- il y a 4 mois
Avec Véronique Reille-Soult (présidente de Backbone Consulting et spécialiste des réseaux sociaux) et Arnaud Benedetti (politologue et rédacteur en chef de la Revue politique et parlementaire)
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NewsTranscription
00:00Radio La Vérité en Face, Jean-François Aquilie.
00:04Bonjour, bienvenue dans La Vérité en Face.
00:08J'ai demandé au Président de la République de convoquer le Parlement en session extraordinaire le lundi 8 septembre.
00:14Est-ce bye bye, bye roux, le Premier ministre en demandant le vote de confiance ?
00:21Le 8 septembre a pris tout le monde de court, les insoumis, toute la gauche, le RN,
00:25qui n'ont que le mot censure à la bouche, sans parler des manifestants du 10 septembre.
00:30La déclaration de politique générale de François Bayrou aura lieu à l'avant-veille du lancement du mouvement bloquant tout,
00:36que Jean-Luc Mélenchon au passage est venu squatter.
00:39Une question reste en l'air, pourquoi le Premier ministre annonce-t-il ce vote de confiance alors que le pays est en colère ?
00:46Lui qui alerte sur la dette et en appelle à l'adhésion des Français à son plan à 44 milliards d'euros d'économie.
00:52Conscient qu'il ne durerait pas, a-t-il devancé l'appel pour une sortie avec panache ?
00:57Est-il le nouveau Pierre Mendès France, son lointain prédécesseur qui n'est resté que 8 mois à Matignon,
01:03mais dont on loue encore le langage vérité 70 ans plus tard ?
01:07Emmanuel Macron est-il déjà dans l'après, avec un Sébastien Lecornu dans les starting blocks ?
01:13Est-il possible de sauver le soldat Bayrou qui aura eu le mérite d'être un lanceur d'alerte sur l'état de la France au bord du gouffre financier ?
01:23Pas sûr qu'il veuille rester, lui qui pourrait s'en aller pour mieux revenir comme candidat en 2027.
01:290826 300 300, vous avez la parole dans La Vérité en face.
01:33Dites-nous comment vous réagissez à cette annonce du Premier ministre.
01:36Deux invités ce matin, bonjour à vous Véronique Reissoult, président de Backbone Consulting, spécialiste des réseaux sociaux.
01:46Bonjour Arnaud Benedetti, rédacteur en chef de la Revue Politique et Parlementaire, professeur associé à l'Université Paris-Sorbonne.
01:55Arnaud Benedetti, vous êtes également le fondateur du comité de soutien Boualem sans salle.
02:01Vous nous donnerez quelques nouvelles de l'écrivain franco-algérien.
02:05Mais avant de prendre un premier auditeur, juste une question qui est vraiment très courte à tous les deux.
02:10Véronique Reissoult, réponse courte, coup de maître de François Bayrou ou suicide politique ?
02:15Vous choisissez quoi ?
02:16Courage.
02:17Courage. Et vous Arnaud Benedetti ?
02:20Je pense qu'il prend conscience, il ne prend pas conscience, il est confronté à une situation qui est une situation structurellement impossible
02:27et il préfère partir par le haut que subir un échec.
02:30Merci Arnaud. Vous revenez dans un instant, rassurez-vous, la crise politique, son impact sur la vie économique, le moral des Français, pour ne pas dire leur colère.
02:38Vous avez la parole dans un instant.
02:42Allez.
02:44Hashtag on en parle avec vous, Jules Bosch-Iréni.
02:46Justement, cette polémique créée par le Premier ministre hier lors de son allocution.
02:50Et oui, on va l'écouter d'ailleurs.
02:52La dette, ce ne sont pas les gouvernements qui la consomment. Cette dette colossale, elle a été, année après année, consommée en dépenses courantes et en protection de nos concitoyens.
03:05Il suffit de penser au Covid.
03:07La voilà, la déclaration qui fait polémique. Et en fait, ce qui pose problème dans cette intervention, c'est que François Bayrou semble pointer du doigt la responsabilité des Français dans l'explosion de la dette.
03:17Ce qui est étonnant quand même, c'est que le Premier ministre ne l'affirme jamais clairement.
03:21Absolument, il ne l'affirme pas, mais c'est bel et bien comme cela que ses propos ont été interprétés.
03:27Résultat, des critiques, des attaques et encore des critiques.
03:30Des critiques et le Premier ministre se retrouve acculé sur les réseaux sociaux. C'était prévisible.
03:34Oui, c'était prévisible et les réactions sont sans équivoque.
03:37Il y a ceux qui réfutent, comme cet utilisateur de X.
03:39Tout est faux, c'est cette caste qui est en train de siphonner des générations entières.
03:43Ou encore, mais où est la responsabilité des Français ?
03:46Et puis, ceux pour qui ça ne passe pas, ça va mal finir ce cirque.
03:49Il ne faut pas trop se foutre de nos gueules quand même.
03:51Certains demandent au Premier ministre d'assumer ses actes et déplorent un culot.
03:55Ils tiennent les cordons de la bourse, mais rien n'est jamais de leur faute.
03:58Une déclaration qui ne passe vraiment pas de la part de François Bayrou.
04:02Voilà ce qui se dit sur les réseaux sociaux.
04:03Et nous prenons un premier appel. Bonjour à vous, Laurent.
04:07Bonjour, Jean-François.
04:08Vous nous appelez de Bergerac, Laurent.
04:10Est-ce que vous êtes dans la foulée de ce que vient d'évoquer Jules Moscherini ?
04:15Qu'est-ce que vous dites, vous, de cette annonce de François Bayrou ?
04:19Alors bon, je dis de cette annonce, à un moment donné, il met aussi en face les Français.
04:23Enfin, il n'y a pas que les Français.
04:24Je pense que le gouvernement est aussi responsable derrière de cette dette.
04:27Donc, on demande à chaque fois de faire des efforts au niveau français.
04:32Mais on ne demande pas à nos députés, on ne demande pas aux sénateurs aussi de faire des sacrifices.
04:40Parce que derrière, c'est toujours les mêmes.
04:42C'est souvent les Français qui font des sacrifices.
04:44La dette a été creusée, certes, par le Covid.
04:47Mais il n'y a pas que le Covid qui a creusé cette dette.
04:49Il faut savoir qu'en France, on souhaite avoir un confort.
04:52Mais ce confort, on le paye, à un moment donné.
04:54On le paye.
04:56Et c'est tout le monde.
04:58Alors, tout le monde, ça dépend.
05:00Ça dépend quels sont, quand on dit tout le monde.
05:03Moi, aujourd'hui, ce qui me dérange dans tout ça,
05:05c'est qu'il y a quelque temps, nos députés se sont votés une augmentation.
05:09Et puis, quelques temps après, on nous a demandé de faire des sacrifices.
05:13Enfin, ça ne va pas dans les deux sens.
05:16Alors, François Bayrou a décidé hier de convoquer le 8 septembre
05:22pour voter le vote de confiance.
05:26Quelque part, il veut partir la tête haute de son gouvernement.
05:31Mais il y a des conséquences qu'il va falloir subir.
