- il y a 4 mois
Laurent Jacobelli, député RN de Moselle, était l'invité du Face à Face sur RMC et BFMTV. Il a notamment été interrogé sur le vote de confiance sollicité par François Bayrou, l'hypothèse d'une dissolution ou encore la question du budget.
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00:00Bonjour Laurent Jacobelli, merci d'être dans ce studio pour répondre à mes questions ce matin.
00:04Vous êtes député Rassemblement National de la Moselle, vous êtes vice-président du groupe RN à l'Assemblée Nationale.
00:09C'est bon, vous êtes rentré de vacances ?
00:11Je vois la référence, oui, nous sommes rentrés de vacances.
00:13Oui, j'ai la rêve comme vous dites, nous sommes rentrés de vacances.
00:15Je crois que vous avez regardé le Premier ministre hier soir.
00:16Le Premier ministre hier qui dit qu'il n'a pas pu échanger avec les différentes oppositions cet été parce qu'ils étaient en vacances.
00:23Oui, alors après la culpabilisation des Français, après le « c'est pas moi, c'est lui »,
00:27on en est maintenant à l'infantilisation, c'est-à-dire qu'il a trouvé une mauvaise excuse.
00:31« J'ai pas pu travailler, Madame la maîtresse, parce que mes petits camarades étaient en vacances ».
00:35Mais c'est un mensonge, c'est un mensonge parce que peut-être as-tu oublié que Marine Le Pen lui a écrit au milieu de l'été
00:39en lui disant qu'il faut plus de concertation sur le prochain budget.
00:43Elle n'est pas sur les plateaux ce matin, Marine Le Pen, elle est de fait encore en vacances.
00:45Je vais vous dire, on peut travailler en dehors des plateaux, ça nous arrive.
00:48Tout à fait, c'est le télétravail, c'est les téléphones, c'est tout ça.
00:50On est quand même d'accord, il faut le dire, que là vous n'êtes pas très nombreux à être à Paris.
00:55Je suis là devant vous, nous avons eu des discussions avec Marine Le Pen et Jordan Bardella ces derniers jours
01:00et Marine Le Pen, je tiens à le dire, a écrit à François Béroux, elle lui a fait des propositions pour le prochain budget
01:04en disant une règle d'or par exemple.
01:06On ne prendra pas un centime supplémentaire dans la poche des Français
01:09tant qu'on n'aura pas réduit les dépenses de l'immigration, des mauvaises dépenses d'un État devenu obèse
01:15et qu'on n'aura pas lutté contre la fraude et l'assistanat dérégulé.
01:20Pourquoi n'a-t-il pas répondu ?
01:21Le courrier, la lettre de Marine Le Pen a effectivement été envoyée le 25 juillet, il n'y a pas eu de réponse ?
01:25Absolument, pas une réponse, même pas un accusé de réception.
01:28Une forme de « je m'en foutisme », permettez-moi l'expression,
01:31ou alors un plan calculé qui était de dire « je ne réponds pas aux oppositions »
01:35et à la rentrée je mets tout le monde devant le fait accompli et je leur demande de valider un constat.
01:40Parce qu'à ce micro, le patron des députés socialistes disait mardi
01:45que le ministre de l'économie lui avait mis un message pendant l'été pour lui dire
01:50« on se parlera après le 11 septembre ».
01:52C'est déjà bien, il a reçu un message, nous on n'a même pas eu cette chance.
01:55Mais ça montre bien la méthode de ce gouvernement.
01:57Je ne sais pas si vous avez retenu cette phrase du Premier ministre hier
02:00quand le journaliste lui dit « mais est-ce que la dette, tout le monde la reconnaît ? »
02:04Évidemment il y a un problème de dette.
02:05Est-ce que ce ne sont pas vos mesures, votre méthode qui sont en cause ?
02:09Et le Premier ministre a dit « mais il n'y a pas le choix, c'est la seule façon de faire ».
02:11Bien sûr que ce n'est pas la seule façon de faire.
02:12Et sur le constat, sur les 44 milliards, peut-être même plus à trouver, vous êtes d'accord ?
02:17Mais évidemment.
02:18Est-ce que faire tomber ce gouvernement, on va se parler franchement,
02:21est-ce que faire tomber ce gouvernement maintenant arrangera les choses ?
