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  • il y a 3 mois

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00:00Et toujours en compagnie de l'excellent Jules Thores, la non moins excellente Véronique Jacquier.
00:06Parce qu'elle peut être jalouse, je la connais ma Véronique Jacquier.
00:09Il va falloir partager, il faut apprendre.
00:11Alors, vous m'aviez donné une petite transition, on va faire un petit clin d'œil à notre ami Eliott Deval qui avait...
00:19Notre ami...
00:20Oh écoutez, Philippe Tabarro, ce matin, le ministre des Transports, a l'impression que l'actualité ne cesse de se renouveler.
00:28Et on s'en souvient, c'était avec vous d'ailleurs Jules Thores, on parlait de cette grève des contrôleurs aériens, c'était je crois le 1er août.
00:35Et Philippe Tabarro n'avait rien lâché, et là il recommence, rebelote les contrôleurs aériens qui sont environ à 8000 euros brut par mois,
00:42qui ont des conditions vraiment...
00:43Très 30 heures par semaine.
00:44Quand même, non mais alors, j'aime pas les petites jalousies sur les salaires.
00:47Ils demandent un rattrapage intégral sur l'inflation quand même.
00:50Oui, non non, mais c'est vrai qu'ils ont des demandes assez extravagantes.
00:53Sérieusement, je vous propose d'écouter Philippe Tabarro qui était donc chez Eliott Deval ce matin sur Europe 1.
01:00Je ne cèderai pas à leurs revendications qui sont certes des revendications salariales,
01:05mais également des revendications sur les réformes et la modernisation du contrôle aérien
01:11que j'appelle de mes voeux et que je souhaite mettre en place dans le cadre de mes fonctions ministérielles.
01:16On a l'impression que cette grève, c'est une grève de bienvenue
01:19ou une grève pour faire pression déjà sur le nouveau directeur.
01:23C'est la raison pour laquelle je ne souhaite pas céder à ces revendications,
01:26même si je crains bien sûr des nuisances pour nos usagers
01:30et pour les utilisateurs de transports aériens,
01:33comme bien sûr d'autres transports,
01:35puisque cela vient en plus du mouvement qui est annoncé le 18 septembre prochain.
01:39Philippe Tabarro, ce matin, dans le 11h-13h d'Eliott Deval sur Europe 1,
01:44il ne craint pas de ne pas rester,
01:46mais il y a des chances malheureusement que Philippe Tabarro ne soit plus là le 18 septembre.
01:52Le 18 septembre, il sera démissionnaire à mon avis.
01:55Non, mais sérieusement, on se demande...
01:57C'est pour ça que j'aime bien parler de cette affaire pour moi,
01:59et l'illustration de ce qui ne fonctionne pas en France.
02:02Vous savez que dans les autres pays, je m'en étouffe, privatisé,
02:06et notamment en Angleterre, où ce sont, paraît-il, de voies de pilotes,
02:12les meilleurs au monde.
02:13C'est très simple.
02:14Donc c'est vrai qu'on a toujours ce problème français.
02:16Quand les contrôleurs aériens aux Etats-Unis se sont mis en grève,
02:20Reagan les a tous virés.
02:21Voilà, c'est très simple.
02:22Donc, bienvenue en France,
02:23ce pays où on n'a pas connu une année sans grève depuis 1947.
02:28Bien souvent, c'est l'apanage, tout ça, de la SNCF et des trains.
02:32Bon, ben là, c'est des contrôleurs aériens.
02:33Vous avez raison, Stéphanie, de le préciser.
02:35Ils ont objectivement...
02:36C'est des métiers qui sont...
02:37C'est un petit peu indécent, sous le contexte, sincèrement.
02:40C'est évidemment indécent.
02:41C'est des métiers qui sont objectivement difficiles,
02:44mais qui sont assez bien lotis.
02:46On est entre 30 et 32 heures de travail en moyenne par semaine.
02:49On a des salaires qui, en moyenne, sont à 8000 euros.
02:52Et je vous rappelle que la grève commence 8 à 12 000 euros,
02:54brut par mois.
02:55Des vacances bien étendues.
02:56Des vacances qui sont évidemment très correctes.
02:58Et je vous rappelle quand même que la grève, à la base,
03:01part parce qu'on a eu un accident.
