- il y a 7 semaines
Le vice-président du Rassemblement national et député du Nord était interrogé par Olivier Bost (RTL), Jim Jarrassé (Le Figaro), Perrine Tarneaud (Public Sénat) et Pauline Buisson (M6).
Regardez Le grand jury avec Olivier Bost du 31 août 2025.
Regardez Le grand jury avec Olivier Bost du 31 août 2025.
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00:00Bonjour à tous, très heureux de vous retrouver pour une nouvelle saison du Grand Jury.
00:17Nous sommes en direct sur RTL et en direct également sur Public Sénat dans un nouveau et grand studio.
00:24Vous pouvez nous regarder sur le canal 8 de la TNT.
00:27Bonjour Sébastien Chenu.
00:29Bonjour Monsieur.
00:30Vous êtes vice-président du Rassemblement National et député du Nord.
00:33Vous allez faire tomber François Bayrou et après vous voulez une dissolution.
00:38Mais pouvez-vous remporter une majorité à des élections législatives ?
00:43Vous voulez une démission d'Emmanuel Macron ?
00:45Jordan Bardella serait donc candidat.
00:48Et si vous arriviez au pouvoir, que pourriez-vous faire ?
00:5144 milliards d'euros d'économie est-ce également votre objectif ?
00:56Bienvenue dans ce Grand Jury Sébastien Chenu.
00:58A mes côtés pour vous interroger, Périne Tarnot de Public Sénat et Jim Jarrassé du Figaro.
01:04Bonjour.
01:05Dans ce Grand Jury Sébastien Chenu, plusieurs séquences.
01:08Nous parlerons notamment du 10 septembre dans Tout est politique.
01:11Et vous répondrez aussi à nos questions express.
01:13Le Grand Jury, l'actualité de la semaine.
01:16Sébastien Chenu, mardi, le Rassemblement national ira à Matignon, à l'invitation de François Bayrou.
01:23Est-ce que le Premier ministre peut vous faire changer d'avis ?
01:27Est-ce qu'il peut vous décider à ne pas le faire tomber dans une semaine ?
01:30Non, le Premier ministre ne fera pas changer d'avis le groupe du Rassemblement national que préside Marine Le Pen à l'Assemblée nationale.
01:37Nous refuserons de voter la confiance à ce Premier ministre.
01:41Nous voterons contre sa demande de confiance.
01:44Ça me fait un peu penser, vous savez, à cette phrase d'Alain Perfit qui disait
01:48toute figure exemplaire et nourricière de confiance.
01:52Eh bien, le moins qu'on puisse dire, c'est que François Bayrou n'est pas exemplaire,
01:56que ce qu'il propose, c'est évidemment 20 milliards d'impôts supplémentaires et zéro réforme.
02:03C'est-à-dire qu'en réalité, ce sera retour à la case départ l'année prochaine.
02:06Quel sens d'aller mardi à Matignon ?
02:09D'abord, nous, à chaque fois qu'on nous invite, parce qu'on est des gens responsables,
02:12qu'on pense à l'intérêt du pays, parce qu'on a des choses à dire, des choses à expliquer, des choses à proposer,
02:17nous répondons toujours présents lorsqu'il s'agit de pouvoir faire valoir nos vues.
02:22Et Marine Le Pen et Jordan Bardella jouent le jeu de la démocratie.
02:26Mais vous avez quand même changé de stratégie, parce qu'avant l'été, vous disiez
02:30on ne va pas faire tomber François Bayrou tout de suite, on veut discuter du budget.
02:34Et là, à la rentrée, vous dites, on veut faire tomber François Bayrou.
02:37On ne nous a pas échappé que c'est François Bayrou lui-même qui a avancé un peu le calendrier,
02:41puisque cette demande de confiance n'était pas prévue.
02:44Donc c'est lui qui avance les choses.
02:45Il est en cela d'ailleurs prescripteur d'une crise politique, peut-être même d'ailleurs économique.
02:53Il en est en tout cas à l'accélérateur.
02:55Et puis désormais, il est un peu comme un témoin de Jéhovah qui vient taper aux portes des uns et des autres
03:01en leur disant, est-ce que vous ne voudriez pas embarquer avec moi, me faire confiance ?
03:04Ben non, M. Bayrou ne peut pas vous faire confiance, parce que d'abord on vous a vu à l'œuvre.
03:08Vous et ceux qui vous entourent et ceux qui tiennent les mêmes discours font la même politique depuis tant d'années.
03:16La réalité, c'est que François Bayrou, le faire tomber n'est pas un plaisir.
03:21C'est simplement qu'il porte une politique qui est néfaste pour le pays.
03:24Je disais en début d'entretien, 20 milliards d'impôts de plus sur la France qui travaille ou qui a travaillé.
03:29Les retraités que François Bayrou appelle les boomers, ceux qui pensent qu'ils sont les profiteurs.
03:34Et puis zéro réforme.
03:37Donc si vous voulez, au bout d'un moment, on a laissé François Bayrou d'ailleurs développer pendant quelques mois une politique.
03:44On lui a quelque part donné sa chance de changer le cap, mais il a choisi de continuer une politique macroniste.
03:49Thérine Tarnot.
03:50La première conséquence d'une chute probable de François Bayrou le 8 septembre prochain, c'est l'instabilité politique.
03:55Vous assumez, vous, aujourd'hui ce désordre ?
03:58Mais cette instabilité politique, c'est François Bayrou, Emmanuel Macron, Gabriel Attal, Édouard Philippe, tous ces gens-là, qui l'a créé.
04:04D'abord, ils l'ont créé avec la dissolution.
04:06Ça, c'est Emmanuel Macron, le grand organisateur, celui qui a imaginé une dissolution incroyable et qui ensuite a demandé à ses troupes, vous l'avez dit, Attal, Ligue.
04:16Le 8 septembre, c'est beau qui votait.
04:17D'accord, mais ils ont créé les conditions d'une instabilité politique en appelant à voter pour la gauche, c'est-à-dire en ayant une Assemblée nationale.
04:25Il fallait faire barrage au Rassemblement national.
04:27Il est toujours d'ailleurs savoureux de se dire qu'il y a quelques mois, nous étions la peste brune.
04:31Il fallait nous faire barrage et que maintenant, on nous supplie, on nous invite, on nous sollicite.
04:36Il faudrait qu'on vote, après avoir été d'ailleurs insulté pendant des mois, une politique.
04:40On vote une politique qui n'est pas la nôtre.
04:41Donc, ils sont créateurs de cette instabilité.
04:43François Bayrou est l'accélérateur de l'instabilité.
04:47Et en cela, il porte une lourde responsabilité, tout comme il porte une immense, il au pluriel, responsabilité dans la situation économique, sociale, politique, migratoire, sécuritaire de notre pays.
04:59François Bayrou vous demande de voter sur un constat.
05:0144 milliards d'euros d'économies nécessaires.
05:04Ce constat-là, vous le partagez ou pas ?
05:06Bon, d'abord, François Bayrou devrait commencer par présenter ses excuses aux Français.
05:10La première des choses à faire, puisqu'il fait des télévisions tous les jours, ce serait de demander pardon aux Français d'avoir amené notre pays aux portes d'une certaine forme de ruine économique, sociale, mais aussi sécuritaire, culturelle.
05:24C'est leur travail, c'est leur bilan.
05:26Il est Premier ministre depuis huit mois.
05:29Le Modem a voté tous les budgets d'Emmanuel Macron.
05:31Bayrou a soutenu Macron.
05:32Il avait soutenu François Hollande auparavant.
05:34Mais vous répondez pas à ma question.
05:35Non, mais j'y viens.
05:36Donc, par conséquent, ces gens-là ont une immense responsabilité.
05:40Votre question, c'était...
05:41Est-ce que vous partagez le constat que vous demandez de partager, François Bayrou, 44 milliards d'euros d'économies nécessaires ?
05:46Non, mais d'abord, un constat, on le fait en début, quand on arrive.
05:49François Bayrou, dans sa déclaration de politique générale, aurait pu demander la confiance.
05:52Il ne l'a pas fait.
05:53Donc, il aurait pu faire ce constat en arrivant.
05:56Que la situation soit déplorable.
05:58Qu'il y ait 40 milliards d'euros à aller chercher, 44 milliards pour François Bayrou.
06:03Évidemment, nous, on considère qu'une dette, ça se paye.
06:05On considère que le déficit très important de notre pays, c'est-à-dire qu'on a plus de dépenses que nous n'avons de recettes.
06:11C'est ça, le déficit.
06:12Eh bien, qui crée une dette qu'on doit rembourser chaque année avec des intérêts de plus en plus importants,
06:17effectivement, place la France dans une situation...
06:19On reviendra sur vos solutions, Jim Jaracé.
06:21La dissolution et la chute du gouvernement, ça se paye aussi.
06:23La chute du gouvernement Barnier avait coûté, selon les estimations, 12 milliards d'euros.
06:28Est-ce que vous êtes prêt, à nouveau, à prendre cette responsabilité qui aggraverait la situation économique et financière dans notre pays ?
06:34Écoutez, non.
06:35Ce qui aggravera considérablement la situation économique, c'est le budget de François Bayrou.
06:39Ça, ça aura en plus des effets récessifs.
06:41Presque tous les économistes disent, non seulement ça n'aura pas d'effet pour résoudre le problème de la dette qui nous plombe,
06:48ça aura des effets récessifs sur la croissance.
06:51Et ensuite, il faudra recommencer l'année prochaine à aller chercher 40 milliards d'euros.
06:54Donc, si vous voulez, au bout d'un moment...
06:56Non, mais la censure n'est pas gratuite.
06:57L'instabilité politique, si vous voulez, par exemple, les intérêts de la dette ?
07:00Pas seulement l'instabilité politique.
07:03Je pense que, d'abord, l'instabilité politique, comme je vous l'ai expliqué,
07:06elle est due aussi à ceux qui ont créé ces conditions-là.
07:08Mais je pense qu'il y a des politiques, quand elles sont menées,
07:11qui, effectivement, ne rassurent pas les investisseurs étrangers,
07:15c'est-à-dire ceux qui détiennent, par exemple, beaucoup de notre dette,
07:18qui ne rassurent pas les entrepreneurs français.
07:20Eh bien, cette politique, c'est celle qui consiste à ne pas s'attaquer aux dépenses toxiques de l'État,
07:26à ne pas s'attaquer aux chantiers de réformes nécessaires pour que la France se redresse.
07:31Et ça, je pense que c'est beaucoup plus important que de changer de Premier ministre
07:33ou que d'imaginer...
07:34Oui, cela dit, nous l'avons vu cette semaine à l'université d'été du MEDEF,
07:39leur rentrée, la rentrée des patrons.
07:41On a rencontré des patrons qui, globalement, sont dégoûtés par la politique.
07:45Les deux tiers des Français expriment également une forte défiance à l'égard des partis
07:49et sont inquiets de cette nouvelle instabilité.
07:52Vous ne prenez pas, quand même, le risque d'accentuer cette fracture ?
07:56Non, mais on nous a déjà fait le coup.
07:58Au moment de Michel Barnier, on avait entendu
08:00« Ah, mais la France va dégringoler, la France va s'écrouler,
08:03la France, c'est absolument très grave de changer de Premier ministre. »
08:07Ce qu'il faut, c'est changer de politique.
08:10Et d'ailleurs, je le dis,
08:11si c'est pour remplacer François Béroud par M. Lecornu,
08:14par M. Tartampion,
08:15ou pire, par la gauche complètement dingue,
08:17ce sera pareil.
08:18Ce sera retour à la case départ.
