- il y a 3 semaines
Avec Antoine Oberdorff (journaliste politique à "L’Opinion") et Philippe Moreau-Chevrolet (consultant en communication politique)
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NewsTranscription
00:00Le Grand Matin Sud Radio, la vérité en face, Jean-François Aquili.
00:05Avec nos deux invités ce matin en studio, bonjour messieurs.
00:11Antoine Oberdorf, vous êtes journaliste politique à l'Opinion, vous êtes très actif d'ailleurs,
00:18vous sortez pas mal d'infos exclusives pour l'Opinion, ils ont de la chance de vous avoir.
00:23Et avec vous, Philippe Moreau-Chevrolet.
00:26Bonjour Jean-François.
00:26Vous êtes consultant en communication politique, vous avez beaucoup d'activités,
00:30le public vous connaît bien également depuis de longues années,
00:33vous êtes un observateur de la vie politique, la vie publique, tous les deux.
00:37Je voudrais vous questionner directement sur ce qui se passe en ce moment même,
00:42et je commence par vous Antoine Oberdorf, avec Bruno Retailleau,
00:47qui donc deux heures après la nomination du gouvernement,
00:52l'annonce faite sur le perron de l'Elysée hier soir par la secrétaire générale,
00:55eh bien publie ce message sur X et convoque ce matin ses troupes,
01:01peut-être pour claquer la porte Antoine.
01:04Oui absolument, scénario impensable, scénario impensable et inédit
01:07sous la Ve République auquel on a assisté hier soir, 21h22.
01:11D'un tweet, vous l'avez dit Jean-François,
01:13Bruno Retailleau fait imploser de l'intérieur ce gouvernement,
01:16en considérant que les gages de rupture que lui avait promis Sébastien Lecornu
01:20n'étaient pas au rendez-vous,
01:22que la liste de noms qu'avait prononcée le secrétaire général de l'Elysée
01:26sur le perron de l'Elysée n'était pas conforme à ce qui lui avait été vendu.
01:30Alors, on n'aura jamais, en tout cas, on l'aura un jour, on l'espère,
01:33mais pour le moment on n'a pas le fin mot sur le fait de savoir
01:37s'il y a eu tromperie sur la marchandise de la part de Sébastien Lecornu,
01:40et si donc c'est fort de cette tromperie que Bruno Retailleau a considéré
01:44qu'il était temps de rompre...
01:46Donc ça veut dire j'en ai 3 sur 18, c'est pas assez ?
01:48Absolument, 4 ministres à l'air exactement sur 18, effectivement.
01:52Il peut considérer qu'il a été, de ce point de vue-là, mal payé
01:56puisque la droite, que l'on sait, Rangaillardi,
02:00prétendait au tiers des portefeuilles des Marocains ministériels,
02:04mais le plus probable, à ce stade, c'est qu'en réalité,
02:07Bruno Retailleau ait été complètement débordé par sa base militante,
02:13par ses cadres, par les militants de base
02:15qui ne pouvaient pas concevoir qu'ils passent plus de temps au gouvernement
02:20avec ce qui incarne à leurs yeux tout l'échec du macronisme,
02:24tout le macronisme finissant, à commencer par un ancien LR,
02:28ou plus exactement un ancien de l'UMP, Bruno Le Maire,
02:32et pas que les LR d'ailleurs surnomment l'homme aux 1000 milliards d'euros de dette,
02:37ça a été, semble-t-il, la goutte de trop, la goutte d'eau
02:40qui a fait déborder le vase de LR et qui les a décidés,
02:43peut-être dans les heures qui viennent, à rompre.
02:45Alors rompre, ok, mais Philippe Moreau-Chevrolet,
02:49vous aurez la parole tous les deux, prenez-la.
02:50D'abord, petit message au passage, la vérité,
02:53en face, vous savez le principe, c'est 0826 300 300,
02:56vous vous appelez, vous intervenez,
02:58vous interpellez nos invités.
03:00Philippe Moreau-Chevrolet, Sébastien Lecornu, il peut tenir là,
03:04il peut même accepter de recomposer,
03:07d'aller prononcer un discours de politique générale,
03:10ou est-ce qu'il doit plier bagages lui à son tour,
03:13parce que tout ça vole en éclats en réalité.
03:15Ce qu'il y a de très paradoxal, c'est qu'on est passé d'une séquence
03:19où on nous a expliqué qu'il fallait négocier avec le Parti Socialiste,
03:22ça fait quand même des semaines qu'on nous explique ça,
03:24ça fait des semaines qu'on a un débat sur la taxe Zuckmann,
03:27qui par ailleurs est soutenue par plus de 80% de la population,
03:30dans toutes les sphères, c'est-à-dire aussi bien au Rassemblement National
03:33que chez LFI, c'est très étonnant, c'est un phénomène.