05:35Ça veut dire soit un nouveau gouvernement,
05:38donc un nouveau Premier ministre...
05:39Mais vous le souhaitez ou pas, Laurent, là-dessus ?
05:41Quel est votre souhait personnel, vous ?
05:44Moi, mon souhait personnel, ce que j'aurais aimé avant tout,
05:47c'est qu'on puisse travailler dans le même sens.
05:50Moi, je suis plutôt quelqu'un de centriste
05:51qui va aller du côté d'Edouard Philippe.
05:54Je voudrais qu'on travaille, c'est-à-dire que ça soit
05:56de l'extrême droite à l'extrême gauche,
05:59au Modem, au PS, au LR,
06:02qu'on avance dans le même sens.
06:03C'est-à-dire qu'aujourd'hui, il faut qu'on ait une politique commune,
06:06une vraie politique,
06:08et qu'on essaie de mettre chacun de notre côté,
06:11entre parenthèses,
06:12les différends qu'on peut avoir.
06:15Il faut travailler dans un sens.
06:16Maintenant, il faut aller à l'ère petit des Français.
06:18Effectivement, la dette est présente.
06:20Effectivement, grâce au plan Covid,
06:22ça a pu sauver quelques entreprises,
06:24ça a pu aussi apporter certaines choses
06:26auprès de certains ménages.
06:27Mais on en paye aujourd'hui les conséquences.
06:29Mais qu'est-ce que vous dites, Laurent,
06:31pour bien comprendre votre position,
06:33et au fond, qui rejoint un petit peu,
06:35quand quelque part,
06:35le principe est dicté par François Bayrou,
06:38vous dites quoi ?
06:39Les politiques, ils ne se remontent pas les manches,
06:42ils ne pensent qu'aux élections ?
06:44Exactement.
06:45Et je vais le dire, au effran,
06:46aujourd'hui, les politiques,
06:48et ce que je ressens d'autres Français comme moi,
06:52les politiques, aujourd'hui,
06:53pensent simplement aux élections.
06:55Et ils pensent, entre parenthèses,
06:56et là, je suis désolé de le dire,
06:58ils pensent à leur contrat de travail.
07:00À leur contrat de travail.
07:02Tous les 5 ans, leur contrat de travail est remis en jeu,
07:04derrière,
07:05et ils veulent défendre leur contrat de travail,
07:07et ils veulent défendre leur confort.
07:08Alors, je ne veux pas dire qu'un député ne travaille pas,
07:10parce que j'en connais quelques-uns,
07:11quand même,
07:12donc ils sont quand même sur le terrain,
07:14mais il y en a d'autres,
07:15qui, entre parenthèses,
07:16qui laissent passer les choses.
07:17Et aujourd'hui,
07:18les conséquences, on les a.
07:20Alors, ce n'est pas que Bayrou,
07:21derrière, qui est responsable.
07:23Les gouvernements qui ont succédé,
07:25on peut prendre de tous les gouvernements,
07:28à chaque fois,
07:28on a voulu acheter un peu la paix.
07:30À chaque fois,
07:30on a voulu acheter un peu la paix.
07:32Sauf qu'en achetant la paix,
07:33derrière,
07:33aujourd'hui,
07:34on a multiplié,
07:36on a additionné les achats.
07:37Et comme on n'a plus d'argent,
07:39entre parenthèses,
07:39comme on n'a plus de liquidité
07:41pour payer ces achats,
07:44eh bien,
07:44on le paye à crédit.
07:45Ou on le demande aux Français,
07:46écoutez,
07:47vous avez 33 000 euros de dette sur la tête.
07:50Oui.
07:50Ce n'est pas entendable.
07:52Moi, je pense qu'à un moment donné,
07:53il faut penser aux générations qui vont arriver.
07:56Les générations futures.
07:57Les générations futures.
07:59On va encore gueuler quand on va être dans la...
08:01Tout le monde va dire,
08:02ouais, la retraite a 67 ans.
08:03Mais oui, mais effectivement,
08:04mais à un moment donné,
08:05il faudra bien y passer.
08:05Il fallait prendre les bonnes mesures,
08:08à temps,
08:09et ne pas repousser les échanges.
08:11Merci, Laurent.
08:12Important,
08:12ce que vous dites,
08:13Laurent,
08:13qui nous appelle de Bergerac,
08:14Véronique Relsoult.
08:15Est-ce que cela traduit,
08:16est-ce que Laurent traduit,
08:18au fond,
08:19on va dire,
08:19une tendance au sein de l'opinion publique ?
08:21Vous qui sondez en permanence
08:23avec votre logiciel extraordinaire.
08:25Vous le sondez chez Backbone Consulting,
08:28pas seulement les réseaux sociaux.
08:29Vous êtes une sorte de thermomètre de l'opinion.
08:31Est-ce que Laurent traduit l'opinion générale ?
08:34Laurent traduit l'opinion générale
08:36avec deux points en soi.
08:38Il y a son point de vue
08:39et sa compréhension du sujet
08:42et ses propositions
08:43qui sont empreintes de bon sens
08:44parce que l'opinion publique,
08:45contrairement à ce qu'on oublie souvent,
08:47est empreinte de bon sens.
08:49On va mettre de côté
08:49les militants qui,
08:50par essence,
08:51militent et sont dans des postures politiques.
08:52Mais globalement,
08:53les citoyens qui ne sont pas
08:54dans des postures politiques
08:55ont une approche assez saine.
08:58Et globalement,
08:59dans ce que ce monsieur expliquait,
09:01il y a cette notion
09:02de dépense de l'État
09:04et de la réalité,
09:05du sentiment que ces dépenses
09:07se font au détriment des Français.
09:09Alors qu'en réalité,
09:10le vrai sujet,
09:11et on pouvait le dire
09:11dans pas mal de propos
09:13depuis hier,
09:15c'est que les dépenses de l'État,
09:17c'est pour les Français.
09:18Le sujet,
09:19c'est le sujet de la gestion.
09:20C'est-à-dire que,
09:21en fait,
09:22ce que reprochent
09:23beaucoup de Français,
09:24et ce monsieur
09:24est dans cette logique-là,
09:26c'est que
09:27pour adhérer à un effort,
09:28il faut que vous ayez
09:29de la lisibilité
09:30et de la traçabilité.
09:31Et le problème,
09:32c'est que les Français
09:33comprennent que c'était pour eux
09:35que ça a été dépensé,
09:36mais ils en veulent aux politiques
09:37parce qu'il n'y a eu
09:38aucune lisibilité
09:39et aucune traçabilité
09:40des dépenses.
09:42Et donc,
09:42on se retrouve dans une logique
09:43où il y a une mauvaise gestion.
09:44Aujourd'hui,
09:45il y a des dettes
09:45et c'est les Français,
09:46effectivement,
09:47qui devront faire des efforts.
09:47Donc, plus de transparence
09:49de la part de l'État
09:50pour qu'il y ait une acceptation
09:51des efforts.
09:53Oui, c'est ça.
09:53Mais de transparence
09:54dans cette logique de lisibilité.
09:55Parce que quand on vous dit
09:56je suis très transparent,
09:57il va falloir trouver 44 milliards.
