises
00:33:45non pas pour les entreprises
00:33:47elles-mêmes
00:33:47mais parce qu'une grande partie
00:33:49de ces sommes
00:33:49sont faites pour que
00:33:51des Français
00:33:51qui ne pourraient pas
00:33:52trouver un emploi
00:33:53on appelle ça
00:33:54l'abaissement de charge.
00:33:56Alors Jean-Pierre ?
00:33:57Moi j'aime bien
00:33:57la façon dont Flavie rappelle
00:33:59à la fin
00:33:59que ce n'est pas tout noir
00:34:01ou tout blanc
00:34:01je pense que finalement
00:34:03le problème
00:34:03c'est le mot boomer
00:34:04parce que c'est au départ
00:34:05quand c'est sorti
00:34:06ça s'est pas mal répandu
00:34:07sur les réseaux sociaux
00:34:08c'était pratiquement
00:34:09une injure
00:34:10et les boomers
00:34:11ce sont
00:34:11ok boomers
00:34:12ok boomers
00:34:13donc c'est quelque chose
00:34:15qui tout de suite
00:34:15crispe le débat
00:34:17il y a tout de suite
00:34:17un jugement de valeur
00:34:18et dans cette expression
00:34:20il y a quelque chose
00:34:21qui veut dire
00:34:22boomers
00:34:23c'est à la fois ringard
00:34:24et profiteur
00:34:25c'était ok boomers
00:34:26c'était ça
00:34:27et donc évidemment
00:34:28en reprendre cette expression
00:34:29ça n'aide pas
00:34:30à avoir
00:34:30un vrai débat
00:34:32sur la solidarité
00:34:33entre les générations
00:34:34qui est le cœur du sujet
00:34:36parce que je disais
00:34:36que les boomers
00:34:38puisqu'on les appelle comme ça
00:34:39donc cette génération
00:34:40de l'après-guerre
00:34:41elle était nombreuse
00:34:42elle a moins reçu
00:34:44certainement
00:34:45elle avait peu de patrimoine
00:34:47elle a beaucoup plus travaillé
00:34:48en nombre de semaines par an
00:34:50en nombre d'heures par semaine
00:34:51on peut
00:34:51que ce soit la façon dont on compte
00:34:53elle a beaucoup plus travaillé
00:34:54elle a aussi
00:34:54je le disais tout à l'heure
00:34:55moins cotisé
00:34:56donc maintenant
00:34:57comment on s'assure
00:34:58que le modèle social
00:34:59est réformé
00:35:00avec une solidarité
00:35:01et c'est vrai que
00:35:02quand on prend l'expression
00:35:04comme ça
00:35:04boomers
00:35:05c'est fini
00:35:05il n'y a plus de débat
00:35:06parce que tout le monde
00:35:07est crispé
00:35:070826 300 300
00:35:12si vous voulez
00:35:12réagir
00:35:14on a Philippe en ligne
00:35:15bonjour Philippe
00:35:16vous nous appelez
00:35:16de Nice
00:35:17de Nîmes pardon
00:35:18vous êtes un boomer
00:35:20vous-même
00:35:20j'imagine
00:35:21je suis né en 1959
00:35:23et j'ai commencé
00:35:23à travailler en 1977
00:35:25j'avais 18 ans
00:35:27et déjà à l'époque
00:35:30on nous parlait
00:35:30effectivement
00:35:31de boomers
00:35:33lorsque nous avons eu
00:35:35nos enfants
00:35:36dans les années 80
00:35:37on nous expliquait
00:35:38que cette génération
00:35:39de jeunes
00:35:40des années 80
00:35:41allait effectivement
00:35:42bénéficier du plein emploi
00:35:44grâce au départ
00:35:45à la retraite
00:35:46des boomers
00:35:47donc de ceux qui étaient nés
00:35:48effectivement tout de suite
00:35:49après la guerre
00:35:49mais j'ai l'impression
00:35:51que moi
00:35:52j'ai toujours
00:35:53eu l'impression
00:35:54d'avoir déjà bien payé
00:35:55parce que déjà à l'époque
00:35:56lorsque j'ai commencé
00:35:57à travailler
00:35:57nous n'avions que
00:35:593 à 4 semaines
00:36:00de congés par an
00:36:02on travaillait
00:36:0339 heures
00:36:04on travaillait 39 heures
00:36:06on payait
00:36:07je ne sais pas
00:36:08si j'ai déjà dit
00:36:09mais la vignette
00:36:09pour les personnes âgées
00:36:12et après
00:36:13à la fin des années 90
00:36:14on a commencé
00:36:15à payer
00:36:15effectivement
00:36:16la CSG
00:36:16et le RDS
00:36:17je voudrais donner
00:36:20un petit exemple
00:36:22merci Philippe
00:36:23on va vous répondre
00:36:24parce que c'est tout à fait
00:36:25intéressant
00:36:25ce sentiment de payer
00:36:27etc
00:36:27nous avons un jeune chef
00:36:28d'entreprise
00:36:29que vous connaissez d'ailleurs
00:36:30vous l'avez invité
00:36:30Frédéric Perre
00:36:32qui fait une régate
00:36:33pendant l'été
00:36:33il y a 15 jours
00:36:34crise cardiaque
00:36:35jeune
00:36:3552 ans
00:36:37heureusement
00:36:38la régate était organisée
00:36:40il y avait des pompiers
00:36:41partout
00:36:41on le réanime
00:36:42pendant 20 minutes
00:36:43on retrouve le pot
00:36:44de 20 minutes
00:36:45on lui casse
00:36:45quatre côtes
00:36:46quand il se réveille
00:36:47il voit un hélico
00:36:48posé à côté
00:36:49l'hélico l'emmène
00:36:50immédiatement
00:36:51à Rouen
00:36:51où on lui fait
00:36:52immédiatement
00:36:53ce qu'il faut faire
00:36:54il est remis sur Paris
00:36:56parce que ça ne suffisait pas
00:36:57il est assez abîmé
00:36:58et il est en urgence
00:37:00et on a recommencé
00:37:01une opération
00:37:02de Stens
00:37:03etc
00:37:03et la seule chose
00:37:05qui m'est dite
00:37:05parce que je l'aime beaucoup
00:37:06qui m'a dit
00:37:08j'ai pour la première fois
00:37:09de ma vie compris
00:37:09pourquoi je payais
00:37:10et il y a quelque chose
00:37:11d'important
00:37:12non non Valérie
00:37:13c'est que ce que ça peut
00:37:14vous donner l'exemple
00:37:15bien sûr
00:37:17mais aller aux urgences
00:37:19oui
00:37:19aller aux urgences
00:37:20il y a des
00:37:22c'est pas si mal
00:37:23aller aux urgences
00:37:24essayer d'avoir un rendez-vous
00:37:25chez un dermato
00:37:26essayer d'avoir un rendez-vous
00:37:27chez un cardiologue
00:37:28à l'hôpital public
00:37:29ce n'est pas possible
00:37:30quand on sort de l'hôpital
00:37:31on vous donne
00:37:33ce que vous avez coûté
00:37:34bien sûr
00:37:34mais c'est autre chose
00:37:35encore Sophie
00:37:36oui
00:37:36là on a quand même
00:37:38des trucs incroyables
00:37:38mais personne
00:37:39ne dit le contraire
00:37:41Sophie
00:37:41ce qu'on est en train
00:37:42d'évoquer
00:37:43c'est la stigmatisation
00:37:47pardon
00:37:47d'employer ce mot
00:37:48que je n'aime pas tellement
00:37:49des boomers
00:37:50de dire
00:37:51les triches ne sont pas stigmatisés
00:37:52mais bien sûr
00:37:52qu'ils sont stigmatisés
00:37:53vous en avez profité
00:37:54vous avez gagné votre vie
00:37:55maintenant c'est à vous
00:37:56d'aider
00:37:56le passage de Bayrou hier
00:37:58l'armoyant
00:37:59sur tous ces boomers
00:38:00qui sont tellement contents
00:38:02de payer
00:38:03il va contrôler Frédéric
00:38:08mais les retraités
00:38:10aujourd'hui
00:38:11sont beaucoup plus aisés
00:38:13financièrement
00:38:14que les jeunes
00:38:14vrai ou faux ?