03:35Donc on parle de justice fiscale,
03:37on fait tout un discours du côté de Sébastien Lecornu dans cette direction,
03:41au final, on arrive avec le même gouvernement, à quelques détails près,
03:46et là on voit que c'est la droite qui s'en va,
03:48alors qu'un boulevard lui était offert, ce qui est quand même très paradoxal.
03:51Effectivement, je pense que Bruno Le Maire,
03:53c'est un peu une perfidie du président de la République,
03:55parce que tout ça, Jean-François, c'est guidé largement par l'Elysée.
03:58En fait, il a deux négociations, Lecornu,
04:00l'Elysée et le Parlement, un peu comme Joséphine Baker,
04:03et du coup, il doit composer avec les deux, c'est pas évident,
04:06et l'Elysée a fait une petite perfidie à Retailleau,
04:09en mettant Le Maire. Pourquoi ?
04:10Parce que pour 2027, Retailleau, en gros, a un boulevard,
04:13mais ce qu'aime bien faire Emmanuel Macron,
04:15c'est mettre des anticorps à ce type d'ambition.
04:17Il l'a fait avec Darmanin, il l'a poussé Attal,
04:20il fait ça régulièrement, il sent l'entourloupe.
04:22Et naturellement, Sébastien Lecornu ne pouvait pas s'y opposer,
04:27parce que, peut-être que ceux qui nous écoutent l'ignorent,
04:29mais Bruno Le Maire est éminemment proche de Sébastien Lecornu,
04:33c'est même son mentor.
04:35Ils ont en partagé une élection.
04:37Lecornu a été le conseiller de Le Maire.
04:39Absolument, et ils sont tous les deux au gouvernement.
04:41Alors, Antoine Oberdorff, pour rebondir,
04:43oui, ils sont intimement liés, leur destin politique est lié,
04:46c'est le mentor de Lecornu,
04:48mais pour bien comprendre et rebondir,
04:50ce que vous dites tous les deux est très intéressant,
04:54Philippe Mourot-Chevrolet,
04:56Emmanuel Macron place donc le maire,
04:58et il envoie des messages,
04:58mais dites-moi, Antoine Oberdorff,
05:00très concrètement,
05:01un Sébastien Lecornu qui perdrait,
05:05ou qui perd son ministre de l'Intérieur,
05:07qui claque la porte,
05:08qui est censé prononcer ce DPG,
05:11discours de politique générale,
05:13demain, devant,
05:15ben c'est fini,
05:16mais qu'est-ce qu'il peut faire à part démissionner ?
05:18Parce qu'il est complètement, si vous voulez,
05:20il est pris dans la nasse,
05:22il est objectifement pris dans la nasse,
05:23et il y a un doute sur le fait que Sébastien Lecornu
05:26puisse demain prononcer ce discours de politique générale.
05:29Vous voulez dire qu'il peut démissionner aujourd'hui ?
05:31Tout est possible.
05:32Là, on a basculé dans l'irrationnel,
05:34tout est inédit de toute manière dans ce que nous vivons,
05:36c'est une démission de Bruno Retailleau
05:39et plus que jamais sur la table,
05:42une démission dans la foulée d'un Sébastien Lecornu fragilisé,
05:45aussi, enfin tout est envisageable.
05:47Ce qui est absolument ahurissant,
05:50c'est que Sébastien Lecornu
05:52avait pris 26 jours
05:54pour constituer ce gouvernement,
05:56pour soigner ses équilibres,
05:58pour ne contrarier personne
06:00au sein de ce socle commun
06:01qui, alliant Renaissance et LR,
06:04est particulièrement précaire.
06:06Au bout de 26 jours, on se dit,
06:08tout ça pour ça,
06:09et en réalité, Sébastien Lecornu
06:11est dans un goulot d'étranglement
06:12où il n'a plus devant lui
06:14que des mauvaises solutions.
06:15Imaginez même qu'il cède tout à Bruno Retailleau.
06:18Imaginons un instant.
06:19Il lui cède tout,
06:19il fait rentrer les proches de Bruno Retailleau,
06:21François-Xavier Bellamy,
06:22Othmane Nassrou,
06:24mais ce serait l'aveu
06:25d'une impuissance totale
06:26de la part du Premier ministre.
06:27Il a déjà confessé
06:28qu'il était le plus fragile
06:29de la Ve République,
06:30mais là, c'est finir de s'aborder.
06:32Donc ça signifie,
06:32Philippe Moreau-Chevrolet,
06:34que, parce que ça fait des années,
06:35messieurs,
06:36que vous observez la vie politique,
06:38et Philippe,
06:38on a fait des émissions
06:39en parle passé là-dessus,
06:42là, c'est quand même
06:42un scénario totalement inédit.