02:25Oui, une fois encore, quand il y a le feu, quand il y a le feu...
02:28Bon on en rajoute ?
02:29Non, il faut dire aux pyromanes, il faut partir maintenant.
02:32Or François Béroux est l'homme qui a soutenu tous les faillitaires de la France.
02:35De François Hollande à Emmanuel Macron, il a participé directement,
02:38ou à travers son mouvement, à tous ces gouvernements qui ont creusé la dette de la France.
02:43Il est le principal support d'Emmanuel Macron,
02:46qui a créé 250 milliards de prélèvements supplémentaires,
02:49et plus de 300 milliards de dépenses supplémentaires.
02:52Il est donc partie intégrante de cette faillite.
02:54Et c'est lui, le pyroman, qui vient nous dire « vous me donnez les clés,
02:57vous me signez un blanc-seing, et je serai le pompier de l'économie française ».
02:59Une fois qu'on a dit tout ça, une fois qu'on a dit « ok, il ne vous a pas appelé cet été »,
03:03bon, maintenant, il le fait.
03:05Il dit « lundi, je vous reçois, il reste 12 jours, ça suffit encore pour négocier,
03:12il veut recevoir les différents groupes parlementaires à Matignon lundi, est-ce que vous irez ? »
03:17Bien sûr, bien sûr, Jordan Bardella et Marine Le Pen ne loupent jamais un rendez-vous
03:21avec la République ou ses représentants.
03:23Mais on va y aller sans naïveté, on n'est pas des bisounours.
03:26On sait très bien qu'il n'en ressortira rien.
03:27Si le Premier ministre avait voulu travailler sur un budget qui déplaise le moins possible,
03:32on va dire, mais ça fait des mois qu'il aurait dû négocier,
03:34ça fait des mois qu'il aurait dû prendre son téléphone.
03:36Or, il n'a écouté aucune de nos propositions, il n'a lu aucun paragraphe de la lettre de Marine Le Pen.
03:41Et je le répète, nous n'accepterons pas que le Premier ministre propose des prélèvements supplémentaires
03:47tant qu'on ne fera pas des économies.
03:48Rien ne peut vous faire changer d'avis ?
03:50Rien, à Pauline de Valherbe.
03:51Je vous le dis sérieusement, puisque M. Bérou parlait de vacances,
03:55clairement, il va en prendre et il va prendre de très longues vacances.
03:59Pour vous, c'est fini ? Il n'y a plus rien à attendre de ces 12 jours ?
04:02Non, plus rien à attendre.
04:04S'il vous dit les jours fériés, je renonce.
04:07S'il vous dit les niches fiscales, je renonce.
04:10S'il vous dit, tiens même, s'il vous dit l'AME, je renonce.
04:14D'abord, il ne le fera pas.
04:15Il ne le fera pas parce qu'il ne voudra pas déplaire à la gauche.
04:17Et que si M. François Bérou avait eu le courage de vouloir lutter contre l'immigration
04:21après 50 ans de carrière politique, je crois qu'on s'en serait aperçu.
04:25Mais d'ailleurs, c'est bien le problème de M. Bérou qui nous dit,
04:27si ce n'est pas moi, c'est le chaos.
04:28Mais il est artisan du chaos.
04:30Le chaos migratoire, le chaos sécurité.
04:32On voit ce qui se passe en ce moment à Clermont-Ferrand,
04:33qui devient une plaque tournante de la drogue alors que c'était une ville plutôt tranquille.
04:38Le chaos économique, le chaos industriel.
04:41Il est partie prenante.
04:43Et il nous dit, voilà, j'ai mis le feu à la France et moi je vais la sauver.
04:46Je crois qu'il est temps de tourner la page.
04:47Et il faut prendre le 8 septembre finalement comme une aubaine.
04:50Et se dire, ça peut être le premier jour de l'après Macron.
04:53Le premier jour de l'après ces 8 ans qui ont tant meurtri les Français et la France.
04:59Mais concrètement, vous le savez très bien,
05:00les 8 jours, ça va être le début d'un moment de très grosse crise.
05:04Mais la crise, nous y sommes.
05:05Et nous y sommes en plein.
05:06Nous sommes dans un pays où, en 7 ans,
05:09on a créé autant de dettes que pendant les 50 premières années de la Vème République.