00:38:15oui que les jeunes
00:38:16oui mais en moyenne
00:38:17ils sont un peu plus aisés
00:38:18mais surtout
00:38:18ils ont moins de dépenses
00:38:19contraintes
00:38:20et sous la catégorie
00:38:22retraités
00:38:22il y a vraiment
00:38:23une hétérogénéité
00:38:24de situation
00:38:25et même chose
00:38:26pour ce thème boomer
00:38:26qui me gêne absolument
00:38:28terriblement
00:38:29il n'y a pas de conscience
00:38:30boomer
00:38:31il n'y a pas des références
00:38:32culturelles communes
00:38:33boomers
00:38:33entre vivre dans les années
00:38:3550 et puis 60
00:38:36il y a des choses
00:38:36qui sont extrêmement
00:38:37différentes
00:38:39et je pense qu'une fois
00:38:40de plus
00:38:40la déconnexion
00:38:41dont on parlait
00:38:42on est là
00:38:44elle est là
00:38:45Marie elle nous dit
00:38:46Bayrou est un malade
00:38:47je suis née en 55
00:38:48j'ai commencé à bosser
00:38:49à 20 ans
00:38:50jusqu'à 67 ans
00:38:51j'ai 71 ans
00:38:52et quand j'entends
00:38:53les propos de ce parasite
00:38:54j'ai des montées de tensions
00:38:55bah oui
00:38:56mais c'est la tonalité
00:38:57mais c'est un propos
00:38:58très dur
00:38:59mais qu'on a retrouvé
00:38:59beaucoup dans le discours
00:39:01des français
00:39:01sur la question
00:39:02de l'émetteur
00:39:03Bayrou
00:39:03qui n'a pas
00:39:04dans une logique
00:39:04d'exemplarité
00:39:06qui a été très marqué
00:39:08par la critique
00:39:09en termes d'inaction
00:39:09qu'est-ce qu'il a fait
00:39:10depuis qu'il est prémiste
00:39:11on est d'accord
00:39:13juste un petit chiffre
00:39:16qui est quand même
00:39:17assez significatif
00:39:18c'est un économiste
00:39:19qui s'appelle
00:39:20Sylvain Catherine
00:39:20qui est calculé ça
00:39:21et c'est la hausse
00:39:22des cotisations
00:39:23sur les retraites
00:39:24en fait
00:39:24par rapport au boomer
00:39:26il disait 6 points
00:39:27on paye 6 points de plus
00:39:28aujourd'hui
00:39:29sur l'ensemble
00:39:31d'une carrière
00:39:32à 40-43 années
00:39:33ça représente
00:39:342 ans et demi
00:39:36de salaire brut
00:39:36donc effectivement
00:39:37il y a un poids
00:39:39aujourd'hui
00:39:40sur les générations
00:39:41qui travaillent
00:39:41qui est invisible
00:39:42parce que c'est des cotisations sociales
00:39:44donc on ne le voit pas
00:39:45et qui agit directement
00:39:46sur le revenu
00:39:47et qui est extrêmement fort
00:39:49ça c'est un énorme problème
00:39:51petite pause
00:39:52et on se retrouve
00:39:52dans un instant
00:39:53avec vous sur Sud Radio
00:39:54Sud Radio
00:39:55votre avis fait la différence
00:39:57Sud Radio
00:39:59le 10h midi
00:40:00mettez-vous d'accord
00:40:01Valérie Expert
00:40:02et on est ensemble
00:40:04avec vous sur Sud Radio
00:40:05et nous avons un auditeur
00:40:07au 0826 300 300
00:40:09Laurent
00:40:09vous nous appelez
00:40:10Bergerac
00:40:11encore un boomer
00:40:12je présume
00:40:12non non pas du tout
00:40:14je ne suis pas un boomer
00:40:16mais je vais défendre
00:40:17les boomers
00:40:17mais en fin de compte
00:40:19il y a quand j'ai écouté
00:40:19monsieur Bayrou
00:40:21j'ai été dans mon bureau
00:40:23en train de préparer
00:40:23une déclaration
00:40:24et ça m'a fait
00:40:26un peu sauter
00:40:27parce que
00:40:28il dit que c'est la faute
00:40:29des français
00:40:29je ne suis pas d'accord
00:40:31avec lui
00:40:31enfin ok
00:40:32tout à l'heure
00:40:33j'ai entendu
00:40:34une des intervenantes
00:40:36du moins
00:40:36qui disait
00:40:37que la France
00:40:39on était un peu
00:40:40les nounous
00:40:40aujourd'hui
00:40:43monsieur Bayrou
00:40:45il ne faut pas oublier
00:40:45qu'il a été
00:40:46ministre
00:40:47des finances
00:40:48à un moment donné
00:40:49il a été
00:40:51à l'éducation
00:40:53pendant 4 ans
00:40:53et au plan
00:40:54je t'ai peur que
00:40:54je t'ai juste
00:40:55un mois et demi
00:40:56au plan
00:40:58à l'éducation
00:40:59mais il sait très bien
00:41:00quand on a besoin
00:41:01de fonds
00:41:02comment ça se passe
00:41:03on va chercher
00:41:04donc ces fonds
00:41:05à droite et à gauche
00:41:06et on rabote
00:41:08les autres
00:41:08donc ministères
00:41:10aujourd'hui
00:41:11aujourd'hui
00:41:12il faut qu'on arrête
00:41:12on doit arrêter
00:41:13bien sûr
00:41:14de dire que
00:41:15nos boomers
00:41:16c'est eux
00:41:17non
00:41:17nos boomers
00:41:18heureusement qu'on a de la chance
00:41:19de les avoir
00:41:19parce qu'ils font une consommation
00:41:20il ne faut pas oublier
00:41:21qu'eux
00:41:22ils ont la possibilité
00:41:23de consommer
00:41:24par rapport à nous
00:41:25qui travaillons
00:41:27donc
00:41:27qui faisons
00:41:28du 45h
00:41:29à du 50h semaine
00:41:30où on n'a pas le temps
00:41:31d'aller consommer
00:41:32parce que derrière
00:41:33on est pris par notre travail
00:41:35donc on a quand même
00:41:36une chance
00:41:36d'avoir des boomers
00:41:38qui partent en voyage
00:41:39qui consomment
00:41:40qui font de la rénovation
00:41:41de leur maison
00:41:42parce qu'ils sont propriétaires
00:41:43et qui aident
00:41:44leurs petits-enfants
00:41:45ou même
00:41:45qui aident leurs enfants aussi
00:41:47il ne faut pas oublier tout ça
00:41:48il faut juste
00:41:49aujourd'hui
00:41:50que le gouvernement
00:41:51et qu'ils se remettent
00:41:52tous en question
00:41:52à quel moment
00:41:54eux
00:41:54ils ont fait des efforts
00:41:55à quel moment
00:41:56eux
00:41:57ils ont fait des efforts
00:41:58aujourd'hui
00:41:58on découvre
00:41:59que la France
00:42:00est endettée
00:42:00on découvre
00:42:01que demain
00:42:01éventuellement
00:42:02la S&I
00:42:03nous mettrait
00:42:04sur tutelle
00:42:04à quel moment