06:44Un Premier ministre,
06:45et je poursuis ce que dit
06:46Antoine Oberdor,
06:47Philippe Moreau-Chevrolet,
06:48là, il est,
06:50quelle que soit
06:50l'issue de ce matin,
06:52il est coincé,
06:54Sébastien Lecornu,
06:55soit le Retailleau reste,
06:59et ça veut dire
06:59qu'effectivement,
07:00il est obligé
07:01d'étendre la voilure LR,
07:03donc il se renie,
07:05parce qu'il y a un contenu derrière,
07:06quand vous évoquez
07:07l'attaque Zuckman,
07:08en réalité,
07:09les Français veulent plus
07:09de justice fiscale,
07:11ça s'appelle Zuckman,
07:12mais bon,
07:12c'est la justice fiscale,
07:13généralement.
07:14Oui, même chez LR,
07:15c'est plus de 70% chez LR,
07:1692% chez Renaissance.
07:18Mais là,
07:18il ne peut pas rester,
07:20quel que soit le scénario,
07:21M. Lecornu ?
07:22Il peut difficilement rester,
07:24de toute façon,
07:25j'ai envie de dire,
07:25ce sera très darwiniste,
07:27l'Assemblée nationale
07:28va voter la censure
07:28et ce sera terminé.
07:30L'enjeu principal
07:31du gouvernement
07:32et de l'Elysée,
07:32c'est de faire passer
07:33un budget,
07:33je pense qu'Antoine Oberdor
07:35sera d'accord là-dessus.
07:36Le budget,
07:36c'est quelque chose
07:38qui a été bouclé
07:38durant l'été,
07:39donc le budget est prêt
07:40en réalité,
07:40donc on va négocier
07:41à la marge
07:42si négociation il y a,
07:44et il doit être déposé
07:45avant le 15 octobre.
07:46Ça peut durer
07:46un peu plus longtemps,
07:47mais si on dépasse cette date,
07:48on entre dans ce qu'on appelle
07:49une loi spéciale
07:50et si on est en loi spéciale,
07:51ça veut dire qu'en gros,
07:53on va exploser le budget,
07:54on va exploser le déficit.
07:55L'Elysée a ce but-là en tête.
07:57Et là où on tombe le haut,
07:58quand même,
07:58c'est que Sébastien Lecornu
08:00pensait avoir trouvé
08:01la martingale
08:01avec le renoncement au 49.3,
08:03parce que là,
08:03on l'oublie,
08:04il y a une accélération folle
08:05des événements,
08:06mais il y a 48 heures,
08:07sur l'Opéron de Matignon,
08:08on avait un Sébastien Lecornu
08:10très content de lui-même
08:10qui pensait avoir trouvé
08:11la bonne idée
08:12par le renoncement au 49.3
08:14qui nous disait
08:15vouloir se mettre
08:16sous la tutelle du Parlement
08:17et que les équilibres
08:18seraient trouvés
08:19entre le Palais Bourbon
08:20et le Palais du Luxembourg.
08:21Vous pensez que les autres dirichis
08:22qu'alors on va pouvoir discuter,
08:23on est chez nous ?
08:24Non,
08:24parce qu'ils ont tout de suite
08:25plairé l'arnaque,
08:25les parlementaires,
08:26les socialistes au premier chef
08:33et puis à la seconde
08:35où Sébastien Lecornu
08:36leur a accordé,
08:37ils se sont dit
08:37« Ah non,
08:38mais on n'avait peut-être
08:39pas bien saisi en réalité
08:40des implications de cette affaire. »
08:41Parce que ça veut dire quoi
08:42un renoncement au 49.3 ?
08:43Ça veut dire
08:44tout un examen budgétaire
08:46où,
08:47alors là,
08:47la gauche du nouveau Front Populaire
08:49se serait fait plaisir,
08:50à défaut de pouvoir
08:51créer des dépenses,
08:52ils auraient créé
08:52des recettes fiscales
08:53et puis à la fin,
08:54vous avez un budget Frankenstein
08:55qui n'est absolument pas
08:56en mesure de passer,
08:57qui est retricoté,
08:59détricoté,
09:01retricoté
09:01en commission mixte
09:03paritaire
09:03en toute fin de course
09:04et qui ne passe pas.
09:06Résultat,
09:06vous laissez courir
09:07des délais constitutionnels
09:08et tout le monde le sait,
09:10chacun l'a à l'esprit,
09:11passé 70 jours,
09:12la France bascule
09:13dans une période
09:14par ordonnance,
09:15avec un budget
09:16par ordonnance.
09:16Allez,
09:17nous sommes avec vous,
09:18Gilles.
09:19Bonjour Gilles.