09:59Oui, d'accord.
10:00Mais à quoi va servir
10:02exactement ces 44 milliards ?
10:04Est-ce qu'on va bien
10:05les utiliser
10:06là où on l'avait annoncé ?
10:07Et cette notion
10:08de traçabilité aussi,
10:09elle est importante
10:10parce que souvent,
10:11ce sont des prévisions
10:12qui sont faites
10:12avec des projections
10:13et on s'aperçoit
10:14que ça n'est pas tout à fait juste.
10:15Donc, les Français,
10:16ils ont juste envie
10:17de faire comme ils font
10:18dans leur foyer.
10:19C'est-à-dire une réalité
10:19de vous avez un budget,
10:21vous avez de la lisibilité
10:22de où va chacune...
10:24Comme chez nous.
10:25Comme chez vous.
10:25Et puis la traçabilité,
10:27est-ce qu'on a tenu
10:27nos engagements ?
10:28Oui.
10:28Arnaud Benedetti,
10:29vous avez entendu,
10:30Laurent,
10:31qui nous a appelés.
10:33Vous diriez quoi ?
10:33Il y a une France en colère
10:34aujourd'hui ?
10:36Oui, il y a une France en colère.
10:37Vous savez,
10:38toutes les études d'opinion
10:39montrent qu'il y a
10:41une défiance croissante
10:42depuis de très nombreuses années,
10:43même avant l'élection
10:44d'Emmanuel Macron
10:46à l'Élysée
10:47et que cette défiance
10:48n'a fait que s'accentuer.
10:50Si vous voulez,
10:51aujourd'hui,
10:51vous avez la convergence
10:53de quatre crises
10:54au même moment.
10:56On a une crise sociale,
10:58clairement,
10:59et la journée du 10 septembre
11:01était, d'une certaine façon,
11:02l'annonce de cette crise sociale,
11:05en tout cas l'expression
11:06de cette crise sociale.
11:07Vous avez une crise politique
11:09qui s'exprime au Parlement
11:11avec une absence
11:12de majorité,
11:15ce qui est une première
11:17sous la Ve République,
11:18ni majorité relative,
11:19ni majorité absolue,
11:20avec un gouvernement
11:20qui est minoritaire.
11:22Et vous avez surtout
11:22une crise parlementaire
11:23qui est en train de muter
11:24également en crise institutionnelle.
11:27Et à cela,
11:27vous rajoutez une quatrième crise
11:29qui est la crise
11:29des finances publiques
11:31qui, aujourd'hui,
11:32bien évidemment,
11:34explique la position
11:35de François Béroud,
11:36le Premier ministre,
11:37qui prend à témoin
11:37l'opinion publique
11:38d'une certaine façon
11:40et qui dit à cette opinion publique
11:41qu'aujourd'hui,
11:42il me faut la confiance
11:43du Parlement
11:43parce que nous sommes
11:44dans une situation
11:45absolument dramatique.
11:46En tout cas,
11:47il dramatise considérablement
11:48l'enjeu
11:49et il n'a d'ailleurs
11:50pas tort sur le fond,
11:51en l'occurrence.
11:52Et je n'ai pas
11:53les moyens politiques,
11:54en tout cas en l'État,
11:56si je n'ai pas
11:56la confiance du Parlement
11:57de pouvoir mener à bien
11:58la démarche qui est la mienne
12:03pour reprendre la maîtrise
12:04des finances publiques.
12:07Voilà.
12:07Sauf que,
12:08si vous voulez,
12:09la colère,
12:09elle est comme toute colère.
12:11Vous savez,
12:11des opinions,
12:12c'est très ambivalent,
12:13c'est très ambigu
12:14parce que c'est très contradictoire.
12:16Les Français sont en colère
12:17majoritairement
12:18contre les gouvernants.
12:21Par ailleurs,
12:22quand même,
12:23ils refusent aussi,
12:24quand on regarde là aussi
12:25des études d'opinion,
12:27la plupart des mesures
12:28que propose
12:29le Premier ministre
12:31pour essayer justement
12:32de reprendre la maîtrise
12:33des dépenses publiques.
12:35Prenons un sujet
12:37qui a alimenté
12:38tout l'été
12:39les discussions
12:40des Français,
12:42la question des jours fériés.
12:43Vous voyez bien
12:43que sur les jours fériés,
12:44il y a une majorité
12:45de Français
12:45qui est opposée
12:48à la suppression
12:48des jours fériés.
12:48C'est un peu le débat
12:50de trop, Arnaud,
12:51là-dessus,
12:51les jours fériés.
12:54Vraisemblablement,
12:54mais si vous voulez,
12:55ça a cristallisé
12:56les colères,
12:57mais il y a d'autres sujets...
12:57Comme à chaque fois.
12:58Chaque fois, il y a un débat
12:59qui cristallise les colères
13:00et au fond,
13:01on ne bûle reste.
13:02Voilà, exactement.
13:04Arnaud Benedetti
13:04et Véronique Reilsoult,
13:06dans un instant,
13:07nous évoquerons
13:08justement
13:09cette décision
13:10de François Bayrou.
13:12Qu'est-ce qu'elle,
13:13au fond,
13:14qu'est-ce qu'elle recèle ?
13:15Quelle est sa stratégie ?
13:16C'est important
13:17de savoir ça
13:17parce qu'au fond,
13:18elle ouvre une porte
13:19sur l'inconnu
13:21et qui va impacter
13:22la vie quotidienne
13:24de la rentrée
13:25des Français.
13:26Mais oui,
13:26les entreprises
13:27qui veulent repartir.
13:29Et oui,
13:29le budget national,
13:31qu'est-ce qui va se passer ?
13:32Et puis,
13:32qui va s'occuper
13:34le poste à Matignon ?
13:35Vous avez la parole.
13:360826 300 300.
13:39Nous revenons
13:40dans quelques minutes.
13:41Sud Radio,
13:42la vérité en face,
13:44Jean-François Aquili.
13:459h20 minute 0826 300 300.
13:50C'est vous qui avez la parole
13:52ce matin après cette décision
13:53spectaculaire de François Bayrou.
13:57Cette annonce hier
13:58qui demande le vote de confiance
14:01le 8 septembre.
14:02Et puis,
14:02peut-être,
14:03peut-être,
14:04au fond,
14:05organise sa propre sortie.
14:08Écoutez,
14:08Jules Boscherini,
14:09il y avait une question
14:10sur X posée ce matin.
14:12Que donne-t-elle ?
14:12Eh bien,
14:13la question était tout d'abord
14:14François Bayrou engage son gouvernement
14:16devant l'Assemblée
14:16par le vote de confiance.
14:18Selon vous,
14:18sa décision est ?
14:20Et vous répondez
14:20à 55%
14:22Kamikaze,
14:2329% sans avis,
14:2413% responsable
14:25et à 3% courageuse.
14:27Avec un commentaire,
14:28Bayrou vient de démissionner,
14:30Macron ne peut tenir
14:3118 mois ainsi.
14:32Ah ça,
14:32c'est le commentaire essentiel.