00:42:06nos gouvernements
00:42:07ont fait des efforts
00:42:08chaque président
00:42:09de la République
00:42:10que ça soit
00:42:10Emmanuel Macron
00:42:11que ça soit
00:42:12donc
00:42:13François Hollande
00:42:14ou Sarkozy
00:42:15à chaque fois
00:42:16ils savaient comment
00:42:16l'état de la France
00:42:17financièrement
00:42:18ils savaient comment
00:42:19étaient les finances
00:42:20de la France
00:42:20aujourd'hui
00:42:21on ne peut plus
00:42:22donc aller chercher
00:42:24cet argent
00:42:24auprès des Français
00:42:25parce que tout le monde
00:42:26paye des choses
00:42:26il ne faut pas oublier
00:42:27que l'état
00:42:28a renvoyé certaines choses
00:42:30auprès des collectivités
00:42:32donc en disant
00:42:32vous allez vous débrouiller
00:42:34vous allez faire
00:42:35soit augmenter
00:42:36les taxes d'habitation
00:42:37ou les taxes foncières
00:42:37tout ce qui va aller autour
00:42:38pour récupérer cet argent
00:42:40il ne faut pas oublier
00:42:41il ne faut pas oublier
00:42:41qu'on a ôté la vignette
00:42:42aussi
00:42:42la vignette automobile
00:42:44elle servait au département
00:42:45à financer
00:42:47aujourd'hui
00:42:48on réduit bien sûr
00:42:49les dotations
00:42:50auprès des départements
00:42:51on réduit les dotations
00:42:52auprès des collectivités
00:42:53et là l'état
00:42:54voudrait qu'on fasse
00:42:55encore des efforts
00:42:56enfin
00:42:57c'est ça qui ne passe pas
00:42:59il faut bien réduire
00:43:00pour arriver
00:43:01à faire les économies
00:43:01de l'état
00:43:02on est obligé
00:43:02de réduire
00:43:03bien sûr qu'on est obligé
00:43:05de réduire
00:43:05mais on ne peut pas
00:43:07donner de l'aide
00:43:07on ne peut pas donner
00:43:08de l'aide aujourd'hui
00:43:09sur un coup de tête
00:43:10il faut travailler
00:43:11avec des choses
00:43:12à 10 ans
00:43:13une entreprise
00:43:14si elle veut faire
00:43:15une évolution financière
00:43:16une entreprise
00:43:17elle a bien sûr
00:43:17un budget
00:43:18si demain
00:43:18l'entreprise doit évoluer
00:43:20elle ne fait pas
00:43:21un plan à 5
00:43:21à 10 ans
00:43:22et donc on doit réduire
00:43:25les aides
00:43:25à chaque fois qu'il y a
00:43:26un problème en France
00:43:26on distribue une aide
00:43:27sans réfléchir aux conséquences
00:43:29qui vont demain
00:43:29on va marquer une pause
00:43:31merci beaucoup Laurent
00:43:32de votre appel
00:43:33c'était intéressant
00:43:34de vous avoir
00:43:36on va parler
00:43:36des arrêts maladie
00:43:37dans un instant
00:43:38vous savez qu'à partir
00:43:39d'aujourd'hui
00:43:39il y aura des feuilles
00:43:41infalsifiables
00:43:42s'attaquer aux arrêts maladie
00:43:44qu'en pensez-vous
00:43:450826 300 300
00:43:47on vous retrouve dans un instant
00:43:48sur Sud Radio
00:43:49à tout de suite
00:43:50Sud Radio
00:43:51Parlons Vrai
00:43:51Parlons Vrai
00:43:52Sud Radio
00:43:52Parlons Vrai
00:43:53Sud Radio
00:43:53Parlons Vrai
00:43:54Sud Radio
00:43:55le 10h midi
00:43:56mettez-vous d'accord
00:43:57Valérie Expert
00:43:58les débats avec vous
00:44:01sur Sud Radio
00:44:02je vous rappelle
00:44:02qu'on a un petit peu
00:44:03changé les horaires
00:44:04vous retrouverez
00:44:05l'émission Média
00:44:05à 11h30
00:44:06désormais
00:44:07et nous commençons
00:44:07les débats
00:44:08à 10h
00:44:09sur Sud Radio
00:44:11aujourd'hui
00:44:11Sophie de Menton
00:44:12chef d'entreprise
00:44:13présidente du mouvement
00:44:15éthique
00:44:15vous publiez
00:44:16oui on peut réussir
00:44:1742 patrons
00:44:18made in France
00:44:19qui paraît
00:44:19chez Fayard
00:44:20Noémie Allioua
00:44:21journaliste
00:44:22essayiste
00:44:23votre dernier livre
00:44:24La Terreur
00:44:24jusque sous nos draps
00:44:26est paru chez Plon
00:44:27Frédéric Daby
00:44:28directeur général
00:44:29de l'IFOP
00:44:30co-auteur avec
00:44:30Brice Socol
00:44:31de Parlons-nous tous
00:44:32la même langue
00:44:33aux éditions de L'Aube
00:44:34et Jean-Pierre Denis
00:44:35journaliste écrivain
00:44:36et créateur
00:44:37de la lettre d'information
00:44:38théopolitique
00:44:39alors on va
00:44:40continuer
00:44:41avec notre tour de table
00:44:43peut-être avant de parler
00:44:44des arrêts maladie
00:44:45Jean-Pierre
00:44:45vous voulez attirer
00:44:46notre attention
00:44:47sur un article
00:44:48qui est paru ce matin
00:44:49dans le Figaro
00:44:49oui j'ai vu dans le Figaro
00:44:50ce matin un petit article
00:44:51sur les amendes
00:44:53vous savez
00:44:54les amendes routières
00:44:55il y a des pays
00:44:56je ne le savais pas
00:44:57j'avoue
00:44:57la Finlande
00:44:58la Suisse
00:44:59qui module
00:45:00ces amendes
00:45:01en fonction du revenu
00:45:03donc si vous êtes
00:45:04en Suisse
00:45:05que vous êtes un milliardaire
00:45:07vous allez payer
00:45:08en fonction de vos revenus
00:45:10beaucoup plus
00:45:10que quelqu'un
00:45:12qui est mettons
00:45:13au salaire minimum
00:45:14j'ai trouvé que c'était
00:45:15plutôt
00:45:15c'est pas idiot
00:45:15pour papa
00:45:16j'ai trouvé que c'était
00:45:17plutôt une bonne idée
00:45:18et puis j'ai lu la suite
00:45:20de l'article
00:45:20c'est typiquement
00:45:21la situation de la France
00:45:23une métaphore
00:45:23de la situation de la France
00:45:24en fait
00:45:25il semblerait que ce soit
00:45:26complètement inapplicable
00:45:27en France
00:45:28pour deux raisons
00:45:29la première
00:45:31c'est le Conseil constitutionnel
00:45:33la revue de l'égalité
00:45:34parce qu'en fait
00:45:36la peine
00:45:37doit être proportionnée
00:45:39à l'infraction
00:45:40par rapport à l'infraction
00:45:41qui a été commise
00:45:42et le salaire
00:45:42n'a aucun rapport