09:21Oui,
09:21bonjour.
09:21Vous êtes à Bédarieux,
09:23c'est dans l'Hérault.
09:25L'Hérault.
09:25Ouais,
09:25j'ai gagné.
09:26Tout à fait.
09:26Oui,
09:26Gilles,
09:27vous entendez nos invités,
09:29Philippe Morochevrolet
09:30et Antoine Oberdorf
09:31et votre serviteur
09:32qu'est-ce que vous dites
09:33ce matin,
09:34Gilles ?
09:34Nous sommes dans une situation
09:36qui frise le chaos, là.
09:39Bah,
09:40on dirait plutôt
09:41une vieille série
09:42dont on change juste
09:43le générique.
09:45Trois ministres
09:46qui bougent,
09:47les autres qui restent,
09:48on ramène
09:49celui qui est responsable
09:51de la dette
09:51et Macron
09:53voudrait nous vendre ça
09:54comme un tournant.
09:55C'est pas un tournant,
09:56c'est un rond-point.
09:57Un rond-point,
09:58c'est génial.
09:59C'est génial.
10:00Vous avez raison.
10:01Mais non,
10:01mais à force
10:02de vouloir gouverner seul,
10:03Macron,
10:04il s'enfermait tout seul,
10:05il a épuisé ses alliés,
10:06il a braqué le Parlement
10:07et il a vidé la politique
10:08de toute confiance,
10:09tout le monde en a ras-le-bol.
10:10Moi,
10:11j'étais avec ma famille
10:11hier soir,
10:12on suit la vie politique
10:13depuis toujours
10:15et c'est la première fois
10:16qu'on n'en avait rien à cirer
10:18d'entendre le nouveau gouvernement.
10:19On n'a même pas écouté.
10:20Extraordinaire.
10:20On ne l'attendait plus.
10:22C'était un non-événement pour vous.
10:24Ah mais complètement.
10:26Oui,
10:26la crise continue,
10:27le président reste le seul responsable,
10:29il croyait éviter la tempête
10:30en changeant rien,
10:30il a prolongé l'orage.
10:32Gilles,
10:32qu'est-ce que vous faites
10:33dans la vie,
10:35Gilles ?
10:36Moi,
10:36je suis enseignant.
10:37Vous êtes enseignant.
10:38Donc pour vous,
10:39hier soir,
10:40zéro tension sur
10:42tiens,
10:42il y a un nouveau gouvernement
10:43qui arrive.
10:44Qu'est-ce que vous évitez ?
10:45C'est le sentiment
10:47dans mon foyer,
10:48mais c'est le sentiment
10:48parmi mes collègues aussi.
10:50Il y a une lassitude générale
10:53de tout ça
10:54qui fondamentalement
10:56est inquiétante
10:56parce que
10:57quand on va retourner aux urnes
10:59et irrémédiablement
11:00on va y retourner,
11:01je ne sais pas
11:02quel populisme va gagner
11:03mais il y en aura un
11:04qui gagnera.
11:04Et Gilles,
11:05pour aller un cran plus loin,
11:08vous parlez au fond
11:09d'une forme d'insignifiance
11:10du politique,
11:11un théâtre d'ombre
11:12qui dorénavant
11:13vous laisse franchement
11:15assez froid.
11:16Il y a un député,
11:18un député du Modem,
11:19Richard Ramos,
11:20qui s'inquiétait du fait
11:21que les politiques
11:23avaient fait non seulement
11:24la démonstration
11:24de leur inutilité
11:25mais qu'ils étaient peut-être
11:26devenus toxiques
11:27aux yeux des Français.
11:29Est-ce que vous en êtes
11:29à ce point-là ?
11:31Non, je ne dirais pas
11:32qu'ils sont toxiques
11:33mais par contre
11:33ils valident
11:34la parole politique
11:36de celui
11:37qu'il dégomme en permanence,
11:38Jean-Luc Mélenchon
11:39qui veut une sixième république.
11:40Enfin, je veux dire,
11:41la cinquième république,
11:42elle est morte là,
11:43elle est enterrée.
11:43Macron est en train
11:46de prouver à tout le monde
11:47qu'on peut fonctionner
11:48trois semaines,
11:49deux mois,
11:49trois mois
11:50sans gouvernement.
11:51Alors, Gilles,
11:53on vient en direct
11:54avec vous,
11:54c'est une dépêche AFP
11:56qui tombe à l'instant,
11:57Sébastien Lecornu
11:58a remis sa démission
11:58à Emmanuel Macron
11:59qui l'a accepté.
12:00C'est ce que je vous disais
12:03à l'instant
12:04et pardonnez-moi,
12:06j'avais quelques infos aussi
12:08qui me venaient
12:09sur un canal personnel
12:10et restreint
12:11de la présence
12:13de M. Lecornu
12:14à l'Elysée
12:15pour remettre sa démission
12:16mais ce n'était pas avéré.