05:14Nous sommes dans un pays où il y a une explosion de la violence,
05:17une explosion de l'antisémitisme,
05:19où chaque année, 500 000 migrants supplémentaires arrivent légalement,
05:23creusant les dettes sociales de la France,
05:25accélérant le niveau d'insécurité,
05:27fragilisant notre niveau pédagogique.
05:28Mais la question, c'est aussi le timing.
05:29C'est-à-dire que François Bayrou, hier, il affirme que c'est un malentendu,
05:32que ce n'est pas vraiment qu'il vous demande la confiance,
05:34et qu'il vous demande simplement de pouvoir négocier ensemble,
05:37et que ça ne vous empêchera pas, dans un second temps,
05:39de le renverser par un vote de censure.
05:42Non mais attendez, il fait tout cul par-dessus tête.
05:45Il demande...
05:46Ça faisait longtemps que je n'avais pas entendu cette expression.
05:48Mais oui, vous voyez...
05:48Elle fait son petit effet.
05:49Il nous demande aujourd'hui ce qu'il aurait dû nous demander
05:52quand il est arrivé.
05:53C'est-à-dire nous faire partager son plan de route
05:55et nous demander si nous lui faisons la confiance.
05:57Il fait tout à l'envers.
05:58Je vais vous dire, ça sent la crise, ça sent la panique.
06:00Et on a vu hier un Premier ministre crépusculaire
06:03qui savait que c'était fini et qui essayait de s'accrocher aux branches
06:06en disant que les oppositions ne faisaient rien,
06:08que les Français étaient coupables de la dette.
06:10Moi, je vais vous dire, j'en ai un peu marre de cette culpabilisation.
06:12Les Français qui sont le peuple probablement le plus taxé
06:14des pays occidentaux, à qui on dit c'est de votre faute.
06:17Mais les Français y payent,
06:18les Français y travaillent
06:19et ils voient les services publics diminués.
06:21Depuis bien longtemps.
06:23Tiens, regardez cette histoire d'arrêt maladie.
06:25On a de nombreux témoignages depuis ce matin,
06:27notamment sur RMC.
06:28Il y a cette pub qui tourne,
06:29vous l'avez peut-être entendu,
06:30à la radio, à la télévision,
06:32qui est payée par le gouvernement,
06:34par l'assurance sociale,
06:35qui dit, on entend deux Français qui se disent
06:37tiens, moi je vais me mettre en arrêt la semaine prochaine.
06:40Puis l'autre qui dit, non, ce n'est pas toi, c'est le médecin.
06:42Se mettre en arrêt.
06:43Oui, il y a des Français qui se mettent en arrêt, non ?
06:45Ah mais il y a des abus.
06:46Nous sommes les premiers à dire qu'il faut aller chercher
06:49au moins 75 milliards dans la fraude sociale et fiscale.
06:52Bien évidemment.
06:53Mais faire croire que tous les Français
06:55qui prennent des arrêts maladie sont des feignants,
06:57que les chômeurs sont des gens
06:58qui ne veulent pas trouver de travail,
06:59que les retraités profitent de la générosité,
07:02bien sûr qu'ils se sont.
07:03Sur les retraités, tiens, on va l'écouter.
07:04Parce qu'il a parlé hier soir des boomers, tiens.
07:09C'est eux qui sont les victimes.
07:10C'est eux qui devront payer la dette
07:11pendant toute leur vie.
07:13Et on a réussi à leur faire croire
07:15qu'il fallait encore l'augmenter.
07:16Vous ne trouvez pas ça génial ?
07:18Tout ça, pour le confort de certains partis politiques
07:22et pour le confort des boomers,
07:25comme on dit,
07:26qui, de ce point de vue-là,
07:27considèrent que, ma foi,
07:29tout va très bien.
07:31Donc, les jeunes vont payer la dette,
07:33tout ça pour le confort des boomers
07:35qui, eux, considèrent que tout va très bien.
07:38C'est le fameux, comme il l'a dit,
07:39Simone, ça va, le bateau ne coule pas encore.
07:42Non, mais Simone, elle en a marre.
07:43Simone, elle en a marre de payer.