14:34Merci,
14:34Jules.
14:35Avant de prendre
14:35un prochain appel,
14:37là-dessus,
14:38Véronique Relsoult,
14:40qu'est-ce qui lui a piqué ?
14:41Quelle mouche l'a piqué,
14:42François Bayrou ?
14:44Est-ce que c'est un suicide
14:45ou c'est une sortie
14:47avec Panache ?
14:50Je dirais plutôt
14:50une action avec Panache.
14:52Je ne sais pas si c'est une sortie
14:53sûre et certain.
14:54On va dire que,
14:55regardez chiffres
14:57et des calculs,
14:58on n'est peut-être plus
14:58sur une sortie.
14:59Mais c'est aussi
15:01une réalité
15:01qui est impopulaire.
15:05Il sait que
15:05les Français
15:06ne sont pas forcément
15:07d'accord avec le plan.
15:08le plan n'est pas
15:10totalement défini.
15:11Il veut sortir
15:13d'une situation
15:13complexe,
15:15mais en soi,
15:16sortir avec Panache.
15:17Il nous a raconté
15:18Badass France,
15:18il nous a montré
15:19tout l'été
15:19que pour lui,
15:20c'est important.
15:21Il veut montrer
15:21aux Français
15:21qu'il faut du courage.
15:23Et pour dire
15:24aux uns et aux autres
15:24qu'il faut avoir du courage,
15:25il faut vous-même
15:26démontrer que vous en avez.
15:27Donc c'est une façon
15:28de montrer qu'il a du courage.
15:29Est-ce que ce sera efficace ?
15:31L'avenir nous le dira.
15:31Mais c'est plutôt
15:33cette logique-là
15:34plus que de se dire
15:35je veux démissionner
15:36en amont.
15:37Puisque globalement,
15:38il savait bien
15:39qu'à partir du 22 septembre,
15:40les choses allaient être compliquées.
15:41Ça allait être le coup près
15:42avec le débat
15:44sur le budget.
15:45Là-dessus,
15:46Arnaud Benedetti,
15:48Mendes France,
15:49c'est le modèle.
15:50Je rappelle que
15:50Mendes France
15:51est restée au pouvoir
15:52très peu de temps.
15:53C'était du 18 juin 1954.
15:56Ça ne date pas d'hier
15:57au 6 février 1955.
16:00Mais nous en parlons toujours
16:01de Pierre Mendes France,
16:03l'homme qui avait alerté
16:05les Français.
16:05C'est le modèle
16:06de François Bayrou.
16:07Il veut sortir,
16:08selon vous ?
16:09Oui, vraisemblablement.
16:10En tout cas,
16:11c'est ce qui l'entend
16:13quelque part montrer.
16:15C'est-à-dire qu'il est
16:16un homme politique responsable
16:17qui, depuis des années,
16:18a alerté sur la question
16:19de la dette publique.
16:21Dès les années 2000,
16:22d'ailleurs,
16:23il faisait partie
16:24de ces hommes politiques
16:26qui considéraient
16:27qu'il s'agissait là
16:28d'un enjeu essentiel
16:30dans notre vie politique
16:31et dans l'organisation même
16:33de nos pouvoirs publics.
16:34Mais la réalité,
16:36c'est que, finalement,
16:37cette sortie,
16:38d'une certaine manière,
16:40elle met aussi
16:40le président de la République
16:41face à ses propres responsabilités.
16:43Parce que la vraie question
16:44qui se pose maintenant,
16:45au-delà du sort
16:46de François Bayrou,
16:47qui me semble quand même
16:48scellé arithmétiquement
16:49à l'Assemblée nationale,
16:50sauf surprise
16:53et sauf remontada,
16:54comme on dit
16:55en termes holistiques,
16:56absolument impensable,
16:59la vraie question,
17:00c'est l'après.
17:01Quels sont, finalement,
17:02les outils
17:03dont dispose
17:04le président de la République
17:05pour pouvoir
17:06achever son mandat ?
17:09Parce que la vraie question,
17:09pour lui,
17:10c'est celle-ci.
17:11Comment j'arrive
17:11à tenir jusqu'à 2027 ?
17:14Bon, il y a plusieurs pistes,
17:15il y a plusieurs outils.
17:16En effet,
17:16le premier,
17:17c'est renommer
17:17un Premier ministre.
17:18Mais, finalement,
17:20en fin de compte,
17:21il se retrouvera
17:21dans une situation
17:22tout à fait semblable
17:23à celle qu'ont connues
17:24Barnier et Bayrou,
17:25c'est-à-dire
17:26avec la capacité,
17:28en tout cas,
17:29un rapport de force constant
17:30à pouvoir avoir
17:31un gouvernement
17:32qui puisse
17:33s'assurer
17:34une durabilité.
17:36Et puis,
17:37l'autre solution,
17:37c'est évidemment
17:38la dissolution
17:39avec tous les risques,
17:41évidemment,
17:42qui sont liés
17:43à une dissolution.
17:45Oui,
17:45avant de rejoindre Raphaël
17:47qui nous appelle de cache,
17:47en juste un mot,
17:48Véronique Relsoul,
17:49c'est quoi ?
17:49C'est bienvenu,
17:50le cornu,
17:50le coup d'après ?
17:51Ou ça ne marche pas
17:52comme ça, quand même ?
17:53Ça ne marche pas
17:53tout à fait comme ça
17:54et c'est surtout,
17:55c'était sans doute
17:55le point de faiblesse
17:57dans ce projet
17:58du Premier ministre
18:00qui était de dire
18:01je veux sensibiliser l'opinion
18:03mais en fait,
18:03il ne faut pas oublier
18:04une forme de détestation
18:06parce qu'il y a
18:06impopularité et détestation.
18:08Et il y a une réalité
18:08qui est que
18:09M. Emmanuel Macron,
18:10aujourd'hui,
18:11déclenche
18:11une forte,
18:13on va dire,
18:14détestation,
18:15voire même
18:15des messages
18:15des plus excessifs
18:17et donc en fait,
18:18aujourd'hui,
18:18on ne réfléchit même plus
18:19sur quel est
18:21le coup d'après
18:21et quelle est la solution
18:22pour sortir,
18:23c'est dans le fond,
18:24dans l'opinion publique,
18:25pour beaucoup,
18:26ça va permettre
18:27que M. Macron s'en aille
18:28puisque si son gouvernement,
18:30si M. Beyrou
18:31ne reste pas,
18:32c'est-à-dire que le suivant
18:33ne pourra pas non plus
18:33et donc en fait,
18:34ils y voient plus
18:34une possibilité de démission
18:36qui sans doute
18:37est souhaitée,
18:38rêvée
18:39et n'est pas une réalité
18:40mais c'est plus ça.
18:41Donc en fait,
18:41le sujet,
18:42c'est que ça se décale
18:43sur l'opinion publique
18:45que M. Macron s'en aille.
18:46Vous êtes d'accord avec ça ?
18:47Bonjour Raphaël,
18:49vous vous appelez de Cachan,
18:50Raphaël,
18:50bonjour à vous.
18:51Bonjour Jean-François.