00:45:43avec l'infraction
00:45:44c'est pas parce que
00:45:45vous êtes milliardaire
00:45:46que vous avez roulé
00:45:47plus vite
00:45:47ou que vous êtes pauvre
00:45:49que vous avez roulé plus vite
00:45:50et puis la deuxième raison
00:45:51qui a un énorme problème aussi
00:45:53c'est en fait
00:45:53la lenteur de la justice
00:45:54et en fait
00:45:55l'amende forfaitaire
00:45:56ça permet d'aller
00:45:57très très très vite
00:45:58c'est injuste
00:45:59et oui parce que
00:45:59si vous êtes pauvre
00:46:01ça va représenter
00:46:01quelque chose de très lourd
00:46:02à porter pour vous
00:46:03et si vous êtes riche
00:46:04c'est pas grave
00:46:05d'avoir fait un excès de vitesse
00:46:06vous vous en fichez complètement
00:46:08mais à la fin
00:46:09la justice n'est pas capable
00:46:10de tenir le rythme
00:46:12et donc on a inventé
00:46:13cette individuation
00:46:14des peines
00:46:14que j'avais pas bien perçue
00:46:16j'avoue
00:46:16et je me suis dit
00:46:17voilà c'est toujours
00:46:17le problème de la France
00:46:18il y a toujours
00:46:19ces deux obstacles
00:46:19oui mais il y a
00:46:20le conseil constitutionnel
00:46:22mais oui mais c'est inapplicable
00:46:23parce que en fait
00:46:24la justice est enlisée
00:46:25l'éducation nationale
00:46:26est en crise
00:46:27en disant qu'il y a
00:46:28une rupture d'égalité
00:46:29c'est vrai
00:46:30en revanche
00:46:30ce qui est très injuste
00:46:32et là on pourrait le faire
00:46:33c'est sûr
00:46:33sur les amendes de stationnement
00:46:35parce que là
00:46:35c'est pas aller vite
00:46:36pas vite etc
00:46:37et l'amende de stationnement
00:46:39on fait pas attention
00:46:40il y a des gens
00:46:40pour qui ça grève un budget
00:46:42ben voilà
00:46:42c'est ça qu'ils font en Suisse
00:46:43oui mais c'est ça
00:46:45oui mais j'ai compris
00:46:46mais sur les excès de vitesse
00:46:47je suis pas d'accord
00:46:48sur plein de choses
00:46:48non mais c'est ça
00:46:49sur le stationnement
00:46:50sur les excès de vitesse
00:46:51mais par contre l'amende de stationnement
00:46:51pourrait être très bien
00:46:52bien sûr
00:46:52c'est 50 euros parfois
00:46:55voire plus 75 je crois
00:46:58dans certains arrondissements
00:46:59de grandes villes
00:47:00mais l'amende forfaitaire
00:47:01c'est parce qu'en fait
00:47:02sinon la justice
00:47:03serait complètement
00:47:04vous êtes en train de nous dire
00:47:05qu'on ne pourrait pas
00:47:06l'appliquer en français
00:47:07voilà
00:47:08Frédéric
00:47:08je vous voyais réagir
00:47:09Jean-Pierre est très très intéressant
00:47:10est-ce que ça touche
00:47:12au côté injuste
00:47:13de la justice
00:47:14n'oublions pas
00:47:15que la justice
00:47:16c'est l'institution
00:47:16un peu malade
00:47:18pour les français
00:47:18quand on parle
00:47:19d'insécurité
00:47:20maintenant
00:47:21c'est de moins en moins
00:47:22une question de police
00:47:23il faut plus de policiers
00:47:24plus de gendarmes
00:47:25mais une question de justice
00:47:26et d'insuffisance
00:47:27de réponse pénale
00:47:28ça c'est pas
00:47:28du
00:47:30c'est pas du pénal
00:47:31et puis on touche
00:47:31à ce qu'on s'est dit
00:47:32depuis le début de notre émission
00:47:33l'impuissance du politique
00:47:35même sur des sujets
00:47:36anodins
00:47:37mais pour un petit revenu
00:47:38deux amendes
00:47:40à 50 euros
00:47:41ça grève
00:47:42ça grève
00:47:43un budget
00:47:43c'est une sortie en moins
00:47:45c'est un cadeau
00:47:45pour son gamin
00:47:46en moins
00:47:46etc
00:47:47un de nos auditeurs
00:47:48Stéphane a raison
00:47:49il dit
00:47:49est-ce que le mieux
00:47:50c'est de ne pas faire
00:47:50d'infraction
00:47:51il a tout à fait raison
00:47:52il a absolument raison
00:47:53on va parler
00:47:55des arrêts maladie
00:47:56puisque
00:47:57les chiffres sont quand même
00:47:58assez effrayants
00:48:00entre 2010
00:48:02et 2023
00:48:03les dépenses
00:48:05en arrêt maladie
00:48:05sont passées
00:48:06de 6 à quasiment
00:48:0710 milliards d'euros
00:48:08donc pour la sécurité sociale
00:48:11c'est évidemment
00:48:11un chiffre considérable
00:48:13ça devrait même dépasser
00:48:14les 22 milliards d'euros
00:48:16en 2025
00:48:17sujet très compliqué
00:48:20très délicat
00:48:21parce que
00:48:21évidemment
00:48:22qu'il faut
00:48:24des arrêts maladie
00:48:24alors est-ce qu'il y a des abus
00:48:26j'aime bien
00:48:26parce que vous
00:48:27vous pouvez réagir
00:48:280 826 300 300
00:48:29appelez-nous
00:48:31sur Sud Radio
00:48:31on a déjà
00:48:32des auditeurs
00:48:33qui réagissent
00:48:34Colette nous dit
00:48:34très bien
00:48:35pour les feuilles
00:48:35infalsifiables
00:48:36des arrêts maladie
00:48:37il faut savoir
00:48:38qui en bénéficie
00:48:39et elle a un petit
00:48:40commentaire
00:48:41sur le marché du travail
00:48:42si nos politiques
00:48:43n'avaient pas éradiqué
00:48:44les usines
00:48:44il y aurait moins
00:48:45de chômage
00:48:45des rentrées d'argent
00:48:46suffisantes
00:48:47et concernant le scolaire
00:48:48le bac n'a plus
00:48:49aucune valeur
00:48:49résultat
00:48:50les enfants
00:48:51n'acceptent plus
00:48:51de travailler à l'usine
00:48:52car certains
00:48:53ils sont certains
00:48:54d'être meilleurs
00:48:54alors qu'ils ne savent
00:48:55rien faire
00:48:56bon ça va un peu plus loin
00:48:57que ça
00:48:58mais c'est quand même
00:48:59dans l'esprit
00:49:00de travailler moins
00:49:02et vous avez un exemple
00:49:04que vous m'avez envoyé
00:49:05qui est tout à fait sidérant
00:49:07Sophie
00:49:07absolument sidérant
00:49:08je le lis
00:49:09c'est un chef d'entreprise
00:49:10que j'avais rencontré