03:04Parce qu'il n'y avait pas assez...
03:04On a failli.
03:05Heureusement, heureusement, en 2022.
03:07Il n'y avait pas assez de contrôleurs aériens.
03:08Pourquoi ? Parce que les contrôleurs aériens
03:10peuvent pointer dans leur entreprise
03:11pour leurs collègues.
03:13Oui, oui, bien sûr, bien sûr, bien sûr.
03:15On va essayer de faire ça.
03:16On va essayer de faire ça.
03:17Le problème, c'est qu'on a des rendues d'articles.
03:18Ça va se voir.
03:19Voilà, donc ça va un peu se voir.
03:20Mais si je ne viens pas de votre émission
03:22et que Véronique pointe pour moi,
03:23globalement, on entendrait qu'il n'y a pas ma voix.
03:25Donc, dans aucune entreprise, on accepterait cela.
03:29Et on l'accepte pour, en effet, ces contrôleurs aériens.
03:31Mais finalement...
03:31Ils ont refusé d'être modernisés comme en Suède.
03:34C'est la France bienvenue en France.
03:34Il y a des personnes privilégiées.
03:36J'en termine, Véronique, je vous laisse parler dans 10 secondes.
03:38Mais bienvenue dans ce pays
03:39où des gens qui sont bien luttis
03:41pourrissent la vie de milliers,
03:43de centaines de milliers de personnes.
03:44Oui, 272 personnes qui impactent plus de 500 000.
03:48J'avais le chiffre en tête.
03:49Véronique Jacquier.
03:50Oui, c'est assez désespérant
03:51parce qu'on voit qu'il n'y a pas de, entre guillemets,
03:53de dialogue social.
03:54C'est-à-dire que c'est tout de suite la menace de la grève.
03:57Tout de suite la menace de la grève, évidemment,
03:59au pire moment pour les usagers.
04:01On parle depuis des années dans notre pays
04:03de mettre en place ce qui existe en Italie
04:06et ça marche très bien.
04:07C'est-à-dire d'avoir une nouvelle loi
04:10ou interdiction de faire grève
04:14au moment de Noël, à Pâques,
04:16pendant les grandes vacances.
04:17Ce n'était pas dans la proposition des socialistes.
04:19Et avec obligation, mais non,
04:21même si c'est du privé public ce qu'on veut,
04:24avec obligation quand même justement
04:25de ne pas briser cette idée
04:27de continuité d'un service public,
04:30y compris pour les gens
04:30qui doivent se rendre au travail.
04:32Donc voilà, en France, effectivement,
04:34on n'arrive toujours à rien.
04:37C'est malheureusement désespérant.
04:39On arrive à prier dans les rues quand même en France.
04:41Alors que ça, c'est interdit en principe.
04:43Oui, mais ce n'est pas grave,
04:44ils ont quand même fait.
04:46Fontenay-aux-Roses,
04:47commune des Hauts-de-Seine,
04:48des prières de rues clandestines
04:50se sont tenues dans des parkings
04:52au pied des tours.
04:55Alors, ils ont été interdits,
04:57mais ils ont recommencé manifestement.
04:59Il y a eu des rappels à la loi.
05:02Ils ont recommencé.
05:03C'était tout au long de l'été.
05:05Le préfet des Hauts-de-Seine,
05:06Alexandre Brugère,
05:07a adressé une lettre le 9 août
05:08au président de la mosquée.
05:10Manifestement, mosquée considérée
05:12comme salafiste.
05:14Mais ça a recommencé,
05:15donc les 15 et 22 août.
05:16Alors là, Jules Torres,
05:17qu'est-ce que ça dit, ça ?
05:19Déjà, ça dit beaucoup
05:20sur la démission de notre État.
05:22Ça dit beaucoup sur le fait
05:23qu'on a en France,
05:24des personnes qui ne respectent pas la loi
05:27et qui s'en félicitent.
05:29Mais moi, je vais vous dire,
05:30ça ne m'étonne pas des masses.
05:32Quand on a eu ce rapport
05:33sur les freins musulmans,
05:34on a vu quand même
05:34qu'il y avait beaucoup de gens
05:35dans notre pays
05:35qui ne respectaient pas les règles,
05:37qui ne respectaient pas notre pacte social.