18:53Cachan dans le Val-de-Marne,
18:54nous sommes d'accord.
18:55Oui, bien sûr,
18:56actuellement je suis en Bretagne
18:57en congé,
18:58mais ce n'est pas grave.
18:59C'est bien la Bretagne,
19:00vous faites bien.
19:02Raphaël,
19:02comment est-ce que vous voyez
19:03la suite ?
19:04Écoutez,
19:06face à l'absence
19:08au Union sacré
19:09des forces politiques
19:10de tout mort
19:10pour juguler la dette publique
19:14qui est un sujet récurrent
19:15depuis des dizaines d'années.
19:16Bayrou l'avait déjà,
19:18comme l'a dit-il,
19:19un de vos intervenants
19:20depuis les années 2000,
19:22c'était son combat,
19:23l'ailleurs,
19:24la présidentielle de 2007
19:25où on se rappelle
19:26qu'effectivement,
19:27il était l'un des seuls
19:28à annoncer
19:29ce problème de fond.
19:31Alors aujourd'hui,
19:32je pense que,
19:33alors il ne va pas
19:34effectivement rester longtemps
19:35pour le ministre
19:36et le président Macron
19:37va devoir procéder
19:38à une nouvelle dissolution
19:39puisqu'il va marquer,
19:40il va pouvoir constater
19:41que les forces politiques
19:42ne sont pas en capacité
19:43de se mettre d'accord
19:45sur un programme
19:46en tout cas
19:47de réduction massive
19:48des défenses publiques.
19:50Et vous êtes pessimiste
19:52ou pas, Raphaël ?
19:53Est-ce que ce qui se passe là
19:55vous désole,
19:56vous inquiète ?
19:56Est-ce que ça vous motive ?
19:58Alors je suis désolé
19:59pour la case politique
20:00qui malheureusement
20:02ne prend pas à bras-le-corps
20:05ce sujet de fond
20:06parce que le danger futur
20:09c'est de ne pas se retrouver
20:09dans la situation
20:10de la Grèce
20:11qui a été la sienne
20:13dans les années 2010
20:14donc effectivement
20:15il faut être très prudent.
20:17Les banques prêtent encore
20:18parce que la France
20:19est un grand pays encore
20:20qui inspire confiance
20:22mais la confiance
20:23peut s'arrêter d'un coup
20:24et là effectivement
20:26on risquerait
20:26de se trouver
20:27dans la spirale infernale
20:28du surendettement
20:29et de la faite étatique.
20:31Oui, vous êtes
20:32pour finir Raphaël
20:33qu'est-ce que vous faites
20:34dans la vie Raphaël
20:35au juste ?
20:36Écoutez, je suis un juriste
20:38un juriste
20:40tout ça vous interpelle
20:43j'imagine
20:43parce qu'il y a
20:44la constitution
20:45il y a le jeu politique
20:46mais il y a la réalité
20:47des français derrière.
20:49Tout à fait
20:49alors effectivement
20:50le problème
20:51des politiques
20:52les politiques
20:54devraient faire
20:54davantage preuve
20:55de pédagogie
20:56vis-à-vis des français
20:59qui ne connaissent pas
20:59forcément techniquement
21:00pourquoi
21:01un surendettement
21:02est dangereux
21:03pour un pays
21:04effectivement
21:05j'entends très peu
21:07d'hommes politiques
21:09ou de femmes politiques
21:09qui sont des spécialistes
21:12des sciences publiques
21:12très très peu
21:13ou alors c'est des universitaires
21:14mais il les entend
21:15beaucoup moins
21:16en tout cas dans les médias
21:17et encore moins
21:18effectivement repris
21:19par certains politiques.
21:21Bonnes vacances
21:21en Bretagne Raphaël
21:22profitez bien pour nous
21:24Vénard
21:25vous êtes un Vénard Raphaël
21:27c'est magnifique
21:28la Bretagne
21:28merci à vous
21:29juste un mot
21:30très court
21:30très court
21:31Arnaud Benedetti
21:32les français
21:34comme on dit
21:34vous savez
21:35ce terme générique
21:36qui veut tout
21:36et rien dire
21:37ils peuvent être raisonnables
21:39quand on entend Raphaël
21:40à l'instant
21:40Oui
21:42il y a une partie
21:43de l'opinion publique
21:44qui considère
21:45qu'en effet
21:45la question de la dette
21:46est une question
21:47absolument essentielle
21:48je note quand même
21:49une chose
21:49une chose
21:50c'est qu'en 2022
21:52lors de l'élection
21:53présidentielle
21:54ça n'a pas été
21:54l'un des enjeux
21:55majeurs
21:56de cette élection
21:57il est en train
21:58de revenir
21:58quand on regarde
21:59en effet
21:59les différentes études
22:00d'opinion
22:01Véronique Relsout
22:02même question
22:03ça fait plaisir
22:04entendre
22:04il y a une attente
22:06très forte
22:06et une forme
22:07d'inquiétude
22:07qui se manifeste
22:08il y a plus d'inquiétude
22:10que de colère
22:10après
22:10beaucoup d'inquiétude
22:11plus d'inquiétude
22:12que de colère
22:12plus d'inquiétude
22:13que de colère
22:14on voit bien
22:14cet été
22:15les français
22:15sont partis
22:16en vacances
22:16mais souvent
22:17de façon raisonnable
22:18c'est-à-dire
22:19en économisant
22:20sur leurs dépenses
22:22en faisant
22:22attention
22:23à la réalité
22:24de la rentrée
22:24et on voit bien
22:25dans les commentaires
22:25que les uns
22:26et les autres
22:26sont inquiets
22:27inquiets pour leur budget
22:28inquiets pour leur emploi
22:29on en parle peu là
22:31parce qu'on est sur
22:31une séquence très politique
22:33mais quand on regarde
22:34les témoignages
22:35des uns et des autres
22:35il y a énormément
22:36de sociétés
22:38qui sont en difficulté
22:39et d'emplois
22:39qui sont menacés
22:40donc en fait
22:40les français
22:41ils sont inquiets
22:42inquiets pour leur pouvoir d'achat
22:43inquiets pour leur situation
22:44et inquiets pour l'état
22:45donc l'inquiétude
22:47peut mener à la colère
22:47mais c'est pas forcément
22:50obligatoire
22:51et en tout cas
22:52souvent l'inquiétude
22:53elle peut paralyser
22:54et c'est peut-être ça
22:55qui est compliqué
22:56et que va-t-il se passer
22:57le 8 après cette déclaration
22:59de François Bayrou
23:00va-t-il partir
23:01vraisemblablement
23:02oui
23:02et que va-t-il se passer
23:03également deux jours plus tard
23:04le 10 septembre
23:06avec l'appel
23:08à bloquer
23:09le pays
23:10la vérité en face
23:110826
23:12300 300
23:13vous nous appelez
23:15Sud Radio
23:16la vérité en face
23:18Jean-François Aquili
23:199h32
23:20le choix
23:22de François Bayrou
23:23le coup près
23:24le 8 septembre
23:26et la deuxième question du jour
23:28Jules Boschérini
23:29qu'est-ce qu'elle donne
23:31si François Bayrou
23:33ne survit pas au vote de confiance