12:17Donc, merci Antoine,
12:19vous nous le précisez
12:20grâce à l'agence France Presse.
12:22Un mot, je vous ai, Gilles.
12:23Voilà, Gilles,
12:24ça rejoint ce que vous disiez
12:26à l'instant.
12:26Nous sommes repartis
12:27pour un tour.
12:28Allez, merci à vous.
12:29Merci, Gilles.
12:30Merci.
12:31Depuis Bédarieux
12:32dans les rots,
12:34démission donc
12:35de Sébastien Lecornu.
12:37Il l'a présenté.
12:38C'est quand même historique,
12:39on n'a jamais vu ça.
12:40Oui, jamais.
12:40Oui, jamais vu
12:42Philippe Moreau-Chevrolet.
12:43Allez, vous restez avec nous.
12:44Dans un instant,
12:45nous reprenons ce fil
12:47avec le départ
12:48de Sébastien Lecornu
12:50qui n'est plus
12:51Premier ministre de la France.
12:52Ça y est, c'est fini.
12:53Il a même devancé
12:54la déclaration
12:56de Bruno Retailleau.
12:57C'est terminé.
12:58Nous repartons
12:592-0.
13:00C'est du jamais vu
13:01dans l'histoire
13:02de la Ve République.
13:03A tout de suite
13:03à 9h43
13:04pour la suite
13:05de La Vérité en France
13:06en face
13:07sur Sud Radio.
13:08Le Grand Matin Sud Radio.
13:10La Vérité en face.
13:12Jean-François Aquili.
13:13Il est 9h47.
13:14La France entière
13:15est en édition spéciale.
13:18Vous me passez l'expression
13:19Philippe Moreau-Chevrolet,
13:20Antoine Auberdorf.
13:21Je vous résume la situation.
13:22Nous l'évoquions
13:23avant l'annonce officielle
13:24que vous avez pu donner
13:26à Antoine Auberdorf
13:27via l'agence France Presse.
13:29Nous évoquions
13:29l'inéluctable,
13:31ce matin,
13:31démission
13:32d'un Sébastien Lecornu
13:33à l'Elysée
13:35après l'annonce,
13:36le clash
13:36de Bruno Retailleau.
13:38Emmanuel Macron
13:39accepte donc
13:40la démission
13:41de Sébastien Lecornu
13:43et c'est
13:44Jordan Bardella,
13:45le numéro 1,
13:46le président
13:47du Rassemblement National
13:48qui demande
13:49une dissolution.
13:51Et oui,
13:52Philippe Moreau-Chevrolet,
13:53le Rassemblement National
13:55n'aurait pas intérêt
13:57à rejoindre Matignon
13:59comme une option
14:00que pourrait mettre
14:01sur la table
14:01un Emmanuel Macron
14:02parce que
14:03le RN
14:05aurait besoin
14:05de nouvelles élections
14:06pour renforcer
14:08son assise,
14:09sa présence
14:10dans les travées
14:12de l'Assemblée Nationale.
14:13Mais tout d'abord,
14:14votre regard
14:15sur cette séquence
14:16sans anticiper trop vite
14:17parce qu'on en a le temps
14:18de le faire
14:18encore quelques minutes
14:19mais Philippe Moreau-Chevrolet,
14:21c'est gigantesque
14:24ce qui se passe ce matin.
14:25Ce qui se passe,
14:26en fait,
14:26on assiste à un conflit,
14:27une forme de guerre
14:28absolument inédite
14:29entre un président
14:30de la République
14:30et un Parlement.
14:32Et au fond,
14:32c'est ça
14:32qu'on voit en ce moment
14:34et depuis trois
14:34à trois reprises,
14:36Emmanuel Macron
14:36a essayé de passer
14:37en force
14:38avec la même méthode,
14:39un budget ficelé
14:40déjà prêt
14:40qu'on va essayer
14:41de faire avaler
14:41à un Parlement
14:42réticent
14:43pour différentes raisons.
14:44Le RN n'a pas
14:45les mêmes raisons
14:46que LR
14:46ni que le Parti Socialiste
14:48ou LFI, évidemment.
14:49Donc tout ça,
14:50c'est le résultat
14:51de ce bras de fer.
14:52le président ne veut
14:52rien lâcher.
14:54Il multiplie
14:55les provocations,
14:55donc il va prendre
14:56des proches
14:56comme Sébastien Lecornu.
14:58Dans le gouvernement
14:58qui a été annoncé
14:59hier soir
14:59et qui donc a duré
15:008h,
15:02Jean-François,
15:037h,
15:03il y avait essentiellement
15:05des reconduits,
15:06donc rien ne changeait,
15:07aucune ouverture à gauche.