08:20C'est changer de politique.
08:21Et ça, Emmanuel Macron ne l'a pas compris.
08:23Parce que nous sommes le seul pays dans lequel
08:25ceux qui ont perdu les élections gouvernent.
08:28Eh bien, ils pensent qu'ils peuvent continuer à mener la même politique,
08:31alors que les Français se sont exprimés plusieurs fois.
08:33Les élections européennes en votant massivement pour Jordan Bardella,
08:36puis les élections législatives en votant massivement pour l'Assemblée nationale.
08:39Les Français se sont exprimés pour changer de politique.
08:42Eh bien, Macron et ses alliés continuent la même politique.
08:46Donc, il y a un blocage.
08:47Vous dites qu'il faut une dissolution ou la démission d'Emmanuel Macron.
08:51Pourquoi vous excluez, comme vous venez de le faire,
08:54la nomination d'un nouveau Premier ministre ?
08:56Je n'exclus pas.
08:57Le Président de la République fera ce que bon lui semble.
08:59Mais je pense que si c'est pour mener la même politique,
09:03ça ne servira à rien.
09:04Et alors, on se rapprochera encore d'une situation plus difficile
09:08et que seule la dissolution pourra régler cette situation.
09:13Et puis, si Emmanuel Macron ne veut pas dissoudre
09:15parce qu'il penserait qu'il aurait raison, probablement,
09:19que ses troupes reviendraient fort peu nombreuses
09:22et que le Rassemblement national pourrait peut-être en cela gouverner,
09:26eh bien, il lui resterait la démission.
09:28C'est-à-dire oxygéner nos institutions en partant
09:32et en laissant les Français choisir une nouvelle direction.
09:36Ce qu'il faut, c'est un cap, quelque chose de clair,
09:38une politique qui soit claire
09:39et qui rompt avec la logique que nous connaissons,
09:41qui est mondialisée.
09:42On verra sur la démission.
09:44On verra sur la démission.
09:45Périne Tarnot.
09:45Il y a une majorité de Français
09:45qui a une préférence pour un gouvernement technique,
09:49qu'on appellerait technique.
09:51Vous dites pourquoi pas jusqu'à la présidentielle ?
09:54Je ne sais pas ce que c'est.
09:55C'est quoi un gouvernement technique ?
09:56Les technos, ils ont des idées, ce genre-là, j'imagine.
09:59Ils ont bien des idées.
10:00Ils auront des idées.
10:01Sortir pour sortir de l'ornière politique ?
10:04Non, mais un gouvernement technique, ça n'existe pas.
10:06Ce sont des gens qui appliqueront des idées politiques,
10:09des directions politiques.
10:10Ça veut dire quoi, un gouvernement technique ?
10:11Moi, je ne sais pas ce que c'est.
10:12Des technos, c'est fait pour appliquer des choses.
10:14Pour sortir de la logique des partis politiques ?
10:16Oui, mais pour faire quelle politique ?
10:18Est-ce que c'est une politique, là encore,
10:20dans laquelle la contribution à l'Union Européenne
10:22va aller en augmentant comme chaque année ?
10:23Est-ce que c'est une politique qui n'attaquera pas
10:25les grands tabous comme ceux de l'immigration ?
10:27Ou est-ce que c'est un gouvernement technique
10:28qui va s'attaquer à l'immigration ?
10:30Ou est-ce que c'est un gouvernement technique
10:31qui va s'attaquer à la dépense toxique de l'État ?
10:34Je ne sais pas ce que c'est qu'un gouvernement technique.
10:35C'est forcément un gouvernement,
10:37ça a forcément des inclinaisons,
10:39une philosophie, des idées politiques,
10:42et heureusement d'ailleurs.
10:43Donc concrètement, pour que vous compreniez bien
10:45ce midi, Sébastien Chenu,
10:48vous nous dites,
10:49le RN censurera tout gouvernement
10:50qui n'est pas un gouvernement
10:52issu de ses rangs.
10:54Non, le RN censurera tout gouvernement
10:57qui continuera à faire une politique
11:00qui visera à taxer la France du travail,
11:03celle qui a travaillé,
11:04celle qui voudrait travailler,
11:05ou celle qui travaille,
11:06et qui ne s'attaquera pas
11:07à la dépense toxique de l'État,
11:09qui ne s'attaquera pas à l'immigration,
11:11qui ne s'attaquera pas
11:12aux coûts de l'Union Européenne,
11:13et qui simplement proposera aux Français
11:15d'aller leur faire les poches.
11:17Par exemple, un gouvernement PS,
11:18comme le Parti Socialiste l'envisage,
11:21ce week-end à Blois,
11:22à son université d'été,
11:24c'est non.
11:24Mais là, c'est le pompon,
11:25j'ai vu leur proposition,
11:2731 milliards d'euros d'impôts de plus,
11:29là on passe chez les dingues.
11:31Alors c'est vrai que la dette
11:32avait considérablement augmenté
11:33sous François Hollande,
11:35je crois que plus de 386 milliards
11:36d'euros de dette sous François Hollande.
11:38Personne n'a envie de revoir
11:39les dingues de gauche,
11:41entre le wokisme et les impôts,
11:43entre le laxisme
11:44et finalement une certaine forme
11:48d'alliance avec la LFI d'antisémitisme.
11:50Personne n'a du tout envie
11:52de voir ces gens-là aux responsabilités.
11:54Je note d'ailleurs
11:54que dans le programme du PS
11:56qui est sorti,
11:57on note avec le sourire
11:58qu'ils disent
11:59il faut revoir un peu
12:00le coût des agences d'État.
12:01C'est drôle,
12:02ils ont voté contre
12:02à l'Assemblée nationale
12:03lorsque nous l'avons proposé.
12:05Finalement,
12:05un peu de lucidité
12:06est toujours bienvenue.
12:08Alors on va quand même
12:09évoquer quelques hypothèses
12:10pour Matignon.
12:12Quand Sébastien Lecornu,
12:13le ministre des Armées,
12:14dit dans Le Parisien ce matin
12:15« Travaillons à un compromis
12:17entre formation politique ».
12:19Ça peut vous intéresser ?
12:20Vous entendez plutôt bien
12:21avec Sébastien Lecornu,
12:24non ?
12:24C'est quoi s'entendre bien ?
12:25C'est-à-dire se dire
12:26bonjour,
12:26se serrer la main,
12:27être capable d'avoir
12:28trois échanges courtois ?
12:29Dîner ensemble ?
12:30Discuter parfois avec lui,
12:32Sébastien Lecornu.
12:33Moi, je me fais d'ailleurs
12:36comme discipline
12:37de discuter avec l'ensemble
12:38de la classe politique.
12:39Je pense que c'est nécessaire
12:40vu l'état du pays.
12:41Mais une fois qu'on a discuté,
12:43on acte surtout des désaccords.
12:44Donc je ne comprends pas
12:44en fait cette soupe.
12:46En fait,
12:46ils sont toujours dans la recherche
12:47du consensus.
12:51Le consensus,
12:51ce n'est pas une politique.
12:53Chercher des points
12:54de convergence...
12:54Mais le consensus est obligatoire
12:55quand il n'y a pas
12:56de majorité absolue
12:57à l'Assemblée nationale.
12:57Il a permis à fonctionner
12:58pendant plusieurs mois.
12:59Non mais c'est bien le problème,
13:01mais on n'a rien fait
13:02pendant plusieurs mois.
13:02Vous pouvez me dire
13:03quel grand texte on a adopté ?
13:04Vous pouvez me dire
13:04quel problème de la France
13:05a été résolu ?
13:06Il y a un budget qui a été voté.
13:09Vous pouvez me dire
13:09le nombre de pauvres
13:10où nous en sommes dans le pays.
13:11Vous pouvez me dire
13:12le nombre de smicards
13:12où nous en sommes dans le pays.
13:14On est passé de 12 à 17%
13:15de gens qui sont au SMIC
13:16dans le pays.
13:17Vous vous rappelez,
13:17Gabriel Attal,
13:18je vais dé-smicardiser la France.
13:20Moi qui suis élu de Denain,
13:21circonscription populaire,
13:23je pense qu'on a vu le travail.
13:24Donc si vous voulez,
13:24ces gens sont toujours
13:25à la recherche d'un consensus
13:26sur le dos des Français.
13:28En fait,
13:29on ne change jamais le logiciel,
13:31soumission à l'Union Européenne,
13:33incapacité à réformer le pays.
13:35On ne touche pas à l'immigration,
13:36jamais un mot n'est prononcé.
13:38Et puis on cherche des consensus
13:39la petite semaine
13:40sur le dos des Français.
13:40Ce sont les Français
13:42qui justement,
13:43à travers le vote
13:43aux dernières législatives,
13:46ont imposé cet équilibre
13:47à l'Assemblée nationale
13:48et ont demandé
13:49aux forces politiques
13:49finalement de s'entendre.
13:50Alors les Français
13:51ont un peu tordu le bras.
13:53Vous rappelez
13:53qu'il y a eu des désistements.
13:54La France Insoumise
13:55se désistant pour faire élire
13:56Gérald Darmanin dans le Nord.
13:58La France Insoumise
13:59qui tapait sur des casseroles,
14:00se désistait
14:01pour faire élire
14:02Madame Borne
14:03contre le candidat
14:04à l'Assemblée nationale
14:05dans le Calvados.
14:06Et puis dans l'autre sens,
14:07on avait évidemment
14:08tous les amis de Gabriel Attal
14:10qui se désistaient
14:11pour faire élire
14:12des députés de gauche
14:13et d'extrême-gauche.
14:14Et les LR,
14:15Xavier Bertrand
14:15appelant à voter à gauche,
14:17Édouard Philippe aussi.
14:18Ce sont eux
14:18qui ont créé cette situation
14:21et ce sont eux
14:22qui sont responsables
14:23et qui ont mis
14:24les Français finalement
14:25et notre pays
14:26dans cette triste impasse.
14:28Sébastien Chenu,
14:29vous parliez
14:29du Nord
14:31et de votre région.
14:32Marine Le Pen
14:32avait mis son veto
14:33sur une nomination
14:34de Xavier Bertrand,
14:36le président des Hauts-de-France.
14:38Après la dissolution,
14:39ça sera toujours le cas ?
14:40Oui, oui, bien sûr.
14:41Et Bruno Retailleau,
14:42interrogé par le Figaro
14:43pour savoir
14:44s'il était possible
14:45justement
14:45de faire des compromis,
14:47ce qu'on évoquait,
14:47a dit
14:47« Le Rassemblement National
14:49est imprévisible
14:50et irrationnel ».
14:52Vous n'êtes pas fiable ?
14:54Je crois qu'au contraire,
14:55on dit ce qu'on fait.
14:56Enfin, avant l'été,
14:57tous les porte-parole
14:58du Rassemblement National
14:59se sont succédés sur les plateaux.
15:00Je pense que Bruno Retailleau
15:01pense à autre chose
15:01quand vous avez voté
15:02pour la loi immigration
15:03alors que vous aviez dit
15:04que vous alliez voter contre,
15:05quand il y a eu la censure
15:07de Michel Barnier.
15:08Nous l'avions dit,
15:09nous avions dit,
15:09d'ailleurs ça a surpris
15:10Michel Barnier
15:10qui pensait jusqu'au dernier moment,
15:12jusqu'en entrant dans l'hémicycle,
15:13que nous allions sacrifier
15:15les retraités
15:15en votant la confiance,
15:18en tous les cas
15:18en ne votant pas la censure
15:19à Michel Barnier.
15:20Nous disons ce que nous faisons.