23:34du 8 septembre
23:35irez-vous quand même manifester
23:36le 10 septembre
23:38vous êtes 49% à répondre
23:40oui
23:4037% à répondre non
23:42et 14 sans avis
23:43avec des commentaires
23:44qui accablent
23:45le président de la république
23:46Macron reste président
23:47donc oui
23:48le problème
23:49ce n'est pas Bayrou
23:50c'est Macron
23:51et un autre
23:52qui cible la manifestation
23:54en expliquant qu'au départ
23:55ce n'était pas une manif
23:56ce mouvement
23:56le problème
23:57merci Jules
23:58Arnaud Benedetti
23:59c'est Macron
24:00il est en tout cas
24:03et ça a été dit
24:04aujourd'hui
24:05l'objet de toutes les cristallisations
24:08en termes de ressentiment
24:09dans l'opinion publique
24:10parce que
24:11d'abord ça fait 8 ans
24:12qu'il était à l'Elysée
24:14qu'il est comptable
24:15et il est considéré
24:16comme comptable
24:17de la situation
24:17y compris bien évidemment
24:19sur la dette publique
24:21et il est également
24:22comptable de la situation
24:23sur le plan institutionnel
24:25et Emmanuel Macron
24:26d'une certaine façon
24:28aujourd'hui
24:29est devenu
24:30le bouc émissaire
24:31d'une grande partie
24:32des gens
24:33qui rejettent
24:35la classe
24:36la classe dirigeante
24:37il en est d'une certaine façon
24:38le symbole
24:40et il est évident
24:42que la responsabilité
24:43qui est la sienne
24:44sur la situation institutionnelle
24:45tout à fait
24:46nouvelle
24:47que nous rencontrons
24:48sous la 5ème république
24:49est largement engagée
24:51et s'est perçue ainsi
24:52par une grande partie
24:53de l'opinion
24:54de l'opinion publique
24:55Véronique Rensoult
24:56au moment où
24:57François Bayrou
24:58achevait
24:59sa conférence
25:00dans l'heure
25:01qui a suivi
25:02le président
25:03de la république
25:04sur X
25:05a communiqué
25:06sur ses échanges
25:07avec l'émir
25:08du Qatar
25:09à propos de Gaza
25:10et de son
25:12cortège de morts
25:13est-ce que c'était
25:14le bon moment
25:15de le faire savoir
25:16est-ce que le président
25:17se tient en surplomb
25:18est-ce qu'il peut
25:19échapper
25:20à la séquence
25:21du 8 septembre
25:22est-ce que c'est lui
25:23le problème
25:24comme le disent
25:25nos auditeurs
25:26qui réagissent
25:27sur X
25:27comme on vient de le dire
25:29et comme Arnaud Benedetti
25:30le dit
25:30c'est lui
25:31qui cristallise
25:32en partie
25:32la problématique
25:33après le fait
25:34qu'il ait communiqué
25:34sur l'international
25:36c'est l'un des rares points
25:37où l'opinion publique
25:38est plutôt favorable
25:39à ce moment-là
25:39c'est ça la question
25:40on va considérer
25:42que le calendrier international
25:44n'est pas dicté
25:45par le calendrier interne
25:46et que c'était un moment
25:47où il y avait
25:48quelque chose à faire
25:49après il y avait
25:50d'autres sujets
25:51internationaux
25:52un peu complexes
25:53dans le calendrier
25:54du président
25:55en particulier
25:55ses lettres
25:56autour de l'antisémitisme
25:57qui étaient
25:58un peu complexes
25:58mais il est obligé
26:00d'être dans une forme
26:01de communication
26:02et d'action
26:04on va dire
26:05non pas pour mettre
26:06la lumière ailleurs
26:07mais pour démontrer
26:08qu'il a une action
26:09concrète
26:09et que l'intérieur
26:10c'est l'intérieur
26:11et que c'est au premier ministre
26:13de s'exprimer
26:13d'ailleurs je vous rappelle
26:14qu'il avait pris
26:16la parole
26:16récemment
26:17pour rappeler
26:18combien c'était important
26:19ce couple exécutif
26:20donc voilà
26:21est-ce que ça fonctionnera
26:22dans l'opinion publique
26:23non certainement pas
26:24parce que
26:25même si l'opinion publique
26:26est très
26:26non
26:26en fait l'opinion publique
26:28est très concerné
26:29bien sûr
26:29par les problématiques
26:30internationales
26:31mais avant toute chose
26:31c'est toujours la même chose
26:33on s'intéresse d'abord
26:34à ce qui vous touche
26:35directement
26:35donc l'intérieur
26:36et après
26:38vous regardez dehors
26:39Philippe
26:39bonjour
26:40bonjour Jean-François
26:42bonjour monsieur et dame
26:42vous nous appelez de Toulouse
26:44Philippe
26:45j'imagine
26:45que vous êtes très attentif
26:47à ce qui se passe
26:48depuis hier
26:49depuis cette annonce
26:49de François Bayrou
26:50certains disent
26:52le vrai souci
26:53dans cette affaire
26:55c'est le président
26:56de la République
26:56ah oui
26:58moi je pense que
26:59la situation
27:00est bloquée
27:00par la non-démission
27:02de monsieur Macron
27:02on est d'accord
27:03mais il n'y a pas que ça
27:05je veux dire
27:05moi je
27:05comme je disais
27:06à votre collègue Manu
27:07tout à l'heure
27:07moi je pense que c'est
27:08le système politique
27:10qui bloque tout
27:10en fait
27:11dans le sens où
27:12je vais me permettre
27:14de vous donner
27:14quelques chiffres
27:15que j'avais recherché
27:17en 2018
27:18en 2019
27:18pardon
27:19pour noter
27:20sur le cahier
27:20de doléances
27:21dans ma commune
27:22c'est des chiffres
27:23c'est des chiffres
27:23de monsieur Lausière
27:24à l'époque
27:24vous pourrez les vérifier
27:26c'était 635 000 élus
27:28rémunérés en France
27:294 fois plus
27:304 fois plus
27:31qu'aux Etats-Unis
27:326 fois plus
27:33qu'en Allemagne
27:33je ne sais pas si
27:34vous vous rendez compte
27:35si on supprimait juste
27:38la moitié
27:38de ces élus rémunérés
27:40ça nous ferait
27:41300 000 fonctionnaires
27:42en moins
27:42parce qu'ils sont
27:43rémunérés
27:45et après
27:46ils touchent une pension
27:46après leur mandat
27:47enfin là
27:47au moment de l'âge
27:48de la retraite
27:49donc j'entends
27:50des analystes
27:51ou des polis
27:52qui disent que c'est pinote
27:53et effectivement
27:54je ne me rappelle plus
27:55les chiffres de monsieur Dozier
27:56je crois que c'était
27:56entre 2 et 3 milliards
27:57que nous coûtait
27:59le système politique
27:59mais si vous
28:00si vous vous enlevez
28:01tout ce qui s'agrège
28:02autour des élus
28:03les secrétariats
28:04les voitures de fonction
28:06les abonnements
28:07pour les mairies
28:07etc.