05:38Le courant salafiste,
05:39je ne sais pas si tout le monde connaît,
05:40mais on est très loin
05:41de l'islam des Lumières.
05:42Donc, moi, je ne m'étonne pas
05:45parce qu'en France,
05:46on a quand même accueilli
05:47depuis maintenant des années
05:48une immigration
05:49qui, objectivement,
05:50ne respecte plus nos coutumes.
05:52Alors, malheureusement,
05:53ce n'est pas étonnant,
05:55mais moi, j'aimerais quand même
05:56que nos amis laïcars de la Ligue
05:59de défense de la laïcité,
06:01vous savez,
06:01ces associations qui sont
06:03très ailées pour dénoncer
06:06les crèches dans les mairies,
06:08ou les processions catholiques,
06:10les processions catholiques
06:11qui sont attaquées
06:12par les laïcars.
06:14J'aimerais vraiment
06:14qu'ils s'intéressent
06:15au sujet des prières de rue.
06:17Parce que là,
06:18évidemment,
06:19c'est une entorse cruciale
06:21à la laïcité.
06:22C'est évidemment
06:23une visibilité
06:24quant à la conquête
06:25d'un territoire
06:26sur le sol de France.
06:27Et en cela,
06:28de toute façon,
06:28même politiquement,
06:29c'est absolument inacceptable.
06:30Oui,
06:32je te laisse vous y rajouter.
06:33Politiquement,
06:33c'est inacceptable,
06:34mais malheureusement,
06:35on a créé aussi
06:35les conditions de tout cela.
06:37Quand vous,
06:38pendant des années,
06:38pendant 40 ans,
06:40vous accueillez chaque année
06:41500 000 personnes
06:42qui sont issues essentiellement
06:44de la communauté arabo-musulmane
06:47et de l'immigration arabo-musulmane,
06:48et que vous leur dites,
06:49finalement,
06:49venez comme vous êtes,
06:50il n'y a aucun problème,
06:52il n'y a aucune coutume,
06:53il n'y a aucune règle
06:54à appliquer,
06:55et bien,
06:56on vous dit ensuite,
06:57après 40 ans,
06:58bon ben en fait,
06:59finalement,
06:59vous n'avez pas le droit
06:59de vous comporter
07:00comme vous avez envie
07:01de vous comporter,
07:02vous n'avez pas le droit
07:02de faire ceci,
07:03vous n'avez pas le droit
07:03de faire cela,
07:04il ne faut pas s'étonner
07:05que la communauté,
07:07une partie de la communauté musulmane,
07:08et en l'occurrence,
07:09les salafistes ne sont pas majoritaires,
07:11bien heureusement,
07:12chez les musulmans,
07:13ça ne vous étonne pas.
07:14Jules Torres,
07:15on libère Véronique Jacquet
07:16qui est attendue au deuxième étage.
07:17Allez partout,
07:18Véronique Jacquet.
07:18Voilà,
07:19dans les studios de...
07:20On termine les deux dernières petites minutes
07:25en tête à tête,
07:26mon cher Jules Torres.
07:27C'est mon rêve.
07:28Merci Véronique Dixot,
07:29c'est mon rêve.
07:30On est écoutés,
07:31attention.
07:33Alors évidemment,
07:34ça c'est beaucoup moins drôle aussi,
07:36non pas que les premières prières de rue
07:38soient drôles,
07:39mais c'est vrai que ça commence à bien faire.
07:42On a parlé tout l'été
07:44de ces actes antisémites,
07:45dernière en date,
07:47la commune de Neuilly-sur-Seine,
07:48un drame a clairement été évité,
07:50un homme a été interpellé hier
07:51après avoir menacé plusieurs passants
07:54en proximité d'une synagogue.
07:57Je ne vais pas vous faire le listing
07:58parce que ça serait trop long,
07:59on arriverait à 20 heures passées.
08:01Les arbres en hommage à Ilan Halimi coupé,
08:06des enfants expulsés d'un avion,
08:07Vueling en Espagne,
08:09d'autres refusés d'un appart d'attraction,
08:11ça suffit.
08:13Ah ben non,
08:13mais on pourrait faire en effet
08:14la litanie des actes antisémites
08:15sur le mois d'août
08:17qui a été France Orange Mécanique,
08:20si je puis dire.
