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  • il y a 4 mois
Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste, était l’invité de BFM Politique de ce dimanche 31 août. Il a été interrogé notamment sur le contre-budget présenté par le PS et sur le régime fiscal des entreprises sous un potentiel gouvernement de gauche. 

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Transcription
00:00Taxer les entreprises, par exemple, vous dites.
00:02C'est une vieille méthode socialiste, on taxe les entreprises.
00:04Mais je n'ai pas dit ça.
00:05Davantage les grandes entreprises, les plus fortunées.
00:07Est-ce que l'impôt est la seule source ?
00:09Mais les GAFAM, par exemple, on récupère 800 millions sur les GAFAM.
00:12Ça ne me paraît pas fou.
00:13À un moment, vous avez Trump qui vient nous imposer 15% de taxes douanières.
00:18Et nous, on devrait dire simplement, ok, ok, alors vous, vous pouvez importer comme vous voulez.
00:23Mais par contre, nous, on ira avec nos bouteilles de vin, avec nos produits de luxe,
00:28avec tout ce qu'on vend outre-Atlantique, on va se prendre...
00:31Donc les PME françaises, les entreprises françaises n'ont rien à craindre ?
00:34Les entreprises françaises n'ont rien à craindre.
00:36Vous n'allez pas leur augmenter leurs impôts ?
00:38Ce que je dis, c'est qu'on va supprimer un certain nombre d'exonérations de cotisations.
00:44C'est-à-dire qu'au-delà de 2,5 SMIC, on sait très bien que c'est un effet d'aubaine
00:47et que ça ne préserve pas l'emploi.
00:50Vous ne prenez pas qu'elle délocalise ?
00:52Délocalisez-vous ?
00:53Vous pensez qu'on délocalise les ingénieurs comme ça, que les cadres supérieurs et tout ça ?
00:57Ce n'est pas vrai.
00:57En fait, on est là dans une forme de mythe.
01:00Et donc, il y a des emplois qui sont délocalisables et qu'il faut préserver.
01:03Et ceux-là, effectivement, continueront à l'être
01:05puisque nous ne touchons pas jusqu'à 2,5 SMIC les exos de cotisation.
01:10En revanche, au-delà, on peut le faire.
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