15:08Les quelques rares ministres
15:10comme Éric Lombard
15:11qui pouvaient composer
15:12avec le Parti Socialiste,
15:13on les dégage
15:14et on se retrouve
15:15avec une situation
15:16où par ailleurs,
15:16c'est la droite
15:17qui part.
15:18C'est absolument dingue.
15:18Et c'est la droite républicaine
15:20qui s'en va.
15:20Antoine Oberdorf,
15:22que va-t-il se passer ?
15:24Sortons notre machine
15:27à raisonner
15:28parce que Jordan Bardella
15:29à peine Emmanuel Macron
15:30a dissous de l'Assemblée nationale.
15:31Le président peut-il
15:33faire autre chose ?
15:34Peut-il ne pas dissoudre
15:37et qu'est-ce qu'il ferait
15:38à la place ?
15:38Il n'y a pas d'autre option.
15:40Effectivement,
15:41il va y avoir
15:41une accélération folle
15:42des événements encore.
15:44Une nouvelle pièce
15:45est mise dans la machine
15:46par la démission
15:47de Sébastien Lecornu.
15:48Le plus probable
15:49dans le déroulé
15:50d'événements
15:50pour que tous ceux
15:52qui nous écoutent
15:52l'aient bien à l'esprit.
15:54Il est probable
15:55que le président
15:55de la République
15:56ne souhaitant pas,
15:57comme le disait
15:58Philippe Moreau-Chevrolet,
15:59infléchir sa politique
16:00sur la gauche,
16:01se tourne vers
16:03le Rassemblement National
16:05de manière totalement factice,
16:07propose à Jordan Bardella
16:08de prendre Matignon,
16:10lequel déclinera
16:11pour la simple et bonne raison
16:12qu'il n'a pas
16:13de majorité absolue
16:14et ne dispose que
16:14de 140 députés environ
16:17à l'Assemblée nationale.
16:18Et donc,
16:19prenant prétexte
16:20de ce refus,
16:21le président
16:21de la République
16:22pourrait à ce moment-là
16:23effectivement
16:23prononcer
16:25une nouvelle dissolution,
16:26une nouvelle dissolution
16:27après celle
16:27du 9 juin 2024.
16:29Nouvelle dissolution ?
16:30Mais attendez,
16:32ça veut dire quoi ?
16:33Alors voilà,
16:33justement,
16:33est-ce que cette élection
16:34peut s'organiser ?
16:35Je vous rappelle
16:36qu'il y en a une autre
16:36qui attend au parking,
16:37c'est celle des municipales
16:39derrière.
16:39est-ce que c'est techniquement
16:42vous qui bossez là-dessus,
16:43est-ce que c'est techniquement
16:45possible ?
16:45Peut-être qu'on me signale
16:47un appel d'Hervé,
16:49mais si Hervé est en ligne
16:51depuis,
16:51on le prendra dans son instant,
16:53juste répondre à cette question.
16:54Est-ce que c'est possible ?
16:55Je ne dis pas
16:56que c'est souhaitable
16:56pour le pays,
16:57ni pour les institutions
16:59de la Ve République
16:59qui vont sortir
17:00nécessairement ébranlées
17:02de cette nouvelle séquence,
17:04de ce nouveau bazar.
17:05Mais effectivement,
17:06c'est possible.
17:07Ça fait maintenant
17:08des semaines
17:09que le spectre
17:10de la dissolution
17:10plane au-dessus
17:11des têtes
17:12des parlementaires
17:13à l'Assemblée nationale.
17:15J'ai des députés
17:16qui m'envoient
17:17des affiches
17:18qui sont déjà prêtes
17:19chez l'imprimeur,
17:21qui sont déjà
17:22toutes sorties
17:23des rotatives.
17:24Voilà,
17:24tout le monde se préparait
17:25et je peux vous assurer
17:27que ces temps-ci,
17:28quand il y avait
17:28des événements politiques,
17:30des matins à radio,
17:31vous avez d'ailleurs
17:31dû en faire l'expérience,
17:32les députés
17:33étaient très prudents
17:34parce qu'ils voulaient
17:35se passer le maximum
17:36de temps en circonscription
17:37à ratisser leur territoire.
17:39Philippe Moreau-Chevrolet,
17:40imaginons demain
17:41une dissolution
17:42de nouvelles élections
17:43législatives,
17:44le jour sans fin,
17:45l'expression devient galvaudée,
17:48c'est un raz-de-marée
17:49du RN qui arrive.
17:50C'est un raz-de-marée
17:51parce qu'il n'y aura pas,
17:52il n'y aura plus
17:53de front républicain
17:55ou je ne sais quoi
17:56ou contre d'arc républicain,
17:57je ne sais quelle expression.