15:21On ne les prend pas en traître.
15:22Tous les députés
15:23du Rassemblement National
15:24ont dit
15:24« Si Bérou ne change pas,
15:25si Bérou veut continuer
15:26à désindexer les retraites,
15:28s'il veut les deux jours fériés,
15:29s'il veut continuer
15:31à faire les poches des Français,
15:32eh bien nous le censurons
15:33à la rentrée. »
15:34Mais aujourd'hui,
15:34en cas de dissolution,
15:35vous avez la certitude
15:36d'avoir une majorité absolue
15:37à l'Assemblée Nationale ?
15:38Il n'y a jamais de certitude
15:39dans rien.
15:43Nous allons nous battre.
15:45Je pense que les Français
15:46ont vu ce que c'était
15:46qu'une Assemblée sans majorité.
15:48Je pense que c'est important.
15:49Nous allons demander
15:50aux Français
15:50de nous faire confiance
15:51sur des propositions politiques.
15:53On en parlera,
15:54je l'espère.
15:55Mais surtout,
15:55nous allons leur dire
15:56que nous avons besoin
15:56de stabilité.
15:57Et la stabilité, c'est nous.
15:59La réalité, c'est qu'aujourd'hui,
16:00la stabilité,
16:01c'est le Rassemblement National.
16:02Une élection n'est jamais
16:03gagnée d'avance,
16:04même si les sondages
16:05nous sont plutôt favorables.
16:08Mais nous allons nous battre
16:09pour dire aux Français
16:10« Faites-nous confiance,
16:11laissez-nous aux manettes. »
16:12Justement, Sébastien Chenu,
16:14il y a ce matin
16:14un sondage Elab
16:15dans la tribune dimanche
16:17qui est à la fois
16:17une bonne et une mauvaise nouvelle
16:19pour vous,
16:19mais je voudrais avoir
16:20votre commentaire.
16:21La bonne nouvelle,
16:21c'est que vous êtes largement
16:22en tête des intentions de vote
16:23avec 31%.
16:25La mauvaise,
16:26c'est que vous êtes en baisse
16:27si on compare avant l'été.
16:30Et surtout,
16:30avec ce score de 31%,
16:32vous n'obtenez pas forcément
16:34la majorité absolue.
16:35Est-ce que vous voulez vraiment
16:36une dissolution ?
16:37Parce que si on arrive
16:38au même résultat
16:38que l'été dernier,
16:39ça n'a pas beaucoup d'intérêt.
16:41Oui, nous voulons une dissolution.
16:42Non, ce sondage
16:43ferait pâlir d'envie
16:45tous nos concurrents.
16:46Nous sommes largement en tête,
16:47plus du double
16:48des macronistes,
16:49très loin devant,
16:50pareillement par rapport
16:51à la gauche.
16:53Donc, nous sommes ceux
16:54qui sont les plus...
16:56Oui, on a vu d'ailleurs.
16:57Oui, on les a vues,
16:58les alliances.
16:59Et nous pensons
16:59que ceci ne peut pas
17:01et ne doit pas se retrouver
17:02si nous voulons donner
17:03de la stabilité au pays.
17:04Donc, pour qu'un second tour
17:05se fasse,
17:05il faut passer le premier.
17:07Visiblement,
17:07les Français ont très envie
17:08de nous placer en tête,
17:10de nous laisser faire
17:11la course en tête.
17:12Et nous leur demanderons,
17:13en cas de second tour,
17:14à évidemment éviter
17:16le piège du système.
17:18Des intentions de vote
17:18en baisse quand même,
17:19passé l'été ?
17:20Moins de 2%,
17:21c'est-à-dire qu'on est
17:22dans la marge d'erreur.
17:22Donc, sincèrement,
17:23ce n'est pas tout à fait...
17:25pour n'importe quelle sondeur,
17:25on est plutôt dans une stabilité.
17:27Périte Tarnot.
17:28Et vous irez à Matignon
17:29à quelles conditions ?
17:30Jordan Bardella
17:31ira à Matignon
17:32s'il a le nombre
17:33de députés
17:34dans l'hémicycle
17:34qui lui permettent
17:36de passer...
17:38Ce nombre,
17:38c'est quoi ?
17:39D'avoir la confiance,
17:40peut-être,
17:41de cette Assemblée,
17:41évidemment,
17:42mais surtout de proposer,
17:43de valider,
17:44de voter une politique différente.
17:45Donc,
17:46une majorité absolue.
17:47Un nombre de députés
17:48en soutien majoritaire
17:50à la politique
17:50que Jordan Bardella
17:51mènera à risque.
17:52La logique pourrait vouloir
17:54que si vous arrivez en tête
17:56et que vous vous rapprochez
17:57de la majorité absolue,
17:58il y a déjà eu
17:59des gouvernements
18:00avec des majorités relatives,
18:01vous pourriez gouverner.
18:02Et Emmanuel Macron
18:03pourrait vous proposer Matignon.
18:05Oui,
18:05mais il faut voir,
18:06c'est jamais pareil
18:06d'avoir 280 députés
18:09que 200 députés.
18:10Ce n'est pas du tout pareil.
18:11200,
18:11vous ne pouvez pas gouverner.
18:12C'est une réalité.
18:13Quand vous êtes
18:13à 280 députés,
18:15qu'il en manque 5,
18:169 pour une majorité,
18:18il y a parfois
18:19des possibilités
18:19de dialogue avec certains.
18:21Mais en tous les cas,
18:22Jordan Bardella l'a dit,
18:23il ira à Matignon
18:24pour faire une autre politique
18:26et pour cela,
18:26il lui faut une majorité.
18:28Et c'est le cas
18:28dans lequel Jordan Bardella
18:30ira à Matignon
18:30s'il a une majorité.
18:32Il doit être candidat
18:32des législatives,
18:33Jordan Bardella,
18:34s'il y a une dissolution ?
18:34C'est son libre choix.
18:36Il est président
18:37dans le groupe
18:37au Parlement européen.
18:39Mais je pense que
18:39s'il a envie,
18:40évidemment,
18:41de venir dans l'arène politique
18:43des législatives,
18:44il est,
18:45évidemment,
18:46cela va s'en dire
18:47le bienvenu.
18:48Mais vous savez,
18:48tout le monde sera
18:49sur le pont.
18:50Beaucoup de nos députés
18:51européens seront candidats
18:53dans des circonscriptions,
18:54souvent difficiles d'ailleurs,
18:56pour essayer d'aller faire
18:56bouger les lignes.
18:57Tout le monde sera
18:58sur le pont chez nous.
18:59Alors justement,
18:59s'il y a une dissolution
19:00et des élections législatives,
19:02est-ce que votre plan
19:03Matignon 2,
19:04on avait vu
19:05que le plan Matignon 1
19:06n'avait pas bien fonctionné,
19:07le plan Matignon 2
19:09est prêt.
19:1085% des désignations
19:12pour les candidatures
19:13à une élection législative
19:14étaient prêtes
19:15avant l'été.
19:16Est-ce que vous êtes
19:16à 100% ?
19:17On n'est jamais à 100%.
19:19Il nous reste évidemment
19:20quelques circonscriptions,
19:21mais je crois que oui,
19:22parce que l'intérêt,
19:24quand on n'a pas été
19:25forcément parfait,
19:27quand il y a eu des bugs,
19:28c'est de les corriger.
19:29Et ça, c'est valable
19:29dans toute, j'allais dire,
19:31entreprise humaine.
19:32On a fait un focus
19:35sur une douzaine de candidats
19:38du Rassemblement National
19:38sur 1100 candidats.
19:40C'était plus d'une douzaine.
19:41La presse en a relevé
19:42largement plus.
19:43On était plus proche
19:44d'une centaine.
19:45Non, non, non.
19:46Mais évidemment,
19:47sans regarder les autres.
19:48Parce que quand je vois
19:48qu'effectivement,
19:49LFI fait élire
19:50un triple fiché S,
19:52un dealer,
19:53un consommateur
19:54de cocaïne,
19:55enfin de drogue,
19:56pardon,
19:57qu'il achète à des mineurs
19:58dans le métro,
19:58etc.,
19:59ça n'a pas posé
19:59un souci à la presse
20:00effectivement de dire
20:01que la presse en a parlé
20:01également avec les candidats.
20:03Oui, mais eux,
20:03ils les ont fait élire, monsieur.
20:05Nous, les candidats
20:06qui posent problème,
20:07ils ne seront pas représentés.
20:08Ils ne sont d'ailleurs
20:08plus dans notre mouvement.
20:10Et c'est ça aussi,
20:11le fait de pouvoir
20:11tirer les conséquences
20:13parfois de ce qui n'a pas fonctionné.
20:14Concrètement,
20:15pour ce plan Matignon 2,
20:16est-ce que c'est vrai
20:17que vous demandez aux candidats
20:18d'avoir accès
20:19à leurs réseaux sociaux
20:20pour ensuite soumettre
20:22tout ce qu'ils ont pu publier
20:23ou les groupes
20:24où ils peuvent figurer
20:25à une intelligence artificielle
20:27pour repérer
20:28des propos
20:28qui sont problématiques,
20:30que ce soit raciste,
20:31antisémite, etc.
20:32Les réseaux sociaux,
20:32ils sont publics.
20:33Vous savez,
20:33on est harcelé
20:33par une certaine presse militante
20:35d'extrême-gauche
20:36qui harcèle nos candidats.
20:38S'ils sont garés en double fil
20:39le dimanche matin
20:40devant la boulangerie,
20:41ils feront la une
20:41de la PQR.
20:41Là, il s'agissait quand même
20:42de propos antisémites
20:43ou de propos racistes.
20:45Ce n'était pas tout à fait.
20:45Il n'y a pas de la même chose,
20:47Sébastien.
20:47Il y a un côté harcelant,
20:48un côté chasse à l'homme
20:50vis-à-vis des candidats
20:51du Rassemblement national
20:52qui n'existe nulle part ailleurs.
20:53Donc, nous faisons en sorte
20:54d'être irréprochables,
20:56d'avoir les candidats.
20:57Le problème,
20:57c'est que ça vous ramène
20:58au Front National,
20:59à un passé.
21:00Eh bien,
21:00le travail que nous faisons
21:02a vocation
21:03à nous en éloigner.
21:04Le pôle national
21:05de lutte contre la haine en ligne
21:06enquête sur les auteurs
21:08des propos racistes
21:09tenu sur un groupe Facebook
21:10intitulé
21:10La France avec Jordan Bardella.
21:13Neuf députés
21:14figurés sur le groupe.
21:16Alors, malgré toutes vos promesses,
21:17est-ce qu'on peut dire
21:18ou en tout cas,
21:18on a l'impression
21:19que le ménage
21:19n'a pas forcément été fait ?
21:20M. Bost, moi, je peux vous ajouter
21:22sur ce groupe.
21:23Si vous avez une page Facebook,
21:24je peux vous ajouter
21:25sur ce groupe
21:25sans votre accord.
21:26Et vous allez figurer
21:27sur un groupe
21:28qui tiendra des propos
21:29auxquels vous ne souscrivez pas.
21:31Pardon, il s'est bien
21:31d'un groupe privé,
21:33en l'occurrence,
21:34où les membres
21:35avaient choisi...
21:36Non.
21:37Et puis, je vais vous dire,
21:38dans la foultitude
21:39de réseaux sociaux,
21:41de demandes, etc.,
21:42qu'on voit un groupe
21:42qui arrive avec le titre
21:44groupe de soutien
21:46ou fan de Jordan Bardella
21:47et que vous êtes
21:48au Rassemblement National,
21:49vous êtes plutôt naturellement
21:50vous êtes plutôt
21:51naturellement enclin
21:51à dire que c'est quelque chose
21:53qui correspond à vos idées.