07:44Simone, si elle est à la retraite aujourd'hui,
07:46c'est parce qu'elle a travaillé toute sa vie,
07:47qu'elle a économisé,
07:49qu'elle a permis à la France
07:50de connaître un essor économique
07:51qu'on a oublié aujourd'hui
07:52avec la catastrophe industrielle
07:54de M. Bérou et de sa politique.
07:56Ce sont des gens qui n'ont pas volé leur argent.
07:57Ce sont des gens qui ont respecté les règles.
07:59Moi, j'en ai, je vous le dis,
08:00vraiment marre d'entendre
08:01qu'en raquettant les retraités,
08:03en assommant les malades,
08:05en humiliant les chômeurs,
08:06on va sauver la France.
08:07Ce n'est pas vrai, Apolline de Maler.
08:09Vous dites d'un côté,
08:10il y a en effet une catastrophe budgétaire,
08:13on a trop dépensé.
08:14Et de l'autre,
08:14dès qu'on parle d'une catégorie de population
08:17ou d'une économie à faire,
08:19il va bien falloir les trouver quelque part.
08:21Il y a une population qui est épargnée.
08:23Je vous rassure,
08:23il y a une population qui est épargnée.
08:25Ce sont les étrangers.
08:25Pas touche à l'aide médicale d'État.
08:27Pas touche au logement pour les étrangers.
08:29Vous savez,
08:30l'immigration,
08:30c'est 3,4% du PIB en coût.
08:33On peut faire des dizaines de milliards d'économies
08:35en attaquant la question de l'immigration
08:38et des avantages qui lui sont réservés.
08:40D'ailleurs,
08:40plus qu'à certains Français,
08:42on le voit dans le domaine du logement et de la santé.
08:44Si on fait ça,
08:45c'est-à-dire qu'on fait des économies sur l'immigration,
08:47des économies sur le budget de l'Union Européenne,
08:48où une fois encore,
08:49on nous demande 7 milliards en plus,
08:51eh bien,
08:51imaginons qu'on fasse 5 milliards d'économies.
08:52Vous ne le feriez pas ?
08:53Non.
08:5440 milliards à trouver dans les mauvaises dépenses de l'État,
08:57la suradministration,
08:58les agences qui ne servent à rien.
09:00Si on fait ces économies,
09:01si on met cet État obèse à la diète,
09:03on n'aura pas à demander un centime d'effort aux Français.
09:05Vous vous parliez des étrangers ?
09:06Mais cet effort courageux,
09:08François Béroux,
09:08semble pas prêt,
09:10en tout cas loin d'être prêt de le faire.
09:11Vous parliez des étrangers à l'instant.
09:12Christine Lagarde,
09:13qui déclare
09:13que les travailleurs étrangers
09:15ont contribué à la moitié de la croissance
09:16de ces trois dernières années.
09:18Sans cette contribution,
09:20les conditions du marché du travail
09:21seraient plus tendues
09:22et la production plus faible.
09:24Mais elle vit dans quelle planète ?
09:25Elle est ministre au Luxembourg ou en Suisse,
09:27où là c'est probablement vrai,
09:28mais si elle était ministre en France,
09:29et j'espère que ce n'est pas le cas,
09:30ou alors j'ai froid dans le dos,
09:32elle verrait que seulement 15% des migrants
09:35qui arrivent en France
09:36arrivent pour travailler,
09:37ce qui veut dire que les 85 autres pourcents
09:39sont payés par les Français qui travaillent.
09:42Elle verrait que le taux de chômage
09:43chez les étrangers
09:44et le double du taux de chômage
09:46chez les Français,
09:46et elle verrait que le coût social est énorme.
09:48Je vous le dis par exemple,
09:50chez les immigrés d'origine nord-africaine,
09:5350% sont en logement social
09:55et seulement 11% des Français.
09:57Vous voyez bien qu'il y a un problème
09:58avec l'immigration qui coûte cher.
10:00Il faut arrêter avec l'immigration,
10:02c'est une chance pour la France.
10:03L'immigration est un coût pour les Français
10:04et ils le payent en point d'impôt
10:06sur leur fiche de paye.
10:07Vous êtes prêts s'il y a une dissolution ?
10:08Oui, nous sommes prêts.
10:09Vous ne lui étiez pas vraiment la d'infant.