17:59Ça va être un raz-de-marée RN.
18:01Alors on a souvent
18:02prédit le raz-de-marée RN,
18:03on a souvent été
18:04confronté à une réalité
18:06qui est quand même
18:06que le pays n'est pas
18:07complètement prêt
18:07à confier les clés
18:08du camion
18:09au Rassemblement National.
18:10Et puis par ailleurs,
18:12Jordan Bardella
18:12n'a pas fait
18:13de très bonne campagne,
18:14ce n'est pas un très bon
18:14campagneur Jordan Bardella.
18:16Ça fait quand même
18:17deux raisons
18:17qui font qu'on peut
18:18temporiser ça,
18:19par contre il y aura
18:19probablement une poussée RN,
18:21peut-être un déclin
18:22des LFI,
18:23on a vu dans les sondages
18:24les LFI descendre,
18:26au profit de Raphaël Glucksmann
18:27par exemple.
18:28On peut aussi avoir
18:29une recomposition à gauche
18:30sur la gauche modérée,
18:32d'ailleurs qui table là-dessus
18:33assez ouvertement
18:34parce que la période
18:35va plutôt être
18:36à essayer de trouver
18:36une solution modérée
18:37à un problème gravissime.
18:38Vous savez si le RN passe,
18:40Jean-François,
18:41si on a Jordan Bardella,
18:42par exemple Premier ministre,
18:43on a quelqu'un
18:44de totalement inexpérimenté
18:45aux commandes
18:46d'une des principales économies
18:47du monde
18:48à une période
18:48de turbulence budgétaire
18:49et en plus
18:50il est pro-russe.
18:51Ce qui pour le gouvernement,
18:52enfin en tout cas
18:52pour l'Elysée
18:53est une très très mauvaise nouvelle.
18:54C'est la raison
18:55pour laquelle
18:55il faut bien mesurer
18:56que tous ceux
18:58qui aujourd'hui
18:58vous disent
18:59qu'il est possible
19:00de dépasser
19:01la tripolarisation
19:03du spectre politique
19:04dans laquelle
19:05le pays est englué.
19:06Tous ceux
19:07qui vous promettent
19:07un déblocage
19:09des institutions
19:09par le retour
19:10aux urnes
19:11font en réalité
19:12un pari sous-jacent
19:14qui est celui
19:15de l'Union des droites.
19:16Car en réalité,
19:17l'Union des droites,
19:19si on raisonne
19:19à mode de scrutin constant,
19:22est la seule manière
19:24pour le Rassemblement national
19:25d'arriver
19:26à la barre
19:27fatidique
19:28des 289 députés
19:30c'est-à-dire
19:30celle de la majorité
19:31absolue à l'Assemblée.
19:32Quand vous dites
19:32l'Union des droites
19:33pour bien comprendre
19:34Antoine Bardot
19:34ce n'est pas de la cuisine politique
19:36ça raconte
19:37ce à quoi le pays
19:38pourrait ressembler
19:39et quelles seraient
19:39les décisions
19:41qui seraient prises
19:42qui impacteront
19:43notre vie quotidienne
19:44les choix économiques
19:46les choix sociaux
19:46l'Union des droites
19:47ça va de
19:48Monsieur Bardella
19:49et si on se glisse
19:51les républicains
19:51jusqu'aux centristes.
19:53Oui
19:54jusqu'à quelques centristes
19:55en tout cas
19:56qui penchent à droite
19:58ça fait du monde
19:59et en réalité
19:59y compris chez les élus locaux
20:01les maires
20:01Absolument
20:02et ce produit-là
20:03par une accélération
20:04des événements
20:05en une prophétie
20:06qu'avait déjà mis
20:07sur la table
20:08Laurent Wauquiez
20:09qui, souvenez-vous
20:09a parlé récemment
20:11Laurent Wauquiez
20:12d'une alliance
20:13qui inclurait
20:14la zémouriste
20:15Sarah Knafo
20:16donc ce projet
20:18de fusion idéologique
20:19est déjà
20:20à un stade avancé
20:21moi je ne crois pas
20:23un seul instant
20:24que ce soit
20:25un acte
20:25de folie
20:26ou un geste
20:26irrationnel
20:27de la part
20:28de Bruno Rataillot
20:28le Vendéen
20:29est un animal
20:30à sang froid
20:31et il n'est pas devenu
20:32punk
20:33Bruno Rataillot
20:33jusqu'à preuve du contraire
20:34donc
20:35il a prémédité
20:37cet acte
20:38ou en tout cas
20:38quand il a pris
20:39cette décision
20:40il sait
20:41inéluctablement
20:42à quoi ça le mène
20:43et moi je me souviens
20:44d'une chose
20:45c'est que
20:46quand Bruno Rataillot
20:46fait sa rentrée
20:47cette année
20:47à Port-Marly
20:48que dit-il ?