28:08à un moment
28:09il faut faire des choix
28:10Philippe
28:10la démocratie
28:11n'a-t-elle pas un coût ?
28:13Je vous pose la question
28:13franchement
28:14je sais très bien
28:15c'est ce que monsieur Juppé
28:16avait dit il y a
28:17une trentaine d'années
28:17je suis désolé
28:18la démocratie actuelle
28:19a un coût
28:20qu'on n'a plus les moyens
28:20de se payer
28:21je suis désolé
28:21Est-ce que vous faites partie
28:23Philippe
28:24de ceux qui envisagent
28:25de manifester
28:26le 10 septembre
28:27ou si tel n'est pas le cas
28:29quel est votre regard
28:30là-dessus ?
28:31Ah ben moi
28:32oui j'envisage
28:33d'aller manifester le 10
28:34parce que je pense
28:35qu'il est temps de
28:36en fait j'ai l'impression
28:38qu'il faut quand même
28:38tout reconstruire
28:39c'est le sentiment que j'ai
28:40il faut tout reconstruire
28:42donc le ruisse
28:43et le moment de Macron
28:43il doit commencer par le haut
28:44Est-ce que ça ne passe pas
28:46par la...
28:47je vous pose la question
28:47Philippe
28:48dites-le franchement
28:49est-ce que ça ne passe pas
28:50par simplement
28:51l'élection
28:51c'est dans peu de temps
28:532027
28:54il y aura les municipales
28:55entre temps
28:55Mais on n'a pas le temps
28:56on n'a pas le temps
28:57je suis désolé
28:58on n'a pas le temps
28:59ça fait 30 ou 40 ans
29:01qu'on repousse
29:02toutes les bonnes décisions
29:03les décisions courageuses
29:04enfin c'est même pas
29:05des décisions courageuses
29:06parce que tout ce que je viens
29:07de vous dire là
29:07c'est pas du courage politique
29:09le problème moi
29:10il me semble
29:11que le problème principal
29:12c'est pas que nos politiques
29:13soient là
29:14secte politique
29:15comme beaucoup de gens
29:16sont carriéristes
29:17et donc ils n'osent pas
29:18prendre ces décisions
29:19qui s'imposent
29:20en fait
29:21et là on va droit
29:22dans le mur
29:22et à force de créer
29:23avec un peu de chance
29:24on te revoit du pétrole
29:25ça ne va pas toujours nous servir
29:26mais on ne sait jamais
29:28dernière question
29:29Philippe
29:30et je fais réagir
29:31Véronique Relsoult
29:31et Arnaud Benedetti
29:32si le président
29:34démissionne
29:36pour l'instant
29:36tel n'est pas le cas
29:37est-ce que ce n'est pas aussi
29:38la porte ouverte
29:40à l'avenir
29:40à vous démissionner
29:42dès qu'il y a un problème
29:43ce qui serait quand même
29:44compliqué
29:45pour l'exercice démocratique
29:46ah non
29:48alors je ne pense pas
29:48parce que là
29:49c'est quand même lui
29:50qui a créé ce problème
29:51personne ne lui demandait
29:53de dissoudre l'assemblée
29:53parce qu'il avait pris
29:54une belle gifle
29:57aux européennes
29:58je suis désolé
29:58là il faut qu'il assume
30:01il faut qu'il assume
30:02vous dites
30:02concernant le président
30:03Emmanuel Macron
30:04ah oui
30:04merci Philippe
30:06très important
30:07votre réaction ce matin
30:08en direct de Toulouse
30:10merci à vous Philippe
30:11Arnaud Benedetti
30:13vous avez vu
30:14les avis sont quand même
30:16très tranchés
30:17sur Emmanuel Macron
30:19il y a une forme
30:19de détestation
30:20qui s'exprime
30:21une envie de changement
30:23tout de suite
30:23sans attendre
30:24l'élection de 2027
30:26oui ce qui frappe
30:27justement
30:28dans le
30:28j'allais dire
30:29dans le témoignage
30:30de votre interlocuteur
30:33c'est le sentiment
30:33d'urgence
30:34qui semble aujourd'hui
30:36s'exprimer
30:37c'est à dire que
30:38chez un grand nombre
30:40de nos concitoyens
30:41la nécessité
30:42de passer par une forme
30:43de rupture
30:44qui pourrait
30:45par exemple
30:45prendre la forme
30:46d'une démission
30:47du président
30:48de la république
30:49la réalité c'est que
30:50aujourd'hui
30:51la lettre de la constitution
30:52permet à Emmanuel Macron
30:55de se maintenir
30:57jusqu'à la fin
30:58de son mandat
30:59c'est à dire
30:59printemps 2027
31:02l'esprit de la constitution
31:03c'est autre chose
31:04quand on regarde
31:05la façon
31:05dont le général de Gaulle
31:07nouait sa relation
31:09avec les français
31:12il considérait
31:14qu'il fallait
31:14que cette légitimité
31:15soit soutenue
31:18et réelle
31:20là en l'occurrence
31:21c'est vrai
31:21qu'on voit bien
31:22qu'il y a une crise
31:23de légitimation
31:24du président
31:25de la république
31:25quelle que soit
31:27son élection
31:27de 2022
31:29la vérité
31:30c'est qu'en fait
31:30l'élection présidentielle
31:32de 2022
31:33a été une élection
31:33qui n'a pas soldé
31:34le débat
31:36et d'ailleurs
31:37la meilleure preuve
31:38c'est que
31:38quelques mois plus tard
31:40l'élection législative
31:41ne donnait pas de majorité
31:42au président
31:43de la république
31:44donc finalement
31:45l'origine des problèmes
31:46que nous rencontrons
31:47aujourd'hui
31:47sur le plan politique
31:47et sur le plan institutionnel
31:49remontent
31:50à cette élection présidentielle
31:51de 2022
31:51et aux législatives
31:52qui ont suivi
31:54quelques semaines après
31:55Véronique Rensoult
31:56pour poursuivre
31:57ce que dit Arnaud Benedetti
31:58et rebondir
31:59sur la très bonne intervention
32:01très significante
32:02de Philippe
32:03et je le remercie
32:04qui nous a appelé
32:05de Toulouse
32:06vous diriez quoi
32:06est-ce qu'il peut se produire
32:07une sorte de sursaut
32:09d'ici aux 8
32:10le temps est court
32:11François Bayrou
32:12est devant la CFDT
32:14aujourd'hui jeudi
32:15il est avec les entrepreneurs
32:16de la REF
32:17qu'est-ce qui peut se produire
32:19si d'aventure
32:20les partis vont au bout
32:21et bien
32:21il est remercié
32:22il s'en va
32:23c'est la porte
32:24vers une forme
32:25d'inconnu
32:27aujourd'hui
32:27je pense que l'intervention
32:29de Philippe
32:30elle était juste
32:30à plein de titres
32:32et très illustratif
32:33de ce que pensent
32:34les français
32:34en grande partie
32:35il y a déjà ce sujet
32:36de sentiments
32:38de gabegie perpétuelle
32:39et il a parlé
32:41de deux choses
32:41la première
32:42c'est rappeler
32:42combien les français