21:54Donc, ces histoires
21:55de pièges de réseaux sociaux,
21:57tout le monde
21:57peut se faire avoir
21:59et je serai
22:00nos adversaires politiques.
22:02Je n'entrerai pas
22:04trop vite
22:04sur ce genre de terrain
22:05parce que
22:06c'est un chemin
22:07qui peut vite
22:08s'écrouler
22:09sous les pieds
22:09de ceux qui l'empruntent.
22:10Vous pensez
22:10qu'il n'y aura plus
22:11de front républicain
22:12s'il y a des élections législatives ?
22:14Parce que la mort
22:15du front républicain,
22:16c'est quelque chose
22:17qu'on a quand même
22:17annoncé plusieurs fois.
22:18Moi, cette appellation
22:20ne me convient pas.
22:21Les républicains,
22:21c'est nous.
22:22Pas le parti politique
22:24mais ceux qui sont attachés
22:26aux valeurs de la République
22:27aujourd'hui
22:27et qui en sont les défenseurs,
22:28c'est nous.
22:29C'est le front de la magouille,
22:29c'est le front du système,
22:31c'est le front de ceux
22:31qui veulent durer,
22:32c'est le front de ceux
22:33qui ont beaucoup à perdre
22:34de voir le Rassemblement National
22:36arriver,
22:36qui s'est formé.
22:37C'est-à-dire
22:37de Attal
22:39à Mélenchon
22:40en passant par
22:41les républicains.
22:42Eux, ils ont beaucoup
22:43à perdre,
22:43c'est leurs intérêts
22:44qui sont en jeu.
22:45Nous, on défend
22:48les Français sauront choisir.
22:49Ils les ont vus à l'œuvre.
22:51Ils ont vu
22:51ce que ça avait donné.
22:52Ils ont vu
22:53que finalement
22:54les désistements,
22:56les appels à voter,
22:57les magouilles,
22:58tout ça
22:58n'a que
23:00de mauvais résultats
23:01pour l'équilibre
23:02de la France
23:02et ensuite d'ailleurs
23:04par rapport
23:05à la vision
23:06qu'on a de nous
23:06à l'étranger.
23:07Vous faisiez un lapsus
23:08sur les républicains.
23:10Pas lapsus.
23:11Je dis les républicains,
23:11c'est nous,
23:12pas le parti
23:12mais ceux qui sommes
23:13les plus attachés
23:14aux valeurs de la République.
23:16D'accord,
23:16mais un jour
23:17travailler avec les républicains
23:19à vous entendre,
23:20c'est quelque chose
23:20de totalement impossible.
23:22Et c'est quoi
23:23et c'est qui les républicains ?
23:24Sur quelle ligne ?
23:25Il y a des républicains,
23:26il y a des députés
23:28qui sont très sympathiques
23:28et qui ont
23:29des choses,
23:31des inclinaisons
23:32intellectuelles,
23:33politiques
23:33qui sont proches des nôtres.
23:34Il y en a qui sont
23:35très éloignés.
23:36Ils vont voter
23:36la confiance à François Béroux.
23:39Est-ce qu'à un moment
23:39les républicains peuvent...
23:40Ils sont complètement schizophrènes.
23:42Dans un programme,
23:43il n'y a plus grand-chose
23:43qui vous distingue
23:44des républicains ?
23:44Mais alors qu'est-ce qu'ils font
23:46dans un gouvernement
23:46qui fait l'inverse
23:47du programme qu'ils veulent ?
23:48La question,
23:49en fait,
23:49elle n'est pas à nous
23:51qu'il faut la poser.
23:52Ils sont totalement schizophrènes.
23:54Donc ils sont contre
23:55les hausses d'impôts
23:56et ils sont dans un gouvernement
23:57qui veut augmenter
23:58les impôts.
23:59Ils sont contre
23:59la politique migratoire
24:00souhaitée par Béroux
24:01et Emmanuel Macron
24:02mais ils participent
24:03à ce gouvernement.
24:04Au bout d'un moment,
24:05ils ne savent plus
24:05où ils habitent ces braves gens.
24:06Donc moi je dis aux électeurs
24:08parce que c'est les électeurs
24:08qui sont intéressants.
24:10Les électeurs,
24:10ils sont bernés.
24:11Les électeurs,
24:11ils sont coquissiers.
24:12Les électeurs,
24:13ils sont trahis.
24:14Et petit à petit,
24:14ils se sont détournés
24:15d'ailleurs des républicains.
24:16Je rappelle que Mme Pécresse,
24:17elle a fait moins de 5%
24:18aux présidentielles.
24:20Moi je leur dis,
24:20faites-nous confiance.
24:21Comme je dis d'ailleurs
24:22aux électeurs de gauche
24:23que la gauche a abandonné
24:24depuis très longtemps.
24:25Faites-nous confiance.
24:26Venez vers nous.
24:27C'est une autre politique
24:28que nous proposons
24:29qui n'a pas été testée
24:30dans notre pays.
24:31C'est une autre politique
24:31économique, sociale,
24:33sécuritaire
24:33que nous proposons.
24:35Et en cela,
24:35tout le monde est bienvenu.
24:36Mais une dissolution demain,
24:38Sébastien Chenu,
24:39c'est quand même un pari.
24:40Un pari que vous pouviez
24:42l'emporter,
24:43pourriez l'emporter
24:43et gouverner dans la foulée
24:45parce que ça reste à haut risque.
24:48Je veux dire,
24:49d'un point de vue
24:49stabilité politique,
24:51on n'a absolument
24:52aucune assurance
24:52de sortir d'une dissolution
24:54avec une solution.
24:55D'accord,
24:56mais on a aussi
24:56la possibilité,
24:57justement,
24:58c'est en cela
24:58que c'est intéressant,
24:59on a la possibilité
25:00de donner de la stabilité.
25:01Là, on est sûr
25:02de l'instabilité.
25:03Là, on en est sûr.
25:03C'est l'instabilité permanente
25:05avec les conséquences
25:07que ça a
25:07et notamment
25:08les conséquences économiques.
25:09Donc, c'est l'instabilité
25:10actuellement.
25:11Elle n'est pas de notre fait,
25:12elle est du leur.
25:13Nous, on propose la stabilité.
25:15Nous sommes les garants
25:16de la stabilité politique
25:17et économique
25:18de notre pays.
25:19Et donc, par conséquent,
25:20nous disons aux Français
25:21faites-nous confiance,
25:22pas sur nos beaux yeux,
25:23sur la politique
25:24que nous proposons.
25:24Nous, à l'inverse
25:25de François Béau,
25:26on ne dit pas
25:26faites-nous confiance
25:26et puis ensuite on verra.
25:28On dit voilà ce qu'on fera,
25:29voilà les outils
25:30qu'on mettra en œuvre
25:31pour redresser notre pays.
25:35Alors, je rappelle le principe
25:39parce qu'il a peut-être
25:40été oublié un petit peu
25:41pendant l'été.
25:42C'est une série de questions
25:43et surtout des réponses
25:44par oui ou par non,
25:46pour ou contre.
25:47Première question,
25:49Sébastien Chenu,
25:49faut-il renforcer
25:50les moyens de l'ARCOM,
25:51le gendarme de l'audiovisuel,
25:53pour mieux contrôler
25:54les contenus violents
25:55sur les réseaux sociaux ?
25:56Non mais l'ARCOM visiblement
25:57a été beaucoup plus occupé
25:59à traquer un certain nombre
26:01d'ailleurs de vos confrères
26:03journalistes,
26:04à regarder si sur les plateaux
26:05de Cyril Hanouna,
26:06on plaisantait
26:07ou on tenait des propos
26:09qu'à s'occuper d'un homme,
26:11d'un pauvre homme
26:12qui est mort directement
26:13en ligne.
26:14L'ARCOM est un bidule.
26:16L'ARCOM est un bidule politique.
26:18L'ARCOM est une arme politique
26:20pour essayer...
26:20Il ne faut pas de tout
26:21des règles audiovisuelles.
26:22Non, il faut des règles audiovisuelles,
26:23mais il faut changer.
26:24Notamment, nous, nous avions pensé
26:26à une époque
26:27qu'il pouvait y avoir
26:29une structure
26:29dans laquelle étaient représentés
26:31aussi les citoyens,
26:32dans laquelle étaient représentés
26:33les parlementaires,
26:35en tous les cas,
26:35une structure beaucoup moins politique
26:37et politisée
26:38que celle-ci.
26:39Je rappelle que l'ARCOM
26:40serait bien inspiré
26:40de s'occuper de Mme Burgraff,
26:42la patronne de France 24,
26:43qui n'a toujours jamais
26:44ouvert la bouche
26:45sur un journaliste
26:46qui tient des propos nazis
26:47et qu'elle a embauché
26:48sur son antenne
26:48avec l'argent des Français.
26:50Ça, l'ARCOM,
26:50il pourrait aussi s'en occuper.
26:52Bon, mais vous n'avez pas répondu
26:53à ma question
26:53par oui ou par non.
26:54L'ARCOM doit aussi s'occuper
26:56des contenus violents
26:57sur les réseaux sociaux.
26:58Oui, oui, elle devrait d'ailleurs
26:59s'occuper uniquement de cela
27:00ou prioritairement de cela.
27:01François Bayrou,
27:02doit-il publier
27:03avant son départ probable
27:04le décret
27:05instituant la feuille de route
27:06énergétique de la France ?
27:08Le secteur de l'énergie
27:09réclame un cap clair.
27:11Mais ce cap clair,
27:12ils l'auront
27:12s'il y a une dissolution
27:13et si nous arrivons aux affaires.
27:15Et je pense que François Bayrou
27:16serait bien inspiré
27:17d'arrêter aujourd'hui
27:18immédiatement
27:19le chemin qu'il a
27:21sur l'énergie,
27:23c'est-à-dire
27:23le fait de soutenir
27:25un maximum
27:25d'énergie intermittente
27:27et d'être très
27:28finalement
27:29timide
27:30sur le nucléaire.
27:31On a besoin
27:31du nucléaire,
27:32donc non.
27:33Est-ce qu'il faut dégenrer
27:35la devise du Panthéon
27:36aux grands hommes
27:37la patrie reconnaissance
27:38comme le souhaite
27:39Elisabeth Borne ?
27:40Au secours.
27:40Au secours.
27:42Madame Borne est ministre
27:42de l'éducation nationale
27:43et elle n'a pas compris
27:44appris que les grands hommes
27:46avec un H majuscule
27:47c'était l'humanité
27:48dans toute son acceptation
27:49hommes et femmes réunis.
27:50Et Madame Borne
27:51est ministre
27:51de l'éducation nationale.
27:52au secours.
27:53Sébastien Cheney,
27:54une dernière question
27:55avant la pause.
27:55Faut-il faire payer
27:56les boomers
27:57pour protéger
27:57les plus jeunes
27:58et les actifs
27:59du dérapage budgétaire
28:01comme l'a laissé entendre
28:02François Bayrou cette semaine ?
28:03Non, il ne faut pas
28:04opposer les Français
28:04les uns aux autres,
28:05il ne faut pas faire
28:05payer les Français,
28:07il faut réduire
28:07la dépense toxique,
28:08l'appareil d'État
28:09et ses agences,
28:10la contribution
28:11à l'Union Européenne,
28:12s'attaquer à l'immigration,
28:14arrêter d'opposer
28:14comme l'affaire
28:15Emmanuel Macron
28:15durant tout son mandat
28:16les Français
28:17les uns aux autres,
28:17les jeunes face aux vieux,
28:18la ruralité face aux villes,
28:20etc.