10:10Nous sommes prêts,
10:11nous travaillons tout l'été,
10:12nous avons travaillé,
10:13dites-le à M. François Bérou
10:14si vous avez son portable,
10:15pour effectivement sélectionner les candidats.
10:16Lundi, nous aurons une réunion de campagne
10:18pour les législatives
10:19et nous demandons la dissolution.
10:21Vous nous aviez déjà dit ça
10:22et vous aviez vous-même
10:24dû débrancher un certain nombre de candidats
10:27dont vous aviez ignoré ou pas vu
10:31ou pas pensé que c'était un problème
10:32qu'ils avaient dit des horreurs.
10:35Moi j'espère que le matin,
10:36vous aurez des représentants de partis politiques
10:38aussi responsables que nous le sommes
10:40quand vous les interviewez
10:41parce que nous, nous en avons pris les conclusions
10:42dans la méthode des sélections
10:43et nous leur avons demandé de partir à ces gens-là.
10:45Les autres, ils sont élus.
10:46Ce n'est pas nous qui avons fait élire un trafiquant de drogue.
10:49Ce n'est pas nous qui avons fait élire un consommateur de drogue
10:51qui achète de la drogue aux enfants.
10:52Ce n'est pas nous qui avons fait élire un triple fichet S.
10:55C'est la France insoumise.
10:56Nous, ces gens-là,
10:57ils ne pas les tapent de l'élection
10:59et nous en sommes très fiers
11:00qu'il y ait eu des brebis galeuses.
11:01C'est vrai, nous mettons tout en œuvre
11:02pour qu'il n'y en ait plus
11:03et nous sommes cohérents.
11:04Si nous demandons la dissolution,
11:06c'est parce que nous sommes prêts,
11:07prêts à voir Jordan Bardella
11:08mener une autre politique en tant que Premier ministre
11:10et prêts à assumer la majorité.
11:12Vous disiez le 8 septembre,
11:14peut-être le début de la fin du macronisme.
11:18Est-ce que si le 8 septembre au soir,
11:20Emmanuel Macron appelle Jordan Bardella
11:22et lui dit
11:23« je vous propose d'aller à Matignon »,
11:24il dit oui.
11:25Non, il dira non.
11:25Il faut d'abord des élections législatives
11:27pour que nous ayons une majorité.
11:28On ne va pas recommencer
11:29avec une non-majorité
11:30qui prend des non-mesures.
11:32L'immobilisme coûte cher à la France.
11:33L'immobilisme,
11:34c'est 170 milliards de dettes chaque année,
11:37c'est 500 000 migrants supplémentaires,
11:38c'est des Français au chômage,
11:39c'est la désindustrialisation.
11:41Au contraire,
11:41il faut une dynamique.
11:42Mais pour ça,
11:43il faut une majorité.
11:44Vous savez,
11:44on nous dit que c'est le chaos
11:45et la crise qui arrivent.
11:46Non, c'est l'espoir.
11:47L'espoir de l'alternance.
11:48Et en démocratie,
11:49c'est sain l'alternance.
11:50En cas de dissolution,
11:51Marine Le Pen ne peut pas être candidate.
11:54Ça ne vous pose pas un problème ?
11:55Je crois que dans la décision
11:58de François Béroux,
11:59il y avait peut-être
12:00cette petite idée dans la tête
12:01en disant
12:01que le RN n'osera pas
12:02ne pas voter la confiance
12:04de peur d'aller aux élections
12:06et que Marine Le Pen
12:07ne puisse pas se présenter.
12:08Mais ça,
12:08c'est nous prêter
12:08leur propre turpitude.
12:09On n'est pas calculateur comme ça.
12:11Qu'elle puisse ou non se présenter,
12:12nous voulons aller aux élections.
12:13Marine Le Pen n'a jamais mis
12:14son intérêt personnel
12:15avant l'intérêt général.
12:17Je pense que l'ensemble
12:17de sa vie le montre.
12:20Nous ne demanderions pas
12:21les législatives anticipées sinon.
12:23Mais surtout,
12:23Marine Le Pen essaiera
12:24tous les moyens légaux
12:26qui sont en notre capacité
12:28pour être candidate.
12:29Bien sûr qu'il en reste.
12:30Nos conseils travaillent dessus.
12:32Elle n'abandonnera pas.
12:33Elle n'abandonnera jamais.