32:43ont envie de participer
32:44puisqu'il a lui-même
32:45parlé du grand débat
32:47et des cahiers de l'éance
32:48qui étaient très révélateurs
32:49de cette envie
32:51que les français
32:52il fallait aller au bout
32:52il fallait aller au bout
32:55ne pas les laisser pourrir
32:56dans une armoire
32:57et ouvrir les cahiers
32:59en question
32:59et surtout
33:00ça révèle
33:01quelque chose
33:02qu'on pourrait résumer
33:03en disant
33:04on demande toujours
33:05leur voix aux français
33:06sans jamais écouter
33:06leur parole
33:07et c'est un peu ça
33:08ce que Philippe nous raconte
33:09c'est pourquoi aller voter
33:11puisque de toutes les façons
33:12on nous demande notre voix
33:13mais on ne va pas écouter
33:13notre parole
33:14c'est un des points
33:16les plus complexes
33:17le deuxième
33:17c'est le manque de courage
33:18souvent
33:19il a appelé ça
33:20par besoin
33:21par carriérisme
33:22en tout cas
33:23on verra si les choses
33:25peuvent changer
33:25parce que je vous rappelle
33:26que le premier ministre
33:27a mandaté
33:27monsieur Dozière
33:28qui sont les chiffres
33:30que c'était Philippe
33:31le retour
33:32pour dire
33:32si il y a des avantages
33:34indus
33:34je ferai en sorte
33:36qu'ils disparaissent
33:37donc globalement
33:38on voit bien
33:39que c'est un mélange
33:40de beaucoup de choses
33:40de complexité
33:42et que
33:42non on ne peut pas
33:43attendre 2027
33:44en tout cas
33:44c'est le sentiment
33:45qu'ont les français
33:46mais pour autant
33:47on est un peu coincé
33:48donc
33:49aller manifester
33:51c'est une façon
33:51d'exprimer
33:52son inquiétude
33:53sa colère
33:54son insatisfaction
33:56mais pour le moment
33:56on est plutôt
33:58dans une forme d'impasse
33:59en tout cas
33:59dans l'opinion publique
34:00les gens ne savent plus
34:01vraiment
34:01à quelle politique
34:04se vouer
34:04Arnaud Benedetti
34:05très court
34:06parce que le temps
34:06a tourné
34:07le 10 septembre
34:08c'est l'inconnu
34:09dans cette affaire
34:10le coup d'après
34:11deux jours plus tard
34:12après le 8
34:13on peut considérer
34:15que malgré tout
34:16le geste politique
34:17de François Béroud
34:18peut désamorcer
34:19en tout cas
34:20la mobilisation
34:21puisque quelque part
34:22le fait qu'il soit
34:24renversé
34:25et l'hypothèse
34:26est la plus probable
34:26c'est qu'il soit renversé
34:27pourrait en effet
34:28affaiblir cette mobilisation
34:30sauf en effet
34:31si la mobilisation
34:33prenait pour cible
34:34le président de la république
34:35là en l'occurrence
34:36ça peut être
34:37un facteur de dynamisation
34:38de cette mobilisation
34:39Puisque je vous tiens
34:40Arnaud Benedetti
34:41un mot tout de même
34:42au passage
34:42des nouvelles
34:43pouvez-vous nous donner
34:44des nouvelles
34:44de l'écrivain franco-algérien
34:46Boualem Sansal
34:47je rappelle
34:47incarcéré depuis
34:48plus de 9 mois en Algérie
34:49c'était le 16 novembre 2024
34:51ça commence à faire
34:52cette histoire
34:53Boualem Sansal est toujours
34:55dans sa prison de coléa
34:56mais vous savez
34:56les nouvelles qui nous parviennent
34:57doivent être prises
34:58avec les plus grandes précautions
34:59parce que le régime algérien
35:01est un régime opaque
35:02où les informations
35:04qui circulent
35:05sont très souvent
35:05contradictoires
35:07ce que l'on sait
35:08c'est que
35:08Boualem Sansal
35:09reste serein
35:10et néanmoins
35:11confiant
35:12et compatif
35:13donc ça nous dit
35:14quelque part
35:14quelque chose
35:15sur son état psychologique
35:17son état moral
35:18mais on est bien évidemment
35:19tous autant les uns
35:21que les autres
35:21qui le soutenons
35:22extrêmement préoccupés
35:23de sa situation
35:23d'autant plus que
35:24les relations entre la France
35:25et l'Algérie
35:26sont particulièrement
35:27c'est le moins
35:28qu'on puisse dire
35:28très compliquées
35:29et c'est important
35:30que vous nous teniez
35:31informés
35:31merci Arnaud Benedetti
35:33je vous libère
35:33je vous libère
35:34merci à vous
35:34Véronique Relsoult
35:36très vite
35:37il reste une poignée de jours
35:38les choses peuvent encore
35:40évoluer
35:40changer
35:41c'est le 8
35:43il peut se passer
35:43beaucoup de choses
35:44nous n'oublions pas
35:44qu'hier il y avait
35:45une forme de sidération
35:46dans l'opinion publique
35:47mais aussi dans l'opinion politique
35:48c'est que
35:48personne ne s'attendait
35:50à cette nouvelle
35:50donc il y a peut-être
35:51eu des petits réflexes
35:52pavloviens
35:53donc peut-être que
35:54nous allons avoir
35:55les uns et les autres
35:56qui vont se rendre compte
35:56que de toutes les façons
35:58il n'y a pas d'issue
35:59après ce que disait Arnaud
36:00et ce que disait Philippe
36:02était assez révélateur
36:03c'est le sujet
36:05d'Emmanuel Macron
36:05en soi
36:06dans le fond hier
36:07on était en train de parler
36:08du gouvernement Bayrou
36:09si on se met à parler
36:10du président
36:11Emmanuel Macron
36:12ça devient peut-être
36:13une autre histoire
36:14donc on va dire que
36:15si on se concentre
36:16sur le premier ministre
36:17peut-être
36:17potentiellement
36:18un tout petit trou de souris
36:19qui fait que
36:20les partis
36:21et les politiques
36:22peuvent se dire
36:22dans le fond
36:23si c'est un sujet
36:24de constat
36:25c'est peut-être
36:25pas si inconscient
36:27que ça
36:27de voter la confiance
36:29parce que derrière
36:29il y aura négociation
36:30et ça n'empêchera pas
36:32la censure
36:32potentiellement
36:33et nous verrons
36:34ce qui se passera
36:34durant ces jours
36:35les plus longs
36:37merci à vous
36:37Véronique Relsout
36:39la présidente
36:40de Backbone Consulting
36:41et sa boîte magique
36:43qui sonde
36:43les réseaux sociaux
36:45merci à tous
36:46d'avoir réagi
36:47au 0826
36:49300
36:50300
36:50pour
36:51la vérité
36:52en face
36:52ne verrez 46 minutes
36:53dans un instant
36:54retour de l'éphéméride
36:57de notre ami
36:58Guy Carlier
36:58merci à tous
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