28:20On va revenir
28:21dans le détail
28:22sur vos solutions
28:23dans la seconde partie
28:23du Grand Jury.
28:24On reviendra aussi
28:25sur cette demande
28:26de démission
28:27d'Emmanuel Macron.
28:28A tout de suite,
28:29Sébastien Chenu
28:29pour la seconde partie
28:30de ce Grand Jury.
28:30Suite du Grand Jury
28:42présenté par Olivier Bost.
28:45Sébastien Chenu,
28:46le vice-président
28:47du Rassemblement National
28:48et député du Nord
28:49et notre invité ce dimanche,
28:51Perrine Tarnot
28:52de Public Sénat
28:53à mes côtés
28:53avec Jim Jarassé
28:55pour vous interroger.
28:57Le Grand Jury
28:582027,
29:00c'est demain.
29:01Sébastien Chenu,
29:02vous voulez une démission
29:03d'Emmanuel Macron.
29:05Emmanuel Macron dit
29:06et répète
29:06encore vendredi
29:08qu'il ne démissionnera pas.
29:10Pardonnez-moi,
29:10mais qu'est-ce qui pourrait
29:11l'y contraindre ?
29:12La rue ?
29:13Non, la situation politique
29:14du pays.
29:15Vous savez,
29:15Emmanuel Macron a dit
29:15beaucoup de choses
29:16et puis il a fait l'inverse.
29:17C'est même à peu près
29:18ce qu'il a fait de mieux
29:18durant ces huit années,
29:19dire des choses
29:20et faire l'inverse.
29:21Dire n'importe quoi,
29:22en réalité.
29:23Moi, ce que je crois,
29:24c'est qu'Emmanuel Macron,
29:25quand il dit
29:25qu'il ne démissionnera pas,
29:26au moment où il le dit,
29:30il y a la réalité,
29:32la réalité de la situation
29:33économique du pays,
29:35la réalité de la situation
29:36politique du pays,
29:38la réalité de la situation
29:39sécuritaire.
29:39Mais tout à l'heure,
29:39vous disiez que vous ne vouliez
29:40pas rajouter
29:40de l'instabilité politique.
29:42Bien sûr.
29:42Est-ce que ça ne serait pas
29:43créer un dangereux précédent ?
29:45Raison pour laquelle,
29:45nous lui disons,
29:46de dissoudre d'abord.
29:48Parce que s'il ne dissout pas,
29:49les Français finiront
29:50par réclamer sa démission.
29:53Donc c'est la rue
29:54qui pourrait le contraindre
29:55et rémissionner.
29:55Non, les Français,
29:56ce n'est pas forcément la rue.
29:57Mais le coût
29:58de cette politique,
30:00en tous les cas,
30:01de cette obstination,
30:03il sera très lourd
30:04pour les Français,
30:05très lourd économiquement,
30:06financièrement.
30:07Et je crois
30:08qu'Emmanuel Macron
30:08abîmera encore
30:10davantage notre pays.
30:11En même temps,
30:11s'il démissionne,
30:11ça veut dire qu'on aura
30:12une campagne présidentielle
30:13extrêmement courte,
30:1435 jours,
30:15c'est ce que dit la Constitution.
30:17Est-ce que ça,
30:17c'est de nature
30:18à recréer un lien
30:18avec les Français
30:19et à avoir un véritable
30:20projet présidentiel ?
30:21Vous savez,
30:21je crois que les Français
30:22savent très bien
30:22qui veut quoi.
30:24Quand les Français
30:24votent pour le Rassemblement
30:25national,
30:26votent pour Jordan Bardella
30:26au moment des élections
30:28européennes,
30:30pour moins de soumissions
30:31à l'Union européenne,
30:32moins de contributions
30:33à l'Union européenne,
30:34plus de sécurité,
30:35une maîtrise des frontières.
30:36Je pense que les gens,
30:37ils savent très bien
30:38pour qui ils votent.
30:38Quand ils votent
30:38pour Jean-Luc Mélenchon,
30:39ils savent très bien
30:40pour quoi ils votent.
30:40Une campagne éclair,
30:41ça sera à la hauteur
30:41des enjeux.
30:42Oui, je pense que
30:43ce n'est pas le souci.
30:44Moi, je ne prends pas
30:45les Français pour des imbéciles.
30:47Je pense qu'ils savent
30:47très bien ce qu'ils font.
30:49Il y a beaucoup de bon sens
30:49dans notre pays.
30:51En revanche, je pense
30:51qu'Emmanuel Macron
30:52est obstiné
30:53et en cela,
30:53il abîme le pays.
30:55Est-ce que vous allez
30:55accompagner la procédure
30:56de destitution
30:57qu'annonce
30:58la France Insoumise
30:59à la fin du mois ?
31:00Non, mais moi,
31:01nous n'avons pas,
31:02avec Marine Le Pen,
31:02au groupe,
31:03le goût de l'effort inutile.
31:04Il n'y a pas de possibilité
31:05que cette procédure
31:06de destitution aboutisse.
31:08Vous avez un objectif commun,
31:09en l'occurrence.
31:09Oui, mais d'accord,
31:09mais il faut que les Français
31:10entendent.
31:10Ça ne peut pas marcher.
31:12Il n'y a pas le nombre
31:13de parlementaires suffisant
31:14pour destituer
31:15Emmanuel Macron.
31:17Donc, cette espèce,
31:17Marine Le Pen avait appelé ça
31:19une espèce de tchégévarisme
31:20de carnaval,
31:21une espèce de révolutionnaire
31:22de pacotille
31:22qui veulent renverser
31:23la table du soir au matin.
31:25Il n'y a pas la possibilité
31:26que ça aboutisse.
31:28Donc, nous,
31:28nos efforts,
31:29nous les faisons porter
31:30sur les solutions
31:31que nous pouvons apporter
31:33aux Français
31:33pour redresser le pays.
31:34Sébastien Chenu,
31:34quand même,
31:35provoquer une démission
31:37d'Emmanuel Macron,
31:38est-ce que ça ne provoquerait
31:39pas quand même
31:39un dangereux précédent ?
31:41C'est-à-dire que
31:41pour la fonction présidentielle,
31:43le fait de se dire
31:44qu'en mettant la pression,
31:45le président tombe,
31:46est-ce que pour la République,
31:48c'est quelque chose de bien ?
31:49On a déjà eu des précédents.
31:51Le général de Gaulle,
31:52lorsqu'il perd le référendum,
31:53il s'en va.
31:54C'est lui qui choisit
31:55de faire un référendum
31:56et c'est lui qui choisit
31:57de partir.
31:57Oui, d'accord.
31:58Bien sûr.
31:59Ce n'est pas du tout
31:59la même chose.
31:59Bien sûr,
31:59parce qu'il avait probablement
32:00un sens de l'État
32:01sans commune mesure
32:03avec Emmanuel Macron
32:04et ses intérêts.
32:05À l'époque,
32:05ce n'est pas les oppositions
32:06qui disent démission,
32:07démission, démission.
32:07La situation politique,
32:08à l'époque,
32:09tout le monde dit,
32:09il suffit de reprendre
32:10d'ailleurs ce que disait
32:11François Mitterrand,
32:11dit que c'est l'ouverture
32:13de l'inconnu,
32:14c'est une crise politique.
32:17Il crée d'ailleurs
32:17une sorte de crise politique
32:19dont les Français
32:22finiront par sortir eux-mêmes
32:23en faisant des choix.
32:25Il y a eu des présidents
32:26qui se sont,
32:27et c'est probablement ça
32:28la difficulté,
32:29qui se sont maintenus
32:29parce qu'on a pris l'habitude
32:31que des présidents
32:32de la République
32:32se maintiennent
32:33avec des cohabitations,
32:35finalement,
32:36avec une absence de...
32:37avec une opposition
32:39avec les Français...
32:41Tout ce que vous décrivez
32:43est le jeu démocratique.
32:44Oui,
32:45donc c'est le jeu démocratique
32:46que de faire voter les Français,
32:47que de respecter
32:48leur volonté,
32:49que de ne pas essayer
32:50de leur tordre le bras
32:51ou de les contourner
32:52et d'en tirer les conséquences.
32:54Appeler à la démission
32:55du Président,
32:55c'est pour vous
32:56dans le jeu démocratique.
32:58Je vous redis,
32:58nous appelons à la dissolution
33:00et si le Président de la République
33:01et la démission,
33:01vous parlez de la démission.
33:02et si le Président de la République
33:02ne dissout pas,
33:04nous considérons
33:04que le meilleur service
33:05qu'il puisse rendre au pays,
33:07c'est de partir.
33:07Dites-vous,
33:08comme votre collègue député
33:09Laurent Jacobelli,
33:10qu'Emmanuel Macron
33:11est un danger pour notre pays,
33:13un danger identitaire,
33:14sécuritaire et économique.
33:16C'est une catastrophe,
33:17surtout Emmanuel Macron.
33:18Quand nous avait présenté
33:20comme le Mozart de la finance...
33:23Une catastrophe,
33:24mais pas un danger ?
33:25Une petite différence...
33:25Une catastrophe,
33:26c'est très dangereux.
33:27Ou un danger,
33:28c'est une catastrophe.
33:29J'utilise un autre mot,
33:30mais tout ça pour dire
33:31que la présence d'Emmanuel Macron,
33:32la politique qu'il a menée,
33:34la façon d'avoir démantelé
33:36l'appareil d'État,
33:37le corps diplomatique,
33:40l'administration,
33:41de placer ses copains,
33:43d'être méprisant
33:44et éloigné des Français.
33:45C'est-à-dire que sa pratique
33:46du pouvoir
33:47et sa ligne politique
33:48et sa philosophie politique
33:50sont une catastrophe
33:52pour le pays.
33:52Périne Tarnot.
33:53Dans ce climat politique,
33:54le 10 septembre,
33:55les Français sont appelés
33:56à tout bloquer
33:56par de multiples organisations,
33:59des appels sur les réseaux sociaux.
34:00Est-ce qu'aujourd'hui,
34:01vous soutenez
34:01ou vous condamnez
34:02totalement ce mouvement ?
34:04Non, mais nous,
34:04on n'est pas une centrale syndicale.
34:05Ce n'est pas notre boulot
34:06de soutenir.
34:06En fait, à chaque fois...
34:08Ce n'est pas les syndicats,
34:09c'est d'origine.
34:09Les syndicats s'embellent
34:11et appellent à la mobilisation
34:12pour un certain nombre.
34:13Ce n'est pas l'origine
34:13de ce mouvement-là.
34:14Et pas le 10, plus tard.
34:15Les Français font ce qu'ils veulent.
34:18Moi, j'ai beaucoup de respect
34:18pour les Français
34:19qui ont envie d'aller manifester.
34:21Jordan Bardella l'a rappelé.
34:23Nous, nous sommes attachés
34:24à la liberté de manifester,
34:26de s'exprimer.
34:27Et si les Français
34:28ont envie de descendre...
34:29Vous avez bien une position.
34:29Vous leur dites attention
34:30dans ce climat politique.
34:31À chaque fois qu'il y a
34:32des manifestations,
34:33on nous pose la question
34:34en disant
34:34est-ce que vous appelez vous aussi ?
34:36Nous n'appelons à rien.
34:38Nous ne condamnons rien.
34:40Les Français sont assez droits...
34:41Donc vous n'avez pas de position
34:42sur ce mouvement-là ?