12:34Vous parlez notamment
12:34d'un appel éventuellement
12:36au Conseil constitutionnel.
12:37Bien évidemment.
12:38Après ce que vous avez dit
12:39deux cet été.
12:41Mais nous sommes en République.
12:42On peut critiquer
12:42tout en respectant.
12:44Parce que vous avez quand même
12:44énormément critiqué
12:45la République des juges.
12:47Mais on peut critiquer.
12:47Vous savez,
12:48nous sommes dans l'opposition.
12:49Ça ne voudra pas échapper.
12:50J'ai l'impression.
12:50Mais là,
12:50vous leur faites confiance.
12:51Vous leur faites confiance là-dessus.
12:52Mais nous avons toujours
12:53été très critiques
12:54envers ceux qui nous dirigent
12:55ou un certain nombre
12:56de tenants du...
12:57En revanche,
12:58nous avons toujours
12:59et nous y tenons
12:59et nous continuerons à le faire
13:00respecté les règles
13:02de la Ve République
13:03contrairement à d'autres
13:04d'ailleurs qui la tripatouillent
13:05comme M. Macron
13:06ou M. Béroud
13:07tout simplement
13:07pour leur survie politique.
13:09Nous, on ne fait pas ça.
13:10On est dans le cadre républicain
13:11et on défend l'intérêt des Français.
13:12Vous appelez donc
13:13à la dissolution ?
13:14Absolument.
13:15Également à la démission
13:17d'Emmanuel Macron ?
13:18Dans l'ordre hiérarchique,
13:19la première des solutions,
13:21la meilleure des solutions,
13:22celle qu'attendent
13:23pratiquement tous les Français,
13:24c'est le départ
13:25d'Emmanuel Macron.
13:26Emmanuel Macron
13:26qui a fait tant de mal
13:27à ce pays.
13:28D'ailleurs,
13:28il se soucie guère
13:29aujourd'hui
13:30puisqu'il fait le tour du monde.
13:31Il semble préférer
13:32l'Europe et le monde.
13:33Si vous êtes vous-même
13:35un jour en responsabilité,
13:37vous irez, j'imagine,
13:38défendre la France à l'étranger ?
13:39Vous avez bien raison.
13:40Mais on essaiera d'abord
13:40de régler le problème des Français.
13:41Vous savez,
13:42nous, c'est ce que nous avons au cœur
13:43et c'est notre programme.
13:44Pour vous, là,
13:45dans ce moment qu'on vit,
13:46il ne devrait pas être en Moldavie ?
13:48Je crois qu'il peut faire
13:49des voyages à l'étranger.
13:50Mais je pense qu'aujourd'hui,
13:51c'est devenu caricatural.
13:52Mais là, il n'est pas la question.
13:53Aujourd'hui, Emmanuel Macron
13:54a amené la France dans le mur.
13:55Il a été un accélérateur
13:56de déclin, Emmanuel Macron.
13:58Il a fait en sept ans
13:59ce que tous les mauvais présidents
14:00avant lui avaient fait
14:02pendant des décennies.
14:04Emmanuel Macron,
14:05c'est un danger pour notre pays.
14:08Un danger identitaire,
14:09un danger sécuritaire,
14:10un danger économique.
14:11Il est temps qu'il parte.
14:11Ce serait la meilleure solution.
14:13S'il ne la prend pas,
14:14parce que ça voudrait dire
14:15qu'il a le sens de l'intérêt commun
14:16avant l'intérêt personnel,
14:17et ça, je ne lui en fais pas ce crédit,
14:19alors dissolution.
14:19Laurent Jacobelli,
14:20parmi les pistes évoquées,
14:22la taxe Zuckman,
14:23voilà ce que propose
14:24du côté de la gauche.
14:25François Bayrou dit
14:26qu'il n'est pas contre l'idée
14:27de faire davantage contribuer
14:29les plus riches.
14:30Est-ce que ça pourrait avoir
14:31votre faveur ?
14:31Arrêtez avec les taxes.
14:32Voilà.
14:33La radicalité fiscale,
14:34ça suffit.
14:35Si la fiscalité qui augmente,
14:38c'était plus de bonheur
14:38pour les gens,
14:39on le saurait.