00:49:11parlez bien dans le micro
00:49:11qui me dit
00:49:12suite de l'histoire
00:49:13le collaborateur
00:49:14dont j'osais reparler
00:49:15est revenu travailler
00:49:16début octobre dernier
00:49:18après plus de 19 mois
00:49:20d'arrêt de travail
00:49:21mais voilà
00:49:23il est retourné
00:49:24voir ce même médecin
00:49:25quelques temps après
00:49:26qui lui a dispensé
00:49:275 arrêts de travail successifs
00:49:30il est depuis arrêté
00:49:31par ce même médecin
00:49:33depuis mars 2025
00:49:34notre petite entreprise
00:49:36est relativement prospère
00:49:37j'exporte 25%
00:49:38de mon chiffre d'affaires
00:49:39je cherche désespérément
00:49:40des collaborateurs
00:49:41alors que nous pourrions
00:49:42faire bien plus ensemble
00:49:43nous vivons dans un monde
00:49:44de fous
00:49:45je suis découragée
00:49:46et désespérée
00:49:47mais il a quoi son salarié
00:49:49parce qu'il y a des gens
00:49:49qui ont
00:49:50c'est ça
00:49:51il n'a pas le droit
00:49:52de le savoir
00:49:52non
00:49:52et alors
00:49:53non seulement
00:49:54de le savoir
00:49:54moi j'ai cherché
00:49:55parce que tout le monde
00:49:55a été confronté à ça
00:49:56d'appeler un médecin
00:49:57qui le même médecin
00:49:58avait arrêté 10 personnes
00:49:59dans ma boîte
00:50:00quand j'avais un centre d'appel
00:50:01donc déjà je trouvais ça
00:50:02un peu étrange
00:50:03et vous demandez
00:50:05à comment ça s'appelle
00:50:07le conseil de médecine
00:50:08j'ai même écrit
00:50:09l'ordre des médecins
00:50:10l'ordre des médecins
00:50:10qui ne vous répondent pas
00:50:12qui sont évidemment solidaires
00:50:13et il n'y a pas possible
00:50:16d'avoir une idée
00:50:17quand vous téléphonez
00:50:18à l'inspection du travail
00:50:19vous êtes vraiment jeté
00:50:21vous avez l'air de
00:50:22mais c'est très complexe
00:50:23parce qu'il y a
00:50:24il défend le salarié
00:50:25et on peut comprendre
00:50:26il défend le salarié
00:50:26quoi qu'il arrive
00:50:27donc il n'y a rien à dire
00:50:28mais quand vous avez
00:50:29des salariés
00:50:29qui vous disent
00:50:30je me mets en arrêt de travail
00:50:32je me mets en arrêt de travail
00:50:34et donc j'ai rencontré
00:50:36le ministre de la santé
00:50:41avant l'été
00:50:42et je lui ai dit
00:50:44écoutez monsieur le ministre
00:50:44je vais commencer par une chose
00:50:45pourquoi est-ce que vous n'avez pas
00:50:46lancé un appel aux médecins
00:50:48je veux dire
00:50:49on est tous responsables
00:50:50en tant que français
00:50:50je passe ma vie à le dire
00:50:51un appel aux médecins
00:50:52en disant écoutez
00:50:53voilà
00:50:54on arrête moins
00:50:55est-ce qu'on peut essayer
00:50:57en votre âme et conscience
00:50:58est-ce que vous pouvez
00:50:59ne pas céder à la demande
00:51:01des arrêts de travail
00:51:02parce qu'ils cèdent à la demande
00:51:03mais comme les médecins
00:51:04sont débordés
00:51:05et qu'ils n'ont plus besoin
00:51:06de clientèle
00:51:06on ne peut pas dire
00:51:07que c'est parce qu'ils ont
00:51:07besoin de clientèle
00:51:08non mais ils iront voir
00:51:09un autre médecin
00:51:11ce qui est plus inquiétant
00:51:12il a fait cet appel
00:51:13ce sont les fraudes
00:51:14qui sont en augmentation
00:51:16d'où cette nouvelle feuille
00:51:17infalsifiable
00:51:19alors un auditeur me dit
00:51:20oui mais
00:51:20les fraudeurs ont toujours
00:51:22un coup d'avance
00:51:23et c'est interdit maintenant
00:51:25d'avoir un arrêt de travail
00:51:25parce qu'avant vous allez
00:51:26dans votre pharmacie
00:51:27vous faites examiner à distance
00:51:28comme il n'y a pas assez
00:51:29d'arrêt de travail
00:51:30ma pharmacie fait ça très bien
00:51:31d'ailleurs
00:51:32vous avez un médecin
00:51:33et les arrêts de travail
00:51:34vous les avez en 10 secondes
00:51:36dans la pharmacie
00:51:38ça se déclame de plus en plus
00:51:40ça se déclame de plus en plus
00:51:41mais ça vient
00:51:42c'est plus en plus
00:51:42et ça vient
00:51:43ils viennent de limiter
00:51:45les arrêts de travail
00:51:46à distance
00:51:47et encore dites-vous
00:51:48que dans les sociétés privées
00:51:49il y a quand même
00:51:49une forme de régulation
00:51:50là où vraiment
00:51:51il y a des abus
00:51:52de façon massive
00:51:53c'est vraiment
00:51:54l'administration
00:51:55et la fonction publique
00:51:56je vais vous dire
00:51:57j'ai un ami
00:51:57qui travaille dans un musée
00:51:59j'en dirai pas plus
00:52:00mais il travaille
00:52:01dans un musée parisien
00:52:02donc il travaille
00:52:02dans la fonction publique
00:52:03et sincèrement
00:52:04dès qu'il a
00:52:06un petit coup de fatigue
00:52:07un petit bouton sur le nez
00:52:09quoi que ce soit
00:52:09il prend systématiquement
00:52:1110 jours
00:52:11il y a des abus
00:52:13sincèrement
00:52:13dans la fonction publique
00:52:14qui sont manifestes
00:52:15vous avez des gens
00:52:16qui peuvent prendre
00:52:17des arrêts de travail
00:52:18de façon extrêmement facile
00:52:20c'est encore beaucoup plus facile
00:52:21que dans une entreprise
00:52:22parce que dans une entreprise
00:52:23quelque part
00:52:24le chef d'entreprise
00:52:25lui exige de vous
00:52:26une certaine rentabilité
00:52:28il ne peut rien exiger
00:52:29s'il se met en arrêt maladie
00:52:31il ne peut rien exiger
00:52:33c'est encore plus facile
00:52:34dans la fonction publique
00:52:35c'est encore plus facile
00:52:36et il y a encore plus d'habits
00:52:38et c'est nous qui payons
00:52:39moi je veux des responsables
00:52:40il y a les deux
00:52:40qui sont responsables
00:52:41il y a le médecin
00:52:42et la personne
00:52:43qui demande l'arrêt
00:52:44je suis désolée