34:42Non, mais nous considérons
34:43que la contestation
34:44de la politique d'Emmanuel Macron,
34:46elle doit être entendue.
34:48S'il y a beaucoup de Français,
34:48mais enfin,
34:49la seule chose
34:50que nous pouvons aujourd'hui dire,
34:52c'est qu'il ne faut pas
34:52qu'il y ait de récupération politique.
34:54On voit la LFI
34:54avec ses gros sabots
34:55essayer de récupérer
34:56cet appel
34:58dont on ne sait pas très bien,
34:59d'où il vient d'ailleurs
35:00probablement assez spontanément
35:02de Français
35:03qui ne sont pas liés à la LFI.
35:04Et le 17 septembre...
35:05Peut-être de Français
35:05de vos rangs, également ?
35:08qu'il y aura des électeurs
35:09du Rassemblement national
35:09qui auront envie de manifester.
35:11Et en cela,
35:11c'est parfaitement leur droit
35:13et on les comprend parfaitement.
35:14Mais il ne faut pas
35:14que la LFI nous dise ensuite
35:16que le 10 septembre,
35:17c'était la France insoumise
35:18qui était dans la rue.
35:19Mais est-ce que cette rentrée sociale
35:20vous inquiète
35:21entre ce mouvement du 10 septembre
35:22et les syndicats
35:23qui appellent aussi
35:23à une grève générale
35:24le 18 septembre,
35:25soit une semaine après ?
35:26Non, ce qui m'inquiète réellement,
35:27c'est la ligne politique,
35:29l'enfermement,
35:31l'obstination
35:32d'Emmanuel Macron.
35:33Je ne parle même plus
35:34de François Béroud
35:34dont on a compris
35:35qu'il était déjà
35:36un peu de l'histoire passée.
35:40Mais non, c'est plutôt
35:41l'obstination
35:42d'Emmanuel Macron
35:43qui m'inquiète.
35:43Marine Le Pen
35:44ne pourra pas être candidate
35:45s'il y a des élections législatives.
35:47Est-ce que c'est un problème ?
35:48Il y a un chemin juridique.
35:49Il y a visiblement
35:50une jurisprudence
35:51qui lui permettrait peut-être
35:51de déposer sa candidature
35:53et le Conseil constitutionnel
35:56de la valider ou pas.
35:57Elle irait en tous les cas
35:58défendre cette candidature.
36:00Marine Le Pen
36:00utilisera tous les moyens juridiques
36:02qui lui permettront
36:03d'être candidate.
36:04Elle est innocente.
36:05Je vous le rappelle,
36:06elle est en procédure d'appel
36:07et Marine Le Pen
36:08aura à cœur
36:09d'aller porter elle-même
36:10les couleurs
36:11du Rassemblement national
36:12si c'est possible, évidemment.
36:14Est-ce que l'objectif
36:15c'est d'utiliser
36:16cette éventuelle jurisprudence
36:18qui est pour l'instant
36:18une probabilité,
36:20une hypothèse
36:20pour la présidentielle
36:22et aboutir
36:23à une possible candidature
36:24de Marine Le Pen
36:25à la présidentielle ?
36:26Mais nous, nous souhaitons
36:26que Marine Le Pen
36:27soit notre candidate
36:27à la présidentielle.
36:28On ne s'en cache pas
36:29et elle utilisera
36:30tous les moyens juridiques
36:32légaux
36:33lui permettant
36:34de faire valoir
36:35cette candidature
36:36à la présidentielle.
36:37Je vous rappelle donc
36:37qu'elle est présumée
36:38innocente,
36:39qu'elle a derrière elle
36:40des millions de Français,
36:42qu'elle porte la voix
36:42de millions de Français,
36:43qu'elle porte une autre politique
36:44et donc
36:45s'il y a un interstice,
36:47s'il y a un chemin,
36:48s'il y a une possibilité
36:49qu'elle soit candidate
36:50juridique,
36:51eh bien elle l'utilisera
36:53pour porter la voix
36:53des Français.
36:54Mais quelle que soit
36:54cette tentative
36:55au moment des législatives,
36:56de toute façon,
36:57ce qui réglera
36:58le sort de Marine Le Pen
36:59pour l'élection présidentielle,
37:00c'est son procès en appel
37:01l'année prochaine ?
37:02Oui, pour les élections présidentielles,
37:04c'est son procès
37:04en appel,
37:06probablement,
37:06mais nous n'avons pas,
37:08ce n'est pas entre nos mains
37:09cette décision.
37:11Donc Marine Le Pen
37:11continue le combat.
37:13Pour ceux qui disaient
37:13mais Marine Le Pen
37:14n'appellera jamais
37:16la dissolution
37:16parce qu'elle pourrait
37:17possiblement
37:18ne pas être candidate,
37:19eh bien Marine Le Pen
37:20démontre que son intérêt
37:21personnel,
37:22sa situation personnelle,
37:23le fait d'être
37:24elle-même députée
37:25ne compte pas
37:26par rapport
37:26à l'intérêt du pays.
37:28Elle est prête
37:28à se passer
37:29d'être elle-même
37:30parlementaire
37:31si on peut donner
37:32une nouvelle perspective
37:33au pays.
37:34C'est justement
37:35dans son intérêt personnel
37:36et avec cette éventuelle
37:38jurisprudence
37:38que peut-être
37:40cette décision
37:40a été prise.
37:41Écoutez,
37:42je crois que
37:43on peut...
37:43Vous pouvez avoir
37:45ce type peut-être
37:46de mauvais esprit
37:46mais nous,
37:47nous considérons
37:48que la situation
37:48du pays
37:49est suffisamment grave
37:50pour ne pas regarder
37:51quels sont les intérêts
37:52personnels
37:53des uns et des autres
37:54et aller devant
37:56les Français
37:56avec une offre politique
37:57claire
37:58et prendre le pays
37:59en charge
38:00ce qui n'est pas
38:01une mince affaire
38:01parce que je vous le dis
38:02nous on est candidat
38:04pour prendre
38:04la destinée du pays
38:05en main
38:06vu l'état du pays
38:07je ne suis pas sûr
38:08qu'il y ait beaucoup de gens
38:08qui ont en réalité
38:09la volonté de le faire.
38:10Sébastien Chenus
38:11sans mauvais esprit
38:12Jordan Bardella
38:13se prépare
38:14pour l'élection présidentielle
38:15comment se prépare-t-il
38:17vous le savez ?
38:18En travaillant
38:18en continuant
38:19vous l'avez vu
38:20il était devant
38:21les entrepreneurs de France
38:22cette semaine
38:23il était hier à Chalon
38:25en Champagne
38:26au contact des Français
38:27en écoutant
38:28en proposant
38:29en expliquant
38:30notre politique
38:31en rassurant
38:32en expliquant
38:33que la charge
38:34de la dette
38:35qu'il faudra rembourser
38:36et bien on ne pourra pas
38:37la rembourser
38:37avec les politiques
38:39qui sont menées actuellement
38:40en expliquant
38:40quelle serait notre politique
38:42c'est ça
38:42le rôle d'un président
38:44s'il y a une démission
38:44du président de la république
38:46c'est lui le candidat
38:47là
38:47si Marine Le Pen
38:48ne peut pas être candidate
38:49Jordan Bardella
38:50sera candidat
38:50enfin ce n'est pas un mystère
38:51on le dit depuis des mois
38:52il prépare son prochain livre
38:54vous avez retenu quoi
38:55vous de son précédent livre
38:56c'était un ouvrage
38:57plutôt personnel
38:58c'était un ouvrage
38:58dans lequel il expliquait
38:59son parcours
39:00moi ce que j'avais retenu
39:01c'était que
39:02la méritocratie républicaine
39:03c'est-à-dire le fait
39:04d'être un enfant
39:06de quartier populaire
39:08de France
39:08peut
39:09dans ce pays
39:10grâce à un outil
39:12qui s'appelle
39:12le rassemblement national
39:13un parti politique
39:14le rassemblement national
39:15et bien hisser
39:16un jeune aux plus hautes
39:17responsabilités
39:18et je trouve que
39:19c'est gage d'espoir
39:20vous n'avez pas retenu
39:22dans le livre
39:22qu'il poussait quand même
39:23pour l'alliance des droites
39:24je crois que ça va bien au-delà
39:25nous ça fait bien longtemps
39:27parce que
39:27c'est quoi les droites
39:28monsieur Retailleau
39:30il est de droite
39:31mais il soutient
39:32il va voter la confiance
39:33de monsieur Beyrou
39:34donc moi je ne comprends plus rien
39:35ce qu'il faut
39:36c'est l'alliance des patriotes
39:37aller même au-delà
39:39de la droite
39:39il y a beaucoup de gens
39:40qui ne sont pas
39:41de droite
39:42mais qui sont patriotes
39:43qui sont attachés
39:44à la valeur du travail
39:45derrière la question
39:46de l'alliance des droites
39:46c'est notamment
39:47où vous positionnez
39:48le curseur
39:49en matière économique
39:49sur le plan libéral
39:50etc
39:51c'est pas seulement
39:52une question
39:52de stratégie politique
39:53non certes
39:54mais je crois
39:54qu'on a expliqué
39:55que nous n'étions pas
39:57enfermables
39:58dans une école de pensée
39:59nous ne sommes pas
40:00des ultra libéraux
40:01c'est clair
40:02nous ne sommes pas
40:03des marxistes
40:03c'est clair
40:04et par conséquent
40:05nous sommes des pragmatiques
40:06des colbertistes
40:07nous proposons
40:08un chemin politique
40:09qui n'a pas été tenté
40:10encore pour notre pays
40:11et qui aura d'autres types
40:13de résultats
40:13que les politiques
40:15économiques et sociales
40:15qu'on connaît
40:16libérales
40:17européistes
40:18depuis 40 ans
40:19vous attendez quoi
40:19du prochain livre
40:20de Jordan Bardella ?