14:39Je le répète,
14:41Emmanuel Macron,
14:41c'est 250 milliards
14:43de prélèvements supplémentaires,
14:44et pourtant,
14:45le niveau de vie
14:45et le bonheur des Français
14:47a diminué.
14:48Arrêtons d'asphyxier les Français,
14:50arrêtons avec cette folie fiscale.
14:51Au contraire,
14:52dépensons mieux l'argent,
14:53mais ne dépensons pas
14:54plus d'argent.
14:55Plusieurs autres questions.
14:56Une, effectivement,
14:56sur la sécurité.
14:57Réunion depuis une heure,
15:00maintenant,
15:01au ministère de l'Intérieur,
15:02autour de la question
15:03de Clermont-Ferrand,
15:04après une explosion
15:05de la violence
15:05et du narcotrafic.
15:06Clermont-Ferrand,
15:07Béziers, Anglette,
15:08Besançon,
15:09Caen-le-Havre,
15:10voilà certaines des villes
15:11qui ont été attaquées
15:13par une forme de violence
15:14pendant l'été.
15:16Est-ce qu'il y a
15:16des solutions à vos yeux ?
15:18Si vous étiez dans cette réunion,
15:19tiens, là,
15:19à Beauvau,
15:20vous diriez quoi ?
15:20Je crois que le laxisme judiciaire,
15:22il faut maintenant arrêter.
15:23Je pense qu'il faut maintenant
15:24des peines planchées,
15:24notamment pour les questions
15:25de trafic de drogue.
15:27Il faut revoir aussi
15:27la justice des mineurs
15:28parce que beaucoup de mineurs
15:29sont impliqués dans le trafic de drogue.
15:31À Besançon, par exemple,
15:32deux hommes qui avaient tué
15:33un épicier
15:34dans un cadre de trafic de drogue,
15:36ils ont été retrouvés,
15:37ils ont été condamnés,
15:38ils sont en prison.
15:39Il y a des arrestations
15:40et il n'y a pas d'impunité.
15:41Il n'y a pas d'impunité,
15:42il y a du laxisme.
15:43À bout de combien de temps
15:44sortiront-ils
15:44quand on voit
15:45qu'il y a du trafic de drogue
15:46qui est piloté
15:46depuis même les prisons.
15:48Oui, il y a du laxisme.
15:49Oui, il y a un problème
15:50avec la justice des mineurs.
15:51Oui, il faut renvoyer
15:51chez eux les étrangers
15:52qui trafiquent.
15:53Je rappelle que 25% des prisons
15:55aujourd'hui sont occupées
15:56par des étrangers.
15:57Il faut prendre le problème
15:58à bras-le-corps.
15:58La France, vous savez,
15:59dans 10 ans,
16:00ce sera soit une république
16:01dont on est fier,
16:02soit un pays gangréné
16:04par l'islamisme,
16:05soit un narco-État.
16:06Et donc, si on continue
16:07avec les mêmes
16:07qui ont laissé prospérer
16:09la radicalité religieuse
16:10et la criminalité...
16:12Pour vous, c'est la même chose ?
16:13Ce n'est pas la même chose.
16:16et organisé.
16:17Si on laisse les mêmes
16:18diriger le pays,
16:19le pays va dans le mur.
16:20Il faut maintenant ramener
16:21l'ordre économique,
16:22l'ordre républicain
16:23et l'ordre dans les rues.
16:24Une dernière question,
16:25Laurent Jacobelli.
16:26Elisabeth Borne veut,
16:27je cite,
16:28dégenrer le fronton du Panthéon
16:30avec cette devise
16:31aux grands hommes,
16:31la patrie reconnaissante.
16:33Nous devons ouvrir
16:33le débat sur la devise
16:35inscrite au fronton du Panthéon.
16:36Si en levant les yeux,
16:37les femmes,
16:38les petites filles
16:38ne voient pas la société
16:40reconnaître pleinement
16:41leur place dans son histoire,
16:43alors nous envoyons
16:43un message contradictoire.
16:45Elle a que ça à faire.
16:45Elle a que ça à faire
16:46au moment où le niveau
16:47de nos élèves décroît
16:49dans tous les classements
16:49internationaux.
16:50Elle a que ça à faire
16:51quand dans un lycée sur 20,
16:52on trouve des armes
16:53dans les sacs à dos des enfants.