00:52:44ils sont deux responsables
00:52:45Jean-Pierre, Denis
00:52:46d'abord il y a des gens
00:52:48qui sont malades
00:52:49oui c'est ça
00:52:49bien sûr
00:52:50c'est ce que j'ai dit
00:52:51depuis le départ
00:52:51donc c'est quand même bien
00:52:52de le redire
00:52:54ensuite
00:52:55puisqu'on parlait de génération
00:52:56il y a aujourd'hui
00:52:57moi je suis assez frappé par ça
00:52:58c'est à dire qu'aujourd'hui
00:53:00j'ai l'impression
00:53:00qu'on est beaucoup plus sensible
00:53:02à la douleur
00:53:03j'allais dire
00:53:04à toutes sortes de bobos
00:53:05que les générations précédentes
00:53:08je pense à mon beau-père
00:53:10je pense à mon beau-père
00:53:11à la génération d'après-guerre
00:53:13il n'avait jamais pris
00:53:13un arrêt maladie
00:53:14de sa vie
00:53:15et il disait toujours
00:53:17t'es malade
00:53:19t'as de la fièvre
00:53:19tu prends ton
00:53:21ton aspégique
00:53:24et puis on n'en parle plus
00:53:25donc on a une société
00:53:26qui est de plus en plus
00:53:28je dirais sensible à la douleur
00:53:30c'est un constat
00:53:31on voit bien
00:53:31qu'on est douillet
00:53:32on est devenu assez douillet
00:53:34donc il y a aussi ça
00:53:35oui et effectivement
00:53:37notre excellent réalisateur
00:53:38Quentin me dit
00:53:39qu'il y a aussi
00:53:39la différence de jours de carence
00:53:41entre le public et le privé
00:53:43ça sert
00:53:43ça a énervé énormément
00:53:46la plupart des Français
00:53:48y compris certains
00:53:49dans le public
00:53:50ce qui est un ressort
00:53:51très fort de notre imaginaire
00:53:53c'est l'égalité
00:53:54l'équité
00:53:55la réciprocité
00:53:56des efforts
00:53:57si je reviens
00:53:58sur ce qu'on s'est dit
00:53:59sur François Bayron
00:54:01les Français étaient d'accord
00:54:02avec ses constats
00:54:03sur la dette
00:54:03mais à taureau a raison
00:54:05ils jugeaient le budget
00:54:07très injuste
00:54:08parce que les efforts
00:54:08étaient mal répartis
00:54:09une réforme réussie
00:54:11c'est une réforme
00:54:13où les efforts
00:54:13sont bien répartis
00:54:14on a le sentiment
00:54:15que les dates donnent
00:54:16l'exemple en premier
00:54:17et ils donnent une finalité
00:54:18une réforme réussie
00:54:19pour les Français
00:54:20c'est quand on taxe les riches
00:54:21non pas tout à fait
00:54:22le prélèvement à la source
00:54:23c'est une réforme
00:54:24plutôt jugée réussie
00:54:26même si c'est vrai
00:54:27qu'il y a ce prisme
00:54:29que je ne peux pas vous être
00:54:30en désaccord total
00:54:32avec vous
00:54:32mais le ministre de la Santé
00:54:33a lancé un appel
00:54:36à la responsabilité
00:54:37il a eu une voix très timide
00:54:40parce qu'il est médecin
00:54:42le malheureux
00:54:42si je puis dire
00:54:43cardiologue
00:54:44Yannick Noder
00:54:44il l'a fait très doucement
00:54:48et très soft
00:54:49moi j'aurais été
00:54:51enfin il l'a fait déjà
00:54:52mais c'est inadmissible
00:54:54allez
00:54:55c'est une petite pause pub
00:54:57et on se retrouve
00:54:58dans un tout petit instant
00:54:59avec vous
00:55:000826 300 300
00:55:01on va peut-être dire
00:55:03quelques mots
00:55:03encore d'Elisabeth Borne
00:55:05qui veut dégenrer
00:55:06la devise du panthéon
00:55:08dégenre
00:55:09il y a eu urgence
00:55:10absolument
00:55:10pourquoi ?
00:55:11pourquoi ?
00:55:13je pose la question
00:55:13à faire parler de soi
00:55:14tout simplement
00:55:15Sud Radio
00:55:16Parlons Vrai
00:55:17Parlons Vrai
00:55:18Sud Radio
00:55:18Parlons Vrai
00:55:19Sud Radio
00:55:22le 10h midi
00:55:23mettez-vous d'accord
00:55:24Valérie Expert
00:55:25alors quelques réactions
00:55:28sur les arrêts de travail
00:55:30une auditrice me dit
00:55:32je suis employée municipale
00:55:33une semaine d'arrêt
00:55:34pour cause de foulure
00:55:35120 euros en moins
00:55:36sur ma prime
00:55:37arrêtez de toujours
00:55:38taper sur les fonctionnaires
00:55:39je peux vous assurer
00:55:40que dans le milieu
00:55:41associatif
00:55:42les profiteurs
00:55:43sont de mon expérience
00:55:44bien plus nombreux
00:55:45autre réaction
00:55:47elle est tombée
00:55:47sur un mauvais maître
00:55:48c'est un
00:55:48c'est lui qui a fait l'arrêt
00:55:50comme il dit je plaisante
00:55:51oui mais elle a été
00:55:52elle a été pénalisée
00:55:54elle travaille dans l'administration
00:55:56et elle a été pénalisée
00:55:57elle a eu
00:55:58un retrait
00:55:59de 120 euros
00:56:00sur sa prime
00:56:00j'aimerais qu'on vérifie
00:56:01mais c'est non pas
00:56:02que je mette sa parole
00:56:03en doute mais j'ai jamais vu
00:56:04au monde un retrait
00:56:06de salaire
00:56:07sur une absence
00:56:08liée à un arrêt maladie
00:56:09il y a quelque chose
00:56:10qui ça n'existe pas
00:56:12une idée à creuser
00:56:13contre les arrêts
00:56:14de travail abusifs
00:56:15serait de définir
00:56:1610 ou 20 jours
00:56:16d'arrêt de travail annuel
00:56:17maximum de manière
00:56:18à ce que les gens
00:56:19ne s'arrêtent pas
00:56:19pour un petit bobo
00:56:20est-ce qu'il marche très bien
00:56:21ce que j'ai fait
00:56:22dans mon entreprise
00:56:22il y avait une prime
00:56:23quand il y avait zéro
00:56:24absentéisme
00:56:24et bien ça a chuté
00:56:26elle parle de la prime
00:56:26elle parle pas du salaire
00:56:27il me semble
00:56:28dans le message
00:56:28que vous avez cité
00:56:29le problème c'est
00:56:30les arrêts de travail
00:56:31hyperlés
00:56:31c'est-à-dire la personne
00:56:32qui est comme vous évoquez
00:56:33qui est absente
00:56:34et puis on ne peut pas
00:56:35compter sur
00:56:36on ne peut pas
00:56:36vraiment la remplacer
00:56:37parce qu'on ne peut pas