40:21des perspectives
40:22sur notre programme
40:23expliquer comment
40:25il gouvernerait
40:26le pays
40:27la méthode de gouvernance
40:29je pense qu'il y a
40:29beaucoup de français
40:30qui sont de bonne foi
40:31et qui parfois
40:31peuvent douter
40:32se dire
40:33j'ai envie de voter pour eux
40:34mais est-ce qu'on peut
40:35leur faire confiance
40:37est-ce que c'est pas
40:37une aventure
40:38et bien je pense
40:38que ça permettrait
40:39de rassurer les français
40:40le grand jury
40:42ça se passe au parlement
40:43alors ça va se passer
40:45forcément au parlement
40:46parce qu'il faudra bien
40:46un budget
40:47à un moment
40:48pour la France
40:48l'année prochaine
40:49votez donc
40:50par les assemblées
40:51nous allons
40:52nous intéresser
40:53à votre contre-budget
40:54dans une lettre
40:55cet été
40:55à François Bayrou
40:56Marine Le Pen
40:57donne des chiffres
40:58et ses sources
40:59d'économie
40:5960 milliards
41:01c'est le coût
41:02de l'immigration
41:03selon Marine Le Pen
41:0460 milliards
41:05c'est le coût
41:05de la bureaucratie
41:06et du millefeuille
41:07administratif
41:08et puis il y a encore
41:09quelques milliards
41:10réduire la contribution
41:11à l'Europe
41:12quelques milliards
41:12pour stopper
41:13les énergies renouvelables
41:14ou encore
41:14quelques milliards
41:15en s'attaquant
41:15aux fraudes
41:16cela va bien plus loin
41:18que le contre-budget
41:19qu'avait présenté
41:20Jean-Philippe Tanguy
41:21à l'automne dernier
41:22oui parce que la situation
41:23s'est aussi dégradée
41:24je vous rappelle
41:25la situation telle qu'elle est
41:26on a un pays
41:27qui a un déficit
41:28chronique
41:28fort
41:29et qui s'aggrave
41:30chaque année
41:31c'est-à-dire qu'on a
41:32plus de dépenses
41:33que de recettes
41:34dans notre pays
41:34face à cela
41:35l'État
41:36depuis des années
41:37empruntent sur les marchés
41:38pour pouvoir
41:39je veux dire
41:39boucler finalement
41:40la dépense publique
41:41et on emprunte
41:42de plus en plus
41:43on paye des intérêts
41:44ces intérêts sont variables
41:46parfois les taux d'intérêt
41:47montent
41:47parfois ils baissent
41:48mais enfin
41:48ils ont plutôt tendance
41:49à monter ces dernières années
41:51et on se retrouve
41:52dans une situation
41:52où la charge de la dette
41:54est tellement importante
41:55qu'elle grève
41:55notre budget
41:56et qu'elle nous tire vers le bas
41:57et qu'elle empêche la croissance
41:58alors on ne rembourse pas
41:59évidemment la dette
42:00en un seul bloc
42:01on la rembourse
42:02petit à petit
42:03et il faut
42:04la rembourser
42:05ça d'accord
42:05mais les ordres de grandeur
42:06que donne Marine Le Pen
42:08c'est extrêmement important
42:11ça c'est pas de la solution magique
42:12ça dire on trouve
42:1360 milliards sur l'immigration
42:1460 milliards sur la bureaucratie
42:18non
42:18Marine Le Pen explique une chose
42:19c'est que pour réduire
42:20ce déficit chronique
42:21il faut d'abord faire
42:22des réformes structurelles
42:23s'attaquer à de la dépense toxique
42:25mais je vous parle du chiffrage
42:26elle la liste
42:26je vous parle du chiffrage
42:27par exemple
42:28le chiffrage que vous donnez
42:30sur le millefeuille
42:32les agences d'état
42:33le coût de l'état
42:34l'IFRAP a donné un chiffrage
42:36bien plus important
42:36l'IFRAP dit
42:37les agences d'état
42:38coûtent 80 milliards d'euros
42:40Marine Le Pen dit
42:41il y a un rapport du Sénat
42:42surtout qui dit
42:43qu'en fait
42:43tout ça est très exagéré
42:45et que dans un premier temps
42:46la suppression des agences d'état
42:48ça sera de l'ordre
42:48de 540 millions d'euros
42:50et pourtant
42:51c'est un rapport
42:52qui a été piloté
42:53par une élu LR
42:53qui travaille beaucoup
42:54sur ces sujets là
42:55vous prenez l'ADEME
42:56par exemple vous savez
42:56c'est cette agence
42:57financière avec les français
42:58qui vous dit
42:59combien de fois
42:59vous devez laver votre culotte
43:01ou votre chemise
43:02avant de la porter
43:03etc
43:04c'est je crois
43:05un budget de 8 milliards d'euros
43:06vous prenez les coûts de gestion
43:08des ARS
43:09mais il y a des politiques
43:09derrière tout ça
43:10non mais d'accord
43:11mais ces politiques
43:12elles peuvent parfois
43:13être mutualisées
43:13elles peuvent être
43:14prises en charge
43:15par les ministères
43:16en tant que telles
43:16on a créé des monstres
43:17administratifs dans notre pays
43:18donc je vous dis
43:19nous n'avons pas pris
43:20le chiffrage
43:20le plus important
43:21l'IFRAP
43:22qui n'est pas une agence
43:22du rassemblement national
43:24considère que le coût
43:25est de 90 milliards d'euros
43:27alors même
43:27évidemment
43:28on ne va pas récupérer
43:2990 milliards d'euros
43:30vous êtes un prêt
43:30à supprimer des politiques publiques
43:32mais non
43:33nous sommes prêts
43:34des postes de fonctionnaires
43:35nous sommes prêts
43:36à supprimer des structures
43:38qui ont pour objet
43:41d'alourdir
43:42la dépense publique
43:43sans aucun résultat
43:45au bénéfice des français
43:46donc oui
43:47souvent c'est des endroits
43:48aussi où on cache les copains
43:49si vous voulez que je vous donne
43:51des noms de députés
43:53macronistes battus
43:54qui ont atterri
43:54par exemple dans des ARS
43:56dans ces agences-là
43:56qui ne sont pas
43:57très bien
43:57très bien
43:58et bien on va mutualiser
43:59un certain nombre de choses
44:00et on va effectivement
44:01faire baisser la dépense toxique
44:03Marine Le Pen sur l'immigration
44:04donc dégraisser la fonction publique
44:06alors
44:06je n'ai pas utilisé ce mot-là
44:07parce que moi
44:08je pense que dans la fonction publique
44:09il y a beaucoup de gens utiles
44:10la police
44:12la justice
44:12la santé
44:13on a beaucoup de gens
44:14dont on a besoin
44:15d'une fonction publique
44:16solide
44:17importante
44:18bien rémunérée
44:18reconnue
44:19etc
44:20et puis on a aussi
44:20de l'autre côté
44:21des superpositions
44:22de strates administratives
44:23qui effectivement
44:24ne servent à rien
44:24et puis on a
44:25on peut ouvrir le débat
44:26sur les collectivités
44:27l'utilité des régions
44:29on a je vous le rappelle
44:30aussi
44:31pour la suppression des régions
44:32moi plutôt
44:33oui je pense que
44:34c'est plus intéressant
44:35d'avoir des conseils départementaux
44:37qui siègent en format régional
44:38tous les mois
44:39tous les deux mois
44:40tous les trois mois
44:40c'est une strata régionale alors
44:42non mais
44:42non pas du tout
44:44on a des conseils départementaux
44:45ils existent déjà
44:46et ils iraient se réunir
44:47une fois tous les deux mois
44:48tous ensemble
44:49pour parler de la politique régionale
44:51et pour flécher budgétairement
44:52les budgets qu'on met
44:53sur les transports
44:55toutes les réformes
44:55que vous décrivez là
44:58ce sont des réformes
44:59qui prennent du temps
44:59ça ne rapporte pas
45:00d'emblée
45:01l'année suivante
45:02c'est pour ça
45:02donc quelles sont vos mesures
45:04qui permettent de faire
45:05des économies
45:06pour boucler un budget
45:07l'année prochaine
45:07mais les agences d'état
45:10qu'on peut mutualiser
45:11fermer etc
45:12ça ça peut aller assez vite
45:13ça veut dire que vous licenciez
45:15des gens sur le champ
45:16mais on peut fermer
45:18mutualiser etc
45:19et je vous ai dit
45:20un coup
45:21Marine Le Pen
45:21si vous mutualisez
45:22ça veut dire que vous licenciez
45:23pas des gens
45:23donc vous ne faites pas d'économie
45:24ça dépend des agences
45:25on fait ça
45:25on fait du sur-mesure
45:27et je vous dis
45:27l'IFRAB dit
45:28ça coûte 90 milliards d'euros
45:29on ne va pas récupérer
45:3090 milliards d'euros
45:31si on en récupérait
45:32quelques dizaines de milliards
45:34quelques dizaines de milliards
45:35déjà
45:35et bien je peux vous dire
45:36que ça irait dans le bon sens
45:37les politiques qu'on peut tout de suite
45:39stopper
45:40les économies qu'on peut faire
45:41il y a la politique de l'immigration
45:43pas un mot
45:44jamais
45:45de nous gouvernants
45:46sur le coût de l'immigration
45:48nous avons regardé
45:49et par exemple
45:49il y a une politique
45:50qui peut très vite
45:51être mise en route
45:52c'est les prestations sociales
45:54qui sont aujourd'hui
45:56distribuées à des gens
45:57qui n'ont pas la nationalité française
45:58qui sont étrangers
45:59et qui ne travaillent pas
46:00nous nous considérons
46:01que les prestations
46:02qui sont non contributives
46:03et bien alors
46:04il y en a dans le logement
46:05il y en a dans la santé
46:08il y en a dans l'aide
46:09c'est quelques milliards ça
46:11c'est 5,8 milliards
46:14à peu près
46:15et bien là
46:16vous avez
46:16une marge de manœuvre importante
46:18alors on a parlé aussi
46:19de l'aide médicale d'État
46:20j'attends toujours
46:21monsieur Retailleau
46:22il devait faire quelque chose
46:23sur l'aide médicale d'État
46:23finalement il a renoncé
46:24comme à tout le reste
46:25c'est 1,2 milliard
46:28chaque année
46:28c'est un peu plus
46:29on ne va pas récupérer d'un coup
46:30parce que nous
46:30on veut transformer
46:31l'aide médicale d'État
46:32je vous rappelle
46:33pour nos éditeurs
46:34c'est une aide
46:35réservée
46:37aux clandestins
46:38c'est-à-dire qu'il y a des gens
46:39qui n'ont pas le droit
46:40d'être sur notre territoire
46:41ils ont en revanche
46:42le droit d'être pris
46:43totalement en charge
46:44à 100%
46:44sur l'ensemble
46:45du panier de soins
46:46et bien là
46:47nous pouvons récupérer
46:48peut-être 5 ou 600 millions d'euros
46:50sur l'aide médicale d'État
46:51puisque nous allons
46:52la transformer
46:53donc vous voyez
46:53il y a des choses
46:54qui sont très claires
46:55la contribution à l'Union Européenne
46:56on nous a dit
46:56pendant des années
46:57ah mais c'est pas possible
46:58de la baisser
46:58et puis finalement
46:59ils l'ont un petit peu baissé
47:00mais donc on peut aller plus loin
47:04un rabais de 8 milliards d'euros
47:06justement sur cette contribution
47:08pour la ramener
47:08environ à 20 milliards d'euros
47:09franchement
47:10est-ce que c'est crédible
47:11est-ce que vous ne risquez pas
47:13aussi d'avoir une baisse
47:14des subventions européennes
47:14par exemple
47:15sur la politique agricole commune
47:17vous avez beaucoup
47:18mais c'est pas des subventions européennes
47:19c'est l'argent des français
47:20donc si nous récupérons
47:22l'argent des français
47:22nous allons le flécher nous-mêmes
47:24nous allons nous-mêmes
47:26flécher cet argent
47:28au bénéfice des français
47:29et au bénéfice des agriculteurs
47:31en priorité
47:31ça franchement c'est simple