08:20On utilise souvent ça
08:21sur le front de l'insécurité,
08:22on pourrait le dire également
08:23sur le front de l'antisémitisme.
08:25Et c'est,
08:26j'allais dire,
08:27curieux que ça intervienne aujourd'hui,
08:29sachant qu'on a eu une semaine
08:30où on a parlé de la responsabilité
08:31de l'État
08:32et de l'impéritie de l'État
08:33par rapport à ce sujet
08:34de l'antisémitisme.
08:35On a eu le témoignage
08:35extrêmement poignant
08:37d'Anne-Laure Abidbol,
08:37qui est la sœur d'Hélène Halimi,
08:39et qui pointait justement
08:40le fait qu'Emmanuel Macron
08:41et que le gouvernement
08:42ne faisaient pas grand-chose
08:43pour lutter contre l'antisémitisme.
08:44Ils ne l'ont pas bien pris,
08:45attention,
08:46un des propos objectifs
08:47de Benjamin Netanyahou.
08:47Ils se sont montés
08:47sur leurs grands chevaux
08:48en répondant non pas
08:49à Anne-Laure Abidbol
08:50mais à Benjamin Netanyahou
08:51et à l'ambassadeur américain
08:53qui disait finalement
08:54la même chose
08:54qu'Anne-Laure Abidbol.
08:55Mais voilà,
08:56la réalité aujourd'hui,
08:57elle est là.
08:57Les actes antisémites
08:58sont historiquement hauts,
09:00les violences aux personnes
09:01sont extrêmement hauts.
09:02En l'occurrence,
09:03à Nui,
09:03ce monsieur voulait
09:04tuer des juifs,
09:06il l'a dit absolument.
09:07Donc on n'a pas évidemment
09:08tous les ressorts
09:09mais évidemment
09:09qu'on peut dire
09:10que c'est aussi basé
09:11par rapport à l'importation
09:13d'un conflit israélo-palestinien
09:14qui est aujourd'hui
09:15mais une cible de langue d'eau
09:17de nos compatrières juifs.
09:18Il ne faut pas être sorti
09:19pour voir que les décisions
09:19de Benjamin Netanyahou
09:20ne sont pas le fait
09:21d'enfants juifs
09:22ou du pauvre monsieur
09:23qui va prier
09:24dans une synagogue à Nui.
09:26Sur des esprits faibles,
09:28évidemment,
09:28ce monsieur était un esprit faible.
09:30Les arguments,
09:31je ne mets pas en cause
09:33la France insoumise là-dedans
09:33mais quand vous avez
09:34un parti politique,
09:36des personnalités
09:36qui soufflent sur les braises
09:37en permanence de l'antisémitisme,
09:39il ne faut pas vous étonner
09:40qu'il y ait des actes antisémites.
09:41Oui, et puis j'en profite
09:42pour préciser
09:42que France Université
09:43a appelé hier
09:44le gouvernement,
09:45c'est une association
09:46à reprendre l'accueil
09:48d'étudiants Gazaouis.
09:50On se souvient
09:50de la jeune étudiante Gazaouis
09:52avec des propos
09:53largement antisémites.
09:55Elle adorait Hitler.
09:57Et donc,
09:57vous avez des associations
09:58comme ça qui appellent.
10:00Donc, en effet,
10:01le climat,
10:02le contexte
10:02est assez inquiétant.
10:04Merci mon cher Jules Torres.
10:06J'en profite
10:07pour faire une petite annonce
10:08avant le journal de 20h
10:09de Maëlle Laurent
10:11de dire que
10:12la rentrée
10:13pour la grande famille
10:14d'Europe 1
10:15avec de nouvelles émissions
10:16du lundi au vendredi
10:17de 15h à 16h,
10:18la psychologue clinicienne
10:19Marie-Estelle Dupont
10:20et Romain Desarbres
10:21libèrent la parole
10:22en soumettant
10:23les grandes questions d'actu
10:24à une analyse psychologique.
10:26Et si on en parlait
10:27avec Marie-Estelle Dupont
10:28et Romain Desarbres,
10:29votre rendez-vous
10:30tous les jours
10:31de 15h à 16h
10:31sur Europe 1
10:32de la Radio Libre.
10:33On se retrouve
10:34dans quelques instants
10:34pour le journal.
10:35et Romain Desarbres,
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