16:55Elle a que ça à faire
16:56quand des gamins
16:56se font agresser
16:57par d'autres gamins,
16:58notamment en fonction
16:59de leur religion.
17:00Et je pense à nos compatriotes
17:01de confession juive.
17:02Elle a que ça à faire,
17:03à faire du wokisme,
17:04Madame Borne.
17:04Moi, je lui propose
17:05de prendre une place
17:06dans le même train
17:06que M. Béroux
17:07pour aller à Pau,
17:08elle aussi.
17:09Pas question de dégenrer
17:10le fronton du Panthéon.
17:12Qu'est-ce que c'est que ces âneries ?
17:13Enfin, il y a un moment,
17:14les Français souffrent aujourd'hui.
17:15Ils ont besoin de vraies mesures.
17:16On essaye de détourner l'attention
17:17pour ne pas parler
17:18des sujets qu'il fâche.
17:19Vous avez évoqué clairement Ferrand.
17:20Merci de l'avoir fait
17:21parce que c'est un problème majeur.
17:23On peut évoquer
17:23l'islamisation aujourd'hui
17:25qui touche
17:25un certain nombre
17:26de clubs de sport,
17:27d'établissements scolaires,
17:28même d'administrations.
17:29Il y a aujourd'hui
17:29des dangers vitaux
17:31pour la France.
17:31Et elle,
17:32qu'est-ce qu'elle veut faire ?
17:32Dégenrer le Panthéon.
17:33L'intelligence artificielle ?
17:42On a un train de retard.
17:43Et là, c'est à cause
17:44de l'Union européenne
17:45qui nous coûte
17:46beaucoup d'argent.
17:47Quand les États-Unis
17:48et la Chine
17:48ont investi massivement
17:49dans l'intelligence artificielle
17:50en se disant
17:50que c'est une chance économique.
17:52Qu'a fait l'Union européenne ?
17:53Elle a créé des normes
17:54pour limiter le développement
17:56de l'intelligence artificielle.
17:57C'est-à-dire que dès le départ,
17:58elle a castré la recherche.
18:00Mais aujourd'hui,
18:01la recherche sur ces questions-là
18:02est tout à fait encouragée.
18:04Il faut le faire.
18:04Mettre 20 millions
18:05dans l'intelligence artificielle
18:06pour accompagner les...
18:08Non, mais là,
18:08c'est pour l'éducation nationale
18:09pour accompagner
18:11les professeurs.
18:12Mais c'est une bonne chose.
18:14On doit parler en milliards.
18:16On doit parler en milliards
18:17pour l'intelligence artificielle.
18:18Vous savez,
18:18Marine Le Pen
18:19et Jordan Bardella
18:20ont fait une proposition.
18:21C'est qu'il y ait
18:21un fonds souverain français
18:22qui permettrait aux Français
18:23d'investir leur économie
18:24dans un compte
18:25qui lui-même investirait
18:26notamment dans des entreprises
18:28innovantes
18:28sur l'intelligence artificielle.
18:29Ça permettrait aux Français
18:30de sécuriser leur épargne
18:31et d'assurer
18:32le développement économique.
18:33Mais ça, ça demande du courage,
18:34de la réflexion et du temps.
18:35Et c'est apparemment
18:36trois qualités qui manquent.
18:37à M. Bérou.
18:39La GPA,
18:40pour ou contre ?
18:40Jamais.
18:41La marchandisation du corps,
18:42jamais.
18:42On peut comprendre
18:44la volonté de chacun,
18:45quelle que soit sa vie privée,
18:46d'avoir des enfants,
18:47mais la marchandisation du corps
18:48serait un recul terrifiant.
18:50On nous présente
18:51comme modernité
18:52le pire des archaïsmes.
18:53Pour vous,
18:53il n'en est pas question.
18:54Je viens de vous le dire,
18:55pas question.
18:55Merci Laurent Jacobelli
18:56d'avoir répondu à mes questions.
18:58On a bien compris
18:59que sur l'idée
19:00de vous faire changer d'avis,
19:02rien ne pourra
19:03nous faire changer d'avis.
19:04Voilà ce que vous avez dit
19:04ce matin,
19:05député RN de la Moselle,
19:06vice-président du groupe RN
19:07à l'Assemblée nationale.
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