00:56:38la remplacer
00:56:38et on attend
00:56:39qu'elle revienne
00:56:39puis finalement
00:56:40elle ne revient pas
00:56:40c'est prolongé
00:56:41et ça c'est pour
00:56:41les chefs d'entreprise
00:56:42c'est très compliqué
00:56:43la panthéonisation
00:56:46alors la féminisation
00:56:48dégenrée
00:56:50la devise du panthéon
00:56:51donc Noémie
00:56:53aux grands hommes
00:56:54la patrie reconnaissante
00:56:56donc Mme Borne
00:56:58estime qu'il faudrait
00:56:59rajouter femme
00:57:00non c'est catastrophique
00:57:02c'est catastrophique
00:57:02c'est honteux
00:57:03évidemment quand on parle
00:57:04des hommes
00:57:05en l'occurrence
00:57:05c'est les hommes
00:57:07c'est les hommes
00:57:07et les femmes
00:57:08ça ça a toujours été
00:57:09comme ça
00:57:10jusqu'à ce qu'Emmanuel Macron
00:57:11commence toutes ses phrases
00:57:12par celles et ceux
00:57:13et qu'il participe aussi
00:57:14à ce mouvement
00:57:15de féminisation
00:57:15du langage
00:57:17mais on pourrait en rire
00:57:18mais ce n'est pas si drôle
00:57:19parce que si vous voulez
00:57:20c'est anecdotique
00:57:22au regard
00:57:22de la liberté de la femme
00:57:24qui recule dans notre pays
00:57:25quand vous êtes une femme
00:57:27aujourd'hui
00:57:27vous vous sentez en insécurité
00:57:29quand vous sortez le soir
00:57:31dans un certain nombre
00:57:32de quartiers
00:57:33et c'est ça
00:57:33qui devrait importer
00:57:35nos politiques
00:57:36ils devraient davantage
00:57:37se soucier de la sécurité
00:57:38des femmes au quotidien
00:57:39parce que c'est ce qu'elles réclament
00:57:40c'est ce dont elles ont besoin
00:57:42pour pouvoir simplement
00:57:42vivre librement
00:57:44dans un grand pays
00:57:45comme celui de la France
00:57:46ça c'est une urgence
00:57:48par contre
00:57:48changer
00:57:49les termes
00:57:51sur le Panthéon
00:57:52bien sûr
00:57:52c'est non seulement secondaire
00:57:53mais c'est aussi
00:57:54risible
00:57:55il n'y a aucune femme
00:57:57aujourd'hui
00:57:57qui réclame
00:57:58de façon sérieuse
00:58:00ça comme une urgence
00:58:01pour sa condition
00:58:02de femme
00:58:03moi je propose
00:58:03une formule
00:58:04un peu plus complète
00:58:05je dirais aux grands hommes
00:58:06aux grandes femmes
00:58:07et aux grandes non-genrées
00:58:08parce que c'est aussi important
00:58:09et donc
00:58:10c'est là qu'on voit
00:58:11qu'on n'en finit pas
00:58:12en fait
00:58:12alors l'avantage
00:58:14c'est que ça ne coûte rien
00:58:15donc c'est les frais de gravure
00:58:17si ça coûte 10
00:58:18des civilisations
00:58:19et donc
00:58:19non mais ça ne coûte rien
00:58:20en termes de budget
00:58:21de l'éducation nationale
00:58:22et ça fait causer
00:58:24donc elle a trouvé
00:58:24que c'était une façon
00:58:25de se manifester
00:58:27et peut-être aussi
00:58:27de parler d'autres choses
00:58:28dans la rentrée scolaire
00:58:29que des vrais sujets
00:58:30qui concernent les deux
00:58:31bref c'est une diversion
00:58:32alors ça démarche
00:58:34ça démarche de départ
00:58:35et de dire
00:58:35il faut que les filles
00:58:37aient plus dans les
00:58:38dans les matières scientifiques
00:58:41etc
00:58:41bon mais Marie Curie
00:58:42elle n'a pas attendu
00:58:43qu'elle ait inscrit
00:58:44et Victor Hugo
00:58:45n'est pas un grand scientifique
00:58:46à ma connaissance
00:58:47et elle est au Panthéon
00:58:48donc
00:58:48non il n'y a pas que
00:58:49des scientifiques au Panthéon
00:58:51donc je ne comprends pas bien
00:58:53alors elle dit
00:58:55ça ne m'a pas échappé
00:58:56que homme
00:58:56ça peut vouloir dire humanité
00:58:57mais je pense que c'est important
00:58:59ça peut aussi
00:58:59dans l'esprit
00:59:00des révolutionnaires
00:59:01qui l'ont inscrit
00:59:02vouloir dire homme
00:59:03non mais on va dire
00:59:05que Mme Borne est en continuité
00:59:06avec sa première prise de parole
00:59:07quand elle a été nommée
00:59:09à l'hôtel Matignon
00:59:10comme première ministre
00:59:11et c'était plutôt une
00:59:12une belle phrase
00:59:14les rêves de petite fille
00:59:16etc
00:59:16bon c'était bien
00:59:18moi je trouvais ça beau
00:59:19mais comme le dit Jean-Pierre
00:59:21cette annonce
00:59:23alors qu'on est dans
00:59:24une entrée scolaire
00:59:25dans notre enquête
00:59:26IFOP fiduciale
00:59:27pour Sud Radio
00:59:28sur les enjeux prioritaires
00:59:29l'éducation est toujours
00:59:30un enjeu absolu
00:59:31quand on parle du déclin du pays
00:59:33les français ne pensent pas
00:59:35armé
00:59:35ils pensent hôpital
00:59:36et ils pensent école
00:59:37c'est le reflet
00:59:39de l'impuissance
00:59:40il faut renoncer des choses
00:59:41il faut se faire voir
00:59:42il faut animer
00:59:45l'agenda politique
00:59:47ou médiatique
00:59:47donc ça ne coûte rien
00:59:49quelque chose
00:59:50dans l'air du temps
00:59:51de symbolique
00:59:52et vous avez raison
00:59:53Noémie
00:59:53je pense que les femmes
00:59:54ne s'y intéressent
00:59:55même pas
00:59:55la question de la sécurité
00:59:57des femmes
00:59:58dans l'espace public
00:59:59la question des inégalités
01:00:01salariales
01:00:02la question des féminicides
01:00:03il y a un livre passionnant
01:00:04qui sort dans quelques jours
01:00:05de l'historien
01:00:06Yvon Jablonka
01:00:07sur l'histoire des féminicides
01:00:09qui en parle
01:00:10un peu de manière indirecte
01:00:12on cherche
01:00:12des choses
01:00:14un petit peu dérivatives
01:00:14on ne va pas
01:00:15s'attaquer
01:00:16au problème du mammouth
01:00:18comme disait
01:00:19un ancien ministre
01:00:21donc
01:00:21dans ce cadre là
01:00:23c'est très révélateur
01:00:24de l'époque
01:00:25et de l'impuissance
