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  • il y a 3 mois
Il reste 8 jours à François Bayrou avant d'engager la confiance de son gouvernement à l'Assemblée nationale. Vote, on le sait, à très hauts risques. Le Premier ministre veut y croire. Il sera ce soir à 18 heures sur BFMTV. 

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Transcription
00:00Daniel Obaudon, on va quand même utiliser le conditionnel s'il vente de confiance échoue.
00:05Est-ce que la France insoumise candidate comme Olivier Faure l'a fait pour Matignon ?
00:09Est-ce que vous direz Emmanuel Macron ? Maintenant c'est notre tour.
00:13Ce n'est pas nous qui disons cela à Emmanuel Macron, c'est le peuple qui il y a un an a décidé de mettre en tête
00:23lors des législatives qu'Emmanuel Macron avait lui-même appelées à un programme de rupture,
00:31un programme que nous portons et je pense que c'est reconnu même par nos adversaires.
00:35Nous nous sommes cohérents, nous défendons depuis toujours tout le contraire de la politique
00:42qu'ont menées les gouvernements successifs d'Emmanuel Macron.
00:45Et donc lui-même, une fois que Beyrou sera tombé, devrait tirer toutes les conclusions.
00:54C'est-à-dire que sa politique a échoué, elle n'a fait que faire subir aux Français et aux Françaises des années de malheur
01:01et qu'il faut que lui s'en aille parce que la question c'est lui, c'est le problème.
01:06Et je crois là aussi de plus en plus de gens s'en rendent compte.
01:10C'est d'ailleurs ce qui porte en partie la mobilisation pour le 10 septembre.
01:14Donc oui, la question se posera pour Emmanuel Macron de prendre toute la mesure du désaveu
01:22qui devrait s'exprimer le 8 septembre et de dévisionner, sans quoi il faudra,
01:30comme nous l'avons déjà proposé, qu'il soit destitué.
01:33À défaut d'obtenir le départ du chef de l'État, Daniel Obono,
01:37quelle serait la position de la France insoumise et votre position à vous
01:40en cas de choix, par exemple, du chef de l'État, d'un ministre issu des rangs socialistes ?
01:45On a vu qu'Olivier Faure avait fait une proposition indiquant qu'il souhaitait
01:49qu'un socialiste soit ministre avec un gouvernement allant finalement de Glucksmann à Ruffin,
01:53mais sans la France insoumise.
01:55À quelle est votre position, en sachant que Jean-Luc Mélenchon a déjà déclaré,
01:58si M. Macron choisit un type pour remplacer M. Bayrou,
02:02où on le cloue tout de suite ? Est-ce que ça vaut aussi pour un candidat de gauche,
02:05un premier ministre de gauche ?
02:07Écoutez, personne n'imagine qu'un gouvernement sans la France insoumise
02:12puisse être considéré comme un gouvernement de gauche.
02:14Et nous savons que sans nous, il n'y aura pas de programme de rupture.
02:21Et nous, la question c'est, pour nous, le pays a besoin d'un programme de rupture
02:26qui répond enfin aux urgences sociales, écologiques et démocratiques dans tous les pays.
02:31Si M. Macron choisit un premier ministre socialiste, vous le soutiendrez
02:34et vous souhaiteriez participer à ce gouvernement ?
02:38Absolument pas, puisque, comme je viens de vous le dire,
02:41un gouvernement sans la France insoumise ne serait pas un gouvernement de gauche.
02:45Et à entendre ce que disent les uns et les autres,
02:48qui essaient peut-être, oui, de se trouver un siège ici ou là à Matignon,
02:54la condition pour ces personnes, c'est qu'il n'y ait pas la France insoumise.
02:58Donc, je pense que leur choix est clair, c'est de ne pas faire un gouvernement de gauche.
03:04On a déjà vu, malheureusement, ces derniers mois,
03:07le refus de voter la censure traduisait une volonté de vouloir s'arranger.
03:13Or, on en arrivait à un point, ces gens ont mené le pays à un point
03:17où il n'est plus possible de s'arranger avec la politique d'austérité
03:23et avec tout ce qui fait que les gens n'en peuvent plus,
03:26qu'on est à peine à la rentrée et c'est déjà difficile d'envisager les prochains jours.
03:33Donc, non, tout simplement, ce n'est pas y compris une question de mauvaise volonté.
03:37Tout cela ne marche pas.
03:38Les bricolages pour essayer de faire survivre un tel, un tel ou une autre
03:44et essayer de s'accommoder en réduisant un petit peu les coupes ici ou là.
03:49Non, je pense que non seulement nous n'accepterons pas cela,
03:53mais le pays n'acceptera pas cela.
03:55Et c'est un des enjeux, justement, de la mobilisation du 10 septembre.
03:58Donc, ils n'accepterons plus longtemps dans un petit peu la besoin.
04:09ksi, Freud, si sepas, ça aurait eu án hits.
04:11Moi, je suis en train de se démener.
04:12En l' verändert ici parce que la balnure,
04:14ils soient des non �udes.
04:16Là-bas, c'est pas ça ?
04:17Est-il a un côté duración.
04:19Et ça a cet organizers, justement,
04:20c'est pour le temps.
04:23Mais ce n'est pas ça ?
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