20:49Il cite
20:50Laurent Fabius
20:51et il dit
20:51la différence entre la droite
20:52et l'extrême droite
20:53c'est une pensée
20:54et c'est la différence
20:56entre une pensée
20:57et une arrière pensée
20:58ça en dit long
20:59sur l'état d'avancement
21:01du projet
21:02de fusion
21:02qu'il pourrait y avoir
21:03au conditionnel
21:04bien sûr
21:04entre droite
21:05et extrême droite
21:06sans compter
21:07que vous avez
21:0750 députés LR
21:08qui ont le trouillomètre
21:10à zéro
21:10et qui vont être obligés
21:12s'ils veulent maintenir
21:13leur siège
21:13je dis bien obligés
21:15de passer des accords
21:16à minima en sous-main
21:17avec le RN
21:17pour ne pas avoir
21:18de candidats
21:18le péniste
21:19face à eux
21:20Philippe Moreau-Chevrolet
21:21là-dessus
21:22vous dites quoi ?
21:24C'est possible
21:24après la question
21:25c'est pas la fusion
21:27théorique des droites
21:28c'est en pratique
21:28qui va être le chef
21:29et ça c'est quand même
21:31le plus gros sujet
21:31Bruno Retailleau
21:33si on admet ce principe
21:34selon lequel la fusion
21:35des droites est possible
21:35ce qui est un fantasme
21:37qui a été développé
21:38au départ par reconquête
21:39mais qui devient
21:39progressivement une réalité
21:40et donc la question
21:43c'est
21:43qui serait le chef
21:44d'une situation
21:45comme celle-ci
21:45parce que Retailleau
21:46il agit aussi
21:47comme ça parce qu'il est candidat
21:48pour 2027
21:49il est dans une démarche présidentielle
21:51il a bien senti
21:52que Macron jouait contre lui aussi
21:53donc il n'est pas idiot
21:54et ce que ça montre surtout
21:55c'est que Retailleau
21:56est capable de faire sauter
21:57un gouvernement
21:58ce qui est une étape supplémentaire
21:59dans sa conquête
22:00du pouvoir personnel
22:01ce qui quand on y réfléchit
22:03est incroyable
22:03il a eu un parcours
22:04météoritique
22:05il y a d'autres candidats
22:06à droite
22:07il y a Edouard Philippe
22:07dont on se demande
22:08ce qu'il pense
22:09et qui se volatilise
22:11de plus en plus
22:11c'est-à-dire qu'il devient
22:12éthéré, gazeux
22:13Edouard Philippe
22:14alors qu'à droite
22:15il aurait sans doute besoin
22:16qu'il parle plus
22:16et il a refusé le ministère des armées
22:17oui mais il refuse de parler surtout
22:19il ne s'exprime pas
22:19ce qui est très étonnant
22:20il est temps de conclure
22:21avec tous les deux
22:22messieurs merci de commenter
22:24cette actualité
22:25qui nous vient en direct
22:26vous vous rendez compte
22:26on évoquait l'inéluctabilité
22:28de la démission
22:29de Sébastien Lecornu
22:30qui donc était effective
22:31au bout d'une heure
22:31de discussion avec Emmanuel Macron
22:33Antoine Oberdorff
22:34journaliste politique à l'opinion
22:35Philippe Moroche-Chevrolet
22:36consultant en communication politique
22:38merci à tous les deux
22:39et cette histoire
22:40et Christine Bouillot
22:42bonjour
22:42et bienvenue
22:43avec vous dans
22:45mettez-vous d'accord
22:46j'imagine que
22:47la thématique est toute trouvée
22:49c'est ça
22:49pas de premier ministre
22:51pas de gouvernement
22:52pas de budget
22:53où va la France
22:55on va se poser la question
22:56cette situation politique inédite
22:57on en parle
22:58jusqu'à midi
22:59avec nos débatteurs
23:00et avec vous
23:01comme d'habitude
23:02vous le savez
23:02Jean-François
23:03au 0826 300 300
23:04sur Sud Radio
23:05on attend vos appels
23:06la démission
23:07de Sébastien Lecornu
23:08donc ce matin
23:09quelques heures après
23:11la nomination
23:12de son gouvernement
23:13c'est une situation
23:13complètement inédite
23:15inédite
23:15et délirante
23:17je dirais
23:17ce qui se passe
23:18aujourd'hui dans ce pays
23:19est absolument délirant
23:20merci Christine
23:21bonne émission à vous
23:22merci
23:22merci
23:23merci
23:24merci
23:24merci
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