01:00:26du politique
01:00:26je reviens sur ma marotte
01:00:28un élu local
01:00:29dans sa rentrée
01:00:30il ne va pas être là-dessus
01:00:32il va être
01:00:32j'ai sauvé une classe
01:00:34on a dû fermer
01:00:35une autre classe
01:00:36la cantine
01:00:37les cantines
01:00:37il fait des choses
01:00:38extrêmement concrètes
01:00:39et votre propos
01:00:40sur la déconnexion
01:00:41c'est ça
01:00:42et puis je dirais
01:00:43que les écrans de fumée
01:00:44parce que c'est aussi
01:00:45un écran de fumée
01:00:45c'est comme les deux jours
01:00:46fériés de Bayrou
01:00:48c'est un écran de fumée
01:00:48pour qu'on se dispute
01:00:50là-dessus
01:00:50et qu'on oublie
01:00:51de discuter
01:00:52de l'essentiel
01:00:53mais j'ai l'impression
01:00:54que ça marche
01:00:54de moins en moins
01:00:55les français voient tout
01:00:57les français décodent tout
01:00:58le problème
01:00:59c'est qu'on en parle
01:01:00c'est confirmé
01:01:01par les études d'opinion
01:01:02mon impression est bonne
01:01:04d'ailleurs ça ne marche plus
01:01:05Frédéric
01:01:06les enjeux
01:01:07peut-être comme on vous a
01:01:09sous la main
01:01:09les grands enjeux
01:01:11c'est vrai qu'on a
01:01:12comme chaque année
01:01:13posé notre question
01:01:14sur les grands enjeux
01:01:15prioritaires pour les français
01:01:16la hiérarchie est assez proche
01:01:18par rapport aux années
01:01:19précédentes
01:01:20à savoir
01:01:21ce diptyque
01:01:22santé
01:01:22éducation
01:01:24l'insécurité
01:01:25qui a rarement été
01:01:26à un niveau si fort
01:01:27même s'il y a eu
01:01:28contre le terrorisme
01:01:28baisse
01:01:29il y a une décrispation
01:01:31relative à la question
01:01:31du pouvoir d'achat
01:01:32il faut le dire
01:01:33parce que la crise
01:01:34inflationniste
01:01:34est quand même
01:01:35derrière nous
01:01:35mais il y a
01:01:37trois mouvements
01:01:38que je trouve
01:01:38très intéressants
01:01:39d'abord
01:01:40au contraire
01:01:41de ce qu'a dit
01:01:41le premier ministre
01:01:42quand il pense
01:01:42que les français
01:01:42n'ont pas conscience
01:01:43de la dette
01:01:43une fois de plus
01:01:44la question
01:01:45de la réduction
01:01:45de la dette publique
01:01:46progresse
01:01:47comme un enjeu
01:01:48prioritaire
01:01:49et rentre quasiment
01:01:49dans le top 5
01:01:50des priorités
01:01:51à condition que ce soit
01:01:53pas sur eux
01:01:53qu'on prélève
01:01:55bien sûr
01:01:55il y a la question
01:01:55de la répartition
01:01:56mais en tout cas
01:01:58c'est faux de dire
01:01:58que les français
01:01:59n'ont pas de prise
01:02:00de conscience là-dessus
01:02:01deuxièmement
01:02:02jamais le chômage
01:02:04a été un niveau
01:02:05si bas
01:02:05dans la hiérarchie
01:02:06des préoccupations
01:02:07des français
01:02:08je rappellerai
01:02:08Valérie
01:02:09qu'en 2018
01:02:09c'était le premier
01:02:10des enjeux
01:02:11cet enjeu s'est évaporé
01:02:12alors même qu'objectivement
01:02:14je crois que le taux de chômage
01:02:15remonte
01:02:15pas fortement
01:02:17mais significativement
01:02:18et enfin
01:02:19la question du climat
01:02:21n'est plus du tout
01:02:22ou de moins en moins
01:02:23un enjeu prioritaire
01:02:25pour les français
01:02:26parce qu'il y a cette logique
01:02:27assez terrible
01:02:28qui est de
01:02:29c'est foutu
01:02:30les politiques n'arrivent plus
01:02:31à régler
01:02:32le problème
01:02:33là-dessus
01:02:34il y a une logique
01:02:35aussi plus intéressante
01:02:37que j'appelle
01:02:37messieurs les anglais
01:02:38tirer les premiers
01:02:38c'est les français
01:02:39qui nous disent
01:02:40on fait énormément d'efforts
01:02:41en matière
01:02:42de lutte contre le climat
01:02:43en France
01:02:44demandez
01:02:45pour le climat
01:02:46pour taux
01:02:46demandez plutôt
01:02:47aux allemands
01:02:48avec leur centrale à charbon
01:02:49aux américains
01:02:50aux russes
01:02:50ou aux chinois
01:02:51donc on a des mouvements
01:02:52plutôt intéressants
01:02:53mais un vrai
01:02:55invariant
01:02:55santé
01:02:56éducation
01:02:57pouvoir d'achat
01:02:58insécurité
01:02:59les quatre grands enjeux
01:03:00pour les français
01:03:00c'est toujours
01:03:02c'est pas nous
01:03:03c'est pas nous
01:03:04c'est les autres
01:03:05oui
01:03:05mais sur le climat
01:03:06c'est pas non plus
01:03:06tout à fait faux
01:03:07oui c'est pas tout à fait faux
01:03:08absolument
01:03:09ben voilà
01:03:09je crois qu'on a fini
01:03:10pour ce matin
01:03:11on va se retrouver
01:03:12dans un instant
01:03:13avec Gilles Gansman
01:03:14pour l'émission
01:03:15média
01:03:15on va recevoir
01:03:16Christine Bravo
01:03:17pour parler des traîtres
01:03:18et puis le patron
01:03:20d'H2O
01:03:20la société de production
01:03:22qui produit
01:03:22Cyril Hanouna
01:03:24le grand retour
01:03:24de Cyril Hanouna
01:03:25sur W9
01:03:26il y aurait bien des choses
01:03:27à dire sur
01:03:28l'Arcom
01:03:29et ses décisions
01:03:30puisque l'idée
01:03:31était d'empêcher
01:03:32Cyril Hanouna
01:03:33de s'exprimer
01:03:34visiblement
01:03:35c'est raté
01:03:36allez on se retrouve
01:03:36dans un petit instant
01:03:37merci à tous les quatre
01:03:38d'avoir été là
01:03:39ce matin
01:03:40d'avoir été les parrains
01:03:41de cette rentrée
01:03:43voilà
01:03:43et on se retrouve
01:03:45donc dans un instant
01:03:46et ma reine
01:03:47parrain
01:03:47et ma reine
01:03:48pardon
01:03:48pardon
01:03:49j'ai oublié
01:03:49mon dieu
01:03:50à tout de suite
01:03:51Sud Radio
01:03:52Parlons Vrai
01:03:53Parlons Vrai
01:03:54Sud Radio
01:03:54Parlons Vrai
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