47:32à faire avec l'Europe
47:33vous pouvez dire
47:34on baisse de 8 milliards
47:36même l'Allemagne
47:37il y a eu des rabais
47:37ah oui mais 3,6 milliards
47:40ça n'a rien à voir
47:40avec 8 milliards
47:41quand on les aura
47:42ce sera déjà bien
47:43mais pourquoi est-ce que
47:44nous on n'est pas capable
47:44l'aide au développement
47:45est-ce que vous savez
47:46qu'entre 2018 et 2020
47:48vous détournez là
47:49non mais vous détournez
47:50on parlait de l'Europe
47:50non mais Julien
47:51enfin on peut en parler
47:52parce que l'aide au développement
47:53elle passe aussi
47:54par les voies européennes
47:55l'aide au développement
47:56j'ai regardé ici
47:57c'était intéressant
47:58entre 2018 et 2020
47:59Emmanuel Macron
48:00400 millions d'euros
48:02ont été donnés
48:03à la Chine
48:03est-ce qu'on a besoin
48:05de donner
48:06400 millions d'euros
48:07de l'argent
48:07on en fait des choses
48:09avec 400 millions d'euros
48:09dans notre pays
48:10dans tout ce cadre
48:11d'économie à réaliser
48:12on a vu que
48:14Jean-Philippe Tanguy
48:15avait lancé une réflexion
48:17en interne
48:18sur le respect
48:18de la règle d'or
48:19les fameux 3%
48:20de déficit
48:22à atteindre
48:22est-ce que
48:23vous aussi
48:24vous vous convertissez
48:25à ce cadre financier
48:26qui est un cadre financier
48:27européen
48:27ou est-ce que ça fait
48:29débat en interne
48:30au sein du RN
48:31l'idée c'est pas
48:32de se convertir
48:33à quoi que ce soit
48:33c'est d'essayer
48:33d'avoir des objectifs
48:34et un cadre
48:35il y a un cadre
48:36qui nous est imposé
48:37ce cadre il nous est imposé
48:38il nous est imposé
48:39pendant des années
48:40vous avez eu
48:40et bien
48:41on le prend
48:43comme base de travail
48:44comme objectif
48:45dans lequel
48:46comme cadre
48:46dans lequel
48:46on essaye d'évoluer
48:47maintenant
48:48c'est pas un dogme
48:49qu'on a envie
48:50de respecter à tout crin
48:51c'est un objectif
48:52et je pense que
48:53c'est essayer de faciliter
48:53les choses
48:54que de le respecter
48:55donc on a cet objectif
48:56on a ce cadre
48:57dans lequel on essaye
48:58d'évoluer
48:58et dans lequel
48:59notre réflexion
49:00se construit
49:01c'est quand même assez nouveau
49:02que vous répondiez
49:03à un dogme européen
49:04comme vous dites
49:05je vous ai dit
49:05si nous sortions
49:06si on ne respectait pas ce cadre
49:08on nous dirait
49:08mais alors vous faites n'importe quoi
49:09vous serez contraints
49:10par l'Union Européenne
49:12il y a un cadre etc
49:13nous ce qu'on ne veut pas
49:14c'est déstabiliser
49:15les marchés
49:16et surtout
49:17ceux qui achètent
49:18notre dette
49:19vous savez que notre dette
49:19elle est détenue
49:20par des investisseurs étrangers
49:2250% de la dette
49:23d'ailleurs dans nos propositions
49:24dans nos idées
49:25il y a l'idée
49:25que les investisseurs français
49:26puissent évidemment
49:28reprendre de la dette française
49:29plutôt que de la laisser
49:30dans les mains des étrangers
49:31les étrangers continuent
49:32à acheter de la dette française
49:33d'ailleurs le Japon
49:34l'a fait tout au long de l'été
49:35etc
49:35donc ce qu'il faut
49:37c'est ne pas affoler
49:37évidemment
49:38ne pas déstabiliser davantage
49:39que ne le fait ce gouvernement
49:41et donc on est des gens responsables
49:43et on pense aussi
49:44qu'il faut
49:45d'ailleurs
49:45en cela
49:46et Jordan Berdella
49:46l'a très bien dit devant le MEDEF
49:47il faut lancer
49:48aider
49:49développer la croissance
49:50nous sommes des adversaires
49:52de la décroissance
49:53et nous considérons
49:54qu'il faut aider
49:55le monde de l'entreprise
49:56du travail à croître
49:57Augmentez-vous le budget
49:58de l'armée
49:59comme c'était prévu
50:006 milliards et demi
50:01l'année prochaine
50:03de plus
50:03dans le budget
50:04ce n'est pas du tout évoqué
50:05dans le contre-budget
50:06de Jean-Philippe Tanguy
50:07bien sûr mais nous avions fait
50:08un document tout à fait particulier
50:09Marine Le Pen
50:10il y a bien longtemps
50:11là aussi
50:12sous les colibets
50:13avait indiqué
50:13que c'était un des budgets
50:15qu'il fallait
50:15qu'il faudrait augmenter
50:16qu'il faudrait
50:17évidemment
50:18sacraliser
50:19sur plusieurs années
50:21évidemment
50:21ça ce n'est pas en une fois
50:22mais je crois
50:23que tous
50:24se sont convertis
50:25tous les gouvernements
50:26se sont convertis
50:27à cette proposition
50:28de Marine Le Pen
50:29Alors ça nous amène
50:34au sujet de la guerre
50:35Donald Trump
50:35multiplie les initiatives
50:37pour tenter de trouver
50:37des accords de paix
50:38comme vous le réclamez
50:39d'ailleurs de longue date
50:40mais force est de constater
50:42quand même Sébastien Chenu
50:43que ni Vladimir Poutine
50:44ni Benjamin Netanyahou
50:46ne semblent vouloir
50:46arrêter les combats
50:48est-ce qu'il ne faut pas
50:49d'abord obtenir
50:50un cessez-le-feu ?
50:51Bon d'abord
50:51quelle est la situation ?
50:52On la voit bien
50:53si les Etats-Unis
50:54se retirent
50:55l'Ukraine ne résiste pas
50:57ne peut pas résister
50:58Poutine avance
50:59et c'est effectivement
51:00la situation
51:01que nous ne voulons pas voir
51:02c'est-à-dire
51:02qu'il n'y ait pas
51:03de négociation possible
51:05donc il faut éviter
51:05cette situation
51:06et il faut donc
51:08aller vers de la négociation
51:09il faut aller vers
51:10des rendez-vous diplomatiques
51:12c'est, je le rappelle
51:13C'est ce qu'essaye
51:14de faire Donald Trump
51:15essayer de faire
51:16de créer un rendez-vous
51:18On a vu les Européens
51:19convoqués par Donald Trump
51:20un peu piteusement
51:21en train de l'écouter
51:22etc.
51:23et repartir sans rien
51:23donc je ne suis pas sûr
51:25que l'Union Européenne
51:26avec d'ailleurs
51:26Mme von der Leyen
51:27dont on se demande
51:28ce qu'elle fait là
51:28On a vu Donald Trump
51:29écouter Vladimir Poutine
51:30sans résultat non plus
51:31On se demande
51:32ce que Mme von der Leyen
51:32fait là
51:33quel mandat elle a
51:34quelle politique diplomatique
51:36qui la mandate
51:37pour parler au nom
51:38des Européens
51:39d'une politique diplomatique
51:40qui n'existe pas
51:41ça aussi
51:41enfin tout va bien
51:42c'est-à-dire que ces gens-là
51:43s'autorisent
51:44à un certain nombre
51:45de contingences
51:46Est-ce que les Français
51:47ont dû laisser Donald Trump
51:47que le Français
51:48leur conteste
51:49non il faut prendre
51:49des initiatives
51:50avec quel cadre
51:53je ne comprends pas bien
51:53parce que
51:54des initiatives
51:54qui soient ou bilatérales
51:56ou multilatérales
51:57mais effectivement
51:58il ne faut pas juste
51:59être des élèves
51:59de Donald Trump
52:00et le regarder
52:01passivement
52:02cette image
52:03elle a été bien triste
52:03de voir les Européens
52:05assis face à Donald Trump
52:06Jordan Bardella
52:07ou Marine Le Pen
52:08demain à l'Elysée
52:09s'ils vont voir
52:10Donald Trump
52:11ça donnera
52:12possiblement un résultat
52:14il y a des partenaires
52:15qu'on n'a pas fait
52:16entrer dans la danse
52:16moi je pense
52:18qu'il y avait
52:18des pays par exemple
52:19comme l'Inde
52:19très intéressant
52:21parce que l'Inde
52:21entretient de bonnes relations
52:22et avec la Russie
52:23et avec l'Europe
52:25qui auraient pu être
52:26des puissances
52:27pour l'instant
52:28ils se rapprochent
52:29plutôt des Chinois
52:31pour aider la Russie
52:32donc c'est pas
52:33c'est pas tellement
52:33c'est autre chose
52:34Donald Trump
52:34abandonne l'Union Européenne
52:35son but
52:36c'est plus de travailler
52:37c'est plus d'investir
52:38dans l'Union Européenne
52:38mais je pense qu'en tous les cas
52:39la logique
52:40c'est d'aller
52:41vers un maximum
52:42d'initiatives
52:43qui permettent
52:44diplomatiquement
52:45de sortir
52:46de cette guerre
52:47Autre dossier international
52:48important
52:48la France va reconnaître
52:49l'état de Palestine
52:50le 22 septembre prochain
52:52à l'Assemblée Générale
52:53de l'ONU
52:53vous êtes d'accord
52:54avec cette position ?
52:56Non
52:56non parce que
52:57je pense que
52:58à terme il faudra
52:59la reconnaissance
53:00d'un état palestinien
53:03nous sommes pour la solution
53:04à deux états
53:05à terme
53:06mais c'est le pire moment
53:07Emmanuel Macron
53:08avait listé
53:09toute une série
53:10je crois
53:11d'exigences
53:13ou en tous les cas
53:13de points
53:14qui devaient être remplis
53:15avant de reconnaître
53:16la Palestine
53:16ils ne le sont pas remplis
53:17la libération des otages
53:18la fin
53:19de la mainmise
53:22du Hamas
53:22sur la Palestine
53:24je crois qu'aujourd'hui
53:25évidemment on en est très loin
53:26et c'est une façon
53:27finalement
53:27et le Hamas
53:28a félicité Emmanuel Macron
53:29de sa position
53:29mais est-ce qu'il ne faut pas avancer
53:30avant que le plan
53:31par exemple
53:31de Benjamin Netanyahou
53:32en Cisjordanie
53:33ne rende impossible
53:35cette solution
53:36à deux états ?
53:37Non
53:37je ne crois pas du tout
53:38je crois qu'il ne faut
53:39jamais donner
53:39le sentiment
53:40à un des groupes
53:41terroristes
53:42comme le Hamas
53:43que ce qu'il a fait
53:44lui permet
53:45d'avancer politiquement
53:46ce que fait
53:46Benjamin Netanyahou
53:47aujourd'hui
53:47à Gaza
53:48et en Cisjordanie
53:49ne va pas trop loin
53:50mais attention
53:51on regarde ça
53:53avec nos yeux aussi
53:54si nous avions
53:55des voisins
53:55qui avaient fait
53:57un pogrom
53:57qui avait
53:58de façon proportionnelle
53:59fait 30 000 morts
54:00dans notre pays
54:01je crois
54:01vous soutenez encore
54:02Benjamin Netanyahou
54:03je ne soutiens pas
54:04Benjamin Netanyahou
54:05je soutiens
54:06Israël
54:06et son droit
54:07à vivre
54:08en sécurité
54:09et à se défendre
54:10je ne soutiens pas
54:11Benjamin Netanyahou
54:12je soutiens
54:13un état
54:14qui a des voisins
54:15qui veulent l'exterminer
54:16et je soutiens
54:17le fait que la France
54:18puisse soutenir cet état
54:19il faut dire
54:19qu'évidemment
54:20Emmanuel Macron
54:21n'a pas été
54:22très
54:22en soutien
54:24d'Israël
54:25elle en est où
54:26d'ailleurs
54:26sa force
54:27sa coalition
54:28internationale
54:30contre le Hamas
54:30ça aussi
54:31il avait sorti ça
54:32merci beaucoup
54:33Sébastien Chenu
54:34pour ce grand jury
54:35bon dimanche à tous
54:36on se retrouve
54:37la semaine prochaine
Recommandations
1:40
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À suivre
24:28
2:11
53:06
18:55
27:33
50:35
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51:02
50:55
52:38
55:19
53:20
52:13
51:22
52:13
50:30
54:30
51:02
51:51
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